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La gargote Tourangelle : [RP]La menace berrichonne renaît ou l'épidémie de blondinite

Estrella.iona
Trella boudait toujours auprès de Mira, attendant désespérément une solution miracle. Puis réfléchissant et se disant que rester assise comme une potiche, là était le mot, sans rien faire, ne serait pas excessivement utile pour la suite des opérations, elle se releva prestement et entendit une voix ... faut dire que quand on est au ras du sol, le son des voix ne parvient pas bien. Faut le savoir.

Diiiiites ? C'est dangereux ! N'y a t-il pas un moyen pour sauver la population ? Je sais pas, moi, un bûcher de blondes ?

Trella tourna la tête de tous côtés pour voir qui parlait de bruler, de bûcher ... Parce que les bûchers et les feux, c'est la grande passion de Trella, et elle est toujours très enthousiaste et encline à participer ... Sauf quand ça la concerne. Elle vit que les dites paroles avaient été prononcées par une quelqu'une juchée sur un tonneau ... Trella allait alors répliquer que oui les bûchers c'est zoli que oui elle aimerait bien qu'il y en ait un que oui ça serait bien de mettre des blondes que oui elle pense que les blondes ça crépite bien que oui c'est une excellente idée mais que pour le faire, il allait falloir attendre qu'elle soit guérie de cette stupide blondinite ... Quand elle assista à une scène bien étrange. La brune qui causait sur le tonneau se transforma en blonde à l'aide d'une perruque généreusement offerte par ce qui semblait être son amie ... Oh bah alors ça, Trella venait d'assister en direct live à une contamination de blondinite aigue ! C'est juste qu'en fait, c'était des perruques. Elle avait juste pas tiré assez fort. Prenant ses cheveux à deux mains (à deux poignées plutôt) elle se mis en devoir de tirer, tirer tirer ..

Aiiiieuhhhh !!

Là, elle avait au moins étendu ses cheveux de cinq mètres ... au moins ! Toujours occupée à tirailler sa tignasse, moins fort parce que ça faisait trop bobo, elle entendit une voix qu'elle connaissait sans conteste ...

Mais, vous avez changé!!!
Vous avez fait quoi à vos tignasses?


Ca oui elles avaient changé ... Potiche power ! Estrella eut alors une illumination. Pourquoi lutter contre la nature ! L'ange blondinite l'avait élue pour faire partie de la communauté très prisée des blondes, c'était un fait, autant en profiter et se la péter !
Elle se posa alors au milieu de la foule, une main sur la hanche, position aguicheuse, battement de cils comme Louise lui avait appris à le faire dans le Berry, moue étonnée et régard levé vers le ciel ... Une potiche dans toute sa splendeur ...


Hey psssssssiiiit Mira, r'gardes comment j'me suis bien entrainée à poticher .... J'suis la plus belle des potiches !
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Adieu l'Andalou ... Tu nous manques.
Tibetain41
De quoi, j'entends parler de bûcher?

Holà, qui parle de monter un bûcher?
Pour lors, il n'est point question de diablerie ni d'hérésie, donc pas question de vous livrer à ces pratiques barbares.

Non, la médecine ne s'est point encore penchée sur le sujet. il nous faut attendre la venue de l'éminent collége.

Et puis, si la blonditude est une maladie, il y a surement un reméde.

Comment expliquez-vous que certains et certaines naissent tels que?
Et, moi-même, j'ai cotoyé Mira derniérement, cette maladie ne m'a point atteinte!


En disant çà, je me dis que je risque pas grand chose, vu la densité de ma couverture capillaire. Un souvenir récent me revient cependant, un matin, je me suis retrouvé avec des cheveux. Heureusement, ils sont tombés depuis.

Donc, pas de bûcher, la St Jean, c'est pas en janvier!!!!

Bon, en même temps, un bonne flambée, çà nous réchaufferait!
Erulelya
"hélà!! ça va pas bien non?? un bûcher de blondes? vous êtes fous ou quoi?"

