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[RP] Voyage épique pour annoblissement caractérisé

---fromFRKathyKathe
Elle fit son entrée avec grande discrétion. Femme indépendante, solitaire, sachant fondre dans l’ombre, se voyait maintenant en salle ou cérémonies avaient lieu. Que de gents tout autour, de grand prestance pour la plus part. Aucunement intimidé, quoi que dans un monde d'inconnu, elle laissera son regard sombre mais perçant fendre les environs en quête de celui pour qui elle avait fait chemin.

Vêtue formellement pour de telles solennités, démontrera sa fierté en maintenant le menton quelque peu rehaussé, mais conservant de ses allures de femme d’une grande simplicité, puis elle s’avancera dans la foulée. Les doigts a l'étoffe de sa jupe remonte tout juste le vêtement aux teintes de pourpre afin de lui permettre démarche plus aisée.

Le retard fut, certes, évident mais n’empêche que présente elle était et en aucun cas aurait manqué occasion d’importance pour celui qu’elle apprécie tant compagnie. Ses yeux de chat le repère mais elle restera un moment et le contemple a distance. Un sourire naquit a ses lèvres de le voir ainsi si fier et toujours aussi .. accueillant et réceptif de tant d’attention. Elle toussote, clarifiant sa voix et couvrant un léger rire, puis d’un pas certain, elle se dirigera jusque lui en offrant sourire franc a ceux que regard croise.

Arrivant à la hauteur de Valric, viendra délicatement poser le bout de ses fins doigts a son avant-bras, n’osant interrompre conversation en cours, inclinera la tête quelque peu, saluera ainsi respectueusement la dame aux côtés de ce si fier coq. Puis retournant le regard sur le Gambiani deValrose, en toute quiétude, attendra fin de ses échanges.
Johanara
La jeune fille porta la coupe de vin à ses lèvres carminées et en but une longue gorgée.

Elle avait salué sa Duchesse avec chaleur , le regard bordé d'affection, et Apolonie l' avait immédiatement accaparée. Indulgente , elle les laissa à leur retrouvailles et s'arma de patience en attendant de pouvoir serrer son amie dans ses bras.

Son filleul vint alors la saluer. Ses compliments la firent rougir imperceptiblement. Il savait toujours trouver les mots pour faire plaisir.
Elle l'écoutait , souriant avec malice , le regardant à travers ses longs cils noirs lorqu'il évoqua son départ pour le Maine et le premier et unique baiser qu'ils avaient alors échangé.

Elle fut attendrie qu'il s'en souvienne encore et lui adressa un sourire complice.

C'est alors qu'une damoiselle s'avança jusqu'à eux , le port altier et la démarche féline. Sans doute la jeune femme dont lui avait parlé son fillot. Les grands verts de la Baronne toisent et jaugent gentiment tandis qu'un sourire poli étire ses lèvres. Tournant son visage aux traits fins et réguliers vers Valric , elle haussa un sourcil comme pour lui demander de faire les présentations.

C'était aimable en tout cas de sa part d'avoir fait le déplacement. Tout comme Guillem qui était là pour sa cousine , ses minauderies n'échappaient pas à Johanara qui les épiait de temps à autre avec malice.

Ne manquait que son homme. Elle l'avait cherché du regard pendant toute la cérémonie , espérant puiser dans ses prunelles sombres un peu de courage pour ne point être intimidée. Quelque peu déçue, sa main attrapa avec habilité une seconde coupe qu'elle porta rapidement à ses lèvres.
Il devait déambuler dans le Castel , trop occupé à sa rêverie ou à ses ambassades pour se soucier d'elle et de la cérémonie. Elle avait pourtant envoyé ses gens le chercher.. Enfin...

De nouveau son attention se reporta sur Valric et la jeune fille qui l'avait rejoint.

_________________
Bettym
[Sur les routes...]

Les campements de fortune étaient conviviaux et fort bien organisés, un avantage quand on voyage avec une personne qui en avait l'habitude. Seuls les réveils étaient plus ou moins étranges surtout quand le jeune Garanhir ne trouva pas mieux de sonner le branle-bas ou l'accueillait d'une léchouille sur la joue. Bettym, d'ailleurs, fut d'une humeur massacrante durant une bonne partie du trajet, suite à se réveil des plus humides. Elle en voulait non seulement au morveux mais aussi à son ennemi adoré sachant que ce n'était pas une idée tout droit venu de l'écervelé de Garanhir.

Mais bien sûr... tout vient à point à qui sait attendre. Les deux coupables ne s'en sortiraient pas indemnes. Il faudrait juste qu'elle trouve la punition adéquate...


[Domaine de Lignières]

L'appréhension se faisait sentir. Elle se trouvait en pays inconnu et même si elle était accompagnée de Nim et retrouvait son amie, l'inquiétude était présente.

Le petit groupe avança vers le chateau où bon nombre d'attelages et chevaux se trouvaient. Ils laissèrent leurs moyens de locomotion et se dirigèrent vers le hall d'entrée précédés par Garanhir qui s'arrêta net devant les gens de haute condition qui se étaient là, comme impressionné ou en admiration.

Bettym, au bras de Nim, vêtue d'une robe bordeaux agréementée d'un liseré or sur l'encolure et les manches, cherchait du regard son amie et quand elle la reconnut sur les marches du grand escalier, elle ne put réprimer un sourire d'admiration.


