Mac_hyavel
[Un jour entre le 20/12 et le 09/01]
Depuis que Mac Hyavel était entré au monastère, le temps sétait écoulé mais la vie sétait arrêtée. Les journées se passaient uniquement en soins, qui se faisaient dans une salle assez étrange, qui consistaient à concocter mixtures infectes et à faire des massages ; en repas, dans le réfectoire, où Mac Hyavel était obligé dentendre un frêre lire la bible pendant quil mangeait ; en repos, mais sans rêves car les potions les lui faisaient oublier ; et en pensées
Toutes tournées vers une unique personne, ces dernières étaient confuses ; faîtes de souvenir, comme la foi où ils sétaient rencontrés, combien de temps sétait il écoulé entre ce moment et celui où il est arrivé à Thouars ? Longtemps il en avait limpression, mais assez peu finalement... Dinterrogations aussi, jusquoù la passion dévorante quils avaient mutuellement sarrêterait elle ? Cela lui faisait peur parfois, et il sen était confié par ailleurs.
Il lui avait envoyé un message lui indiquant un passage quil avait trouvé, si elle voulait le rejoindre, et depuis il lattendait.
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Cultivateur de paradoxe
La réflexion est l'affaire des miroirs
Mac_hyavel
Toujours rien, il l'attendait, il était passé une ou deux fois en ville, s'échappant grâce au passage trouvé, son instinct lui indiquant un danger, pour la première fois il ne l'avait pas vue. La seconde, car ils devaient parler, discuter.
Elle se comparait à un papillon voulant se brûler les ailes, elle l'admirait, le déifiait, elle le comparait à un ange noir. Mac Hyavel n'aimait pas ça, mais pas du tout, il sentait qu'elle s'éloignait de lui, se rapprochant de l'autre, et il ne pouvait rien faire. Il l'avait supplié de ne pas tenter le diable, elle avait demandé à l'autre de partir. Cela ne changeait rien, il avait l'impression qu'un incendie avait en à peine deux trois jour, ravageait ce qu'ils avaient mis pres de trois mois à construire.
Dans l'ambiance morose et maladive de sa chambre, couché sur le lit, un étrange dialogue s'incrustait dans un coin de sa tête...
Depuis le début elle se moque de toi, te méprise, te manipules. Elle reste avec toi car elle sait que tu es facile à manipuler tellement tu es faible et sans âme.
Non elle t'aime, depuis le début, mais elle a été attirée par quelqu'un d'autres que toi, c'est normal.
Oui c'est normal, de toute manière aucune personne au monde ne peut décemment réellement être attirée par toi.
Ecoute les autres, eux aussi te disent qu'elle t'aime, regarde, elle lui a demandé de s'éloigner pour toi, pour ne pas céder à la tentation...
Les autres ? Ses amis oui...ils ne disent que ce qu'elle veut qu'ils disent, et puis de toute manière MEME si elle t'aimait avant, ce qui est faux et absurde de toute manière, elle ne peut plus à présent, elle a trouvé mieux, ce qui n'est pas difficile à vrai dire.
Aie confiance en elle, souviens toi de ce que vous avez vécu, c'était concret, lit ses lettres, demande toi comment il est possible que l'on puisse aussi bien mentir, elle a des sentiments pour toi.
Si tu réessaie de te remettre avec elle, elle te fera encore plus souffrir, car elle verra alors qu'elle peut tout faire avec toi, absolument tout...
Et ce dialogue ne semblait jamais devoir s'arrêter.
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Mac_hyavel
Toc toc toc
Mac Hyavel sortit de ses pensées brumeuses et alla ouvrir à la personne suffisamment téméraire pour aller le déranger. Il ne supportai plus les moines, et avait terriblement besoin de la présence d'Extraelle. Il était particulièrement irrascible ces temps ci, et il comptait les secondes qui le séparait de sa liberté et de sa bien aimée. Il ne se doutait pas une seconde que c'était elle qui l'attendait le coeur battant, non pas qu'il doutait qu'elle voudrait venir le voir; mais l'atmosphère du monastère était telle qu'il n'espérait pas qu'un petit bout de paradis puisse s'introduire en enfer.
Il ouvrit lentement la porte, pour entrevoir le visage angélique de l'amour de sa vie. Il se précipita sur elle, la tira brusquement vers lui et sa chambre, l'embrassa avec avidité avant de tempérer ses ardeurs. Il lui chuchota à l'oreille :
Ici, les murs ont des yeux et des oreilles.
Puis dit d'une peur non feinte, le teint blême :
Tu ne t'es pas faite repérée ? Tu arriveras à sortir sans problème ?
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--Frere_ho
La présence féminine qui avait suivi le frère Ho et son confrère avait été sentie par ces derniers, mais ils l'avait laissé les suivre, se demandant que pouvait elle faire dans ce lieu "saint", uniquement réservé aux hommes.