Eru se tourna vers la personne juchée sur tonneau qui avait proposé cette idée saugrenue.

"mais vous êtes pas bien ma bonne dame! non moi vivante vous ne me brûlerez pas, vous vous rendez pas compte? ôter la vie a une femme et a son futur enfant.??"

La blonde caressa son ventre bien rond.

"où sont les médicastre enfin? je veux savoir si j'ai attrapé cette blondinite."

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membre du club de lecture de la FAQ et du guide du jeu

LJD et sa marionnette vous souhaitent de Joyeuses Fêtes
--Jaques_de_sanges
Attroupement de blondes. intéressant, quelques demoiselles faciles s'y trouvent peut être.

En écoutant bien, l'homme au sourire éclatant perçoit des échos de maladie capillaires. Des cheveux qui prennent une étrange couleur blonde sans aucun artifice. Et ces Dames qui veulent s'en débarrasser. Oh joie! Oh heureuse coïncidence! Depuis le temps qu'il attendait de mettre ses talents au service des bons payeurs.

Manteau entrouvert sur pourpoint de brocart, sourire à faire pâlir les adeptes du col gueyte, cheveux grisonnant à la mode clouné, le charlatant s'avance, sûr de son charisme a toute épreuve.

Sautant lestement sur un rebord de pierre, il lève les bras pour réclamer l'attention, s'éclaircit la voix et prend la parole d'une voix qu'il veut chaude et magnétique.

effort réussi, car une bonne partie des dames présentes se tourne vers lui.


"mesdames, points de cris, je me présente *sourire* Jaques, compte de Sanges, pour vous servir, vos cheveux vous dérangent? * Il pointe une demoiselle de type andalou du doigt* Vous mon enfant, ces cheveux blonds sont un désastre, vous voilà affadie au teint, et vos yeux ont perdu leur éclat...ne pleurez plus car je suis l'homme de la situation! je peux vous rendre votre chevelure d'ébène en un instant. Ma compétence professionnelle est a votre service"

Petit silence dramatique, il attendit que fusent les réactions.
.mahaut.
M'enfin qu'est-ce qu'ils ont contre les bûchers ici ? C'est très récréatif ! Pis ça réchauffe bien et on peut pas dire qu'il fasse un temps à se balader en fine chemise hein... Enfin sauf pour les blondes... constata t-elle devant une blondifiée de première, très dévêtue malgré le froid piquant et ses lèvres bleues et qui répétait des mots sans fonds "oh bébé bébé ! oh bébé bébé houuu !".

Avait-on seulement idée de se balader le ventre à moitié à l'air en plein janvier ? Mahaut enfilait quant à elle sa troisième paire de bas, gracieusement offert par le marchand et s'enfonçait le chapeau sur le crâne, comme celles qui veulent pas qu'on les reconnaisse parce qu'elles sont connues et qu'elles savent qu'on va les reconnaître parce qu'elles s'enfoncent un chapeau sur le crâne pour pas être reconnues. Pareil mais en mieux.

Elle se rassit sur son tonneau en ronchonnant et en espérant que quelqu'un d'autre finirait par rejoindre son idée : sans bûcher, pas d'amusement en société. Mais rapidement, un homme prit la situation en main. Il était grand, il était beau, il sentait bon le sable chaud et en plus, il s'y connaissait en cheveux. Pas de doutes, les blondes allaient se jeter dessus. Elle décida cependant de le tester.


Dites ? Vous pouvez faire quelque chose pour mes cheveux cassants et mes pointes sèches ?

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Estrella.iona
Vous mon enfant, ces cheveux blonds sont un désastre, vous voilà affadie au teint, et vos yeux ont perdu leur éclat...ne pleurez plus car je suis l'homme de la situation! je peux vous rendre votre chevelure d'ébène en un instant. Ma compétence professionnelle est a votre service

La potiche s'était tournée vers l'homme qui avait parlé ... Wahou ... Ma compétence professionelle est à votre service, quel beau slogan ! Ca donne envie. C'est pas que Trella n'avait pas confiance en les gens, mais elle ne souhaitait pas confier sa chevelure, blonde ou brune, à n'importe quelles mains. Mais bon lui avec son sourire à un million d'écus, il avait l'air digne de confiance.

