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[RP] Voyage épique pour annoblissement caractérisé

Nimrodor
Nimrodor, qui grommelait déjà d’avoir dû emmener les enfants, surtout Garanhir, qui pis est sans l’autorisation d’un de ses parents, maugréa lorsqu’il entendit la voix de ce dernier.

Tu crois qu'elle a prévenu ? Qu'on va entrer facilement ? Sinon je leur dis hein que je suis le fils du duc...

Il se retourna vers Garanhir, juché derrière lui. Il le regarda quelques secondes, lu dans son regard un « bah quoi ? Qu’est ce que j’ai dit ? », et lui dit :

Tu mentionnes une fois que tu es le fils de Marty, et je te jure que tu trotteras derrière moi, à pied, pendant tout le voyage. Et crois moi, c’est loin le Berry. Tu vas avoir mal aux pattes. Et moi, je ne suis pas ta mère, ton père ni Bettym. Ce dont je te menace, je l’appliquerai, sois en bien sûr.

Puis, ce fût au tour de Bettym de le questionner :

Dis moi Nim, j'espère que tu sais où on va sinon on est pas prêt d'arriver.

Si je sais où on va ? Tu te moques de moi là ? Je connais ces routes par cœur. Presque autant que Grid connaît le chemin qui va jusqu'à la cuisine … Allez, en route mauvaise troupe.


Le restant du voyage se passa sans encombre. Le soir, les jeunes étant fatigués, Bettym voulu s’arrêter pour la nuit. Nimrodor proposa de continuer encore une demi heure, pour se rendre dans un coin de nature qu’il connaissait bien, et où il dormait parfois lors de ses voyages dans le secteur.

C’est ainsi qu’ils arrivèrent dans une prairie, et s’installèrent autour d’un cercle de pierres, celui là même que Nimrodor et Grid avaient placé il y a un an environ, et qui était encore entier. Loreleï dormait depuis un bout de temps déjà, et Jochan était enfoui dans les bras de Bettym.


Viens voir avec moi bonhomme, on va chercher du bois pour le feu, dit Nim en remuant un peu Garanhir par les épaules. Tu prends du bois sec, et de petites branches. Moi, je me charge des grosses bûches.

Nimrodor lui montra comment mettre ses bras en arceau pour optimiser les voyages, puis le laissa vadrouiller autour de lui, sautant un peu partout, tout en le surveillant du coin de l’œil. Ils effectuèrent ainsi 4 voyages. Alors qu’ils allaient revenir du 4ème, Garanhir vint tout excité voir Nimrodor, se déplaçant de façon comique avec toutes ses branches.

La bas, il y a un animal, m’sieur Nimrodor, murmura t’il en pointant du doigt une biche. On peut s’approcher d’elle ?, demanda t’il les yeux pleins de cette petite incandescence caractéristique de l’émerveillement à cet âge là.

Pour lui faire plaisir, il le laissa s’approcher d’elle doucement. Il avait gardé contre lui les branches sèches, et forcement, ça ne contribuait pas vraiment à la discrétion nécessaire à l’approche. Nimrodor posa alors ses bûches à lui, s’approcha doucement à coté du gamin, lui prit son paquet de branches, le posa à coté, et fît signe a Garanhir de s’approcher pour se cacher derrière de grandes fougères.

Ca masque en partie l’odeur. Les biches ont un odorat très sensible, c’est somme ça qu’elle savent que tu es là. Alors, avec les fougères, ça camoufle un peu, tu comprends ?

Garanhir acquiesça, et il restèrent là 5 minutes à observer la biche. Puis, celle ci s’en alla, et Garanhir, qui voulait la suivre, se vit intimer l’ordre de ramasser ses branches, et de regagner le camp.

Une fois arrivés sur place, Jochan et Loreleï dormaient sur leur mère, qui avait au préalable prit soin de déballer de quoi dormir. Nimrodor, qui n’avait pas envie de chasser ce jour là, sortit les miches de pain qu’ils avaient apportés pour le voyage, et apprit à Garanhir à allumer un feu. « Demain, c’est toi qui fera », lui avait il dit.



Il passèrent la nuit là, les enfants dormant et les deux amis discutant jusque point d’heure comme à leur habitude. La nuit fut bonne, et c’est Garanhir qui fut levé le plus tôt le lendemain matin. Au bout de 5 minutes à se sentir seul, il décida de prendre une cuillère, et de la laisser tomber sur une casserole accrochée au sac de Nimrodor. Celui ci se réveilla tant bien que mal, en râlant.

"Désolé, m’sieur Nimrodor. ‘Pas fait exprès", fût la première voix qu’il entendit en se levant. La première chose qu’il vit fut une grosse limace sur le ventre de Bettym. La deuxième, l’air malicieux de Garanhir, faussement désolé.

