--Greenut
Greenut passa devant l'allée principale, où il s'arrêta un moment. Quelque chose ne semblait pas normal, là-haut, où les calèches venaient en grand nombre habituellement. Mais aujourd'hui, c'était le jour du saint Aristote et personne ne s'aventurait jusqu'à l'écurie... Surtout en hiver. Pourtant, il y en avait du remue-ménage !
Greenut décida de régler cela plus tard. D'un pas décidé, le vieil homme aux chevaux alla jusqu'à la sellerie où il prit le matériel de Hedham. Il se dépêcha d'aller jusqu'au box du grand cheval à la robe marron clair, qu'on disait alezan. Greenut le prépara en un éclair, et alla l'entraîner au manège sous les yeux déconfis des autres chevaux.
D'habitude, l'homme ne montait en aucun cas Hedham. Mais ce jour-là, il avait décidé de changer et que ce n'était pas toujours aux palfreniers de le monter. Il mit le pied à l'étrier et entama une séance de dressage qui malgré quelques dérapages du cheval, se passa fort bien.
Un coup d'oeil suffit à Greenut pour voir que Sébastien, un jeune palfrenier, était venu s'occuper des chevaux un jour d'Aristote. Le vieil homme s'avança jusqu'à lui. Sébastien, pansait sa petite jument fétiche, Columbia. Greenut n'hésita pas à intervenir :
- Sébastien ?
Le jeune homme se retourna, les yeux presquent apeurés.
- Euh, oui, euh, Maître Greenut ?
- Ne vous ai-je donc pas déjà dit que les employés de cette écurie ne travaillaient pas le jour d'Aristote ?
- Euh, si, bien sûr Maître Greenut ! J'ai simplement pensé que justement, vous auriez besoin d'aide...
- Ecoutez, mon petit Sébastien. Cela fait trente ans de ma vie que je me suis passé de palfrenier le jour d'Aristote. Je ne me suis pas plains une seule fois, pour la bonne raison que je n'en ai pas besoin. Retirez-vous dans vos quartiers, je vous prie. Un courseur devrait venir d'une minute à l'autre.
- Pourquoi ?
- Vous posez beaucoup de question, Sébastien. C'est bien. Ça forge l'esprit. Et bien, simplement, parce que Columbia est empruntée pour livrer un bon poids de colis à Castelnaudary. Elle est très endurante et réputée pour cela. Maintenant, pour la dernière fois, dans vos quartiers !
Sans un mot, Sébastien remonta l'étroite allée qui menait à la petite auberge des employés. Greenut soupira, puis alla dans son bureau. Il poussa la lourde porte de bois et s'installa dans son fauteuil, de façon à établir la comptabilité.
Greenut décida de régler cela plus tard. D'un pas décidé, le vieil homme aux chevaux alla jusqu'à la sellerie où il prit le matériel de Hedham. Il se dépêcha d'aller jusqu'au box du grand cheval à la robe marron clair, qu'on disait alezan. Greenut le prépara en un éclair, et alla l'entraîner au manège sous les yeux déconfis des autres chevaux.
D'habitude, l'homme ne montait en aucun cas Hedham. Mais ce jour-là, il avait décidé de changer et que ce n'était pas toujours aux palfreniers de le monter. Il mit le pied à l'étrier et entama une séance de dressage qui malgré quelques dérapages du cheval, se passa fort bien.
Un coup d'oeil suffit à Greenut pour voir que Sébastien, un jeune palfrenier, était venu s'occuper des chevaux un jour d'Aristote. Le vieil homme s'avança jusqu'à lui. Sébastien, pansait sa petite jument fétiche, Columbia. Greenut n'hésita pas à intervenir :
- Sébastien ?
Le jeune homme se retourna, les yeux presquent apeurés.
- Euh, oui, euh, Maître Greenut ?
- Ne vous ai-je donc pas déjà dit que les employés de cette écurie ne travaillaient pas le jour d'Aristote ?
- Euh, si, bien sûr Maître Greenut ! J'ai simplement pensé que justement, vous auriez besoin d'aide...
- Ecoutez, mon petit Sébastien. Cela fait trente ans de ma vie que je me suis passé de palfrenier le jour d'Aristote. Je ne me suis pas plains une seule fois, pour la bonne raison que je n'en ai pas besoin. Retirez-vous dans vos quartiers, je vous prie. Un courseur devrait venir d'une minute à l'autre.
- Pourquoi ?
- Vous posez beaucoup de question, Sébastien. C'est bien. Ça forge l'esprit. Et bien, simplement, parce que Columbia est empruntée pour livrer un bon poids de colis à Castelnaudary. Elle est très endurante et réputée pour cela. Maintenant, pour la dernière fois, dans vos quartiers !
Sans un mot, Sébastien remonta l'étroite allée qui menait à la petite auberge des employés. Greenut soupira, puis alla dans son bureau. Il poussa la lourde porte de bois et s'installa dans son fauteuil, de façon à établir la comptabilité.
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