Dites ? Vous pouvez faire quelque chose pour mes cheveux cassants et mes pointes sèches ?

Trella se tourna vers l'émettrice de la voix et reconnu celle qui s'était faire blondiférer en direct ..

Oh la oh la ! C'est moi la preum's, steuplé, c'est moi que c'est le plus urgent ! J'ai une réputation à t'nir, je dois brunir viiiiiite !

Elle se rua vers le messire Jacques et son charmant sourire et le tira par la chemise.

M'sieur, m'sieur, aidez moi ! Donnez moi votre solution miraaaaacle !
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Adieu l'Andalou ... Tu nous manques.
--Jaques_de_sanges
Et voilà que d'un simple sourire éloquent le charme opère. Des demoiselles prêtes à se damner (en tout cas il l'espérait fortement) pour quelques onces de ce qu'il allait leur présenter comme Ze Miracle.

Il n'en fallait pas plus pour élargir le sourire du compte. D'un geste théâtral il rejeta un pan de son manteau et claqua des doigt en direction d'un serviteur qui transportait une malle. Le gueux la lui mit devant les pieds et s'en retourna grelotter auprès de ses compères.

L'homme sans perdre sa splendeur s'agenouilla devant le coffre de bois, et d'un simple tour de clef, révéla à ses admiratrices en pâmoison, une centaines de petits flacons, aux couleurs chatoyantes d'or, d'argent et cuivre, sur lesquels étaient soigneusement calligraphié la nature de la lotion.

toujours à genoux, (ça donnait l'illusion subliminale d'une demande en mariage) il tendit les flacons a deux mains au dessus de la foule.


"mesdemoiselles, je ne vis que pour vous, et pour rendre hommage a votre beauté! Que sont pour moi les problèmes de cheveux cassants, secs, gras, la blondeur et les pellicules? mes douces damoiselles, ce sont pour moi d'horribles choses dont je consacre ma vie à vous débarrasser."

il tendit un flacon a l'andalouse blonde.

"point de bagarre mesdames, il y en aura pour tout le monde. Ceci ma belle, est un onguent de ma préparation, une application et miracle de la science, vos cheveux redeviennent d'un noir de jais."


Dites ? Vous pouvez faire quelque chose pour mes cheveux cassants et mes pointes sèches ?


"naturellement gente damoiselle! que serait le compte de Sange si il n'avait pas TOUT ce qu'il faut pour entretenir votre beauté capillaire. Montrez moi tout ça"


L'homme tendit la main à la jeune fille aux pointes sèches pour la faire venir près de lui. D'une main experte, il caressa quelques mèches avec un regard scrutateur mais non moins sexy en fronçant ses sourcils parfaits.


"hummm...vous avez de la chance, le produit donc vous avez besoin est fort rare, mais!...j'ai la chance d'en disposer!"[/b]
.mahaut.
A peine s'avançait-elle pour zieuter ce qu'il y avait dans la malle, des fois que ce soit du fric, sait-on jamais, qu'une blondifiée arriva à son tour et la supplia :

Oh la oh la ! C'est moi la preum's, steuplé, c'est moi que c'est le plus urgent ! J'ai une réputation à t'nir, je dois brunir viiiiiite !

Mahaut la contempla. La pauvre. Pour sûr, elle devait pas vivre un bon moment. Han pis elle commençait à avoir un coup de soleil ! La pitié aristomachintruc la submergea.


Vas-y, vas-y ! Oh la la, j'espère qu'il pourra t'aider ! Il a dit toute sa compétence professionnelle à notre service, et il a l'air hyper sérieux... Ça en jette un max !

