[RP] Réponse aux maquereaux provençaux

Donotach

Dono savait bien que sa discrétions habituel n'était pas forte, il avait essayé de faire plus attention cette fois. Mais ce fut raté. Pensant que son comportement exemplaire jusqu'à là aurait pu éviter quelques minutes de la punition à Robin, il s'était mit le doigt dans l'oeil.

Il avait tout fait foiré le coup de Mumbly, maintenant il s'était mis à dos presque toute sa section. Il ne restait que Loutte qui au moins n'était pas dans les parages. Et puis que dirait sa douce Fiocco lorsqu'elle apprendrait ce qu'il venait de faire pour aider un des ses frères d'armes?

Il ne lui restait plus que deux solutions ou il s'enfonçait plus en narguant le sous-lieutenant en comptant avec ses frères ou il en resterait là et se retirerait dans ses appartements. Dans un cas comme dans l'autre s'était fichu de toute façon c'était sans issue.

Il regarda Mumbly pris en flagrant délit par sa faute. Celui-ci le regardait d'un air fâché et il avait bien raison, puis Robin qui lui semblait plutôt fier de lui. Quel gâchis après tout, Dono avait bien manqué sans tentative de se rapproché des autres soldats.

Seul issue si il en était une, il quittât finalement le champ et alla à sa tente. Plus tard il se dirigera vers le marché, il irait acheter deux bouteilles de bon crue et les remettraient à Mumbly un peu plus tard lorsque la situation serait retombé.
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Soldat de dragons de Touraine, 2eme compagnie Lochoise
Si j'avance suivez moi! Si je meurs vengez moi! Si je recule Tuez moi!

Loutte1

Loutte avait erré longuement.

Elle avait arpenté les rues et ruelles de Toulon, le bord de mer, le port et ses tavernes, bref, elle avait marché des heures durant à la recherche de ce qu'elle voulait faire par la suite.

Soudain, elle fut sure d'elle, sa décision était prise, elle savait où elle voulait vivre, et comment elle voulait vivre.

Elle entra dans une taverne et rédigea la missive suivante.

Loutte indiqua l'adresse du destinataire sur l'envers, puis sortit de la taverne, trouva un jeune garçon et lui confia le pli à remettre dans les plus brefs délais contre quelques écus.

Elle vit l'enfant patir en courant dans la bonne direction.

Loutte se sentait libérée. Elle savait maintenant comment elle voulait orienter sa vie future, pour une partie tout du moins.

Elle marchait maintenant le coeur plus léger alors qu'elle apercevait ses amis.
Elle ralentit observant la scène.

Elle n'aimait pas du tout ce qu'elle voyait.

Il semblait que Line et Ellana buvaient devant Mumbly, Robin et Dono. Ces derniers avaient l'air furieux et les deux donzelles jouaient aux chefaillones à se délecter de les voir ainsi .

Loutte avait pris froid à force d'errer, elle toussait, se sentait fiévreuse, et son humeur était assez massacrante.
Elle décida de mettre les pieds dans le plat.

Elle arriva d'un pas déterminé et se posta entre Robin et Mumbly.

Hey, il se passe quoi ici?

Elle jeta un regard de soutien en direction de ses acolytes.
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Mumbly

Mumbly vit s'approcher Loutte.Il sourit.Toujours aussi espiègle,elle s'était postée face à Line ,les mains sur les hanches et l'invectivait.
Mumbly la regardait et pensait qu'ils seraient bientôt trois à amuser les gradés.Il y avait juste à attendre que Line trouve de quoi occuper Loutte.
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Préservez moi de mes ennemis,je me charge de mes amis.

Linexiv

[Campement tourangeau, 27 février toujours...]

A noter pour plus tard, demander à Mumbly de compter : très mauvaise idée. Sa variante n’allait pas contribuer à calmer les troupes bien au contraire. Et s’il continuait, comment allait-elle faire pour trouver une excuse pour lever la punition ? En plus, elle n’avait aucune envie qu’il tombe malade, les tourangeaux n’étaient pas habitués au climat local et les excursions nautiques n’avaient pas arrangées la chose, le rhume risquait de les atteindre plus sérieusement que les provençaux…

Donotach se retira. Line masqua une grimace. Dans un sens, c’était un point pour elle et en plus, il lui avait permis de trouver un motif pour associer Mumbly à la sanction, ce qui l’avait satisfaite étant donné que ses soupçons portaient plutôt sur la recrue que sur le soldat si rapide à se dénoncer. Mais se faisant elle avait peut-être provoqué une coupure entre les soldats, ce qui n’était pas des plus réjouissants… Encadrer des soldats, c’était décidément toujours une prise de tête…

Que devait-elle faire à présent ? Rajouter une couche ? Sauf que faire courir des soldats pour rien en pleine campagne militaire, ce n’était pas des plus intelligents. Par chance, un miracle vint la sauver. Enfin, miracle ou catastrophe supplémentaire, cela restait à voir…

Premier niveau : le retour de la volontaire perdue, évènement positif même en considérant son air fatigué. Deuxième niveau : elle semblait bien décidée à lui compliquer la tâche en se plaçant directement du côté des soldats punis.

Line, toutefois, bénéficiait d’un avantage certain puisque Loutte semblait à peine tenir sur ses jambes et laissait échapper des quintes de toux. Pas la peine de sévir mais imposer tout de même.

Loutte… Décidément, y’en a pas un pour rattraper l’autre… Tu as vu dans quel état tu rent.. es ? Ne pas relever son absence, celle-ci n’ayant pas été relayée à l’échelon supérieur. C’est pas possible !

Tu évites de rester sous la flotte, s’il te plait. La formule de politesse était sans doute de trop… Tu files dans ta tente tout de suite te changer, tu prends une tisane et tu te couches ! Et c’est un ordre !

Puis après avoir laissé à Loutte le temps d’obtempérer, Line ajouta.

Et je te le rappelle, les proportions c’est un quart d’eau de vie pour trois de flotte et pas l’inverse !

L’arrivée de Loutte avait, néanmoins, laissé un froid d’autant plus que la soirée avançait et que les conséquences d’une exposition prolongée sous la pluie inquiétaient Line. C’est alors que pour finir de refroidir l’ambiance arriva, à défaut du capitaine toujours retenu avec le reste des hauts chefs, un messager annonçant un assaut programmé pour le lendemain.
Du coup, les soldats regagnèrent leurs quartiers improvisés. L’excuse toute trouvée du futur péril matinal permettant de lever les punitions. Ellana se retira dans leur tente, enfin sa tente, Mumbly l’accompagnant, sécurité personnelle du Sergent-chef l’obligeant.

Au moins, ils allaient bouger, ce qui réorienterait certainement les esprits des soldats. Son tour de garde approchant en plus de la fin, Line se décida à retourner dans ses quartiers. Bref, à trouver un coin discret pour dormir. Peut-être la charrette, histoire d’être au sec ? Surtout que le conducteur avait pris racine en ville, ravi qu’il était de rencontrer des « gens ». Il n’avait malheureusement pas compris que l’ambiance n’était pas aux échanges entre voyageurs.

Elle se leva, salua le garde qui prenait le relais et ramassa la bouteille vide, histoire de dissimuler l’étrange façon qu’elle avait de sanctionner les soldats. Elle se rendit alors compte que Robin était toujours sur un pied. Pourtant, elle avait pris la peine de lever la sanction, préférant que son soldat soit en forme pour le lendemain, on annonçait des espagnols en face après tout… Elle réitéra son nouvel ordre mais Robin déclina, tout entier dans sa croisade. Elle n’insista pas se disant que dès qu’elle aurait tourné le dos, il irait se coucher à son tour.

Réponse aux maquereaux provençaux

Linexiv

Arrivée devant Aix en compagnie des autres soldats tourangeaux et alors qu’elle avait passé la journée entre surveillance des travaux de terrassements, plantage de bannières et autres joyeusetés de l’installation dans un nouveau campement, Line avait appris l’ouverture d’une taverne pour les ex-croisés.

Ni une ni deux, l’envie de délasser avait été la plus forte et elle avait convenu avec le Sergent-chef de laisser Donotach superviser les dernières fondations en compagnie des autres soldats. Non, elle n’usait pas son autorité, mais d’une simple constatation : c’était davantage un boulot d’homme de planter des pieux !

Et comme le Capitaine et le Lieutenant étaient partis en réunion, ben autant en profiter, pas sûr qu’une pareille occasion se représenterait, surtout que cette fois-ci, le Capitaine avait promis qu’ils ne feraient pas que regarder des murs.

Rejointes par Loutte, elles avaient donc quitté le couvent des Augustins qui leur servait d’hospice tout confort en direction dudit établissement qui n’était en fait composé que d’une charrette faisant office de cave à côté d’un feu de camp autour duquel étaient semble-t-il déjà assises des connaissances de Loutte et Ella. Line ne put s’empêcher de sourire en constatant que la taverne improvisée était attenante à leur propre campement…

Line s’installa mais se cantonna à la tisane. Avec l’assaut si proche, autant rester sobre. Et puis, c’est qu’elles étaient un peu trop près du bâtiment où se réunissaient les chefs. Elle n’avait pas spécialement envie de se faire à nouveau surprendre par le Capitaine.

La discussion s’engagea, les gobelets tournèrent, une bonne soirée où oublier l’espace d’un instant les cadavres de la route et ceux à venir. En espérant que cela ne soit pas ceux de ses amis.

Quelques exclamations en provenance de soldats apparemment en train de lire une missive se firent entendre. Des réflexions grivoises fusèrent tandis que le ton montait. Fronçant les sourcils, Line se décida à attraper la lettre en question. Le sceau du Connestable de France. Mais mal fait, comme copié. Pas étonnant, ça venait d’en face, de la propagande jetée par-dessus les remparts. Alors qu’elle s’apprêtait à la jeter dans le feu, seule place pour un torchon pareil, elle tiqua sur un mot et se pencha pour lire plus en détails.

Elle ferma son poing de rage avant de balancer la missive à sa voisine.

Ces immondes porcs nous prennent pour des catins !

Loutte1

Loutte lui prit le parchemin des mains.

Elle le lut rapidement et le rouge lui monta aux joues.
Elle qui était d'une nature très sanguine, il n'en fallait pas plus pour la mettre hors d'elle.

Les chiens galeux ! Hurla-t-elle.

Dames, mes amies, il nous faut agir.
Ils veulent nous voir de près? Nous essayer?
et bien donnons leur ce qu'ils veulent .... ou pas...

Vous voyez où je veux en venir?

Loutte regardait ses amies avec un regard noir des plus déterminés et un sourire des plus machiavélique.

Dites... vous croyez que ces gueux auront les attributs nécessaires pour sortir de leurs murs et venir voir ce que nous portons sous nos tenues?

Voilà bien chose qui pourrait être plaisante pour nous mes amies...

Loutte voyait les yeux de ses soeurs d'armes qui brillaient de mille feux.
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Maxiuszedeus

La blonde entendit les hurlements de la demoiselle située quelques tentes plus loin et accourut épée au poing, pensant à une infiltration ou une attaque surprise. Mais elle eut beau se servir de ses yeux pour balayer les alentours elle ne vit rien qui attaquait les dames debout près du feu.
Elle rengaina son épée :
"Bonjorn Damoiselles, permettez moi de me présenter, Maxiuszedeus de Montmorency, Dona de Cunault et de Pena en Albigès, mais on m'appelle plus communément Maxi. Je vous ai entendu crier et j'ai accourut....."

Elle vérifia une nouvelle fois en tournant sur elle même que rien ne les assaillait.
"Puis je savoir ce qui a valut d'animer votre courroux? Peut être pourrais je vous aider...."
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Caro

Arrivés à l’aube sur Aix après une nuit somme toute assez « agitée », nous voilà à devoir monter le campement avant mesme de songer à quelque repos que ce soit.

Journée bien chargée et alors que tout était en place il était grand temps de se changer un peu les idées. Mon bien aimé en pleine réunion, quoi de mieux que d’aller faire un petit tour à la taverne prévue pour nos campements.

Sur place du monde et bon nombre de femmes dont mon amie Neottie que j'avais grande joie à retrouver. Les présentations faites et quelques chopes plus tard une missive passait de main en main et les regards devenaient noirs de colère sans compter les paroles qui s’y ajoutaient. Prenant la missive à mon tour je la lisais et plus j’avançais dans ma lecture plus je sentais mon sang ne faire qu’un tour.

Des catins ???? vais leur en donner du catin moi !!!

Un regard aux autres femmes présentes

Avoir les attributs nécessaires ???? non.... rien..... pour moi ils n’ont rien dans les braies je vous le parie !!! Même pas le courage de venir nous le dire en face !!! Ah nous sommes des catins ?? et bien montrons leur de quoi nous sommes capables ? veulent voir nos sous-vêtements peut-estre aussi tant qu’ils y sont ? alors donnons leur de quoi baver à ces chiens !!!

Bien longtemps que je ne m’étais pas énervée autant ou trop longtemps que je gardais une colère en moi, fallait que ça sorte et quoi de mieux que de le faire sur l’ennemis.

Une femme arrivait et se présentait, je lui tendais le parchemin tout en tentant de reprendre mon calme

Caro Maledent de Feytiat, enchantée.... tenez lisez et vous comprendrez
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Loutte1

Caro était furieuse comme chacune des françaises présentes.

Elle vociférait dans cette taverne comme une furie.

Citation:

Des catins ???? vais leur en donner du catin moi !!!

Avoir les attributs nécessaires ???? non.... rien..... pour moi ils n’ont rien dans les braies je vous le parie !!! Même pas le courage de venir nous le dire en face !!! Ah nous sommes des catins ?? et bien montrons leur de quoi nous sommes capables ? veulent voir nos sous-vêtements peut-estre aussi tant qu’ils y sont ? alors donnons leur de quoi baver à ces chiens !!!

Toutes se regardèrent encore une fois avec un air entendu.

Loutte lui dit :

Mais dis moi... je crois que tu as une idée lumineuse.

Son regard était devenu celui d'une louve en chasse.

Quand tu dis

Citation:

veulent voir nos sous-vêtements peut-estre aussi tant qu’ils y sont ? alors donnons leur de quoi baver à ces chiens !!!

Et bien je pense que tu as raison.... Pourquoi ne pas leur faire parvenir quelques unes des coquineries que nous portons afin qu'ils éprouvent le désir de venir à nous et de voir comment nous les portons.

Loutte les regardait dans l'attente d'une réponse positive.
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Maxiuszedeus

Maxi lut le parchemin qu'on lui tendit. Sa machoire se serra au fur et mesure de sa lecture. Jamais elle ne s'était sentie aussi insultée, ça non....

Les dames échafaudaient des plans pour faire baver ces porcs provençaux.

Citation:

Oui.....Cela pourrait nous permettre de leur tendre une embuscade.... d'ailleurs cela aurait été plus facile à la saison chaude, mais soit...cela pourra même se révéler amusant.
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Donotach

Donotach qui en était à la préparation du campement venait tout juste de finir de planté les bannières avec ces frères d'armes. Ils retournères vers le couvent content de leurs travail lorsqu'il entendire des cris non loin. Mais cela ne ressemblait pas à une attaque car jamais il n'avait entendu Line et Loutte aussi enragé. Ils devaient surement les entendre du haut des remparts.

Donotach alla donc voir ce qui se passait. Il fût surpris de voir les dames du campement tous à regarder une parchemin en hurlant de rage. Que pouvait bien contenir ce bout de papier pour les mettre aussi en grogne, du jamais vue.

Mesdames, que ce passe t'il ici, que contient ce bout de papier?

Quoi ce Porc n'a pas osé vous traiter de catins

C'est à ce moment qu'elle commencère à échafauder un plan qu'eux seules pouvaient comprendre.

Donotach retourna à l'intérieur rejoindre le reste de sa section. Mes amis écouté moi, j'offre 100 écus à qui me rapportera la tête de Alex0159 prétendu Prince de Provence. Ce foutu de porc a osé traité la princesse de Catins, je vais lui faire passé l'envie de pensée à une femme à ce moins que rien...
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Esmeraldaa

Un temps de repos bien mérité l'avait emmené dans le bivouac monté tout prêt du camp. Une trêve dominicale qui lui permettait de se détendre après les combats de la nuit, non pas qu'ils aient été des plus féroces, les provençaux agitant leurs lames telles des marionnettes de chiffons, mais le réconfort d'une bière était toujours le bienvenue, surtout quand son homme la quittait pour aller rencontrer quelque félin épris de lui. Elle n'avait pas compris sur le coup et ne comprenait toujours pas d'ailleurs. Il lui expliquerait surement à son retour.

Ses rencontres fur agréable, la chaleur du feu de bois renflant joyeusement, elle discutait et se prélassait en prévision des futurs combats. Un moment le regard perdu dans les flammes, elle sursauta.

Ces immondes porcs nous prennent pour des catins !

Relevée ni une ni deux sur ses deux pieds elle regardait une missive passer de mains en mains. Mais qu'était ce donc, que pouvait bien venir troubler la quiétude de ses nouvelles compagnes de routes?

Chiens galeux.. catins.. plan..

Elle trépignait elle voulait voir la missive instigatrice de tant d'émotions.

Elle s'en saisie et la lut, une fois puis deux...

Coquineries... embuscade.. elle comprenait mieux.

Elle hocha la tête en signe d'accord, un léger dégoût pour les insultes proférées mais surtout un sourire sadique sur les lèvres... ils le paieraient pour sûr.

Amusant dites vous? Pour nous oui... pour eux... disons qu'ils y réfléchirons à deux fois la prochaine fois.

Ne trainons pas, la surprise sera notre meilleure alliée.

Elle pensa un instant à son cher et tendre, que dirait il? Oh après tout, il ne le saurait même pas.

Linexiv

Les protestations fusèrent, agir. Oui et rapidement, faire comprendre à ces malpropres qu’on ne pouvait pas les insulter impunément. Elle entendit Dono mettre une prime sur la tête du porc en chef, bonne idée sauf qu’il allait falloir attendre que les portes s’ouvrent pour le saigner. Hors de question de ronger son frein.

Puis la voix de Loutte, une proposition plus qu’acceptable. Restait à la mettre en application niveau logistique…

D’abord les coquineries en question, là pas de soucis, suffisait d’aller fouiller dans leur ballots de rechange. Mais l’obstacle des remparts lui risquait d’être plus conséquent…

A moins que… Souvenir d’une discussion avec le Capitaine à propos des pièces d’artillerie emmenées tout spécialement depuis la Touraine et de l’étonnement de la nouvelle vassale du Val de Loire en apercevant un trébuchet parmi les pièces de fonte. Héritage familial qu’il avait dit et qui, du coup, ne pouvait qu’être du voyage.

Et bien, il allait servir… Parce que sinon, ben la poudre risquait d’abimer les étoffes quand même ! Line esquissa un petit sourire, il fallait s’assurer de la bonne qualité des envois !

Loutte, vous toutes, que diriez-vous d’arrimer nos dessous à quelques pierres et boulets pour les faire parvenir au plus vite aux impatients ? J’pense que le Capitaine accepterait de nous laisser utiliser le trébuchet, les normands, je crois, ont commencé à canarder, il est grand temps qu’on les imite !

Suffit d’utiliser un peu de cordage !

Line se retourna vers ses campagnes espérant que son idée était réalisable.

On pourrait même rajouter quelques petits mots ?

Caro

L'idée d'envoyer du "beau" linge de l'autre costé des remparts était des plus intéressante, mais comment allaient réagir nos hommes de troupes en nous voyant arriver avec des dessous attachés aux boulets et qu'il fallait les envoyer de l'autre costé ?

Léger sourire rien que de se l'imaginer et de m'imaginer la teste d'Oli quand il saura ce que nous allons faire.

Quant à l'ennemi, il aurait ainsi l'agréable surprise de voir l'emballage cadeau du boulet destructeur. J'écoutais encore ce qui se disait et l'idée d'y ajouter un petit mot était également intéressant. Mais un moyen de plus pour faire parvenir nos biens me traversait l'esprit. Sans doute un peu plus risqué mais ô combien efficace aussi.

Tout ceci est très intéressant et rajouter un petit mot "doux" d'avoir osé nous traiter de la sorte, serait grandement apprécié....

Court temps d'arrêt tout en portant mon regard sur mon amie Neottie

Neo... as tu emporté ton arc et flèches ? Je pense qu'en nous rapprochant un peu des remparts et en y accrochant nos vêtements nous pourrions également y aller de notre aide...

Puis regard circulaire sur les autres présents

A part Neottie et moi-mesme, d'autres bons archers peut-estre ? Que pensez-vous d'user de ce moyen également ? Si vous êtes d'accord, je me hâte de retourner aux tentes prendre ce qu'il faut
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Marc_antoine

Marc_antoine, qui entendait les mécontentements des dames, réfléchit un instant à leurs problèmes.

il y avait bien cette solution, mesdames, elle est rustique mais encore en état et suffisamment puissante pour y accrocher une corde sur laquelle vous pourriez y pendre vos linges.

leurs dit il en montrant la vielle baliste

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Loutte1

Loutte était ravie de voir que toutes avaient le même désir et que leurs frères d'arme commençaient à arriver afin de leur préter main forte.

Elle prit la parole d'une voix déterminée.

Messires, merci pour votre aide.
Nous l'apprécions grandement mais sachez que si nous acceptons votre aide pour la logistique, la diffamation ne sera réglée que pas nous, femmes françaises.

Mesdames, mes amies, pas la peine de tergiverser plus longtemps il me semble!
Je vous propose dès maintenant de partir à vos ballots de linge et d'en ramener de belles pièces affriolantes....
Rédigez de petits billets doux à leur attention les invitant à nous rejoindre, et rendez-vous ce soir, ici même afin de mettre notre plan à exécution.

Il est facile d'insulter derrière sa muraille, bien protégé mais si ces tristes sires ont des attributs, qu'ils aient le courage de nous les montrer!

Mes amies, je vous dis à ce soir !

Sur ces derniers mots, Loutte prit la direction de la sortie, faisant un geste de la main, leur indiquant de lui emboîter le pas afin de ne pas perdre de temps.
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--Allen_

Le soir était tombé, et une fraîcheur commençait à l’envelopper. Pourquoi diable avait-il choisi de venir jusqu’ici ? Certes on lui avait dit que le Sud lui serait profitable, que le temps y était plus doux, mais à présent tout ce qu’il voyait c’est un amas de tentes dans lesquelles il avait de la peine à se réchauffer et y dormir paisiblement.
Mais il avait tenu à être du voyage pour protéger sa sœur, retrouvée après tant d’années. Mais maintenant qu’ils étaient au bout du voyage, il avait compris que la protection n’irait sans doute pas dans le sens prévu.

Alors qu’il avait entamé une partie de dés avec quelques camarades, Allen entendit les cris des femmes. Le premier sentiment fut la peur, peur d’avoir à se battre. Il regarde ses camarades qui comme lui se demandent quelle est la meilleure attitude à avoir. Dépité, regrettant alors la promesse qu’il s’était fait de veiller sur sa sœur, il se décide à bouger :

Bon, j’y vais… tu viens avec moi Greg ?

Furtive avancée vers les femmes pour découvrir avec soulagement l’absence de danger. Retour vers ses camarades avorté par cette impulsion hormonale et ce plaisir à contempler le sexe opposé. Tout à sa contemplation de ses corps délicieux que les flammes s’amusent à projeter sur les toiles alentours, il écoute sans trop comprendre. Le rouge empourpre ses joues lorsqu’il entend l’évocation des étoffes intimes.

Greg ! J’ai l’impression que si nous suivons celles-là, nous allons avoir du spectacle intéressant…..

Il se tourne vers son camarade, échange de sourires. Peut-être enfin verront-ils autre chose que les corps des filles de joies qui agrémentent leur vie d’adolescent ?

--Sexogenaire

Le Papé était là.
Les lignes, il les passent aisément avec son air débonnaire...il avait des oeufs dans son panier. Des oeufs frais. Tous lui en achetaient. D'ailleurs il vivait aux crochets de ses poules depuis des années.

Borrrdel de Diou!!!
Dites, les jeunes...c'est ici qu'il y a les catins?
On m'a parlé d'une certaine Loutre...ou plutôt d'une Loutte1...un sacré numéro...est elle dans le coin, cette catin?

Il fouilla dans sa poche...il en sortit quelques deniers...
Et pi, l'autre, avec les tétons dehors, là?
Comment qu'il m'a dit, Alex, déjà?
Maxiuszedeus!
La belle Maxiuszedeus...
Sait on jamais...si je trouve mon second souffle, j'honorerais bien les deux!
I'important étant de bien gérer l'afflux sanguin au cerveau...caaar, ça peut te laisser percher des poules pareille...rien que d'y penser, j'ai le palpitant qui bat la chamade, borrrrdel!
Mais j'ai mon truc à moi, pour redescendre...je pense à Armoria et pfiout...pluuuus rien!

Ellana

La fameuse lettre passait de mains en mains et celles d'Ellana ne fûrent pas épargnées, une lecture rapide lui suffit à comprendre le pourquoi de ces grognements et de ces poings serrés
La jeune femme ne fit pas exception et eut les mêmes les réactions que toutes les autres

Si ces gros porcs croient qu'ils peuvent nous insulter comme ca !

Loutte répliqua ensuite proposant un plan pour faire sortir ces porcs de leur trou, une idée lumineuse qui à n'en pas douter allait marcher, Ellana sourire aux levres jubilait à l'idée de leur en faire baver

Un regard vers Line qui proposait le trébuchet du Val de Loire, très bonne idée, cela permettrai de pas l'avoir ammené pour rien

Le captaine dira pas non, puis sinon, un petit mot à sa soeur et c'est reglé

Les propositions fusaient et le plan se mettait en place, c'est que venir se frotter à toute une troupe de femmes, c'était pas bon pour ceux d'en face

Loutte se leva pour aller chercher le necesaire à la vengeance et Ellana l'imitta

A ce soir, Line, viens, on a un captitaine à décider il n'y a pas de temps à perdre
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Loutte1

Esmeraldaa avait rejoint Loutte a sa hauteur.

Elles marchaient d'un pas cadencé en direction du campement. Pas un mot ne fut dit mais quand les regards des deux jeunes femmes se croisaient, leurs regards en disaient très long.

La couche de Loutte était la plus proche donc elles firent une halte auprès de son ballot de linge propre.
Elle fouilla puis en sortit de très jolis sous-vêtements.

Elle regarda Esme et dit :

C'est quand même malheureux d'envoyer à ces êtres méprisables nos petits atours privés....

Elle fit une petite moue avant de reprendre son sourire conquérant.

Bon tu veux aller chercher les tiens je présume?
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Esmeraldaa

Esmeraldaa sourit... C'est vrai qu'ils étaient jolis.

Tu me diras où tu les as acheté? Je les trouve pas mal du tout.

Un petit sourire en coin puis elle se faufila à l'extérieur direction son pavillon. Il fallait être discrète. Très discrète.. Si elle se faisait prendre, ce ne sera plus contre les provençaux qu'elle aura à se battre. Un petit signe de tête à Loutte pour l'inviter à la suivre, le pas aérien, elle parcourue les quelques mètres avant d'arriver devant la tente. Elle jeta un œil à l'intérieur, personne...

Bon je vais chercher ce qu'il faut, fais le guet et dis moi si quelqu'un arrive.

Elle entra et farfouilla un moment dans ses affaires. - Mmmh non pas ça trop beau - Non pas ça trop cher - Non pas ça.. - Non pas ça... - Elle ne se décidait pas, l'heure tournait et elle était là à faire sa difficile... voui mais bon, c'est qu'elle avait tout ces jolis trucs pour une bonne raison aussi... Bon. Elle en prit au pif... et chercha sa cape en laine des yeux... celle avec la grande capuche... c'est qu'il fallait que se fasse discrète la petite. - Ah la voila - Elle la mit et passa la tête discrètement à l'extérieur, Loutte toujours aux aguets elle lui fit signe que la voie était libre.

Allons y, j'ai ce qu'il faut. Il n'y a plus qu'à rejoindre les filles.

Le serviteur de prince, incarné par Alex0159

[Pendant ce temps, dans les rues Aixoises]

Un peu partout en ville le serviteur d'Alex placardait des affiches et payait grassement les crieurs publics pour qu'il diffuse ce message de la plus grande importance.

Citation:

OYEZ OYEZ BRAVES GENS;

ALERTE SANITAIRE A AIX

Dans sa grande sagesses, Monseigneur Yuel, curé de Brignoles et conseiller comtal devant l'éternel a révélé à son Altesse Alex 159 ième du nom une information de la plus grande importance.

Je cite :

Attention aux Françoises; elles sont vilaines, elle font tomber malade !

Prenez vos précaution face a ces catins vérolés; pensez aux boyaux de chat. Votre mauvais goût ne doit pas vous couter la vie pensez y !

