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[RP] La poudrière prend l'air

Jandebohem
Oui mais alors, que faire ?

Ils en étaient là de leur réflexion quand un martèlement de trois tocs successifs, suffisamment énergiques pour être de ceux qui annoncent les ennuis, mit la porte en résonance et comme elle était déjà entrouverte, l’académicienne eût à peine le temps de bailler qu’Hugo Mercier passait la tête, dans l’embrasure, l’air toujours ravi de ses nouvelles trouvailles

Elle lança un clin d’œil amusé à Gero. Tous deux savaient bien que le fougueux jeune savant ne s’en tiendrait pas à l’analyse fine de la poudre noire.
Ses essais avec plusieurs collègues pour briser l’énigme de sa composition avaient soulevé plus que des protestations au sein de l’académie, on peut même dire qu’ils avaient littéralement soulevé le bâtiment sous les détonations


Entrez donc, Messire Hugo. Alors quels sont vos projets cette fois-ci ?
Hugo.mercier
Hugo avait frappé par trois fois sur le bois massif. Un peu fort peut-être. Il ouvrit discrètement la porte et l'Académicienne l'accueillit chaleureusement. Souriant, il lui dit...

Madame. Il se courba poliment et se raidit aussitôt.

Cette fois-ci, chère Académicienne, j'ai sous le bras les plans très ambitieux d'une arme à portée qui pourrait bien révolutionner l'usage ! Mais je crains que cela ne demande des semaines d'essais et beaucoup de prudence... Vous avez vu les effets dévastateurs de cette poudre.

Il déposa sur la table d'appoint toute proche une pile importante de livres et de documents ainsi qu'un schéma théorique de l'arme qu'il déplia soigneusement.


J'aurai besoin pour la façonner du savoir-faire des meilleurs forgerons et charpentiers de la région !
Jandebohem
Le mot arme la fait légèrement sursauter aussi se penche-elle avec beaucoup de circonspection au dessus du plan déployé

Les meilleurs forgerons et charpentiers de Paris ? comme vous y allez !

ces gens vous réclament une petite fortune avant même que ne commencent les travaux sous prétexte que d’une pour les uns, le séchage du bois se planifie à l’égal de l’éducation des enfants, de deux pour les autres, il faut investir dans l’hydraulique et le haut fourneau

Du reste à Paris, ils se rebaptisent eux-même maîtres de forge et menuisiers. Ce ne sont plus des artisans voyez-vous, mais des artistes, cher monsieur


Puis soupire profondément

Croyez-vous que Sa Majesté daigne remplir en aveugle ce gouffre sans fond que constitue la trésorerie de l’Institut ?
Geronimo2751
L'homme avait sourit au clin d'œil de l'académicienne, leur jeune trublion regorgeant d'énergie allait encore frappé. Cela ne faisait aucun doute ....
Le maitre académicien les écouta, il adorait le phrasé et l'emphase de l'académicienne. Le passage sur les artistes le fit sourire, il avait sa petite idée la dessus.

Il se leva de sa chaise et remit en place sa chemise et son épée.


Bien je crois que je vais aller voir si le Grand Connétable de France peut nous prester quelques hommes d'arme.
Cela fera déjà économiser ça à sa très sainte majesté, notre bon roy Lévan III de normandie.


Le scientifique fit une courbette et salua de la main ses compagnons de la main alors qu'il sortait.
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Hugo.mercier
Hugo sourit. Sa connaissance de Paris était assez limitée et pour lui, provincial, un menuisier ou un charpentier... du pareil au même. Il justifia ensuite à l'Académicienne les raisons de la pertinence du choix des artistes.

Voyez-vous, couler la culasse de cette arme demande beaucoup de précision... Parce que, si la bille de plomb venait à rencontrer une pellicule de fer mal fixée, je gage à dire que l'arme elle-même pourrait imploser... au grand dam de son utilisateur !

Puis, se retournant vers le Maistre Académique qui proposait à ses deux collègues sa solution, il dit...

Le Grand Connétable de France ? Et bien... *mine assez étonnée* Vous n'y allez pas de main morte ! Que soit, si cela peut nous faire progresser plus rapidement, je suis d'accord.

Le Maistre s'éloigna et il lui fit signe d'au revoir avant de se retourner vers l'Académicienne.

Un autre facteur doit être examiné. Il me faut étudier la portée effective de cette arme ; la portée au delà de laquelle le tir perd beaucoup de sa précision.