L'homme s'agenouilla près du coffre et sortit des flacons qu'il montra à ce qu'on devait désormais appeler une andalouse blonde. Le monde est en pleine perte de valeurs, on vit vraiment une époque difficile.

"point de bagarre mesdames, il y en aura pour tout le monde. Ceci ma belle, est un onguent de ma préparation, une application et miracle de la science, vos cheveux redeviennent d'un noir de jais."

Mahaut trépignait d'impatience. Han pis il avait cet aiiiiiiir... cet air siiiii... compétent professionnellement au niveau capillaiiiiiire ! Il s'approcha d'elle et elle crut défaillir. Ben oui, on a beau être fiancée à un baron blond vénitien, on n'en reste pas moins une midinette. Il lui prit quelques mèches du bout des doigts. Elle ne put retenir un léger :

Hiiiiiiiiiii ! Il a touché mes cheveuuuuux !


Elle se jura intérieurement de ne plus JAMAIS se laver les mèches en question. Tentant de dire quelque chose d'intéressant, elle releva les yeux vers lui. Pfiouuu, il était chavirant...

C'est parce que je les ai fait faire effiler... Ça...Ça les a abimés... Je pensais pas, je voulais que ça fasse joli quand je tourne la tête rapidement mais comme au ralenti !

Elle s'approcha de l'andalouse blonde et lui prit le bras. Les yeux pleins de larmes, elle regarda le comte (en matant un peu, oui).

Vous êtes notre sauveur ! Que doit-on faire ?
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Miramaz, incarné par Sadnezz


D’un coup la foule entra en ébullition, et que ça crie d’un côté, et que ça hurle de l’autre, ça grimpe sur un tonneau, ça en tombe, ça devient blond, ça parle de bûcher, elle en était perdue la Mirette, elle n’arrivait plus à suivre toutes les conversations, incapable de veiller sur la potiche andalouse tout en répondant à son bonze de filleul, elle en restait planté là souriant bêtement à tout le monde, secouant ses folles mèches blondes en les rejetant en arrière façon « l’Or et Hâle pasque je le vaux…bien ». Elle reste ainsi, poing sur les hanches, regard supérieur –avec le sourire bête en même temps je vous laisse imaginer le résultat-, gorge bombée en avant, séant cambrée en arrière, prenant la pose typiquement chef potiche pour rappeler à Trellounette qu’elle-même n’était qu’une potiche en devenir. Pose accentuée par un regard enamouré quand un homme magnifique et fort bien vêtu grimpe sur une pierre pour s’adresser à sa foule, le sieur veut mettre ses compétences d’expert capillaire à leur service, un comte en sauveur de ces blondes ? La blondinette en reste bouche-bée, tandis que la prometteuse de bûchers et l’ado capricieuse se jettent sur l’homme, réclamant toute son attention dans une scène d’un ridicule, on sentait tout de suite qu’il n’était pas intéressé, qu’il n’avait d’yeux que pour elle, la cheffe des blondiférées, celle grâce à qui elles allaient pouvoir se pâmer aux pieds du Jaques.

Un grognement aussi féminin que séduisant lui échappa lorsqu’elle s’aperçut que l’homme tombait dans les filets des deux autres, se mettant à genoux devant elles pour leur proposer son aide, il fallait qu’elle réagisse vite si elle ne voulait pas qu’on lui vole son rôle, elle avait introduit l’épidémie ici –sans le vouloir certes mais c’était bien elle quand même-, elle avait harangué la foule jusqu’à en perdre haleine, s’était secoué la pierre qui logeait dans son crâne pour trouver une solution à tout ça, elle méritait au moins d’être guérie en premier. Passablement agacée donc, elle s’approcha à son tour de la malle aux miracles, écartant l’étrangère et la gamine d’un gracieux mouvement des haches, maintenant qu’elles avaient leur onguent elles devaient faire place, fixant l’homme agenouillé, elle reprit sa pose de potiche en chef, et de sa voix la plus douce possible lui susurra :


Beau comte, sauveur des ces dames, pourriez vous m’aider à mon tour, j’aimerais tant retrouver ma belle chevelure couleur châtaigne, pas que je ne sois pas belle en blonde, mais cette couleur est tellement illuminante qu’elle ne me convient pas.