Loutte1

Esme mettait un temps... mais un temps.
Loutte l'écoutais remuer, brasser, mélanger, retourner....

Esme... bouge toi, on va finir par être vues.

Soudain Esme ressortit couverte de sa longue cape et de sa grande capuche.

Loutte éclata de rire

Hé bien maintenant on va croire que je donne dans le moine.

Dépéchons nous, de toutes façons là tu passes inaperçue, c'est juste ma réputation qui en prend un coup.

Loutte la prit par le bras, riant toujours.
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--Sexogenaire

Hooooo....calmes toi jeune homme....rien n'arrêtera mon saut en avant!
Depuis que les femmes de joie provençales se refusent à mes deniers, je suis obligé de faire la cours aux poules!
Je veux dire à mes galinacés...et t'entends bien que je commence à en avoir marre des colibets:

-Tiens, vla le fourreur de poules!
-Dis, Papé...tu devrais te méfier du coq...il va te tailler les roupettes à coup de bec!

Là...hors de question que je passe à côté de l'occase...m'en vais leur faire mon chant du Cigne à ces Poulettes!
OUpsssss....A-rmoria armoria armoria....ouf...ça va mieux...

//considerez que ce PNJ comme un perso à part entière...il peut donc être poutré, émasculé et autre joyeuseries...

Neottie

Contrairement à ses compagnes, la duchesse n'avait pas été plus choquée que cela de la lettre qu'avait envoyé le triste sire. Chacun se battait contre l'ennemi avec ses armes et elles étaient l'ennemi. Seulement il ne fallait pas s'attendre à ce qu'un maquereau prenne l'épée, le fléau ou la hache. Il ne connaissait qu'un domaine ce pauvre hère et ce domaine ce situait au dessous de la ceinture.
Neottie savait qu'elle ne pourrait pas répondre à cet énergumène, leur monde était par trop différent et jamais elle n'avait pénétrée ni même côtoyé celui de ce triste sire. Comment se servir d'armes inconnues.

Un peu plus tard, une lettre leur fut portée. Après l'avoir lu, un sourire dansa sur ses lèvres. Cette lettre confirmait ce qu'elle pensait. Elle était sure que ses compagnes seraient encore plus en colère, elle cela la faisait rire. Les insultes de bas étage d'un ennemi qui lui aussi trainait dans la boue ne méritaient pas d 'être relevées.
Elle fit un signe à son époux, il était temps qu'elle rejoigne sa tente. Le lendemain, ils devraient combattre de vrais adversaires qui réglaient leurs comptes épée à la main et non avec une plume trempée dans je ne sais quoi.
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Loutte1

Loutte et Esme avançaient en direction de la taverne quand soudain ...

Loutte murmura Esme ne bouge pas! tout en la poussant derrière une haie.

Regarde ce vieux là tout seul qui s'éloigne, regarde son teint et son air libidineux...
Un provençal sans nul doute, et qu'ose-t-il faire là?

Loutte posa ensuite son regard sur son panier d'oeufs.
Elle fit un petit sourire en coins à Esme.

Dis moi notre capitaine nous a bien dit avoir envie d'oeufs brouillés non?
Tu te sens prête à les récupérer?

Loutte ramassa une pierre, attendit que le vieux passa à côté de la haie, bondit, et lui assaina un coup sur la nuque.

Le vieux tomba à terre, inanimé.

Vite Esme aide moi... il est gros en plus !
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Esmeraldaa

Toujours furtive, elle fut arrêté net par Loutte qui la poussa derrière une haie... Elle sourit de l'attention toute protectrice que lui portait sa nouvelle amie... non pas qu'elle en ai besoin mais lui ayant fait part de son soucis de discrétion Loutte avait su gérer comme il fallait...

Elle hocha la tête en signe d'accord..

BAM

Vla que le vieux s'écroulait ...

Des pisseux ces provençaux...

Elle retroussa légèrement sa robe et se dirigea vers le tas informe.

Bon je prends les pieds et le panier, prends le reste. Faut qu'on l'emmène à l'écart.

--Sexogenaire

Les yeux agards qu'il avait le vieux con...
Bien sûr, l'autre avec sa poitrine outrageusement généreuse...le vieux en petait.
Un filet de bave coulait de ses levres mangées par la vinasse...

Hoooo....dites mes poulettes...

BLAM

Il eu pas le temps de finir sa phrase...les abeilles bourdonnaient...il s'ecroule en tentant de se ratrapper au Bustier de la catin...ce dernier lui restant dans les doigts..lui s'ecroulant, les yeux portés vers la voix céleste...
Dans un dernier râle, il rata pas l'occasion de lui regarder sous la jupette:

La fille de joie...elle avait même pas de culotte...arg...

Il partis rejoindre le ciel...au suivant!

Ellana

Ellana et Line venait de récuperer leurs sous vetements après avoir obtenu l'autorisation de P3 pour le trébuchet, tout qui allait pour le mieux
Elles entendires un bruit sourd, à l'écart du campement, Ellana s'approcha, Loutte et une femme encapuchonnée auprès d'un vieux

Besoin d'aide ?
Oooooh le beau panier, j'en connait un qui va être content d'avoir ses oeufs brouillés

Elle se baissa et prit un pied du vieux prête à le soulever
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Linexiv

Que dire qu'être soldat ça laissait des séquelles?

De retour avec ses sous-vêtements, ça avait été dur d'être discrète sur ce coup-là... Line avait, en plus, dû ordonner à Mumbly de garder le campement histoire qu'il ne s'étouffe pas devant la participation de sa chère épouse à la suite des opérations... Elle tomba sur un étrange spectacle.

Avant, elle aurait vu deux jeunes femmes portant secours à un vieillard, mais maintenant, la seule chose qu'elle trouva à dire fut un:

J'porterai bien les œufs, mais j'ai peur qu'ils n'arrivent pas entier, ce serait dommage... Je vais plutôt prendre le bras restant!

C'est qu'il est lourd le saligaud! Faudrait arriver à le traîner jusqu'aux bosquets là derrière! Personne ne le trouvera!

--Eddybarclay

Hey!
Dites moi les Gazelles!
Pouquoi y'aurait que ces chiens de Provençaux qu'auraient le droit de vous..de se...hein?
Pourquoi?
Ainsi, donc, moi cantonnier Languedocien de mon état et là pour faciliter la marche de vos armées en refaisant les chemins(

), j'aurai pas droit?
Bande de Saucisses!!!
M'en vais vous déflorer moi!!!
Jamais rien pour le bas peuple...suis tout retourné là!

Ce vieux là était trés vieux...plus vieux que le mort, là...que chacune attrapait par une jambe...

Dites, les filles...moi aussi j'ai des jambes hein! vous venez?

Caro

[Arrivée à l'opposée des filles occupées avec le vieillard]

Bras chargés je revenais sur le lieu de rendez-vous, non sans avoir bricolé pas ma petite chose avant et avoir fait le tour du campement pour m'assurer qu'au niveau de la logistique tout était en ordre.

Ceci fait d’un pas calme mais déterminé, prenant soin d'éviter de croiser trop de monde pour ne pas éveiller des questionnements et interrogations, j’arrivais près du feu et posais mes affaires au sol dont mon imposante « chose » mais suffisamment éloigné du feu… valait mieux …

Personne sur place encore j’en profitais pour m’asseoir à même le sol afin de me réchauffer et attendre et de parler à haute voix

Rira bien qui rira le dernier….

Paroles dites le sourire aux lèvres, tout en jetant un regard à ma « création »

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Loutte1

A peine s'étaient-elles débrassé du vieux qu'elle se firent alpaguer par un cantonnier des plus rustres, vraisemblablement imbibés par l'alcool.

Loutte n'était vraiment plus d'humeur.
Elle regarda ses comparses, avança vers la loque et le gifla, sans mot dire.

Elle reprit son chemin avec ses amies.

[HRP] jusqu'à maintenant c'est un huis-clos hors de la ville, donc vous, provençaux, n'êtes au courant de rien. Vous ne placardez pas dans notre camp et ne savez rien tant que l'on ne vous a pas envoyé nos petits paquets. Merci à vous[/HRP]
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P3r3v3rt

P3 passait en revu ses troupes, lorsqu'il arriva devant un spectacle, bien étrange, une nuée de jeune femmes, toutes de fières combattantes, outrées par les propos d'un pauvre abrutit qui se dit libre, mais qui ne connais même pas la définition de ce mot là.
De catin il les a traité le fou, il sait pas ce qu'il fait, malheureux...p3 voyait déjà les noix du petit pignoufle pendre au bout d'une dague, enfin noix est un bien trop gros attribut, noyaux d'olive serait le plus approprié, vu le courage des provençaux, il ne pouvaient pas avoir plus gros dans les braies.
Mais p3 comprenait que la vue de ses jolies jeune françoyses excitait les provençaux, ça devait les changer de leur laids, dire qu'ils procréaient encore avec ses bestioles qui leurs servent de femmes.
Rien que cette idée, lui montra que finalement le provençal avait un minima de courage, monter des femmes aussi ignobles pour assurer l'instinct de descendance, c'était pas donné a tout le monde.
Il pensait aussi, au bien que ça pourrait faire à la provence que de renouveler leur sang, car a voir leur gueule, la consanguinité faisait déjà des ravages dans le coin.
Il s'avança devant les dames.

Alors mesdames, vous nous préparez un peu d'action?
J'ai entendu parler de trébuchet, vous en avez besoin?
Que voulez vous en faire?

Soudain, il vit Line avec deux ou trois autres femme trainer une vieux grigou

Qu'est ce que c'est que cette relique?
Voulez vous me balancer ça dans le fossé la bas, pas de charogne dans le camps, ça va nous foutre la peste, allez allez débarrassez vous de ce vieux débris.
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Maxiuszedeus

La blonde plantureuse s'en était allée récupérer ses sous-vêtements propres, elle ne se prendrait pas la tête pour le choix vu qu'elle n'avait pas emporté les plus beaux. Elle se disait qu'à la bataille point besoin de draper ses fesses de satins ou d'enfermer ses seins dans de multiples rubans plus destinés à amuser l'efeuilleur qu'autre chose. Les siens étaient jolis certes, mais pas autant que ceux restés à Pennes, pas de remords, elle porterait la soie tous les jours après la guerre. Pour l'instant le trébuchet les attendait et les provençaux bavaient planqués derrière les remparts. Elle mit ses affaires dans sa besace et partit rejoindre ses nouvelles comparses.
Elle en avait d'ailleurs trouvé plusieurs en route qui s'occupaient du cas d'un mauvais bougre quand un vieux cantonnier jurant comme un charretier leur avait écorché les oreilles.
Plutôt que de le battre pour lui faire ravaler ses paroles, elle s'approcha de lui, gardant quand même la main sur la garde de son épée pour lui intimer quelque frayeur.

"Toi le gueux, au lieu de risquer ta vie et le contenu de ton pantalon à dire des cochonneries, mets toi à notre service et je te récompenserais financièrement. Vu tes loques je suis sure que tu ne crachera pas sur quelques écus......Trouves donc du lait et du miel pour mes amies et moi et tu recevra de quoi boire tout ton saoul ce soir."

Elle lui remit de quoi payer le lait et le miel dont elle ferait faire une collation à ces dames et damoiselles que son intendant serait heureux de servir.

Puis elle reporta son attention sur ses comparses qui traînaient leur fardeaux vers on ne sait où. La blonde se posait des questions mais les suivit quand même.
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--Eddybarclay

Assailli par les reporches du P3r3v3rt pas pépère du tout, le vieux rentra le cou. Il n'en pensait pas moins que tout noble qu'il fut, il eu fallu une sacré garce pour l'annoblir...une dominatrice, à n'en pas douter...

Puis revigoré à la vue de la gentille et se montrant du doigt:

Le miel, ça va être difficile...pour le lait, Ma Dame, trayez donc le bouc devant vous et il vous le rendra bien...

Il sourit en attendant l'heure de la traite...y'a pas d'âge finalement à être tenté par ces porcinettes...
Il fut tellement remué à la seule pensée d'etre enfin touché des doigts qu'il arg, en mourru...

Maxiuszedeus

La blonde sortit son calepin de sa poche et son morceau de fusain pour ajouter un bâton à costé de ceux déjà dessinés :
"Et un cadavre de plus!" pensa t-elle.

Elle héla un trouffion :
"Tu trouvera dans sa main de quoi payer ta peine pour dégager sa vieille carcasse de la, faudrait pas qu'il attire la vermine...."

Elle rangea son matériel d'écriture, tant pis pour le lait chaud....
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Oli13

comme d'autre, oli avait lu le mots doux que ces pourceaux de provençaux avaient adressé dans notre camp...

les femmes principales cibles de leurs railleries discutaient entre elle...certaines semblaient choqués, d'autres moins.

cependant, oli ne souhaitait pas que la colère monte trop.

Allons mes dames...!

ne prestez donc point tant d'attention à cela...

il est de notoriété que le provençal masles n'est point éduqué,et n'a point de vie sociale, se reproduisant uniquement avec ses semblables...

j'ai d'ailleurs ici moults exemples du résultat de leur sauvagerie que l'un des hommes qui m'accompagne me donne régulièrement, consignant par croquis ceux et celles qu'il rencontre au grés de son inspiration....

sortant une reliure ou était entassé des croquis, il les montra à ceux qui les voulaient voir.

remarquez comment sont fichues leurs dames, dames que nous avons rencontrés sur la route entre avignon et aix... hautaine, et froide... un peu "sauvage"

d'ailleurs nous n'avons pas eu le coeur à les violenter, ni mesme à les détrousser... les hommes ayant cru voir le sans nom...

comprenez ainsi qu'à la vue de vos beautés exquises, le provençal masle s'enflamme, et s'exprime selon ses moyens!

petit sourire pour dédramatiser la situation...

mais pour se faire une idée voyez encore ce que nous croisimes....

les voies d'Aristote sont impénétrables.... enfin c'est ce que nous pensions, quand nous trouvasmes des représentation de l'apocalypse qui se produisit icelieu....des années et des années de consanguinité....

les premiers croquis prouvent que les provençaux, étaient comme tout estre humain, juste un peu...plus laid.... à cause de leur volonté à se mélanger entre eux.... et l'évolution qu'il peut en résulter

enfin voici ici une représentation des lieux qui rassemble les provençaux, afin de protéger ceux qui non pas complètements les gène définitif....

dédramatisez donc gentes dames... comment voulez vous essayer de faire entendre raison à des pourceaux?

laissez les donc se vautrer dans leur bouse, on ne change pas les habitudes d'un animal comme cela.... on le domestique pour travailler la terre, ou se nourrir éventuellement...mais on ne lui accorde pas d'asme... et surtout pas d'intérest.
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--Jeannecalmant

La vieille décrépite, les chairs tombantes, qui était là pour nettoyer le campement(

), pour vider les ordures et empecher ques les odeurs nauséabondes des latrines asphyxient les Héroiques Soldats, Les Loyalistes valets, les Vassaux laquets allant se battre à 10 contre un...

Encore pleine de cette matière puante appelée communement caca sur les doigts, elle trébucha et tartina la tronche du Béarnais Oli...

Mon Seigneur!
Je suis...désolée...cette matière fécale sur votre Majestueux chef...je suis...excusez ma maladresse.

Lui nettoyant le visage à qui mieux-mieux:

Me pardonnerez vous un jour Mon Prince?
Je dois vous avouer que je ne suis pas insensible à vos charmes, jeune homme.
Un tit bécot?

Oli13

oli aurait pu lui couper la teste juste pour son plaisir... mais l'euthanasie mesme sur un animal aussi difforme soit il... est grand pesché....et Aristote ne plaisante pas avec ces détails là

mais il se contenta de rire au nez de la bougresse.....

point de manquement la gueuse... nous connaissons le moyen d'enlever votre crasse.... nous vous en fourniront moult cargaison!!! vous verrez! ça change la vie!

et puis... il faut bien que nous nous habituions à votre odeur.... nous sommes encore là pour un long moment....

allez!! zou!!passe ton chemin la vieille!!! ...file animal de compagnie!....

avant que je ne change d'avis...

retourne voir ton maistre et aplatis toi devant luy comme vous aimez tant à le faire....

puis s'adressant à un soldat en train de se restaurer, il lui dit:

toi... donne à icelle une miette de ton pain... les truies aiment bien les restes...comme les rats! ça lui évitera de refiler la chtouille à tout le monde.... pour ce soir du moins!
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Caro

Les explications d'Oli avec reliures à l'appuis était à rire et retrouver ce plaisir après les insultes faisait du bien.

Mais voilà qu'une loque venait de commettre ce qu'elle n'aurait jamais du faire. Me levant d'un bond, sortant l'épée de son fourreau je m'avançais des quelques pas qui me séparaient d'Oli et de cette .....

Oli avait trouvé les mots justes, quant à moi le sang n'avait fait qu'un tour et l'envie de la pourfendre était grande... mais il avait raison, valait mieux en rire... et pourtant... je n'y arrivais pas.

L'azur ayant viré au gris je reprenais après Oli.... la menaçant de mon épée...

Ose, ose encore une fois faire ce que tu as fait et tu connaîtras ta dernière heure !!
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--Jeannecalmant

Mais Dame!!
Je ne suis qu'une vieille femme...vous n'allez tout de même pas tuer un être qui eu pu être, mais pas en verbe à ce moment là, votre mère...belle enfant...dans mes bras...et halte aux armes!!!

Elle se rue sur la gonzesse...les bras grands ouverts!

Caro

"Dans mes bras" qu'elle disait ??? et puis quoi encore ? La voyant se ruer vers moi, je me décalais légèrement en faisant un quart de tour sur moi-mesme.

Elle n'allait tout de mesme pas s'imaginer que vieille femme ou non qui se permettait de faire ce qu'elle venait de faire allait avoir accolade de ma part ?

Une fois décalée, je tendais discrètement ma jambe droite pour lui faire un croche pied et de mon épée la pousser au séant pour l'aider à tomber au moment où elle passait à mes côstés tout en levant les yeux au ciel et secouant la teste...vu sa vieillesse et son manque d'équilibre elle avait toutes les chances de tomber dans le tas d'immondices nauséabondes qu'elle venait de rassembler. Le nez en premier lui ferait rappeler sans nul doute l'odeur provençale qu'elle chérissait tant

pauvre folle...

Restant tout de mesme sur mes gardes si jamais elle tentait de revenir à la charge
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Loutte1

Pierre du val de Loire, le capitaine de la Crépi, arrivait en leur direction.

Citation:

Alors mesdames, vous nous préparez un peu d'action?
J'ai entendu parler de trébuchet, vous en avez besoin?
Que voulez vous en faire?

Loutte jetait son caillou ensanglanté en même temps qu'elle commençait à lui parler.

De l'action oui comme tu dis.
Ils veulent jouer et nous sommes joueuses. Elle lui fit un clin d'oeil.
Ca nous occuppe en attendant l'assaut que veux-tu. Loutte rit coquinement.

Quant au trébuchet... et bien on aurait des messages à leur faire parvenir dirons-nous... Tu peux nous les préter alors? Voir même nous aider à les actionner.
Tu serais un chou ô mon capitaine si tu acceptais de nous aider nous faibles femmes françaises.
Loutte se mit à papillonner des yeux en riant joyeusement.
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Virtuellevinou

Bien sur, Vinou avait vu l'annonce, bien sur elle l'avait lue, bien sur elle en avait ressentit de la colère, nier tout cela n'aurait été que mensonge sa part.

Avec le caractère qu'elle avait, elle aurait pu réagir comme son amie Loutte et les autres femmes du campement, oui elle aurait pu le faire. Mais elle ne le fit pas.

L'ignorance et le dédain étaient, à ses yeux, la meilleure réponse à leur accorder. Faire fit des injures et autres quolibets était presque devenu son quotidien à un moment pas si lointain. Elle avait appris à s'en moquer, s'était forgé une carapace aussi dure que le roc autour de sa personne mais surtout, elle s'était promis que plus aucun homme, quelqu'il soit ne lui ferait verser de larmes.

Elle se prépara consciencieusement pour la nuit qui allait arriver, elle soupesa ses lames affutées, les fit tournoyer un moment dans les airs. Cela allait se régler en face à face, ce serait peut-être l'ultime combat de la jeune femme mais cela ne lui fait pas peur. Elle s'y était préparée.

Il ne serait pas dit que les français et les françaises se laisseraient insulter et bafouer sans avoir combattu.
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Linexiv

Évidemment, il avait fallu que le Capitaine arrive au moment où elles s’apprêtaient à balancer discrètement le cadavre… Quoique ce dernier semblait accorder bien peu d’importance à la qualité du quidam. Tant mieux, ce serait plus simple pour rebondir.
Ne vous inquiétez pas mon Capitaine, nous allons nous en débarrasser vite fait. Opération de réquisition. Nous avons des œufs pour demain matin !

Quant au trébuchet, nous y allons de suite, on ne va pas laisser les normands canarder les murailles seuls, quand même !

Le vieux est vite abandonné derrière un bosquet et après avoir récupéré leur ballot de linge, les soldates se dirigent vers l’endroit où ont été positionnées les pièces d’artillerie.
Voilà, maintenant c’est une simple question de nœud autour des pierres, faut que ça tienne après tout !
Line arrêta un soldat qui semblait rédiger un rapport et lui subtilisa plume, encrier et parchemin.
Alors, pour le premier je propose : « un premier acompte Messieurs les porcs ».

Le court message est très vite rédigé, le parchemin chiffonné et posé sur la pierre, juste dessus le joli morceau d’étoffe. Sniff, il allait lui manquer, son plus joli dessous, mais bon c’était pour la bonne cause !

Puis attrapant un morceau de ficelle, elle entoura pierre, dessous et message de façon à ce que tout tienne bien avant de tendre son colis au servant d’artillerie qui regardait le spectacle d’un air plutôt étonné.

Tiens ! Place le où il le faut, et attend les autres colis histoire de bien lester et t’as intérêt à bien viser !

Son travail fait, Line se retourna vers ses compagnes pour voir comment celles-ci se débrouillaient et si elles étaient inspirées !

Esmeraldaa

Le capitaine... manquait plus que ça. Emmitouflée dans cape encapuchonné elle posa le panier d'oeuf en vue et battit en retraite, l'air de rien. Le cadavre n'était plus un soucis, la deuxième partie du plan allait être appliquée.

Elle avait plus l'air d'une intruse qu'une membre de l'armée... à se demander si finalement c'était une bonne idée que de sortir vêtue ainsi. Bon elle verrait bien.

Elle se retira vers les pièces d'Artilleries, les observa un moment puis regarda Line.

Mets ce que tu veux, après tout, je ne sais même pas si ils savent lire, une croix fera l'affaire.

Elle lui tendit ce qu'elle avait apporté.

Je te laisse faire.

Un regard à droite puis à gauche.. toujours personne, tant mieux.

Loutte1

Loutte à son tour prit une grosse pierre, fit un noeud autour et à l'autre extrémité mit son son sous-vêtement avec le petit mot suivant :

Citation:

Montre moi tes attributs si tu en as.
Votre dévouée Loutte

Elle positionna le rocher prêt à être envoyé et retourna vers ses amies.
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Ellana

Ellana venait de lacher le corps, il était bien là où il était et ne bougerai pas, il fallait maintenant s'occuper des paquets surprise

Elle prit une pierre deposa son ballot de linge dessus, prit un morceau de papier, y inscrivit un coeur, de toute façon, ils ne savent pas lire, cela valait mieux que des écrits qu'ils ne comprendraient pas
Après réflexion, elle y ajouta un groin

Admirant son travail elle commenta

MA-GNI-FI-QUE et puis c'est tout à fait parlant

Elle serra bien le paquetage avec la ficelle avant de tendre le tout au responsable du trébuchet

Voila ! moi c'est fait, mais bon, c'est vraiment dommage tout ce beau linge de gâché ...
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--Hubertin_

Hubertin se terrait.

Il entendit toutes ces femmes siffler de courroux de s'être fait traiter de catin ...

Elles cherchaient un homme pour se venger ... un homme de Provence ...

Hubertin avait peur. Peur pour lui. Peur pour ses enfants. Pour son épouse ...il était trop tard.

Les soudards de France lui avaient fait ...

Il étouffa un sanglot. Elle n'avait pas révélé leur cache.

La faveur de la nuit ... ils espéraient passer les rangs, s'enfuir au loin ... loin de cette folie qu'il en comprenait pas ...

Marseille, ou Arles, selon la route qui serait ouverte.

Il sentit le parti de femmes vindicatives s'approcher.

Hubertin embrassa ses enfants, une dernière fois et leur mentit tout bas :

Dès que ces femmes sont après moi, suivez le cours du ruisseau vers l'aval. Après le pont, poursuivez jusqu'à la cascade ... puis passez par le sous-bois jusqu'au mas de votre oncle... je vous rattraperai.

Il laissa partir ses bambins, rampa quelques mètres, se leva puis se mit à détaler, faisant autant de bruit qu'une harde aux abois.

Alors, catins de France, vous cherchez un Homme ?

Voix fausse ...

Il devait faire plus ... vrai.

Dans la nuit, sa voix venait de partout.

Faut-il vous payer si l'on vous donne du plaisir ?

La voix du désespoir. Il n'y parvenait pas. S'il n'y parvenait pas ... ses enfants ...

Il courut encore, un peu plus loin.

Où vos hommes vous payent-ils par habitude faute de savoir vous aimer ?

Un cri de rage lui répondit.

Sa véritable course allait commencer...

P3r3v3rt

P3 entendit un couard crier dans la nuit, des choses obscènes sur les femmes françoyses , mais on ouïe fine le ne trahit jamais.
Il pris l'arc au jeune soldat qui était derrière lui, puis une flèche, ouis l'homme commit une erreur, celle de d'ouvrir sa gueule une troisième fois, p3 décrocha la flèche en sa direction.
Un grognement se fit entendre, l'homme était blessé, en voila un qui apprendra a ce la fermer la prochaine, enfin tant bien qu'il puisse, p3 avait l'ouïe fine mais pas la vision de la chouette, il savait qu'il avait touché le pécore, mais il ne savait pas où.
Puis il se tourna vers line.

C'est bon c'est chargé?
Hé bien c'est parti, d'un coup d'épée il trancha la corde qui retenait le trébuchet, le paquet partit tout droit en direction des murailles d'Aix, il passa juste au dessus.
Voila coli livré mesdames.
Par contre vous n'avez pas peur d'avoir froid comme ça sans...enfin vous savez.
Si par hazard, il vous faut un peu de chaleur, je suis l... ne finit pas sa phrase et se met a sourire. Bon c'est pas tout ça, sous lieutenant line, on vous attend au campement des normands, prenez une escorte et allez faire un tour la bas.
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Linexiv

Premier tir. La main dans le prolongement du front, Line surveillait la trajectoire. Et sourit en voyant le projectile dépasser la muraille.

Superbe ! Au moins, on ne s’est pas sacrifiée pour rien les filles !

Line esquissa un nouveau sourire à la remarque du Capitaine, s’était-il rendu compte que, du coup, aucune de ses soldates ne pourrait porter le moindre dessous lors du prochain assaut ?

Bon, à présent, fallait recharger le trébuchet et envoyer une nouvelle tournée rapidement ! Line se retournait déjà vers le reste des pierres lorsque le Capitaine lui ordonna de rejoindre le campement normand.

Line obtempéra sur le champ. Une escorte. Un regard sur les filles. Non, elle n’allait pas les priver d’un jeu aussi passionnant. Tant pis, elle prendrait deux soldats en repassant au camp.

Toutefois, elle n’eut pas à se donner cette peine puisqu’alors qu’elle était à mi-chemin, elle croisa une estafette arborant justement les couleurs normandes. Elle l’arrêta et comme celle-ci lui déclara chercher le Vicomte de Montlouis de toute urgence en raison d’une nouvelle de la plus haute importance, elle comprit qu’il s’agissait sans doute de l’objectif de sa mission.

L’estafette accepta de lui transmettre l’information, pressé qu’il était d’informer les autres chefs de guerre.

En l’entendant, Line ne put s’empêcher de tressaillir, fallait pas oublier de la transmettre celle-là !
Elle rebroussa donc chemin sur le champ et rejoignit le Capitaine.

Mon Capitaine, pour ce soir, nous agissons comme cela a été convenu.

Puis murmurant à son oreille,

Les italiens montent une armée, il nous faut partir l’intercepter prestement.

Elmer

Le campement de l’Ost fonctionnait bien, toute la logistique avançait chaque jour au fur et à mesure des déplacements dans une rapidité remarquable pour dresser les tentes et approvisionner le camp et les soldats s’affairaient aux tâches indispensables dans une belle ambiance, avec un moral de fer:

" Bon, j’peux aller voir ailleurs. "

Elmer s’éloigna et commença son tour vers les autres campements amis, ici quelques bannières Normandes flottaient au gré du vent tiède de la Provence, et là les tentes colorées de la Cosse du Genêt affichaient leur présence volontaire dans le conflit.

