[RP] Chasse au sanglier, campement de chasse

Russocarine

[Devant la tente de l’Ostel Dieu]

Son cri déchirant n'avait pas amadoué la rectrice loin de là. Cela l'aurait même excité. Elle parlait maintenant de la plaquer au sol et de la ligoter.
Vraiment, vous ne m'avez point touchée ? J'ai pourtant senti une douleur incroyable qui partait de ma main et remontait jusqu'à mon épaule, comme si une pelote d'épingles en feu se déplaçait.
Fronçant les sourcils.

Croyez vous que ce soit le garou ? Je vous en prie, faites vite, avant que le jour se couche.

Une fois recousue (une affaire qui vous sera contée en détail parce que ça doit valoir son pesant de cahouètes), elle admira sa main enrubannée
Duchesse Blackney, si cette nuit mon dos ne se couvre pas de poil de castor, je vous serai éternellement redevable.
Puis elle la salua, et se tourna vers la Dame Blanche qui s'était approchée

J'espère que vous avez fait bonne chasse. Je vais maintenant inspecter les trophées et déterminer le vainqueur.

[Dans le campement]

Et Russo s'en fut arpenter le camp, allant d'un groupe à l'autre, mesurant les sangliers du bout du groin au bout de la queue, tatant leurs canines acérées, examinant le pelage, estimant le nombre de quartiers de viande. Elle demandait au passage s'il y avait eu des blessés, jetait un oeil aux chiens, bref, elle inspectait, notant mentalement les détails qui permettraient d'établir le classement des groupes de chasse.
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Aymeric_de_saunhac

Enfin le retour au campement ! Certes sans castor mais au moins avec un gros sanglier prêt à être mangé ou presque… Manquait plus qu’à le cuisiner et pour cela, ils avaient la meilleur cuisinière du Royaume, et c’était peu dire lorsque l’on connaissait les fameux biscuits au ch… à la cannelle.

Durant tout le trajet du retard, Aymeric n’avait cessé de questionner Russo sur les critères d’évaluation des groupes de chache. Visiblement, la taille du sanglier était importante mais elle ne déterminait pas à elle seule la victoire. S’il y avait bien une chose qu’Aymeric devait encore apprendre au contact de Russo c’était l’opiniâtreté. Ho il se défendait bien dans le domaine mais ce n’était rien en comparaison de Russo qui pouvait se montrer réellement intraitable sur certains points. En l’occurrence, elle n’avait pas l’intention de révéler ses secrets d’organisatrices à Aymeric.

Devant la grande tente, Aymeric observait avec attention la bête poilue qu’ils avaient rapportée. Alors que sa tante commençait à imaginer une façon de la faire cuire, Aymeric cherchait à détacher ses n’oreilles avant qu’elles ne disparaissent dans une salade ou autre. Trouvant un coutelas qui a son avis devait faire l’affaire, il s’apprêtait à les découper lorsque Vanyel lui demanda, ou plutôt lui ordonna d’aller chercher plein de cruches. Ronchonnant à l’idée de laisser ses deux trophées encore en place sur la tête de l’animal, il rappela à sa tante qu’il ne fallait surtout pas abimer son futur collier avant de s’éclipser quelques longues minutes.
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Nennya

[Devant la tente de l’Ostel Dieu, face à la récalcitrante]

Nennya y était presque, elle allait coopérer jusqu’à qu’une voix l’interpelle, enfin une voix, un hurlement plutôt :

NENNYA

La Duchesse de Mortain se tourna pour en voir l’origine, jusqu’à qu’une dame s’accroche à son cou, et ce n’était pas la pouet pouet girl. Elle observa de plus près la dîtes femme, en essayant de récupérer son souffle pour pas qu’elle l’étouffe, ce visage lui disait quelque chose…euh…Atalante, dans un autre temps une autre vie, ailleurs, et elle faisait tout pour l’oublier.Elle balbutia :

-Bien le bonjour, moi je suis ici pour soigner tous les blessés de cette chasse avec l’aide de Jake. Mais là, pour le moment, j’ai Dame Russo, dont je dois vite m’occuper avant que le Garou prenne le dessus sur elle, on se voit tout à l’heure pour le banquet de fin?dit-elle en la saluant

Elle la regarda en soulevant un sourcil, cette fois, il était claire que pouet pouet girl était sacrément atteinte dans sa tête. Une femme qui venait de tuer un sanglier et qui avait peur d’une si agréable duchesse qui voulait la soigner, forcément, qu’elle était dingo. Elle lui dit avec une voix stricte :

-Le garou, point de balivernes Dame Russo, je vais faire vite et bien, vous n’aurez pas le temps de vous en apercevoir

Enfin, elle consentit à être soignée, et la Duchesse se dépêcha de profiter de cette main tendue pour l’attraper et l’entraîner sous la tente. A présent, fallait-il l’attacher ? Devait-elle faire venir Jake pour la maîtriser ?
Elle tenta sans rien, "finger in the nose" se dit la Blackney, elle allait vite coopérer la récalcitrante.

Avec soins, elle lui enleva son bandage crasseux, voyant que celui-ci avec une écharde dedans, elle se dit que là, c’était foutu, elle allait lui casser les oreillers à hurler à la mort.
Discrètement, habilement, elle pris sa trousse verte, celle que tous redoutait par les instruments qu’elle contenait et d’une voix calme :

-Fermez les yeux et pensez à ce bon sanglier qui va vous remplir la panse

Elle déployait toute sa patience pour Russo, geste qui était peu commun chez Nennya. Et avec délicatesse, et en silence, elle sortir sa pince pour retirer l’écharde de la plaie de Russo.

-Bien vous le voyez maintenant ce sanglier que vous allez manger ? Vous sentez l’odeur délicieuse d’une viande cuite au feu de bois ?

C’est bon, Nennya tentait d’occuper son esprit, elle avait la pince en main, prête à retirer l’écharde, attendant ses réponses.

Suite du rp de soins de Russo

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*atalante

Arf, apparemment, elle est pas aussi enjouée que moi de me revoir......bah, elle doit être fatiguée pis, elle soigne les blessés....et elle à du travail dirait on, ha, elle s'occupe de la dame qui s'occupe de la chasse, elle doit avoir sacrément mal vu le cri qu'elle a poussé.

Bah c'est bien ça, tiens, il est avec toi le gars Jake, il m'a soigné, je me suis faite bourrer par un sanglier qui m'a ouvert le bras. Il est gentil et doux

Je lui montre mon bras avec mon chandail et ma chemise déchirés entaché par le sang qui à séché depuis et le joli pansement qui m'entoure le bras en dessous.

Bon, je vais te laisser alors je te garderai une chopine, mais dépêche toi quand même parce que j'ai grand soif....lui dit je en souriant.

La dessus, je vais voir ce que font mes soeurs et ou on en est avec ce sanglier.
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Russocarine

[Devant la tente de l’Ostel Dieu, TP couture]

La maléfique trousse verte, celle qui contenait la chignole, le kit à saignées et la hache pliable, fut ouverte. Russo se raidit, mais la rectrice trouva les mots pour la calmer
(Nennya la Sanguinaire) Fermez les yeux et pensez à ce bon sanglier qui va vous remplir la panse

Et de fermer les yeux, et de se lécher les babines en imaginant le moment où le sanglier, après avoir mariné avec de la bière et de herbes, puis enduit de miel, serait roti à point, la peau craquante, le gras fondant. Mmmmmmmm. Il y avait presque de quoi regretter la tourte au marcassin vivant.
Bien sur, un tel banquet n'était pas concevable sans une excellente bière pour agrémenter le tout.
(Nennya la Sanguinaire) Vous sentez l’odeur délicieuse d’une viande cuite au feu de bois ?
grrrrrrrrr Réponse de l'estomac. La journée au grand air, la chasse, ça creuse.
Mmm... Je sens... Oui... Roti à point... Mmm ... Slurp...Un cuissot, je veux un cuissot avec de la sauce aux morilles.
Et de rouvrir les yeux et de regarder la rectrice dans le blanc des yeux
aux morilles, ou aux airelles à votre avis ?

[Plus tard, après la douloureuse opération de couture]
Plus tard, donc, après avoir inspecté les changliers, et avant qu'ils soient tous mangés pour qu'on lui montre des os de porc en les faisant passer pour des os de sanglier, Russo examina les notes qu'elle avait prise, élabora le classement de la chasse, et fit signe à un de ces jeunes valets vêtus de brun qui ont pour ambition de se rendre utiles d'apporter les trophées. Puis elle souffla une fois de plus dans son cor, et, le dos bien droit, elle se prépara à annoncer les résultats de cette chasse du 15 Janvier 1458.

Ahem, ahem....
J'espère que pour vous tous la chasse a été bonne, et qu'en sus de ramener de quoi festoyer vous avez passé une bonne journée au grand air, et avez rencontré de nouvelles personnes. Avant d'annoncer les résultats de la chasse, je tiens à remercier notre Grand Veneur Naluria Marthun Vaast pour avoir permis cette chasse, et la Duchesse Nennya Blackney et ses médicastres qui ont pansé, cousu, tartiné d'onguent tous ceux qui en ont eu besoin.
Revenons en au résultat de la chasse. Ont été pris en compte pour le classement, en premier lieu, le poids de la bête, et la taille de ses canines acérées. Lorsque deux groupes ont eu des proies de taille fortement similaire, alors la rapidité du groupe à occire le sanglier a été prise en compte. Puis, dans les cas où ce n'était pas suffisant, a été avantagé le groupe ayant subi le moins de pertes parmi les chasseurs et les chiens.

Signe de tête au jeune page. Roulement de tambour, sauf qu'il n'y a pas de tambour. Attention suspendue de l'assistance, et odeur des sangliers en train de rotir.
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Nennya

[TP couture by la Sanguinaire]

Nennya s’apprêtait à enlever l’écharde, lorsque la pouet pouet girl réouvrit les yeux, elle se hâta de cacher derrière son dos la pince…Morilles ou airelles ?La question cruciale…L’airelle, c’était un peu acide dans son palais, la morille, hum c’était délicieux, elle n’hésita pas longtemps, n’y connaissant strictement rien en cuisine sauf en pâtisserie, hum la pâte d’amande c’était si délicieux, si onctueux.

Enfin, Nennya revint à son cas sévère de folle hystérique qui pensait avec son estomac.

-Aux morilles !Mais fermez les yeux Dame Russo, il vous faut vous concentrer sur cette délicieuse viande et sauce aux morilles qui va l’accompagner

La Duchesse passa ses mains sur les yeux de Russo pour les lui faire refermer :

-Oh vous voyez Russo, maintenant, ils sont en train de découper un morceau bien en chair pour le mettre dans vostre assiette, quel est vostre morceau préféré dans le sanglier ?

Et la Blackney, subtilement, ressortit sa pince, s’approchant délicatement de l’écharde qui était bien voyante, elle arrivait à son terme, le bout de la pince touchait la petite écharde, et d’un geste sec, Nennya l’ôta sans ménagement, elle s’attendait à ce que pouet pouet girl hurle à la mort…
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Antoineleroy

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah Paris... Immense ville chargée d'histoires et de souvenirs. Emprunte de spiritualité et de divin. Comment ne pas s'émerveiller de ses imposantes murailles? Comment ne pas s'émerveiller de cette vie qui grouille? Comment ne pas s'émerveiller de ce silence magistral prompt à la médit...

" Non di dju c'est fichtrement loin! "

Aheum... Paris donc venait enfin d'apparaître dans l'horizon du Vicomte. Le voyage avait été long et Antoineleroy aurait donné un bras pour pouvoir plonger sa tête dans l'un des fûts d'Armagnac qu'il transportait à l'arrière de sa calèche. Oh, pas un grand plongeon, non, rien qu'un petit...
Seulement ses bras il risquait d'en avoir encore besoin par la suite, aussi peut-être valait-il mieux les garder pour l'instant.

Un péquen... aheum... un paysan croisé au hasard de l'enchevêtrement des routes de campagne avait accepté de lui indiquer, contre obole, le chemin de Vincennes. Le Chancelier avait écouté ses conseils comme autant de précieuses paroles empreintes de cette sagesse propre à la vieillesse... Mais il avait toutefois refusé d'ouvrir sa bourse parce que bon... fallait pas pousser mémé dans les orties non plus!
A présent il se retrouvait au cœur de divers chemins donc, et si ce n'étaient les kilomètres qui le séparaient de son Comté d'origine, il n'était guère avancé...

Sautant donc de la voiture de la calèche, il demanda à un autre paysan où était ces fichues Vincennes. Et tandis que son interlocuteur faisait les pales du moulin avec ses bras pour indiquer le chemin à prendre, la carriole s'en alla vers le centre, laissant Antoineleroy déconfit et profondément hébété, la bouche béante sur une expression mêlée de colère et d'incrédulité.

" Je... Je crois que j'vais l'tuer! "

D'ailleurs... Il l'aurait fait s'il le pouvait... Non qu'un instinct aristotélicien l'en préserve mais la calèche était désormais trop loin pour y lancer un quelconque projectile: pierre, bout de bois, tonneau de vin, etc.
M'enfin il irait à Vincennes coûte que coûte! Remarquez, il n'avait pas énormément le choix maintenant...

Arrivé à bon port, malgré les souvenirs assez vagues des gestes spasmatiques du paysan croisé auparavant, le médecin arriva dans la tente de l'Hostel-Dieu qu'il avait reconnu aux couleurs puis lança, tout sourire

" Bonjour Dame la Rectrice, excusez mon retard mais entre les indications de paysans avinés et mon chauffeur qui m'a planté en pleins chemins... J'ai cru ne jamais arriver!

Cela dit me voici et même avec mon matériel... "

Dit-il tout sourire en montrant son nécessaire de chirurgie

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Russocarine

[Devant la tente de l’Ostel Dieu, TP couture]
Des morilles. Oui vous avez sans doute raison, les airelles, c'est plutôt pour la viande d'ours.
Et continuant à parler alors que la rectrice lui cachait les yeux
L'ours est excellent en paté, vous savez. Dès qu'ils auront fini d'hiberner, j'irai en cueillir quelques uns sur mes terres. L'an dernier nous avons eu un ours à fourrure blanche et à yeux rouges, et il m'a mordu le pied.
Une pause dans le discours, un léger mouvement de la main, à peine un réflexe.
Mon morceau préféré de sanglier ? Hummm, le cuissot, je dirai, bien charnu, bien mariné. Ou alors les cotelettes, grillées, avec une croute de sel et du persil glissé sous la peau. La peau du sanglier, pas la mienne, hein. Ou bien une tourte au marcassin vivant. Vous savez, comme la tourte aux oiseaux vivants, mais avec un marcassin.
Russo était lancée dans un de ses discours culinaires où elle trouvait parfois un nouveau plat dont elle parlerait perpétuellement jusqu'à ce qu'elle l'ait enfin mangé.

[Plus tard, après la douloureuse opération de couture]
Le moment était venu d'annoncer les résultats. Russo relut ses notes, puis elle annonça

Le vainqueur de cette chasse est le groupe 1, mené par Messire Flex et son chien Risette'Dju. Ils reçoivent ce superbe trophée en bronze, oeuvre d'art qui ornera une cheminée sous peu.

Les seconds sont le groupe 6, mené par le Grand Veneur Naluria et la meute royale avec le chien Hubert.
Les troisième sont le groupe 4, mené par moi-même, avec le chien Cracotte.
Ils reçoivent une sculpture de bois dur, parfaite pour empêcher des parchemins de s'envoler.