Tu vas voir bonhomme … ‘pas fait exprès … c’est ça oui … de toute façon, c’était l’heure. Tiens, saute voir sur Bettym pour la réveiller. Lèche lui la joue, je n’en sais rien moi … Et fais gaffe à ne pas écraser la limace sur son ventre.


Une demi heure plus tard, ils étaient à nouveau sur les routes. Le soir, ils campaient de la même façon, et c’est Garanhir qui avait cette fois tenté d’allumer le feu, et, au bout de sa deuxième tentative, aidé par Bettym, Nimrodor était parti en foret chasser un lapin, y était parvenu. Ils dormirent aussi bien que la nuit précédente, et le lendemain, c’est Nimrodor qui réveilla Garanhir en lui versant le contenu d’une cruche sur le visage. Celui ci se réveilla en sursaut, et regarda l’homme au dessus de lui, ne comprenant pas.

Désolé, j’ai trébuché, lui répondit il, en souriant. Tu ne m’en veux pas ?


Puis ils reprirent leur chemin, Bettym et ses enfants dans la carriole, et Nimrodor à cheval avec le fils de Marty et Mativa derrière lui. Ce n’est que le soir assez tard qu’ils arrivèrent à ce qui semblait bien être le domaine de Lignière
Aratornailon
[Départ de Menetou-Couture]

Le Seigneur de Menetou-Couture s'était levé particulièrement tôt cette journée-là, on l'attendait à Lignières pour l'anoblissement d'un seigneur. Arator était vêtu de ses habits de héraut bleu royal, couleur de sa majesté le Roy, et il monta dans sa coche ou son conducteur l'attendait. Il monta au bord de sa carriole, puis il prit la route.

[Entre Menetou-Couture et Lignières]

Une fois les bannières d'azur et d'or de Menetou-Couture disparut, la diligence parcourut une partie du territoire Berrichon en direction de Lignières. Le héraut avait dormit durant la majeure partie du voyage. Plusieurs dossier lourd à Paris lui avait fait accumuler plusieurs heures de sommeil de retard. Il finit par arriver en vue de Lignières. Plusieurs serfs prenant pause à leur occupation, observaient toutes les diligences qui prenait la direction du château.


[b[]Le château de Lignières][/b]
Plusieurs invités étaient déjà présent. Le coche du seigneur s'arrêta et le seigneur y descendit caducées en main. Il essuya un peu de poussière qui s'était accumulé sur une des fleurs de lys qui ornent sa tunique de héraut. Un domestique vint à sa rencontre. Bah au moins à Lignières ils sont plus accueillant qu'ailleurs. Le héraut s'adressa au domestique:

Vous pouvez faire annoncer l'arrivée de Arator Nailon dict "Berry", seigneur de Menetou-Couture et héraut d'arme de Berry.

Le valet s'exécuta et le héraut attendit la baronne afin de recevoir les derniers détails des préparatifs de la cérémonie
Herishef
Le chien courait à perdre alène, les cailloux fuyaient sous ces bonds.

Il s’arrêt près d’un buisson, lève une patte pose la truffe dans une flaque, et s’étrangle à renifler de l’eau.
Le cabot poussiéreux reprend son chemin, fureter le coche, évite les sabots des chevaux en un large détour. Ce pose un instant pour soulager une démangeaison sous l’oreille, les coups de pattes vont bon trains, les puces volent quelques poiles s’envolent. fouine le fond la poche du cocher l'odeure y est tres subtile pour le flaire du cabot. Quelques echanges de parasites...
Il tourne autour des voyageurs la langue pendante. Ce secoue vivement … Argggg ça gratte…. Les puces toujours les puces


Ouaarffffff arffff
Ayerin
[Arrivée à Lignières]

Le Succube mit un frein à son allure, jusqu'à se mettre au pas..le convoi des nantis venait d'entrer en terre Berrichonne..du coup, il fallait garder les yeux grands ouverts afin d'éviter les guets car pas de passe délivré..Aye n'avait pas pensé une seconde à ce léger souci, pis pourquoi s'embêter, écrire, faire de belles phrases ce n'était pas son truc ...
Mais quand elle vit venir face a elle troupe de soldats plus bruyants qu'elle au lever, quand ce crétin à crête rouge se met a piailler la vie, elle comprit qu'il était préférable qu'elle passe par des chemins de traverses..c'est qu'elle ne voulait pas finir dans des geôles insalubres et qui ne seraient certain'ment pas adéquates pour son rang, son éclat et son teint, même si celui qui la dépeint ce jour là, était bien plus poussiéreux et boueux ... mais un rien faisait d'elle une perle !