Le lieutenant s’avança vers un groupe légèrement à l’écart, nettement différent des autres, plus hétéroclite et féminin, et ramassant un boulet perdu se dirigea vers les belles en colère qui attachaient leurs dessous sur les projectiles noirs.

Elmer tenta d’évacuer ses pensées qui ramenaient inévitablement son esprit vers ces peaux si fines et chaudes habillées d’armures froides en se demandant si la protection de fer ne risquait pas d’abimer le joyau de chair :

« Bonjour, c’est ici que je dois tenir ma promesse, j’suis le ramasseur de boulets. »
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Kylee

Si le RP est français et uniquement Français, je prendrai pas ombrage du fait que l'on supprime mon post, don't worry !

Déambulations dans les rues d'Aix. Et dans ses veines, le pauillac a fait son œuvre. Adieu tristesse, pour le moment.

Habillée en homme, ça lui fait drôle. Drôle de voir ses pieds quand elle marche, ça lui rappelle l'époque où elle était une petite fille, et accrochait sa jupe dans sa ceinture, pour pouvoir mieux courir, et escalader les arbres et les rochers, dans la garrigue, avec ses chèvres.

Ces bottes lui font des jambes de déesse, d'ailleurs.

Au passage, elle se mire dans la vitrine d'une échoppe. Ce tricorne lui donne également une étrange allure d'aventurière, ce qui n'est pas pour lui déplaire. Et l'épée ceinte à son côté, c'était le top du style guerrière-je-me-la-joue-amazone-mais-pas-trop.

La voilà qui débouche sur une petite place où chante une fontaine. Plus seulabre que la solitude elle-même, elle s'apprêtait à entamer un chant martial de sa plus belle voix de soprano rouillée, pour riposter contre les "criements des françoys" qu'elle entendait, de l'autre côté des remparts.

Et puis soudain... Avalanche ? Chute soudaine de neige ? Débarquement extra-terrestre ? Apocalypse ?

Une chose blanche, un genre de fantôme, qui lui tombe dessus. Un bond sur le côté est tenté. C'était stupide de sa part, mais heureusement, le caillou préféra venir se loger sur le bord de son sombrero... Euh, de son tricorne, pardon, plutôt que sur son crâne. Alors bien sûr, le chapeau tombe, et le truc blanc avec.

D'abord elle se recule, en essayant de pas trop s'emmêler les pieds entre eux. Et puis elle se re-rapproche, et soulève le bout de tissu blanc du bout des doigts. Bout de tissu blanc qui se révèle être... Une nuisette ?

La voilà perplexe, la petite Aurore...

Ah tiens, un papier est accroché !

Citation:

Montre moi tes attributs si tu en as.
Votre dévouée Loutte

Mmmh, visiblement Loutte était une femme... Enfin si elle voulait voir ses attributs... Boarf après tout, plus rien ne l'étonnait ! (Et puis elle n'était pas en reste, vu le nombre de femmes qu'elle avait embrassé en état d'ébriété avancé...)

Mais enfin, si ladite Loutte voulait voir ses attributs...

S'asseyant sur la margelle de la fontaine, elle sortit son carnet à croquis, et se mit à griffonner. Pas vraiment elle, mais pas tout à fait son opposé. Et elle courut sur les remparts, à couvert, laissant juste une mimine dépasser entre deux créneaux, pour lancer son dessin, plié en avion.

Et elle repartit, en riant.
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Latenebreuse

Les femmes des garnisons l'avaient laissé perplexe... c'est quoi ces idées de balancer ses sous vetements quand on nous traite de catin? Pour elle, hors de question que des morts de faim puisse approcher son odeur intime de pres ou de loin, si des choses devaient etre balancées par dessus les remparts ce serait surement pas ça.

Souvenir, souvenir, elle avait concervé dans sa tante à son chevet une des têtes provencales décapitées les nuits précédentes. Peut etre voulaient ils la récuperer? enterrer un corps sans tête ça fait desordre c'est sure. Néanmoins, aussi folle qu'on la croyait, elle regardait cette tête cadavérique froide, au tein blanc pire qu'un fantome et aux levres violacées. Les chaires au niveau du coup avait cessées de rependre du rouge carmin sur le sol, elle pouvait enfin trimballer cette tête partout avec en la tenant par les cheveux... bien pratique les cheveux longs des femmes parfois.

Observant d'un air amusé les femmes colériques s'exciter a poing fermés sur un cretin qui semblait avoir un sens de la culture tres étalé, son regard fut tout autre quand elle vit ces femmes se dessaper de leurs sous vetements. Cherchaient elles a leur donner raison? Quelle femme normalement consituée retire ses sous vetements quand on l'a qualifie de catin si ce n'est une autentique femme de luxure? D'un air legerement dégoutée par ses partenaires de combat, elle joigna quand meme au paquet la fameuse tête. Elle lui manquerai probablement, c'était amusant de pouvoir lire la frayeur sur le visage de cette femme et dans ses yeux qu'elle n'avait point refermé. Enfin pas si grave, au pire elle récupererai une autre la nuit suivante.. c'est pas les morts qui manquaient en ce moment.

Visage sombre, regard meurtrier, le ténébreuse parcourait les alentours du campement à la recherche d'une victime égarée qui n'aurait rien a faire dans les parages, elle pourrait alors lui faire sauter la jugulaire d'un coup de dague bien placé, juste histoire de s'amuser un peu... bien plus distrayant que le passe temps chiffon des dames. Regard a l'affut, elle croisa néanmoins une dame fort bien elegante malgré ses vêtements de guerriere, probablement une dame de la haute, qui comme elle ne voyait pas l'interet de repondre a des cretins. Sourire sincère a son égard avant de continuer son chemin. (Neottie)

Puis son regard croisa dame Vinou qui préparait ses des armes bien affutées. Héhé, elle se ferai bien un petit combat amical histoire de s'échauffer un peu..
La voix plutot portante d'un des hommes de la garnison parvint à ses oreilles, frisson de dégout, y'avait des porcs même chez nous.. (phrase de P3 :p )
Elle tacha de se reconcentrer sur dame Vinou pour pas aller decoller une mandale de correction au lieutenant, histoire de lui remettre les idées en place.

Bonsoir Vinou, comment vas tu?

Un rocher sur le sol, elle s'y posa et consciencieusement s'appliqua à déposer un poison mortel sur ses lames, ses flèches d'arbalète et plutot douée en lancé, s'étant entrainé avec sa franscisque des années, elle l'aiguisa impatiente de la tester en temps de guerre.
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Loutte1

Les donzelles étaient toutes là soit à parler chiffon, soit à pester contre l'ennemi.

Les sires eux faisaient mine de ramasser les boulets, mais essayaient plus de voir ce qui était accroché au bout de la corde.

Tout à coup, petite ombre mouvante en haut des remparts et une chose qui arrive en voletant étrangement en leur direction.

Un papier... bien étrange pliage qui lui permet de voler tel le moineau dans le ciel.

Loutte le ramassa à terre.
Elle le déplia et partit dans une bonne crise de fou rire.

Un dessin qui représentait une dame dévêtue y figurait avec un petit mot à son attention en référence au message que loutte avait joint à son boulet.

Les filles, regardez !
Elle leur montra l'esquisse.

Au moins en voilà une qui a de l'humour ! Ca nous change de ses congénères. A mon avis tout va aller vite maintenant. Elle va surement le dire à d'autres et tous nos boulets vont être découverts.

Loutte plaça ses mains en porte-voix et cria : bien joué Vicomtesse!
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Maxiuszedeus

(hrp)

(dsl si ça pourrit un peu l'ambiance, si la demoiselle ou sa joueuse avait répondu à mes courriers je n'étalerais pas ça ici, pour une fois que j'ai l'occasion d'avoir son perso à proximité du mien....)

Le RP que j'avais écrit ayant attiré la joueuse et le perso a venir me voir; arrangement amical étant trouvé; je supprime mon post.
Dsl de vous avoir pourrit l'ambiance, mes excuses à tous et promis cher censeur je recommencerais pas....enfin j'essayerais, c'est pas dans mes habitudes.

Vulya (et son Ljd) au plaisir de te croiser en taverne

(hrp)
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Ledzeppelin

La Comtesse avait entendu de l'émoi dans le camp des français et on lui a rapporté qu'un Provençal avait insulté les femmes de France.

Bondissant elle n'allait pas laisser passer une chose pareille. Surtout dans une Provence dirigée actuellement par 2 femmes. Les femmes qui souvent pâtissent de l'arrogance des hommes sont souvent soeurs quelque soit leur pays d'origine.

Prenant la plume, elle leur écrit son mécontentement de les voir ainsi insultées. Donnant la missive à un serviteur mâle bien sûr, muni d'un drapeau blanc à remettre à l'une des femme d'un groupe dont il lui a été rapporté la colère. Elle veut savoir ce qui c'est passé et punir l'immonde qui a pu insulter l'honneur des femmes quelles qu'elles soient :

Aux Dames de l'autre camp !

Je vous salue Mesdames du Royaume de France.

Je suis LedZeppelin de Villaréal, Comtesse de Provence. Nous nous battons les unes contre les autres et je ne vous apprend rien. Toutefois, c'est en temps que femme que je vous écris, il m'a été rapporté qu'un Provençal immonde a osé bafouer l'Honneur des Dames de France. Je ne le tolérerais pas !

La Provence est gouvernée par une femme, qui prête allégeance à une autre femme. Nous formons un duo féminin et nous n'accepterons pas que des femmes soient outragées par des hommes de chez nous. Faites moi connaître je vous prie l'identité de celui qui vous a outragées, pour que je puisse vous rendre Justice à toutes.

Je ne peux comprendre que trop bien votre colère, car je suis femme moi-même et du reste je viens d'avoir une petite fille il y a tout juste 1 mois. Je ne me sens en rien inférieur à un homme et je sais le faire savoir lorsque c'est nécessaire. J'ai donc demandé à mon serviteur d'attendre une éventuelle réponse de votre part : le nom de ce malotru. Que vous désiriez détenir la preuve du forfait est compréhensible, mais vous pourriez montrer la preuve à mon témoin qui relèvera ainsi le nom.

Je puis vous garantir que je le trouverais et je vous le livrerais tout simplement en laissant votre bon sens décider de la punition à donner.

Je compte sur vous pour que vous me permettiez de vous faire rendre Justice et vous donner l'occasion de vous démontrer que, contrairement à ce que vous pensez, nous sommes aussi respectueux de la dignité. J'aimerais aussi démontrer qu'entre femmes il peut y avoir quelque chose au dessus des conflits générés souvent par des hommes.

J'espère que vous ferez confiance à mes paroles et montrerez la preuve de cet écrit outrageant à mon serviteur. Recevez Mesdames de France mes salutations et mes amitié !

LedZeppelin de Villaréal
Comtesse de Provence
Comtesse de Saint-Rémy de Provence

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Latenebreuse

(édit)
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Loutte1

Un craquement non loin sous les arbres...
Une ombre...
Une tache blanche, un homme.... un drapeau blanc...

Loutte, sur le qui vive fit deux pas en avant, attendant d'entendre ce qu'avait à dire l'homme.

Il avait un message de Ledzeppelin.
Loutte le lut.

Hummmm.... je vais parler en mon nom mais chacune s'exprimera comme bon lui semble.

Pour ma part je ne souhaite aucun appui de sa part.
Certes, elle est femme mais nos points communs s'arrêtent là; et je n'ai nullement besoin de son aide, en rien!
Dites lui bien.

Loutte se demandait si Ledzep pensait réellement qu'elles allaient souhaiter une collaboration.
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Alex0159

[Aix, ruelle près des remparts]

Après l'agitation, la ville s'éveillait. Les tirs avaient été précis et par conséquent clément pour la populace. L'appartement du Prince n'était pas touché fort heureusement. Non pas que celui ci soit très attaché aux pierres mais cette appartement il l'avait gagné au fil de son épée. Il l'avait acheté légalement avec de l'argent qu'il avait honnetement volé !

Le serviteur décida d'aller s'enquérir des nouvelles du siège afin de faire son compte rendu quotidien au prince. Les rues étaient curieusement bondés et la conversation allaient bon train. Il n'y avait qu'a tendre l'oreille...

Au détour d'une auberge:

- Regarde moi ca une petite culotte ! Ah les drôlesses ! Mais que fait la milice faut ouvrir les portes de la villes.

- Arf les bonnes femmes qui nous dirigent; moi je te le dis elles craignent la concurrence C'est UN compte qu'il nous faut !

un peu plus loin:

- Non mais elles nous prennent pour qui ces catins; des barbaresques qui déambulent nues dans les rues ?

dans le quartiers des tisserands:

- Mais c'est quoi ca mon fils il pleut des vêtements ! Ton père il est ruiné ! Maudit français ...

Il s'approcha ensuite du crieur public qui annonçait ... la levée du siège . Déjà ! Ca suffisait, après un détour chez l'écrivain public il envoya son rapport à Arles

[Arles, quelques heures d'ailes de pigeon plus tard]

Alex s'éveillait 11h déjà ! Ou était il ? Ah oui la guerre et tout ca ... Il en tenait une sévère, il avait commencer dans une taverne puis une autre et encore une autre et... plus encore. Vague souvenir d'alcool et ... de femmes bien sur. Et puis des femmes aimables et généreuses. Sa bourse étaitvide. Tiens donc ? Rien d'étonnant ca finissait tous les jours comme ca.

- Mais tu vas te taire sale volatile !

Il s'approcha pour chasser un pigeon qui piaillait a sa fenêtre. Arf de l'écho dans sa tête; comme dans une cathédrale.

- Mais c'est mon pigeon !

Il dégrafa le parchemin et fila une poignée de graine au volatile pour qu'il se la ferme. Il déplia le parchemin et; dans son état il tenta de déchiffrer. Il en croyait pas ses yeux. Il fit une relecture.

- Un bombardement de sous vêtement ! Mais si les sous vêtements sont ... Alors sous leur jupes...

Grand sourire ! Ca y est il était réveillé.

- Allez en route pour Aix; la ribaude franchise est fin prête a être cueilli.

--Hubertin_

Hubertin avait été laissé pour mort.

On le trouva le lendemain, sur le champ de bataille ...

Il n'avait plus beaucoup de temps à vivre et le savait ... sa blessure sentait la charogne ...

Une rumeur courait, qu'un homme de Provence avait insulté les femmes françaises.

Une rumeur courait que la Comtesse voulait le voir ... l'avoir.

Il voulait un prêtre ... un pardon, avant d'abandonner ce monde ...

Il voulait savoir pour ses enfants ... s'il y avait encore de l'espoir.

Il fit appeler la Comtesse.

Dites-lui que c'est moi qu'elle cherche. Dites-le lui vite, car il ne me reste plus beaucoup de temps.

Ledzeppelin

LedZeppelin sourit en voyant son émissaire rentrer bredouille. Elle avait la certitude cette fois ceci n'était finalement qu'un mensonge de plus. Ces femmes n'avaient finalement pas été outragées par un Provençal.

Elle aurait espéré, que Diable qu'elles citent vraiment quelqu'un en plus de très connu même. La mettre au pied du mur, l'obliger à se dégonfler. Faire un coup d'éclat une gasconnade quoi ... Tout cela manquait décidément de panache. Elle aurait bien voulu jouer.
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Aliette

Toute cette agitation dehors....Ces hurlements, ces cris de guerre et de désespoir...Et ces femmes hystériques....Aliette se dit qu'il est temps qu'elle prenne son courage à deux mains et qu'elle aille voir ce qui se passe dehors....Dieu sait qu'elle n'aime pas la violence .... Mais la, il faut qu'elle sache, qu'elle se rende compte par elle meme.....

Elle enfile ses chausses, son col et son beau chapeau, et sort prudamment de l'auberge pour sillonner les rues de la ville .... L'air est frais ....Elle se faufile entre les différentes barricades et qu'elle ne fut pas sa surprise d'apercevoir ici et la ... Bas et ptites culottes en dendelles, de toutes tailles et de toutes couleurs ....

Elle s'arrête, stupéfaite et éclate de rire en reconnaissant bien la, la plaisanterie d'un prince qu'elle connait bien ....

Elle comprend mieux la colère de ces femmes .....

s'éloigne le pas leger en pensant qu'elles manquent vraiment d'humour ces francaises............

Linexiv

C’est qu’ils étaients impatients ces émissaires, enfin surtout celui là, à croire qu’il avait peur de se faire tuer malgré le drapeau blanc… Comme si c’était dans leurs pratiques… Ils se contentaient juste de massacrer les potentiels espions martyrs qui n’avaient rien à faire dans un campement militaire. Mais qui persistaient à vouloir se sacrifier…

Du coup, il ne restait qu’une seule solution, c’était certain que cela ferait moins officiel, mais bon, comme ça, elles restaient dans le ton. Autrement dit, Line profita du nouvel envoi d’étoffes délicates pour y joindre la missive pliée et ficelée à défaut de pouvoir employer un sceau. Plus qu’à espérer que la comtesse apprécie la qualité du tissu…

C’était déprimant à force de se séparer de toutes ces petites choses…

Citation:

Comtesse,

Nous vous remercions pour votre sollicitude, néanmoins, bien qu’il n’ait à l’origine de ce placet qu’un seul individu à la verve plutôt acerbe, il n’empêche que la majeure partie de vos administrés mâles ont approuvé l’écrit au point d’en faire moult copies qui ont fini par atterrir jusque dans notre campement.

De ce fait, les condamner ou bien nous les livrer, reviendrait à nous livrer votre ville, chose qui nous ravirait mais qui, je le pense, ne fait pas partie de vos intentions.

Quant au fait que la guerre soit affaire d’hommes, je conçois que vous puissiez affirmer une telle chose puisque c’est votre filleul, ledit Kika15, que vous envoyez sur les routes pour piller nos terres.

Cependant, je peux vous assurer que nos épées valent celles des hommes, et que c’est bien de notre propre volonté que nous combattons ce jour sur vos terres.

Et nous espérons bien pouvoir nous venger nous-mêmes de l’insulte, bien que reconnaissant que cela fasse partie des lois de la guerre.

Fait devant les remparts d’Aix, le 19 janvier 1458.

Au nom des femmes françaises,

Line de Gerfaut,
Ellana de la Remonière,
Loutte de Chinon,

Ledzeppelin

Led donnait encore des ordres et avait sans arrêt l'impression d'avoir oublié quelque chose. Le serviteur lui revient avec ce message oral.

Citation:

hummmm.... je vais parler en mon nom mais chacune s'exprimera comme bon lui semble.
Pour ma part je ne souhaite aucun appui de sa part.
Certes, elle est femme mais nos points communs s'arrêtent là; et je n'ai nullement besoin de son aide, en rien!
Dites lui bien.

- Bah ! C'est bien ce que je pensais.

Après avoir parlé aux soldats et être allé prié en la cathédrale Saint-Maximin pour le salut des Brignolais et des voyageurs occis par les armées ennemies. Le même serviteur revient amenant un envoi.

Un envoi de tissus ? De qui vient-il ? Ho ! Du camp des Françaises ! Ce que c'est beau, certainement du Nord de la France pour une telle délicatesse de tissu. Ha ! une lettre !

Led déplie le parchemin estomaquée par ce qu'elle apprend. Se rue à son écritoire, sa crête de coq dressée sur la tête.

MesDames de France !

Je vous remercie en premier pour cet envoi, qui était une façon bien aimable de me faire parvenir votre message.

Permettez-moi juste de parler avec vous sans qu'il soit question non plus des raisons du conflit. Mais concernant cette affaire des insultes.

Depuis bien avant votre arrivée, nos guetteurs sont restés sur les remparts et parmi ceux-la, ma filleule le lieutenant de l'ost Ladoce qui m'a affirmé que rien n'a été jeté du haut des remparts jusqu'à ce que retentissent les cris concernant les insultes qui vous sont faites. La ville étant assiégée, seuls les émissaires ont pu se rendre chez vous et ils sont au nombre de deux. L'un des deux y est allé bien après même. Je doute que le premier émissaire aie pu sans se faire voir faire atterri autant de copies des missives.

Nous ne livrerons pas nos hommes car ils n'ont rien fait de tel. Une personne cherche à attiser la haine, mais nous n'avons pas besoin de cela pour nous occire. Ces insultes ne font pas partie des lois de la guerre, elles sont bêtes et stupides et je doute qu'un Provençal en soit à l'origine. Mais si cela est véridique, j'assumerais la

Je voudrais vous signaler que je n'ai pas de filleul nommé Kika15. Vous avez été ce me semble mal informée sciemment ou non, je ne le sais. Je connais cette personne très bien, mais il a quitté la Provence il y a bien longtemps. Croyez-vous la Provence assez stupide pour prendre de pareils risques ?

Je vous avoue que lorsque vous dites que j'aurais déclaré que la guerre est une affaire d'hommes, vous m'attribuez des paroles jamais prononcées. Et surtout une idée que je n'ai jamais pensée, que je ne pense pas et que je ne penserais jamais. Voyez-vous j'ai même demandé à mon époux de rester à Marseille avec notre bébé âgé d'un mois et une semaine et j'ai pris mon armure et mon épée. J'ai combattu l'été dernier lorsque des lances nous ont attaqués. J'ai combattu à nouveau il y a 3 jours et j'ai à nouveau du sang sur les mains, cette fois celui du félon envoyé par dessus les remparts de la ville assiégée pour m'occire.

Nous sommes 2 femmes à la tête de ce pays actuellement et toutes deux sommes en tenue de combat et en armées. Ne doutez jamais du courage des femmes de Provence. Nous avons actuellement une partie de notre Ost qui est en Béarn depuis 2 mois déja pour se battre contre le Lion de Juda, comme vos chefs ne l'ignorent pas et sachez que la moitié du contingent est formé de femmes là aussi.

Je ne doute pas du courage des Dames de France alors faites-moi la grâce de ne pas douter du nôtre. Comme dit plus haut : nous n'avons pas besoin de cela pour nous occire. Il vaut mieux le faire sans haine, c'est tout aussi efficace.

En attendant de nous retrouver face à face peut-être, recevez de ma part une caisse de bouteilles de rosé de Provence pour vous remercier de votre envoi.

A la Grâce de Dieu !

LedZeppelin
Comtesse de Provence

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--Flaminia

Le hasard avait bien fait les choses. Flaminia visitait justement la capitale lorsque les troupes françaises furent annoncées.
Alerte générale veut dire afflux massif d’hommes et renouvellement de la clientèle locale.
Elle s’en frotte déjà les mains. Proche d’un douanier aixois, elle reçoit la liste des visiteurs au jour le jour.
Impressionnant. Pas besoin d’être forte en calculs pour réaliser que la demande sera très vite supérieure à l’offre.
Elle en parle à La Mathi, qui ne la lâche plus depuis sa participation à la marche caritative de Vitrolles. Les deux femmes partagent un verre en se félicitant de ces estimations de bénéfices mirobolants.
Avec ce qu’elle a évalué pouvoir gagner, elle pourra aisément quitter ce Comté et reprendre sa vie de saltimbanque.

Des cris d’étonnement puis des rires attirent son attention au dehors. Une pluie de sous-vêtements affriolants venus du camp français s’abat sur la capitale.
Mais ? Qu’est-ce que c’est que ça ? Ah non ! La concurrence … Ce sont des pratiques déloyales, ça !

Elle n’eut pas à s’expliquer avec sa patronne. Toutes deux savaient ce qu’il fallait faire, et vite. Munie d’un bâton avec un drapeau blanc en signe de paix, elle se rend devant le camp français.
Bonjour à vous !

Ma présence n’a rien à voir avec le conflit armée en cours, dans lequel je suis neutre. Je viens vers vous pour rencontrer la personne responsable de ce bombardement vestimentaire.
Montre deux culottes en dentelle et un corset rouge ramassés devant l’église d’Aix.
Je suis Flaminia, représentante du SLIP, Syndicat des Libertines Indépendantes de Provence.

Sourit au garde. On ne sait jamais. Flaminia n'est pas du genre à laisser filer un client possible !

Loutte1

Loutte vit encore le messager revenir mais cette fois plus chargé.
Elle s'approcha de nouveau.

Il lui dit être venu à la demande de LedZep cette fois encore.
Il lui tendit ensuite une missive ainsi qu'une caisse de vin.

Merci, lui dit-elle.
Et elle vit le jeune messager décamper en courant.

Loutte lut la missive puis soupira.
Elle prit le pli, le déchira en dizaines de petits bouts et le jeta dans une flaque d'eau.

Elle cria : LES HOMMES ON A DU VIN POUR VOUS et laissa la caisse en évidence pour qui voudrait se servir.

Quelques mètres plus loin une demoiselle légèrement vétue parlait au garde. Mumbly avait l'air quelque peu émoustillé devant la donzelle qui remuait doucement devant lui.

Loutte fit un signe de tête aux filles afin qu'elles se rapprochent en sa compagnie, alors que la donzelle expliquait être la représentante du SLIP....

Loutte eut un sourire amusé et s'approcha.

Bonjour.
On peut quelque chose pour toi?
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Alex0159

[Faubourg Aixois ]

Alex avait chevauché au triple galop toute la journée ainsi qu'une bonne partie de la nuit. Les murs de Aix était enfin en vue. Pas de trace de François a l'horizon. Il ne s'attendait pas a jouer au gendarme et voleur avec une armée de francoise ... D'habitude c'est lui qui jouait le voleur ca changerait un peu ceci dit.

Après tout, dans la précipitation il n'avait élaboré aucun plan pour s'introduire dans leur camps et débusquer les "impudiques". Une nuit de repos chez lui à Aix lui porterait conseil. Les portes de la cité était bien entendu fermées a cette heure. Il allait devoir payer le prix a la guilde pour regagner ses appartements. Cette affaire commençait a lui couter chère; pourvu que le butin soit a hauteur de l'investissement...

Enfin arrivé a son appartement, il eu la surprise de trouver bien en évidence sur sa table quelques sous vêtement accompagné de quelques mots "doux" dont un qui le marqua:

Citation:

Montre moi tes attributs si tu en as.
Votre dévouée Loutte

Efficace ce serviteur; il mérite son salaire décidément. Il marmonna ensuite pour lui même en relisant le billet:

-Intéressant... Loutte !Au moins je saurais qui demander

Ravi a l'idée de partir retrouver cette impudique , il se mit en tête d'échafauder un plan. Il ouvrit alors son armoire "spéciale" camouflage.

BING

- Arf un œil d'Aristote en moins... Ca vaut dans les 500 écus à Constantinople; quel gâchis.

Il rempila alors c'est 6 autres bocaux en attente de dévôt en mal de relique puis s'attarda sur sa garde robe.

- Hum moine hospitalier; pas mal oui; moyen de s'introduire durablement. Émissaire ? Pourquoi pas... Tiens un sceau volé au château du Languedoc, ca peut servir. Le marchand génois hum pas idiot. L'armateur vénitien; une idée...

Pourquoi pas simplement s'infiltrer discrètement... A voir.

Il referma la porte de l'armoire. Il décida de se donner le temps de la réflexion. Déjà il fallait commencer par le commencement ! Pas fiable ces français... pff quand on monte un siège on ne fausse pas la compagnie comme ca sans crier garde, non ? MAIS OU ÉTAIENT ELLES PASSÉES ?

--Flaminia

Une française vient à sa rencontre. Rapide évaluation des atouts de la concurrente. Pfff, cela ne va pas faciliter les affaires. Flaminia choisit de se la jouer diplomate. L'affrontement ne sera profitable pour personne. Oui à la guerre des hommes mais non à celle des prix !

Bonjour Dame,

Etes-vous l'organisatrice de cette audacieuse campagne promotionnelle vantant vos charmes ?
Je suis moi-même du métier et, ma foi, il s'agit là d'une initiative originale.

Pour tout vous dire, notre profession s'est réunie dans un syndicat, que je représente.
Afin que tout le monde gagne de quoi vivre décemment, nous avons réparti le marché des ... soins personnalisés ... par zone.

Vous comprenez que votre arrivée suscite des remous par rapport à cette organisation. Certains établissements vont jusqu'à dire qu'ils devront mettre la clé sous le paillasson si vous déséquilibrez le marché en détournant de la sorte leur clientèle.

Sourit

Evidemment, je ne doute pas qu'un terrain d'entente soit possible.
Je conçois tout à fait qu'un tel déplacement de soldats, loin de leurs foyers pendant des semaines, nécessite la présence de vos ... assistantes.
Nous aimerions cependant que vous ne perturbiez pas notre clientèle intra muros.
En échange, nous ne rôderons pas aux alentours de votre camp et, sans doute le plus important, nous vous proposons de nous rejoindre dans le SLIP.
Comme cadeau de bienvenue, je vous exonère de la cotisation hebdomadaire. Vous bénéficiez ainsi de la gratuité de nos services syndicaux.

