[RP]La Chancellerie de Touraine (diplomatie)

"Rendre la Chancellerie plus voyante". Tel était l'objectif de la Chambellan actuelle : Bitterly. Dans cette optique, elle se permit d'ouvrir un petit bureau, une sorte de permanence, en gargote Tourangelle. Mais pourquoi donc ? Elle avait en tête d'y recevoir les diplomates de passage en Touraine, d'y publier les traités qui venaient d'être signés, d'en résumer le pourquoi du comment du parce que afin que tous comprennent à quoi pouvaient bien servir ces petits bouts de papier. Enfin, sans trahir pour autant certains aspects confidentiels du métier.

La première chose qu'elle fit, fut donc d'inscrire sur une pancarte qu'elle cloua juste au dessus de la porte :

Puis elle cloua un parchemin sur le bois de l'entrée.

Puis, satisfaite, elle poussa la porte, referma derrière elle et se mit à aménager l'intérieur, pour qu'il soit un peu plus convivial. Oh certes elle n'esperait pas avoir plein plein plein de visites ou voir des tas de gens interessés. Mais au moins ne reprocherait-on plus à la diplomatie de se faire bien mystérieuse.
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Mahaut s'ennuyait. Les dimanche après midi, surtout en Janvier, ça n'était jamais un moment de plaisir. Aussi déambulait-elle sur la grande place, commentant pour elle même les divers spectacles.

Oh une boulangerie. Ah elle est fermée.
Oh une boucherie. Mince elle est fermée.
Oh le "club des buveurs de tisanes". C'est ouvert mais on me la fera pas. Bien tenté.
Oh une ruelle.
Oh un chien. Ah ben il dort.
Oh quelqu'un. Hé mais il dort pas !!

Heureuse de voir quelqu'un elle s'approcha pour voir ce qu'il regardait. "Permanence, chancellerie de Touraine". Elle réfléchit un instant. Mince, qui c'était l'ambassadeur du PA en Touraine déjà ? Le trou blanc. Que faire ? Passer son chemin, l'air de rien ? Oui mais pour une fois qu'il y avait quelqu'un... Ah pis y'avait un mot. "la Chancellerie se fera un plaisir de vous recevoir avec de la liqueur de prune et du vin de Chinon. ".
Son sang ne fit qu'un tour. Elle se rapprocha du messire et lui demanda :

Bonjour ! Dites, ils sont sérieux quand ils disent liqueur de prune et vin de Chinon ? On peut entrer vous croyez ? Chuis pas ambassadrice en Touraine mais pour le Maine, on n'a qu'à dire que c'est une étape !

Ne laissant pas le temps à l'homme de répondre, elle toqua vivement à la porte en farfouillant dans sa poche. Elle devait bien avoir un traité à faire signer entre deux verres.
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Trier la paperasse, lire des propositions de traités, corriger, proposer, négocier, valider, montrer, attendre validation, discuter, elle en était à potasser sur une lettre pour adresser les voeux de la Touraine à toutes les autres chancelleries lorsqu'on frappa à la porte de manière assez vive.

On était dimanche, certes, mais elle avait du travail, m'enfin si la pancarte portait enfin ses fruits ! Elle s'arrêta donc de travailler, rangea rapidement ses documents et s'écria "Entrez !" tout en se levant pour aller accueillir le visiteur... Ou comme elle put le constater lorsque la porte s'ouvrit : la visiteuse. Une dame qu'elle n'avait jamais vue. Ou alors qu'elle ne se souvenait pas avoir vue depuis son amnésie qui commencait à dater...

Sourire tout de même car heureuse d'avoir de la visite. Elle aperçut Vodka qui attendait dehors, juste avant que la porte ne se referme.

- Bonjour dame, je me présente, Bitterly, Chambellan de Touraine. Hum excusez moi un instant et asseyez vous, je vous pries.

Petit geste qui désigne la chair en face de son bureau. Puis elle rouvre la porte et s'adresse au sergent Vendômois.