Passant la troupe des gais lurons que sont les troufions du Berry ..
Aye aux abords d'un bois mit pied à terre...libéra de son harnais son Succube puis le dessella à la hâte,...et planqua le tout derrière un fourré...puis comme à son habitude, après moult mamours que seul lui recevait en l'etat, elle lui donna permission de circuler mais s'en se faire prendre...quoiqu'on en pense, seule sa bête semblait la comprendre ...
Rassurée, Aye prit alors route à travers bois en direction d'la baraque qui semblait être lovée sur les terres d'la Baronne de Lignières,... elle aurait pu tenter d'passer par la grande porte mais vu sa trogne, les tifs en désordre et son allure aux parfums d'putois, on l'aurait cru tout droit sortie d'la cour des miracles, et elle n'avait pas envie de se voir refouler à l'entrée par un laquais désireux d'faire plaisir a sa rouquine de patronne en lui refusant l'accès,... et vu son humeur de chacal, il était préférable qu'elle passe par dessus les murailles après avoir grimpé le long d'un arbre, pas si difficile d'accès... puis, le laquais aurait terminé sa vie sur broche, tell'ment somnoler sur un bourrin même aussi agréable que Succube, n'était pas de son goût !

Muraille escaladée...
Ça devait être que d'la balle après ça...que nenni...
Car elle se fit pincer et enguirlander par une grosse Bertha, la plus vilaine des gueuses jamais croisée au cours de sa jeune et courte vie, et même le mur passé lui avait paru plus aguichant que cette mégère, qui agrippa Ayerin aux épaules, lorsqu'elle la surprit une main en suspend, posée sur la poignée d'une porte devant donner accès aux serfs de ce palais ... car ça devait bien en posséder des esclaves une baronne !


Hep la souillon ... ou comptes tu aller fagoter d'la sorte ?

La sorcière n'allait pas tarder a savoir ou elle même allait finir...sur ses dagues coincées dans ses bottes...si ce sac a vin n'arrêtait pas d'lui causer d'la sorte... Mais Ayerin prit une grande inspiration et sourire aux lèvres se retourna, reluquant la barrique ...

C'est la patronne, m'dame qui m'a dit d'aller m'décrotter avant de devoir accueillir sa clientèle,.. à ces mots, la vieille lâcha sa prise aux épaules de la p'tiote et d'un air de dédain la laissa passer la porte ...

Une fois celle-ci refermée sur son passage, Ayerin se retrouva dans un dédale confus et fort complexe...comment pouvait-on vivre dans ce genre de baraque ou trouver le coin aux p'tites affaires devaient être pire qu'un parcours du combattant...
Bref, deux trois pièces plus loin, un dépoussiérage de ses nippes fait à la hâte...un coup de peigne à l'aide de ses doigts et l'affaire fut faite...elle serait assez présentable pour le couronnement d'la bel'môman !

Puis un laquais drapé dans de drôles de fringues passa près d'elle ... mais il ne sembla pas trop s'offusquer de son apparence, ce qui encouragea la p'tiote à poursuive son chemin vers ce qui lui semblait être une salle de réception ...
En fait, suffisait de suivre ces pauvres serfs endimanchés et attendre là calée dans un coin que cérémonie se fasse ...
Apolonie
[A Lignières... On tient le coup...]

En haut de l'escalier... Calme... Presque. Pas loin d'elle la chambre qu'on lui avait désigné comme celle de Johanara... Nul bruit, étrange pour la jeune rousse... Apolonie fronce un sourcil et d'approche doucement de la porte à laquelle elle frappe doucement... Un sourire, quelques taches de rousseur qui se glissent dans l'entrebaillement.

T'es prête ?

Un regard tout en complicité. Aussi nerveuses l'une que l'autre.. L'une d'être chez elle, l'autre de bientôt s'engager envers la première. Un soupir de plaisir, pour chasser ce qu'il reste d'appréhension, et le bras de l'auvergnate se tend, proposant une descente commune à la baronne berrichonne.

Les deux jeunes femmes se présentent en haut de l'escalier. La robe de Johanara est magnifique... Apolonie fait pale figure dans sa simple robe bleu nuit... Mais après tout, elle n'est que la vassale, et toute la gloire doit revenir à la baronne de Lignières.

Marche après marche, elles progressent. En bas se pressent les invités. Elle reconnait son écuyer et lui adresse un discret sourire, qu'elle élargit envers son roy, assorti d'un clin d'oeil pour Minette. Sont tous là... Ecarquillement des pupilles en surprise prononcée. Oui, elle leur en a parlé. Elle n'aurait pas cru qu'ils viendraient. Comme une envie de se précipiter au bas de l'escalier, de sauter au cou de Bettym et de Nimrodor, qu'elle réprime. Mais le pétillement de l'iris, la joie qui se dessine au travers des fossettes... Après, après elle les verra. Puis elle avise un drole de truc à coté d'eux. Un... môme ? Sourcil en étonnement qui s'abaisse quand elle devine de qui il s'agit. C'est donc ça son filleul... L'est petit... Moue dubitative. Il faudra étudier ça après la cérémonie.