Mumbly

Mumbly avait reçu l'ordre de garder le campement.Sacrées bonnes femmes pensa t-il.
Enrageant,il faisait les cents pas dans le campement.Il voyait de temps en temps passer des femmes avec un baluchon.Il souriait.Toujours en train de faire la lessive pensait il.
Peu de temps après,il entendit un grincement.Pas de doute,on plaçait le trébuchet.Qu'elle idée,l'attaque n'était prévue que pour demain.L'ennemi risquait de lancer des flèches enflammées dessus et bonjour la panique.
Puis il vit un boulet passer par-dessus la muraille.Puis un deuxième.
Bon sang de bonsoir,ils attaquent et je suis là à garder du vide.
Peu de temps après,il vit arriver une donzelle tenant un drapeau blanc dans une main et des lingeries dans l'autre.La femme était légèrement vestue et lui faisait du charme.Mumbly rougit en voyant la poitrine généreuse de cette fille.
Heu,bonjour dame,puis je vous aider?
Je suis Flaminia, représentante du SLIP, Syndicat des Libertines Indépendantes de Provence. dit t-elle
Je suis de garde,faut aller voir le capitaine
Puis il vit arriver Loutte accompagnée de ses amie.
Hum hum,Loutte,c'est femme est représente en slip.

Il montra à Loutte les lingeries que tenait l'inconnue.
_________________
Préservez moi de mes ennemis,je me charge de mes amis.

Loutte1

Loutte ne put se retenir de pouffer de rire alors que Mumbly lui annonçait la donzelle comme représentante en SLIP.

Merci Mum, j'ai entendu mais je pense que tu n'as pas tout à fait compris.
Elle lui sourit, s'approcha de lui et lui glissa à l'oreille C'est une entraineuse.

Puis elle se mit aux côtés de la femme peu vêtue.
Loutte se fit la réflexion qu'elle était jolie pour une provençale, et que ses collègues soldats français allaient surement en avoir envie de traverser les remparts plus vite que prévu.
L'assaut allait être double pour sur.

Citation:

Etes-vous l'organisatrice de cette audacieuse campagne promotionnelle vantant vos charmes ?
Je suis moi-même du métier et, ma foi, il s'agit là d'une initiative originale.

Oui, on peut dire ça.
Loutte eut un sourire coquin, la laissant parler, ne dévoilant rien.

Citation:

Pour tout vous dire, notre profession s'est réunie dans un syndicat, que je représente.
Afin que tout le monde gagne de quoi vivre décemment, nous avons réparti le marché des ... soins personnalisés ... par zone.

Et bien je savais les gens du Sud réputés pour pour leurs vices mais à ce point je n'aurais cru.
Loutte regarda ses amies l'air très étonné tout de même.

Citation:

Vous comprenez que votre arrivée suscite des remous par rapport à cette organisation. Certains établissements vont jusqu'à dire qu'ils devront mettre la clé sous le paillasson si vous déséquilibrez le marché en détournant de la sorte leur clientèle.

La jeunette lui souriait, peu à l'aise.

Loutte souriait lorsque son regard se fit plus pétillant d'un coup.

Je comprends fort bien mais dans l'immédiat vos commerces peuvent être en paix.
Je pense même que le taux de fréquentation de vos établissements a du augmenter car à l'heure actuelle, certes nous pouvons les échauffer quelque peu de par nos envois, mais ils ne peuvent accéder à "nos filles" donc ils doivent bien se reporter sur vous.

Citation:

Evidemment, je ne doute pas qu'un terrain d'entente soit possible.
Je conçois tout à fait qu'un tel déplacement de soldats, loin de leurs foyers pendant des semaines, nécessite la présence de vos ... assistantes.
Nous aimerions cependant que vous ne perturbiez pas notre clientèle intra muros.
En échange, nous ne rôderons pas aux alentours de votre camp et, sans doute le plus important, nous vous proposons de nous rejoindre dans le SLIP.
Comme cadeau de bienvenue, je vous exonère de la cotisation hebdomadaire. Vous bénéficiez ainsi de la gratuité de nos services syndicaux.

Mes assistantes... hummm...
Oui mes filles font leur travail à merveille. Elles sont réputée à travers toute la France, mais vous avec vos zones et vos spécificités devez attirer.

Dès lors que nous serons en vos murs ne vous inquiétez donc pas, nos hommes iront vous voir et ainsi vous pourrez enfin tester ce qu'est un homme, avec tout ce qu'il faut, là où il faut.
Loutte eut le regard et le sourire coquin.
Et vos hommes puisqu'il paraît qu'ils se font appeler ainsi.... ils viendront nous voir. On vous devra bien ce service pour l'hospitalité que vous nous avez offerte pour notre campement.
Une belle réciprocité on va dire.

Loutte rit en regardant ses amies.

Quant à l'adhésion au SLIP, elles y réfléchiront alors mais ne vous sentez pas obligée.
Nous ne demandons que la visite de vos hommes.

Loutte avait le regard froid et profond.
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Ellana

Ellana était toujours avec Loutte, s'amusant bien, mieux que si elle faisait son linge contrairement à ce que ses amies avait dit à son mari, ce qui lui avait d'ailleurs vallu le tour de garde puisqu'il avait essayer d'amadouer Loutte pour qu'elle prenne son linge

Une femme, peu vêtue s'approchait dangereusement de Mumbly, il allait faloirs intervenir et vite
Ellana s'approcha de son époux par derriere passa ses bras le long de sa taille et posant la tête sur son épaule gardant ainsi à l'oeil la demoiselle

Tandis que Loutte parlementait, fort bien d'ailleurs, elles allaient peut être réussir à rentrer comme ça
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Loutte1

Mais dis moi, s'adressant toujours à l'entraineuse, il serait possible que tu m'emmènes avec deux ou trois de mes filles afin de visiter vos "maisons".
Elle laissa un blanc.
J'aimerais qu'elles s'inspirent des spécialités du sud... cela changerait le menu dirons-nous.

Si tu as su venir ici, tu dois savoir également nous faire entrer en tes murs.

Loutte lui sourit espérant qu'elle accepte.
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Mumbly

Mumbly sentit des mains l'enlacer et une tête se poser sur son épaule.Il tourna légèrement la tête et aperçut son épouse.Il sourit,il se sentait mieux.Les charmes de la donzelle avaient fait de l'effet et Mumbly était quelque peu gêné.

Citation:

Merci Mum, j'ai entendu mais je pense que tu n'as pas tout à fait compris.
Elle lui sourit, s'approcha de lui et lui glissa à l'oreille C'est une entraineuse.

Comment ça une entraîneuse,elle entraîne quelle équipe de soule?
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Préservez moi de mes ennemis,je me charge de mes amis.

Alex0159

[Aix début de soirée du 22/01]

Alex avait pris, ci et la, quelques renseignements sur la disposition du camps français. De taverne en taverne; d'arrière salle en arrière salle il avait pas mal couru. Jusqu'en ce beau milieu d'après midi il ne savait si il se déciderait à y aller. Malgré son gout pour le risque, la probabilité que ca tourne mal était quelque peu dissuasive...

Une missive inattendue le décida; il l'interpréta comme un signe du destin. Il est des jours comme ca ou tout semble s'écrouler. Certains se morfondent, d'autres prient... Mais Alex n'étaient pas de ceux là; il préférait tenter le tout pour le tout. Si il s'en sortait c'était pour repartir de plus belle...

Il enfila une tenue sombre et se mis en route. L'entrée dans le camps français fut plus simple qu'il ne l'aurait cru; il se contenta de ramper dans les ténèbres. Rien d'original mais bon efficacité irréprochable. De toute façon le plus difficile s'était d'en sortir vivant de ce camps.

En route vers le quartiers des normandes... Arf un garde...
Il observa un peu a distance et la surprise Flaminia !

Mumbly

Mumbly écoutait.Il se décida à laisser le passage à Loutte.Il regarda Ellana et la laissa passer aussi.Puis il reprit ses cents pas devant la porte.
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Préservez moi de mes ennemis,je me charge de mes amis.

--Flaminia

Ecoute attentivement la porte parole des concurrentes française, hochant de la tête en signe d'approbation globale.
L'arrivée de la régulière du garde ne la surprit pas. Une femme possessive, meilleur moyen de transformer un gentil mari en coureur de jupons compulsif.

Loutte1 a écrit:

Mais dis moi, s'adressant toujours à l'entraineuse, il serait possible que tu m'emmènes avec deux ou trois de mes filles afin de visiter vos "maisons".

Prise au dépourvu, Flaminia s'entend répondre : Oui, bien sûr.
Elle ne prend conscience qu'à ce moment de la belle manipulation de la française. Elle vient espionner leurs pratiques ! Bon, que faire ?
Réflechir vite et bien. Heureusement que sa patronne n'est pas là. Comme elle se serait faite engueuler pour cette bourde.

Suivez-moi. Je connais les gardes de l'entrée. Vous imaginez aisément que ma profession me donne accès à beaucoup de passe-droits Ils ne poseront pas de questions si je dis que vous êtes de nouvelles recrues.

Une dizaine de pas au-delà du campement français, Flaminia remarque une silhouette sombre qui se fait discrète. Du moins tente d'y arriver.
Dites, vos hommes sont toujours aussi timides que celui-là.
Désigne l'inconnu, dont l'allure lui rappelle de plus en plus quelqu'un.
Ah mais, ça par exemple ! Alex ? Rit Je retire ce que j'ai dis. Ce n'est pas un des vôtres.
Se tourne vers l'auto-proclamé Prince de Provence : Qu'est-ce que tu fiches ici toi ?

Loutte1

La jeune entraineuse venait de se laisser berner.
Elle dit oui à la demande de Loutte afin qu'elles puissent entrer dans Aix.

Loutte lui emboita donc le pas sans trop regarder si ses amies la suivaient ou non.

Loutte savait fort bien que ce gente de filles cotoyait tous les milieux et avait ses accès à de nombreux endroits car elles savaient les petits péchés mignons de ces sires.

Soudain :

Citation:

Dites, vos hommes sont toujours aussi timides que celui-là.

Ah mais, ça par exemple ! Alex ? Je retire ce que j'ai dis. Ce n'est pas un des vôtres.

Puis elle se retourna vers l'homme.

Citation:

Qu'est-ce que tu fiches ici toi ?

Loutte ouvrait grand ses oreilles et ses yeux. Alex avait-elle dit... Serait-ce le même Alex qui avait osé les traiter de catins...

Elle souriait essayant de ne pas montrer son impatience à savoir.

Après une hésitation elle dit à la donzelle :

Tu nous présentes? Ne garde pas tous les hommes pour toi!!!

Elle riait mais son regard était à toute autre chose que la bagatelle.
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Alex0159

Passé l'effet de surprise, Alex s'adressa à Flaminia

Citation:

Qu'est-ce que tu fiches ici toi ?

- Je pourrais te retourner la question; lui sourit je ne m'attendais pas à te rencontrer ici. Je suis passé consulter les registres de compte de la guilde; le commerce est florissant à ce que j'en ai vu.

Marque une pause.

- Ravi de te revoir en tout cas; plus que tu ne me le penses. Tu vas pouvoir me rendre un petit service...

Eh eh la chance me sourit; nul ne résiste aux charmes de Flaminia tout le monde sait cela. Le problème du garde était résolu.

Citation:

Tu nous présentes? Ne garde pas tous les hommes pour toi!!!

Sse tourne vers les recrues de Flaminia.

- Alex 159ième du nom Prince de Provence petite révérence. On aura l'occasion de se revoir ajoute un petit sourire charmeur

Commence a se retourner vers Flaminia pour lui soumettre son problème et attendre la solution... Femme de ressources et ô combien précieuse! On apprécie de l'avoir à ses cotés... Et pas uniquement dans son lit; la preuve.

Loutte1

Loutte l'observait.

Pour un provençal il était un bel homme finalement, très élégant et bien fait de sa personne.

Loutte se dit qu'il n'en serait que plus agréable de jouer avec lui.

Il avait l'air de vouloir demander quelque chose à Flaminia, puis il s'adressa à Loutte, tout en faisant une petite révérence.

Citation:

Alex 159ième du nom Prince de Provence. On aura l'occasion de se revoir j'en suis certains...

Loutte savait qu'elle n'avait pas le droit à l'erreur et qu'elle devait jouer finement.
L'occasion était trop belle.

Elle prit un air canaille et s'approcha de lui.

Moi je suis certaine qu'il ne faut pas attendre messire.
Elle lui fit un sourire charmeur.

Elle posa son index sur sa joue, puis le descendit en lui caressant la machoire.

Pourquoi attendre, n'auriez vous pas un petit chez vous où vous auriez une petite prune à me faire goûter.

Elle lui fit un clin d'oeil coquin.
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Alex0159

Du tempérament les nouvelles recrues de Flaminia ... Jète un œil expert à sur la petite aguicheuse. La pénombre faussait l'évaluation mais; prometteur a n'en point douter

Citation:

Moi je suis certaine qu'il ne faut pas attendre messire.

sourire charmeur plus qu'efficace. Ravageur !

- Et bien on ne refuse pas une invitation.. à s'inviter comme celle la...On ne se connait pas mais un petit quelque chose me dit qu'on va s'entendre

L'embrasse rapidement peu a l'aise dans ce camps militaire;

- Tu viens Flaminia ? On y va ?

Se met en route, une galante prometteuse a ses cotés. Partie remise ce soir ce fut reconnaissance puis détente en perspective. Petite Loutte tu ne perds rien pour attendre

Loutte1

Ils commençaient à avancer et elle lui murmura à l'oreille:

Regardez, là bas, la maison abandonnée à cause de cette maudite guerre... ce serait tranquille non ? On pourrait faire plus ample connaisance.... plus rapidement ainsi.

N'avez-vous pas envie de me connaître mieux beau messire?

Loutte ondulait autour de lui,
mais intérieurement, elle était plus déterminée que jamais.
Elle attendait juste d'être seule avec lui.
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Alex0159

Citation:

Regardez, là bas, la maison abandonnée à cause de cette maudite guerre... ce serait tranquille non ? On pourrait faire plus ample connaissance.... plus rapidement ainsi.
N'avez-vous pas envie de me connaître mieux beau messire?

Alex la regarde, jolie brun de fille...

Dans la maison abandonnée ? A la hussarde ? Rit
Ce soir tu seras une princesse en Aix; on aura tout notre temps

La prend par le bras et l'entraine pressant un peu le pas...

Loutte1

Loutte savait que Line allait être furieuse ainsi que l'armée en général car ils ne sauraient pas où elle serait.

Elle même ne savait pas où elle allait, et ce d'un pas vif, aux cotés de l'homme qu'à ce jour elle maudissait.

Elle se savait exposée mais nul ne connaissait son visage, et il lui suffisait de dissimuler son identité.

De plus elle portait sa houppelande et elle avait toujours combattu en braies.
Elle se fondrait dans la masse.

Une seule chose l'inquiétait quelque peu.
Elle espérait dès lors qu'ils seraient entrés là où il l'emmenait, pouvoir très vite prendre le dessus sur lui.

En attendant, elle marchait à ses côtés, minaudant et jouant de l'oeillade.
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Linexiv

L’affaire des dessous volants étant bien amorcée, Line avait laissé ses compagnes quelques instants, histoire de voir comment s’organisait le camp. Et si le soldat qu’elle avait placé comme garde faisait bien son boulot. Non qu’elle doutait de lui, mais sans doute avec le désir de voir si ce dernier n’avait pas percé le bateau de la corvée de linge… Dans un sourire, Line effectua un rapide tour du campement, saluant au passage Donotach qui réglait un problème de logistique avant de rejoindre Mumbly.

Comme elle s’y attendait, elle le trouva un peu ronchon, mais bien à son poste. Sa dame était semble-t-il repartie faire sa lessive… A moins qu’il n’y ait autre chose ? Comme il semblait fixer une direction précise, Line se concentra à son tour et aperçut Ellana, Loutte et deux autres personnes qu’elle ne connaissait pas. Ce campement prenait des allures de moulin…
Elle fronça les sourcils et s’avança d’un pas rapide à leur rencontre avant de stopper net en apercevant un groupe de soldats lorgner sur une caisse de vin...

hors de question de toucher aux bouteilles. Cadeau ou pas, ça venait d’en face, et puis, marre des ivrognes en service. Un siège bon sang ! Ils n’étaient pas là en promenade. Elle ordonna donc aux soldats de porter les bouteilles, sans toucher, c’est qu’il fallait bien répéter, du côté de la tente d’état major tout en dissimulant un soupir lorsque le plus récalcitrant lui déclara que Loutte leur avait dit d’en profiter. Elle ne changerait jamais!

Et comme elle appréciait pleinement les râleurs, elle l’envoya directement faire un rapport de la situation au capitaine. En main propre. Autrement dit, si ce dernier était en réunion, et bien la mauvaise graine attendrait le temps nécessaire, voilà qui lui laisserait le temps de réfléchir.

Cela fait, elle reprit l’action précédemment débutée et sentit la colère monter au bout de quelques pas. Vu la tenue de la Dame, pas de doute quant à sa profession ! Les affaires étaient les affaires, certes, mais là, Line préférait que cette dernière fasse les siennes plus loin, bien à l’extérieur du camp, comme ça, elle pourrait fermer les yeux sur les soldats recourant à ce genre de faveur. Une fois la ville prise évidemment. En attendant, malgré la distraction qui s’instaurait en raison de l’attente, les soldats se devaient de rester sur le qui vive.

Madame, je vous demanderai d’aller faire commerce plus loin et de vous contenter de vos clients habituels, je ne sais quelles rumeurs sont venues jusqu’à vos oreilles, mais les soldates françaises gardent leur honneur même lorsqu’elles se débarrassent de leur petit linge. Rejoignez vos murs, nous ne tolérons pas de civils en ces lieux.

Tout à sa colère, elle ne vit pas l’autre quidam s’éclipser et qui, plus est, en bonne compagnie...

[édité par cohérence avec rp de ljd de Loutte]

Alex0159

Le retour à Aix se passa sans encombre. A l'arrivée de Flaminia; les portes s'ouvraient; les gardes disparaissaient... De temps en temps; Alex lançait un sourire ou un baiser a sa favorite du jour. Elle semblait nerveuse; regardant autour d'elle en permanence. Peut être se demandait elle ou il l'emmenait surprise elle même par son audace ? Ses lèvres était douce et c'est tout ce qui comptait après tout; elle prendrait ses aises rapidement. Il y veillerait.

Ils entrèrent tout deux dans l'appartement richement décoré à la mode italienne. Alex posa négligemment sa cape, servit deux verres puis s'installa confortablement dans un large fauteuil. A la lumière des lampes a huile; il observa longuement la jeune femme. Elle était bien plus belle qu'il ne l'avait cru. Elle était vêtue d'une magnifique houppelande de velours blanc des plus raffinés. Le bleu de son châle faisait ressortir ses formes voluptueuses de manière élégante. La finesse de son visage faisait ressortir sa chevelure châtains avec élégance. A la réflexion, elle n'avait rien d'une catin. Elle n'aurait en rien dénoté dans une soirée mondaine... Flaminia diversifiait son offre pour son plus grand plaisir se dit il. Une nuit mémorable se préparait.

D'un geste simple accompagné d'un sourire qui en disait long, il l'invita a venir dans ses bras faire plus ample connaissance.

Loutte1

Loutte avançait dans les ruelles d'Aix, peu rassurée.
Elle y voyait moult soldats ou volontaires très bien armés, et elle devait donc se fondre parfaitement dans la masse.

Alex lui adressait des sourires enjôleurs et l'embrassait comme si elle était sa possession.
Elle l'aurait volontiers giflé mais vu les circonstances, elle lui rendait son baiser, le regardant avec douceur.

L'entraineuse s'arréta vers un groupes d'hommes et eux deux continuèrent leur chemin.

Il la fit monter à son appartement.
Arrivés devant la porte alors qu'il lui tournait le dos, les idées se bousculaient dans sa tête, que faire, que dire, l'assommer, partir en courant...
Mais non... elle se ferait repérer s'il avait le temps de réagir. Elle pénétra donc dans son antre.

Elle parcourut les lieux du regard pendant qu'il allumait les bougies.

Son appartement était très cossu, décoré à la mode italienne, des tentures aux murs, des étoffes posées sur les meubles.

Elle le vit ensuite leur servir à chacun un verre et elle sentait son regard qui se promenait sur son corps.

Il alla ensuite s'installer dans un fauteuil. Elle prit son verre, prit son courage à deux mains, et commença à le regarder elle aussi, d'un regard coquin.

Tout comme lui elle laissa glisser son regard sur son corps. Il était très harmonieux.
De grandes bottes, des braies près du corps, une chemise blanche dont le laçage mal serré laissait entrevoir sa peau matte.
Son visage quant à lui ne gâchait rien.
Un beau brun ténébreux, voilà comment elle aurait pu le décrire si elle l'avait rencontré au détour d'une taverne.
Un regard de feu animait ses yeux marrons, des lèvres généreuses, un sourire parfait et une barbe bien taillée .
Ses cheveux étaient bruns, coiffés en arrière, retenus par un ruban sur la nuque.

Il n'était aucunement le provençal décrit par ses amis soldats.

Un très bel homme et il n'en serait que plus facile de supporter un effleurement ou un baiser.

Alors qu'elle croisait son regard, il lui fit un signe de la main afin qu'elle le rejoigne.

Loutte se maitrisa parfaitement et s'avança doucement, d'une démarche chaloupée jusqu'à lui.
Elle le fixait dans les yeux, le regardant comme du miel, passant doucement sa langue sur ses lèvres, souriant coquinement.

Elle ne vint pas s'asseoir sur ses genoux.
Elle fit le tour du fauteuil, laissant sa main glisser sur l'épaules d'Alex, puis se mit dans son dos, laissa descendre ses deux mains sur son torse le caressant sensuellement du bout des doigts.
Elle pencha son visage, lui soufflant doucement sur le cou, le caressant du bout de son nez et lui murmura :

Et alors, dites moi tout... que faisait un bellâtre comme vous du côté des français?
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Alex0159

Alex se détendait progressivement. Elle avait décliné son invitation a s'installer dans ses bras pour le contourner. Il lança un regard évocateur à son passage puis sentie une main douce lui frôler l'épaule puis passer subtilement dans son dos. Il ressentit une sensation des plus agréables aux contacts de ses doigts agiles sur son torse. Il était maintenant totalement détendu, les yeux a demi ouverts.

Sentant son souffle chaud et la pointe de son nez fin sur son cou, il se laissait plonger dans une douce rêverie.

Et alors, dites moi tout... que faisait un bellâtre comme vous du côté des français?

Il ne répondit pas de suite et songea a l'ironie de la situation. Curieuse idée qu'il avait eu vouloir chercher cette Loutte. Il s'imagina un instant en présence de cette soldate au trait grossier; peut être même une balafrée. Probablement une femme dans un corps d'homme qui lui aurait inspiré que dégout et mépris. Un instant, il cru voir cette femme immonde au langage de soldat lui parler. Un sourire lui échappa et ses yeux s'ouvrir.

- Une drôle d'idée qui m'a pris que de retrouver une porcine francoise...

Il marqua une légère pause. Cette femme dont il ignorait le nom, l'intriguait. Il avait envie de la connaitre. Elle n'avait décidément rien d'une catin qu'on "consomme" sans mot dire. Il décida d'engager la conversation tout en continuant leur petit jeu de séduction. Il passa sa main sur sa joue la caressant avec douceur tout en sortant de sa main libre un bout de papier froissé de la poche de son pantalon.

- Si je ne t'avais pas rencontré; belle enfant. Je serais probablement en compagnie d'un laidron soldatesque. Probablement une femme a faire fuir le plus en manque des hommes sourit, mais le destin t'a placé, sur mon chemin pour notre plus grand plaisir.

Il ne voyait pas son visage mais il l'imaginait grimacé à l'évocation de Loutre la difforme . Sans la regarder, il lui tendit le billet; point de départ de son escapade inaboutie.

Citation:

Montre moi tes attributs si tu en as.
Votre dévouée Loutte

Loutte1

Quand elle lui demanda ce qu'il faisait du côté des français, il ne lui répondit pas de suite.

Elle le sentait à sa merci, totalement détendu au contact de ses mains, de son souffle.

Citation:

Une drôle d'idée qui m'a pris que de retrouver une porcine francoise...

Citation:

Si je ne t'avais pas rencontré; belle enfant. Je serais probablement en compagnie d'un laidron soldatesque. Probablement une femme a faire fuir le plus en manque des hommes sourit, mais le destin t'a placé, sur mon chemin pour notre plus grand plaisir.

Citation:

Montre moi tes attributs si tu en as.
Votre dévouée Loutte

Elle le prit d'une main, lui caressant l'épaule de l'autre.

Elle prit une voix doucereuse, jouant de ses lèvres sur son cou tout en lui disant :

C'est donc grâce à cette infâme Loutte que j'ai fait ta connaissance...
Tu devrais la remercier.
C'est une femme bien en fait....
Elle rit.

Loutte avait le regard du loup carnassier, prêt à mordre sa proie, jouant un peu avec avant la mise à mort.

Mais tu as vraiment quelque chose contre elle?
Explique moi ce qui te motive pour aller à la rencontre de cette gueuse.

Tu comptes répondre à sa provocation et lui montrer tes attributs?

Que cherches-tu vraiment?....

Elle lui mordilla doucement le cou, se disant qu'elle refermerait bien sa mâchoire de manière plus virulente.
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Alex0159

Alex profitait toujours des caresses langoureuses. Ne pas voir le visage de la belle inconnue décuplait son plaisir. Elle savait s'y prendre; force était de le constater.

Et cette voix douce; des plus excitantes. Un vrai régal pour ses sens et ce n'était que le début.

C'est donc grâce à cette infâme Loutte que j'ai fait ta connaissance...

- C'est Flaminia qu'il conviendrait de remercier, non ?

Tu devrais la remercier.
C'est une femme bien en fait.

- Si tel est ton souhait je ferais porter quelques sacs de maïs a cette truie

......

Distingue son rire puis inspire profondément pour mieux profiter de l'instant.

.... Tu comptes répondre à sa provocation et lui montrer tes attributs? ...

- Oublie la; tout comme je l'ai oubliée. soupire
Mes attributs; ils sont tout a toi cette nuit et ... les suivantes

Une morsure. Hum, câline et féline !

- Parle moi de toi plutôt; je ne sais même pas ton nom

Loutte1

Loutte attendant sa réponse lui embrassait le cou, laissant ses mains l'effleurer délicatement.

Elle espérait qu'il parle quant à ses convictions ou ses projets.

Citation:

C'est donc grâce à cette infâme Loutte que j'ai fait ta connaissance...

- C'est Flaminia qu'il conviendrait de remercier, non ?

Tu devrais la remercier.
C'est une femme bien en fait.

Loutte attendait une toute autre réaction de sa part. Elle allait devoir composer, encore une fois...

Oui, tu as raison, Flaminia est une gentille et jolie fille, elle gagne de l'argent avec ses moyens.
Que veux-tu à notre époque les temps sont durs et elle n'a pas du être élevée dans la soie.

Loutte soudain se rendit compte que sa réponse ne cadrait pas... elle-même était censée être une entraineuse...

Elle l'embrassa alors plus voluptueusement, juste sous son oreille droite, espérant qu'il n'est pas noté une réponse quelque peu décalée.

Elle ne dit mot, quand il parla des sacs de maïs mais esquissa un sourire amusé.

Citation:

.... Tu comptes répondre à sa provocation et lui montrer tes attributs? ...

- Oublie la; tout comme je l'ai oublié. soupire
Mes attributs. ils sont tout a toi cette nuit et ... les suivantes

Loutte à sa dernière réponse fut très déstabilisée.
Ne nourrissait-il donc pas une haine aussi farouche qu'elle l'imaginait à son égard... il avait envie de la revoir...

Loutte n'avait pas vraiment envisagé qu'il puisse lui répondre ceci.

Citation:

- Parle moi de toi plutôt; je ne sais même pas ton nom

Loutte devait réfléchir vite. Que dire, elle ne savait plus, agir, vite.
Etait-il armé... comme elle avait-il une dague cachée... elle devait vérifier avant de se dévoiler.

Elle se redressa et vint se placer face à lui.

Elle se tenait bien droite devant lui, sans mot dire; son regard et son sourire lui murmuraient le désir qu'elle avait pour lui.

Lentement avec un sourire coquin, elle retira son châle et lui lança.

Laisse moi t'aider à te mettre à l'aise, lui dit-elle.

Elle lui adressa un regard torride, posa un genou à terre,
et lui ôta ses bottes.

