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Enfin arrivés, oh yeah!

Breiz
D'une main, elle saisit la mâchoire du géant, le force à la regarder. Pénètre l'Azur, impérieuse.
Je t'interdis. Je t'interdis d'avoir honte. C'est ainsi que je t'aime.

Lentement, la main imposante se fait caressante, apaisante, glissant dans les blés, alors que toujours, les hanches soudées remuent de concert. Du bout de l'index, elle suit la ligne de sa mâchoire, modèle son épaule, avant de se faufiler jusqu'à la ligne argentée, la suit.
N'aies plus jamais honte, mon amour.

Les mouvements s'amplifient, sans rompre la régularité. Elle sourit au blond, languide, avide, son ventre se contractant lentement, à mesure que le plaisir se diffuse, s'amplifie. Pour finir par exploser en une infinités de gouttes brûlantes, se répandant dans la moindre parcelle de son corps. L'argent rivé aux Azurs, elle ne lui en cache rien. Vois, vois ce qu'il se passe, vois ce que tu fais de moi.

Elle se redresse, lentement, sans arrêter l'ondulation de ses hanches, et délace la lourde robe de lin noir. Lentement, regard toujours vrillé dans l'océan, elle tire sur les lacets de cuir, dévoilant une épaule lorsque le tissu lâche glisse. La robe est passée par dessus sa tête, en même temps que la chaisne, et laissée choir sur le coté inoccupé du lit.
Elle s'offre, nue jusqu'aux cuisses, ou un ruban azur retient chaque bas.


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Milo
Implacable, elle l'oblige à le regarder, ne lui offrant aucune échappatoire. Azurs qui s'ouvrent en grand, âme dilatée, surprise, intimidée. Presque apeurées, de voir ce que l'Argent pourrait refléter. Rougissant encore, sous les sentiments dévoilés. Merci...

De le prendre tel quel, sans conditions. D'accepter ses défauts, l'imperfection de ce corps milles fois torturé, à l'histoire gravée profondément, cette âme égarée. Il s'apaise peu à peu, alors qu'elle marque sa présence, le rassure, s'infiltre dans chaque fibre de son être, impose son rythme, qu'il suit sans sourciller. Eclat bleuté qui s'échappe, parce qu'il ne peut en être autrement, parce que trop ému pour parler ou esquisser le moindre geste.

Mouvements réglés comme un pendule, souffle coupé quand l'Argent le laisse entrevoir l'étendue de ses sentiments, lorsqu'elle s'offre à lui, vêtue uniquement de ses bas de soie.

Je vois... Je te vois. Tu si belle, mon amour.

Un éclat possessif traverse un instant son regard, un grondement sourd sortant de son ventre. Plaisir qui s'infiltre insidieusement dans ses veines, chatouillant son ventre, comprimant son coeur, rendant rauque un souffle déjà rare. Ses deux mains viennent croquer les courbes aux formes pleines, en prenant parfois possession, délicatement, jouant parfois avec la cime, pour les quitter en douceur, et venir se poser sur son ventre.

Ses hanches entrent enfin dans la danse, accélérant à leur tour la partition, en douceur. Ne pas briser cette bulle dans laquelle elle le maintient, mais au contraire, la protéger, la savourer, la renforcer. Azurs brillantes de milles feux.

Je t'aime, ma déesse flamboyante.
Breiz
Elle se laisse doucement retomber sur lui, la douleur lancinante dans sa cuisse réveillée. Du regard, du sourire, elle l'invite à prendre à nouveau l'initiative, avant d'enfouir son visage au creux de son cou, assouvie.

Elle se repait de son odeur, du goût musqué de sa peau, lovée contre lui, hanches remuant à l'unisson, évitant de faire pression sur la jambe à peine guérie. Le plaisir reflue, comme une vague, si lente.
Blottie contre lui, les deux mains perdues dans les blés, elle savoure la tendresse et la lenteur, la chaude langueur que peut prendre le plaisir. Y découvrant de nouveaux horizons, des rivages inconnus.
Alors, c'est ainsi lorsque les âmes sont liées? Il n'y a pas besoin d'être pressés? Il n'y a pas de raison de s'obliger aux étreintes passionnelles?
C'est donc ainsi, lorsque l'on prend le temps de s'aimer?