Et la belle de tendre sa main vers l’homme dans un geste empli de désespoir, espérant qu’il lui remette un flacon ou bien même qu’il lui enduise lui-même les cheveux de son onguent miracle, une main d’homme dans sa courte chevelure, caressant suavement sa nuque au passage, elle en frissonnait déjà.
--Jaques_de_sanges
Enfin voilà la phrase que le compte attendait depuis le début.

Vous êtes notre sauveur ! Que doit-on faire ?

Toujours sourire, il désigna le serviteur qui avait apporté la malle.


"voilà mon intendant, il vous expliquera tout, mais je suis logé à l'hôtel si jamais vous avez encore besoin de mes services, ou juste pour me montrer l'état de vos cheveux, je ne suis pas a cours de lotions ou de conseils"

Le compte se releva, parcourant des yeux la foule, cherchant du regard une autre éventuelle victime de cette maladie providentielle, potentielle nouvelle conquête ou admiratrice fervente. Il n'eut pas longtemps à attendre avant de voir débouler devant lui une dame à la blondeur éclatante, marchant , parlant et posant de sorte a mettre en valeur ses atouts.

l'homme amusé, un peu charmé il faut l'avouer, la regarda dégager les demoiselles sans autre forme de procès.

Beau comte, sauveur des ces dames, pourriez vous m’aider à mon tour, j’aimerais tant retrouver ma belle chevelure couleur châtaigne, pas que je ne sois pas belle en blonde, mais cette couleur est tellement illuminante qu’elle ne me convient pas.

Il lui tendit une lotion mais avant de lâcher sa main, il se penche vers la blonde dame. Regard franc pour impressionner.


"n'hésitez pas a venir me rejoindre ce soir, je pourrais vous expliquer comment utiliser le mieux ma lotion..."
Amberl
En selle, prête à partir de son *raye* du duché, certains mots familiers lui chatouillent l'oreille. Blonde. Berrichon. Épidémie. Blondinite !!
Def : Blondinite (nf) : Maladie qui provoque un large trou dans la mémoire, une grande distraction, ainsi qu'une coloration de cheveux jaunâtre. Possibilité d'avoir ces symptômes mais en restant brune de cheveux.
La medecine se penche encore sur cette maladie pour essayer de la vaincre, sans réel résultat et sans espoir.


Ce mot fit écho dans sa p'tite tête. Elle revit Iguanette, Cid, Maryan, Totox, et tant d'autres berrichons, passés dans l'autre monde maintenant, contaminés par cette terrible maladie, qui fait que l'on a l'air d'un zouave devant les gens biens, les gens réfléchis et posés.

Sans le vouloir, elle se rapprocha de l'attroupement, reconnut quelques visages et sourit devant le succès du colporteur.

Les berrichons sont tous prisonniers du même mal ?
La blondinite continue de faire des ravages ?
Château est il encore le bastion de ce fléau ?


Dites les gens ? Il se passe quoi ici ?
Vous êtes tous blondifiées ? C'est grave docteur ?



Suite ... au prochain épisode.

"Dans un voyage en absurdie
Que je fais lorsque je m'ennuie,
J'ai imaginé oh malheur
Qu'un matin je changeais d'couleur,
ça m'a fait l'effet d'une bombe
J'étais une blonde.