Discrètement elle regarda ses bas et ses bottes... pas de dague...

Elle se releva et commença à défaire le laçage de sa chemise.
Elle le regardait de manière très coquine mais elle espérait qu'il ne se montre pas trop vif car elle avait d'autres projets pour lui...

Une fois sa chemise délacée, elle ne put s'empécher de l'admirer.
Un torse parfait.
Large d'épaules et des courbes qui la firent machinalement se mordiller la lèvre inférieure.

Elle n'oublia pas malgré tout de regarder si aucun manche de poignard ou dague ne dépassait de ses braies.

Rien, il était désarmé, en confiance, à elle.
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Alex0159

Oui, tu as raison, Flaminia est une gentille et jolie fille, elle gagne de l'argent avec ses moyens.
Que veux-tu à notre époque les temps sont durs et elle n'a pas du être élevée dans la soie.

Cette chère Flaminia. Qu'allait elle inventer pour sous payer ces filles. Il préféra ne pas relever. La faire parler c'était l'empêcher d'agir. Et elle agissait divinement bien...

Très vite, la vision de Flaminia disparut. La seule femme qui occupait son esprit pour le moment c'était... la mystérieuse inconnue. Elle ne lui répondait pas. voulait elle conserver une part de mystère ? Il ne réitéra pas sa question pour le moment; il la laissa mener sa petite affaire; après tout elle faisait cela avec ... talent.

Elle le délaissa pendant une poignée de secondes pour se mettre enfin face a lui. Il lui lança en retour un regard évocateur. Il admira a nouveau ses traits harmonieux et sa silhouette avantageuse profitant de sa position pour lui caresser le visage.

Elle entreprit alors de le dévêtir. Heureuse initiative qu'il appréciait a sa juste valeur. Débarrassé de ses bottes; chemise ouverte; il lui lança un regard de braise puis l'embrassa avec douceur.

Il hésita un instant. ce n'était pas une entraineuse comme les autres. A nul moment, elle ne lui avait parlé de "petit cadeau" ou plus simplement d'écus. Au vu des riches habits et du faste affiché dans sa demeure; elle devait en déduire qu'il la rémunèrerait plus que généreusement; se dit il.

Elle n'avait pas non plus touché a sa coupe de vin qui pourtant facilitait toujours la promiscuité. Étrange; l'avait il réellement conquis ? Il n'avait pourtant qu'échanger quelque mots:

- Toujours pas de nom belle inconnue ?

Loutte1

Il lui caressa le visage puis l'embrassa.

Elle l'avait imaginé rustre et brutal et ses baisers étaient doux comme de la soie orientale.
Son regard quant à lui s'était embrasé et lui faisait penser à du velours.

Quoi qu'il advienne elle était là dans un but bien précis et elle ne l'oubliait pas.

Citation:

- Toujours pas de nom belle inconnue ?

Elle lui sourit, inclinant légèrement son visage d'un air canaille, se rapprocha de lui, lui déposa un sulfureux baiser, se détacha de ses lèvres, puis alla se remettre derrière lui, laissant toujours sa main courir sur son épaule.

Elle jouait à le faire frissonner en passant ses doigts à la base de sa nuque, de sa main gauche.

De sa main droite, très doucement, elle remonta sa houppelande et sortit avec délicatesse sa dague cachée sur le haut de son bas.

Elle la prit bien en main.

Elle se mit ensuite à lui ré-embrasser le cou de manière très gourmande de façon à ce qu'il soit des plus détendu.

Elle rapprocha la lame de sa dague doucement, puis arrétant ses baisers, elle lui murmura à l'oreille :

Tu veux savoir qui je suis mon coquin.... je suis LOUTTE.

Et elle lui posa au même instant sa lame tout contre la gorge.
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Alex0159

Presque envouté, un sulfureux baiser apaisa sa curiosité sur son identité. Connaitrait il son corps avant de connaitre son nom ? Elle répondit à sa question par un baiser des plus plaisants. Son excitation était montée d'un cran.

Se laissant bercer par le douceur de ses caresses, il profitait des ces lèvres aimantes et ô combien excitantes quand un murmure vint interrompre sa douce rêverie.

Citation:

Tu veux savoir qui je suis mon coquin.... je suis LOUTTE.

Au même moment, il sentit le froid du métal sur sa gorge.

Comment était ce possible ? Elle ici ?

L'instinct de survie pris le dessus sur les questions qui l'assaillaient et il analysa froidement la situation:

Il était totalement a sa merci; et le recours a la force ne ferait que précipiter sa mort. Cruelle réalité.

Gagner du temps...
Elle n'avait pas organisé tout cela pour le tuer de suite.
Trop de mise en scène.
...

Il se devait de dire quelque chose. Mais quoi ?

- Et bien, je dois dire que...

Le froid du métal tranchant s'appuyant sur sa gorge lui rappelait la cruelle réalité de sa situation présente. Une femme qu'il avait traité de catin puis de porcine avait sa vie entre ses mains. Comment diable avait il pu se laisser berner ainsi ? Un rebondissement digne d'une comédie italienne. Il fallait trouver quelque chose a dire mais cela ne venait pas.

Vite vite...

Lui proposer un épi de maïs ?
Lui rendre sa nuisette ?
...

La situation était si désespérée et si irréelle qu'il n'arrivait pas à trouver ses mots.

De toute façon, que pouvait il dire ?

- Et bien, je dois dire que vous m'épatez. Je ne suis pas de taille, un agneau qui s'est frotté au loup.

Elle avait probablement préparé cette scène avec minutie. Autant la laisser continuer; tout ce qu'il pourrait dire ne pourrait qu'aggraver la situation déjà fort peu reluisante.

Loutte1

Loutte à sa révélation le sentit se contracter et ne relacha pas la pression sur sa gorge.

Il était beaucoup plus fort qu'elle et n'avait donc pas droit à l'erreur.

Doucement elle le contourna, jouant subtilement de sa lame afin de ne pas encore le blesser, mais ne pas perdre son emprise.

Face à lui, elle pouvait lire dans ses yeux un tumulte de sentiments.
Les idées devaient s'enchaîner très vite en son esprit.

Elle voyait ses muscles sous tension et devait donc se montrer extrêmement vigilante.

Citation:

- Et bien, je dois dire que...

- Et bien, je dois dire que vous m'épatez. Je ne suis pas de taille, un agneau qui s'est frotté au loup.

Loutte le regarda dans les yeux.
Elle avait un regard qui étincelait.
Il était empli de puissance, de désir, de maitrise et surtout d'un infini plaisir de le tenir à sa merci.

Vous, un agneau?
Et moi je suis la vilaine Louve... Lui dit-elle d'un ton sarcastique
Alors je suis une catin et vous me cherchiez.... hé bien vous devez être ravi je suis là.

Laisant sa lame toujours appuyée, elle s'approcha de son épaule et l'embrassa goulument, caressant sa cuisse de son autre main.

Vous ne me proposez pas un peu de maïs? Elle le regarda, sourire de défiance en coin.
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Alex0159

Elle le contourna avec une extrême prudence et aucune occasion ne se présenta a lui. Elle maitrisait parfaitement la situation et ne privait pas d'en jouer. Désormais face à lui; elle jouissait de la situation et son regard l'exprimait pleinement.

Vous, un agneau?
Et moi je suis la vilaine Louve...
Alors je suis une catin et vous me cherchiez.... hé bien vous devez être ravi je suis là.

Il lisait le défi dans ses yeux.
Il ne répondit pas
Elle n'attendait pas de réponse de toute façon.
Et puis quoiqu'il dise il ne ferait qu'accentuer son courroux.

A sa grande surprise; elle l'embrassa. Il aurait voulu rester de marbre mais il avait succombé au délice de sa langue. Elle avait su faire monter le désir en lui et sa victoire était totale.

Vous ne me proposez pas un peu de maïs?

Elle se jouait de lui, a chaque instant d'une simple pression elle pouvait mettre fin a ce petit jeu pervers. Il était sa chose, sa possession...

Une occasion de se débarrasser de cette maudite dague se présenterait bien si il arrivait a lui donner le change suffisamment longtemps, on verrait qui rirait le dernier.

Il déglutit sentant à nouveau la froideur métallique qui l'emprisonnait.

- Du Maïs ? Ne préférez vous pas cette coupe de vin ?

Il jeta son regard sur le guéridon en direction du verre de vin qu'il lui avait servi a son arrivée. Elle n'y avait pas touché. Il comprenait pourquoi désormais. elle avait besoin de toute sa lucidité.

Loutte1

Loutte jubilait de le voir ainsi à sa merci.

Citation:

Du Maïs ? Ne préférez vous pas cette coupe de vin ?

Et en un même temps il lui montra du regard le guéridon où la coupe était placée.

Loutte appuya un peu plus sa lame et partit à rire.

Elle approcha son visage à quelques centimètres du sien et lui dit d'une voix doucereuse:

Très cher, me croyez-vous assez stupide pour aller chercher une coupe, ou même vous quitter des yeux?
Vous me mésestimez, j'en suis déçue.

Elle lui adressa un sourire machiavélique et son regard se fit plus profond.

Doucement elle se mit à faire glisser sa lame sur son épaule, en appuyant suffisamment pour le dissuader de bouger.

Elle fit glisser sa pointe très lentement tout le long de son torse, s'attardant parfois et surveillant ses réactions.
Elle semblait amusée.

Elle continua à faire descendre sa lame jusqu'à sa taille.
Elle lui caressa le ventre doucement de sa pointe, le regardant en dodelinant de la tête, passant sensuellement sa langue sur ses lèvres, et d'un coup sec, elle coupa sa ceinture de corde.

Là encore, elle le regarda d'un air très amusé.

Elle fit ensuite descendre sa lame sur ses braies, caressant ses attributs de sa pointe.

Elle lui murmura d'une voix suave :

Vous apprendrez que les femmes françaises ne sont nullement des catins.
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Alex0159

Très cher, me croyez-vous assez stupide pour aller chercher une coupe, ou même vous quitter des yeux? Vous me mésestimez, j'en suis déçue.

Il n'avait effectivement pas escompté qu'elle lâche sa dague pour prendre le verre de vin mais il fallait bien donner le change en ménageant sa susceptibilité.

Il vit alors un regard diffèrent dans ses yeux. Il se demandait ce qu'elle allait bien pouvoir faire. Cela ne laissait présager rien de bon. A cet instant, la légère pression de la lame sur sa gorge cessa. Il senti la pointe de l'acier onduler sur son corps. Une bien étrange sensation. Il aurait pu lui suggérer de remplacer la dague par sa langue mais l'instant était mal choisi. Initialement c'était le programme de la soirée pourtant.

Elle restait toujours maitre de la situation; au moindre mouvement de sa part, elle pouvait mettre un terme sanglant a sa vie par une simple pression.

Elle se joua a nouveau de son désir passant sa langue sur ses lèvres. Cette fois il ne se laissa prendre au jeu et ne répondit pas a sa provocation. Un mouvement vif trancha la fine corde qui lui servait de ceinture. Le froid de sa lame pénétra ses braies.

Il déglutit pris de panique.
Il ne l'imaginait pas le tuer de sang froid. Certes, sentir sa lame sur sa gorge l'avait mis en alerte.
Par contre, mettre fin a sa virilité pour un outrage...
Et si c'était cela son plan ?

Sa voix langoureuse l'arracha a ses idées noires pendant que la lame virevoltait sur le symbole de sa virilité.

Vous apprendrez que les femmes françaises ne sont nullement des catins.

Honteusement, il se demanda alors si lame la laissait percevoir les conséquences de son désir. Il espérait que non. Elle l'humiliait déjà suffisamment; inutile de lui donner un motif de satisfaction supplémentaire.

- Je crois que la leçon a été plus qu'assimilée, Dame Loutte...

Loutte1

Loutte lisait la panique dans son regard alors qu'elle caressait son intimité quelque peu... grandissante... du bout de sa dague.

Il devait s'imaginer émasculé ou entaillé, mais elle voulait encore jouer un peu avant de décider de son sort.

Citation:

Je crois que la leçon a été plus qu'assimilée, Dame Loutte...

Loutte fut quelque peu déstabilisée par ce qu'il venait de dire.

Etait-ce un drapeau blanc ou bien une subtile manoeuvre pour la déstabiliser.

Elle le regarda et ressentit une étrange sensation.
Elle était troublée et ne pouvait s'expliquer pourquoi.

Elle se décida donc à rétorquer :

Alors beau Prince, aurais-tu de beaux bijoux à m'offrir?
Elle fut elle même étonnée de faire pareil humour à cet instant précis.

Elle se mit à rire, remontant la dague vers son cou.
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Alex0159

Son regard s'était de nouveau porté sur le sien toutefois il nota une certaine inflexion, ni haine, ni de jouissance de sa domination.

Du doute ?

Elle repris par une étrange question suivit d'un éclat de rire.
Alors beau Prince, aurais-tu de beaux bijoux à m'offrir?

Elle avait relâché sa vigilance.
A son grand soulagement, la dague remonta.
Cette fois elle s'était écartée de sa peau et l'instant tant attendu arriva. Au moment d'appliquer la dague sur sa gorge d'un geste vif il se saisit de son poignet dans une étreinte de fer.

Il se redressa légèrement sans desserrer son poignet l'obligeant à infléchir inexorablement vers le sol. Il plongea alors son regard dans le sien et remarqua avec satisfaction le changement dans ses yeux.

- Et bien que vais je faire de toi, maintenant ?

Il la défia d'un sourire puis fit mine de réfléchir en la gardant sous contrôle.

- Je vais t'accorder une faveur en te laissant choisir ton destin. Je ne suis pas prince pour rien; je sais être magnanime. Je vais te donner 3 possibilités:

Revenir parmi les tiens contre rançon Marque une pause pour la laisser espérer puis reprend avec bien entendu quelques balafres pour te rappeler ton insolence

Te confier à Flaminia pour parfaire ton éducation et connaitre ensuite le délice des hommes en faisant ma fortune

Partir en orient ou un sultan te fera un place de choix dans son harem

Je te laisse 3 minutes pour répondre. Si tu ne réponds pas; tu sera la balafrée d'un bordel sordide. Tu as ma parole.

Il l'observa attendant sa réponse, jouissant a chaque instant de ce renversement de situation

Loutte1

Alors que Loutte remontait sa dague, il lui saisit le poignet violemment.
Son étreinte était puissante et elle ne pouvait résister.

Elle luttait mais il lui faisait mal.

Il était là face à elle, assis au bord de son fauteuil, lui tordant le bras, l'obligeant à déposer genou à terre.

Elle était furieuse après elle-même de s'être relachée ainsi.

Il la regardait dans les yeux, et elle n'aimait pas du tout ce qu'elle y voyait.

Il avait repris toute l'arrogance qu'elle avait pu deviner en lisant son infâme parchemin.

Il était défiant et elle se mit à craindre sur ce qui allait advenir d'elle.

Citation:

Et bien que vais je faire de toi, maintenant ?

Il la défia d'un sourire puis fit mine de réfléchir en la gardant sous contrôle.

Citation:

Je vais t'accorder une faveur en te laissant choisir ton destin. Je ne suis pas prince pour rien je sais être magnanime. Je vais te donner 3 possibilités:

Loutte le regardait froidement, droit dans les yeux.
La douleur à son bras était aigüe mais elle ne montrait rien.
Elle attendait de connaître ses intentions.

Citation:

Revenir parmi les tiens contre rançon Marque une pause pour la laisser espérer puis reprend avec bien entendu quelques balafres pour te rappeler ton insolence

Citation:

Te confier à Flaminia pour parfaire ton éducation et connaitre ensuite le délice des hommes en faisant ma fortune

Partir en orient ou un sultan te fera un place de choix dans son harem

Citation:

Je te laisse 3 minutes pour répondre. Si tu ne réponds pas; tu sera la balafrée d'un bordel sordide. Tu as ma parole.

Elle l'écoutait attentivement.

Elle était furieuse de voir de quelle façon il la traitait et regrétait de ne pas lui avoir tranché la gorge ou émasculé.

Que dire... vite... elle devait dire les mots justes.
Son visage, son doux visage.. pourvu qu'il ne la défigure pas.
Serait-il un barbare finalement...

Elle avait envie de lui cracher au visage mais il lui aurait sans doute brisé le bras.

Elle lui répondit donc :

Quoi que je te réponde tu n'en feras qu'à ta guise.

Puis elle se décida à se montrer plus douce, espérant le radoucir lui-même.

Oserais-tu réellement me faire du mal, moi qui finalement ne t'ai rien fait?
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Alex0159

Alex l'avait à sa merci. Il lui avait laissé entrevoir des destins tous plus sordides les uns que les autres. Bien entendu, il ne s'attendait pas a une réponse.

Il l'observait attentivement.
Loutte ne riait plus.
A l'évocation de son visage tailladé, il perçut l'effroi passé dans ses yeux...

Rien d'étonnant après tout, elle était belle et désirable. S'imaginer défiguré devait être son pire cauchemar; il tenait sa vengeance. Elle avait menacée ce qu'il avait de plus précieux. Il ferait de même.

Quoi que je te réponde tu n'en feras qu'à ta guise.
Oserais-tu réellement me faire du mal, moi qui finalement ne t'ai rien fait?

Pour seul réponse, il se releva la tenant toujours aussi fermement et l'obligea a s'allonger. Il s'installa alors un genou de chaque coté de son corps en prenant soin d'emprisonner son bras libre sons son poids. Il s'affaira ensuite a s'emparer de sa dague. Elle tenta en vain de résister.

- C'est évident, tu es venu me voir pour le plaisir; m'accorder une petite douceur, non ?

Il plaqua au sol son bras désarmé et se pencha sur elle sentant son souffle haletant sur son visage puis ajouta d'une voix plus douce:

- Et pour me faire gouter tes lèvres brulantes avides de baiser.

A son tour de faire virevolter la dague sur son corps; il pointa la dague sur son nez. puis descendit doucement sur ses lèvres pour enfin s'arrêter sur son coup. Il retira alors la dague en arrière et l'embrassa langoureusement.

- Ce petit jeu ne te rappelle rien ?

Il rapprocha ensuite l'arme de son cou et la plongea dans sa houppelande puis la ramena vers lui d'un geste vif. Il posa son regard sur ce décolleté improvisé. Un sourire lui échappa et il sentie a nouveau une impulsion parcourir son bas ventre déjà échauffé par ses lèvres. "finalement ne t'ai rien fait?" disait elle....

Sa poitrine prolongeait son corps harmonieusement. Décidément elle lui plaisait la petite Loutte. Il l'embrassa a nouveau; le jeu de "douceur et de métal" était des plus excitants. Il se demanda si elle aussi, tout a l'heure , avait ressenti cette excitation.

Il jeta alors la dague au loin et desserra son étreinte sur son poignet sans pour autant la quitter du regard:

- Nous sommes quitte effectivement, maintenant.

D'un geste lent, il la libéra puis l'aida se relever.

- Et si nous reprenions depuis le début ? D'un regard il désigna le verre de vin qui l'attendait sur le guéridon

Mumbly

Le temps passait.Mumbly était inquiet.Loutte était partie depuis longtemps avec son inconnu,depuis trop longtemps.Il se décida à prévenir Line.
Il héla un soldat et lui demanda de trouver Line pour qu'elle vienne ici.
Il faut la trouver coute que coute,l'instant est grave.Loutte ne revient pas.
Mumbly regarda le soldat partir chercher le sous-lieutenant.
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Préservez moi de mes ennemis,je me charge de mes amis.

Loutte1

De par sa force, il continua à lui tordre le bras, se relevant, l'obligeant à s'allonger au sol.

Loutte tentait de résister mais elle fut obligée de céder sous la douleur.

Son regard était noir, haineux, jamais homme n'avait osé la traiter ainsi.

Alors qu'il lui tenait fermement sa main armée, il vint à poser un genou de chaque côté de son corps, maintenant son bras libre sous ca cuisse, puis la désarma, non sans mal.

Loutte était prête à lutter jusqu'au bout.

A son regard, elle pouvait deviner qu'il appréciait grandement ce renversement de situation.

Loutte quant à elle ne disait rien, seuls ses yeux parlaient.

Elle respirait bruyemment, sa poitrine se soulevant fortement.

Citation:

C'est évident, tu es venu me voir pour le plaisir d'une petite douceur, non ?

Citation:

Et pour me faire gouter tes lèvres brulantes avides de baisers.

Loutte le sentait menaçant et joueur à la fois.

Elle passa délicatement sa langue sur ses lèvres afin de lui faire voir que même en pareille situation, elle gardait la maitrise de ses sentiments.

Elle le cherchait, le provoquait.

Soudain le contact de la lame sur son nez.
Loutte à la vue de cette lame effilée ferma les yeux afin de ne pas défaillir.

Elle ne bougeait plus du tout.
Seule sa respiration cadencée laissait percevoir sa frayeur.
Elle la sentit qui descendait sur ses lèvres, son cou.

Elle était envahie d'une étrange sensation, comme un désir irrépressible de faire l'amour et l'envie de le tuer dans un même temps.

Il lui déposa un baiser fougeux, qu'elle se surprit à lui rendre sans y réfléchir.

Citation:

Ce petit jeu ne te rappelle rien ?

Loutte n'eut pas le temps de dire mot, que la lame lui tranchait le laçage de sa houpelande, dévoilant son corset.

Loutte suffoquait presque, n'arrivant plus à dire mot, alors qu'à ses yeux, elle voyait qu'il se régalait du spectacle improvisé.

Il l'embrassa à nouveau, sa tête en tournait sous ce tumulte d'émotions.

Elle le vit jeter la dague quelques mètres plus loin.

Citation:

Nous sommes quitte effectivement maintenant.

Il avait l'air content de lui, la libérant doucement de son emprise.

Il lui tendit la main afin de l'aider... elle le regarda... puis la saisit et se releva, tout en tentant de refermer sa houpelande.
Elle était encore sous le choc et ne savait plus que penser.

Citation:

Et si nous reprenions depuis le début.

Du regard il lui reproposait son verre de prune posé sur le guéridon.

Loutte, sans mot dire alla le prendre, se retourna ensuite en sa direction, leva son godet et lui dit :

Bien joué!

Elle but son verre d'une traite.

Cette petite prune lui fit le plus grand bien, la remettant de ses émotions.

Elle le regardait fixement; un sourire coquin se redessina sur son visage.

Nous sommes joueurs, ne trouvez-vous pas?
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Alex0159

Elle avait répondu a ses baisers...
Ce petit jeu ne la laissais pas indiffèrent.

Il ne se voyait pas la torturer après cela. Toutefois une certaine appréhension l'envahissait au moment de la libérer.

Si elle lui sautait a la gorge...
Il devrait se défendre

Et si elle se sauvait...
Pire encore, il la désirait

Bien joué!

Décidément elle avait de l'audace cette Loutte... mais aussi de l'humour.
D'un trait, elle vida le verre qui l'attendait depuis son arrivée.
Il l'imita

Ce sourire évocateur.
Elle l'avait appâté avec et maintenant elle recommençait.
Comment ne pas céder ?
Mais pourquoi ne pas céder ?
Les réponses ne venaient pas alors il céda

Nous sommes joueurs, ne trouvez-vous pas?

Il sourit à son tour et s'approcha d'elle.
Il remarqua que ses braies tenait sans la cordelette; miracle de la nature du au talent de son ensorceleuse.

Très joueur... et la partie ne me semble pas terminée

Il lui passa les bras autour du coup et l'embrassa sans retenu.
Un long baiser passant de la douceur extrême a la fouge du désir endiablé

Elle avait raison sur un point mais il n'y pensais plus.
Elle n'avait rien d'une catin; bien plus attirante; bien plus difficile de s'en séparer

Loutte1

Il était là, face à elle, souriant.

Elle ne put s'empécher de sourire coquinement lorsqu'elle vit des formes se dessiner sous ses braies.

Il avança en sa direction, la prit par le cou et ils échangèrent un baiser alliant tendresse et fougue à la fois.

Elle laissa ses mains glisser sur son dos, et une osa même caresser son joli séant.

Leurs lèvres furent longues à se détacher.
Elle ressentait son désir, et leurs regards se faisaient de braise.

Alors qu'ils se fixaient dans les yeux l'un et l'autre, elle posa son indexe sur les lèvres d'Alex, le fit glisser sur son torse très sensuellement jusqu'à ses braies, passa ses doigts afin de saisir leur étoffe, et le tira d'un coup sec au plus près d'elle.

Elle lui adressa un sourire des plus envoutant.

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Linexiv

Le calme semblant revenu dans le campement, Line se décida à prendre un peu de repos avant que le capitaine ne rentre de réunion. Au moins, il n’aurait pas à s’énerver en raison de la présence de dames douteuses. En plus, l’avantage du logis religieux, c’est qu’elle avait enfin réussi à se dégotter un petit coin pour elle. Ne jamais partir en mission lorsque le Sergent-chef avec qui elle partageait la tente des officiers emmenait son époux…

Et en plus, elle avait réussi à se faire remplacer à la garde, bref, s’il n’y avait pas eu le petit inconvénient du siège et de la bataille qui s’annonçait, la situation aurait été parfaite. Enfin sans compter le fait qu’elles avaient épuisé leur stock de dessous, il allait falloir que ça avance rapidement là…

Saut qu’évidemment, elle avait à peine eu le temps de fermer les yeux qu’un soldat était venu la déranger. Un problème à l’entrée, venir immédiatement qu’il avait dit Mumbly.
Sniff. Y’avait intérêt à ce que soit important. Line se releva et partit d’un pas rapide vers l’entrée, légèrement inquiète puis plutôt énervée en constatant que Mumbly était seul. Où était la périlleuse menace ?

Toutefois, elle déchanta vite lorsque ce dernier lui résuma le tout. Bon, pas de panique. Loutte était juste partie faire un tour avec un inconnu semble-t-il plutôt provençal. Tout était normal. Rien d’étonnant. Rien d’éton…

Loutte? Partie avec un provençal ! Tu rigoles là ?

Qu’-est-ce qui avait pu lui passer par la tête ? Ok, des informations en plus, c’était toujours ça de gagné, mais pourquoi fallait-il toujours qu’elle en fasse trop ?

Mais pourquoi tu l’as laissé faire bon sang ! Et pourquoi le dire seulement maintenant !

Non, ce n’était pas de sa faute. C’était à elle de surveiller les soldats. Elle aurait dû se douter que Loutte voudrait se venger quitte à risquer plus que sa vie… D’une voix plus calme.

Non, tu n’étais pas à sa place, tu surveillais le campement, merci de m’avoir prévenue. Elle est partie il y a combien de temps ?

Il faut voir avec Ellana d’urgence, qu’est-ce qu’on peut faire. Surtout éviter de prévenir le capitaine… Pour l’instant…

Mumbly

Elle est partie juste après ton dernier passage,quand tu as chassé cette fille aux charmes avantageux.
Mumbly savait qu'il n'y pouvait rien.Il n'était qu'une simple recrue;il n'était pas au courant de toutes les subtilités de la guerre.Loutte passait avec un inconnu,que pouvait-il y faire.
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Préservez moi de mes ennemis,je me charge de mes amis.

Alex0159

Elle répondait a son désir; de la haine initiale il ne restait rien.
Du jeu de dague au jeu de langue il, n'y avait qu'un pas qu'ils avaient franchi.

Les caresses se faisaient plus intenses, ses mains s'enfouissaient dans sa tenue débraillée. Du jeu de langue au jeu des corps en osmose, il y en avait un autre qu'elle l'invita a franchir d'un geste sans équivoque. Cette main pointant sur son désir, le signal était donné.

Instant figé ou les futurs amants se jaugent.
Il baisse son regard puis remonte son corps avec ses yeux embrasés. Ses hanches sveltes, la jointure des ses seins, son cou puis ses yeux.

Ce regard ensorceleurs...

Il ne tenait plus, il la voulait.
Fi des convenances et des paroles futiles.
L'instinct prenait le dessus sur la raison.
...

Il saisit sa Houppelande lacérée et acheva la tache précédemment commencée. Passant ses mains dans le dos de sa conquise, il profitait enfin de sa peau si longuement désiré.

Tel un chevalier franc, d'une charge irrépressible et irrésistible se jette dans la bataille la lance en avant, il se précipita sur elle la faisant basculer sur son sofa bordeaux à la mode vénitienne...

En route vers le plaisir des sens ...
L'ultime quête de tout 'homme était à sa portée.

Loutte1

Elle le regardait alors qu'il plongeait en son regard. Elle le trouvait envoutant, grisant.

Il la dévorait des yeux, elle en faisait de même.

Il finit de lui arracher sa houpelande alors qu'elle lui retirait sa chemise.

Leurs mains courraient sur leur peau, se découvrant, se désirant encore plus.