Ca change de la voir en robe, la miss. Tu ne trouves pas Nim ? glissa-t-elle à son oreille.

Elle était entourée de tant de personnes qu'ils n'osèrent venir. Ils auraient bien le temps d'aller la saluer.

D'ailleurs, déjà tous commençèrent à se diriger vers une grande salle magnifiée de tentures toutes plus luxueuses les unes que les autres avec au bout de la pièce comme une sorte de trône et des personnes de haut rang. Ils attendaient tous l'honorée de la journée... Apolonie.


[La cérémonie]

La suzeraine commença le "sacre" de son amie qui accepta les terres et tout se qui en découlait puis vint les différentes allégences de ses seigneurs...

Bettym assistait à cette fête parce que c'était son amie et elle supposait que Nim était pareil qu'elle. Elle n'osait le regarder de peur qu'il se mette à râler sur la longueur ou n'importe quel sujet qui lui viendrait sur le moment. Lorsqu'elle vit Garanhir s'échapper elle ne put le retenir sans faire d'esclandre, alors elle le laissa faire. Il allait enfin connaître de visu sa marraine. La seule peur qu'elle avait c'était qu'il fasse une bêtise. Elle le suivit des yeux et constata que son filleul était lui aussi présent. Si elle l'avait su, elle lui aurait demandé de faire le trajet avec eux...

Enfin, les félicitations fusaient de part et d'autre et Apolonie était de moins en moins abordable. Toutefois, ils se frayèrent un chemin vers la nouvelle noble berrichonne.

Révérence face à la jeune aristocrate, sourire aux lèvres...


Ma Dame... essayant de garder son sérieux... Tout l'honneur est pour moi de vous présenter mes respects et ma loyauté envers vous. Et en croisant son regard, elle ne put retenir son fou rire... et l'embrassa. Comment vas-tu ma belle ? Tu as l'intention de nous rendre visite un de ses quatre ou tu vas encore vadrouiller ? Maintenant que tu es noble, j'espère que tu auras à coeur de ne plus bouger de tes terres !

Mais elle savait que c'était chose impossible pour la jeune blasonnée. Elle avait la bougeotte et rien ne pourrait changer à cet état de fait...
Ayerin
[Salle de cérémonie ...]

Cérémonie d'anoblissement terminée ...
Heureuse malgré elle de les voir si joyeuses ...
La Baronne et sa Vassale enfin liées, bien plus encore qu'elles ne l'étaient par le passé... Penser que cela n'était que du vent, revoir des images d'hier... soupire, fatigue, désillusion de ces faveurs qui n'en sont pas,... mais tout pouvait être différent entre elles ... chaque destin, n'étant pas le même ...
Il était donc temps ...
Partir pour Ayerin devint nécessaire ...
Ne pas gâcher ce jour heureux ...

Ne plus avoir à rester là, tapie dans l'ombre... L'Apo était fin Dame à présent... Des terres, du titre jusqu'au Blason, lui fallait en prendre les us et coutumes maint'nant, elle faisait partie de ces gens... Moue dubitative, haussement d'épaules... Être ici ne lui semblait plus du tout important et la ptiote de toute façon se lassait toujours bien vite de tout et de rien à la fois ...

Et les chang'ments ben cela n'étaient pas son truc, et elle ne supportait pas de ne pas reconnaître, ne serait-ce que pour une seconde ceux qu'elle eusse connu hier, et préféra s'en aller avant que des images d'horreurs viennent la hanter plus encore, ne pas tenter le diable, même si tout restera peut-être comme avant,... alors faire ce qui sera le mieux pour elle,... se retirer et retrouver son fidèle compagnon qui sera toujours égal à lui-même et ensemble se remettre en selle ...

Partir sans un mot de plus, pas d'cajol'ries ni d'papouilles à deux, trois deniers... ça la foutrait en rogne... le sentimentalisme pas son truc... et le rouge aux joues ne lui sied guère sauf si celui-ci est d'carmin... coulée chaude et suave à souhait ...

Temps de s'en aller, malgré ce pinc'ment au cœur, et savoir que peut-être elles ne les reverraient plus jamais, cette Baronne et sa vassale... ce sera certain'ment douloureux un temps, le chagrin s'effacera en laissant place à d'autres ainsi va la vie, et la ptiote l'avait appris à ses dépends que cette garce était la plus vile des catins !

Sortir, mais cette fois ci emprunter la grande porte ...
Ne pas regarder par dessus son épaule,... reprendre la route vers son destin,... qui la mènera peut-être vers ces Anges qui par raillerie venaient parfois la torturer et lui donner l'envie de les rejoindre,... ...
Retrouver sa monture, son camarade, son ami... et se remettre en selle... mais cette fois-ci, en direction du Dawa qu'est son existence jusqu'à ce qu'elle s'éteigne ... ...

Son cœur était heureux offrant des adieux et des idem silencieux !!
Valeria053
Val avait quitté Orleans pour assister à la cérémonie d'anoblissement de son petit frère. Elle avait fait la route en compagnie de Marc son fiancé, elle arriva dans un duché méconnu pour elle, elle chercha son chemin et trouva le lieu de la cérémonie.
Elle s'approcha, entra, chercha son frère dans la grande salle, elle était entouré que de gens inconnus pour elle.
De loin elle repéra son frère, droit, fière, beau, elle avança doucement, elle voulait l'embrasser. Une fois arrivé pres de lui, elle le ragarda, lui sourit et ...