- Messire Vodka bonjour, dès que j'ai fini avec la dame mes portes vous sont grandes ouvertes. Au pire allez faire un tour et revenez ensuite, j'n'ai pas l'impression que mon bureau attire les foules. Petit clin d'oeil puis elle referme et se dirige vers un placard.

- Alors dame, prune ou vin de chinon ? Et que me vaut donc votre visite ? Vous êtes la première ! Sourire, tandis qu'elle sort deux verres et verse dans l'un (le sien) le doux vin tourangeau.
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Elle sortait de l'office à la cathédrale, souriant en pensant à l'Ordination de PrinceDuSud, mais ce nouveau bureau attira son attention.

"- Quelle bonne idée! Je dois absolument prendre contact ici! Au moins dans quelques jours."

Elle allait frapper à la porte, mais se retint au dernier moment : en effet, elle entendit qu'il s'y trouvait déjà du monde, et elle s'abstint.

Je reviendrai dès la semaine prochaine, se dit-elle fermement...
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"La blancheur des ébènes, au soleil n'est pas sombre, Les ivoires deviennent, dans la nuit couleur d'ombre."

On la fit entrer et on lui tendit un verre. Dieu merci pensa t-elle, le savoir vivre existe toujours.

Alors dame, prune ou vin de chinon ? Et que me vaut donc votre visite ? Vous êtes la première !

Cruel dilemme. Elle opta pour la franchise.

A la vérité je fabrique moi même une mirabelle qui, sans vouloir me vanter, est de qualité. Bon, d'accord, je me vante. Mais n'empêche. Alors j'opte pour le vin de Chinon si vous voulez bien.

Elle s'installa et sourit à la femme.

Je suis ravie de vous rencontrer, Chambellan. En réalité je suis ambassadrice du Périgord Angoumois pour le Maine et je me rends actuellement au Mans pour y rencontrer les autorités et les habitants. Je connais bien leur chambellan, et je la raccompagne, c'était donc l'occasion d'aller sur place. Pour l'instant nous faisons une petite pause en Touraine.
Alors quand j'ai vu votre permanence, je me suis dit que ce serait bien de passer vous saluer.

Elle but un peu de vin. Décidément, le Chinon lui plaisait bien. Le tout restait de ne pas montrer à la dame qu'elle le buvait habituellement en doses plus élevées qu'un simple verre. Rester diplomatique et tout. Elle resourit à la dame.

A vrai dire, j'ignore si le Périgord a un ambassadeur en Touraine... Et même si nous avons des accords de passés avec vous. Je débute voyez-vous.

"Et on m'a fait jurer de ne pas foutre la honte au Comté" ajouta-t-elle mentalement. Oui, bon, ça c'était moins sûr hein... Mais elle avait passé tout le voyage à réviser avec Lynette les différentes façons d'appeler un Duc, un Comte, un Marquis etc. Elle avait même clamé qu'elle serait un jour marquise, histoire de se faire appeler "votre Magnificence", qui claquait vraiment plus que tout. Enfin "Votre Altesse" c'était pas mal non plus.

Alors dites-moi tout... On a des accords ? Traités d'amitié, statut des ambassadeurs, coopération judiciaire, tout ça ?
Fichtre, mon verre est vide... C'est le froid, ça, j'ai besoin de me réchauffer...

Oui, bon, ça lui avait échappé.
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Et un verre de vin de Chinon pour la demoiselle. Une fois versé le précieux liquide, la Chambellan de Touraine se tourne vers son interlocutrice, lui tend et va s'asseoir.

Puis viennent une brève présentation et des tonnes de questions. Bitterly sourit.

C'est fort aimable à vous d'être venue me saluer Dame. Le Maine, ah oui, leur chambellan est une personne fort sympathique. Héhé, vous faites bien de la raccompagner.

Pour ce qui est de ce qui lie le Perigord Angoumois a la Touraine hé bien... Il y a evidemment l'Alliance du Centre dont ils sont pour l'instant tous deux membres. A part cela, il n'y a rien. Et nous n'avons pas d'ambassadeur du PA en Touraine.