Ces trois groupes avaient occis de gros et vieux sangliers appelés bêtes noires.
Viennent ensuite les groupes ayant occis un sanglier à son quart an.
Il s'agit du groupe 2 mené par Maelie avec la meute de Jehan_de_proisy, puis du groupe 5 mené par Guilhem de Tréviers et son chien Sherlock, et ensuite le groupe 7 mené par Margaux. avec la meute de Thegregterror. Chaque groupe emporte cette effigie sangliesque en chiffon afin de mieux étudier la vie et moeurs du sanglier pour les futures chasses.

Et enfin, ceux qui ont choisi une proie de dimensions plus modeste, mais à la viande bien plus tendre, j'ai nommé le groupe 3 mené par Sire Amory et son chien El Diablo.

Au fur et à mesure, le page vêtu de brun distribuait les trophées.
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Nennya

[TP couture by la Sanguinaire]

Elle mangeait de l’ours ?Et elle prévoyait d’aller en chasser, décidément, Nennya n’était pas si timbrée que cela avec ses haches, et ses amputations inopinées. La jeune femme avait un caractère bien trempé, cela faisait plaisir à voir, et pourtant, elle arrivait à être effrayer de quelques médecins, surement un souci qui remonterait à l’enfance…Russo serait un cas très intéressant à étudier se dit-elle. L’écharde partie, la Duchesse avait enfin le loisir de la soigner correctement jusqu’à que…

" Bonjour Dame la Rectrice, excusez mon retard mais entre les indications de paysans avinés et mon chauffeur qui m'a planté en pleins chemins... J'ai cru ne jamais arriver!

Fit-il tout sourire en montrant son matos de chirurgie, mon Dieu, il allait la faire fuir, vite il fallait trouver une solution, de quoi l’occuper et lui faire fermer les yeux. Elle regarda Russo, puis Antoine, puis Russo, telle une girouette, la Blackney se retrouvait face à un gros problème. Elle fit la grimace à Antoine, faisant signe de ranger cela immédiatement, en agitant les bras, et en revêtant le visage de la rectrice en colère. Allait-il comprendre ? Elle finit par chuchoter :

-Rangez cela Antoine avant qu’elle prenne ses jambes à son cou

Il est taré, bon ok, elle avait un spécialiste en saignée, mais là, on ne peut pas dire que la patient était très docile dans ses soins. Elle reprit une voix douce comme si de rien était :

-Continuez à fermer les yeux Russo, prévoyez vous de faire une chasse sur vos terres aux jours du printemps ?

La Blackney avait ommis que Antoine était là, et qu’elle avait du l’entendre, elle dit :

-Ah voici Antoine, il est médecin à l’Hôtel Dieu, ne vous en faîtes pas, continuez à garder les yeux fermés, tournant son minois vers Antoine : Antoine, voici Dame Russo, elle s’est fait mordre par un castor

La rectrice ne se laissa pas déconcentrer, elle prit sa fiole de décoction concentrée de thym, en imbiba un linge et, avec douceur, elle enleva les impuretés de la plaie de la patiente, tout en continuant à faire causette avec elle :

-Alors cette chasse sur vos terres, parlez en moi, cela m’intéresse

Elle appuya légèrement sur la plaie avec son linge, et maintenant, c’était l’heure de recoudre, il fallait juste quelques point, rien de bien méchant, mais la pouet pouet girl…Elle se saisit du fil de lin ciré, de petit diamètre, la jeune femme opta pour des points séparés, deux grand maximum, elle introduit son fil dans le chat de l’aiguille, et c’était partit pour la couture. Elle se positionna au milieu de la plaie pour coudre en forme de croix. Nennya craignait que Russo bouge, alors elle précisa :

-Ne bougez pas vostre main j’ai presque fini, dîtes moi ce garou, ca a l'air d'être une bête féroce, je pense que Antoine va pouvoir nous aider à la chasser définitivement de vostre corpsdit-elle avec diplomatie et subtilité, tout son contraire.
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Russocarine

[Devant la tente de l’Ostel Dieu, TP torture]

Froncement de sourcils perplexe de Russo. Comment ça, la rectrice n'était pas intéressée par ce prodige culinaire qu'était la tourte au marcassin vivant ? Russo faillit ouvrir les yeux de stupeur, mais se détendit instantanément quand elle fut questionnée sur les détails de la chasse à l'ours.

Et bien voyez-vous, il faut laisser aux ours le temps de reprendre du poids après leur hibernation, sinon la viande a mauvais goût, et le poil n'est pas bien brillant. Mais pas trop, inutile qu'ils soient trop gras. Bref, il faut choisir le bon moment. Donc on va dans la montagne, et on fait un piège à ours. En général c'est un grand trou, parce que si on le chassait à la catapulte on risquerait d'abimer la fourrure, surtout les oreilles qui servent de sous-chope de bière. Ensuite, on choisit celui qui fera l'appat. On l'enduit d'une mixture à attirer les ours, on s'embusque, et on attend.

Légère grimace. Sa main la grattait, sur le dessus, comme si une famille de fourmis était en train de s'y promener. Ne pouvant pas bouger la main à cause de Nennya-la-Sanguinaire, elle bougeait la tête en mouvements saccadés tout en gardant les yeux bien fermés.
Et.. Rhaaa, foutues fourmis... Et quand l'ours tombe dans le piège, on lui saute dessus et on l'assomme.

Russo ne sentait absolument rien, d'abord parce qu'elle avait quand même été endurcie à la soule, ensuite parce qu'elle ne voyait rien. Et comme en plus la rectrice lui faisait parler de choses et d'autres, son esprit était incapable d'imaginer autre chose que des ours, des gigots, des plats fumants. Bref, à mille lieues de la dure (et cruelle) réalité qui l'aurait fait hurler si elle avait seulement entr'ouvert la moitié d'un oeil.
Puis la question dériva sur le garou.
Russo mit sa main droite au niveau de sa bouche, et avec deux doigts, mima les dents du castor.

Le Garou .... Mais qui est cet... Antoine ?

Russo ouvrit les yeux et dévisagea l'homme de la tête aux pieds, s'arrêtant sur la trousse qu'il portait en main, toujours dépliée, mais orientée de façon à ce qu'elle ne voie rien.

Et comment allez vous faire disparaitre le Garou ? Je vous le dis tout net, je ne veux pas boire cette infâaaame soupe de bulot sous prétexte que ça pourrait me sauver.
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Maelie

[Sous la tente, lors de la remise des prix]

On y était ! Après tous ces efforts - et toute cette joyeuse excitation - voilà enfin qu'ils allaient connaître les vainqueurs. Son coeur battait à tout rompre, tandis qu'elle notait avec surprise combien l'évènement l'avait marquée : encore une belle aventure, encore de belles rencontre et de magnifiques souvenirs. Un sourire heureux fleurit sur ses lèvres tandis qu'elle fit un clin d'oeil complice à sa voisine et coéquipière.

Les vainqueurs étaient donc... roulement de tamb... euh, battements de coeurs furieux...
Flex et ses compagnons !

Hourra! Hourra pour le groupe numéro un !

Ses yeux cherchaient les vainqueurs, car dans ces visages, elle savait y trouver nombre de ses amis, qu'ils soient des Ecuries Royales ou du Languedoc. Son regard croisa celui d'un des chasseurs, et son sourire s'adoucit involontairement, avant qu'elle ne détourne pudiquement le regard.

Déjà, Russocarine distribuait les récompenses suivantes. Elle reçut avec un petit rire amusé la poupée à l'effigie du sanglier, au nom de son groupe, et la leva bien haut : un trophée était un trophée, et elle était sacrément fière de celui-ci !
Y en aurait-il une pour chaque participants ? Peut-être devrait-elle la céder à l'une ou l'autre des dames qui l'avaient accompagnées. Peut-être à Messire Jehan de Proisy, propriétaire de la meute après tout.Boaf, elle écarta ces questions d'un haussement d'épaules : on verrait bien... mais après la ripaille.

Hourra ! Hourra pour Dame Russocarine et les Chasses Royales !
Hourra pour tous les participants !
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Membre du Comité "Culture, Loisirs, Evènements" du Languedoc
Maître du Haras Royal

[Absente du 19 au 28 mars]

Nennya

[TP couture by la Sanguinaire]

La chasse à l’ours, elle y connaissait un rayon, la catapulte pour abattre un ours, c’était possible ça ?La Duchesse fut intriguée par les propos de la pouet pouet girl, elle était médecin, et de participer à une de ces chasses la botterait drôlement…Enfin, elle se concentra sur la couture, elle termina par un fin nœud, et voyant que la patiente avait de nouveau les yeux ouverts, elle dit en hâte :

-Je n’ai pas fini Russo, laissez moi terminer et je vais vous expliquez comment nous allons procéder par la suite

Toute façon, Nennya avait toujours la solution : je l’assomme avec la hache pour la soigner. Elle se saisit du baume de Saint Victor, miraculeux dans la cicatrisation des plaies, et avec le revers de la main, elle l’appliqua en douceur, d’un bandage de lin, elle entoura la plaie, sans trop serrer finissant par un magnifique nœud. Le visage satisfait, Nennya annonça à Russo la récalcitrante :

-Voici les consignes, je vous revois bientôt pour enlever le bandage et retirer les points, d’ici là, faîtes attention, à ne pas utiliser de trop cette main, enfin du moins évitez le.

Se tournant enfin vers son collègue, elle expliqua à Russo :

-Comme nous ne sommes pas certains que le Garou est partit de vostre corps, je vous propose de faire évacuer définitivement cette mauvaise bête de vostre sang, grâce à une saignée de Sire Antoine !

Tadaaaaaaaaam, la Blackney affichait un visage angélique, prête à bloquer l’entrée de la tente avant qu’elle puisse se lever pour s’enfuir. Elle regarda Antoine, en lui faisant un clin d’œil et dit :

-C’est à vous Antoine !

La Duchesse se positionna devant la tente, prête à arrêter la furie.
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Russocarine

[Devant la tente de l’Ostel Dieu, TP torture]

Recousue, tartinée d'onguent du Chevalier Saint Victor, enrubannée avec un bandage propre, Russo contemplait l'ouvrage de la rectrice. Tout allait bien, elle avait survécu aux médicastres, elle allait pouvoir se gaver de sanglier mariné à la sauce aux morilles. Elle allait remercier la rectrice Nennya-la-Sanguinaire, peut être même l'inviter à banqueter, quand, surprise, une étape surprise fit son apparition. La saignée.

Une saignée vous dites ? Mais , hum....

Un instant de réflexion. Russo imaginait le Garou lui remontant à l'intérieur du bras, tapi dans l'ombre, cherchant à gagner le coeur. Elle frissonna. Elle allait tendre le bras quand elle s'arrêta.

Ttttt, pas si vite. Qu'allez vous faire du sang, dites moi ? N'allez vous pas en faire un boudin, et le jeter aux chiens, qui ensuite se transformeront en castors et iront la nuit me ronger mes tonneaux ? Hein ?
Promettez moi que vous n'en ferez rien, sinon je... je... nan, je vous dirai pas.

Et de continuer à penser "Nan je vous dirai pas. Mais ça sera affreux, terrible, terrifiant, incroyable....
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Neyco

Toute heureuse de voir toute les bêtes enfin, chic on allait passer a table.

Comment qu'ils étaient énorme certains, enfin leur sanglier était un beau petit tout de même.

Riant en voyant Maelie fêter cet évènement, elle en profitait pour regarder sous toutes les coutures la bête en chiffon que Russo leur avait offert comme présent.

Leur petit trophée, une chance faudrait qu'elle le montre a son petit frère il serai content.

Puis après un grand hourra la miss biscuit, cria bien fort.

A la boustifaille!!!

Vive la chasse.
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Vanyel

Pendant que les zoms s'occupaient de récupérer leur trophée avant l'heure, à savoir la peau de la bête soigneusement mise de côté pour la gardienne de clefs et la tête de la bête pour orner plus tard une quelconque cheminée, à moins de servir de porte manteau, elle s'activait pour broyer les épices. Parce juste les mettre comme ça dans le tonneau, c'est gentil, mais ça n'aurait pas vraiment servi à grand chose, étant donné que les arômes ne se diffusent pas comme par magie, il faut un peu leur forcer la main.

chtonk, chtonk régulier d'un mortier qui broie finement d'abord les clous de girofles, puis la muscade... le poivre lui c'était en dernier, des fois qu'il y ait un accident de parcours et qu'un éternuement inopiné ne vienne causer la dispersion du tout dans l'air environnant au lieu du tonneau... dont le vidage partiel était plus ou moins achevé. Y a pas à dire, on pouvait vraiment compter sur Zak quand il était question de boire de la bière.

plic ploc... épices versées dans la bière restante après avoir signifié à Zak que si si, il faut en laisser pour la marinade quand même. Touillage en règle à l'aide d'une longue cuiller en bois et enfin y mettre ce qui devait être leur festin... pousser, pester, ronchonner... y'a pas, la bête était casse-pied jusqu'au bout.

Il fallut l'aide de chacun pour réussir à la contorsionner suffisamment pour la faire rentrer dans le tonneau, puis refermer le tonneau et y poser dessus un gros caillou - mieux valait prendre trop de précaution que pas assez pour empêcher toute fuite. Ensuite tout n'était pas encore fini, que non.

Aymeric, prends le grand bol là avec hum.. l'intérieur du sanglier, c'est pour les chiens.

Les zoms, dites, vous pouvez vous occuper du feu, et puis faudra aussi une broche à manivelle pour y mettre le sanglier à cuire.. quoi la manivelle ? bin c'est pour lui donner le tournis... euh je m'égare, c'est pour le cuire sous toutes les coutures.

Moi... j'vais chercher.. me faut du gingembre et puis du miel...

Sûr qu'ils allaient se régaler ce soir, ils l'avaient mérité.
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Chasse au sanglier, campement de chasse

Russocarine

Sur la grille du domaine de Vincennes, Russo avait fait apposer une copie de l'affiche de la prochaine chasse au sanglier.

naluria a écrit:

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Oyez, Oyez !!

Qu'il soit dit et su à travers le Royaume de France qu'une chasse au sanglier est annoncée en le Bois de Vincennes pour le 15 janvier 1458.
Que la-dite chasse permettra de limiter le nombre de sangliers ravageant les cultures aux environs de Paris et sera précédée d'un bref exposé explicatoire pour les novices.

Que nobles comme roturiers de toutes professions et conditions [n0 à n4] sont conviés, pourvu qu'ils soient vaillants et courageux.
Que la chasse au sanglier se pratiquant à l'aide d'un équipage de chiens dit "vautrait", les nobles ou riches bourgeois [n4] sont invités à engager leur meute quand ils en possèdent une. Précisons qu'il n'est nullement nécessaire de posséder une meute pour participer à la chasse comme piqueur ou rabatteur.

Que les dites meutes, appartenant aux nobles, pourront être enregistrées, à la demande des propriétaires, auprès des Chasses Royales afin de participer aux créancements qui aura lieu ultérieurement pour faire reconnaître royalement les dîtes meutes. Plus amples explications seront données aux intéressés.

