Et les voilà chevauchant leurs montures lancés au galop, Proximités des présences physiques, esprit qui se rejoignent un peu plus, mais difficulté de se toucher, de lui sauter dessus comme cela avait en quelques sorte promis Amberle pour la première fois qu'il se reverraient, pour la première fois qu'ils seraient ensemble. Guilhem lui sourit timidement et tendrement à la fois, mélange de complicité et de bonheur d'être enfin à ses cotés, tout simplement. Pensées pour une fois plus que rêveuse mais bien concentré sur le moment présent, attentif à son Amberle, sa licorne.
D'ailleurs, il fallait sans doute dire que cet galopade arrangeait et dérangeait le jeune homme, sa partie timide rougissait déjà au fait de savoir qu'elle allait lui sauter dessus, tôt ou tard, mais que de toutes façon tôt serait bien mieux ... car, Guilhem de toutes façon ressentait lui aussi le besoin de la prendre dans ses bras, de ressentir enfin ce contact et cette proximités qu'ils avaient évoqués dans leurs lettres et dont ils avaient rêvés, et même si le jeune homme en rougissant d'avance et en rougirait encore plus il comptait bien le faire. Elle le regarde un peu sonnée et Guilhem lui adresse un sourire éclatant, brillant et un peu malicieux. Il la regarde d'un air un peu rêveur, mais attentif à elle et ses yeux azurs qui viennent rencontrer l'émeraude alors qu'il lui répond un peu amusé, un peu faussement contrit, mais surtout prenant un air innocent des plus charmants.
«C'est bien la l'intérêt. Je voulais te faire une surprise, une belle j'espère ?. Et puis la tortue, c'est vrai ... je te monterais la lettre, je suis sur qu'elle à faillit en faire une indigestion, enfin ... Je suis la, c'est le principal ... non ? Ne me dit pas que ... »
Et soudain, le jeune femme brune décide de résoudre tous ses problèmes d'un coup, c'est parti pour un peu de funanbilisme, et Guilhem la regarde un peu médusé, un peu amusé, et surtout grandement fasciné. Elle ne va pas oser ... si ... ? Guilhem se le dit à la fois un peu inquiet et soulagé, il se disait que s'il était un tout petit plus sur de lui, il l'aurait fait ... Mais il n'était pas encore tout à fait comme cela, même si cela ne saurait tarder. Quoi qu'il en soit, comme dans une sorte de rêve il la voit se pencher et lui voler un tendre baiser; contact des douces lèvres tant désirées, frisson électrique qui le parcourt et sans nul doute s'il avait été debout et immobile, ses genoux auraient menacé de le lâcher. Envie naturelle et pourtant fort peu habituelle pour Guilhem de l'enlaçr et de l'embrasser à son tour, mais avec des montures lancée au galop ...
Et bien sur, ses joues se colorent très joliment, sang qui afflue pour le faire rougir d'un beau rouge pivoine, ne sait plus ou se mettre bien évidement ... enfin si, au coté de son Amberle, bien évidement.
Guilhem la regarde tendrement, malicieusement lui aussi, toujours empourpré. « Mais ... je ... hum ... très belle acrobatie, Amberle, tu avais bien dit que tu le ferrais ... oui... très ... agréable ... » et de s'empourprer encore plus ... m'enfin ... ses lèvres s'étirent pourtant en un joli sourire pour sa moitié, éclairant un peu son visage, la contemplant, sa licorne semblant plus que contente, un peu .
« Je vais très bien, Amberle, maintenant, tu t'en doute bien ... Moi aussi je suis heureux d'être ici ... à tes cotés, enfin ... » de ses yeux azur brillant d'une lueur amoureuse la regarder tendrement et de se pencher sur la selle, non pas pour l'embrasser, un peu trop timide encore, mais lui chuchoter le titre d'une de ses lettres, avec un air malicieux, semi-interrogatif « Instant magique, avis aux passant, ne pas déranger. Tout simplement ? » rajoute un furtif.. « je t'a...dore ... »
« Oui bien sur, enchanté même de découvrir le Berry, et pour ce qui est de supporter, ne t'en fait pas, je pourrais même apprécier la compagnie de beaucoup d'apres ce que j'en ai vu dans le carosse ... Mais euh ... c'est normal qu'ils aient des mines si pâles et même parfois vertes et que le cocher conduit comme s'il avait la mort au trousse ? » air faussement interrogatif, un léger rire amusé s'échappe de ses lèvres. Le jeune homme ressent avec l'intensité le vent, la vitesse, la présence de sa belle licorne à ses cotés, se ressent emplie de vie ...
Les lieux s'avalent sous le pas des montures, arrivés en vue sans doute dans quelques temps, mais Guilhem n'y connaît rien à la route. Même s'il croit ne plus reconnaissantes des paysages depuis un moment, signe qu'ils sont dans un duché ou comté qu'il n'avait visité ... bonne nouvelles pour la découverte de nouveaux paysage qui intéressait toujours le jeune homme.
Il détache un peu le regard d'Amberle, et observe un peu plus prés les autres cavaliers. Maleus qui chevauche a coté d'Apolonie ... air pensif, Maleus, le jeune l'appréciait pleinement, mais il lui jette un regard un peu agaçé .. protecteur on dirait, il le savait déjà ...hum ... Mais par contre Apolonie elle semblait plutôt lui jeter un regard noir. Léger soupir, il hausses des épaules, il était venu pour Amberle, mais s'il pouvait se réjouir pour l'anoblissement d'une personne comme elle pourquoi pas ... Il n'avait pas d'inimité envers et l'occasion était intéressante. mais si elle ne voulait pas le considère sans animosité, tant pis ... il n'y pouvait rien, et ne comptait pas chercher à rectifier cela avant un moment,car Apolonie n'était plus grand chose pour lui, mais justement autant être en bonne entente .. enfin bref, ils verraient bien il comptait se consacrer entièrement a sa licorne de toute façon.
Il reporte son attention, sur Amberle, amusé, déclare un peu comme ça, pour discuter. « Ha ... au fait ... je crois que ma marraine te connaît et se souvenait de toi ... elle a du te croiser, car elle se souvenait que tu était berrichonne » air malicieux, et un peu amusé. « Apparemment, tu lui a laissé un grand souvenir aussi ... »