Lorsque le seuil de la dernière marche est enfin atteint, elles attendent un signe du héraut, puis les portes de la salle de réception s'ouvrent comme par enchantement. Les serviteurs de la rousse ne sont donc pas tous comme Sergueï... Voilà une bonne nouvelle. Le pas se fait lent, et elles pénètrent le lieu. Lorsque les bras se lâchent, tandis que Jo rejoint sa place et Apolonie la sienne, le regard, lui, transmet une onde d'amitié. Puis chacun pénètre dans la pièce, trouvant plus ou moins facilement une place. C'est que la troupe est agitée... Sourire fugace, et elle se concentre sur Arator. A vous de jouer mon Héraut !

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Amberl
[Lignières en ébullition .. réveil brutal et préparations]

Hein ? Que ? Quoi ? La cérémonie ! Mes cheveux !

Reveil alerte, sursaut de la berrichonne, qui du léger somme était passé à un profond sommeil. Allongée, sous un arbre qui lui procurait l'ombrage et douceur, Amberle s'était laissé emporter dans les bras de Morphée. Le voyage n'ayant laissé que très peu de répit à la troupe.
Se relevant, non, bondissant sur ses pieds, prête à courir dans le dédale de salle du chateau pour retrouver la cérémonie, elle comprend vite dans l'attitude moqueuse de son voisin que ... fallait seulement se préparer. Soulagement infini. Elle ne se le serait pas pardonné, que d'voir louper pareil évènement.


Ah.. Fausse alerte.. Ouf.

S'étirer, bailler aux corneilles, remarquer qu'ils sont tous à l'intérieur ... et qu'un cabot qui s'gratte devant eux... mhm ... Doit appartenir à un des domestiques... S'en foutre, hausser les épaules et suivre le valet dans le labyrinthe agité. Lignières est en ébullition. Certains voyageurs mangent des encas, fruits ou gâteaux, qu'Amberle chippe en passant par les cuisines. Juste une poire, faut laisser de la place pour le buffet à venir ...
Continuant sa visite, elle s'amuse de voir des vapeurs d'eaux sortir de plusieurs pièces. Des thermes, qu'elle aurait du construire, la Jo. Ca aurait été plus rapide, et plus efficace que cette dizaine de baquets à remplir d'eau chaude. La brune se marre en songeant à cette idée. Tous ensemble, tous nus, à se frotter le dos les uns les autres, et tous rapidement sortis de l'eau.

Se faufilant dans une pièce, Amberle avise le bain avec un sourire bienveillant. Dommage qu'il faille ainsi se presser, elle aurait aimé se délasser dedans. Allongée dans le baquet, elle chasse les soubrettes, l'est pas manchote, elle sait se laver seule. Tête calée au fond du bassin, la brune fait des bulles, observe la salle, vision troublée par l'eau, et ferme les yeux. En apnée. Et laisse les souvenirs remonter à la surface. Minette, sa rencontre à Loches, sa vieille mule qu'elles avaient baptisées ensemble Piquette. Vendôme, Angers, et la suite, dans le Sud. Sourire qui s'esquisse, fin de l'apnée, fin de la pause, là, faut absolument changer de vitesse.

Sortir de l'arrière salle, un chouilla plus reposée, et choisir dans la garde robe de Jo une tenue qui lui irait. La rouge cintrée, brodée avec talent, coutures en fils d'or.. Le décolleté sera flottant, les cousines n'ayant point les mêmes rondeurs, mais qu'importe, ce sera toujours mieux que sa houppelande blanche délavée. Une soubrette frappe à la porte, et l'informe que la cérémonie est sur le point de commencer. Crénom. Et ses cheveux alors ? Deux temps, trois mouvements, elle pique un peigne d'ivoire finement gravé, sa cousine a des gouts fastueux, qu'on se le dise, et une jolie broche, ivoire, également.

Sans perdre un instant, c'est une Amberle qui marche à bon pas, se peignant dans le même temps. Elle s'arrête juste devant la lourde porte en bois, et réajuste la broche, demandant conseil à la soubrette. Voila. Coiffée. Sobrement, cheveux d'ébène juste démêlés, qu'elle laisse tomber sur ses épaules, et une broche pour rehausser la couleur de la robe. Ca suit ? S'en balance, elle est présentable, et a pris ce qui lui tombait sous la main. Pis, la plus belle du jour doit être Minette.

Main sur la poignée, elle entre dans la salle, qui se remplit au fur et à mesure. Un sourire au héraut, qu'elle n'avait pas vu depuis fort longtemps, la Minette va se placer à côté de son frangin, dans les premiers rangs, ne voulant rien perdre de la cérémonie. Un sourire cordial à ceux qu'elle connait, et une inclinaison de tête en signe de bienvenue à un couple venu avec leur bambin.