Que les inscriptions sont ouvertes dès l'affichage de cette lettre et ce jusqu'au 12 janvier 1458. Celles-ci devront être envoyées à Donà Russocarine par missives privées en y inscrivant votre état de santé [caractéristiques ig], ainsi que le nom du limier [chien de tête], le cas échéant.
Que les participants peuvent s'inscrire en groupes, et qu'yceux pourront être complétés en fonction du nombre total d'inscrits.

Que les règles de chasses seront communiquées aux participants dès leur arrivée à Vincennes.

Que les plus grands chasseurs se verront récompensés de trophées de chasse.

Que ceux qui souhaitent intégrer l'Office des Chasses Royales sont invités à profiter de cette chasse pour présenter leur candidature.

Naluria Marthun Vaast, Grand Veneur de France

Russocarine de Salvagnac, Grand Capitaine des Toiles et du Vautrait

Une note rajoutée à la main apportait quelques précisions pour les distraits et les curieux.

Citation:

L'accueil sur le domaine de Vincennes se fera dès l'aube du 15 janvier. Les inscriptions peuvent m'être envoyées par pigeons et autres volatiles volants, ainsi que messagers à pieds en livrée.

Elle s'était dispensée des habituels commentaires culinaires sur les pigeons aux petits pois et tourte aux oiseaux vivants, cela aurait pu décourager certains participants.

Vérification d'un oeil attentif que le panonceau soit placé à bonne hauteur, et bien droit. Feuilletage des premières missives d'inscription malgré le vent et le froid. Il lui faudrait répondre à certains.

Parlant de froid, Russo rangea sa poignée de missives, souffla sur ses doigts, et se cacha les mains dans les manches de sa peau d'ours. Puis elle fila au chenil faire son quart-d'heure de discussion avec le chien Hubert.

la chasse aura lieu ici à partir du 15 janvier. les inscriptions se font par MP

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Russocarine

[le 15 janvier, à l'aube]

A l'aube donc, quand le soleil éclaire à peine la campagne d'une lueur blafarde, que le givre recouvre les flaques et pend en petits glaçons sur les branches nues des buissons. La mince couche de neige qui recouvrait le sol il y a de cela trois jours a maintenant fondu, facilitant la lecture des traces, et les glissades également. Le grand bois de Vincennes s'étend à perte de vue, forêt épaisse, arbres centenaires, buissons épineux, sauvagine abondante, et telle est la raison de l'assemblée du jour: chasser le sanglier.
Vêtue de son inséparable peau d'ours, de braies de cuir épais, une toque enfoncée jusqu'aux yeux, Russo vient de faire les dernières vérifications avant la chasse. La grille du domaine a été ouverte. Une tente fort imposante a été dressée pour l'occasion

A l'intérieur, des poêles à bois permettent d'obtenir une température juste au dessus de la gelée. Il faudra bien cela pour que les participants se rencontrent et reçoivent les explications nécessaires. Des chenils ont été construits à l'arrière. Son cher Cracotte, un chien haut comme un jeune veau et équipé du collier à clou des chiens des pyrénées aboie pour attirer l'attention. Des barrières ont été plantées pour permettre d'attacher les montures à proximité.
La buvette est ... non, il n'y a pas de buvette, pas avant la chasse, en tout cas.
Les premiers participants ne vont pas tarder. Un dernier coup d'oeil à la liste des préparatifs. Russo entre dans la tente, enlève sa toque, la range soigneusement dans un coffre frappé à ses armes, s'essuie le front.
Elle se place à coté du panneau où ont été notées certains détails de la chasse, détails qui seront expliqués de vive voix avant le début, ainsi qu'un plan du secteur effectué par un arpenteur-illumineur, baille, s'étire, cherche des yeux une tartine de paté d'ours pour machouiller en passant le temps. Le soleil se lève lentement, la journée s'annonce belle.

Citation:

Chasse au sanglier

La chasse aux sangliers se déroule par équipes. Les équipes chassent de façon indépendante et sont en concurrence l'une par rapport à l'autre. Elles se composent de chasseurs à pied et/ou à cheval, et d'une meute de chiens.

Un tour de jeu dure 3 jours irl.

1. les chasseurs & les chiens
Seuls les nobles et les membres des écuries royales peuvent chasser à cheval

ce privilège est purement RP

Les meutes ont été déclarées à l'Office des Chasses Royales avant la chasse, mais le Grand Veneur pourra, si le coeur lui en dit, inspecter telle ou telle meute afin de s'assurer de la bonne santé des chiens. Afin d'éviter des accidents inutiles, il ne peut y avoir qu'une seule meute de chiens par groupe de chasseurs.

Il coule de source qu'une meute créancée (entrainée et certifiée à courir un certain type de gibier, ici le sanglier) ou la présence d'un officier des chasses royales dans le groupe permettent de parcourir plus de terrain lors de la recherche des traces

bonus de 1 case explorée supplémentaire.

Il est évident que l'expérience acquise en ayant participé à un cours ou à une autre chasse permet de meilleurs résultats lors de la recherche des traces et de la traque

bonus lors des tirs aux dés

La moyenne de l'intelligence du groupe influe sur la capacité à trouver / suivre les traces, ou à diriger et comprendre les chiens qui trouvent / suivent les traces.
La moyenne de la force du groupe influe sur la mise à mort / capture du sanglier.

2. le terrain
Dans le périmètre de chasse alloué, on peut distinguer plusieurs types de terrain

Différents types de case correspondent à différents types de terrain.

terrain - probabilité de découvrir des traces de sanglier- déplacement - probabilité de perdre la trace du sanglier
champs cultivés - de 70 à 100% - 3 points - de 10 à 30%
lisière - de 50 à 80% - 3 points -de 10 à 30%
forêt -de 25 à 50% -3 points -de 25 à 50%
forêt impénétrable -de 0 à 25% -4 points -de 30 à 60%
ruisseau -de 0 à 25% -4 points -de 70 à 100%
bauge -de 70 à 100% -4 points -de 0 à 25%
chemin -de 0 à 25% -2 points -de 0 à 25%

3. les sangliers
Les sangliers restent immobiles jusqu'à ce qu'ils aient été débusqués. Selon leur age, ils sont plus ou moins gras, forts, agressifs. Ils se déplacent à la même vitesse que les chasseurs. Lorsqu'un sanglier est poursuivi par les chasseurs, il perd 1 point d'endurance par case de terrain traversé, peu importe le type de terrain. Quand il est épuisé, il s'arrête pour affronter ses poursuivants
La connaissance de la nature dans sa diversité permet d'affirmer avec certitude que divers sangliers peuvent être rencontrés dans ce bois.

4. déroulement de la chasse

pour chaque tour, chaque responsable d'équipe devra transmettre à l'arbitre le mouvement de son équipe pour le tour

4.1. la recherche des traces de sanglier
Le point de départ est ici même, en lisière de la forêt. Cette étape consiste à trouver des traces de sanglier en parcourant 4 cases adjacentes.

à la fin du tour, l'arbitre communique les résultats de la recherche:

* traces trouvées: oui / non
* cases: case (s) sur lesquelles des traces ont été trouvées. il faudra donc repasser par cette case pour retrouver la piste, sinon la piste est perdue.
* type de sanglier: communiqué si l'intelligence du groupe permet de déchiffrer les traces

une équipe qui n'a pas trouvé de traces au 1er tour continue sa recherche.

4.2. la battue
Une fois les traces trouvées, le groupe va les suivre jusqu'à ce que le sanglier soit débusqué, puis ensuite poursuivre le sanglier.
L'avancée du groupe dépendra bien entendu du terrain, il est clair que l'on avance plus vite sur un chemin qu'au milieu des broussailles ou des bourbiers. Il est également clair que des aléas, donc par nature imprévus et incontrôlables peuvent se produire pendant la battue.

l'équipe de chasseurs dispose de 9 points de déplacement par tour, qui sont consommés en fonction du terrain parcouru.
le responsable d'équipe communiquera son trajet, ainsi qu'un nombre entre 1 et 6

4.3. la mise à mort / capture
lorsque le sanglier sera épuisé, il fera face aux chasseurs, et ce sera le moment de la mise à mort ou de la capture. A ce moment, des chasseurs ou des chiens peuvent être blessés, mais les Chasses Royales dans leur grande prévoyance ont fait appel à l'Hotel Dieu et il convient dès à présent de remercier Dame Nennya Blackney Desbois et ses assistants.

En cas de réussite, l'équipe obtient la hure (tête) du sanglier abattu, ainsi que la viande pour faire bombance. Il convient, sous peine de disqualification, de garder un cuissot pour Sa Majesté Lévan III, propriétaire de Vincennes. Le propriétaire de la meute gardera en trophée la trace (pied droit de devant) du sanglier occis. La tripaille fumante additionnée de pain sera donnée aux chiens.
L'équipe sera de plus créditée d'un certain nombre de points selon la qualité de l'animal chassé, et se verra remettre un trophée.

Le jeu se termine au bout de 10 tours de jeu, et si aucun sanglier n'est tué après le nombre de tours engagés, dès que le premier sanglier est tué, principe de la mort subite.

Les chasseurs et les meutes ayant participé à la chasse gagnent de l'expérience valorisable lors des prochaines chasses.

une carte indiquant le type de terrain par case sera communiquée avant le départ de la chasse

edité pour un machin de censure automatique en allemand...
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Maccornell

Le jour tant attendu était enfin là. Le quinzième jour du mois de janvier devait débuter la chasse au sanglier organisée par les offices royaux. Cela faisait plus d'un mois que les équipes s'activaient. Des invitations avaient été envoyées à travers tout le royaume et même au-delà. Les inscriptions avaient afflué de toute part. Heureusement que l'équipe au service du Capitaine des toiles et du vautrait avait repéré une zone riche en sangliers. Ces derniers jours ils avaient balisé le terrain et tout semblait fin prêt pour accueillir les chasseurs et leurs suites.

Comme tous les membres de l'Office Royal de la Vénerie, MacCornell se devait d'être présent. Plus qu'une obligation ou un devoir, c'était une passion. Cette même passion qui l'avait poussé à postuler pour une charge à de chasse, et qui l'avait sans doute amené à être repéré par le Grand Veneur. C'était aujourd'hui sa première apparition en tant que Grand Louvetier. Le jour était donc solennel pour lui même s'il y aurait du cochon sauvage au menu. Aussi, sans grande surprise, il se leva tôt pour être prêt à donner un coup de main à la grande organisatrice de la chasse, Dame Russo qui porterait sans aucun doute un manteau en poils d'ours.

L'heure des loups était en train de se terminer, lorsque MacCornell arriva au campement. Russo était déjà là. C'était à croire qu'elle n'avait pas fermer l'oeil de la nuit. Tout était en place, elle semblait attendre les chasseurs. L'embrunais s'approcha d'elle.

Ah bonjour Russo, tout va comme tu veux ?
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Maelie

Voilà des jours que Maëlie trépignait dans l'attente de cet évènement. Grisée par sa dernière expérience de chasse aux loups, elle était désormais bien décidée à ne plus manquer ce type d'occasion si la chance lui était donnée d'y participer. C'est donc de fort bonne humeur que la jeune femme arriva, équipée de braies renforcées et de bottes de cuir, de celles qu'elle utilisait pour les jours de travail aux écuries, surmontées d'une lourde cape verte fermée d'une broche précieuse en forme de hibou masquant son buste - c'est qu'il faisait frais, surtout le matin - ses cheveux noir de jais au vent, comme d'habitude, et l'arc en bandoulière.

Restait quelques doutes et interrogations qui flottaient dans son esprit : elle n'avait ni équipe ni meute, s'étant inscrite sur un coup de tête comme d'habitude, et n'ayant pour tout bien que ce qu'elle portait et son envie de s'amuser. Elle fit une petite moue, songeant qu'elle aurait peut-être bien pu se renseigner sur ces détails avant, voire même rameuter de ses amis pour l'accompagner. Haussant les épaules, elle préféra conclure que si la Grand Capitaine des Toiles et du Vautrait avait accepté sa candidature en l'état, ça devrait bien aller ainsi.

S'approchant de l'imposante tente, attirée par la perspective de chaleur et d'abris, elle vit deux personnes en train de deviser. Elle s'avança vers eux, avant de s'incliner respectueusement : avec sa chance, il s'agissait surement de nobles, pas question de les vexer...

Adissiatz. Je veux dire... Bonjour, ma Dame, Messire. Maëlie, Ecuyer Royal et Languedocienne, pour vous servir, fit-elle, l'accent d'Oc roulant dans sa bouche avec aisance.

Elle se redressa en leur adressa un généreux sourire.
A qui ai-je l'honneur ?

Le visage de la dame lui disait vaguement quelque chose, même si elle avait un mal fou à la remettre... L'avait-elle déjà rencontrée ? Ce devait être en Languedoc alors, ou peut-être dans les locaux des Ecuries ? Arf... A courir partout, elle en perdait son sens commun.
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Membre du Comité "Culture, Loisirs, Evènements" du Languedoc
Maître du Haras Royal

[Absente du 19 au 28 mars]

Xedar

Le soleil venait tout juste de pointer le bout de son nez sur ce quinzième jour de janvier quand un homme, seul, arriva un peu perdu devant les grandes portes qui semblait ouvrir sur le domaine du bois de Vincennes. Il aperçut à l'intérieur une tente importante.

Et bien on va dire que c'est ici, j'espère ne pas m'être tromper de chemins...

Il entra et marcha sur l'herbe mouillée par la rosée du matin. S'approchant de l'édifice provisoire, en entendit des grognements et des aboiements de chiens. Inquiet il observa bien les alentours, ne voulant pas voir un débouler à ses pieds.

Le chemin parcouru entre la grille et la tente effectué, il aperçut trois personnes dont une avec un accoutrement assez singulier, vêtu d'une peau d'ours.

Pas de doute c'est bien là, ou alors je suis tombé sur une secte, mais ça m'étonnerait.

Les deux premières personnes semblaient être des responsables de la chasse, la troisième semblait être une participante. En tout les cas ça n'avait pas l'air de se presser au portillon qui était en plus très grand donc pas moyen de se gêner. Devait être le froid matinal qui faisait que les gens devaient surement attendre que le soleil soit un peu plus hat pour sortir.

Bref, il entra dans la tente. Il enleva son chapeau ...

Madame, monsieur, bonjour.

Xedar enchanté, je fais partie de l'équipe, d'ailleurs était ce le mot équipe qu'il fallut dire ? Il en savait fichtre rien mais comme rien d'autre ne lui venait à l'esprit, des secrétaires d'états.

Ceci dit, il attendit bêtement las bras ballant le long du corps.

édit vus que j'ai posté en même temps que la demoiselle du dessus.

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Thomaslatapie

Thomas arriva a pied a Vincennes, le soleil lui tapais dans la dos. La chasse allais commencez. une arbalète dans le dos et une épée a la ceinture il clama haut et fort.

- A taaaaableeeeeee

Il se frotta le menton et réfléchit. Le repas commençais pas maintenant mais la chasse si. Il regarda autour de lui.

- Non d'un pipe en bois on mange quand ??? Après la chasse ??? Logique ...

Il regarda autour de lui et vit un Poiteviens.

- Hey Xédar !!! Comment va ???

Il se tourna vers la tente. Et y avança d'un pas sur. Il se mis dans la file et attendit son tour. Il arriva devant la dame et fit un grand sourire.

- Je suis Thomaslatapie je fait partie d'un groupe, on est que trois donc bon. Voila voila je vais attendre plus loin moi.

