Nimrodor
Nimrodor, qui, après avoir en vain tenté de faire comprendre au fils de Mativa lintérêt de vouvoyer les gens, sétait rappelé une lettre fourrée à la va-vite dans son sac. Cette lettre, elle venait dApolonie. Cest donc amusé quil lavait parcouru, et finissait de la relire une seconde fois lorsque Bettym entra dans la taverne.
Il la vit prendre le mioche dans ses bras, se dit que cétait lui offrir trop dattention, quil allait finir pourri- gâté comme sa mère, et reçu en guise de bonjour un bisou sur la joue.
Comment allez-vous vous deux ? Vous savez j'ai des nouvelles d'Apo. Je suis invitée à son annoblissement !
Il la regarda, sourit en se disant quelle devait croire être la seule, et se dit quApo avait du envoyer toutes ses missives en même temps. Cest tandis quil pensait à ces détails purement techniques, comment envoyer plusieurs missives au même moment, que son faucon devait cohabiter avec un pigeon , que Bettym le regarda avec son plus grand sourire, ce qui était mauvais signe, et sexclama :
J'y vais dès demain. Tu m'accompagnes Nim ?
Il releva la tête, mais il ne pouvait sempêcher de penser à la difficile cohabitation faucon/pigeon. Cest à ce moment quil compris pourquoi certains des pigeons dApolonie ne lui étaient jamais parvenu. Nouveau coup dil à Bettym, sans avoir pleinement entendu ce qui avait tout lair dune question, tout absorbé quil était dans sa résolution du mystère des pigeons disparus.
« Oui, oui, si tu veux »
Cest alors, et alors seulement, quil repassa la phrase dans sa tête, vit le regard mi étonné/mi content de Bettym, vit aussi le môme bondir sur place, signe chez lui dempressement et de bonheur, et compris ce quil venait de faire. Aïe Mais ny avait il pas après tout songé en parcourant sa lettre ? Navait il pas pensé aller voir cet évènement rare, Apolonie se faisant anoblir ? Navait il pas imaginé pouvoir à nouveau se moquer delle, et pour une raison toute neuve, et qui pis est de vive voix ? En plus, cela le dispenserai de devoir lui apprendre les échecs par correspondance.
Son regard, perdu dans le vague, croisa Garanhir qui bondissait de joie. Immédiatement, il anticipa ce qui allait nécessairement suivre, en se visionnant davance la scène : Garanhir disant « jpeux vnir, jpeux vnir ? », et Bettym rétorquant, pas convaincue du tout « Mais, tu nes pas trop jeune ? ». Et lui « Non, jsuis plus un bébé. En plus, cest quand même ma marraine à moi, jai le droit de la voir », tout en la gratifiant dun regard se voulant adorable et enjôleur. Alors, Bettym dirait « Bon, oui, moi, je suis daccord, mais Nim . ». Et là, il devrait dire non, au moins pour la forme, et cela renforcerait sa réputation de râleur auprès du môme.
Et .. tu comptes partir quand mas tu dit ? Demain ? Mouais, ça peut se faire. Mais quest ce quil a à bondir partout ce môme ?
Et à Garanhir :
Oh, tu vas te calmer oui ? Tu me donnes mal à la tête, jai déjà assez avec ta mère, sois mignon, nen rajoute pas.
Il la vit prendre le mioche dans ses bras, se dit que cétait lui offrir trop dattention, quil allait finir pourri- gâté comme sa mère, et reçu en guise de bonjour un bisou sur la joue.
Comment allez-vous vous deux ? Vous savez j'ai des nouvelles d'Apo. Je suis invitée à son annoblissement !
Il la regarda, sourit en se disant quelle devait croire être la seule, et se dit quApo avait du envoyer toutes ses missives en même temps. Cest tandis quil pensait à ces détails purement techniques, comment envoyer plusieurs missives au même moment, que son faucon devait cohabiter avec un pigeon , que Bettym le regarda avec son plus grand sourire, ce qui était mauvais signe, et sexclama :
J'y vais dès demain. Tu m'accompagnes Nim ?
Il releva la tête, mais il ne pouvait sempêcher de penser à la difficile cohabitation faucon/pigeon. Cest à ce moment quil compris pourquoi certains des pigeons dApolonie ne lui étaient jamais parvenu. Nouveau coup dil à Bettym, sans avoir pleinement entendu ce qui avait tout lair dune question, tout absorbé quil était dans sa résolution du mystère des pigeons disparus.
« Oui, oui, si tu veux »
Cest alors, et alors seulement, quil repassa la phrase dans sa tête, vit le regard mi étonné/mi content de Bettym, vit aussi le môme bondir sur place, signe chez lui dempressement et de bonheur, et compris ce quil venait de faire. Aïe Mais ny avait il pas après tout songé en parcourant sa lettre ? Navait il pas pensé aller voir cet évènement rare, Apolonie se faisant anoblir ? Navait il pas imaginé pouvoir à nouveau se moquer delle, et pour une raison toute neuve, et qui pis est de vive voix ? En plus, cela le dispenserai de devoir lui apprendre les échecs par correspondance.
Son regard, perdu dans le vague, croisa Garanhir qui bondissait de joie. Immédiatement, il anticipa ce qui allait nécessairement suivre, en se visionnant davance la scène : Garanhir disant « jpeux vnir, jpeux vnir ? », et Bettym rétorquant, pas convaincue du tout « Mais, tu nes pas trop jeune ? ». Et lui « Non, jsuis plus un bébé. En plus, cest quand même ma marraine à moi, jai le droit de la voir », tout en la gratifiant dun regard se voulant adorable et enjôleur. Alors, Bettym dirait « Bon, oui, moi, je suis daccord, mais Nim . ». Et là, il devrait dire non, au moins pour la forme, et cela renforcerait sa réputation de râleur auprès du môme.
Et .. tu comptes partir quand mas tu dit ? Demain ? Mouais, ça peut se faire. Mais quest ce quil a à bondir partout ce môme ?
Et à Garanhir :
Oh, tu vas te calmer oui ? Tu me donnes mal à la tête, jai déjà assez avec ta mère, sois mignon, nen rajoute pas.