Val mon frère, bonjour, je vois que tu te portes à merveille, et que c'est un grand jour pour toi, je suis si heureuse de ta réussite

Elle embrassa son frère
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Marc_antoine
Marc_antoine avait fait le voyage avec dame Valeria , sa future épouse .
Il avait reprouvé ce voyage tant l'insécurité reignait encore aux alentour d'orleans mais il aimait trops sa douce pour la laisser escorter meme par ses hommes de confiance .

Arrivé dans la cour , il reconnu un equipage , celui du duc Martymcfly qu'il avait bien connu a Moulins et eut l'honneur de servire au seins de la COBA.

Il alla saluer ses amis ,attendant que son futur beau frere sorte afin de le féliciter !
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Theophane
[Fond de la salle de cérémonie]

Seul… Voilà bien le sentiment qui régnait en Theophane durant le long trajet. Lui d’habitude si prompt à tisser des liens et à palabrer sur tout et n’importe quoi, il semblait être encore dans une de ses rêveries métaphysiques. Le temps était passé plus vite qu’il ne le pensais malgré le long trajet qui les menait depuis l’Armagnac jusqu’en Berry. Ils étaient au final un bon petit groupe à débarquer en cette province, qu’il ne connaissait que par sa bien aimée. Il regrettait de devoir faire ce premier voyage en ses terres avec autant de monde autour d’eux, il avait gardé secrète l’envie d’y être présenté solennellement dans un voyage en diptyque.

Il se trouvait cependant là, armé d’un mutisme qu’il ne se connaissait pas. Les eux années qu’il avait passé seul sur les routes de France en direction d’un intouchable Sud avaient pesé sur sa langue, il n’avait eu de cesse depuis de s’engager dans les palabres les plus improbables afin de soulager une soif qu’il pensait inextinguible. Il se tenait droit comme un piquet, la cérémonie était des plus importantes pour celle qui occupait son cœur de la plus grande des ferveurs. Pétrifié, il n’y avait pas d’autres mots. Il ne connaissait personne et ne voulait pas imposer sa présence à ces hôtes de marque, à ces hauts dignitaires venus des quatre coin du Royaume voir officier Johanara dans sa seigneurie.

Que d’émoi durant cette cérémonie, Theophane avait les yeux rivés sur sa Nara comme il l’appelait, clignant à peine des yeux pour ne perdre aucun des gestes accomplis devant l’assemblée. Il admirait la prestance de la baronne, qui se montrait tout à fait assurée malgré les craintes qu’elle lui avait fait partager sur le déroulement d’une telle cérémonie. Elle resplendissait, étincelait, tout en elle reflétait le solennel de la situation en y apportant un charme tout particulier, que d’aucun ne pourrait jamais égaler. Malgré un voyage épuisant, malgré les heures passées assise dans le coche chahuté par un cocher irresponsable, malgré la bonne tenue de ses affaires professionnelles, elle était là, fière encore dans sa toute grandeur, debout et droite encore malgré l’abattement de la fatigue.

Il sentit un instant qu’elle le cherchait du regard, comme si elle l’appelait au fond de lui, qu’elle cherchait son soutien au loin, dans ce cœur qu’elle avait commencé à explorer et où elle avait élu domicile. Un sourire fendit son visage lorsqu’elle posa ses yeux sur lui, un sourire étrange, crispé, nerveux. Il se sentait loin de tout ce monde qui était venu la voir, il savait que l’annonce de sa venue avait fait jaser certains, lui qui avait espérer faire bonne impression en arrivant dans la mère patrie de sa Nara ne faisait là que pâle figure. Il était bien loin le Chambellan d’Armagnac et de Comminges, ici il n’était rien ou presque pour les autres, même si pour lui être le compagnon de sa Nara signifiait bien plus que tous les titres auxquels il pourrait jamais accéder.

Son regard se faisait triste à mesure que la cérémonie avançait, il recommençait à sentir en lui poindre une nostalgie qui ne lui appartenait pas, à sentir en l’audience tout ce marasme d’histoires de vie que chacun raconterait à sa descendance un jour. Il scrutait chaque battement de cils de la baronne, songeant à tout ce qu’elle lui avait apporté et à tout ce qu’elle lui apporterait encore. La cérémonie établissait aux yeux de Theophane bien plus qu’un simple lien de vassalité. Deux vies trouvaient ici une raison d’être de plus, une raison de se battre contre l’adversité, une personne près de laquelle ils trouveraient bien plus qu’une simple oreille, près de laquelle ils auraient tout à loisir de trouver le soutien dans les moments difficiles et l’assurance de leur amitié dans les moments de joie. Ils scellaient là en quelque sorte la communion qu’ils avaient su trouver.