Thomas sortit de la file et alla regardez si son arbalete visais droit.
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"Ceux qui ont créé les mots croyaient au délire"
Platon

Amory

Le vicomte de la Ferté sous Jouarre arriva en compagnie de son épouse et des quelques gens de leur GM. C'était la première fois qu'il participerait à un tel évenement et il était plus qu'impatient de voir ce qu'on allait attendre de lui. Il avait à ses côtés son brave limier El Diablo, adorable chien à l'odorat sur développé qui faisait la joie et la fierté de son maitre leur des chasses privées organisées à Chéu.

Il descendit de sa monture et courra ouvrir le carrosse transportant son épouse et le médicastre de la GM d'Airain.

"Nous voici arrivé, je vous conseille d'aller vous réchauffer toutes deux sous ses grandes tentes mises à disposition. Avec Knarel et Légolas nous allons aller installer la meute et les chevaux."

Elle était composé de dix chiens choisit dans les meilleurs de leur cheptel, il appartenait à la race poitevine et était réputé pour la chasse au gros gibier.

Les chiens installé, le vicomte s'avança vers les personnes présente pour aller se présenter et les saluer.

"Enchanté je me présent Amory De Lucas, vicomte de la ferté sous Jouarre, Seigneur de Chéu et de Brainville, Dignitaire de la GE. Enchanté et heureux de faire votre connaissance."

Felian

[Hôtel saint Paul - Paris - avant l'aube]

Simon ! Selle les chevaux, nous partons bientôt. Je m'habille, je mange quelque chose et nous y allons.

Le chevaucheur d'armes sortit de la chambre du héraut, laissant son maître seul. Felian s'avança vers l'armoire à côté de la porte de la pièce et déposa sur son lit plusieurs vêtements. Il enfila à la suite chemise, chausses, braies, surcot doublé de fourrure et heusses noires. Le mantel et les gants sur le bras, il descendit aux cuisines avaler une portion de ragout de la veille avec du pain et enfila ses derniers atours. Son chapeau que lui passait Simon sur le chef, il monta sur son palefroi et passa sous le porche de l'hôtel, dans les rues encore endormie de la grande Paris. Il ne faudrait pas aller bien loin, le faubourg sainct Anthoyne était proche de Vincenne. Passé les portes de la ville, il n'y avait plus qu'à suivre la route royale jusqu'au domaine tout aussi royal.

[Vincenne - aurore]

En deux heures le voyage était bouclé, et le soleil pointait ses rayons par-dessus l'horizon. Ils étaient arrivés devant la tente où quelques personnes s'étaient présentées. Felian descendit de cheval et confia les rênes à Simon.

Tiens, occupe toi des chevaux, je vais me présenter et me renseigner.

Dans la tente, la température était un peu plus élevée qu'à l'extérieur, mais le souffle devenait quand même un épaisse fumée au sortir de la bouche. Felian s'approcha d'un groupe.

Bonjour, je suis Félix Barrauld. À qui ai-je l'honneur de parler ?
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Neyco

[Comtat de Toulouse: jour du départ]

Un réveil dur dur, des le matin le Baron blond sadique et narcissique l'avait trempée de la tête au pied a l'eau glacée.
Au vu du voyage qui les attendaient, par mesure de simplicité Celte et lui même c'était vu loger chez la gamine.
Bien loin le réveil tout doux et adorable lorsque sa douce cousine venait a loger chez elle pour la nuit lors de ses traversées du Comtat Toulousain.

Grognon comme jamais poussant drap et oreiller difforme au vu de la probable bataille dans la nuit, la petite Ney daigna enfin a bouger son fessier, surtout qu'a force l'eau froide rependu lui glaçait les os.

Regardant de haut malgré la difficulté du geste au vu de sa taille et celle du Baron soit disant cure, la miss s'apprêtât a sa toilette déjeunant rapidement bagage ayant déjà été fait la veille tout était prêt.

Fin prête regardant les deux hommes d'un air "Bah quoi oui j'ai prit mon temps et alors?", elle monta sur son cheval adorée, verrifia que tout fut bien arnache, remercia son valet James lui précisant bien des choses. Son inquiétude durant les jour précédant lui avait fait perdre quelques cheveux déjà qu'il en avait peu le pauvre homme.

Non je ne vais pas me blesser, non je n'ai pas besoin de change supplémentaire, non j'ai assez a miam, non je sais me défendre pas besoin de garde pour m'escorter, oui j'ai mon nécessaire de toilette et oui j'ai ma réserve de biscuit.

Perdant patience fasse a cet homme qu'elle connaissait depuis toujours, elle se dit que sa cousine aurai pas fait pire.

Bon sinon oublie pas de donner a manger a Dundee avec le bâton et comme je t'ai montrer sinon tu risque d'y perdre un bras.
Je prends Spip avec moi avec un peu de chance il trouvera de quoi s'amuser sur place donc ne t'en fait point.

Alors que la bouche de James formait le mot Noxis.

Et dit a mon petit frère que je lui ramènerai plein de feuille pour son herbier, mais qu'il ne mange pas tout les biscuit en un jour car je ne rentrerai pas avant un moment.

Voyant l'impatience sur le visage de ses compagnon la miss fit un signe d'au revoir, enfin ca petite aventure commençait.

[Sur les chemins: entre Toulouse et Vincennes]

Aucun brigands, aucun paysans dans les champs a par quelques gueux qui voyageaient a pieds, voyage sans encombre, a part une chose.

Un de ses camarades était hélas très gourmand.

Toute les nuits fut une guerre afin que sa réserve de biscuit ne tombe pas entre les mains de ce cure crapuleux.

Entre les complaintes, les menaces du Tres haut, tout y passait. Chaque jour, elle comptait les lieux qui la rapprochait.

Une chance Celte lui de son coter avait tout prévue ses propres réserves, aussi elle était persuadée que la situation l'arrangeait ainsi le cure restait sur son dos a elle et non sur le sien.

Vincennes au loin, une foule commençait a s'assembler, la fin d'un calvaire mais surtout une aventure.

Sa première chasse aussi était elle vraiment exciter tel une enfant face a son premier poney.

[La chasse: Vincennes]

Enfin arrivée des jours de voyages pour apercevoir la tente, bien du monde présent aucun qu'elle ne connaissait.

Ah si Russo était la veillant a ce que toute les opérations soient faites.

Tout était parfais. Sentant la tension de tous prêt a en faire pâtir au sanglier.

Mettant pied a terre, la miss imita ses compagnons en accrochant bride solidement.

Son paquetage toujours sur Phoenix, la miss suivit la troupe jusqu'à son amie.

Saluant au passage des personnes totalement inconnue pour elle de sa petite voix cristalline mi-femme mi-enfant.

Bonjour a tous je me suis Neyco, je viens de Toulouse.

N'osant trop parler en public elle n'en avait point trop l'habitude surtout fasse a des étranger.

Bonjour Russo comment vas tu? Bon comme tu voie ma petite compagnie est présente avec moi.

Bon par contre j'ai suivit des conseil Dundee est a la maison mais j'ai amenée Spip mon écureuil a la place bon c'est pas un chasseur de sanglier mais bon au pire il ramènera des noix diverses.

Se tournant vers ses compagnons, la tite miss en profita pour sortir Spip de sa cachette soit le fond de sa poche a la recherche de miettes de gâteaux bine souvent présente.

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Baronsengir

[Comté de Toulouse]

La perspective de chasser le sanglier le réjouissait. Il avait manqué les fameuses chasses à l'ours, il ne pouvait se permettre de passer à costé de celles-ci. Seul problème, au vu de la route qu'ils auraient à parcourir, tout retard serait malvenu. Et dès les lueurs de l'aube, alors qu'il était déjà lavé, coiffé, habillé, qu'il avait vérifié à nouveau sa coiffure et constaté que décidément, il était fort beau, une ronfleuse invétérée n'en faisait qu'à sa teste en voulant continuer à sommeiller.

Inacceptable! Il tenta ; fort peu de temps et sans grande conviction, il est vrai ; les paroles douces, le réveil en douceur... mais après tout, rien ne valait l'efficacité. Un bon seau d'eau tirée du puits, sommeil envolé garanti. Trépignant plus tard du temps que la naine prenait pour sa toilette, il ne regrettait pas son geste. S'il l'avait laissé dormir, il serait arrivé à Vincennes en mars! Profitant de ce temps à perdre, il alla s'admirer devant un miroir, manière d'estre sûr qu'il était parfait pour le voyage à venir.

[Vincennes, abords du campement]

Après un voyage homérique, des escarmouches et des ruses pour l'obtention de biscuits convoités, le petit groupe avait fini par arriver. Il attacha Bucéphale et se rapprocha des personnes présentes.

Bonjour la compagnie. Je me nomme BaronSengir. Tout le monde est prest à courir le goret?
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Maelie

Ah! Ca y est, les arrivées s'échelonnaient et se multipliaient. De bonne grâce, Maëlie s'écarta pour que chacun puisse se saluer convenablement, répondant à l'envie lorsqu'on le lui demandait, d'une voix chantante et joyeuse, qu'ils avaient face à eux Maëlie, Ecuyer Royale et Languedocienne, et ce avec le sourire s'il-vous-plaît.

La dernière arrivée capta son attention par un nom qui lui parvint aux oreilles : "Russo". Son regard se braqua immédiatement sur ladite Russo, qui ne pouvait être que Russocarine de Privas. Intriguée et spontanée, la lodévoise observa celle dont le nom résonnait encore dans la bouche de certains en Languedoc, et qu'elle avait eu tant hâte de rencontrer. Certains, comme Bbred ou même Adrien lui en avaient parlé avec une nostalgie qui avait piqué sa curiosité.
Elle se planta donc là, observant la scène et son actrice principale pour l'heure - car le temps viendrait où les chasseurs prendraient ce rôle - en tortillant pensivement une de ses longues mèches sombres.
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Membre du Comité "Culture, Loisirs, Evènements" du Languedoc
Maître du Haras Royal

[Absente du 19 au 28 mars]

Jehan_de_proisy

Le Fortunat avait chevauché longtemps suivit de ses chiens dont Parsyfal tenait la tête.
Il était accompagné d'un valet, Edward, en fait plus qu'un valet un compagnon d'origine angloise.

La route jusqu'à Vincennes avait été longue et hésitante, dame le Vicomte se rendait rarement en direction de la capitale. Mais bon il tenait à ce que le Poitou soit représenté. Il devait retrouvé Thomas, son filleul et ensemble ils verraient comment chasser...

En arrivant Jehan laissa Pierre passer devant avec la meute qui était toute énervée à l'idée de chasser. Déjà le museau au vent certains de ses "Poitous" humaient l'air mais tous regardaient surtout Parsyfal qui calmement faisait le tour du groupe, donnant de sa voix grave de temps en temps...

Les chiens se dirigèrent vers un homme dont Jehan reconnu la silhouette. Il portait une arbalète sur le dos et Jehan le vit la porter à son épaule et vérifier l'engin. Thomas était rarement surpris et nul doute qu'il serait prompt à décocher son trait si un sanglier venait à croiser leur route.

Puis il aperçut d'autres personnes inconnues et vit, en dernier, un autre Poitevin, Xedar ambassadeur et Secrétaire d'Etat. Jehan alla le saluer...

Bien le bonjour Xedar je suis bien content de vous voir ici les Poitevins sont donc trois pour le moment si je ne m'abuse.

Tout en démontant, le Fortunat, enchaîna...

Savez vous si d'autres habitants du Poitou se sont inscrits?

Il salua également les Dames et Sires présents tout en tenant la longe de Tempête, son frison noir.

Dames et Messires la bonne journée à vous...Je suis Jehan de Proisy-Fortunat, Vicomte d'Olonne, Seigneur de l'Hermenault en Poitou et de Montmilcent en Alençon. Je vous espère en bonne forme et souhaite que nous fassions bonne et belle chasse de concert.

Puis Jehan fit un signe à son filleul tout en caressant Parsyfal qui venait se frotter à lui trouvant que son maître était long à se mettre en chasse...
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--Edward

Edward, s'il avait participé à des chasses sur les terres de l'Hermenault pour commencer puis d'Olonne, n'avait tout comme son maître, jamais participé à une chasse royale.
Vetu de sa livrée aux couleurs d'Olonne il s'était durant le voyage surtout occupé des chiens. Six pas un de plus ce qui jusqu'ici avait largement suffit à traquer puis à forcer les sanglier Poitevins.

My Lord je va m'occuper du nourriture de la chien, je reviens...

Mal à l'aise il préférait s'éloigner des groupes faisant un complexe de ne pas parler un "françois" plus correct bien qu'il ait été recruté, en Bordeaux, par Jehan il y a de cela plusieurs années. Il arrivait encore que ses origines angloises le fassent regarder de travers

Il s'en alla donc chercher la repue des fauves. Elle serait frugale mais ils avaient couru et il fallait reconstituer leurs forces et surtout les faire boire. Heureusement en route chaque fois que possible le maître avait il autorisé la chasse au petit gibier et il avait pu sans difficulté assurer la survie de la petite meute.

Russocarine

Alors qu'elle regarde le soleil se lever, Russo est assaillie d'un doute horrible. Et si l'absence de buvette était une grossière erreur ? Peut être pas du vin chaud, ou de la cervoise tiède, mais une bonne soupe de légumes, avec du gras, du pain, du vin rouge, et un oeuf poché, histoire de se réchauffer les entrailles. Inutile de s'étendre sur la question, il est trop tard, et les premiers chasseurs arrivent.
Le premier à arriver est d'ailleurs le grand louvetier. L'avantage du sanglier sur le loup, c'est qu'on peut en manger la viande: patés, cuissots, gigots. Par contre, pour faire un manteau, le loup est mieux, plus soyeux, moins raide. De toute façon, l'ours c'est encore mieux, mais pendant qu'ils hibernent, il faut bien s'occuper, et chasser la taupe n'est pas productif, aucun plat élaboré n'est fait avec de la viande de taupe, c'est plein de petits os, et il en faut 1834 pour se faire un manteau.

(Maccornell) Ah bonjour Russo, tout va comme tu veux ?

Bonjour Mac. Le temps à l'air de tourner au beau. La forêt foisonne de sangliers, je pense que ce sera une bonne chasse.

Et les arrivées continuent. Une dame d'abbord, qu'elle a déjà croisé. Oui c'est ça, Maëlie, elle l'a croisée en Languedoc lors d'une de ses rares visites, mais qui visiblement ne la reconnait pas.

Bonjorn Donà Maëlie, je suis R....

Interruption. Dilemne. Finir de parler en tournant le dos au nouvel arrivé, ou stopper sa phrase et saluer le nouveau venu qui se présente comme secrétaire d'Etat ? Pas vraiment le temps de réfléchir, les arrivées continuent.
(Thomaslatapie) - Je suis Thomaslatapie je fait partie d'un groupe, on est que trois donc bon. Voila voila je vais attendre plus loin moi.
(Amory)"Enchanté je me présent Amory De Lucas, vicomte de la ferté sous Jouarre, Seigneur de Chéu et de Brainville, Dignitaire de la GE. Enchanté et heureux de faire votre connaissance."
(Felian) Bonjour, je suis Félix Barrauld. À qui ai-je l'honneur de parler ?