Elle ne bouge plus, à l'exception de son bassin, qui suit le rythme de celui de l'amant. A l'exception de la langue, qui savoure la parcelle de peau sur laquelle elle à posé ses lèvres, à la jonction du cou et de l'épaule.
Le plaisir s'attarde, refuse de quitter son ventre. Elle sourit, sans remuer davantage. Avant, d'un geste, d'inviter l'amant à prendre le dessus, à s'imposer, lentement. Soulageant la cuisse blessée.
Elle l'enlace, elle le laisse faire. Elle n'a ni la force, ni l'envie de prendre les devants. Elle laisse le blond faire ce qu'il veut d'elle, alanguie sur l'édredon. Glissant une main sous son menton, à la recherche des Azurs. Elle le laisse faire, douce chaleur au fond du ventre, mais elle se coule dans les Azur. Elle veut voir le plaisir qu'il prend, à la posséder.
Doigts en éventails, plongés dans les blés, elle lui caresse la joue du pouce, maintenant l'Azur dans l'Argent.

Montre moi mon amour. Montre moi comme je t'aime.

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Milo
Un sourire, quand la main revient prendre possession du tatouage. Lui même ne comprend pas l'attrait exercé par les entrelacs bleutés et ne cherche pas à le comprendre. Il sait qu'il est là, que tant qu'il peut le toucher, la rouquine n'est un rêve, une chimère auquel il tente de se raccrocher. Répondant aux questions silencieusement posées par la rouquine.

Oui, c'est toujours ainsi. Tu comprends maintenant, pourquoi nous devons prendre le temps ?

Azurs qui sourient, apaisées, ne cachant rien de ce qu'elles éprouvent. Les corps basculent de nouveau, toujours soudés. Le corps imposant surplombe celui, gracile, de la femme tant aimée. Protège, rassure, raffermit sa présence et son soutien en cas de doute.

Mains posées de chaque côté de sa tête, il reste ainsi à la contempler de longues minutes, ne bougeant pas, mèches blondes flirtant avec le visage aux traits fins et délicats, l'encadrant d'un rideau d'or. Azurs brillantes de milles feux, s'infiltrant avec lenteur au creux de l'Argent. Savourant la chaleur, décuplée par l'immobilité, où elle l'enveloppe. Contraste saisissant avec les sentiments déchaînés qui s'entrechoquent à la surface de l'océan. Désir. Tendresse. Passion.

Il tourne légèrement la tête, dardant sa langue pour venir goûter la pulpe des doigts cajoleurs. S'imprégner de leur saveur, moins forte que celle sise au creux de son cou. Mélangée à la sienne, là où ses doigts ont accroché quelques fragrances masculines. Lentement, son bassin se remet en mouvement, prenant garde, toujours, à ne pas appuyer sur la jambe handicapée. Senestre courant sur son flanc, tandis que la dextre vient chercher son opposée, s'enlace à elle, et finit sa course le plus loin possible, en direction du mur.

Sourire aux traces éphémères de prédateur, il laisse sa bouche croquer son front, son nez, son menton, descendre à la frontière entre le cou et l'épaule, pour venir esquisser les courbes pleines, prendre possession de son extrémité. Refaire le chemin inverse, avant de venir jouer sur ses lèvres, se liant à elle de la plus aguicheuse des manières. Prenant son temps, avide de la voir s'offrir à lui, une fois de plus. La rendre désireuse, jusqu'à ce qu'elle le supplie de mettre fin à l'exquise torture.

Aime-moi... Mon amour... Désire moi...
Breiz
Ne vois tu pas?

Elle se cambre vers lui, se tend à la rencontre de ses hanches, accueillant la fusion, lorsqu'il recommence à bouger.
Lentement, la langueur de l'assouvissement disparait, le désir renait, sous les lèvres du géant.
Chaque effleurement, chaque geste du blond souffle sur les braises de l'incendie à peine calmé dans son ventre, le ravivant, impitoyablement.

Ne vois tu pas? Ne vois tu pas comme tout gronde et s'enflamme? Ne vois tu pas comme je t'aime et qu'il faut.. qu'il faut...

Brusquement, elle pose sa main libre sur la hanche du blond, accompagnant ses mouvements, les doigts crispés sur le rebondi de son fessier. L'incitant à accélérer ses mouvements, à leur donner de l'ampleur. Sans l'obliger, parce que c'est lui qui choisit la partition. L'argent écarquillé, soumis, se fait pressant, implorant. Le plaisir se diffuse, s'impose, s'affiche, soupirs mourant sur ses lèvres, sous les assauts du géant.