Il finit par fermer les yeux, s’imprégner de l’ambiance qui régnait ici, de ces odeurs qui lui étaient inconnues, de ces murmures calfeutrés aux accents curieux, et puis s’abandonner finalement à la plénitude d’une certitude : elle était le centre de toutes les attentions, le point convergent de tous les regards, et pourtant elle lui avait accordé son cœur. Il ne pensait plus du tout à la cérémonie, obnubilé par ses sentiments, il était aveugle du reste du monde, elle restait seule au milieu de cette grande salle, semblant parader pour l’étourdir encore un peu plus.
Nimrodor
[Domaine de Lignières]

Nimrodor était agacé de voir tant de monde présent à cette cérémonie. Ca allait être plus dur que prévu de pouvoir lui parler un peu, histoire de rattraper un peu ces longs mois durant lesquels ils n’avaient pu communiquer que par lettres interposées. Il remarqua Marty qui conversait avec d’autres personnes. S’il avait su, ils lui auraient confié son fils. Mais évidemment, ça, Bettym n’y avait pas pensé … Elle pourrait lui expliquer pourquoi son fils était là aussi plus tard. Il allait être content Marty … Pour l’instant, ce qui importait était de trouver Apo .

Bettym, accrochée à son bras et vêtue d’une robe, qui, il le reconnaissait, était vraiment belle et lui allait bien, lui chuchota :


Ca change de la voir en robe, la miss. Tu ne trouves pas Nim ?

Il suivit son regard et la trouva enfin. C’est vrai que ça changeait du tout au tout. Cet espèce de garçon manqué en robe … Grid aurait donné beaucoup pour voir ça, et lui même n’avait pas hésité à s’y rendre aussi dans ce but, il est vrai. Ce spectacle relevait presque de l’anomalie, comme s’il rêvait et que c’était le point de détail qui lui permettait de s’en rendre compte ; cette espèce de sensation bizarre que quelque chose ne va pas, n’est pas normal, ne peut pas exister. Là, c’était de voir Apo en robe ; Il sentait poindre une antithèse fâcheuse.

Oh oui que ça change. Mais tu peux être sure qu’elle va retrouver ses bottes et son pantalon au plus vite … , répondit il à Bettym.

Ensuite, il la tira par le bras pour aller se servir un fruit qui était posé dans une corbeille. C’est qu’il avait faim après ce voyage. Il se dit qu’il devrait penser à trouver les cuisines aussi. Ce devait être sa priorité.
Puis ce fut au tour de Bettym de le tirer vers la grande salle, où devait avoir lieu cette cérémonie qui promettait d’être barbante au possible. L’épreuve allait commencer pour lui ; voir tous ces nobles bouffis d’orgueil justement le laisser de coté un temps pour prêter allégeance, pour féliciter à tout va …

[La cérémonie]

Il ne s’était pas trompé ; c’était long, complètement dépourvu du moindre intérêt, et il se demanda un temps ce qu’il foutait bien là. Mais bon, c’était pour Apo, alors il voulait bien faire sa bonne action de la décennie. Et puis si lui s’embêtait cruellement, au moins le rejeton de Marty et de Mativa devait-il être heureux et impatient lui … D’ailleurs, il ne savait pas où il était.

La cérémonie s’éternisait. Et l’éternité, c’est long, surtout vers la fin. C’est bien connu. De plus, son estomac criait à l’aide. Son regard croisa celui de Marty. Il le salua discrètement, et lui fit comprendre d’un signe de la main qu’il s’ennuyait ferme. Marty devait être dans le même cas le connaissant.

Apolonie se faisait maintenant féliciter à tout va. Il y avait comme une petite foule devant elle, et ça allait être dur de l’approcher. Pas grave, ils auraient tout loisir de lui parler par la suite.


Mais Bettym ne semblait pas de cet avis ; elle le tira et se dirigea vers la foule. Il soupira. Ils jouèrent un peu des coudes et se frayèrent un chemin jusqu’à la vedette du jour. Bettym parla la première :


Comment vas-tu ma belle ? Tu as l'intention de nous rendre visite un de ses quatre ou tu vas encore vadrouiller ? Maintenant que tu es noble, j'espère que tu auras à coeur de ne plus bouger de tes terres !

Nimrodor se dit pour lui même « compte là dessus toi … ». Puis il esquissa un sourire en voyant Apolonie qui rayonnait, et s’exprima à son tour :

Bon, on a fait tout ce foutu chemin pour venir voir des imbéciles heureux te remettre un titre et un bout de domaine dont on se fout eperdument, tu le sais bien, alors tu as intérêt, mâdâme-la-nouvelle-noble à en faire de même, à venir au Moulinois dès que tu le pourras, et à y rester plus que deux jours. Tu pourras nous raconter tout ce que tu as fait durant ton absence. Et ça te permettra de redescendre sur terre, parce que là, j’ai peur que tu ne te transformes un peu trop avec tout ça … Au fait, on t’a ramené ton filleul. Tu l’as peut être déjà vu ?

Il hésita un peu avant de continuer, puis lui chuchota pour que personne n’entende, ce qui serait gênant pensa t’il :

Et moi, je t’ai apporté de la bière spéciale, quand tu auras le temps, on ira se cuver ça dans un coin. Dur de l’obtenir celle là, mais elle vaut le coup, tu verras ça.
Aratornailon
Le héraut suivait le déroulement de la cérémonie. Dès qu'Apolonie presta serment à la baronne, Arator trempa sa plume dans son encrier puis rédigea la patente qui officialisa l'octroi de fief.