Courte pause pour boire puis elle reprit.

Alors sinon, comment trouvez vous la Touraine ?

Fini son verre d'un trait, se leve et ressert dans chaque coupe.

A la votre, dans tous les cas.
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*Ça va pas passer, ça va pas passer... Elle va froncer les sourcils, ou pire, en lever un !* Imperceptiblement, Mahaut rentre le cou entre les épaules. Mais là, stupeur ! On la ressert.

Merci ! Santé !

*Ne pas exprimer son soulagement aussi visiblement ! Ne pas tout boire d'un coup ! Nan Mahaut, c'est une erreur de débutant, tu peux l'éviter ! Il faut en boire la moitié puis faire tourner le vin dans le verre en faisant mine d'admirer. Et après, placer le truc sur les fruits rouges.*

Cerise, non ?

Paaaarfait... Elle allait presque en oublier la question.

Alors sinon, comment trouvez vous la Touraine ?

Ah c'est un endroit très sympathique. A vrai dire, je ne connais encore que Chinon, puisque nous nous y reposons mais c'est un endroit très... prometteur.

Ne pas regarder le verre en disant ça !

J'y ai trouvé les gens très accueillants, ce qui est assez agréable et nous change d'autres endroits... Le Limousin par exemple... Il est fort dommage que nous n'ayons pas d'ambassadeur avec la Touraine, j'en parlerai à ma chancelière. C'est vrai que nous avons l'ADC, remarquez.

Marrant comme elle zappe toujours l'ADC alors qu'elle en a entendu parler pendant des semaines pendant la guerre...

Vous connaissez peut-être le Sénéchal Matpel ou l'intendante, Dame Elayne ? Ils sont très attachés à l'ADC. Dites, je ne vous dérange pas j'espère ? Vous attendez peut-être du monde ! C'est tout moi, ça, je débarque, je parle et je ne vois pas le temps passer...

Et là on peut finir le verre. Ah et ne pas oublier.

Au fait ! Si ça vous intéresse, je peux écrire à ma chancelière afin de mettre en place des traités entre nos deux comtés. Si ça vous intéresse bien sûr...

Oui parce qu'elle n'est pas encore très convaincue de l'intérêt des traités d'amitié, la brune. A vrai dire, selon elle, soit on ne s'attaque pas et on s'aide en cas de coup dur (ou à défaut on envoie un message de soutien bien tourné), soit on dit clairement qu'on ne peut pas se piffrer. Mais elle doit reconnaître qu'elle a encore des progrès à faire. Et on lui a donné des traités à signer, alors faut pas chercher, elle fait signer. Même à ceux qui sont pas sur sa liste. Question de principes.
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Cerise ? Ehhh la brune aurait bien eut envie de répondre : "Kézako ?" ...
A la place elle émit une sorte de : Nmuion qui ne ressemblait pas à grand chose.

- Ah Chinon, j'y retourne justement sous peu. C'est une ville un peu trop calme malheureusement mais effectivement y habitent de charmantes et/ou agréables personnes. Pour ma part je suis de Vendôme, si vous comptez y passer n'hésitez pas à me prévenir, je me ferais une joie de vous y rencontrer a nouveau.

Deux gorgées du nouveau verre.

- Eh bien oui j'ai eu la chance de pouvoir converser quelques fois avec Messire Matpel et à de rares occasions vaguement avec Dame Elayne. Cela dit j'ose avouer que ce ne sont pas les personnes que je connais le mieux de par le Royaume de France. Elle sourit.

- Tss voyons, voyons, vous ne me derangez nullement, cela dit si vous avez autres choses à faire n'hésitez pas, je ne séquestre personne. Conclut-elle avec un petit rire léger.

- Bien sur nous pouvons discuter avec le Perigord Angoumois de traités à mettre en place pour définir nos relations outre l'Alliance du Centre. Avec joie. D'ailleurs chez nous, nous avons une attachée diplomatique qui est affectée a votre Comté, Dame Rebeltouf, peut-être l'avez-vous déjà croisée dans un couloir ?