Elle lui sourit. Lentement, la main droite remonte le long du flanc, effleure le torse, glisse sur le cou, avant de se perdre dans les blés.
Prends tout mon amour, assouvis toi de moi, dévore moi.
Le pouce se glisse le long des lèvres, provocant, aguicheur. Je sais que tu aimes ça, mon amour, possède moi.
Elle se hisse à nouveau vers ses lèvres, aguicheuse, provocante, la langue se faufile jusqu'à sa jumelle, entamant à nouveau la danse languide. L'argent ne se ferme pas. L'argent provoque les Azurs, les poussent à prendre, plus qu'à donner, l'argent admet, sans pudeur, le plaisir pris à être utilisée. L'argent incite, provoque, insolent, ne cachant rien du plaisir qui se répand, intolérable.

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Milo
Un grondement sourd s'échappe de son ventre, pendule accélérant le mouvement, en réponse à ses gestes aguicheurs, quémandeurs. Soupirs entrecoupés parfois de gémissements, contre les lèvres de l'amante. Azurs devenues prédatrices, à demi-éveillées, ne dissimulant pas le plaisir agité en leur âme.

La prendre, soumise, ne faire plus qu'un avec elle, ne plus rien sentir que les frémissements qui l'habitent, se répercutent en lui, pour finir par se lier et s'unir, tout comme leur corps. N'être plus qu'un. Oubliant tout le reste. Je te vois, je te vois...

Sa bouche revient mordiller la chair tendre de son cou, s'imprégnant de l'odeur musquée de son corps, déposée sous forme de petites gouttelettes sur sa peau nacrée. Langue qui se darde pour venir cueillir les égarés, retenus au creux de son épaule, dents apposant parfois leur empreinte.

Ses coups de reins, eux, se font de plus en plus impérieux, plus marqués, prenant possession des moindres fibres de son être, s'imposant sans honte ni vergogne. Marquant le territoire du géant de la plus délicieuse des manières, Océan noyé dans l'Argent.

Tu es à moi, min karlëk. A moi, corps et âme. A moi, pour l'éternité.

Et, dans un dernier sursaut, essence enfin mêlée à celle de la jeune femme, il se laisse retomber sur elle, bassin de plus en plus languide, respiration saccadée. Corps imposant recouvrant celui de sa belle, apaisé, épuisé. Il ferme les yeux, tête nichée au creux de son cou, n'écoutant plus que leur coeur s'apaiser à l'unisson, les trilles de l'enfant jouant à l'incorruptible chevalier.

Gêné, il se redresse un peu pour rabattre les couvertures épaisses sur eux, avant de reprendre sa position, senestre glissée dans la chevelure rousse, pouce traçant délicatement le contours des lèvres pleines.

Assouvi.
Breiz
Le feu liquide qui coule dans ses entrailles explose, peu après que le blond se soit laissé retomber sur elle. Un soupir meurt sur ses lèvres, mâchoire serrées, pour retenir un cri sourd. Elle n'a pas oublié que l'enfant joue à l'autre bout de la pièce. La jouissance est muette, mais l'argent dévoile son intensité, sans pudeur, à l'océan qui la noie.

Elle glisse une jambe par dessus celle du géant, scellant la soudure des hanches, alors que son ventre se contracte encore, par à-coups.
Et elle sourit, plongeant ses mains dans les blés, quand il les recouvre pudiquement des couvertures. De l'or, les mains passent à son dos, elle l'enlace, étroitement , le visage enfoui dans son cou, sous les mèches blondes. Savourant le lent reflux du plaisir, âmes fusionnées.
Se repaissant du silence, du calme de la pièce. Savourant la quiétude de l'endroit, avec un léger arrière goût de crainte. Théognis les ferait-il vraiment épier? Oserait-il? D'un soupir, elle chassa la pensée. Non, il n'oserait pas. Jamais.

Langue dardée, elle gouta l'eau qui perlait dans le cou du blond, les yeux clos. Diable, qu'il serait agréable de s'endormir ainsi, prisonnière de lui, l'emprisonnant aussi. Mais l'enfant ne dormait pas, les dossiers miniers l'attendaient, les comptes d'Arquian ne se feraient pas seuls, elle voulait passer aux écuries voir ses chevaux, celui de Milo, vérifier qu'ils allaient bien, et si sa jambe le lui permettait, aller faire le tour des terres dont elle avait désormais la charge. Pour ça, le blond pourrait peut être l'aider. Après tout, ils ne seraient pas trop de deux pour s'occuper du château, et si le maniement de la plume était pénible à l'amant, il pourrait parfaitement mener des équipes pour l'entretien des terres... si l'envie lui prenait...