Saluts de la tête au fur et à mesure des arrivées
Messires, le bon jour. Je suis Russo, Grand Capitaine des Toiles et du Vautrait.
Signe de la main vers Mac
Et voici Romuald MacCornell, Grand Louvetier. J'espère que vous avez tous fait bonne route, et que cette chasse sera abondante, afin qu'elle puisse être suivie d'un banquet mémorable.
Petit froncement de sourcils
Monsenh Felix Barrauld, je crois que nous chassons ensemble. D'ailleurs, je vais dévoiler dès maintenant la composition des groupes. Cela vous laissera un peu de temps pour trouver vos équipiers et faire connaissance.

Russo se dirige vers une tenture qui semblait décorative et se prépare à écarter la toile d'un geste sec quand....
(Neyco) Bonjour Russo comment vas tu? Bon comme tu voie ma petite compagnie est présente avec moi.
(Baronsengir) Bonjour la compagnie. Je me nomme BaronSengir. Tout le monde est prest à courir le goret?

Grand sourire. Regard vers l'écureuil. Russo en a un à la maison, il est tout aplati et sert de sous-chope de bière.
Tiens, les Toulousaings. Sengir, je crains que ton parfum de diacre bel et blond ne dévoile ta présence au sanglier. Mais dès que tu auras chu dans une flaque, tout ira beaucoup mieux. Neyco, il faudra que tu me racontes ensuite comment va Dundee.

Arrive alors un homme suivit d'un jeune garçon portant livrée, qui semble être lui aussi poitevin. ça Russo l'a brillament déduit des propos entendus.
(Jehan_de_proisy) Dames et Messires la bonne journée à vous...Je suis Jehan de Proisy-Fortunat, Vicomte d'Olonne, Seigneur de l'Hermenault en Poitou et de Montmilcent en Alençon.

Enchantée Messire. Je suis Russo, Capitaine des Toiles et du Vautrait. Puis je vous suggérer d'attacher votre monture aux barrières là
Geste de la main
Cela sera plus commode dans l'immédiat
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Russocarine

Se replaçant la main sur la fameuse tenture, Russo annonça
Et bien, je vais vous dévoiler la composition des équipes.

D'un geste sec et précis, elle écarte la tenture, pour laisser apparaitre la liste des participants. Sur un clou planté devant chaque groupe dont embrochés des boutons de chasse

Citation:

Groupe 1: Messire Flex (Risette Dju'), Dame Finute, Messire Adriendesage, Messire BBred, Messire Mac Cornell, Messire Persevael, Monseigneur Odoacre

Groupe 2: Messire Jehan_de_proisy (Parsyfal), Sieur Thomaslatapie, Dame Leello (présence non confirmée), Dame Maelie, Dame Neyco, Sieur Celte, Messire Baronsengir, Sieur Gabriel de Volvent

Groupe 3: Messire Amory (El diablo), Dame Adrienne, Sieur Xedar, Sieur Mydryon, Sieur Liptis, Dame Crysania, Dame Mabelle

Groupe 4: Dame Russocarine (Cracotte), Messire Zaknafien, Dame Vanyel, Messire Varden, Sieur Aldec, Messire Aymeric_de_Saunhac, Dame Majda_Eulalie, Messire Quirin, Sieur Felian

Groupe 5: Messire Guilhem (Sherlock), Dame Wonderanny, Dame Agatha21, Dame Atalante, Dame Nerine, Dame Bradbury, Dame Ombres

Groupe 6: Dame Naluria (Hubert), Messire Argael, Sieur Archybald, Dame Gadzelle, Sieur Kref de Laborde, Dame Krystel Van Hoedezee, Dame Morganes (présence non confirmée), Messire MasterJ

Groupe 7: Messire Thegregterror (Surcouff), Dame Margaux., Dame Baile, Dame Abby8659, Dame Cleopatre2, Messire Duncan., Dame Melusine34

Groupe 8: Dame Elorane (Hardounet), Dame Lulue, Sieur Aelred, Messire Géronimo, Dame Nynaeve87, Messire Ayorleo, Messire Hardryan, Messire Samarel

Montrant du doigt la première ligne en exemple

Nous avons donc 8 équipes, donc 8 meutes. Le premier nom est celui du propriétaire de la meute, le nom du chien de tête est indiqué entre parenthèses. Arbitrairement, le propriétaire de la meute est désigné chef de groupe, mais vous pouvez revoir la situation entre vous. Les groupes ont été faits pour avoir des compétences à peu près homogènes, tout en laissant ensemble ceux et celles qui souhaitaient chasser ensemble. Ceci dit, si vous souhaitez changer de groupe, vous pouvez m'en faire part, et, hum.., je verrai s'il est possible de vous accommoder.

Montrant les boutons soigneusement enfilés
Voilà, ces boutons, que vous porterez bien en évidence autour de votre cou ou agrafés au rebord de votre veste vous permettront de facilement reconnaitre les membres de votre groupe.
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Majda_eulalie

Arrivée enfin, emmitouflée sous une tenue qu'elle a fait réaliser selon ses directives, Majda s'avance après avoir laissé Aristide s'occuper des chevaux.

La jeune maure n'en mène pas large. Heureusement, elle voit au loin Maelie, et Russo. Un sourire nait alors sur ses lèvres, et la démarche aisée s'avance. Ses braies de cuir doublées de lin, ses bottes toutes neuves aux pieds, et sa cape pourpre pour cacher les trois couches de chemises qu'elle porte, son gambison et un gilet pourpre qui le cache, elle s'avance en souriant. La mode féminine de la chasse lui est totalement inconnue, elle a chercher le côté pratique et chaud. La jeune femme n'a jamais participé à une chasse, ce sera donc une grande première. Son excitation rend ses joues un peu plus sombres, signe qu'elle rougit.

S'inclinant, elle salue les personnes arrivées d'un signe de tête n'en connaissant que deux...

Bonjorn...

Elle se reprend pour continuer en françois.

Bonjour à tous. Je suis Majda_eulalie Shaggash, Dame de Couffoulens. Je viens du Languedoc.

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Nennya

Vincennes avait été indiqué par une sœur de l’Hôtel Dieu, fort bien explicité par un « à l’ouest, à l’est, arbre penché à dextre, puis maison untel à senestre, et enfin avec un peu de chance vous serez arrivés à point». A point disait-elle, c’est folle que Nennya arriverait à Vincennes, après avoir cherché longuement son chemin. A Paris depuis un certain temps, la rectrice était pourtant perdue en dehors de ses murs…

C’est donc au matin tôt, qu’elle se hâta de prendre le chemin. La duchesse de Mortain était habillée pour les circonstances, bottes, robe ample d’un teint pourpre, cheveux ramenés en arrière, grande sacoche de lin contenant quelques nécessaires, comme du fil ciré, si du sang giclé de partout, des baumes pour les ecchymoses, évidemment, elle n’avait pas de quoi si l’homme ou la femme s’était brisé la nuque, elle aviserait à cet instant…mais il y avait déjà pas mal.

Aidée de ses élèves, Nennya espérait couvrir un large terrain, enfin, si ils venaient, elle pria pendant sa route Saint Michel qu’il épargne les chasseurs. Non loin de Paris, sa garde l’amena jusqu’à Vincennes, sur la route, ils rencontrèrent bien l’arbre penché, drôle de coïncidence. Dame Naluria lui avait demandé de soigner les blessés, si il y en avait, eh bien, elle était donc là !Un petit groupe s’était formé, la chasse ne devait pas tarder. Comment faire le premier pas ?Lui fallait-il un signe distinctif pour signifier qu’elle était là pour soigner, bien qu’une chasse l’aurait agréablement tentée.

Voyant une dame qui donnait les consignes, sa grâce s’approcha à pas de chats, et dit, un brin perdue :

-Dame, je vois que vous donnez les consignes, pourriez-vous m’indiquer où trouver sa grâce Naluria Marthun Vaast, Grand Veneur de France, elle m’a fait demandée pour les soins d’éventuels blessés de cette chasse, je représente l’Ostel Dieu de Paris

La Première Dame de la Chambre du Roi se demandait si elle avait bien, elle aussi, les bonnes consignes.
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Persevael.louis

Persevael arriva tard à Vincennes. Il faut dire que le trajet depuis les Flandres avait été bien long car retardé de par la neige qui se dressait sur son chemin. Il avait tout de même eut le temps d'aller se changer à Paris, en l'Hostel Gilraen, que ses parents possédaient. Le blondinet était désormais vêtu d'un bas blanc, d'une chemise rouge, de braies rouges et de bottes noires ; c'était sa toute dernière acquisition spécialement pour les chasses de Vincennes. Lorsque l'on venait ici et que l'on était Ecuyer Royal, il fallait tout de même avoir un minimum d'élégance pour représenter au mieux les services équestres de Sa Majesté le Roy.

Arrivé enfin au domaine de chasse, il aperçut des gens sous la tente. Il s'approcha donc à toute vitesse, ayant peur d'être en retard. Heureusement, il entra lorsque la dame Russocarine annonçait la composition des équipes. Il reconnut au loin ses collègues des Ecuries et leur adressa un franc sourire, s'annonçant discrètement à ses voisins.

Je me nomme Persevael Louis de Gilraen et vient directement du lointain comté des Flandres.

Il s'approcha de son chef d'équipe, le messire Flex, qu'il connaissait des Ecuries. Il lui adressa un grand sourire, étant heureux de connoystre quelqu'un dans son groupe.

Messire Flex, ce sera un grand plaisir que de chasser avec vous !

Puis, il continua à écouter les instructions de la Grand Capitaine des Toiles et du Vautrait.

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Bbred

BBred était arrivée assez tôt,
Tout pouvait se dérouler au mieux aujourd'hui s'il suivait bien les instructions.
Il, salua donc à son arrivée, toute les personne s'y trouvant.
Il chercha rapidement sa Marraine. Il l'aprçut enfin. Elle était déjà bien entourée, mais il vint la saluer.

Adissiatz Russocaine, heureux d'être ici. J'espère pouvoir attraper le sanglier avant toi ! Enfin attraper ne me servirait pas à grand chose, mais plutôt l'abbatre

Il prit connaissance des groupes

Adrien, au moins quelqu'un que je connais !
Bon je ne suis pas dans ton groupe Marraine, au moins ça me rassure, tu n'essayera pas de me pousser dans les buissons pour y débusquer la bête.

Je vais essayer de rencontrer mon chef de file !
Il salua chaleureusement Maelie qu'il apperçut aussitôt !
Adissiatz Maelie, heureux de découvrir que tu fais partie de la chasse.

Bbred s'approcha de sa monture, il vérifié arcs, Lance et dague, puis vint à la renontre de Messire Flex.

Ad... Heu Bonjour messire Flex, je me nomme Bbred, je fais partie de votre Groupe, j'en suis heureux. Trés belle meute que vous avez là messire, de belles bêtes.

Jehan_de_proisy

Répondant à l'invite de Dame Russo , le Fortunat entrava sa monture non sans lui avoir donné de l'eau et du picotin. l'avoine viendrait plus tard pas question d'énerver le frison tout de suite. Plus tard lorsqu'il faudrait tenir la suite de l'animal chassé là Tempête donnerait surement sa pleine mesure d'endurance et de force.

Merci Dame mes respectueux hommages à vous et grand mercy de votre invitation.

Il récupéra l'insigne de son groupe et l'agrafa sur le revers de son pourpoint de cuir. Il n'était pas là pour faire assaut d'élégance et n'avait rien trouvé de mieux que cette tenue de cuir ajustée, souple et cependant le tenant à 'labri de la pluie et du froid.

C'est avec joie qu'il entendit citer son filleul Thomas. Quand il entendit citer Leello sa jeune épouse il précisa...

Dame Leello mon épouse aimée va nous rejoindre elle a du s'arrêter se reposer en cours de route. Je vous présente mes excuses en son nom pour ce retard...
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Achilee

Achilée membre de l'Hôtel Dieu arriva de ses Flandres d'adoption. Il lui sembla même croiser une personne qui ne lui était pas tout à fait inconnue mais elle chassa très vite de son esprit la curiosité de savoir si c'était le cas.

La tournaisienne se sentit perdue au milieu de tant de personnes de qualité. Elle portait une tenue simple mais chaude et qui n'entravait pas les mouvements. Elle avait ajouté une paire de mitaines. Le froid pouvait être mordant ses doigts devaient malgré cela toujours être suffisamment agiles et déliés pour effectuer des gestes minutieux.

Une besace de bonne taille, véritable sac à malice, pendait à son coté. La remplir n'avait pas était une simple affaire. Elle avait donc choisit dans la pharmacopée de quoi soigner les plaies et les bosses, des pinces fines pour ôter les épines et autres échardes, un impulsoir bien que son maniement requerrait un savoir faire qu'elle ne maitrisait pas encore tout à fait, des bandes pour immobiliser les membres cassés, de quoi éventuellement soulager la douleur et un vomitif au cas ou...

Mieux valait porter une besace trop lourde que manquer du matériel nécessaire. L'Hôtel Dieu la formait. Elle tenait à se montrer digne de cette formation, et aurait eu horreur d'être à l'origine d'une tache sur la réputation de cette honorable maison.

Elle chercha des yeux une tente qui leur aurait été assignée, fit le tour du campement, explora les alentours très proches, évita de s'approcher des chiens non qu'elle en eut peur mais elle savait que toute excitation supplémentaire les rendaient plus bruyants encore.
Elle finit par apercevoir la Rectrice de l'Hôtel Dieu et s'approcha un peu essoufflée, les joues rosies par le grand air aussi bien que par cette exploration des environs au pas de course

Dame Nennya je suis là....Comment nous organisons nous?
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Maelie

Maëlie accueillit l'arrivée de Bbred, Majda et Percevael avec un large sourire.

Adissiatz ! Ça fait plaisir de voir des têtes connues, hélas, il semble que nous soyons disséminés ! J'aurai dû y penser, domnadeu... fit-elle en se frappant le front. Puis elle entendit Persevael et Bbred parler de Flex.

Messire Flex est là ? Je ne l'ai point vu !

La tête lui tournait de toute cette agitation, et elle s'en sentait grisée. Les équipes formées, les broches accrochées, il s'agissait maintenant de rejoindre ses équipes. Avec un sourire de regret, mais en leur criant bonne chance, Maêlie s'éloigna de ses amis pour s'approcher d'un homme qu'elle avait salué plus tôt et qui portait la même broche qu'elle.

Messire Jehan de Proisy je présume ? Je suis Maëlie, et j'appartiens à votre équipe, se présenta-t-elle, avec un sourire courtois.

J'espère que nous y prendrons grand plaisir, et que nous ferons une excellente chasse!
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Membre du Comité "Culture, Loisirs, Evènements" du Languedoc
Maître du Haras Royal

[Absente du 19 au 28 mars]

Duncan.

L'heure était venu de prendre la route pour Vincennes. Sa promise lui avait demandé de l'accompagner à cette chasse, chose qu'il ne lui refusa point...d'ailleurs il avait bien du mal à lui refuser quoi que ce soit, de plus, il n'avait jamais assisté ni participé à une chasse et sa curiosité légendaire demandait à être satisfaite.

C'est donc avec hâte qu'il se prépara à prendre la route. Il retrouverait sa Blanche là bas, retenue par ses obligations dans un autre coin du Royaume, ils n'auraient pas le plaisir de faire le voyage ensemble mais peu importait, le principal étant de partager cette journée.