Regard se pose sur le verre de l'ambassadeur.

- J'peux vous reservir si vous voulez. Petit clin d'oeil et murmure. Confrerie des assoiffés.
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Quand elle était petite, Mahaut avait été élevée au couvent. Oui, comme je vous l'dis. Sa mère l'y avait laissée et n'était pas revenue. Soit elle était morte, soit elle était trop bourrée pour se rappeler qu'elle avait une petite fille qui l'attendait devant le bureau de la révérende mère, merci de venir la chercher, elle est très pénible.
Aussi Mahaut avait-elle grandi selon la règle aristotélicienne. Amour, pardon, lever et coucher à heures fixes, pas de rab pour les sauvageonnes-allez-vous-lavez-les-mains-immédiatement.
A dire vrai, elle n'avait qu'un vague souvenir des règles du couvent. Vu qu'elle avait passé la majorité de sa jeunesse à regarder le coin du bureau où elle était punie pour des raisons iniques (mais variées cependant).

Il y avait quand même une chose qu'elle avait retenu (oui quand même, sinon, pensez bien que la narratrice ne se serait pas embêtée à vous préciser tout ça).

Il faut tendre la joue quand on vous envoie balader et tendre le verre quand on vous ressert. (tout ça pour ça, je sais, vous êtes déçus).
Elle retendit son verre avec empressement.

Confrérie des assoiffés.

Tiens, chez nous c'est confrérie trucmachinchosiste mais je suis sûre que c'est presque pareil.

Elle leva le coude en geste rituel de salut, machinalement.

Ah non jamais croisée la Dame Rebeltouf. *ne pas rire, ne pas rire*
Mais la chancellerie est si grande... J'ai mis trois jours à trouver mon bureau, heureusement que j'avais pris des vivres hein...
Aloooors, des traités, vous en faites pas j'en ai !

Elle commença à fouiller ses poches et sa besace.

J'aurais juré...

Elle enfouit sa tête dans le sac.

Ça alors ! Un menu n°3 ! Je savais bien qu'il m'en restait un ! Voyons... ça ? Non, liste de courses. Ah je l'ai ! Ah non, c'est une injonction du juge. Tsss. Vous en faites pas, je vais trouver ! Ah je l'ai !

Elle ressortit triomphante avec une chaussette en laine trouée à la main.

Ah non, raté. Cornecul, je les avais pourtant...

Retour de la tête dans le sac pour réemerger aussitôt.

Vous préférez quoi, vous ? Amitié ? Coopération judiciaire ? Statut des ambassadeurs ? J'aime beaucoup celui d'amitié personnellement, vous n'en serez pas déçue, il prévoit l'envoie de mille colombes, des fêtes et il fait aussi coupe-légumes ! Où est-ce que je l'ai mis...

La tête dans le sac, elle dut se rendre à l'évidence. Le "coupe légumes" n'était pas crédible. Même en pliant le papier, il ne couperait jamais un gros navet. Un chou, à la limite, mais pas un navet. Il faudrait qu'elle voie si le traité avait un alinéa "attention, ce traité ne doit pas s'appliquer aux brassica rapa sous peine de panne, non prise en charge par le SAV".
Et soudain, ça lui revint.

Dans ma botte !

Elle farfouilla dans sa botte droite et sortir les traités un peu malmenés. Elle les secoua un peu, les appuya contre la table pour les défroisser et les tendit en souriant, avec grâce et naturel à la chancelière.

Je vous laisse les consulter ?
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[Surprise à la Chancellerie]

Alors qu'elle marchait dans les couloirs de la chancellerie de Touraine, d'un air rêveur, elle s'arrêta brusquement à l'entente de voix - dont une ne lui était pas inconnue - discutant aimablement, et, chose qui retint le plus son attention, de tintements de verres..

Ben, mince, une beuverie ... et on n'm'a même pas prévenue ?!