Sur sa gauche, la couverture se tendit. Elle tourna la tête, sourit à l'enfant qui grimpait sur le lit, lui tendant le bras. Le bébé vint se lover contre eux, réclamant sa part de tendresse. Elle embrassa la tignasse rousse, puis sourit au blond, dextre lui caressant les reins.
Le géant s'habituait à l'union mère enfant, il n'avait jamais encore montré de signes d'agacement. Elle savait qu'il aimait beaucoup le petit garçon, et que ce dernier le lui rendait bien. Aussi n'eut-elle pas, pour la première fois, de sourire d'excuse vers l'amant. Il savait. Il comprenait. Elle l'avait enfin admis. Il ne lui en voudrait pas.
Le bébé, lové au creux de son bras, contre la couverture dissimulant les corps toujours soudés, bailla. La rouquine sourit, à nouveau, avant de murmurer :


Une balade dans les terres d'Arquian, ça vous dit, les garçons?

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Milo
Blotti en son sein, il se laisse aller pendant de longues minutes à la somnolence. Peu importe, que le monde soit mis à feu et à sang. Lui, il veut rester ici, en elle, avec elle. Bercé, protégé. Redevenant le foetus bien à l'abri au creux de son ventre, ne craignant rien ni personne. Une pensée égoïste, même provocatrice, le traverse un instant. Défi pur lancé silencieusement au maître des yeux, Argent consumé du plaisir offert. As-tu écouté, Theognis ? Si oui, j'espère que tu as bien écouté. C'est moi qui la rend ainsi. C'est grâce à moi. Moi, je n'ai peut-être pas de terres, mais j'ai quelque chose de bien plus précieux que tout ça. Elle. Qui est à moi.

D'un grognement de satisfaction lorsqu'elle lape son cou, il chasse ce genre de pensées qui n'a rien à faire ici. Besoin uniquement de réconforter son égo. De se dire qu'il peut, malgré sa pauvreté, la rendre heureuse. Car c'est ce qu'il a craint par dessus tout, une fois la jeune femme laissée près de ce lac, pour en accompagner une autre, à Lyon. Qu'elle ne se rende compte qu'il n'avait rien à lui offrir, à elle, à son fils. Que pour tout biens, il n'avait qu'un baluchon, un bâton, des fontes, un cheval et quelques affaires données par des amis. Que seul son corps, son âme, ne suffirait pas à lui apporter des jours paisibles.

Il mordille lentement son cou, en réponse aux légers cercles sur ses reins, savourant le contact de sa peau contre la sienne, meurtrie, parfois encore douloureuse après toutes ces années. Il relève doucement la tête, souriant à Gauvain. Azurs qui observent un instant le visage de la rouquine, avant de se reposer au creux de son cou. Ravi qu'elle ne lui jette plus ce regard implorant, qu'il déteste par dessus. Il respecte le lien qui unit la mère et l'enfant, à défaut de le comprendre entièrement. Lien immuable, qu'il ne tentera jamais de briser. Même si, il doit se l'avouer, il est parfois pesant, l'obligeant à tuer dans l'oeuf le désir de ne partager que quelques instants privilégiés avec la jeune femme, ou bien l'enfant en lui-même.

Dextre qui se tend pour venir chatouiller un peu l'enfant, jouant quelques minutes avec lui. Avant de secouer légèrement la tête, à la proposition de la jeune femme. Il se redresse, laisse ses lèvres papillonner un instant sur son visage, goûtant la saveur de l'apaisement, de ce corps repu.


- Pourquoi pas... Mutin, il penche la tête sur le côté, chuchotant, comme si le bambin pouvait comprendre. Mais je t'avouerais que j'aurais préféré rester ici...

Il tire la couverture à lui, prenant garde à ne pas faire tomber le rouquin, avant de la repousser, rompant par la même l'union des corps. Frissonnant sous les courants d'air, avant de sauter hors du lit, s'etirant le plus haut possible. Vêtements récupérés dans une main.
Breiz
Elle sourit, ronronnante, quand il papillonne sur son visage, elle ferme à demi les yeux, offerte aux caresses. Sourire amplifé, au doux chuchotis.

J'ai du travail...