Songeur... Je préconise que nous installions, une fois l'arme façonnée, des planches de bois fixées au sol tous les cinq pas. Que nous fixions l'arme au même emplacement pour chacun des tirs, afin que nous puissions les comparer.
Jandebohem
Tandis qu’il défend âprement son cahier des charges elle se dirige vers le coffre avec grande difficulté car son corps lui semble peser plus qu’à l’ordinaire

Hmm, oui, et la précision se paie cher, enfin si c’est pour sauver quelques vies d’utilisateurs ! combien vous faut-il ?

D’ailleurs sentant l’atmosphère elle-même s’appesantir Géro en profite pour s’éclipser sous un prétexte bidon
Evitant alors de contempler le vide sidéral de la cassette elle en tire quelques écus d’or en mode automatique comme ces jaquemarts de clocher aux gestes saccadés


Est-ce suffisant pour commencer ?


mais la dernière phrase d’Hugo lui donne plus encore à réfléchir

Un sol à massacrer en y fixant des planches tous les cinq pas … d’une longueur suffisante pour couvrir la portée maximale d’une telle arme … elle réalise soudain qu’on ne peut l’envisager qu’en extérieur et se représente déjà les nombreux dommages collatéraux venus se promener dans le coin que leur famille ne reverront jamais et qu’on ne pourra même pas maquiller en accident de chasse


et vous comptez installer ce nouveau labo dans quel désert ?
Hugo.mercier
Les déconcertants derniers propos de l'académicienne le firent sourire. Il est vrai que des telles expériences n'étaient pas très courantes, pourtant, leur caractère exceptionnel méritait bien qu'on s'y consacre à plein temps et par tous moyens. Alors que le maistre Gero s'en allait quérir de bons artis..tes, il songeait à planifier la phase expérimentale de manière méthodique.

Nul besoin d'un désert pour cette batterie de tests, Madame ! J'estime la portée de cette arme à.. disons.. trente pas.

Pointant l'horizon et la vaste plaine verdoyante à leurs pieds.

Et de la place, voyez par vous-même, ce n'est pas cela qui manque !

Un homme aux apparences bourrues approcha avec une faux, l'air menaçant.
Le jardinier., incarné par Hugo.mercier
Le jardinier des parcs de l'académie approcha, faux en main et l'air livide. Se demandant pourquoi deux gens de l'institut se promenaient dans les jardins, il se gratta naïvement le front et grommela des jurons incompréhensibles avant de hausser le ton et de prendra la parole, actant sa présence.

Dit'donc... Qué c'que vous fète là vous deux ? Y a du monde à l'oeuvre, bon sang !


L'homme était habillé en tenue de ville mais la majestueuse dame à ses côtés portait la tunique d'académicienne que le jardinier, ô pourtant peu de culture ait-il, reconnut aisément. Il stoppa net ses complaintes avant d'être gentiment renvoyé chez lui...
Jandebohem
un seul regard suffit pour que le premier dommage collatéral virtuel s'éloigne piteux

réalisant qu'elle avait quelque peu surestimé les progrès de l'armement militaire en présence, elle se sentie ragallardie


et bien soit, je plussoie le projet à donf, je suis même disposée à le financer au-delà de votre demande ajoutant aux frais du dispositif technique quelques leçons de tire et de balistique auprès des services de l'armée que vous me ferez le plaisir de prendre, Messire Hugo
Hugo.mercier
Hugo fut agréablement surpris du soutien financier plus important qu'était prête à investir son académicienne.

J'en suis ravi ! Pour les leçons de tir, croyez-moi bien, je maîtriserai la bête avant tout le monde ! Un concepteur ne sachant employer sa propre œuvre, ce serait un comble

Las d'une attente trop longue d'artisans encore absents à leur poste, il prit les choses en main.


Je vais aller chercher ces artisans, que nous développions sans tarder ce prototype prometteur.
Hugo.mercier
.Comté de Toulouse.

Je quittai le vallon de l'Académie pour m'enfoncer, à cheval, en province. Au galop d'Orléans à Tours, je m'enquis de savoir qui serait assez compétent pour confectionner ce prototype d'arme. Aux frontières de mon duché natal, la Guyenne, je fis halte et rencontrai une personne chaleureuse, Dame Neyco, à qui je me confiai et avec qui je m'entretins quelques heures.

Il sembla qu'elle eût une proposition à me formuler...
Neyco
De par ses expériences en plein air au abord du Comtat afin de ne blesser personne, la petite miss faisait étude d'une poudre noirâtre que Feu son père lui avait montré lors de ses voyages en pays Anglois durant son enfance.

Fascine par cette chose qui prenait feu rapidement engendrant une explosion or du commun, depuis des années toute lecture se rapportant au sujet était passe entre ses petites mains.