Il avait laissé son compère poursuivre sa route : le père supérieur avait besoin de lui de façon pressante, mais il n'avait pas besoin du frère Ho.
Là elle semblait hésiter, étant debout devant la porte de Mac Hyavel. Salivant, le moine attendit que ce dernier lui ouvre la porte, qu'il la referme, puis s'agenouilla et regarda à travers le tour de la serrure le spectacle en espérant que celui ci soit suffisamment épicé à son goût.
Mac_hyavel
Les réponses d'Extraelle firent sourire Mac : c'était elle en tout point, en premier temps son côté sûr d'elle, puis son côté protecteur. Il la contempla avec son sourire amusé, se délectant de chaque partie de son anatomie que son regard pouvait déceler...
Le baiser du départ semblait être de trop, ou de pas assez... Trop, car cette action simple avait pour conséquence de réveiller en lui une mécanique qui semblait atteindre son but à chaque fois qu'elle se mettait en action. Le désir et le besoin d'elle était trop fort.
Que faire ? Ce lieu pour Mac Hyavel n'était pas propice à ce genre de choses, et autant Extraelle s'en moquait éperdument, autant lui avait quand même un minimum de respect, totalement ridicule, pour ceci.
Céder à cette envie paraissait donc totalement hors de propos, mais le pouvait-il? Même si ces retrouvailles se baserait surtout sur les paroles, ils en viendraient à un moment où l'émotion, beaucoup trop forte, les pousseraient à le faire. Certes, cela serait moins bestial, mais le fait resterait tout de même là. Si ils le faisaient, Mac Hyavel doutait que Dieu ne les recoives un juste en son jardin.
Bien que l'envie de Mac, à savoir qu'ils passent l'éternité au même endroit, serait satisfaite dans ce cas là; tant qu'à faire, autant que cela soit à l'endroit le plus propice à leur amour...
Plus il hésitait, plus cela semblait inexorable, plus ils étaient là se regardant sans ne rien faire, plus il avait envie d'elle. D'autant plus qu'elle aussi semblait hésiter, allant jusqu'à se mordre la lèvre inférieure.
Vision fugace d'elle et lui nus sur le lit...
Dire que la veille l'espace d'une heure il avait eu l'impression d'avoir cessé de l'aimer. Voilà ce qu'il fallait faire pour se calmer, lui raconter cet étrange sensation.
Ma chérie, ce que je vais te dire risque de moyennement te plaire, mais sache que je t'aime toujours aussi fort...
Puis il fit sa confession
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Mac_hyavel
Que s'était il passé ? Qu'avait il fait ? Quel mal étrange s'était incrusté dans la pièce ? Pourquoi en a t'il parlé ? Quel besoin avait il de laisser exprimer sa langue ?
Tout s'éffondrait en un instant, les murs de la pièce s'effacent pour laisser la place à la demeure de Satan.
Mac Hyavel s'écroula sur le sol, se colla contre le mur et se mit dans la position du phoetus..................................................
Lentement une musique commença à résonner dans sa tête, musique maladive, notes du démon profitant de son tourment, mélodie captivante, mélodie de mort de peine... Comme un requiem pour leur amour.
Non il l'aimait encore, peut être même plus, mais...
Mais quoi ? Qu'avait il ressentit qui ait déréglé la mécanique en démarrant une autre plus perverse plus retord, créée par un cinglé prenant jouissance dans le malheur des autres.
Ses mots ne lui avaient ils réellement plus fait d'effet ? Il soupira et essaya d'écouter son coeur. Que disait il ? Mac savait que le meilleur moyen de savoir était de se rendre jaloux, il se connaissait.
Qu'avait il ressentit toutes ces fois ? Ce pincement au coeur, ce coup de poignard...Il inspira profondément pour savoir si il le ressentait...
Il voulait être sûr qu'il arriverait à ressentir exactement ce qu'il avait ressentit ces derniers temps; cette plénitude, cette sensation de sombrer dans une douce folie...
Puis au loin, atténuée par le ressentit de ce qui vient de se passer, deux petites voix : celles de sa jalousie, et de son bonheur. Si il ne ressentait plus rien pour elle pourquoi étaient elles là ?
Donc il n'était pas sans coeur, cette détermination à la conserver ne venait pas d'une volonté d'y croire mais bien d'un amour réel.
Alors pourquoi si faible ? Pourquoi ce n'était pas comme d'habitude ?
Etait ce parce qu'avant c'était exacerbé ?
Tres possible en effet que leur sentiments étaient boostés par cette sensation d'urgence, et lui alors, ne le sentant plus, car sachant et sentant qu'à présent il n'y avait plus de danger hormis lui même, est revenu à un ressentit plus normal certes, et lui sombre idiot avait cru qu'il ne ressentait plus rien pour elle...
Alors il se précipita hors de la chambre espérant la rattraper. Il voulait partager le restant de sa vie avec elle. Il était déterminé à la trouver, devait il y laisser la vie...
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