Mais déjà, il se lève. La main droite, de son dos, glisse le long de son corps, pour se perdre sur la peau sensible de ses cuisses. Elle sourit, chatouillant du bout des doigts l'arrière de ses genoux, avant de rouler sur le coté, pour se lever à son tour. Elle s'étire, avant de se coller contre le géant, les mains passées autour de sa taille, collée à son dos. Elle pose son visage contre la peau scarifiée, et murmure :

Je dois aller faire le tour des terres entourant le château, ça me ferait plaisir que tu viennes... tu pourrais voir un peu mieux le domaine...

Elle pose un instant ses lèvres sur l'omoplate de l'amant, puis se détache de lui, se dirigeant à pas souples vers le broc d'eau et le bassin. Quelques ablutions rapides, quelques passes mimées avec son fils, épée de bois déjà retrouvée, puis elle se dirigea vers ses vêtements.
Elle prit le temps de resserrer les rubans azurs qui nouaient les bas à ses genoux, avant d'enfiler chaisne et robe sombre. Ça aussi, il allait falloir qu'elle le change. Le blond avait le droit de la voir vêtue autrement qu'en grand deuil. Si officiellement elle restait veuve jusqu'à son remariage, il fallait qu'elle pense déjà à ses nouvelles tenues, pour après.
La lourde robe noire ne serait ressortie que pour les cérémonies importantes, celles où elle voudrait faire étal d'un luxe qu'elle n'avait pas le droit de s'offrir, provocante dans la soie noire.

Elle se leva, se dirigea vers un des coffres, en extrait une paire de bottes souples, qui conviendraient mieux au plein air que les mules de lin fin qu'elle avait abandonnées au pied du lit quand elle y avait rejoint le blond.
Elle saisit ensuite dans un autre coffre la longue écharpe de laine grise, qu'elle plia sur son bras. Le mini guerrier fut équipé d'une mini-cape de chevalier, et elle le tint fermement par la main, après avoir noué sa propre cape noire à son col.
Quelques pas vers le géant, et main glissée dans la sienne.


On passe saluer Poup aux écuries?

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Milo
Lui tournant le dos, il enfile lentement ses braies. Autant par gêne devant l'enfant que par pudeur pour lui-même. Certes, la jeune femme est habituée à voir la peau meurtrie, blessée, à la toucher. Connaissant par coeur les moindres sillons que la haine d'un homme y a laissé. Mais lui, il a encore du mal à ne pas avoir honte de tout ça. Bien sûr, peu à peu, il reprend confiance en lui. Grâce à elle. Elle qui a du travail, trop à son goût. Cumulant les postes comme on collectionne les vieilles reliques. Il ne sait pas pourquoi tant d'acharnement à la tâche. Alors, lorsqu'elle est là, il profite de chaque minutes, chaque secondes passées auprès d'eux, avec eux. Car l'enfant est toujours dans le sillage de la mère. Inséparables.

Les grandes mains viennent enserrer leurs jumelles, plus petites, son corps répondant par petits frissons lorsqu'elle se colle contre lui. Ses doigts jouent un instant avec les siens, écoutant sa requête. Un léger sourire, une fois encore sur les lèvres. Faire le tour du domaine ? Pourquoi pas. Après tout, s'ils doivent rester ici pour quelques mois, autant qu'il prenne connaissance des coins tranquilles, ceux à éviter, ceux propices à une longue ballade à cheval. Etudier le terrain, s'en imprégner, et le faire sien, au détriment du baron. Il se demande soudain si le maître des lieux connaît réellement les moindres parcelles que composent ses terres. Sûrement que non. Il se tourne entre ses bras, déposant un baiser sur son front, juste avant qu'elle ne se détache.


- Pourquoi pas, ça peut toujours être intéressant de repérer le terrain.

Géant qui prend sa chemise, puis la relace doucement, de même que son gant. La lanière de cuir est resserrée, les mèches blondes échappées laissées libres et les bottes enfilées, assis sur le lit. Jouant quelques minutes avec Gauvain, avant de le reposer à terre. Boulet roux qui s'empresse d'aller vers sa mère, tandis que le blond se lève et s'étire encore une fois, de toute sa hauteur. Avant d'hausser un sourcil, étonné, à l'évocation de Poup.

- Pour sûr... Mais elle vit ici, elle aussi ?

Secouant la tête, sûr à présent que ce ne sera pas la seule surprise qu'on lui réserve, il prend la main de la jeune femme, ouvrant la porte et entraînant la jeune femme, attendant sur le pas de la porte qu'elle ferme la porte à clé et lui montre le chemin menant à Poup.
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