Bitterrrrrrrrrrrrr ! crie la brune à l'abondante chevelure. J'suis d'passage, y'a encore à boire ?

D'un pas rapide, elle s'avance sourire aux lèvres vers la Chambellan, et qui plus est amie.
J'suis franchement pas sérieuse, toujours en retard, s'excuse-t-elle, tu m'as dit qu'il y avait quelqu'un que je devais voir ?..

Effectivement.

Elle se tourna d'un demi pour faire face à une personne qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, le sourire étrangement crispé..
A cette vue Rebel se demanda si elle n'aurait pas dû mieux se coiffer c'matin.. Rôh, et puis flûte.

Elle tendit la main vers l'inconnue :

Bonjour, moi c'est Rebeltouf, dite Rebel, c'est aussi bien, suis l'attaché diplomatique du Périgord Angoumois pour la Touraine.

Elle lorgna sur les divers feuillets que tenaient la jeune femme..

A c'que j'vois vous n'êtes venue sans rien.. grimace de la chevelue... du boulot ?..
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Rendre son âme d'accord. Mais à qui ?


*S.Gainsbourg

AAAAAAAAH !

Oui, elle a eu peur, c'est sensible une Mahaut. Mais ça sait se reprendre.

Bonjour ! Ah c'est vouuuuuuus ! Enchantée ! Je suis donc Mahaut, ambassadrice du PA. Pas ici, hein, dans le Maine. Mais bon, l'ambassadatrie c'est un état d'esprit, quand on ambassade une fois, on ambassade partout et pour toujours hein. J'étais donc venue saluer votre chancelière, là.

Elle la désigna du verre. Vide, le verre. Petit froncement de sourcils.

A c'que j'vois vous n'êtes venue sans rien...du boulot ?...

Mahaut regarda les papiers avec surprise.

Du boulot, ça ? Mince alors, j'avais pas vu la chose sous cet angle là... Ben... J'imagine que oui d'un côté... Mais d'un autre côté, y'a rien d'obligé, je proposais ça comme ça. En discutant et en dégustant de ce magnifique vin-de-chinon-oh-mais-mince-alors-la-bouteille-est-presque-vide !

Grand sourire plein d'espoir vers la chancelière. Et rapide coup d'oeil à la nouvelle venue.

Dites j'adore vos cheveux, c'est follement tendance les coupes déstructurées, franchement, j'adoooore !
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Du boulot, ça ? Mince alors, j'avais pas vu la chose sous cet angle là

Ouf de soulagement

Aaaah mais vous préférez le vin-de-chinon-vous-inquiétez-pas-yen-a-en-réserve, ben tant mieux j'vous dirais parce que se mettre à la paperasse là tout de suite me sentais pas !

Oui, on a beau exercer un métier on n'a pas toujours hâte de s'y mettre, Rebel l'avait bien compris ça..


Dites j'adore vos cheveux, c'est follement tendance les coupes déstructurées, franchement, j'adoooore !

Oh vous trouvez, dit-elle en passant sa main dans n.. boucles ! , ce n'est rien vous savez, j'y touche presque jamais pour ainsi dire uh...
Et sinon, quel bon vent vous amène ?
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Rendre son âme d'accord. Mais à qui ?


*S.Gainsbourg

[Choquage et Destockage]

La Chambellan acquiesça tout en souriant au "machintruchosiste" ou quelque chose comme ca... Puis elle éclata de rire à l'évocation du périple de Mahaut pour trouver son bureau, s'imaginant elle même perdue dans un dédalle de couloirs inconnus - et Dieu sait qu'elle en était largement capable.

Enfin la Vicomtesse observa l'ambassadeur pendant que cette dernière cherchait desesperemment ses parchemins. Bitterly allait se proposer de l'aider lorsque la perigourdine trouva enfin ce qu'elle cherchait et qu'un cri bien connu retentissait à ses longues oreilles.