Les deux Dames arrivent, complices et rayonnantes toutes deux ... Sourire aux lèvres, Amberle attend la suite avec impatience.

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Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente ... Ou pas.
"Y a Amberle, une vraie perle"
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
---fromFRNeils
[Arrivée à Lignières]

La somptueuse demeure de la baronne s’offre enfin à ses yeux, grand portail, allées et jardins magnifiquement entretenus, quoique l’œil averti de Neils et son perfectionnisme frôlant la maniaquerie a tôt fait de remarquer les rares, mais non moins menus défauts.

Deux petits coups de talons dans les flancs de Marie-Caroline pour rapidement rejoindre Dame Apolonie. Discrètement et avec efficacité, il met pieds à terre, saisit les licols de Jean-Eude et de sa jument. Petit sourire à sa maîtresse qui manifestement commence pleinement à apprécier les services de son écuyer.
Un regard circulaire sur la cour du château lui suffit pour repérer les écuries. Sans plus attendre, il emmène les chevaux afin de les y abreuver et de les panser.

[Écuries]

Doux moment de complicité avec sa monture, loin des préparatifs et des agitations de la cérémonie, Marie-Caroline est calme, il la gratifie d’une tape sur la croupe et la parque dans l’enclos jouxtant les écuries.
Jean-Eude est plus nerveux, Neils profite du pansage pour le calmer, et créer la confiance nécessaire à la naissance d’un lien qu’il veut fort. Des mots prononcés avec douceurs, des gestes consciencieux, le bel étalon d’Apo fini par se détendre un peu, mais, retrouve toute sa vigueur une fois dans le parc.
Seul, adossé à la clôture, il observe les chevaux. Jean-Eude est sans conteste le prince des lieux. Sourire de coin, une pensée furtive, -qui ressemble s’assemble-.
Fier, oui il était à la fois fier et honoré de la confiance accordée de la Grande Dame.


[Grande salle]


Révélation de Dame Apolonie d’Orval en haut de l’escalier. Il ne peut ôter son regard d’elle, subjugué qu’il est par son rayonnement. Neils n’avait jamais douté, et Apo le prouvait une fois de plus, si besoin en était, que sa grandeur n’avait d’égal que l’astre suprême.
Croisement de regard avec sa maîtresse, sourire, un frisson lui parcoure l’échine.
Neils observe et savoure chaque image, chaque odeur et chaque son, gravant dans sa mémoire cet instant magique.
Valric
[Chambre de la Baronne peu avant l'arrivé du convoit- Castel de Lignières]

Le Gambiani s'était bien assoupie aux draps richements fait de la Baronne. Veillant depuis quelques jours à l'intendance général de la Baronnie depuis son retour en Berry il avait disons... Profité un peu, juste un tout petit peu de son nouveau statut d'intendant. Après tout ce n'était pas quelques repas et vins très goûteux de plus en moins qui feraient la différence! Sauf si les bouteilles recouvrent encore le sol de la chambre privée de sa Marraine à son retour!

Il connaissait bien sa marraine... Si elle était en voyage vers le Berry, avec ses habituelles compagnons de routes il avait encore au moins une bonne semaine devant lui avant qu'elle n'arrive... Ainsi vêtu qu'en simple gilet sans manche n'aillant pas prit la peine de le fermer au devant, cicatrices bien en vue, le Commandeur dormait pendant qu'une servante veillait sur lui...

La surprise fut total...


Messire Valric!! La Baronne! Son convoit! Ils arrivent!!!

Il bondit sur place, la renverse se termina dans le fouilli par terre... Il posa de nouveau le plat de ses bottes noires au sol avant de donner quelques instructions.

Faites lui couler un bain! Qu'elle s'en y aille directement et ne passe pas ici! Vous ramassez le fouillit ici! Qu'on mette des draps propres et que l'on allume quelques bougies pour son retour! Si elle questionne sur où je peux bien être... Partout sauf ici! Dites-lui que je chevauche les campagnes de Lignières nettoyants les restants de vermines de la Baronnie!

Valric marcha de long en large retrouvant ses effets un peu partout dans la pièce... " Oubliez les femmes et les enfants! Le vin et le Gambiani d'abord!!!" se dit-il... Il attrapa une bouteille avec encore un peu de vin au passage, filla vers ses propres appartements et espéra que tout soit parfait lorsque sa Marraine mettra les pieds chez elle...

[Foule en bas- Gambiani en sa chambre]

Merdouille! Il fallait se changer... Ils venaient pour l'annoblissement d'Apolonie et probablement de lui-même! Il allait certe devenir le Seigneur de Saint-Amand sous Montrond et à le voir là, barbe pas faite, cheveux en bataille et vêtu de tenues rapellant plus ceux d'un brigand il se dit qu'il était certe pas près!