Des lectures de moines expliquant l'utilisation première de la poudre jusqu'à amélioration afin d'en faire une arme redoutable.

Équilibré et savamment utilisé, n'importe qu'elle grand général d'armée se rendrait maitre des terres ou il utiliserai la chose. Évidement pour cela il aurai fallut quantité et surtout support n'explosant pas en même temps que la poudre.

De par son petit atelier de forgerons, la gamine c'était fabriquée quelques protection afin de ne pas en subir conséquence.

Son premier essaie fut assez traumatisant. Une chance seul un animal fut blesser mais tout de même.
Aussi a chaque essaie désormais la ch'tite Ney revêtait son costume de fer.

Une pseudo armure pour la protéger un minimum.

Si jamais elle perdait un bras pas sure que cela plaise a sa famille.

Alors qu'un beau matin de par le soleil Toulousain elle faisait un autre essaie afin d'essayer désespérément de lancer une boule de fer brut plus ou moins correctement, la miss fit la rencontre d'un homme qui apparemment tout comme elle, cette chose si simple qui pourtant celons elle, serai l'avenir du monde.

Hugo, un jeune homme sympathique qui regardait d'un regard appréciateur les essaies de la miss.

Ayant discutée de longues heures sur le sujet, la seule chose possible afin d'envoyer un projectile dans une direction plus ou moins régulée était de forger un long tube épais.
Ensuite pour la mise a feu, le principe de la bombarde étant le même, la chose fut bien aisée.

Des heures a travailler mais au final un résultat des plus épatant.


Hugo mon cher par contre en ce qui concerne cet objet je n'ai point eu d'accident personnel, mais que pensez qu'il arriverai si cette machine venait a tomber entre de mauvaise main?


L'impatience d'essayer l'objet prenant ampleur sur la peur d'avoir fait malgré elle quelque chose de dangereux, la miss regardait sa petite construction assez fière d'elle.

Par contre en Toulouse, si sa cousine apprenait avec quoi elle joue, elle risquait de finir au couvent.
Les essaies ne devraient en aucun cas ce faire proche de ca petite ville.

Expliquant son petit problème de surveillance ultra rapprochée de par sa cousine adorée accessoirement Comtesse, la Ney espéra de tout cœur que son nouveau compagnon d'invention en tout genre puisse trouver solution.



_________________
Hugo.mercier
Je lis les documents écrits de la main de cette jeune dame aux traits fins et nobles. Je fus étonné par cette découverte. Même si les thèses étaient peu étayées et le raisonnement ramené à sa forme la plus simpliste, il n'empêche que la curiosité était la même que celle qui me conduit à faire ces découvertes extraordinaires. Alors, je souris. Je souris parce que je n'avais imaginé une personne autre qu'académicienne s'intéresser autant à la découverte d'engins à feu. Il était rare, en effet, que des hommes et femmes de haut parage eussent cure des préoccupations de scientifiques quelque peu lunés.

Je levai le regard, l'air enjôleur, et je dis ces mots...


Vous savez, Maistre Neyco, je dois vous féliciter pour cette ébauche. Si vous disposiez des moyens offerts par l'Académie, nous serions certainement tous deux attablés à nous entretenir de ça et là, puisqu'il semble que nous partageons des idées convergentes !

Mon air redevint grave ; le même que je portais alors que la réflexion et le fond de mes propos devenaient plus intenses. Déroulant mes documents, je poursuivis...

Hugo.mercier a écrit:



Fonctionnement

Tout d'abord, l'arquebusier remplit la réserve principale (5) de poudre noire. Il tire la gâchette secondaire (2) et y fait glisser (4) une bille de plomb. Il referme. Au dessus de la réserve principale se trouve une réserve d'amorçage (3) qu'il faut remplir et tasser également.

L'arquebusier (armé sur fourquin) allume la mèche (tige orange représentée) et attend que le bout de mèche (1) flambe. Alors, il presse la gâchette principale (c) >> Le système A tourne et pousse le système B qui fait effectuer à la tige courbée une rotation mettant en contact le bout en combustion avec la réserve d'amorçage. Il flambe et le filet de contact entre les deux bacs lui aussi. Enfin, le réservoir principal s'enflamme et la bille de plomb est violemment projetée dans le canon.


Vous voyez ici le plan d'une arme que j'appellerai "Arquebuse à mèche portative". Les détails sont d'une extrême importance. Enfin.. Il lui remit un autre document... Et là, les propriétés que vous aviez découvertes de manière quelque peu hasardeuse.