Patente d'anoblissement de Apolonie a écrit:
Que tous tant présents qu’à venir, sachent que Apolonie, a accepté de Johanara Baronne de Lignières, tout ce qu’il possédait dans le castel et dans le territoire de Orval, et de sa propre volonté, ayant joint ses mains aux siennes, il est devenu vassal de Johanara Baronne de Lignières et a juré sur le Livre des Vertus, du fond du cœur, fidélité à Johanara Baronne de Lignières et avec son castel contre tout homme au monde, il devra l’aider, de guerre et de plaid.
Et la Baronne de Lignières doit aussi l’aider semblablement.

Blasonnement de Orval: "Écartelé en I et IV: d'azur à trois fleur de lys d'argent; en II et III: de gueules à la bordure engrêlé d'argent".


Fait à Lignières, au 17ième jour du mois d'août de l’An de Grâce Mil Cinq Cent Cinquante Six en présence de Arator Nailon, Héraut d'Arme de Berry.


Ysandre
Ah, sa Jo...
Sa précieuse Johanara.
Ysandre et sa tendre amie se parlèrent à peine.
Nul besoin.
Les deux femmes se passaient allègrement des mots pour communiquer.
Leur complicité leur permettait ce mutisme et un simple échange de regards suffisait à faire passer tous les messages nécéssaires.
Ce qui s'avéra fort utile puisqu'à peine quelques secondes après, un ouragan apoloniesque s'abattit sur la jeune duchesse qui rattrapa opportunément sa belle auvergnate et la reçut entre ses bras, riant à gueule bec de si peu protocolaires retrouvailles.
Elles s'adonnèrent à de tendres brassées, les damoiselles ..
Il faut avouer que rares étaient les occasions qui leur étaient données de s'entrevoir.
Si Apolonie n'était pas si bohème dans l'âme, lesdites occasions se présenteraient à peine , à dire vrai. Ysandre s'était vu offrir de nombreuses charges depuis leur rencontre et ces dernières lui imposaient une présence impérative en son doux Berry.
La belle semblait au comble du bonheur.
Ysandre, l'envisageant, pu se ramentevoir un instant l'ancienne Apo.
L'Apo du passé, sans âme, étouffée.
Sanguienne! Comme elle remercia Aristote d'avoir donné à son amie la force et le courage de départir et de naitre enfin!
Elle s'approcha de son affectionnée confidente, afin qu'elle puisse impartir à son oreille la manière et la substance de ses plus privés émeuvements.
Ses remembrances charriant en elle tant de regrets, d'aucuns poignants. Merlyin. Ysandre n'oubliait pas ce choc.
Puis vint l'époque où Apolonie se trouva enfin, se découvrant elle même..
Willen..
Ah, Ventre Saint Antoine, elle ne pouvait que l'aimer, sa belle Apo.
Elle fermerait les yeux sur les rumeurs qui courraient sur son amie, se refusant tant à les connaitre, sûrement pointilles, qu'à indiquer à Apo la conduite à tenir.
Elle n'était pas de la même farine, assurément, bonne et bénine.
La belle resterait sa douce auvergnate, l'amie d'une époque révolue, de l'oiseau fragile qui avait tant marqué la mémoire d'Ysandre, des belliqueux bourbonnais, de Yorn..
Fallait-il donc qu'elle désserre jà son étreinte, qu'on se pressait tant autour d'elles?
Bast ,les jeunes femmes ne sauraient trouver leur soulas en si peu de temps, il faudrait attendre encore et laisser aller à ses invités , la toute nouvelle noble..
Ysandre lui bailla encore quelques poutounes et à regret lui dit:


Ma toute belle, bientôt je devrai te mander un retour en Berry.
N'y surseoit pas..


La duchesse s'obligea à relâcher son étreinte.
Doux sourire..
Alienor_de_flore
Aliénor arriva au domaine de Lignière.
Elle était très en retard, elle le savait, car elle avait longuement hésité à venir. Elle se demandait bien ce qu'elle allait pouvoir faire, elle si triste, au milieu de cette foule gaie, prête à festoyer et à fêter deux anoblissements.

Mais c'est Amberle qui l'avait invitée. Et une invitation de la brunette ça ne se refuse pas !
Cela faisait si longtemps qu'elle ne l'avait pas vue ! Elle et ses cousinettes, ainsi que Valric. Et l'idée de les revoir tous lui mettait un peu de baume au cœur. Il en avait bien besoin en ce moment, son pauvre cœur meurtri, après la perte de son aimé.
Par contre, elle n'avait pas pu se résigner à s'habiller pour la fête. C'est donc vêtue de sa simple robe de deuil noire qu'elle arriva au domaine de son amie Johanara.

Quand elle entra dans la salle de cérémonie, on en était aux embrassades: Appolonie, Johanara et Ysandre s'embrassaient toutes trois.
Aliénor n'alla pas les rejoindre tellement elles semblaient indifférentes à ce qui se passait autour d'elles. Et puis de toutes façon, elles étaient d'humeur beaucoup trop joyeuse pour elle.

Elle se mit dans un coin de la pièce, et regarda discrètement les autres invités, cherchant du regard un visage connu parmi tout ce beau monde ...