Alors que leurs intimités entraient en symbiose, elle comprit qu'en cet homme qui se donnait à elle, résidait l'art du plaisir absolu, magique, comme dans un songe.

La pièce était baignée de volupté et de passion.

Les pensées de Loutte traversaient l'espace, les constellations dorées et scintillantes la caressant.

Loutte le ressentait si intensément qu'elle ressentait comme une tempête de lumière en elle.
Elle ne savait plus si elle lévitait ou planait, mais elle lui appartenait pleinement en cet instant précis.

Elle était transportée par cet amour naissant, teinté de vibrations sensuelles.

Plus ange que démon, c'est le vent de l'amour qui soufflait de ses mains.
Il est à elle, comme elle est à lui, sans rémissions, liés et scellés.
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Alex0159

[Quelques heures plus tard]

Éreinté par le tumulte de la nuit; ses forces l'abandonnaient progressivement.

A demi conscient, il n'avait ni la force ni l'envie de penser a cette rencontre inattendue et a son 'issue improbable.

Un sourire au lèvre, il la serra contre lui puis, dans un ultime effort, il l'embrassa une dernière fois avant de sombrer dans un sommeil des plus sereins.

Loutte1

[Au petit matin]

Loutte avait passé une nuit mémorable.

Elle se réveilla avec un rayon de soleil qui venait lui caresser le visage.

Alex était là, à ses côtés, un bras l'étreignant.

Elle le regarda durant quelques minutes, se demandant comment ils avaient pu en arriver là, alors que tout les opposait à la base.

Elle lui déposa un baiser sur l'épaule, et doucement se leva, tentant de ne pas le réveiller.

Elle ouvrit un placard, prit une de ses chemises qu'elle enfila, puis alla sur le balcon.

Le vue était splendide.

Il dominait la ville d'Aix qui se réveillait à peine. L'air était vif et la faisait frissonner.

Elle ferma les yeux, inspirant fort cet air si pur, savourant cet instant de quiétude et de bienêtre.

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Alex0159

Il ouvrit doucement un œil après une nuit merveilleuse.

Cherchant sa belle Loutte de la main puis se redressa rapidement ne la trouvant pas.

Avait il rêvé ? un doute l'assaillit.
Tout était pourtant si réel cette nuit. Impossible.

La belle s'était fait la belle...
Déçu, plus que déçu dépité serait plus de circonstance.
Elle s'était jouée de lui en lui offrant la nuit la plus endiablée de sa vie puis s'était envolée. La pire des tortures; lui faire gouter la saveur de son corps sans lui laisser le bonheur d'en profiter encore et encore.

Il frissonna alors. Un courant d'air froid le caressa. Il jeta un regard sur la porte fenêtre ouverte. Il s'approcha de la fenêtre et se figea:

Elle était la emmitouflée dans une de ces chemises. Qu'elle était belle ! Il s'approcha alors lentement d'elle et l'enserra dans ces bras en se disant à lui même

Toi, je ne te laisserais jamais repartir

Tendrement, il l'embrassa dans le cou en lui murmurant des mots doux.
Ils restèrent ainsi un long moment admirant la vue sublime sur la ville.

Il finit par se décider à préparer une collation composée de quelques fruits frais. Il s'affaira quand on frappa à la porte. Il hésita à répondre. Il n'avait pas envie d'être déranger, le programme de la journée était déjà tout trouvé. Il se décida tout de même à aller ouvrir non sans avoir pris le temps de mettre une tunique. Il éconduirait rapidement l'indésirable.

--Flaminia

Belle journée se dit Flaminia en ouvrant sa fenêtre. Perdue dans la contemplation du ciel dégagé, son regard se fixe sur le château du Comté. Elle voit ce bâtiment tous les jours au réveil et là, elle en est sûre, les drapeaux ont changé !

Elle se couvre pour sortir, la saison est encore fraîche et se précipite devant la herse. Elle ne reconnaît ni les gardes ni le nouvel étendard placé bien en évidence près de l'entrée principale.

Hé vous là ! Circulez. Un nouveau conseil se met en place. La Provence s'est libérée cette nuit de la tyrannie.

Pardon ? Quelle tyrannie ?

Le marquisat agonise, comme la félonne comtesse Ledzeppelin. Les nouveaux conseillers travaillent pour limiter les dégâts. Paraît que c'est un désastre mais bon moi, je dois juste surveiller la porte et je vous dit de dégager. Et plus vite !

Oui, oui, je n'insiste pas. Je m'en fiche moi de la politique ! Mais bon, dites à vos employeurs que le marquisat n'est pas tyrannique. Il est juste inutile et incompréhensible.

Repart vers sa maison. Elle songe aux français dehors. Que va-t-il se passer maintenant ? Sont pas prêts de partir eux. Cela ne l'arrange pas du tout. D'ailleurs, où est leur porte-parole ? Ah oui, Alex.
Flaminia décide de se rendre chez son ami pour en apprendre plus sur les intentions de la dame et sa main d'oeuvre.

Arrivée à l'appartement, elle frappe à la porte. Alex lui ouvre, l'oeil hagard. Flaminia n'attend pas son invitation pour entrer.

Oula, la tête toi. Nuit agitée ? J'espère que le rapport qualité/prix était satisfaisant. Rit

Tu connais la meilleure ? Le château est tombé. Par des provençaux eux-mêmes. Je crois que c'est le moment pour toi de revendiquer ton titre de Prince de Provence. Sourire moqueur

Un bruit la surprend. Derrière Alex, une corbeille de fruits.

Tu n'es pas seul ?

Alex0159

Il alla d'un pas non chalant ouvrir la porte.

Flaminia.
Pas même le temps de dire un mot, elle est déjà entrée et entame la conversation

Oula, la tête toi. Nuit agitée ?
Agitée ? Endiablée oui ! lui sourit.

J'espère que le rapport qualité/prix était satisfaisant
Au delà de toute espérance tu sais. Tu as du soucis a te faire.

Tu connais la meilleure ? Le château est tombé.
Réponds à moitié endormi: Arf l'avait l'air solide; piètre architecte

Par des provençaux eux-mêmes. Je crois que c'est le moment pour toi de revendiquer ton titre de Prince de Provence.
Il se souvient effectivement d'une proposition en ce sens.
Ah tiens ! Une bonne nouvelle; toujours aimé le changement moi. lui sourit, pourquoi pas après tout ?

Tu n'es pas seul ?
Déçue ? lui sourit. Aller entre donc

Après tout sans elle, il n'aurait jamais connu Loutte et puis c'était une vieille amie.

Loutte1

Ce moment de douceur matinale avait été interrompu par un visiteur.

Alors qu'Alex avait revêtu une tunique pour aller ouvrir, Loutte était restée quelques secondes de plus sur le balcon.

Quand elle reconnut la voix de Flaminia, elle se décida à les rejoindre.

Bonjour Flaminia,
effectivement il n'est pas seul,
dit-elle tout en allant se blottir tout contre Alex.

Elle la regardait guettant ses réactions.

Alors, on va rétablir doux ou trois petites choses, je pense que cela est plus que nécessaire.

Flaminia, je me présente,

Je suis Loutte, soldat de Touraine, Française,
et quant aux filles que tu as aperçues sur le campement, ce ne sont nullement des entraineuses, mais des soldats, tout comme moi.

Ton commerce n'est donc nullement menacé car nos soldats masculins seront surement en mesure de le faire prospérer.

Loutte regarda Alex, le regard coquin, puis se retournant vers Flaminia,

Et sinon, Alex va rejoindre le camp français à mes côtés.

Elle ne le regarda point, attendant les réactions de par ses révélations.

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--Flaminia

Flaminia ne s'étonne pas de l'attitude désinvolte d'Alex.

Cela ne te fait pas plus d'effet ? Note que d'un point de vue purement commercial, c'est signe d'allongement du conflit. Soit présence d'hommes harassés, sous pression, en manque de réconfort.
Finalement, dans mon genre, j'agis pour le bien-être de la collectivité.

Interprétation des oeuvres sociales très personnelles de l'italienne.

Tu sais que les clients épuisés sont très prisés ? A peine couchés, ils s'endorment. De l'heure, le rendement est phénoménal.

Son ami lui confirme ne pas avoir passé la nuit seule. Quand même pas déjà une attaque de la concurrence, dans sa zone protégée de surcroît ! Oh mais si, la voila. Elle s'apprête à lui faire part de son indignation, ainsi qu'une sévère critique de ses méthodes. Rester jusqu'au matin. Pfff ... Perte de temps et le risque d'attachement est élevé. Débutante ...

Alors, on va rétablir doux ou trois petites choses, je pense que cela est plus que nécessaire.

Flaminia, je me présente,

Je suis Loutte, soldat de Touraine, Française,
et quant aux filles que tu as aperçues sur le campement, ce ne sont nullement des entraineuses, mais des soldats, tout comme moi.

Ton commerce n'est donc nullement menacé car nos soldats masculins seront surement en mesure de le faire prospérer.

Sourit à ces paroles rassurantes. L'observe de haut en bas, simplement vêtue d'une large chemise peu propice à dissimuler ses charmes.

Mmmh ... Dommage, Loutte. Je t'aurais sans doute proposé un emploi bien mieux rémunéré que l'armée. Moins dangereux surtout. Ce serait un tel gâchis d'altérer un si beau corps, n'est-ce pas, Alex ?

Et sinon, Alex va rejoindre le camp français à mes côtés.

Eclate de rire Lui ? Dans une armée ? Alors là, excuse-moi ma belle mais c'est impossible. Je te rappelle qu'il clame partout être Prince de Provence. Cela ne peut se concilier avec un emploi de trouffion.

Alex0159

Alex écoutait les perspectives fleurissantes du commerce de Flaminia.
Elle avait le sens des affaires, pas de doute.

Loutte fit son apparition. De suite, elle se blottit contre lui. Il se contenta, non sans plaisir de l'accueillir dans ses bras. Il écoutait vaguement les présentations quant une phrase retentit dans son esprit.

Et sinon, Alex va rejoindre le camp français à mes côtés.

Il ne dit mot. Flaminia fut plus rapide que lui à réagir. Un éclat de rire suivit d'une remarque sarcastique pourtant pleine de bon sens

Lui ? Dans une armée ? Alors là, excuse-moi ma belle mais c'est impossible. Je te rappelle qu'il clame partout être Prince de Provence. Cela ne peut se concilier avec un emploi de trouffion.

Il réfléchit un peu. Il pesa les arguments.
Le sourire coquin de Loutte ! Le plus convaincant des arguments.

Ils cherchent surement un général charismatique dans leur armée en débâcle les français, non ? Après tout je leur offrirais la victoire par ma seul présence.

Loutte1

Flaminia l'observa en détail, soulagée finalement de par la nouvelle.

Citation:

Mmmh ... Dommage, Loutte. Je t'aurais sans doute proposé un emploi bien mieux rémunéré que l'armée. Moins dangereux surtout. Ce serait un tel gâchis d'altérer un si beau corps, n'est-ce pas, Alex ?

Loutte rit.

Je ne suis que volontaire dans l'armée et je te remercie pour ton offre mais ça va aller.

J'aime choisir l'homme à qui j'ai envie de me donner.
Elle caressa le bras d'Alex tout en lui disant cela.

Quant à la dangerosité... je préfère l'armée sans nul doute.
Je me sens plus en sécurité sur un champ de bataille ou dans la caserne qu'aux côtés d'un soudard qui passe je ne sais où.

Quant elle annonça le fait qu'Alex allait combattre à ses côtés dans le même camp, elle éclata de rire, et ne laissa même pas le temps au concerné de répondre.

Citation:

Lui ? Dans une armée ? Alors là, excuse-moi ma belle mais c'est impossible. Je te rappelle qu'il clame partout être Prince de Provence. Cela ne peut se concilier avec un emploi de troufion.

Loutte garda le sourire mais lui jeta un regard des plus glacial.

Ecoute moi bien, déjà, c'est à ALex d'en décider et nullement à toi! Lui seul dira si c'est possible ou non.
De plus nous ne sommes que des volontaires donc si la politique de nos armées ne nous convenait pas, on peut se désengager.
Toi en revanche... tu es une catin Flaminia, au service et à la botte des hommes... leur servante... donc quelque part leur troufionne aussi... Loutte avait envie de rajouter qu'elle préférait mille fois sa vie à la sienne mais se dit qu'elle en avait assez dit.

Loutte bouillonnait intérieurement.

Alex ne pipait mot, observant puis une fois la tempête passée

Citation:

Ils cherchent surement un général charismatique dans leur armée en débâcle les français, non ? Après tout je leur offrirais la victoire par ma seul présence.

A sa réponse elle comprit, espérant ne pas se tromper, qu'il avait envie de tenter l'aventure à ses côtés.
Loutte espérait juste qu'il n'allait pas dire ce genre de choses d'éntrée de jeu à Line ou Pierre car elle n'était pas sure qu'ils aient l'humour nécessaire pour en rire alors que la pression était à son apogée dans les rangs de l'armée.
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Vero5

Les longues journées à observer depuis la fenêtre, les visites et les bandages qui lui compresse le torse. Enfin besoin d'air, envie de savoir qu'elle peux encore poser un pied devant l'autre.
Vero prends sa matinée à faire ce qu'en une heure serait bâclé, prenant soin que personne ne lui interdissent une sortir sous prétexte qu'il est trop tôt ou trop dangereux.

L'effort qu'il lui faut pour atteindre la rue, lui laisse présager que la journée risque d'être sportive.

Emmitouflée dans sa cape, longue avec précaution les murs et prends doucement confiance en ses pas.
Les rues d'Aix fourmille de monde, furtif, gueulant, braillant ... vivants. Se décide à s'aventurer dans les ruelles un peu moins connus.
Une pause imposée.
Se repose à flanc, le souffle sifflant et le dos cuisant, pose son front contre un huis et observe les veines du bois, glissement et la porte s'ouvre, s'accroche au vide et tombe comme un flan, juste le temps de voir que le carrelage arrivait à sa rencontre bien trop vite à son gout.
Cri de dépit et un poignet qui grince en rencontrant la faïence glaciale.
Un petit moment de flottement, le nez se relève et rencontre quelque paires de yeux..deux en amande et une ronde.

Euhhh... pardonnez moi...j'affrontais votre porte sans en avoir l'intention de trépasser.
Il semblerais qu'elle a une faiblesse de loquet...

Parler et s'excuser depuis le sol pas la plus glorieuse des expériences. Identification des yeux.
La française qui la virée de taverne et Alex...drôle de mélange, l'air mine de rien, reprends semblant de contenance. Constate aussi la présence d'une demoiselle qui affiche sa condition de femme de plaisir

Oups...
Ehhh si quelqu'un voudrais bien m'assister pour me hisser à la verticale je me ferais un plaisir de déguerpir d'ici au plus vite.
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Alex0159

Ecoute moi bien, déjà, c'est à ALex d'en décider et nullement à toi! Lui seul dira si c'est possible ou non.
De plus nous ne sommes que des volontaires donc si la politique de nos armées ne nous convenait pas, on peut se désengager.

nous ne sommes que des volontaires... Le "nous" raisonna dans son esprit. Heureux qu'elle raisonne en l'incluant dans ses desseins mais il avait du mal a s'imaginer volontaire dans une armée. Une armée dont il avait insulté la gente féminine dans son ensemble; tout un programme.

Déserteur au pire... Parfait.

Elle parlait rapidement, et il avait du mal a suivre.

Toi en revanche... tu es une catin Flaminia, au service et à la botte des hommes... leur servante... donc quelque part leur troufionne

Une joute verbale qui commençait. Il ne manquait plus que ca. Si seulement il avait attendu une dizaine de minutes, du deuxième étage il n'aurait pas entendu Flaminia...

Petit déjeuner, bains, plaisir plaisir et encore plaisir.

Vite une échappatoire... Si l'orage éclatait entre ces deux femmes; ca durerait. Il serait pris a partie, Loutte de mauvaise humeur...

Et là; un miracle.
La porte entrebâillée s'ouvre.
Une masse sans contenance s'écroule
Un corps
Vivant,
Un cri puis des paroles:

Euhhh... pardonnez moi...j'affrontais votre porte sans en avoir l'intention de trépasser. Il semblerais qu'elle a une faiblesse de loquet...

Un plan se profile dans son esprit. Des plus simples mais diablement efficace. Tout le monde dehors et retour au plan initial: petit déjeuner, bains, plaisir plaisir et encore plaisir. Accessoirement aussi, remplacer par une jupe sa houppelande déchirée .

Il se précipite sur l'inconnu vacillante

- Encore une victime de la guerre; pour lui même; "Saleté d'éclopé qui prend mon appartement pour une morgue ambulante. J'ai l'air d'un hospitalier ?" ; mon brave, je vais vous aider pour lui même:"à déguerpir de chez moi illico presto"

Il l'aide à se relever et reconnait ...

- La Dame de Beausoleil ... enfin ... ce qu'il en reste.

S'arrête quelques instant puis reprends :

- Vero entre prendre une collation. Flaminia, tu connais les lieux, je te laisse prendre soin de la dame de Beau soleil. Pendant ce temps, Loutte et moi allons nous dégoter des tenues plus décentes.

N'attend pas de réponses et s'éloigne.

Vero5

Petit moment de flottement
Un bras solide la replace à la verticale
et le monde tourne encore gaiement
foutus murs qui n'arrêtent pas de se dérober sous son regarde.

- La Dame de Beausoleil ... enfin ... ce qu'il en reste.

Grmpfff marmonne à voix basse

Oh le Loup... ce qu'il en reste...à part un beau blason!
ta raison la Dame s'effrite, laisse la plonger en décrépitude je ne le suis plus Dame sur ses terres, d'enfin de beau restes si ces fichues français me laisserais tambouriner en paix.
Ahhh.. ehhh pffff ca fait quatre jours que l'on me gave comme une oie.. Un verre d'eau par contre ne serais pas de refus!

S'adresse au dos d'Alex

Ehhh tatata ..tu ne file pas tout de suite toi...

J'ai des hallucinations..je vois des français partout...
La demoiselle à demi vêtue... je ne délire pas...
Rencontrée en taverne de l'autre coté...
Accueil charmant si je m'abuse?
Une grande gueule et pas beaucoup de patience.
fort dommage ceci dit...

Se tourne vers la belle en chemise et la regarde

Je pense que t'as un instant pour discuter cette fois.. Le terrain est nettement moins sécurisé! et les participants moins à cran
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Loutte1

Soudain la porte s'ouvrit violemment.
Une femme s'effondra sur le plancher tout en pestant.

Alex partit la relever et la reconnut à cet instant.

Aussitôt il demanda à Flaminia de lui servir quelque chose.

Loutte observa cette femme et la reconnut à son tour. Véro...

Loutte l'avait croisé par deux fois en taverne dans le camp des français à Aix.

La première fois, alors que Loutte saluait l'assemblée, elle incluse, la provençale était partie en maugréant et claquant la porte.

La deuxième fois, toujours dans le même lieu, Loutte l'avait jetée dehors alors qu'elle souhaitait lui parler.

Puis Véro de dire :

Citation:

J'ai des hallucinations..je vois des français partout...
La demoiselle à demi vêtue... je ne délire pas...
Rencontrée en taverne de l'autre coté...
Accueil charmant si je m'abuse?
Une grande gueule et pas beaucoup de patience.
fort dommage ceci dit...

Puis s'adressant plus particulièrement à Loutte :

Citation:

Je pense que t'as un instant pour discuter cette fois.. Le terrain est nettement moins sécurisé! et les participants moins à cran

Loutte ne la quittait pas des yeux.
Elle la regardait avec un sourire en coin et un air quelque peu interrogatif.

Elle avait l'air méchamment blessée vue sa position et sa petite mine.

Loutte lui parla d'une voix calme, posée, et sure d'elle.

On se tutoie maintenant?
Soit, si tu veux.

Terrain sécurisé? Je m'en moque; et à cran? elle regarda Alex avec une douce complicité, non effectivement je ne le suis pas du tout.
Et grande gueule, non, je dis ce que je pense quand j'en ai envie. Point final. Je n'ai pas pour habitude d'être tenue en laisse.

Allez, assieds-toi donc tu ne tiens même pas debout.

Loutte s'approcha d'elle, et sans lui demander son avis, la prit sous le bras et la fit s'asseoir sur la chaise la plus proche.

Elle souleva sa cape de côté et grimaça.

Tu as nettoyé tes blessures quand?
Et dis moi ce que tu as à me dire.
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Vero5

Loutte.. c'est bien Loutte je ne me trompe pas hein?
oui, on se tutoie.. on foule le même sol et on regarde tomber les proches et l'on croit encore à quelque chose...

La laisse faire quitte a que la station assise lui rouvre les coutures.

On me soigne ... t'en fait donc pas...on s'occupe de moi.
Une pause lasse, un sourire triste.

Discuter, je le dis.. mais je n'ai plus tant envie, cette fois...

Regarde sa jeunesse, ses yeux qui pétillent en lançant des regards sur le petit prince
L'Amour elle comprends...la guerre nettement moins.

J'aimerais que tu me réponde...
Que viens tu faire ici? Que viennent ils faire?
Nous soustraire le peu de différence?
Nous apporter une laisse et nous dire de courber l'échine?
Qu'est ce qui te motive?

Se redresse un peu pour soulager son dos et se cale en biais

Il y a quelques années je t'aurais tué rien que du fait que tu sois ici
Il y a quelques temps je vous aurais rejoint si vous aviez pris le temps de m'écouter et de comprendre et de me parler.
Aujourd'hui j'aimerais juste connaitre ton histoire...

Une silence malgré eux ..un silence qui sonne, lourd ,pesant, un silence de paix au coeur de la tumulte.
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--Flaminia

Oula, c'est qu'elle est bien accrochée la demoiselle. Flaminia sent la colère monter mais la pression s'évacue immédiatement à l'entrée d'une dame bien mal en point. Alex, peu enchanté à l'idée de se retrouver au milieu de l'affrontement des deux femmes, l'accueille.

Vero5 a écrit:

Une grande gueule et pas beaucoup de patience.
fort dommage ceci dit...

Ah voila qu'elle lui coupe l'herbe sous le pied. Flaminia retrouve un calme relatif et dit sur le même ton à Loutte : Nous verrons ce que te réserve l'avenir avec ton fabuleux amant. Un conseil, eloigne le de la trésorerie du camp et de tes collègues soldates. D'ailleurs, je ne doute pas que le premier contact sera mémorable.
Sourit en désignant Alex
Il est capable de se sortir des griffes de femmes en furie, puis en faire ce qu'il veut, n'est-ce pas ?

Lance un regard de défi à la française et va chercher l'eau pour la dame de Beausoleil.

Vero5 a écrit:

J'aimerais que tu me réponde...
Que viens tu faire ici? Que viennent ils faire?
Nous soustraire le peu de différence?
Nous apporter une laisse et nous dire de courber l'échine?
Qu'est ce qui te motive?

Votre verre d'eau, Dame. Les armées françaises sont venues soutenir l'économie locale. En particulier, les petits commerces spécialisés en soins du corps et relaxation. Je ne m'en plains pas.

Loutte1

Alors qu'elle l'emmenait sur la chaise :

Citation:

Loutte.. c'est bien Loutte je ne me trompe pas hein?
oui, on se tutoie.. on foule le même sol et on regarde tomber les proches et l'on croit encore à quelque chose...

Oui je confirme, c'est bien moi.
Elle la laissait parler.

Citation:

On me soigne ... t'en fait donc pas...on s'occupe de moi.

Tant mieux.

Citation:

Discuter, je le dis.. mais je n'ai plus tant envie, cette fois...

Citation:

Et bien dis donc heureusement que tu n'as pas envie de parler car sinon tu remonterais à ma petite enfance !

Alors ma réponse est très simple, en ce qui concerne les desseins du Roi, il faut t'adresser au grand connétable et tu auras tes réponses.

J'ai bien autre chose en tête dans l'immédiat... En disant ces mots elle regardait Alex avec coquinerie.

Citation:

Il y a quelques années je t'aurais tué rien que du fait que tu sois ici

Loutte eut un rire sardonique.
Elle la regarda froidement dans les yeux, à ce jour, en cet instant, c'est moi qui ai pouvoir de vie ou de mort sur toi.

Citation:

Il y a quelques temps je vous aurais rejoint si vous aviez pris le temps de m'écouter et de comprendre et de me parler.

Je ne suis pas une gradée de l'armée et n'ai donc aucun pouvoir.
De plus tu es une girouette et tu le dis toi même. Un mot qui ne te va pas et tu retournes ta veste. N'est-t-il pas? Enfin je dis ça mais je ne te demande pas de commentaire. J'ai la réponse.

Citation:

Aujourd'hui j'aimerais juste connaitre ton histoire...

Mon histoire, et bien.. tu l'as dit c'est MON histoire.
Loutte se dit qu'elle allait tout de même faire un effort et lui en dire un peu plus.
Envie de voir du pays dirons-nous.

Loutte se leva, alla en direction d'Alex avec un regard gourmand, lui posa ses mains sur le torse et lui murmura :

Tu crois que nous allons réussir à le prendre un jour ce bain?

Flaminia arriva avec son verre d'eau pour Véro, lançant quelques piques sur un ton de défiance à l'attention de Loutte.

Loutte rit de l'entendre, pensant à toute autre chose.
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Alex0159

Alex était finalement resté à observer la scène sans rien dire.
Des affaires de femmes que cela, état d'âme et réflexion futile...

Si il avait autant tergiverser au moment de voler son premier pain; il serait certainement mort de faim... Il agissait en fonction du moment, de son humeur, des ses envies et surtout de son instinct qui, jusqu'ici ne l'avait jamais trompé.

L'affaire était entendue.
Les français avaient envahi la Provence; des rebelles tenaient le château.
La belle Loutte l'avait ensorcelé et il la suivrait au bout du monde...
Elle allait au camps français; il irait donc au camps français.

Il n'avait d'yeux que pour elle; observant le moindre de ses gestes... La scène se prolongeait. Quelques sourires et attitudes sans équivoque exacerbaient son impatience. Une réplique de sa belle sonna la fin de la conversation.

Tu crois que nous allons réussir à le prendre un jour ce bain?

S'avance vers Véro:

- Dame de beau soleil, tu as eu une pause inattendue et méritée... Prend une gourde pour la route si tu veux et porte toi bien.

puis vers Flaminia

- Flaminia, content que tu sois venue, cela m'a évité de passer te dire au revoir. Après tout si Loutte est là c'est un peu grâce a toi; lui sourit . L'avenir dans le métier c'est peut être de vendre de durable; une simple intermédiaire. Faut savoir de diversifier.

S'approche de Flaminia et l'embrasse "chastement" puis se tourne vers Loutte en lui lançant un regard de braise.

- Oui allons y, nous avons un programme chargé avant de nous mettre en route pour le camp français

Tout était dit

Loutte1

Loutte, qui se tenait tout contre Alex le sentait quelque peu agacé alors qu'il ne disait rien.

Puis d'un coup,

Citation:

Dame de beau soleil, tu as eu une pause inattendue et méritée... Prend une gourde pour la route si tu veux et porte toi bien.

Loutte se dit que cela s'appelait se faire mettre dehors en beauté.

puis vers Flaminia

Citation:

Flaminia, content que tu sois venue, cela m'a évité de passer te dire au revoir. Après tout si Loutte est là c'est un peu grâce a toi. L'avenir dans le métier c'est peut être de vendre de durable; une simple intermédiaire. Faut savoir de diversifier.

Loutte adorait sa répartie très efficace.

Oui Flaminia, c'est vrai, merci à toi.
Sans toi j'aurais mis plus longtemps à le trouver et qui sait, l'issue pour nous deux n'aurait peut être pas été la même.
Elle lui sourit.

Il fit la bise à Flaminia puis regarda Loutte avec un désire manifeste.

Citation:

Oui allons y, nous avons un programme chargé avant de nous mettre en route pour le camp français

Loutte était soulagée, heureuse car jusqu'à ce moment précis il ne lui avait pas encore dit oui.

Elle lui déposa un baiser dans le cou.

Mesdames, je vous souhaite un bon retour. Alex et moi avons des choses à faire effectivement.

Je vais remplir le baquet d'eau chaude, rejoins moi vite. Murmura-t-elle. Elle le regardait avec des yeux gourmands.

Elle partit ramasser sa dague jetée plus loin, se saisit de la corbeille de fruits et commença à gravir les marches, le suivant d'un regard qui était sans équivoque.
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Vero5

Un remerciement sincère pour le verre apporté

Une foulée de D's, dépit, déception, désillusion, dégout, tournoie dans son esprit, légère nausée du surement à son état.

Écoute ses paroles déformées

Que pouvait elle bien attendre d'eux...
Des chimères comme à son habitude, un iota d'humanité un peu plus que l'instinct bestiale. Fronce les sourcils et hausse les épaules.
Avale le verre d'eau au file des mots, lentement, le mâchant et le remâchant, garde pour finir sa salive pour elle.