L'air victorieux, je me rassis et je commandai un autre godet pour moi et ma compagne. Je lis dans son regard une assurée motivation alors que je m'apprêtais à conclure par cette phrase.

L'arme que je ferai confectionner deviendra par voie de fait, une arme de très grande valeur, bien que je ne puisse vous en dire aujourd'hui davantage. Par ailleurs, on fait l'éloge de vos talents de batteur d'armes dans tout le comté.


Je bus une gorgée et je m'entretins à nouveau avec Dame Neyco, les paroles accueillantes et la mine chaleureuse...


Je dois donc vous avouer que les immenses fourneaux de l'Académie attendent un artiste tel que vous, chère dame. M'accompagnerez-vous jusqu'à Paris ?

Le visage de la jeune dame se décomposa, quelque peu méfiante et anxieuse. C'est alors qu'il appela deux jeunes gens battant le fer au fond d'une pièce, leur proposant un peu d'argent pour un service qu'il ne perdit de temps à proposer à son interlocutrice.


Bien entendu... Gîte, transport, nourriture et blanchisserie vous seront offerts. Si vous agréez ma proposition, nous irons jusqu'à votre demeure et ces deux jeunes gens collecteront vos affaires sur la charrette qui m'a été mise à disposition par le bourgmestre lui même, assez captivé, je dois dire, par l'actualité scientifique.

Je ris, gêné mais franc...

Sans compter que cela ne me ravirait que trop.
Neyco
Toute sourire mais gardant un serieux or du commun, la tite miss admira le superbe parchemin ainsi que les explications de Hugo via ce schéma.

Étrange machine pour elle étant bien plus apte a manier l'épée. Mais faire partie des premier a l'utiliser afin de découvrir le maniement de cette arme l'enchantai déjà.

Visualisant en sa tête par les explications on ne peut plus claire du parchemin, elle imaginait sans mal les militaires porter ce genre de chose nommée arquebuse a mèche portative.

Mais une petite question la taraudait sur le fonctionnement.


Hugo mon cher comment donc si bien comprit nous fixons la mèche sur le bout de mèche?
Étant militaire vous pensez bien que je peux m'imaginer assez facilement sur le terrain. Or si nous utilisons ce genre d'arme, le temps de recharger a mettre la mèche risque de nous prendre un certain temps.

Visualisant mentalement la chose, le temps de mettre une mèche, tirer, effectuer les taches nécessaire au bon fonctionnement.

A moins d'être a bonne distance c'est bien risquée. Après tout ce jouerai a la rapidité du tireur.

Examinant le parchemin tendu, la tite miss put mieux apprécier le travail ordonne de Hugo. Il fallait dire elle en général lors de ses mélanges de matériaux elle prenait les restes de métaux utilisée au quotidien. Entre la fabrication de couteaux, les fers, haches, épée et autre.

D'où le fait des résultats autant aléatoire et surtout extrêmement dangereux.


Vous avez poussez vos recherches au delà de ce que j'aurai pu imaginer possible.

Vos talent de maitre poudrier ne sont plus a prouver. Par ce document vous montrez bien ce dont vous êtes capable vous et votre imagination.

Faisant un petit sourire, elle imaginait parfaitement son compagnon d'étude tel un enfant annotant chaque détail de ses découvertes.

De son coter, noter non elle n'y avait jamais pensée ce contentant de regarder les effets ou débats produit. Même si en général ca faisait plus de bruit et de fumer qu'autre chose.

Paris le mot résonnait. Tellement de chose a faire sur place, comment faire pour partir du jour au lendemain.

Curiosité et rêve de pouvoir travailler la matière autant qu'elle le voudrai. Deux gaillard prêt a l'aider pour emmener tout son matériel une chose est sure elle voulait ses outils. Tous avait été fabriquée de par ses petites mains aussi elle en avait un besoin constant.


Tres bien allons y, mon matériel d'outils est évidement plus que nécessaire. Mais pour le reste ce n'est pas urgent.

Mon ami, j'ai grandement hâte de voir les murs de l'académie dont vous me vantez tant.


Faisant signe au deux hommes, elle leur expliqua ou se trouvait son petit atelier ainsi que sa petite maison.

Le tout embarquer, empaqueté, bien ficelé tout était prêt.

Le regard déterminée, une nouvelle occasion de voir un nouvel avenir. Bien étrange mais prête a tout pour aider et continuer les expériences.


Bon je crois n'avoir rien oublier. Je suis prête a vous suivre.

Confiante et certaine que son avenir allait changer du tout au tout, elle prit son baluchon l'attacha sur la selle de Phœnix et monta prête au départ.
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