Blonde jusqu'à la racine,
Du blond cendré au blond platine,
Ayant réussi l'amalgame
De l'humour potiche et du charme

Etre boulangère aux miches dorées,
Cultivant à côté du blé,
Artiste peintre confirmée,
Blonde d'intérieur brunéisée

Bloooooonnnnnnde, Être une blooooonde" (
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--- Rajoutez un "e" à AmberlE pleaze ---
Miramaz, incarné par Amberl


Le comte lui prit la main pour y glisser un flacon, elle referma ses doigts sur ce dernier en profitant pour caresser un instant ceux de l’homme, minaudant toujours elle soutenait son regard, la noblesse qu’il prétendait détenir n’impressionnait guère la blondiférée, il restait un homme et plutôt attirant avec ça, elle ne gâcherait pas une occasion de laisser son regard le parcourir. Il se pencha vers elle, reniflant son odeur en lui murmurant une invitation pour des soins privés, un sourire mutin éclaira la face de la blondinette, ravie de pouvoir jouer une fois encore avec un homme, ses lèvres effleurant le lobe du comte, lachèrent dans un souffle ces quelques paroles « Je vous rejoindrai, si cela peut me faire retrouver le plaisir de jouir à nouveau..de ma magnifique chevelure châtaigne .. » Mira retira alors sa main de celle du charmant sauveur, rangeant le précieux onguent à l’abri dans son corsage, et sur un dernier sourire, virevolta pour se retrouver devant la foule.

Au loin, une brunette sur un équidé, d’ici elle n’arrivait pas à savoir si c’était du lard ou du cochon ou plutôt de l’âne ou du cheval, elle reconnut finalement la cavalière lorsque celle-ci s’approcha, et abandonnant tout questionnement sur la monture, elle agita le bras vers la Norf pas plus étonnée que ça de la voir ici. C’était connu dans le royaume entier qu’Amberle était une blonde d’intérieur, aussi blondiférée d’esprit que sa chevelure était brune, un attroupement de têtes ensoleillées ne pouvait que l’attirer, presque autant qu’une bonne liqueur de fruits. La Mirette lui envoya un baiser volant avant de partir dans un grand rire aigu aux paroles de la mère, mais d’où sortait-elle pour ne pas être au courant, les rumeurs allaient bon train dans la ville depuis plusieurs heures, se répandant d’une taverne à une échoppe, du marché au barbier, la nouvelle allant à l’assaut de toute oreille plus ou moins attentive. Reprenant sa respiration, elle reprit sa pose de potiche en chef, persuadée que le comte -attiré par l’éclat de son rire- lui reluquait le dos rêvant d’en découvrir plus, ceci fait sa voix légèrement moqueuse s’éleva lentement au dessus du brouhaha :

‘jour M’man, t’as vu comme on est belle **envolée de la main pour indiquer Trella au passage** j’ai ramené la blondinite du Berry et ça a contaminé tout le monde.. tu veux un bisou ? **bouche qui se tend vers Amb’, langue passant doucement sur les lèvres d’un air « je vais te dévorer, tu sentiras rien »
Amberl
- NON MAIS ÇA VA PAS LA TETE ?!

Ieuuurk !
Elle recule de deux/trois pas, la mi-brune mi-blonde. Moue de dégout devant le léchage de lèvres répugnant. Amberle n'est pas loin du désarroi en voyant Mira, sa jeunette, l'appeler Maman en public (passe encore) et en devenant ... Une succube !!
Même sa jument hénit de frousse à cause d'un tel phénomène. L'monde tourne pas rond oO


CHASSE AUX MONSTRES !
La blondinite est plus grave qu'avant ! La maladie s'est habituée aux traitements que l'on utilisait... Asavoir un bon bain forcé dans l'eau froide pour retrouver nos esprits ...

VADE RETRO SATANAS !!!

Elle compte bien préparer un bucher, si ce n'est que les futures feux de joie sont ses amies.. Gni.. Bon. Dans sa grande mansuétude, Amberle leur laisse une dernière chance.

Prouve moi que tu es bien Miramaz, ou j't'assome et te brule vivante. Avec saucisses et merguez pour le pestacle.