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* Extrait de "Ça" de Zazie
Cette fois ci, notre jeteur de mauvais sorts a finit par nous rattraper pour de bon ...
Amberl
Un sourire amusée en entendant les dires du Gambiani. Tss. Protecteur lui aussi. "Je connais l'entourage de Amberle".. Ricanement intérieur de celle ci. S'il savait, norf. D'un clin d'oeil envers le Guilhem, histoire qu'il ne fasse pas de fausses idées.

La cérémonie fut des plus belles, complicité et amitiés étaient mots maîtres du moment. Un instant que Minette gravera dans sa mémoire, sans aucun doute. L'envie de serrer la Dame dans ses bras, de lui témoigner son affection chatouilla l'esprit de la brune, et mourut aussi rapidement. Le trio était en harmonie, et des auvergnats avaient fait le déplacement pour la belle.
Haussant les épaules, un peu contrie, Amberle se promit de la féliciter par la suite, une fois qu'elle sera plus disponible.

La porte s'ouvrit, sans que les regards ne se focalisent sur la retardataire, tant les effusions étaient nombreuses.
Amberle sourit doucement, ravie qu'Alienor vienne pour l'anoblissement de Valric. Elle jaugea son amie, et se dirigea rapidement vers elle. Nul parole nécessaire, juste une étreinte longue et chaleureuse. Se voulant compatissante avec le chagrin de la veuve. Tortillant une mèche de la crémière, elle glissa au creux de son oreille quelques gentillesses "il est toujours en ton coeur" "l'veille sur toi" ainsi que le "sois forte"... Des mots, des phrases qui reviennent toujours dans ce genre de cas, mais qui sont pensées sincèrement. Sans pouvoir atténuer la peine de la belle, hélas.
Changer de sujet, pour ne pas qu'elle fonde en larmes, et embrailler sur la suite.


Tu arrives juste à temps pour celui de Valric.

Sourire timide, invitant la chagrinée à lui rendre la pareille. Pas le moment de faire les présentations avec le roux, de se qu'en juge Amberle.

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Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente ... Ou pas.
"Y a Amberle, une vraie perle"
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
Alienor_de_flore
Aliénor vit Amberle, tout sourire arriver droit sur elle.
Les deux amies serrèrent dans les bras l'une l'autre. Depuis combien de temps ne s'étaient elles pas vues ? ! Combien de mois s'étaient écoulés depuis que'Amberle avait quitté le Berry, pour la Touraine d'abord, puis pour le Sud ? Aliénor n'en savait rien, mais elle était ravie que son amie soit là pour quelques temps !

Cette dernière lui chuchota des mot, se voulant réconfortants, à l'oreille. Les mêmes mots qu'Aliénor entendait régulièrement en ce moments, mots qui ne changeait rien au fait qu'Ovni n'était plus de ce monde ...
Aliénor la remercia quand même, car elle savait que c'était dit sincèrement.

Heureusement Amberle eut la bonne idée de changer de sujet de conversation, avant que les larmes ne viennent aux yeux d'Aliénor:


Tu arrives juste à temps pour celui de Valric.

Ah tant mieux alors ! j'ai eu peur d'avoir tout loupé, quand j'ai vu les tout le monde s'embrasser en arrivant.
J'irais féliciter Apolonie plus tard. Elle a l'air ... occupée là !


Un léger sourire était parvint à se fixer sur le visage d'Aliénor. Finalement, elle ne regrettait pas d'être venue. Ça lui faisait du bien de voir tout ce monde, de penser un peu à autre chose qu'a son malheur ...

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* Extrait de "Ça" de Zazie
Cette fois ci, notre jeteur de mauvais sorts a finit par nous rattraper pour de bon ...
Guilhem*
Souriant joyeusement Guilhem écoute le dénommé Valric, Si on avait été attentif et familier aux traits du jeune homme, on aurait remarqué un très léger assombrissement dans l'humeur du jeune homme, il voulait se montrer affable, et ne voyait pas ce qu'il avait fait pour le provoquer ... Pas se faire traiter comme un « moins qu'un ami d'Amberle ». Pourtant, il à appris à ne pas montrer les légères contrariété qu'il ressentait aux cours des grands fêtes. Et d'ailleurs quelqu'un qui connaissait Guilhem, aurait pu apercevoir sur son sourire un sentiment qu'il laissait rarement apparaître, de l'ironie. Imperceptible comme cela, mais bien présent dans l'état d'esprit du jeune homme roux, car un certains passage d'une lettre lui revenait en tête. Il adresse un sourire tendre et toujours serein à Amberle en réponse à son clin d'oeil, et lui serre un peu la main un instant.

Et puis la cérémonie, le jeune roux et son Amberle vont s'asseoir pour assister dans le calme à la belle cérémonie d'anoblissement d'Apolonie. Le jeune homme avait l'oeil pour ce genre de chose désormais et il savait reconnaître une cérémonie ou le sentiment de noblesse était intact. D'ailleurs il se demandait bien ce qui arrivait à Apolonie, elle qui lui avait dit avoir refuser quelques titres et fief et qu'elle n'aime pas la noblesse ... Pourquoi faisait-elle cela maintenant ? Avait-elle compris, elle aussi que ... Bharf, il fallait s'en douter, tout changeait et cela aussi, mêmes les grandes résolutions d'Apolonie. Qu'importe, il était heureux pour elle et cela suffisait, il ne désirait pas se prendre plus la tête avec de telle considération ... simplement, pouvoir apprécier l'instant, l'événement et surtout apprécier d'être avec son Amberle, c'était leur première rencontre depuis que ... enfin bref ...