La route avait été longue depuis les Flandres et malgré le trajet, dessiné sur un parchemin, Valencienne et surtout le lieu précis de rendez vous, n'avait pas été simple à trouver.

Duncan, accompagné de Fifi, gamin de Tournai se mettant souvent au service du jeune Seigneur de Bourbourg, arrivèrent à l'endroit indiqué. Tente en vu, aboiements de nombreux chiens, ils pouvaient être rassurés, ils ne c'étaient trompés que trois fois lors de leur périple.

Bottes et gants de cuire, braies et cape chaudes, épée dans son fourreau, une fois devant la tente, il descendit de sa monture qu'il confia au gamin pendant qu'il se présenterais et prendrais instructions.

En entrant, il apprécia la chaleur qui régnait sous la tente. D'autres étaient déjà arrivé, il ne lui semblait reconnaître personne, ce qui n'était guère étonnant puisque c'était sa première chasse.

Il continua d'avancer lorsqu'il aperçu un visage connu. Un parlementaire Flamand qu'il avait croisé à quelques reprises mais sans réellement avoir pu faire sa connaissance. L'homme semblait occupé, il irait certainement le saluer plus tard, en attendant, il s'approcha de celle que tous semblaient écouter avec attention.

Il profita d'un moment de silence approximatif pour se présenter.

Bonjour Dame,
Je suis Duncan de Clairambault, Seigneur de Bourbourg, directement venu du nord du Royaume.
Veuillez m'excuser de ma maladresse mais étant donné que je suis ici pour ma première chasse, pourriez vous m'indiquer la marche à suivre ?
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Jehan_de_proisy

Une jeune femme vint le trouver et se présenta...Le Fortunat lui répondit courtoisement faisant un effort pour remuer ses souvenirs d'amitié pour son parrain aujourd'hui quasi ermite...

Adissiatz Donà Maelie!
Ce m'est une joie de vous avoir à mes côtés, votre accent nous amènera le soleil qui risque de nous faire défaut en cette royale forest.

Sur ces mots il s'inclina révérencieusement sans servilité juste par humilité courtoise...

Vous voici, entre autre, parmi les Hospitaliers nous tâcherons de ne pas vous faire honte...et ferons tout pour ramener une belle bête.
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Thegregterror

Vincennes... souvent vue de loin, mais jamais encore Grégoire n'y avait posé pieds. Ce fut chose faite, lorsque le Comte sortit de la voiture aux couleurs de Lille et de Sainct-Omer, précédant plusieurs autres pour le transport de la meute. Meute récemment acquise d'ailleurs... il fallait bien une première à tout, la chasse semblant devenir à la mode.

Aidant son épouse à descendre, c'est vers la tente qu'ils se dirigeaient logiquement, laissant le soin des bêtes à ces gens venus avec. Une vrai péripétie se voyage en y pensant...

Il semble que nous soyons à l'heure... ce n'est déjà pas si mal, n'est-ce pas? confia-t-il à Deedlitt sur le chemin en se remémorant tous les retards qu'ils avaient pu avoir.

Arrivé au lieu dit, il s'annonça... en scrutant un peu les alentours mais ne reconnaissant personne pour l'instant.

Comtes Deedlitt et Grégoire de Cassel d'Ailhaud.
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Deedlitt

Suivant son époux la mine réjouit, elle ne pu que sourire à ses mots.

Oui en effet, tu as raison, ce n'est déjà pas si mal.

Les précédents retard étaient remémorés dans un regard de connivence.
Une fois leur noms donnés, et bien qu'elle savait qu'elle ne ferait que suivre et pas chasser elle jeta un oeil curieux au tableau de répartition des groupes.

Hum...Oh Adrienne, Dame Bradbury, cette chère Leello et son époux, Messire Flex, Dame Naluria...Finalement nous allons croiser des visages connus, cela s'annonce festif mon cher. Espérons juste que la chasse sera bonne.

cela faisait une éternité que les époux ne s'était pas échappés de leur fonctions diverses et variées pour passer un peu de temps ensemble. Chasse bonne ou pas, gens connus ou pas, cette simple perspective réjouissait la Comtesse. Une ombre au tableau cependant elle pensait qu'elle croiserait sa cousine Dotch accompagné de son vassal le valeureux Azdrine. Mais elle ne vit pas leurs noms...Etaient ils en retard??
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Russocarine

Montrant l'exemple, Russo épingla le bouton de chasse en cuivre embossé d'une tête de sanglier au revers de son manteau, aplatissant les poils d'ours du revers de la main pour qu'ils ne cachent pas l'insigne.

Arriva Majda, la jeune maure promise de Quirin, qui l'avait si aimablement hébergée à Exat lors de son passage récent à Carcassonne. A la fois si délicate, et tenant la bannière d'Exat et les finances de sa ville d'une main de maitre.
Bonjorn Majda. Je suis ravie que vos affaires vous aient laissé le temps de venir. Vous verrez, une partie de chasse est une chose des plus divertissantes. Etiez vous déjà venue si au nord ?

Vint une dame vêtue d'une robe, chose rare dans l'assemblée où le côté pratique des vêtements l'emportait sur l'élégance et les convenances. Russo l'aperçut du coin de l'oeil, puis d'un coup elle se trouva devant elle, comme si la dame se déplaçait sans aucun bruit.
(Nennya) -Dame, je vois que vous donnez les consignes, pourriez-vous m’indiquer où trouver sa grâce Naluria Marthun Vaast, Grand Veneur de France, elle m’a fait demandée pour les soins d’éventuels blessés de cette chasse, je représente l’Ostel Dieu de Paris

Salut de la tête.
L'Ostel Dieu, vous dites. Pardonnez, mais, seriez vous Dame Nennya Blackney ? C'est fort aimable à vous d'avoir accepté de venir soigner les éventuels blessés, j'espère cependant que vous n'aurez à exercer votre art que sur des blessures légères. Sa Grâce Naluria inspecte probablement les chenils. Vous l'y trouverez surement.

Et d'indiquer la direction d'où proviennent les aboiements et japements, entre la rivalité des meutes et l'excitation de la chasse.

Arriva le jeune Persevael dont il se disait que, bien que fort jeune, il était plein de valeur. Sa tenue rouge était un peu voyante, mais au moins nul ne le larderait de traits d'arbalètes par erreur. Salut discret, car arrivait son turbulent fillot

(BBred)Bon je ne suis pas dans ton groupe Marraine, au moins ça me rassure, tu n'essayera pas de me pousser dans les buissons pour y débusquer la bête.

Allons, allons, mon cher fillot, tu n'as pas la chair assez tendre pour appater les sangliers. Les lynx ou les loups, peut être. Et puis, les sangliers se chassent sans appat, ou alors avec des pommes fermentées. Vois tu ce jeune homme vêtu de rouge ? Je crois bien qu'il est dans le même groupe que toi. Il se dit qu'il est bon cavalier.

Petit à petit, les groupes de chasseurs se formaient. Certains découvraient que certaines de leurs connaissances participaient également à la chasse. Les bavardages commençaient à emplir la tente. Une accalmie dans le brouhaha, et une question

(Duncan.) Bonjour Dame,
Je suis Duncan de Clairambault, Seigneur de Bourbourg, directement venu du nord du Royaume.
Veuillez m'excuser de ma maladresse mais étant donné que je suis ici pour ma première chasse, pourriez vous m'indiquer la marche à suivre ?

Le Bon Jour, je suis Russo, Grand Capitaine des Toiles et du Vautrait. Ne vous excusez point, j'expliquerai plus en détails le déroulement de la chasse dès que nous serons un peu plus nombreux. Bref, chaque groupe chasse indépendamment, et cherche à débusquer et occire un sanglier. Mais nous n'irons pas en forêt le nez au vent, espérant croiser une portée de marcassins ou un vieux male retors, cela laisse trop de part au hasard. A l'aide de nos chiens, nous commencerons par chercher des traces de sanglier, des empreintes, des odeurs. Quand il aura trouvé une piste, le chien se mettra à tirer fortement sur sa laisse, et nous suivrons alors la trace du sanglier jusqu'à ce que la bête soit débusquée. Là nous lacherons les chiens, et poursuivrons le sanglier à travers buissons, forêt et marécages jusqu'à ce que, trop fatigué, il s'arrête et nous fasse face. Ce sera alors le moment de l'occire, préférablement à l'épée, ou à l'épieu.
sourire rassurant
Vous verrez, dans le feu de l'action, tout vous viendra naturellement.

Un couple arriva, et s'annonça
(Thegregterror) Comtes Deedlitt et Grégoire de Cassel d'Ailhaud.

Vos Grandeurs, enchantée. Si je ne me trompe, vous venez de ces terres du nord où l'on cultive le meilleur houblon et la meilleure bière. Avez vous fait bonne route ?
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Quirin

Il aurait bien voulu chevaucher avec elle, mais certains engagements avaient fait que.. , il avait du repasser par Marseillan, et puis de toute façon elle si légère. Enfin c'était quand même sot qu'ils ne se soient pas tous donnés rendez-vous et n'avaient pas tous traversés le Royaume ensemble mais chacun avait des devoirs les recquiérant.
Il avait laissé son uniforme de l'ost pour revêtir son tabart aux armes de Marseillan, et avait prit la route suivit de Fonsin lui-même vêtu de sa livrée aux mêmes couleurs

Il arrivait enfin, et aperçu de suite son amie Russo, il se dirigea vers elle

Bonjorn Russo, cossi va ? Majda serait-elle déjà arrivée ? je n'ai pu chevaucher en sa compagnie à mon grand dam
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Guilhem

L'aube pointait le bout de son nez, éclairant la forêt recouverte de givre et voilée de brume d'un blanchâtre fantomatique.
Le froid était vif, surtout pour un Languedocien d'origine. Aussi Guilhem était il chaudement vêtu. Comme à son habitude ses vêtements rappelaient les couleurs de ses fiefs, Sable & Azur, et une touche d'Or.
La tente indiquée arriva enfin en vue. Du monde était déjà arrivé, il était un peu en retard. Sa meute, récemment acquise lors d'une visite dans un élevage de renommée en Baden, suivait en aboyant. Elle était exclusivement constituée de Braques de Weimar, certains bruns, d'autres souris, la majorité à la robe argentée.
Derrière les chiens, suivait une charriole, pilotée par Raymond, le fidèle Intendant de Guilhem, qui avait quitté Càstias pour suivre Guilhem jusqu'ici bien malgré lui. Mais il fallait bien transporter les chiens, leur nourriture -c'est que ca consomme ces bestiaux- et tout le nécessaire pour les soigner et les entretenir. Et puis comme il restait un peu de place, il avait embarqué un tonneau de Maussac-Thézan, vin de Bourgogne qui commençait à avoir sa petite renommée, et bien sûr du jambon de Parme, du fromage d'Appenzell et du pain pour se préparer ses 'Càstias' -c'était à bord du bateau qui l'emmenait de Toulon à Livourne, alors qu'il était trop malade pour manger à table (et qu'il n'y avait de toutes façons ni mess ni table à bord), qu'il avait remarqué que mettre des ingrédients au milieu d'une miche de pain rendait le tout très pratique pour manger sur le pont d'un bateau... ou à cheval, ou n'importe où où il ne pourrait s'attabler. Bien sûr la première version ressemblait plus à du pain rassit agrémenté de salade, mais au court de ses voyages la recette avait évolué en y incorporant les produits des terroirs traversés, et l'association du fromage Suisse et du jambon Italien était sa préférée. Il avait alors baptisé sa recette le 'Càstias' en pensée à son comtat qu'il lui tardait de retrouver.

Il mit pied à terre, laissant Raymond s'occuper des chiens et d'Actéon, et rentra dans la tente où il reconnu nombre de nobles de ses provinces, son natif Lengadoc et son Tolosa d'adoption. Maelie, Neyco, le blond baron, Majda Eulalie, BBred, Quirin et bien sûr Russo, il avait l'impression de se retrouver à une cérémonie d'allégeance en voyant tant de visages connus.
Il les salua et se rendit au tableau des groupes. Léger sourire. Il serait assurément bien entouré! Accrocha le bouton de chasse à sa boutonnière.

Bonjòrn Russo, cossì va? Tu te fais au climat ici? Encore pire qu'en Suisse!
J'ai vu que tu m'avais mis en charmante compagnie pour cette chasse!
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Crysania

[Rouergue - Le départ]

Cette journée prévue depuis déjà plusieurs jours, La Rouquine avait pris ce temps pour organiser ces jours de repos vis-à-vis de ses charges dans son Comté.
À la veille du départ, sur la route entre Espalion et Rodez, profitant d'une patrouille de soldat pour passé du point E au point R, une vérification générale des consignes et de tout le tralala fut faite. Il ne fallait surtout pas oublier quoi que ce soit.

Après une nuit passé à l'hôtel de Rodez, à l'aube, ouvrant un oeil, sautant hors du lit, par une des fenêtres donnant au devant de la bâtisse, Crysania pouvait y apercevoir les deux gardes du Domaine de Peyrebrune, domaine appartenant à son Suzerain, qui étaient arrivés et l'attendaient pour faire office d'escorte.
Jamais le Vicomte l'aurait laissé voyager aussi loin seule, et s'il aurait apprit qu'elle n'avait pas fait appel à eux, elle était bonne pour passé sous la massue de son épouse.

Vite fait, elle s'habilla en circonstance du voyage. Rien de trop habillé, le tout couvert de sa cape rouge en mouton, fermé par une broche. Elle descendit dans la salle a manger de l'hôtel où un repas du matin l'attendait déjà conformément à ses demandes de la veille, fromage, pain, lait, fruit étaient au rendez vous devant elle. Tout en écoutant les potins des voyageurs, qui ou bien arrivaient, ou bien qui se préparait a reprendre les routes, La Rouquine touchait un peu a tout ce qu'on lui avait préparer jusqu'à être rassasié. Le reste, elle l'enroula dans un tissu qu'elle glissa dans sa besace. Pendant le temps qu'elle prenait à manger et se réveiller, une personne avait été envoyé dans sa chambre, chercher ses affaires et les installés sur sa Jument, que son escorte avait rapporté des écuries de Peyrebrune.

Sortant de l'hôtel de la Capitale, la jument l'attendait déjà prête non loin. Comme un cowboy, elle se hissa sur sa monture prête a prendre la route pour Paris.
La route par chance se passa sans encombre. Longue mais tranquille.
Arrivé à Paris en milieu d'après midi, à la veille du grand jour de la chasse, une chambre dans un hôtel l'attendait pour s'y reposer.

Deux heures avant que l'aube se pointe, de ce jour où une nouvelle expérience l'attendait, Crysania était déjà réveillé, vêtu chaudement et convenablement, du moins de ce qu'elle croyait, pour une chasse. Braies renfoncés au couleur noir, botte de cuire au même couleur et chemise longue grise. Elle avait beau se dire que c'était une nouvelle expérience, intéressante et instructive cette chasse, mais reste qu'elle n'était pas très alaise. Se mêler a autant de gens qu'elle connaissait peu ou pas du tout, elle qui, habituellement sauvage dans son coin, donc en plus, cela serait un défit.

Après avoir fait les cent pas dans la chambre, elle fini par prendre quelque chose de léger a manger, enfila, cette fois ci, une cape toujours en mouton, noir et parti rapidement pour Vincennes.