Sourire sadique. C'est qu'elle kiffe ce genre d'évènements, l'Amberle. Surtout quand on se les gèle autant...
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--- Rajoutez un "e" à AmberlE pleaze ---
Miramaz, incarné par Hijikata


Et voilà sa quasi mère qui hurle aux monstres, vraiment pas de quoi rassurer la blondinette qui essayait pourtant de se croire jolie en blonde, un monstre nan mais elle exagère quand même certes elle a perdu beaucoup de son charme ainsi colorée mais pas à ce point. Et la jeunette de lancer des regards désespérés aux mâles présents histoire de se rassurer devant leurs regards admiratif ou lubriques, vu la bave coulant des lèvres de certain elle doit encore être appétissante à moins qu’ils aiment tout ce qui a la gorge et le séant rembourrés sans se préoccuper de ce qui surmonte le corps.

A demi rassurée sur son apparence, un autre sujet d’inquiétude se présente, la Norf veut la brûler, ça doit être un critère obligatoire pour entrer à la Zoko ça, les buchers ils aiment tous, Mira ne serait pas contre en monter un si ça seule expérience en la matière ne lui revenait pas aussitôt à l’esprit bien qu’incinérer un mort aimé et brûler un être qui le mérite ça n‘a rien à voir elle préfère depuis se tenir éloigné de tout monticule de bois enflammé. Vite vite elle doit trouver un moyen de prouver à la follasse que c’est bien elle, Mira la belle et pas un suppôt du sans nom qui se trouve devant ses yeux, mais comment faire, lui raconter tout ce qu’elles ont vécues ensemble, n’importe qui serait au courant, il faudrait quelque chose qu’elle seule peut savoir, un aveu prouvant sa bonne foi.

Il y a bien une idée qui lui vient à l’esprit, une chose inavouable qu’elle s’est promis de ne jamais révéler, serait-ce le moment de le faire ? La situation le mérite-elle vraiment ? Sauver sa vie des flammes pour peut-être finir assassinée par la brune en gâchant une ou deux vies au passage, non le petit Jules était encore trop jeune, et la Norf pas assez résistante pour utiliser cette information, il fallait trouver mieux. Et si finalement la première idée était la bonne, lui raconter des morceaux de vie, mais en trouver des suffisamment embarrassant pour qu’elle la fasse taire et qu’elle la reconnaisse enfin. Se plongeant un instant dans ses souvenirs elle commença d’une voix timide gagnant en assurance en même temps que les images se faisaient plus nettes dans sa tête, les yeux plantés dans ceux de sa plus qu’amie :


Que j’te prouve que je suis bien Mira..hum allons-y.. j’ai débord été ta jeune amie qui te suivait comme une ombre, avide de découvrir les chemins avec ta bonne humeur en fond sonore…ensuite je suis devenue ta fille pour d’obscure raison, tu voulais me protéger d’un homme aux yeux curieux, fin presque ta fille tu m’as pas encore adopté mais tu finiras par le faire t’as promis..un peu plus tard je suis devenue ta garde du corps, puis la Nounou de ton mioche **se mord les lèvres juste à temps pour ne pas ajouter « du vrai puis du faux » pas le moment d’en parler** ensuite je suis devenue ton apprentie..ce que je suis toujours et pendant tout ce temps je t’ai accompagnée quand il fallait boire bière, liqueur de poire ou de prune.. **tirage de langue discret et les yeux souriants** Alors M’man ça te va comme ça ? où tu veux plus de détails croustillants ?

La Mirette se dandine d’un pied sur l’autre attendant la réponse d’une importance capitale, le bûcher elle ne tient pas à y finir, pas tout de suite, pas ici, pas par elle, l’a pas pu s’en empêcher de l’appeler M’man, même si elle sait que ça fait râler la mère, et justement pour ça, pasqu’elle n’a aucun le droit de le faire, pasqu’on choisit pas sa famille juste ses amis, mais elle s’en fiche la potiche en chef, fille d’Amb elle veut être, fille d’Amb elle se déclare, pas plus compliqué que de descendre une rasade de poire.
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