Leurs premiers instant réellement instant ensemble, et il comptait bien en profiter, surtout quand la cérémonie et les bals et banquets se seront apaisées et qu'ils pourront peut être espérer profiter d'un moment seul à seul ... Esprit du jeune homme qui s'égare en quelques pensées coupable, léger soupire amusé, il se pince le dos de la main discrètement, et se concentre sur le reste de cérémonie. Apolonie est radieuse, Johanara un peu intimidée mais plus qu'a la hauteur. Haussement d'un sourcil devant la démonstration d'affection ... c'était une accolade, ou un baiser vassalique la ? Voire même un peu plus que cela ... l'espace d'un instant, il se demanda si un certain Persan croisé rapidement et lâchant plus de provocations inintéressant qu'autre chose, n'avait pas un peu raison pour le coup ...

Il hausses des épaules, décidément, son esprit est réceptif a l'ambiance solennelle et prend le moindre détails un peu marquant pour en faire une piste de réflexions ... bah, c'était une jolie cérémonie, à n'en pas douter. Apolonie défile un peu dans la salle avec ses armes désormais, le jeune homme admirant d'un oeil habitué les armoiries ... mais ... tiens ... le regarde qu'elle lui avait jeté pendant le voyage ne semblait plus du tout d'actualité. Apparemment la joie, lui avait fait comprendre l'optique du jeune homme d'effacer et de se comporter non pas en ennemis, mais comme en personnes qui pourrait faire à nouveau faire connaissance. Il n'avait jamais nié les qualité d'Apolonie, même s'il en avait découvert les défauts après, et maintenant, il ne voulait plus simplement s'entendre pas mal avec elle. Il en était content qu'elle le comprenne aussi voilà tout.

Les choses se calment un peu et se dispersent un peu plus, réunion des personnes qui ne s'étaient pas vu depuis peu, et caeteri ... Guilhem sourit doucement, se lève un peu, apparemment, le temps que tout se remette en place, on est parti pour les discussions, d'un pas agile le jeune homme suit Amberle, mais s'arrête bien vite en voyant qu'elle va rejoindre à toute vitesse une amie, qui semblait elle pour le coup plutôt triste et fragile. Se rappelant la réaction du Valric et ne désirant pas obtenir réaction semblable, il soupire et diplomatiquement, les laisse tranquilles.

D'un air pensif, il va explorer la salle d'un pas discret, à l'aise, du pas qu'on utilise inconsciemment dans une grand fête pour ne pas être dérangé, réfléchissant seul dans ses coins, laissant ses pas le porter. Au bout d'un moment, il ressort de ses pensées et s'apercevoir amusé qu'il a navigué quand même peu loin de sa licorne. Au cas ou, sait on jamais, une fois qu'elle aurait envie de lui parler un de ces jours. Un rire silencieux le traverse, heureux, tout simplement, un peu idiotement aussi mais c'était tout lui, il va s'asseoir à nouveau.
Apolonie
[Dans les bras d'Ysandre]

L'émotion l'étreint encore. La belle rousse, Johanara, se promène.. Elle prend un peu de temps avant d'anoblir Valric qu'Apolonie aperçoit dans un coin. Un salut discret de la tête, ils se connaissent et se respectent mutuellement. Et puis ils partagent maintenant une suzeraine... D'autres sont arrivés... Si elle pouvait tous les embrasser... Seulement dans ce doux moment, c'est dans les bras d'Ysandre qu'elle profite des félicitations. Que sa douce amie ait trouvé le temps de venir à l'anoblissement lui réchauffe le coeur.

La brunette n'avait même pas osé le lui proposer... C'est qu'être duchesse demandait du temps et de l'investissement... Apolonie était partie il y a si longtemps maintenant pour sa promenade qu'elle ne sait quelle image ou souvenir ont encore d'elle ceux qui l'ont connue il y a des mois qui lui semblent des années tellement sa vie a été animée ces derniers temps.

Comment profiter de la belle Ysandre en si peu de temps ? Comment lui conter tout ce qu'elle a vécu, lui susurrer à l'oreille des secrets qu'elles partagent depuis leur rencontre... La jolie avocate qu'elle était alors, leurs discussions dans les tavernes bourbonnaises, une amitié tissée dans l'éclat d'un regard bienveillant. Puis les allers retours à Saint Aignan pour la voir, pour retrouver ces berrichons qu'elle chérit tant... la belle Aldara en amie commune, la jolie rousse en animatrice de folles soirées...

Elle est là, celle qui le fut aussi à l'enterrement de Willen, celle qui fut présente à chaque étape importante, et aujourd'hui encore à ses cotés, alors que sous sa robe enfilée pour l'occasion, contre sa cuisse, repose déjà la dague aux armoiries d'Orval. Orval... un domaine, un chateau, un lieu... des terres. Quelque chose de grand à construire, pour ne pas arborer qu'un blason, mais fonder une maison. La pensée effleure l'esprit, tandis que le regard se porte de nouveau sur la duchesse de Berry.