Les coffres de Lignières lui avait permit de s'acheter une belle robe pour mettre par dessus son armure, un chic mantel d'occasion et des bottes neuves... Ils sortient l'attiraille se défaisant de ses vêtements sals. Taille rapide du bouc et de la moustache, bustier d'armure en place, gilet robe et mantel au corps, cette fois il ressemblait à un seigneur, si on ne regardait pas ses cheveux en bataille... Faisant l'innocent, prenant son air fier il descendit vers la grande salle à la rencontre des invités.
Martymcfly
[Voyage improbable en Berry...]


[Château de Clermont en Bourbonnais-Auvergne]

Depuis son bureau, Marty réfléchissait. Encore quelques jours et bientôt il ne serait plus Duc.
Quelques jours et il pourra retrouver la liberté...
Quelques jours et enfin il pourra faire ce que bon lui semble.

Il lui fallait se détendre un peu avant la fin de son règne. Déjà un tournoi de joutes en Poitou, ca allait lui changer les idées. Des projets plein la tête, un double baptême à venir, quelques anoblissements en vue...

Anoblissement ? Mais ce n'est pas bientôt celui de cette chère Apolonie ?

Le Duc regarde son calendrier. Une grosse croix rouge signifiait la fin du mandat, une autre un peu avant marquait le jour où son amie allait devenir Dame.


Un valet ! Une escorte ! Qu'on me prépare des affaires pour un voyage en... Hmm, c'était où déjà que cela allait se passer.

Nouveau coup d'oeil sur le calendrier.... Berry. Haussement de sourcil. Il allait falloir y aller...

Le Duc hésita un instant. Il soupira. Aller en Berry... C'était pas du tout prévu dans son programme ça. A part se rendre à la cathédrale de Bourges où les négociations entamées il y a bien trop longtemps avec les autorités comtales stagnaient....stagnaient...et stagnaient encore. Tsss. Cela faisait quelques mois maintenant que le Duc du Bourbonnais-Auvergne attendait que son homologue berrichon daigne répondre.

Marty compta sur ses doigts. Depuis mars ou avril... Cinq mois sans réponse... Le Bourbonnais-Auvergne avait de la patience mais là ça dépassait tout !

Nouveau soupir. Résigné... Le page entre dans la pièce et le Duc peut terminer sa phrase.


Je dois me rendre en Berry, sur les terres de Lignières. Préparez moi une escorte et quelques vêtements, je pars deux ou trois jours là bas.

Ordre bientôt exécuté...

Le Duc n'y allait pas pour des raisons politiques, mais pour justement penser à autre chose et être auprès de son amie. Il savait que quelques Moulinois feraient le déplacement aussi, et que son fils devait peut-être déjà s'y trouver. Apolonie allait devenir sa marraine et le petiot montrait déjà de l'affection pour celle-ci.



[Sur les terres de Lignières, en Berry]

Quelques longues heures plus tard, Marty respirait l'air berrichon. Le voyage s'était plutôt bien passé, sans rencontre impromptue. Fort heureusement. Un château se dresse bientôt au loin.

Hâtez vous cocher !! Je ne veux rater la moindre miette de la cérémonie...

Et probablement du repas qui l'accompagnait !

Castel.
Pont levis.
Garde.
Tête de Duc qui sort du carrosse.
Annonce.


Garde, faites place au Duc du Bourbonnais-Auvergne.
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Amberl
Ecarquillement des yeux de la brune ! Valric ... C'est vrai qu'il logeait et entretenait Lignières en absence de la sulfureuse baronne. On murmurait même dans la salle qu'il allait devenir aussi vassal de Johanara, icelieu. Incapable de rester à sa place, Amberle se mouva vers son ami de longue date, avec l'intention de rester poli. Juste une bise. Juste ca. Pas s'faire remarquer.

Quelques pas plus tard, la tentation était trop forte... Comme à l'ancienne. Elle se jette dans les bras du militaire, ravie de le retrouver, si beau, si fier. L'étreinte se fait plus courte que désirée, mais ce n'est pas le lieu pour des retrouvailles expressives. La brune se rappelle la lettre qu'il lui avait envoyé. Norf. Et dire qu'elle n'avait jamais répondu. Ni quoi su répondre à cela. S'mord la lèvre inférieur, espèrant qu'il sera indulgent.


Ravie de te voir vivant ... et... félicitations, futur Seigneur. T'm'as manqué, andouille.

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Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente ... Ou pas.
"Y a Amberle, une vraie perle"
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Valric
[Grande Salle- Castel de lignière]

Une salle qui se remplissait peu à peu... Le crieur criait les noms des invités... Bah! Quel importance pour le Gambiani... Il connaissait de nom certain mais ils étaient là pour Apolonie et non lui... Ce serait un annoblissement dans le calme et sans grand fracas pour lui... Du moins, c'est ce qu'il pensait avant qu'une des plus jolies brunettes ne s'élance vers lui!