[Bois de Vincennes - Soleil levant]

Suivant la direction qu'on lui avait indiqué, La Rouquine, toujours accompagner des deux hommes de l'escorte, arriva devant des grilles ouverte où l'invitation de la chasse était placarder. Elle était bien heureuse de ne pas s'être trompé, surtout que le soleil se levait. Passant les grilles, pénétrant sur le terrain de Vincennes, ils s'avancèrent doucement sur leur monture jusqu'à une grand tente apparaisse devant eux. On pouvait y voir que plusieurs chasseurs étaient déjà arrivés.

Se laissant glisser le long des flancs de sa bête, elle donna les rênes à Pénoyé, un des gardes qui l'accompagnait.

Elle s'approcha de la tente d'un pas timide. Elle avait bien repéré au moins un Secrétaire d'État dans la foulé, mais les autres lui était tous inconnu. Quoi que certains noms ne lui était pas si inconnu.

Dans une tentative de paraître sur d'elle, elle se présenta, avec le sourire, à ceux qui avait remarqué son arrivé.

Bonjorn, je suis Crysania, Donà de VilleFranche-De-Panat.

Un peu perdu quand même, elle laissa ses oreilles écouter ici et là. Mais écouta plus attentivement surtout, quand vint les instructions.
Comprendre un peu comment cela fonctionnerait, ce qui lui paru d'autant plus intéressant, ce qui n'était pas négligeable, pour ne pas regretter son choix. L'ennuie, c'est ennuyeux et elle n'était pas la pour cela.

Elle savait maintenant les noms de son équipe et le bouton de chasse qu'elle devait porter. Chacun se présentant à prendre le sien, elle en fit autant. Au moins, elle serait plus aise de la sorte a trouver les membres de l'équipe. Elle l'accrocha au devant de sa cape, qu'elle n'avait pas l'intention de retirer par ce léger froid.

Maelie

Maëlie répondit à son salut par une inclinaison de tête respectueuse.

Merci de votre accueil, Messire Chevalier. Les Hospitaliers, dites-vous ? J'en ai longuement entendu parler, il fut un temps. C'est un ordre fort honorable, à ce que j'ai pu entendre et voir, et je suis bien contente d'avoir l'occasion de chasser à vos côtés.

Tandis qu'elle faisait assaut d'amabilité, d'autres têtes connues arrivèrent, suscitant un sourire joyeux et fier sur ses lèvres : on ne pourrait pas dire que l'Oc boudait cette chasse !
Elle rendit son salut à Guilhem, surprise et secrètement flattée qu'il se souvienne d'elle, et fit un signe discret à Quirin, visiblement déjà occupé, avant de se tourner à nouveau vers son compagnon de chasse.

Connaissez-vous bien nos autres compagnons ? J'avoue que je découvre tout un tas de nouvelles têtes, ce jour !
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Membre du Comité "Culture, Loisirs, Evènements" du Languedoc
Maître du Haras Royal

[Absente du 19 au 28 mars]

Thomaslatapie

Thomas leva les deux bras en l'air. La chasse allais commencer. Il sauta sur son parrain et resta sur son dos.

- Hu cheval hu !!!

Il regarda les dames et les sires et leur fit un grand sourire et les salua.

- Bonjouuuuuurrr moi c'est Thomas. Roturier et chasseur a pied ... Enfin plus a pied là.

Il tapota sur la tête de Jehan en rigolant.

- Hospitaliers ??? Ah ben vi on est trois en faire partie mais en dehors du castel on est des gens normaux ... enfin presque. Ah et puis aucun de nous est chevalier alors ne nous nommé pas ainsi d'accord ???

Il descendit de son parrain et chercha des yeux les chevaux.

- Il y en a un de vous qui a pas de monture ???

Thomas fit un sourire, il était la curiosité et la parlante a l'état pur.
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"Ceux qui ont créé les mots croyaient au délire"
Platon

Flex

La route de la capitale du Périgord Angoumois à Paris n'était ni de bon gout, ni déplaisante.. Juste, protocolaire- presque ennuyeuse. Escorte personnelle, voiture large et imposante sur les pavés, accompagné de son fidèle serviteur Jean-Baptise, agitateur public d' ébène. La journée se révélait surprenante, mais épuisante. Puis, sans même se reposer, le jeune vicomte prit la route de Paris pour chasser le sanglier de Vincennes.
Lui, admirateur des idéaux royaux, cependant fervent défenseur des intérêts de la Casa Aussona.

« - Chespouere qué fou ourié l'occachion dé ouamené à la cacha auchona quelques changliers chire Fouex.
Flex ne répondit qu'en haussant ses épaules.
-Ché pourré pouépaoué des tas de bonne choupelette pour l'auberche, et les clients appréchieraient les ouepas.
-J'essaye de dormir, idiot. Rétorqua le borgne d'un ton agressif.
-Ho dacouard dacouard vouat' magnifichience Fouex.. Faites attenchion à ne pas basculer par dessus bouard, ce serouait dommache.
-Tu deviens aussi ironique que moy Barradouna ! Hahahaha ! Ils s'éprirent dans un long fou rire.

Chevauchée folle jusqu'à la capitale, prises de becs durant le trajet. Le tout dans une ambiance signée Mirandole, les relations entre maitre et domestiques étaient toujours.. très particulières. Dame Finute dû supporter les récits épiques des deux hommes, parfois même ils accroitront les aboutissants.

Une tente fût montée sur le terrain de la chasse de Vincennes. Les bâtisseurs eurent raison de n'emporter avec eux des toiles plus fines, car la neige fondue faciliterait cette construction ; mais aussi les repères dans le bois, que les animaux crétins laisseraient derrière eux favoriseraient la battue. Son habitat imposait tout autant la vue que la capitaine du vautrait et des toiles. A l'intérieur cossu, on retrouva un réchauffe qui consommait deux bûches de bois de sapin de Mussidan en face de meubles sédentaires qui contenaient des vivres très gras. Le borgne confectionnait lentement ses dernières couches épaisses de vêtements opulents avec l'aide du serviteur noir.
-Il faudra quelqu'un pour garder la tente.
-Jimachine que che chera moua.. Barradouna rêvait de participer à une joute. Pour faire comprendre son mécontentement, il resserra le cache-oeil du borgne.
-Haaaaa ! Ne le sert pas aussi fort abruti !
-Décholé.. Ché né pas foué expouès.. Ce mensonge en engendra un second.
-Vous chetes douillet.. Qu'esche cha va êt' quand vous challez chasser..
Flex posa son regard agacé dans le miroir où reflétait l'image de son serviteur.
-Si tu continues je t'étripe.
-Encor' faut-il mechire Fouex qué fou en affiez le temps.. Chentend le chien de la chasse aboyé.. Une pwochaine foua peut et'. Jean-Baptise jubilait.
-Tu ne manque rien pour attendre Barradouna. Je.. Ho, et puis non. Tiens, Enguerrand tira quelques écus de sa bourse, vas boire à la taverne.
-Hooo mechouir Fouuuex ! Fou savé me parlé, que fou chete bon ! Ladido ! Celui-ci quitta prestement la taverne pour ne laisser enfin un silence recherché.
Flex murmura à Finute après avoir prit une grande inspiration.
-Nous sommes seuls.. Puis-je vous conduire ? » De Mirandole redressa son avant-bras qu'il tendit à sa compagne. Ils devaient rejoindre les gens présentes, des chevaux hennissaient en plus des aboiements du chien, signes de l'arrivée des chasseurs.
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Majda_eulalie

Maelie semblait occupée, elle n'avait pas eu envie de la déranger, et soudain... Elle se fige, les yeux rivés sur une arrivée particulière, le laissant saluer Russo.

Elle s'approche avec un sourire.

Bonjorn Meù Còr. Vous voilà enfin. J'avais hâte, je l'avoue d'échapper un peu à mes obligations pour une journée de chasse. Le voyage n'a pas été trop éprouvant ?

Pour ma part, il m'a semblé long sans votre compagnie. Mais nous voilà enfin pour une journée de plaisir et de chasse. J'en suis heureuse.

Le visage éclairé d'un sourire radieux, elle plonge son regard de jade dans les yeux noisettes de son promis. On croirait entendre un "plouf" comme si elle s'y noyait. Elle lui tend la main, ravie qu'ils aient enfin pu s'échapper du Languedoc, même si ce n'est que momentané.

Avez-vous déjà participé à une chasse au sanglier ? Il me tarde d'apprendre, cela doit être amusant, à défaut de parler de crevettes, de flamants ou d'ours. Son rire cristallin est discret, mais heureux. Pour une fois, elle goûte un bonheur, de ces petits bonheurs qui ne sont pas grand chose, mais qui dans la vie de la jeune maure sont rares.

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Adrienne

Slalomant entre chiens, pages, valets et veneurs, la Vice-Présidente de la Cour d'Appel vint prendre connaissance des consignes affichées par la Capitaine des Toiles et du Vaudrait, revêtue pour l'occasion d'une tenue simple dont les tons caressaient le mauve. Couleur vivement déconseillée pour se fondre dans la végétation dense de la forêt mais la brune de Hoegaarden ne tenait franchement pas à ce qu'un malvoyant puisse la confondre avec un phacochère.

Sur son visage radieux s'échappaient de sa longue chevelure châtaigne tirée en arrière quelques mèches rebelles. Après les longs mois de confinement en salle d'audience, voir les arbres s'étendre à perte de vue comme l'astre solaire répandait déjà son lumineux sillage à l'orée des bois de Vincennes lui rendait instantanément le sourire, réveillant en elle les souvenirs de son enfance intrépide passée dans la sylve verdoyante d'Anvers.

Un brin nostalgique, elle se souvenait du son du cor annonçant la venue des chasseurs, du cérémonial entourant l'évènement avec costumes de saison particuliers, mise à mort à l'épieu et dépeçage, des somptueux banquets suivant les parties de chasse. La chasse à cour, d'ordinaire l'apanage des plus riches car signe de puissance, exigeait de la part du chasseur lancé à la poursuite du gibier non seulement de l'endurance et du courage, mais également de la réflexion pour pouvoir déjouer les ruses de l'animal, dont on admirait l'adresse et les efforts. Ce loisir était sans conteste source de plaisir sain, remède contre l'oisiveté, mère de tous les vices.

Quant à la chasse au sanglier, elle était de loin la plus sanglante, nécessitant de nombreux chiens et une fois la bête cernée ou affaiblie, se terminant le plus souvent par un combat furieux entre ceux-ci et l'animal, voire par un corps à corps meurtrier entre le chasseur et la bête. Et voilà que déjà l'imagination débordante de notre gourmande Vicomtesse pouvait presque déjà sentir les effluves de bourbelier de sanglier à l'hypocras, du saucisson de sanglier, de la tête de sanglier farcie à la cannelle, au gingembre, et aux clous de girofle, du rôti de sanglier au miel, du civet de sanglier à la languedocienne … venir lui titiller les narines. Mais on s'égare là, revenons-en au panneau d'affichage.

Satisfaite, elle constata que son groupe était entièrement composé de secrétaires d'état, il ne lui restait donc plus qu'à faire connaissance avec leur chef de groupe, un certain Amaury … Détournant le regard, elle aperçut une amie d'enfance et faisant fi des convenances, elle sauta au cou de la Comtesse de Lille et de Sainct-Omer avant de saluer son époux de manière plus protocolaire :.

Ravie de revoir si illustre couple. Ma chère Deedlitt je te savais adepte de chasse aux canards mais pas aux sangliers, tu n'as de cesse de me surprendre ! J'ai vu que tu ne participais pas, j'espère au moins pouvoir compter sur tes encouragements.

S'avançant ensuite auprès de l'organisatrice et des personnes présentes, admirant au passage la qualité de la fourrure d'ours dont elle s'était parée – et oui, on ne se refait pas – elle annonça de sa voix mélodieuse à l'accent du Nord :

Pour ceux qui ne me connaissent guère, je me présente, Adrienne de Hoegaarden, Vicomtesse de Menin, Dame de Gavre et de Vinderhoute, Chef de Cabinet Royal au sein du Secrétariat d'état et Vice présidente à la Cour d'Appel.

Pfiouuu, ça devenait toujours plus long cette énumération, elle chercha à reprendre son souffle et rejoignit le groupe arborant le même bouton de chasse cuivré à l'effigie de leur proie que celui qu'elle venait d'épingler au col de sa capeline. Elle salua chaleureusement l'officier Xedar et la Dame Crysania déjà présents avant de maugréer, la mine un peu déconfite, chuchotant à l'intention de ses homologues du Poitou et du Rouergue :

Arghhh, ça commence mal … Par la malepeste, point de buvette ? Pourvu que Krystel ou Son Excellence Argael aient pensé à prendre une fiole de liqueur de maïs ou de génépi ...

S'inclinant alors face à celui qui venait de se présenter comme étant le fameux Amaury, propriétaire de la meute :

Mes respects Vicomte, vous voilà entourés de vaillants officiers royaux. A défaut d'une quelconque force physique, vous pourrez néanmoins compter sur la perspicacité et le flair d'une flamande aguerrie à débusquer les empreintes de la bête.

Les présentations faites, elle attendit non sans trépigner d'impatience l'arrivée du reste des participants.
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Russocarine

Aux arrivées répondaient les saluts. La tente se remplissait d'un joyeux brouhaha coupé parfois d'exclamations. Venant de l'extérieur, les bruits des charrettes, les hénissements des chevaux, les aboiements des chiens, les ordres lancés aux serviteurs, tout cela annonçait encore d'autres arrivées, et certains plus timides, ou rustres, ou pour tout autre raison valable, resteraient dehors auprès de leurs montures ou de leurs chiens jusqu'au départ de la chasse.

(Quirin) Bonjorn Russo, cossi va ? Majda serait-elle déjà arrivée ? je n'ai pu chevaucher en sa compagnie à mon grand dam

Bonjorn Quirin. Oui, Majda est déjà arrivée. Je crois l'avoir vue avec Maëlie. Tu vas la trouver.

Clin d'oeil à l'éleveur de flamands roses protégés par décret crevettal.

(Guilhem) Bonjòrn Russo, cossì va? Tu te fais au climat ici? Encore pire qu'en Suisse!
J'ai vu que tu m'avais mis en charmante compagnie pour cette chasse!

Bonjorn Guilhem. Il fait froid, certes, mais tout bien réfléchi, pas vraiment plus qu'a Chateau Verdun. Et puis j'ai ma peau d'ours...
sourire en coin. Inutile de rappeler à Guilhem qu'il avait refusé de participer à une certaine joute où le prix était la main d'une dame, inconnue de Russo, mais qu'elle avait imaginé laide, vieille, et richissime.
Héhé, c'est vrai que tu chasses avec les Blanches. J'espère que la chasse sera bonne

(Crysania) Bonjorn, je suis Crysania, Donà de VilleFranche-De-Panat.
(Adrienne) Pour ceux qui ne me connaissent guère, je me présente, Adrienne de Hoegaarden, Vicomtesse de Menin, Dame de Gavre et de Vinderhoute, Chef de Cabinet Royal au sein du Secrétariat d'état et Vice présidente à la Cour d'Appel.

Le Bon Jour, Dame. Je suis Russo, Grand Capitaine des Toiles et du Vautrait. Je vois que vous portez déjà l'insigne de votre équipe. Les secrétaires d'état, si je me souviens bien.