Elle tourna la tête et put constater qu'en effet, Rebeltouf venait d'apparaître dans la pièce, sans même frapper, boooh la vilaine ! Comme automatiquement un autre cri retentit alors :

- Rebeeeeeeleuh ! La plus bellleuuuuuh ! Puis se souvenant qu'elles n'etaient pas en taverne - pourtant c'tait pas faute de boisson - elle se racla la gorge pour faire passer/oublier/l'air de rien....

- Bien sûr, t'sais bien qu'avec moi il y a toujours à boire voyons donc !

Se lève et prend un troisième verre pendant que les deux se présentent. Et vide la bouteille - fin c'qu'il en reste - dedans et le tend à la Vendômoise.

- Hé v'là du vin de Chinon. Bientôt j'en aurais sur mes terres, du Vin de Montoire, j'te ferais gouter !

Se rasseoit non sans avoir sorti une autre bouteille. A cette vitesse vont assécher sa cave !

- Bon sinon pour parler traité, pas qu'tes cheveux m'eblouissent pas hin Rebel mais fin tu comprends, donc euh les traités... Rebel t'en penses quoi ? La dame disait raffoler des traités d'amitié. Moi j'dirais bien, ca dépend de c'qu'on y met dans l'traité. Voire on peut y ajouter d'la coopération judiciaire et tout le tralala, trois traités en un ca m'dit bien, nan ?
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Finalement, la diplomatie, ou l'ambassadatrie, au choix, c'est pas si difficile. Au début, c'est sûr, Mahaut avait été impressionnée. Ca en jetait un max de se présenter comme ambassadeur. Bien pour ça qu'elle avait voulu en devenir un d'ailleurs. Mais elle croyait qu'il fallait savoir plein de choses comme : la capitale du royaume, le nom du roi de Russie, savoir si la russie était un empire ou un royaume, savoir tenir un petit four, une coupe de mousseux et un traité en seulement deux mains, et surtout, surtout !, savoir faire une révérence.
Dieu merci, Lynette l'avait rassurée. Les ambassadeurs étaient tous des alcooliques, comme elle, c'était juste qu'ils le cachaient bien.
Aussi Mahaut se sentait-elle très bien dans ce bureau, à écouter les deux tourangelles et à siffler le vin de chinon-qu'en-plus-y'en-a-dans-les-réserves-quelle-merveilleuse-suggestion !

Et sinon, quel bon vent vous amène ?

Le vent du sud. Je vieeeens du suuuuud... Ah, pardon, un vieux réflexe. Je raccompagne la chambellan du Maine pour faire une réception de l'ambassadeur dans le Maine. Avec des frérots rochers pour que la fête soit réussie. Ça vous embête pas si je débouche une autre bouteille ? Il fait froid, hein, faut se réchauffer, le vin chaud y'a que ça de vrai, même sans fruits et sans épices et même quand il est froid.

- Rebeeeeeeleuh ! La plus bellleuuuuuh !

Elle haussa un sourcil. AAAAAAH parce qu'en plus on pouvait chanter ! Radieuse, elle leur tendit des verres bien pleins.

Et celle du hérisson, vous la connaissez ? Celui qui peut pas s'faire... ahem, à la fin de la soirée peut-être...

- Bon sinon pour parler traité, pas qu'tes cheveux m'eblouissent pas hin Rebel mais fin tu comprends, donc euh les traités... Rebel t'en penses quoi ? La dame disait raffoler des traités d'amitié. Moi j'dirais bien, ca dépend de c'qu'on y met dans l'traité. Voire on peut y ajouter d'la coopération judiciaire et tout le tralala, trois traités en un ca m'dit bien, nan ?

- Ah oui oui oui oui oui ma bonne dame chancelière a raison ! Un trois zen nun, c'est ça qu'il nous faut ! Et des épices, genre de la cannelle pis des poires coupées en tout piti morceaux !

Voilà, chassez le naturel, il revient au galop. Elle s'était mise à mimer le taillage de fruits.

Ah pis une casserole aussi. On le précisera dans le statut des ambassadeurs. Z'auront le droit de circuler s'ils ont une casserole et des poires. Ça vous va ?

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