Le pose et se hisse lentement de son siège les ayant écouté. Sourit et les salut

Je suis heureuse de constater qu'il y en a au moins une qui a conscience de la valeur des chose et qui à réfléchi sur leurs utilité.
Quand au dessins du roi...

sourit tristement

La barbouilleuse que je suis ne puis en jugé, n'ayant jamais vu ses œuvres ni de loin ni de près. Existe il vraiment ou lui tient on la plume pour faire les traits...

Que ton pays Loutte évite de croiser le mien sinon la girouette que tu crois te fera voir du pays.

Voyant leurs envies irrépressible grandir jusqu'à ne plus tenir. Remercie son hôte involontaire.

Je te remercie Alex ..c'est très aimable à toi, mais ta gourde je te la laisse, il semblerait que ta soif soit plus grande que la mienne. Étanche toi..épanche toi, enivre toi...vide la, après... vive valeque!

Laissons les gens simples à leurs simple jouissances.

S'adressant à Flaminia

Demoiselle puis je vous demandez de m'accompagner à l'air frais, je pense que d'assister à une séance de travail non rémunéré ne vous conviens pas plus qu'a moi...pas forcement pour les mêmes raison j'en conviens.
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Loutte1

Loutte qui montait sereinement les escaliers ne put s'empécher de laisser trainer son oreille.

Alors qu'elle entendait Véro dire

Citation:

Que ton pays Loutte évite de croiser le mien sinon la girouette que tu crois te fera voir du pays.

Son sang ne fit qu'un tour. Elle bouillonnait.

Elle posa les fruits et sa dague dans les escaliers et redescendit d'un pas assuré.

Véro quant à elle continuait à déblatérer toute sa frustration et son aigreur de femme en mal de reconnaissance.

Alors qu'elle invitait Flaminia à sortir en sa compagnie, Loutte ne laissa à personne le temps de parler.

Elle la saisit d'une main par le bras, la releva, et de l'autre la poussa en direction de la porte, appuyant fermement au niveau de sa blessure.

Loutte avant de la pousser dans la rue lui murmura à l'oreille, toi la girouette, tu n'as rien d'un beau soleil et tu es plus basse et plus vile que le Sans-Nom. Hors de ma vue.

Puis relacha sa plaie, la poussant violemment avant de refermer la porte.

Loutte se retourna, le regard noir, vide et froid, et remonta sans mot dire, reprenant sa corbeille de fruits et sa dague sur son passage.
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--Flaminia

Vero5 a écrit:

Demoiselle puis je vous demandez de m'accompagner à l'air frais, je pense que d'assister à une séance de travail non rémunéré ne vous conviens pas plus qu'a moi...pas forcement pour les mêmes raison j'en conviens.

Sourit

A vrai dire, il m'est difficile de ne pas assister à cela sans établir un tarif. Alors, une nuit, un bain, pas de pause ... heures spéciales ... exclusivité ... heures supplémentaires ... oula, ça chiffre.

Une prestation pareille vaudrait au bas prix 150 écus. annonce-t-elle discrètement à la Dame de Beausoleil.

Elle allait l'accompagner, puisque visiblement elles dérangeaient, lorsque Loutte réagit à des propos provocateurs de Vero. La voyant descendre les marches d'un pas décidé, Flaminia n'écouta que son courage et poussa la porte.

Euh Dame, je vous attends dehors.

Puis l'italienne de s'éclipser prestement.

Alex0159

Alex écoutait d'une oreille attentive... Il observa la brouille entre la Dame de Beausoleil et Loutte. Ces deux là de toute évidence n'étaient pas fait pour s'entendre. Il avait tenté de montrer gentiment la sortie mais il y a des gens qui ne peuvent sortir sans esclandre. Vero en faisait parti et elle commençait a abuser de son hospitalité. Elle avait frôlé la mort de près récemment et voulait elle en finir avec la vie. Il se posa la question. Elle le connaissait au delà de ses galantes tirades et le savait impitoyable. Sur les routes, il tuait de sans froid. Insulter celle qui avait su ravir son coeur plus que nulle autre en sa présence résonnait comme un défi.

Tu aurais mieux fait de prendre ta gourde et filer.
Il s'apprêtait a passer a l'action mais Loutte fut plus prompt que lui a réagir.

Points de violence physique mais ces mots raisonnaient comme des cliquetis métalliques. Elle lacerait aussi surement qu'avec une dague par ses paroles acerbes.

Il savourait ses mots. Jamais il ne se serait épris d'une femme de coure tout juste bonne à discutailler philosophie dans les salons mondains. Sa voix sèche tranchait nettement avec la douceur a la quelle elle l'avait habitué. Fière, sachant attaquer par le verbe comme par les armes, elle lui montrait une autre facette d'elle. Il ne s'était pas trompé. Bien que très différente de lui en apparence, ils étaient de la même trempe. Fait l'un pour l'autre; ses dernières réserves sur leur escapade chez les français s'évanouir aussitôt.

Bien entendu, il ne dit mot. Dans la douleur il avait appris par le passé qu'il était préférable de ne pas se mêler des querelles entre femme...

Avant même le départ des ses "convives" qui n'en étaient pas"; il emboita le pas a Loutte et la vue de son séant dans l'escalier lui fit oublier les menus tracas... Vero étaient bien loin désormais tout du moins dans son esprit.

Il laissa Loutte préparer le bain et se contenta d'écrire un mot a un de ses amis tisserands.

Citation:

Cher ami
Faites moi livrer quelques jupes et houppelande taillé dans vos plus belles étoffe. Votre prix sera le mien. Pas avant 14h.
Alex

Le pigeon s'envola; une bonne chose de faite. Il retourna ensuite au près de Loutte qui n'avait pas perdu son temps. La fumée s'échappait de la baignoire et des fruits frais étaient soigneusement disposés a portée de main sur un guéridon. Il la regarda avec envie l'invitant a plonger a avec lui dans les méandres du plaisir de ce bain tant attendu...

Loutte1

Alex lui avait emboîté le pas dans les escaliers, mais bifurqua en direction de son bureau.

Loutte quant à elle, partit dans un premier temps se laver les mains, sa main droite étant tachée du sang de la provençale.

Elle retourna à la fenêtre respirer ce bon air frais et c'est en toute quiétude quelle reprit la suite de sa journée.

Loutte prit ensuite sa dague et découpa quelques fruits en quartiers qu'elle déposa sur le guéridon proche du baquet pour le bain.

Elle posa la chemise, enroula une serviette autour de son corps, puis s'affaira ensuite à la préparation du bain, y ajoutant quelques huiles essentielles qu'elle avait trouvées sur une étagère voisine.

Alex arriva enfin. Tout était prêt.

Alors que la pièce était envahie de vapeurs, Alex pénétra dans le bain lui faisant comprendre de le rejoindre.

Loutte avait repris son regard de velours et son sourire face à Alex, puis elle laissa glisser la serviette qui l'entourait, le long de ses hanches.

Loutte s'approcha du baquet, puis passa sensuellement une jambe dans l'eau, puis l'autre, avant de s'assoir face à son aimé.

Son sourire et son regard étaient des plus malicieux.

Doucement elle se rapprocha de son aimé se glissant entre ses jambes et commença à lui frotter les épaules avec le savon.

Elle le caressait du regard.

Ensuite elle lui déposa quelques petits baisers sur ses lèvres humides, puis sa mâchoire, ses épaules.

De sa main, elle attrapa une tranche de pomme, la mit entre ses dents et l'invita de son regard coquin à venir l'y prendre.
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Alex0159

Il jeta un coup d'œil a Loutte qui avait abandonné sa chemise au profit d'une serviette. Il lui adressa un sourire en se déshabillant. Nu il pénétra dans la baignoire. Une douce sensation d'apaisement l'envahit.

Il ne la quittait plus des yeux.
La serviette tomba sur le sol. Il contempla sa nudité le sourire au lèvres.
Elle s'approchait d'un pas feutré, son corps se mouvait dans une grâce féline qu'il ne maqua pas d'admirer.

Elle était belle; rayonnante.
Elle pénétra à son tour dans l'eau. Son corps dégageait une sensualité particulière qu'il aurait eu grande peine a décrire...

Lentement elle se rapprocha de lui. Ses mouvement lents et aérés dégageaient peu de remous. Enfin face à lui elle entreprit de le laver; un doux baiser.

Son regard de braise laissait deviner qu'elle avait perçu l'expression de son désir... Il se laissa aller, lui rendant ses caresses, ses baisers. Il s'arrêta un instant sur ses yeux. Comme un miroir ils lui renvoyaient l'expression de son propre désir. Sans un mot, il l'embrassa passionnément...

Tout en douceur, il basculèrent du désir au plaisir. Extase des sens; osmose des corps que nul mot ne saurait décrire...

Instant magique, fugitif et pourtant si intense...

Le temps s'était arrêté, les yeux agars, il émergeait progressivement de sa torpeur.

Loutte1

Loutte avait perdu la raison dès lors qu'elle s'était plongée dans ses yeux.

Osmose, oui osmose, c'était le seul mot qui lui venait à l'esprit en sortant du bain.

Loutte était comme enivrée; son esprit planait et elle avait du mal à redevenir rationnelle.

Elle prit un quartier de pomme et le croqua, cherchant des yeux sa serviette.

Elle la trouva enfin, ... là où elle l'avait laissée choir un peu plus tôt.

Elle s'essuya doucement, regardant tendrement Alex qui en faisait autant.

Elle s'enroula dans sa serviette afin d'aller chercher sa houpelande.

Elle fit deux pas en direction des escaliers, puis se tournant vers Alex :

Ma houpe, mais , mais je ne n'ai plus de houpe! Tu l'as lacérée.
Je n'ai plus rien à me mettre!
Je ne vais pas traverser Aix avec une serviette ou une chemise!

Loutte venait de faire un retour à la réalité des plus durs et elle avait réellement l'air catastrophée à cette idée.
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Alex0159

Il dégustait quelques fruits lorsque Loutte se décida a sortir.
Le désir provisoirement assouvi c'est avec tendresse qui la regardait.

Elle s'enroula dans une serviette quand une des préoccupations principales de toute femme se manifesta.

Mais comment vais je m'habiller ?
Nous y voila

Ma houpe, mais , mais je ne n'ai plus de houpe! Tu l'as lacérée.
Je n'ai plus rien à me mettre!
Je ne vais pas traverser Aix avec une serviette ou une chemise!

Bien entendu, il avait déjà penser a ce léger détail. Toutefois l'idée de la taquiner un peu ne lui déplaisait pas... Bien au contraire.

- Bah enfin mon cœur, avec une épingle tu seras très bien dans ta houppelande. Tu pourras mettre une de mes chemises par dessus ou une de mes vieilles capes si tu veux. Ne t'inquiètes tu n'auras pas froid...

Il continuait de s'essuyer en même temps; évitant son regard pour dissimuler son amusement. Il reprit la parole abordant un autre sujet laissant entendre ainsi que le sujet de sa "houppe" était clos.

- Je ne sais comment m'habiller ... Une tenue noble certes pour faire bonne impression; après tout je vais chez tes compagnons pour les guider vers la victoire. Pas trop ostentatoire non plus hein ? Je ne voudrais pas les prendre de haut; après tout ca fait des mois qu'ils voyagent. Une suggestion ma douce ?

Il se retourna vers elle faisant mine d'attendre son opinion sur le sujet.

Loutte1

Loutte était vraiment préoccupée par sa tenue pour rejoindre son campement.

A ceci il lui répondit :

Citation:

Bah enfin mon cœur, avec une épingle tu seras très bien dans ta houppelande. Tu pourras mettre une de mes chemises par dessus ou une de mes vieilles capes si tu veux. Ne t'inquiètes tu n'auras pas froid...

Moui... tu as raison, passe moi une cape et en rentrant au campement je me changerai.

Loutte se disait, vielle cape, vielle cape... il pourrait me proposer une cape...
Elle était quelque peu vexée.

Sur ce, de rétorquer :

Citation:

Je ne sais comment m'habiller ... Une tenue noble certes pour faire bonne impression; après tout je vais chez tes compagnons pour les guider vers la victoire. Pas trop ostentatoire non plus hein ? Je ne voudrais pas les prendre de haut; après tout ca fait des mois qu'ils voyagent. Une suggestion ma douce ?

Comment osait-il fanfaronner à ce point.

Elle le fixa d'un regard très neutre.

Fais comme bon te semble, tu seras très bien.

Puis elle passa à côté de lui en direction des escaliers afin d'aller chercher son reste de robe.
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Alex0159

Il s'amusait mais comptait vite mettre fin a la plaisanterie. Son air froid lui déplaisait au plus haut point. Ce n'était pas cette Loutte qu'il aimait. il la préférait le visage radieux.

Il ne poussa donc pas la plaisanterie et ne lui présenta pas une vieille cape bonne pour être transformer en chiffon.

Il la laissa un moment afin de préparer quelques affaires. Il pris quelques tenues pour combattre, pour badiner ou tout simplement voyager.

Il rédigea ensuite quelques instructions pour son serviteur.
Il déposa ses instructions sur son bureau en y ajoutant une bourse d'écus sonnants et trébuchants bien garnie pour ses gages. La dernière fois qu'il avait quitter cet appartement, il était parti pour 7 mois. Il convenait donc d'être prévoyant.

Il entendit alors frapper a la porte; son ami tailleur n'avait pas lésiné. Il paya promptement le messager et les porteurs. Il demanda au messager de demander aux écuries de préparer 3 chevaux, deux destriers et un cheval de bat.

Il appela alors Loutte, elle n'avait plus qu'a se changer et ils serait prêt à partir

Loutte1

Loutte était entrain de constater l'état déplorable de sa robe alors que l'on frappa à la porte.

Elle entendit Alex ouvrir puis il l'appela.

Loutte se rendit vers lui faisant la moue.

Quelle ne fut pas sa stupeur.

Houpelandes, jupes, chemises, étaient posées à ses côtés.

Elle le regarda et comprit. Il avait songé à tout une fois de plus, et s'était encore amusé à la taquiner.

Humm, il faudra que je me fasse à ton humour je présume? lui dit-elle avec un air très sérieux.

Puis retrouvant son visage doux, elle s'approcha de lui et l'embrassa tendrement.

Grand fou va ... tu as fait des folies il ne fallait pas...

Elle regardait tous les vêtements se demandant quelle tenue elle allait pouvoir porter afin de rentrer au campement.

Son choix se porta enfin sur une houpelande.

http://img85.imageshack.us/img85/4336/roberentrercampement.jpg
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Une fois passée et ajustée, elle le regarda.

Je te conviens?

Elle souriait, heureuse.

Elle se mit ensuite à rassembler ses affaires tout en lui parlant.

Je suis prête dans quelques minutes.
Tu sais que le plus dur reste à faire pour toi maintenant.

Il va falloir que je leur explique qui tu es et pourquoi je te ramène, et ce, intact...

Surtout à l'approche du campement, laisse moi bien passer devant toi. Ce sera moins risqué on va dire.

Loutte commençait à cogiter sur ce qu'elle allait bien pouvoir leur dire.

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Linexiv

[campement français...]

Retour au campement. Line n’avait pas retrouvé Loutte et n’avait pas informé le Capitaine non plus. Faute de temps plutôt qu’autre chose : la guerre avait repris ses droits. Et dire que quelques jours auparavant leur seule préoccupation était d’envoyer des bouts de tissu de l’autre côté des remparts.

Puis les provocations avaient laissé la place aux vrais jeux de guerre… Aux vrais combats. Aux vrais morts et aux premières pertes. Victoire d’abord, mais bien amère puisque elle avait vu certains de ses amis tomber et même un môme. Absolument pas à sa place mais aucune différence après l’assaut.

Trop de blessés, pas assez de médecins, d’où le recours à toute personne capable d’enfiler un fil sur une aiguille. Avec tout ça Loutte s’était envolée et les combats avaient continué.

Partir chaque jour un peu moins nombreux tandis que peu à peu les premiers blessés se remettaient et que d’autres venaient les rejoindre. Mais il fallait tenir et espérer que le combat du jour ne soit pas le dernier. Pour soi et surtout pour les siens.

Quant à comprendre que ça ne se passait pas vraiment comme prévu… Le savoir, mais continuer. Parce qu’elle l’avait promis. Se reposer quelque peu, entretenir ses armes, lorgner du côté de la tente de commandement et repartir.

La rumeur de l’arrivée des italiens compliquaient encore la donne, et les affrontements allaient finir par verser dans l’épique. Ils n’étaient pas assez nombreux. Tant pis. Il fallait tenir. Mais jusqu’à quand ?

Son épée encore tachée de sang, la bannière de Montlouis ramassée dans l'autre main, Line suivait Mumbly qui portait dans ses bras son épouse. Tombée ce jour. Elle s’efforçait de dissimuler son inquiétude et sa peine, mais la blessure de son Sergent-chef lui semblait de fort mauvais augure.

Ne pas penser. Se concentrer sur le présent, sur ce qu’elle devait faire. La soigner. Ne pas penser à demain. Ne pas penser au prochain assaut.

Ils rejoignirent rapidement les tentes où déjà les moins éclopés s’affairaient auprès des blessés du jour. Line vit Donotach s’avancer difficilement à leur rencontre. Désormais tiré d’affaire, il avait tout le loisir entre deux tiraillements pour s’inquiéter. Au moins, sur le champ de bataille, il n’y avait pas le temps de réfléchir.

C’est Ella... Dono....

Comme s’il ne l’avait pas déjà vu.

Elle a été touchée à l’épaule. J’espère que rien n’est cassé.

Se borner à parler médical, dans l’espoir que ça suffise à masquer l’inquiétude dans sa voix. Suivant Dono, ils dénichèrent une table libre où Mumbly allongea délicatement sa femme.

Il reste du matos ? Des tissus propres ? De l’eau chaude ? Il faut ôter la brigandine, Mumbly, tu t’en charges ?

Loutte1

Loutte et Alex avaient pris leurs montures et chevauchaient dans les rues d'Aix.

Des gens couraient, des soldats provençaux affluaient de chaque coin de rue et se hâtaient en direction des portes de la ville.

Des cris, le son du croisement du fer des hommes se faisaient de plus en plus perceptibles.
Avec la prise du château, les combats faisaient rage au pieds des murailles.

Loutte allait bientôt rejoindre les siens et combattre à leurs côtés.
Mais Alex... comment allait-il être accueilli... elle croisa son regard et eut l'impression qu'il pensait à la même chose.

Soudain Alex stoppa sa monture, il portait son regard sur une femme qui se battait et avait l'air en difficultés.

Il se rapprocha de Loutte.

Loutte ne lui laissa pas le temps de parler.

Va les aider, le château a besoin d'être défendu et tes valeurs sont ici.

Elle se pencha lui déposant un baiser et lança son cheval au galop sans se retourner, afin de rejoindre les siens.
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Alex0159

Une atmosphère étrange s'étaient emparée des rues aixoises. A peine les armées françaises parties, un vent de folie soufflaient sur la ville. Sous leurs yeux ébahis, les provençaux s'étaient engagés dans des combats urbains fratricides.

Les cris de peur des habitants se mêlaient aux cliquetis des épées. Prostré, le regard vide un enfant pleurait pendant que la fureur destructrice s'exprimait par le feu dans une échoppe déserté.

Alex était loin d'être un homme facilement impressionnable. La mort il l'avait côtoyé et plus d'une fois.Être l'instrument de la faucheuse ne l'avait jamais gêné. Pourtant cette vision apocalyptique le bouleversa. Décemment il ne pouvait se résoudre à quitter la ville dans ces circonstances. Le château tomberait c'était certain... Plus vite cela serait fait plus vite le calme reviendrait. Les gardes devaient se démobiliser au plus vite.

Le camp français, Loutte...
Quelle folie s'était emparée de lui
Sa place était ici, à Aix

Il se rapprocha de Loutte lui jetant un regard qui exprimait ses pensées plus surement que les mots n'auraient pu le faire. Il n'eut pas le temps de s'exprimer. Elle avait compris:

Va les aider, le château a besoin d'être défendu et tes valeurs sont ici.

Il se précipita alors pour secourir une femme en détresse puis dirigea son cheval vers le château. Il se retourna pour lancer un dernier regard à Loutte... Trop tard ... Elle était partie

Donotach

[campement français...]

Donotach qui ce remettait passablement de son combat commençais à faire un peux d'exercice depuis quelques jours lorsqu'il entendit tout ces cris au retour d'une bataille. Les gens arrivait par dizaine emportant les blessés avec eux.

Se levant pour allez voir s'il pouvait aider il vit Line arriver et mumbly avec Ellana dans ce bras. Il n'en croyais pas ces yeux, cela ne ce pouvait tout simplement pas qu'elle soit blessé elle aussi.

Puis il entendi:

Citation:

C’est Ella... Dono....

Ces mots le sortir de sa torpeur et il se dirigea vers eux. Vite on vidât une table qui ce trouvait non loin pour que Mumbly y dépose sa douce.

Citation:

Il reste du matos ? Des tissus propres ? De l’eau chaude ? Il faut ôter la brigandine, Mumbly, tu t’en charges ?

Bien sur qu'il en reste ce dit t'il, c'est pas parce qu'on a plusieurs blessés qu'on a tout pris...

Il partie à la course, autant que sa blessure le lui permit. Il rapporta à Line tout ce dont elle avait besoin pour faire les soins dont Ella avait besoin.

Puis ce retourna et alla vider d'autre table pour faire des lits de fortune pour les autres blessé qui arrivait.
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Soldat de dragons de Touraine, 2eme compagnie Lochoise
Si j'avance suivez moi! Si je meurs vengez moi! Si je recule Tuez moi!

Mumbly

Mumbly s'avança vers le lit de fortune que venait d'aménager Dono.Il y coucha doucement son épouse.Pas un mot ,pas de gémissement,Ellana était courageuse.Il lui enleva doucement sa brigandine.La blessure était profonde,mais propre.Point d'arrachement.Mumbly prit un tissus propres,le trempa dans la bassine d'eau à coté de lui et lui nettoya la plaie.
Tout va bien mon coeur,je suis là,je vais m'occuper de toi.
Ce faisant,il lui caressa tendrement la joue et lui sourit.Ellana ouvrit les yeux.Elle lui sourit et grimaça.
Mumbly épongeait la plaie.
Line,viens m'aider,tu peux recoudre maintenant.
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Préservez moi de mes ennemis,je me charge de mes amis.

Madnight

AU PIED DU CHATEAU D'AIX

Ses amis ne voulaient pas d'elle pour attaquer le chateau. Ils lui avaient fait remarquer affectueusement que ses blessures n'étaient pas guéries. Bon sang comme elle enrageait ! Son sang bouillait autant de révolte que de son impuissance.

Ne viens pas, c'est trop dangereux, et tu n'es pas assez forte.
Ce n'est pas la peine de t'exposer en vain.

Tu parles si elle allait les écouter, alors qu'elle ne demandait qu'à assommer tous ces anti provençaux qui disaient agir pour son bien.
L'obéissance n'était pas son fort, elle les suivit discrètement, pensant naivement pouvoir protéger leurs arrières, tous les sens aux aguets, prête à réagir au moindre mouvement suspect.
Elle les avait vu encercler le chateau, s'infiltrer doucement pour ne pas se faire repérer, essayer d'attaquer l'ennemi par surprise.
Parfois un bruit sourd, un gémissement, un ràle, ami ou ennemi, elle pestait dans son coin, essayant de deviner.
Puis, voila que ça dégénère. Des assaillants arrivent de tout côté, comme une nuée de sauterelles.
L'affrontement, terrible, coups d'épée, de haches, corps à corps sanglants, rictus de victoire, de haine, la peur dans les regards, la folie, le désespoir...
Mad n'avait que son baton pour seule arme. Elle l'utilisait comme béquille.
Il allait reprendre sa fonction première.
Elle se lança dans la mêlée, frappa de toutes ses forces sur le premier venu, elle sentit le choc d'os brisés, l'odeur du sang. Ses longs cheveux noirs se collaient sur ses joues en feu, ses yeux lançaient des éclairs.
Toute sa rage ne pourrait suffire pour faire face à ses adversaires, ils étaient trop nombreux.
Elle vit plusieurs de ses amis tomber, se relever dans un ultime effort, puis agoniser.
Elle était dans une sale posture, avait déjà le gout du sang dans la bouche, ses membres étaient endoloris, elle trainait sa jambe entravée par une atèle.
Il aurait fallu un miracle pour qu'elle puisse s'en tirer.
Soudain, elle vit son agresseur tituber, et tomber à ses pieds.
Interdite, elle leva la tête, écarta brusquement d'un revers de main, des mèches rebelles qui lui couvraient les yeux, pour apercevoir un cavalier qui venait d'assommer l'homme qui la menaçait.
Situation cocasse, son sauveur n'était autre que ce prince partisan qu'elle avait entendu discourir sur la grand place !
Elle murmura un "merci", mais il était déjà loin.

Linexiv

Line avait laissé Mumbly débarrasser Ella de son équipement et nettoyer la plaie, personne de mieux que lui ne pouvant accomplir cette tâche tout faisant le moins de mal possible à Ella. Aidé de Donotach, elle avait entrepris de réunir le matériel pour l’étape suivante. La moins engageante, primordiale pourtant. Mais Line aurait bien aimé avoir sous la main un médicastre plutôt que de voir Ella devoir se contenter de ses maigres compétences.

Il fallait dire que Line manquait plutôt d’expériences en raccommodage, bref, si elle avait déjà vu faire, elle n’avait pas encore eu l’occasion de passer à la pratique. Elle laissa échapper un soupir, Au moins, elle ne changeait pas de cobaye. A l’époque, c’était déjà Ellana qu’il avait fallu recoudre. Enfin, ce n’était pas le moment d’hésiter. Maintenant, il allait falloir assurer. Et surtout ne pas inquiéter davantage ni Ellana, ni Mumbly.

Line attrapa l’aiguille et entreprit de l’enfiler. Ses mains tremblaient. Génial. Énervée par son incompétence, elle agita sa main dans l’espoir de se calmer et dérapa, l’aiguille griffa Mumbly.

Oups. Désolée…

Le léger choc eut un effet salutaire. Line ferma les yeux quelques secondes avant d’esquisser un sourire.

C’est bon, pas de panique, ça va le faire. Dono, alcool s’il te plait, je relave le tout.

Ceci fait, Line enfila enfin sa foutue aiguille et après une grande inspiration, elle approcha l’aiguille de la plaie.

Courage, Ella, je vais le faire le plus vite possible. Mumbly tiens la bien surtout.

A son grand soulagement, une fois le premier point fait, le second s’enchaîna de lui-même et rapidement la plaie fut recousue. Line passa sa main sur son front.

Ouf, fini, Ella ça va ? Mumbly, tu t’occupes des bandages ?

Mumbly

Mumbly regardait avec une certaine inquiètude Line tenter de recondre Ellana.Après un premier essai qui faillit transpercer la main de Mumbly,Line commença ses points.Mumbly la regardait faire.
Line ne débrouillait pas si mal et la plaie fut recousue rapidement.

Ouf, fini, Ella ça va ? Mumbly, tu t’occupes des bandages ?

Oui Line,je m'en occupe.

Mumbly prit des linges propres et sourit à son épouse.Il banda avec soin la blessure de son épouse en croisant bien le linges comme le lui avait appris le bohémien qui l'avait recueilli naguère.
Quand il eut terminé,il embrassa tendrement son épouse.

Reposes toi bien mon coeur,je suis là près de toi.
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Préservez moi de mes ennemis,je me charge de mes amis.

Ellana

Ellana volait, oui elle volait et avancait, chose étrange elle était sur le dos et le poid de son corps était répartie en deux barres, elle ne se doutait pas que l'on accedait ainsi au cieux
Une voix la ramena à elle

Citation:

C’est Ella... Dono....

C'était ca ! elle avait prit un mauvais coup, la douleur revenait en elle doucement la faisant grimacer, Ellana tourna la tête vers son porteur
Il s'agissait de son mari, Mumbly, elle aurait dû le reconnaitre à sa douceur, il la déposa sur ce qui semblait être une table
Retirant sa brigandine il lui nettoya la plaie ajoutant

Citation:

Tout va bien mon coeur,je suis là,je vais m'occuper de toi.

Mieux qu'une pommade cicatrisante ces mots allégeaient sa douleur elle ne pouvait cependant pas s'empecher de grimacer pendant qu'il posait le linge sur la blessure
Ce fût ensuite le tour de Line d'intervenir, Ellana sonnée voyait les gens tourner autour d'elle sans vraiment comprendre ce qu'ils faisaient
Une piqure, une deuxieme suivie d'autre nouvelles
Elle sera la main de son époux essayant de surmonter la douleur
Un nouveau changement de place et elle fut bandée par Mumbly toujours aussi délicat, un nouveau bruit, un murmure suivit d'un baiser

Citation:

Reposes toi bien mon coeur,je suis là près de toi.