Amberle...

Le Commandeur du mettre un pied derrière pour maintenir son équillibre. La brunette se jetta dans ses bras. Il voulait simplement lui offrir qu'une accolade amicale, un bise tout au plus, le lieu n'était pas à proprié... Mais les muscles de ses bras endurcie par de long mois de guerre se serrèrent autours d'elle malgré lui. Étreinte forte et passionné?! de deux personnes ne s'étant pas vue depuis oh combien de temps... Son visage s'enfouie près de son épaule, sentir sa présence à nouveau et se retrouver ici après tant de temps alors qu'il ne croyait pas voir personne qu'il ne connaissait... Choc un peu soudain qu'il en brisa l'accolade qui aurait pu durée... Il plongea son regard dans ses yeux... Cette lueur qui y brillait au fond des siens... C'était bien Amberle...


Ravie de te voir vivante aussi Amb... Et, merci pour les félicitations... Parait qu'il y aura jolie banquet et de la bug... On saura où se retrouver non?!

Sourit sournois aux lèvres mais les yeux brillants le trahissant...

Ah et pis norf!!! Tu m'as manqué aussi espèce de maraude! J'croyais pas que tu s'rais là! Te pensais occupée ou norf... Content de te revoir Amb!
Linon
[Castel...]

Un peu perdue, Linon avait suivi le mouvement de la troupe vers l'intérieur du château....
Abandonnée dans une chambre, elle entendait d'innombrables allées et venues témoignant de l'effervescence de la demeure, provoquée tant par l'arrivée de la Baronne que par l'approche de la cérémonie...

Un peu inquiète de sa propre place dans cette assemblée si noble et où tout le monde se connaissait, Linon commença à s'interroger sur sa tenue...
N'ayant rien prévu, elle hésita peu de temps entre l'embarras de se présenter vêtue comme une fille de ferme et celui de se débrouiller avec les moyens du bord.. Se faufilant hors de sa chambre, elle descendit une volée de marches en souriant aimablement aux inconnus qu'elle croisait et qui ne la voyaient pas, et arriva sur le perron de l'étage inférieur alors que la baronne et la future anoblie disparaissaient dans l'escalier menant au rez-de-chaussée.

Linon repéra rapidement la porte de la chambre de la Baronne à sa taille, et pour la forme, frappa en demandant :


Baronne? Puis-je? Etes-vous visible?..........


N'obtenant pas de réponse, Linon pénétra dans la chambre, ou plutôt la suite de la Baronne de Lignières...
Un désordre incroyables de malles et de coffres ouverts occupait l'espace destiné à marcher entre les meubles. Robes, froufrous, dentelles, capes, bottes, souliers et tout un tas d'objets dont Linon ignorait jusque là l'existence dégorgeaient jusqu'au sol. Des parfums inconnus, capiteux ou frais alourdissaient l'air et lui firent tourner la tête...
Mais l'heure pressait, Linon entreprit de fouiller les malles à costumes pour trouver quelque chose à se mettre... Les robes lui parurent toutes trop chargées et trop...baronnesques... Désespérant de ne rien trouver qui lui ressemble un peu, Linon changea de malle et tomba sur des tenues beaucoup plus simples, quelle supposa appartenir à une suivante. Une robe rouge sang lui fit un clin d'oeil et Linon la reconnut immédiatement comme étant la sienne.
La jeune femme enfila les jupons qui l'accompagnaient, puis la robe de velours aux manches délicieusement déchiquetées. Elle compléta la tenue d'un bandier et d'une ceinture à grelots qui teintèrent joliment.

S'approchant d'un miroir, Linon fit des grâces, prit la pose et se trouva parfaite !
Elle piqua encore quelques épingles et rassembla sa tresse de cheveux noirs en coiffure derrière sa tête. Souriant à son minois hélas hâlé par le soleil des champs, elle força l'ombre de tristesse tapie dans ses yeux bleus à disparaître le temps de la cérémonie... La cérémonie !! Se rappelant brutalement qu'elle était en retard, Linon se précipita dans le couloir, dévala l'escalier en retenant d'une main sa jupe, évidemment se tordit un pied dans les souliers peu appropriés à la course, se retint de justesse à la rampe, et grimaçant de douleur, termina la descente plus posément.

Claudiquant légèrement, Linon enfin fut prête et pénétra dans la salle de la cérémonie
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« Avais-je raison ? Voyez comment l'amour change en bêtes les gens d'esprit ! »
Maleus
[grande salle...]