Ma toute belle, bientôt je devrai te mander un retour en Berry.
N'y surseoit pas..


Ma douce amie, j'y reviendrai.
En Berry se trouvent mes terres désormais...
Ma vie dissolue... Mes promenades...
Sache que mon cheval m'y conduira un jour, et quand le moment sera venu, j'espère bien t'y trouver.


[Dans la salle, en promenade attendrie]

Un clin d'oeil complice en promesse. Un sourire comme sceau de cet engagement. Puis ça se bouscule, ça se fraye un chemin... Le visage déjà heureux, première mine réellement posée et joyeuse depuis des semaines, s'illumine encore. L'azur en pétillement insensé quand elle reconnait les moulinois. La fossette se creuse sur la joue amaigrie par la longue convalescence de la jeune anoblie.

Comment vas-tu ma belle ? Tu as l'intention de nous rendre visite un de ses quatre ou tu vas encore vadrouiller ? Maintenant que tu es noble, j'espère que tu auras à coeur de ne plus bouger de tes terres !

Et toi ma jolie ? Comment te portes tu ?
Je vois que tu n'es pas venue seule !
Un regard amical qui se pose sur le tavernier du Moulinois. Un sourire sincère qui trouve sa place sur les lèvres asséchées par le soleil de Gascogne.

Bon, on a fait tout ce foutu chemin pour venir voir des imbéciles heureux te remettre un titre et un bout de domaine dont on se fout eperdument, tu le sais bien, alors tu as intérêt, mâdâme-la-nouvelle-noble à en faire de même, à venir au Moulinois dès que tu le pourras, et à y rester plus que deux jours. Tu pourras nous raconter tout ce que tu as fait durant ton absence. Et ça te permettra de redescendre sur terre, parce que là, j’ai peur que tu ne te transformes un peu trop avec tout ça … Au fait, on t’a ramené ton filleul. Tu l’as peut être déjà vu ?


Avalanche ... Apolonie en rit presque. Pas de moquerie, juste de plaisir. revoir Nim... Après tout ce temps. Apprécier à sa juste valeur le déplacement dont il la gratifie ce soir...

Je viendrai Nim... Je te l'ai écrit, je te l'ait dit.
Je serai là, un matin, un jour, dans ta taverne.
J'aurai changé, mais je serai là. Et j'attends de voir ta tête quand ça arrivera.
Rit soudain.
Me transformer ? Non... plus maintenant...
Ne t'inquiète pas, je ne vais pas devenir de ces nobles pédants..
ça ne me ressemblerait pas.


Bleu qui se pose sur le môme entre ses amis. Elle sourit en claquant un clin d'oeil au mioche qui détient maintenant sa première dague. Puis dans un élan d'une mièvrerie consommée enlace ses amis, colle sur chacune de leur joue une bise sonore. Se détache et de nouveau les lèvres s'étirent en un sourire vaguement niais de contentement. Puis elle aperçoit derrière eux quelques amis qui ont également fait le déplacement. D'un regard chargé d'excuse, elle les quitte un instant. Nimrodor la retient d'un chuchotement qui l'amuse. D'une mine inspirée, elle répond sur le même mode.

Avec plaisir... J'te perds pas d'vue et dès que tout ça est terminé...
Je suis à toi pour la dégustation du cadeau.


Le pas guilleret se dirige vers son ami. Celui qui encore pour quelques jours est son Duc, pour la deuxième fois... Celui qu'elle appellera toujours Marty et qu'elle serre dans ses bras. Puisant dans ses étreintes moulinoises la force nécessaire pour avancer. Douce chaleur dans son être que de revoir les siens. A peine le temps de demander des nouvelles de Mativa, de désigner d'un coup de menton le fils dans un coin. Babiller quelques nouvelles succinctes. Oui, le Sud, sympa... Ma blessure ? guérie ... Sur les routes, comme toujours... Sourire en coin pour ne pas dévoiler la surprise déjà éventée.

Déjà il lui faut s'échapper... En quelques secondes faire le tour de la salle. Grimacer en reconnaissant quelques personnes. Que fait donc ce crétin congénital dans le coin? Haussement de sourcil en apercevant Marc Antoine.. Il vit donc toujours. Manquerait plus que Cindelle ou Perceval, sans compter Dide ou Mattheo et ils pourraient former un club... Lève les yeux au ciel, avant de chasser ces gens de son esprit et se diriger vers sa Minette. Lorsque l'azur se promène sur celle qui l'accompagne, la pupille se fait dansante.


Alors Minette ? ça t'a plu ?
Bonjour Aliénor, un plaisir de te revoir. Une surprise aussi.
Tu vas bien ? Depuis le temps...


Entourée des siens... Moment de nostalgie qui soudain l'étreint... Le coeur se serre en pensant à ceux qui auraient du être là.. Tous les disparus. Les morts encore chauds qui gisent sur une butte en Armagnac... Enumération dans un crâne vide... Tant de morts... Un vent de fraicheur qui chasse les pensées, les envoyant vers ceux auxquelles elles sont destinées. Secouer la tête, rattraper une mèche rebelle, et offrir un visage serein à ses vis à vis.

Alors Minette ? T'as perdu ton roux ?
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