Se reposer, pas de soucci, elle savait faire, et Ellana relacha toute sa concentration à rester éveiller, le sommeil se fît alors rapide
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Linexiv

Laissant Mumbly auprès de son épouse, Line était ressortie et s’était posée un peu plus loin pour prendre un peu de repos. Avant cela, elle retira son équipement et entrepris de le rafistoler, corrigeant l’inclinaison de quelques plaques sur la brigandine, nettoyant son épée. Elle en profita pour faire un brin de toilette avant de renfiler le tout en grimaçant. Ellana n’avait pas été la seule à tomber ce jour là, leurs rangs s’amenuisaient contrairement à ceux d’en face. Les rumeurs faisaient état de l’arrivée prochaine d’italiens. La partie s’annonçait des plus compliquées.

Maintenant, il ne fallait plus s’éloigner de son épée et se tenir prêt à tout moment pour un assaut. Elle regarda en direction de la tente de commandement. Le capitaine n’était pas ressorti depuis longtemps. Elle n’aimerait pas être à sa place. Deviser de stratégie alors que les siens tombaient les uns après les autres. Heureusement, pour l’instant le pire avait été évité. Son suzerain était en bonne voie de guérison, Donotach tenait à nouveau sur ses pieds et les protestations du môme que ses médecins obligeaient à rester couché couvraient par moment les plaintes des autres blessés.

Voilà, c’était une solution comme une autre. Se concentrer sur un gosse récalcitrant plutôt que sur des hordes d’italiens en marche. Et affuter son épée. Parce qu’il allait falloir y retourner.

Linexiv, incarné par Ellana

[De Brignoles à Toulon]

Quelques jours de plus. Combien. Elle n’aimait pas compter. De toute façon, pour les premiers, elle n’était pas vraiment en état de s’en souvenir. Conséquence logique d’une rencontre plutôt sanglante avec l’armée génoise. Cette fois-ci, elle avait bien failli y passer. Cette pensée lui arracha un frisson qui se transforma aussitôt en grimace. Ok. Elle n’était pas encore au meilleur de sa forme. Pas assez en tout cas pour pouvoir les suivre.

Dire que si le Capitaine, Pierre n’avait pas été là… Cela en aurait été fini de Line… Dire qu’elle n’avait pas encore pu le remercier. Elle posa la main sur les bandages qui entourait encore son buste, c’était encore douloureux. Trop pour faire partie du commando parti de Brignoles à la tombée de la nuit.

Brignoles ville déserte pour une attente forcée. Avec comme seule compagnie l’inquiétude. Car après tout, si y’avait une chose que Line savait, c’est bien qu’il y en avait pas un pour rattraper l’autre. Dono, Mumbly, Fiocco, Ellana tous à peine sur pied et tous prêt à en découdre, tant pis pour l’avis des médicastres ou autres. Chacun s’était préparé pour la nouvelle mission, camouflant la douleur ressentie en renfilant les pièces d’armure. Le lieutenant aussi, pressé qu’il était d’en découdre. Et même une revenante, de retour de sa mission auto-attribuée d’infiltration que le Sergent-chef avait aussitôt intégré à leur commando de façon à ce qu’elle reste un peu au camp.

Loutte. Line n’avait pas eu trop le temps de s’expliquer avec elle mais elle était reconnaissante à Ellana d’être intervenue. Après tout, elle avait camouflé l’absence de la presque soldate à ses supérieurs…

L’inquiétude. Pour ses soldats. Pour Pierre aussi. Lui aussi était à peine rétabli mais quand on est Capitaine, on se doit de mener ses hommes. Brignoles ville déserte. Et lui… Là-bas.

À Toulon. Une belle opération. Un beau succès. Une ville de plus sous leur contrôle.

Et elle était coincée là. Avec comme seule distraction le comptage de points entre un vénérable médicastre et un gosse noble increvable qui avait bien failli y rester lui-aussi. Ces provençaux n’avaient décidément aucune parole. Et dire que ça se prétendait Comtesse ou Marquise…
Enfin, y’avait pas vraiment d’enjeu : le vainqueur était sans conteste le môme, les béquilles c’était décidément une arme redoutable. Elle avait même eu le privilège d’assister en taverne à une magnifique manœuvre suite à une altercation avec un triste personnage… De quoi balayer pour quelques minutes son angoisse, puis l’attente avait continué. Un jour ou deux jusqu’à ce qu’elle reçoive enfin l’ordre de les rejoindre.

Elle n’avait pas eu besoin de lire deux fois le message et avait rassemblé son paquetage pour prendre aussitôt la route.

Toulon. Ville non déserte et hostile. Mais tenue par les français, et Line avait été plus qu’heureuse de prendre sa place aux côtés des autres tourangeaux. Quel privilège que de devoir à nouveau passer des nuits sur des remparts… Elle ne s’en sortirait jamais de ces foutus remparts.
Nuit sur les remparts et capitaine ne quittant pas la mairie transformée en centre des opérations. La routine quoi… Elle n’était pas prête de le revoir. Quant à se débrouiller pour devoir à nouveau être ramenée, ce n’était pas une solution non plus… Quoique…

Et un souci supplémentaire également. Plutôt réchauffé en plus : encore et toujours une certaine volontaire qui aimait à prendre ses aises. Un peu trop. Et Line ne pouvait s’empêcher de penser que Loutte s’approchait un peu trop de la ligne rouge. Déjà, elle ne l’avait pas croisée au campement depuis son arrivée et l’avait retrouvée dans une taverne un peu trop fréquentée à son goût.

Et si elle en croyait Dono, personne ne l’avait vu sur les remparts cette nuit.

Robin_de_locksley

Campement français de Toulon, Provence, le 27 février 1458.

Robin jubilait intérieurement. Il avait réussi à foutre le sous lieutenant Line en rogne pour une affaire à laquelle il n'avait pas participé. ça avait le mérite de mettre un peu d'action en attendant. C'est pas qu'ils se faisaient tous ch*er comme des rats morts depuis des lustres mais presque...

- Au milieu du campement... en armure complète... sous la pluie... épée en main jusqu'à tant que le Capitaine* me fasse des remarques... La pluie aura le mérite de vous laver... Exécution !! Voilà ce qui lui restait en tête après les propos de Line... Beaucoup d'enrobages mais pas grand chose au final.
Le plus marrant avait quand même été de la voir devenir aussi rouge que sa chemise et il n'avait pas pu s'empêcher de rire en remarquant ça. ça allait pas jouer en sa faveur mais bon.. Il était plus à ça prêt...

Robin était arrivé au campement sous la surveillance de Line. Il n'avait jamais aussi bien marché au pas. On aurait presque cru un vrai petit soldat... Après avoir exagéré son salut, il alla chercher les pièces de son armure et s'installa au centre du campement. Les gens le regardaient curieux de savoir ce qu'il pouvaient bien fabriquer là avec tout son attirail.

-Bah quoi ? Z'avez jamais vu une armure, une épée et un bouclier ?? ça sert à se battre bande d'idiots...

Reportant son attention sur l'armure, il commença à se préparer. Tout d'abord les jambières. Il enfila un pied dans le cuissot puis l'autre, ajouta les pièces suivantes et les ajusta pour qu'elles soient parfaitement agencer. Autant dire que si sa tenue laissait à désirer, Line n'allait pas le rater.

Quoique ça pourrait être marrant de la voir s'énerver encore plus... Il passa ensuite une brigandine de plates, le gorgerin et termina par le morillon qu'il avait récupéré sur le cadavre d'un soldat italien...

Il dégaina sa nouvelle épée et attendit. Il se paya même le luxe de siffloter sous la pluie battante.

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Donotach

(Campement français de Toulon, Provence, le 27 février 1458.)

Donotach vit arriver Robin au campement sous la surveillance de Line. Jamais il n'avais vue le sous-lieutenant dans une telle colère. Et à vrai dire Il n'avait jamais vu Robin aussi bien marché au pas.

Puis il le vie aller rejoindre l'armure qui trainait au centre du campement sous la pluie depuis un bon moment..

Citation:

-Bah quoi ? Z'avez jamais vu une armure, une épée et un bouclier ?? ça sert à se battre bande d'idiots...

Il croisa le regard du sous-lieutenant et se retenu pour ne pas rire. Il n'aurait jamais pensé qu'elle mettrait sa menace à exécutions. Le pauvre Robin ne semblait se douter de rien en plus.

Dono regarda de nouveau son chef avec un regard presque suppliant. Et ne semblait pas bronché. Il ne pouvait laissé faire une telle chose à un des soldats de son peloton. Il savait qu'il s'attirerait la foudre du sous-lieutenant, mais la vie de cette homme lui valait plus que ça. Il passa à sa tente et il se dirigea vers Robin.

Et l'ami, personne ne t'a expliqué ce qui arrivait à une brigandine de plates lorsque celle-ci passe sous la pluie et n'est pas entretenu? Et bien elle rouille et ne s'articule plus.

Au moins prends cette graisse et va l'en imbiber avant de la mettre, je ne te veux pas mort lors des prochain combats pour une idiotie de ce genre.
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Soldat de dragons de Touraine, 2eme compagnie Lochoise
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Linexiv

Campement tourangeau, Toulon, 27 février 1458.

L’adage dit « quand le chef n’est pas là, les souris dansent ». En l’occurrence, il avait été vérifié une fois de plus. Faut dire que pas mal de facteurs étaient entrés en jeu, les questions stratégiques d’un côté, les missions auto-attribuées d’un autre et au milieu de tout ça l’amour qui mettait du sien. Tout cela, en vérité, à cause d’une des choses les plus détestées par les soldats : l’inactivité. Rien de mieux que quelques semaines à se tourner les pouces pour voir les esprits s’échauffer au point que certains finissaient même par se trouver des volontés de martyrs… Et si on rajoutait à l’adition précédente un sous-lieutenant resté dans les vapes un bon moment et un soldat au caractère plutôt entier, le résultat ne pouvait qu’être épicé.

Line soupira. Elle n’aimait pas sévir, pourtant parait-il que ça allait avec les galons. Le pire c’est qu’elle doutait vraiment de l’implication de Robin dans ledit attentat. Et ce malgré le fait qu’il ait été retrouvé avec ce qui pouvait passer pour l’arme du crime sur lui. Ces aveux avaient, disons, été un peu trop spontanés… Mais l’insolence ne pouvait être excusée.
Et puis ça devrait calmer les ardeurs des autres soldats en manque d’ennemis. Même si cela impliquait de se retrouver sous la flotte à son tour pour s’assurer que Robin respectait les consignes.

Aucun défaut notable dans l’ajustement de l’armure. Forcément, un soldat comme Robin maîtrisait depuis longtemps l’art de l’équipement, même quand il était des plus hétéroclites. La dernière pièce paraissait d’une facture différente, d’une belle qualité, italienne sans doute. Elle le laissa interpeller les soldats. Qu’ils observent.

Line observa avec attention l’attitude de Mumbly. Suspect numéro 1 après tout. Comment allait-il réagir en voyant un autre prendre, même si ce dernier semblait des plus consentants. Trop consentant d’ailleurs.

Toujours aussi impertinent.

Un léger appel derrière elle. Ellana, à l’abri sous l’auvent d’une tente. Bien vu, ce serait plus crédible si, elle, elle ne restait pas sous la flotte. Line alla la rejoindre.

Donotach s’avança à son tour. Lui non plus n’aurait pas parié qu’elle irait jusque là. Il s’avança pour confier à Robin de quoi graisser sa brigandine. Il est vrai que la pluie ce n’était pas ce qu’il y avait de plus conseillé, mais bon, ça ne rouillerait pas instantanément non plus. Et hors de question que Robin ne bénéficie d’une aide quelconque. L’exemple point.

Donotach, je te remercie, mais Robin n’en n’aura pas besoin pour l’instant. Par contre, demain certainement. Il aura le privilège de s’en servir pour lustrer l’équipement du reste de la compagnie.

Un léger sourire.

Robin, plus haut l’épée.

Bon, ce n’était pas tout, ils allaient bien y passer la soirée là. Le Capitaine, après tout, comme le Lieutenant, étaient en réunion comme tous les soirs. Du coup, autant prendre ses aises. Ce n’était pas le grand luxe, mais une fois assise sur une caisse au sec alors que Robin prenait l’eau, elle sentait le calme revenir.

Sauf qu’elle était certaine que le soldat n’en resterait pas là dans ses défis. Déjà, il affectait de siffloter genre cause toujours, j’peux rester là trois jours si tu veux, tu te lasseras avant moi. Elle était sans doute un peu trop optimiste là… Même si de sources sûres, l’eau n’était pas l’élément préféré de Robin.

Mumbly

Mumbly riait intérieurement en voyant Robin.Bien qu'il aime provoquer ses supérieurs,celui-ci lui avait retiré une sacrée épine du pied.
Robin savait pertinemment qui avait barbouillé Line de charbon.Mumbly devait une fière chandelle à Robin.Ce dernier pouvait compter sur son aide au combat.Mais Mumbly ne pouvait s'empêcher de rire.

Hé ,Robin,j'espère que tu as graissé ton armure avant,sinon elle risque de rouiller sous cette pluie
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Préservez moi de mes ennemis,je me charge de mes amis.

Loutte1

Loutte avait passé de bien étranges moments depuis son arrivée en Provence.
Elle avait combattu, elle avait également été blessée.
Elle avait connu la passion due au feu de l'action.
De nouveaux amis elle s'était fait, des complicités, tous camps confondus.

Des propositions intéressantes lui avaient été faites quant à sa vie future mais elle ne savait plus que penser, ni où aller.

Touraine, ma terre que j'ai tant aimée, aurais-je envie de retourner vers toi?
Pour certains elle était l'image de l'austérité et de la rigueur, pour d'autres image de l'impulsivité et de la frivolité, mais qui la connaissait vraiment... surement peu..

Loutte était elle-même, et voulait vivre pour elle et non répondre à la volonté de quelques personnes qui auraient souhaité la modeler comme une statue ou une femme bien pensante; un bon petit soldat qui ne réfléchit pas et vit au travers du regard des autres.

Non Loutte n'était pas comme ça.
Elle aimait la vie et les gens et elle n'autorisait personne à la juger ou à lui mettre un carcan.

Elle avait déjà découché au campement et elle avait été couverte par certains de ses supérieurs ou compagnons de chambrée.

Certes des remontrances mais tout s'était arrangé.

Pourtant des remontrances... l'armée provençale... elle était souvent avec eux. Eux qui ne la jugeaient pas. Eux qui vivaient pour un idéal comme elle aimait à vivre.

Loutte erra dans les rues de Toulon.
Elle rentra dans un taverne, des français. Des réflexions sur ses agissements.

Loutte repartit boire seule dans une taverne voisine puis repartit errer dans les rues.
Elle ne rentrerait surement pas au campement ce soir et de toutes façons, qui s'en rendrait compte hormis ses voisins de paillasse...

Elle allait errer, espérant trouver réponse à ce qu'elle comptait faire de sa vie future.
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Donotach

Donotach avait bien vu que Loutte se sentait de plus en plus déchiré dans tout cela. il est vrai que de passé d'un camps à l'autre sans arrêt n'était en rien pour arranger les choses.

Nous étions dans une guerre certes mais une bien drôle de guerre car tous n'était pas ennemie. Et c'est bien cela qui causait tant de souffrance à Loutte. Si au moins nous nous battions elle n'aurait pas le temps de jouer à ce petit jeu. Et si c'était tous des ennemie, elle ne se poserait même pas la question.

Mais il est vrai que rien ici n'est ordinaire. Puis avec le temps tous commençais à s'attacher un peu au coin de pays, le bord de la mer tout les matins en se levant et la presque tranquillité. Pour ceux dont les attaches étaient limité en Touraine ce coins devenait des plus attrayant.

Même Dono commençait à pensé que finalement il n'était pas loin d'estre en lune de miel avec sa dulcinée Fiocco. Le seul point négatif c'est qu'il 'était pas sur les même tours de garde, seulement sur les champs de bataille que cela était toléré. Mais entre deux tours de garde nos tourtereau avaient pris l'habitude d'aller au bord de la mer. ce n'était pas encore tout à fait le printemps mais avec une bonne cap sur le dos et surtout la vue magnifique le temps passait si rapidement. Puis de jours en jours ils apprenaient à mieux se connaître, les goûts et les espoirs de chacun. Puis ils avait surtout le temps de pensé à leurs avenir ensemble, le nombre d'enfants qu'ils désiraient avoir. Dono avait même contacté ses amis à Loches et ceux-ci leurs avaient trouvé la maison qu'ils leur conviendrait dès leurs retour. C'était une très belle demeure à ce qu'on disait et surtout elle était situé nos loin de leurs champs respectif.
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Soldat de dragons de Touraine, 2eme compagnie Lochoise
Si j'avance suivez moi! Si je meurs vengez moi! Si je recule Tuez moi!

Robin_de_locksley

Campement tourangeau, Toulon, 27 février 1458.

La graisse... Il savait bien qu'il avait oublié un truc avant de s'installer là sous la pluie. Dans sa précipitation à vouloir faire enrager le sous lieutenant, il avait oublier les précautions d'usage.

Laisse tomber Dono ! Là, la Sous-Lieutenant est pas trop arrangeante. Elle rigolera moins demain quand je la ramènerai sur mon dos et que j’avancerai comme une limace à cause de mon armure rouillée…

Il ne pensait pas le moins du monde sa dernière réplique. Robin n’était pas le genre à souhaiter qu’il arrive malheur aux autres surtout à ces amis. C’était par pure provocation, il fallait bien continuer à rendre Line chèvre après tout…

Citation:

Robin, plus haut l’épée.

Le danois obéit de mauvaise grâce et sourit de toutes ses dents. Il avait enfin trouvé…
Il attendit que Line s’installe, près d’Ellana. Elle s'eclipsa ensuite pour aller on ne sait où. La nuit risquait d'être longue pour tout le monde. Il en profita pour brailler afin que tout le monde l’entende:

Approchez, approchez. Mesd’moiselles et Messers, venez entendre la formidable histoire du sous lieutenant Line et de son charbon.

Tout en gardant l’épée bien haute, il sortit son compagnon de toujours et l’exhiba.

Il était une fois, dans la ville de Toulon, un petit bout de charbon qui s’ennuyait….
Robin raconta avec force détails et moult gestes comment Line se retrouva toute barbouillée et noire en pleine taverne toulonnaise. Bien entendu, il n’avait aucune idée de ce qu’il s’était réellement passer, vu qu’il n’était pas l’auteur de cette magnifique blague.

Voilà. Line reverra t elle son noir inconnu ? Arriveront ils à vivre cet amour impossible ? Pour le savoir, rendez vous en taverne sous peu…

Après ça, si Line était pas dans une rage folle, il lui faudrait trouver autre chose... Mais quoi ??

Bon tout ça, ça m’a donné soif. J’ai le droit de me rincer le gosier ?

Regard insistant vers Line qui venait d'assister à la fin de son histoire, une bouteille d'eau de vie en main.
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Linexiv

La pluie continuait et Line observait les gouttes ricocher sur l’armure de Robin depuis l’auvent. Dans son optique, même si elle avait misé sur une hypothétique intervention du Capitaine ou du Lieutenant pour lui faire peur -après tout ces derniers étant perpétuellement en réunion, peu de chance qu’ils interviennent-, la sanction devait être de courte durée. La flotte et l’humiliation aurait certainement suffit sur n’importe qui, sauf Robin. Forcément.

Les minutes s’écoulaient et loin de se remettre en question, il sifflotait et faisait son intéressant. Bref, Line était de plus en plus agacée. L’évènement allait finir par prendre une mauvaise tournure. Pourtant, elle n’aimait pas sévir. Ce qui était sans doute dommageable pour un sous-lieutenant. Restait juste à trouver ce qui pourrait véritablement ennuyer Robin. Elle se retourna vers Ellana qui semblait aussi embêtée qu’elle. Dire qu’elles auraient pu sans doute s’éclipser en taverne… Taverne. Un sourire éclaira le visage de Line. Oui ça c’était parfait.

Quant aux munitions, pas de soucis, depuis le temps qu’elle soupçonnait l’existence d’un trafic à l’intérieur du camp… Une tente choisie au hasard, deux ou trois affaires poussées et une bouteille de trouvée… Et des rires qui fusaient à l’extérieur. Qu’avait-il osé raconter ?

Elle retourna sous l’auvent et échangea un regard avec Ella qui semblait apprécier le fait de laisser au Sous-lieutenant le soin de réagir. Se tournant bien en face du récalcitrant, elle posa la bouteille sur la caisse et réussit à grand peine à cacher son irritation lorsque ce dernier osa demander à boire. Elle n’avait aucune idée de ce qu’il avait bien pu raconter mais vu la tête des autres soldats et la mine d’Ella, cela avait dû être sublime. Reprendre l’avantage et vite.

Vous avez votre dague soldat ? Je n’ai pas envie de sortir la mienne.

La dague offerte à contrecœur prise, Line s’attaqua au bouchon et remplit le verre du Sergent-chef ainsi que le sien.

Santé Soldat.

Regardant Robin droit dans les yeux, Line vida son verre gorgée après gorgée en prenant bien son temps.
Cela allait-il marcher ?

Mumbly

Mumbly regardait la scène en retrait.Line y allait fort et Ellana qui prenait plaisir à voir cela;il était déçu par son comportement.
Le fait de boire devant Robin était quelque chose de cruel.A ce rythme là,Line serait ivre et irait se coucher en laissant Robin seul.
Il lui suffisait d'attendre.Il se dirigea doucement vers un endroit que lui seul connaissait.Il en sortit deux bouteilles d'eau de vie et revint vers la place d'arme.Il se plaça de telle façon que Robin le voit,sans que les deux femmes ne s'aperçoivent du manège.Il leva les deux bouteilles pour les montrer à Robin en lui mimant qu'il lui donnerait quand les deux donzelles seraient parties.
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Préservez moi de mes ennemis,je me charge de mes amis.

Donotach

Citation:

Donotach, je te remercie, mais Robin n’en n’aura pas besoin pour l’instant. Par contre, demain certainement. Il aura le privilège de s’en servir pour lustrer l’équipement du reste de la compagnie.

Donotach était furibond mais il ne pouvait le laissé voir à sa supérieur. Et en plus il ne savait pas c'était quoi au juste cette histoire de charbon mais il doutait fortement que Robin y soit réellement relié.

Lorsqu'il vie que Mumbly tentait de caché quelques choses au chef Donotach tenta de voir ce qui se manigançait. Il entrevue des bouteilles. Ah oui bonne idée Mumbly!

Puis tranquillement il alla voir les chefs, Sous-lieutenant, Sergent-Chef je crois que vous devriez allez voir le capitaine pour discuter de stratégie car là on gerbe pas mal. Je vais surveillez Robin en attendant.

Puis il se retourna vers Mumbly et Robin et leurs fit un clin d'oeil.
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Soldat de dragons de Touraine, 2eme compagnie Lochoise
Si j'avance suivez moi! Si je meurs vengez moi! Si je recule Tuez moi!

Linexiv

Cela aurait été trop simple. Mais tout de même Line n’aurait pas imaginé que le soldat le plus discipliné de la compagnie s’y mettrait aussi. Mumbly, encore, même elle aurait plutôt pensé que son statut officieux de suspect numéro un l’aurait incité à se montrer plus discret. Hors de question de risquer la mutinerie.

Observant Dono, elle le vit échanger un regard complice avec les deux autres avant de fixer furtivement son attention dans une direction. Se redressant, elle aperçut alors les deux bouteilles. Mais bien sûr et puis encore ? Critiquer publiquement ses supérieurs ?
Fait.
Là, il fallait recadrer et vite.

Soldat Donotach, veuillez rester à votre place. Je n’ai pas besoin de déranger le Capitaine pour gérer le cas d’un soldat indiscipliné. Et je puis vous assurer que je peux trouver pire que de devoir rester sous la flotte.

Par égard pour votre bonne conduite, je vais en rester là. Rompez soldat.

Cela suffirait-il cette fois-ci où devrait-elle sévir contre le suspect numéro un ?

Mumbly

Mumbly n'eut pas le temps de cacher les bouteilles.La discrétion de Donotach
avait fait que Line,qui est loin d'être bête,avait surpris leur petit manège.
C'en était fait de lui.Il pestait contre Dono;de quoi se mêlait t-il?
Il fit demi tour avec ses bouteilles pour les mettre sous sa tente;pas besoin de les remettre dans la cache secrète,Line serait bien capable de le faire suivre.
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Préservez moi de mes ennemis,je me charge de mes amis.

Robin_de_locksley

Robin se fendait la poire. Son indiscipline était contagieuse et il avait enfin ce qu'il cherchait: renforcer un peu plus la cohésion de leur groupe au prix d'une petite punition et d'une légère brouille avec les gradés. Line ne pourrait pas tous les punir. Une chose était sur, Rob' continuerait à prendre jusqu'à leur retour en Touraine...

Alors Sous Lieutenant ? Allez vous continuez à aboyer comme un chiot ou allez vous vous décider à agir ? Parce que pour l'instant à part, me rendre propre, votre punition n'est pas trop sévère.

Sourire moqueur adressé aux gradées.
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Linexiv

Et pendant qu’elle réglait le cas de Dono voilà que Robin continuait sur sa lancée tandis que Mumbly se pensait assez discret pour aller camoufler les bouteilles. Incroyable. Stopper le premier puis calmer le second.

Recrue, vous pensez allez où comme ça ? Ramenez tout de suite ces bouteilles ici ! Et demain, puisque cela vous amuse, vous prendrez la place de Robin, à la première heure bien sûr.

Puis se levant et esquissant un pas en direction de Robin tout en restant sous la protection de l’auvent, elle n’allait pas lui donner le plaisir de se mouiller à son tour. Alors comme ça elle était trop gentille. D’un ton volontairement léger.

Vous savez compter jusqu’à combien soldat ?

Mumbly

Mumbly s'arrêta net.Discrètement,il ouvrit les bouteilles et les vida sur le sol.Dommage,mais il ne voulait pas que Line en profite.Il fit demi tour et apporta les bouteilles à son sous-lieutenant.

"Voilà vos bouteilles sous-lieutenant,gardez les,je vous les donne"

Mumbly fixa Line dans les yeux,attendant sa réplique.
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Préservez moi de mes ennemis,je me charge de mes amis.

Robin_de_locksley

Ah enfin, Line allait mordre. Elle prit néanmoins grand soin de ne pas s'aventurer sous la pluie battante et ne pas se rabaisser au niveau de Robin.

Après 10, chais plus compter. Ou alors j'ai b'soin de mes doigts de pieds. Mais ça fait que déplacer le problème. Je suis limité à 20 au plus... Pourquoi ? Vous voulez que j'vous montre ?

Il se met à compter sur ses doigts en tirant la langue sur le côté comme pour simuler un exercice requérant une intelligence supérieure.

1, 2, 3, 4.... euh 5!

Pourquoi vous voulez savoir ça d'abord ? Je dois compter au bout de combien de temps je vais réussir à vous faire craquer ?

Nouveau rire bruyant et insolent, histoire de continuer à pousser le bouchon. Mumbly l'aidait bien aussi mais dommage que le précieux liquide de ces deux bouteilles soit perdu au profit des asticots...
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Linexiv

Toujours un léger sourire sur les lèvres.

Cela risque d’être difficile soldat, même en rajoutant vos orteils…

Reprenant d’une voix sèche.

Sur un pied. Et l’épée plus haute. Une fois arrivé à dix, vous changez.

Puis regardant Mumbly qu’elle avait sciemment laissé planter avec ses bouteilles.

Oh, mais gardez-les recrue, de préférence bien en évidence, une dans chaque main, bras tendus. Je me réjouis de vous voir apprécier l’eau davantage que l’alcool. Et c’est une chance qu’il pleuve : vous allez pouvoir remplir vos bouteilles.
Profitez-en pour aider Robin à compter.

Se rasseyant, Ella, tu nous ressers ?

Mumbly

Mumbly fixa son sous lieutenant droit dans les yeux.
IL tendit lentement ses bras en tenant les bouteilles.

Un ,deux,trois ,je vois Ellana
quatre,cinq,six faire la soumise
sept,huit,neuf pour Line la cheuf
dix,onze,douze elles sont déjà rouges

Mumbly sentait l'eau lui couler le long du dos.Il regardait
Ellana.Qu'elle en profite maintenant,avec Line.
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Préservez moi de mes ennemis,je me charge de mes amis.

Donotach

Loutte1

Mumbly

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[RP] Réponse aux maquereaux provençaux