Un coup d'oeil sur la belle robe d'Apo, un sourire rendu puis le grognon tourne les talons direction la grande salle.
Une fois sur place il chope une chaise, la cale dans un coin peu éclairé et pose son séant dessus l'air de rien.
Discretion, oui discretion...le v'la bien habillé...tenue d'aparat, tenue de bal pour petit noble qu'il etait.
Mal' grogne, son col le serre, il étouffe dans son habit sur mesure mais bon faut faire avec y parait.

Il repense à son arrivée au chateau, haussement de sourçils quand il apperçoit un domaine fort bien tenu, moult valets, beaux jardins...bref rien à voir avec son domaine, une sorte de distillerie géante avec des salles d'armes et quelques valets et soubrettes...d'ailleur ces dernieres etaient déjà toutes passées à la casserole...
Vraiment aucune similitudes entre leur domaines...et c'etait pas du tout etonnant en y reflechissant.

Vif mouvement de caboche pour sortir de ses pensées, zieuter autour de lui et apperçevoir sa frangine dans les bras du Gambiani...
Norf hein! Elle s'debrouille avec ses prétendants la soeurette, lui c'est fini c'est plus ses affaires...elle pourrait finir avec un poulpe géant qu'il dirait plus rien.
Plus l'envie de s'occuper d'ça, plus la patience surtout.

Toujours posé sur sa chaise le voila qui attend que la ceremonie commence...il ferme l'oeil..somnoler avant le debut...ça il sait faire.

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Maleus de Dampierre en Graçay dict la rose noire
Herishef
Le monde afflue, Le chien gambade entre serviteurs et noblesse, reniflant bas de jupons et bottes, à la recherche d’une pitance improbable, le chien a faim !
Regarder les gents, humer l’air, il passe le temps assis en ce grattent l’encolure…
Serais-ce encore des puces !!
S’en est Trop ! Les parasitent festoient dans son pelage miteux, les démangeaisons deviennent insupportables. Vite le chien fait quelques bonds rapides.


Arfff trouver un coin libéré des pas grouillants de la foule…. Oui là ! C'est parfait !

Le cabot ce roule allégrement, dans un massif fleurie, les jolies pétales vives sont froissées, les hampes cassées. Racines et bulbes retournes à l’air.
La queue bat de droite a gauche, la langue reprend ça place sur le coin de la gueule, et pendouille. Le pelage terreux, mais la gratouille passer, le toutou semble soulager…


Ouaarffff arfff
Johanara
Les grands candélabres jettaient sur la grande salle des lueurs chatoyantes. La jeune Baronne caressa de ses grands yeux absynthes les personnes présentes tandis qu'un léger sourire étira ses lèvres purpurines.

Valric était là! Parfait! Dans l'empressement et la confusion générale , elle avait tout bonnement oublié de le faire prévenir. Regard inquiet vers le héraut qui semblait somnoler. Misère!

Une jeune fille , apparemment, une de ses domestiques vint la rejoindre prestement. Tiens , son minois délicat ne lui était point familier. Oeuillade perplexe vers son filleul. Aurait il recruté du personnel et remplacer les vieux dragons par de frêles et ravissantes minettes?

Un sourcil se haussa , la donzelle la regardait l'air un peu nigaud.


Et bien? Parle! Nous n'avons pas que ça à faire!

Ma Dame , le Duc du Bourbonnais-Auvergne est arrivé.

M'enfin! Et personne ne me prévient!

Et fais moi sortir ce chien! Si à mon retour ce sac à puces est encore icelieu , tu subiras mon courroux! Ce n'est pas une ménagerie ici!


La baronne releva délicatement ses jupons et rebroussa chemin jusqu'au grand hall où le Duc patientait.

Mes hommages vostre Grâce. Soyez le bienvenu. Je suis la maistresse des lieux , Johanara d'Ambroise , future suzeraine d'Apolonie qui je suppute est la cause de votre présence ici puisque je n'ai point l'heur de vous connaître. Veuillez me suivre je vous prie et n'hésitez pas à demander si vous avez besoin de quoi que ce soit, mes gens sont à votre disposition.

Petite révérence et sourire chaleureux. A nouveau dans la grande salle de récéption , elle va trouver Apolonie et lui souffle gentiment :

Tu en veux une bonne? Il n'y pas de serments types ! Enfin d'après ce bourricot de héraut! Et je raconte quoi moi hein?? Je ne vais pas inventer tout de même! Je sais juste que tu dois t'agenouiller!

Moue dubitative et haussement d'épaules. La salle se remplissait peu à peu et bientôt elle aurait à parler. Mais pour dire quoi?!

Un peu blême , la jeune damoiselle d'Ambroise caresssait la crucifix qui ornait le sillon de sa poitrine habilement corsetée , à la recherche de l'inspiration.

Fichtre , le voyage avait été du grand n'importe , la cérémonie ne promettait guère mieux!

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