Russo faisait de son mieux pour saluer les arrivants, mais certains, comme la jeune dame qui parlait à la Dame de l'Hotel Dieu, passaient entre les mailles du filet. Un homme portant bandeau sur l'oeil accompagné d'une dame entrait quand Russo estima qu'il était temps de commencer les explications. Décrochant une corne de chasse pendue à son côté par une chainette de cuivre, elle corna 3 coups longs pour réclamer le silence et l'attention. Le silence, elle le savait, durerait peu.

Pouuuhhhhh!!!!! Pouuuhhhhh!!!!! Pouuuhhhhh!!!!!

Elle fit signe aux chasseurs de se placer en demi cercle, et commença

Bonjour à tous.
Pour ceux que je n'ai pas eu l'occasion de saluer, et que je ne connais point, je me présente, Russo, Capitaine des Toiles et du Vautrait, en charge de l'organisation de cette chasse.
Le temps que les derniers participants nous rejoignent, et avant de lancer cette chasse, je vais vous donner quelques explications sur le sanglier lui même, puis sur la façon de le chasser.

Cette chasse va se dérouler dans les bois environnants, terres de Sa Majesté Levan III. Nous avons le droit aujourd'hui d'y chasser le sanglier, et uniquement le sanglier. Si au cours de votre chasse vous veniez à croiser d'autre gibier, cerfs, garennes, poule d'eau, faisan ou autre, je vous saurai gré de ne pas les chasser.
D'autre part, vous l'avez tous remarqué en arrivant, les bois sont fort touffus, les buissons foisonnent, les branches mortes jonchent le sol. Cette forêt n'est pas "cultivée" en arbres bien alignés pour produire de la charpente de marine, c'est une forêt sauvage, repaire d'animaux et de quelques charbonniers. Vous aurez aussi remarqué que c'est l'hiver, qu'il fait froid, que les arbres ont perdu leurs feuilles, et que tout cela parait d'un beau gris. C'est la raison pour laquelle, en hiver, la couleur préférée pour les chasses est le gris, afin de se confondre avec l'environnement et ne point trop attirer l'oeil. En été, nous préfèrerons le vert. Pour ceux qui le souhaitent, des vestes de chasses et capes grises sont mises à votre disposition.

geste vers un coffre dans un des coins de la tente
N'en déplaise aux règles élémentaires de l'élégance féminine, les braies de cuir ou de toile épaisse se révèleront bien plus commodes ce jour, lorsqu'il faudra galoper au milieu des buissons épineux.

La forêt, je vous le disais, est profonde. Il n'est pas exclu qu'un chasseur se perde, et erre plusieurs jours. Pour cela, je vous recommande de vous munir chacun d'une miche de pain, d'une gourde de vin rouge, d'un couteau, d'un briquet à feu, et d'une corne de chasse.
La corne

Russo montre la sienne à l'assemblée
... la corne vous permettra de communiquer entre membres du même groupe par signaux codifiés. Si vos chiens sont bien dressés, ils reconnaitront certains signaux. Elle vous permettra de signaler votre présence si vous vous égarez. Elle vous permettra aussi de signaler votre position si vous êtes blessés, afin que les membres de l'Hotel Dieu ici présents, et que nous ne remercierons jamais assez, puissent vous porter secours.
Nous conviendrons que le signal spécifique en cas de blessure sera trois cornures longues, suivies de trois cornures brèves, suivies de trois cornures longues.

Russo fit une pause, histoire de voir si tout le monde suivait.
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Liptis

Liptis arriva enfin en vue de Vincennes. La route avait été longue mais enfin il arrivait. Il fut surpris par toute l'animation qui régnait. Il faut dire qu'il n'avait jamais beaucoup voyagé, en tout cas, jamais en un tel lieu.

Son regard ne cessait d'aller d'un endroit à un autre. Le secrétaire d'Etat d'Artois ne cessait de découvrir de nouvelles choses. Il en aurait, des choses à raconter à son retour.

Reprenant un peu ses esprits, il s'approcha un peu plus. Accrochant le bouton de son groupe au revers de sa tenue, il vit - un peu plus loin - une tête connue. Il s'approcha alors de dame Adrienne afin de la saluer respectueusement.

Mes respects dame Adrienne. Que de monde ! J'espère que vous avez fait bon voyage.

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Quirin

Russo : Bonjorn Quirin. Oui, Majda est déjà arrivée. Je crois l'avoir vue avec Maëlie. Tu vas la trouver.

Merce Russo, je vais donc me mettre à leur rech.... Ah mais j'aperçois Maelie là-bas qui me fait signe... et oui à côté Majda

Dans le même temps ou il faisait les premiers pas vers sa belle celle -ci l'ayant aperçu surement , à moins qu'il ne fut dénoncé par la Lodévoise, s'avançait aussi vers lui. La rencontre fut rapide, la distance les séparant étant fort courte

Majda : Bonjorn Meù Còr

Bonjorn Meù àngel, j'aurais aimé aussi être botte à botte avec vous lors de cette longue chevauchée...

Maelie se trouvant non loin en arrière

Bonjorn donaisèla Maelie, cossi va ?

Il n'eut pas le temps d'entreprendre longue conversation que déjà

Citation:

Pouuuhhhhh!!!!! Pouuuhhhhh!!!!! Pouuuhhhhh!!!!!

Comme les autres il fit silence pour écouter
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Mabelle

Que le voyage lui avait semblé long ! Le froid l'avait saisie jusqu'à déposer un voile de glace sur tout son corps. Mabelle attachait Fidès en grelottant puis cherchait de quoi donner un peu d'eau à Brennus assoiffé.
Elle réajusta sa cotte, sous laquelle elle avait mis deux chainses bien épaisses ce qui n'affinait pas sa taille surtout après son accouchement récent, mais bon elle n'avait guère l'esprit à la coquetterie, serra son mantel, vérifia qu'elle avait toujours son pentacol autour du cou puis attrapa sa besace d'infirmière. Des sangliers...elle frissonnait rien que d'y songer. Le goret à la gueule féroce l'avait toujours impressionnée et d'instinct avant son départ elle avait rempli sa besace de ses onguents et lotions en tout genre en cas de blessure : en premier lieu l'onguent miracle à base de castoreum et vulnéraire que la Princesse Armoria lui avait offert, puis l'absinthe en décoction pour les contusions, et enfin la ribambelle de sauge, saule, bourse à pasteur, camomille etc. Ce n'était plus une besace mais une malle bientôt.
C'est à cet instant qu'elle réalisa le nombre impressionnant de personnes déjà présentes mais surtout le nombre de personnes qu'elle ne connaissait pas !
Elle n'avait jamais assisté à une chasse, sauf lorsqu'elle cherchait son oie Guertrude à travers le village, et encore moins une chasse royale !

- Par Aristote Brennus ! Je ne connais personne !

Elle se décida à laisser son bagage d'infirmière ficelé sur Fidès, ce n'était ce qu'il y avait de plus distingué comme accessoire à porter et vu les affublements de qualité qui défilaient sous ses yeux, elle opta pour camoufler le paquetage de secours.
Elle s'approcha timidement de la tente en se hissant de temps à autre sur la pointe de ses pieds espérant croisé un visage connu.
Un sourire de soulagement s'afficha soudain, il lui semblait bien avoir aperçu la Duchesse Nennya. Elle cherchait Dame Adrienne mais en vain. Mabelle se présenta devant la grande tente, balaya rapidement l'alentour espérant y voir les tonneaux de Calva, puis d'un minois déçu n'en trouvant aucun, tenta de se frayer un chemin vers les organisateurs mais paniqua un peu à cette idée car elle ne les connaissait pas non plus ! Il ne restait plus qu'à espérer que la Duchesse vienne la saluer mais elle semblait fort occupée et Mabelle n'osa pas la déranger. Elle poursuivit en se frayant un chemin vers les tables espérant qu'elle serait peut être interpellée par une personne de sa connaissance.

Amory

Groupe 3: Messire Amory (El diablo), Dame Adrienne, Sieur Xedar, Sieur Mydryon, Sieur Liptis, Dame Crysania, Dame Mabelle

les groupes venaient d'être annonçé et à sa grande surprise mais aussi fierté il était chef de groupe et sa meute avait été retenue. Il demanda donc aux gens de sa maison d'aller chercher El Diablo et de le ramener au plus vite ainsi que le reste des chiens qui aboyaient comme des malades sentant le début de la chasse approché.

Amory se mit donc dans le coin gauche attendant l'équipe trois pour pouvoir faire connaissance avec ses comparses de chasse.

Une dame s'approcha de lui, il était en train de chercher du regard qui pourrait bien faire partit de son groupe.

Citation:

Mes respects Vicomte, vous voilà entourés de vaillants officiers royaux. A défaut d'une quelconque force physique, vous pourrez néanmoins compter sur la perspicacité et le flair d'une flamande aguerrie à débusquer les empreintes de la bête.

Il lui sourit, enchanté Dame Adrienne il me semble, corrigé moi si je fais erreur. J'espères que nous passerons un agréable moment tous ensemble et que la chasse sera fructueuse. Il va nous falloir trouver nos comparses si on veut mettre quelques statégies au point.

Il sourit, et lui fit un baise main. Puis se remit rapidement à tourner la tête en tout sens pour trouverles autres membres du groupes composé par une majorité de femme.

Il vit une dame qui avait l'air aussi perdu que lui. Il hésitat puis l'interpella: "dame ...dame excusez moi faite vous partit du groupe ? Si c'est le cas je suis Amory je cherches désespérement les mebres de mon groupe."

Nerine

Après quelques jours de chevauchée (pas fantastique) passés à se battre contre le vent, la brume, la pluie, la boue et la poussière, le groupe des blanches était enfin arrivé en vue du bois de Vincennes … lieu où se retrouveraient chasseurs, chiens, chevaux, pages et autres pour une chasse au sanglier. Ben oui, il fallait aller tâter du sanglier qu’on leur avait dit. Voilà pourquoi Nerine s’était laissé embarquée dans cette aventure. Ce serait une expérience toute nouvelle pour elle, pas folichonne parce qu’elle n’aimait pas à devoir courir après un animal pour ensuite devoir le zigouiller. C’était pas son truc à elle tout ça. Mais bon, elle y était quand même allée, en se disant qu’elle fermerait les yeux au moment crucial ou alors qu’elle s’esquiverait discrètement pour ne pas voir la mise à mort du pauvre animal.

C’est donc avec leur étendard flottant au vent bien à la vue de tous que l’Ordre Royal de la Dame Blanche à l’Ecu Vert fit son entrée sur le domaine du bois de Vincennes. Une énorme tente blanche se dressait à la lisière du bois. Le lieu de rendez-vous apparemment, car du beau monde était déjà présent à ce que put voir la blonde. Des hommes et des femmes, certains richement parés … même pour une chasse. Elle se fit l’effet d’une ‘pauvresse’ avec ses simples braies, ses bottes et sa chaude cape de laine, mais à vrai dire, elle s’en fichait un peu. Là n’était pas le plus important. Pour ce qu’il en resterait après le temps passé à chasser dans les bois sous la pluie, les flaques d’eau et la boue. Elle observa ainsi les participants à la recherche d’une tête connue, mais personne ne lui sembla-t-il. Quoique, en y regardant de plus près, elle crut distinguer une silhouette amie … Thomaslatapie. Elle sourit pour elle-même, c’était un gars bien sympathique.

La poitevine chercha du regard son amie, Agatha. A tout dire, elle ne serait pas là si Agatha n’y était pas et surtout ne l’avait pas quelque peu ‘forcé’ à se joindre au groupe. Elle soupira. C’était bien beau cette chasse et maintenant qu’elle y était … y avait une chose qu’elle n’avait pas osé dire. C’est qu’elle était timide la bonde … ‘fin, pas tant que ça, mais là, elle avait surtout peur de passer pour une stupide idiote. Mais fallait quand même bien qu’elle la pose sa fichue question et vaudrait mieux que ce soit à Agatha plutôt qu’à une autre. Elle approcha donc discrètement sa monture de Cinnamon et donna un léger coup de coude à la limousine. Sa bouche s’avança jusqu’à l’oreille de son amie et elle lui murmura … Agatha, j’ai une question à te poser, mais tu n’te moques pas, hein … se mordillant les lèvres … ça r’ssemble à quoi un sanglier, dis ?

Persevael.louis

Persevael vit arriver Maëlie. Il était heureux de pouvoir discutailler avec l'une de ses connaissances avant la chasse, car il se sentait bien seul pour le moment. Mais il était tout de même persuadé que d'avoir un groupe avec qui chasser permettrait de développer des liens entre les participants. Et puis, ce n'était pas sa première chasse ; il aurait donc le loisir de montrer aux autres ce qu'il avait appris malgré son jeune âge. Les véneries étaient pour lui d'une extrême importance car tout d'abord c'est un passe-temps très noble et que son père serait fier de le voir motivé en une autre activité que la politique, chose qu'il avait commencé depuis déjà un moment. A la dernière remarque de Maëlie, le blondinet fronça les sourcils.

Messire Flex est là ? Je ne l'ai point vu !

Oh, c'est peut-être une erreur de ma part... Je l'ai peut-être confondu vu le nombre de participants qu'il y a icelieu !

Puis, la jeune Dame s'en alla à l'enconstre des arrivants qui affluaient de tout le Royaume. Il chercha donc des personnes qu'il aurait pu croiser ici ou là et remarqua la présence d'un parlementaire flamand. Il en était ravi car il n'avait pu encore lui parler personnellement. Il s'approcha donc de ce dernier et le salua en s'inclinant légèrement.

Bonjour Messire de Clairambault, heureux de vous voir ici. Vous venez pour la chasse, je présume ? Le voyage n'a-t-il pas été trop rude ? Car lorsque je suis descendu pour Paris, la diligence a été stoppée plusieurs fois par l'austérité de la route...

Après avoir pu discuter un peu avec le flamand, il s'en alla à la recherche de ses futurs coéquipiers. Il s'avança près du Comte BBred.

Bonjour, est-ce bien vous celui que l'on nomme BBred ? Pour ma part, je suis Persevael Louis de Gilraen, un membre de vostre même groupe.

Puis, pensif et tentant d'animer la conversation

Chassez-vous souvent et venez-vous régulièrement dans le domaine de Vincennes ?

Puis son regard se tourna en direction de la Grand Capitaine des Toiles et il acquiesça d'un sourire, signe de l'écoute qu'il avait porté à ses explications.

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Russocarine

Toute prise à ses explications, concentrée sur la première rangée de chasseurs, Russo n'avait que vaguement noté de nouvelles arrivées accompagnées de murmures de salutations, ainsi qu'un homme quittant la tente. C'est quand elle reprenait son souffle qu'il revint, cette fois avec ses chiens. Il lui semblait que c'était le Vicomte Amory. Hum, l'homme voulait donc des chiens instruits.

Bien, bien, continuons.
Russo s'approcha d'un truc, un machin, un espèce de tas recouvert par un drap, et retirant le drap d'un mouvement ample, laissa apparaitre un sanglier empaillé. A dire vrai, c'était un beau ramasse poussière, mais le petit personnel avait passé un temps certain à le brosser, l'épousseter, le lustrer, lui astiquer les défenses, et il paraissait presque plus vrai que nature.

Voilà un superbe spécimen de sanglier, tel que nous allons le chasser aujourd'hui.

C'est une bête forte et courageuse, qui se défend jusqu'à ses derniers instants, et n'hésite pas à attaquer et parfois tuer à coups de boutoir tant les hommes que les chiens qui l'assiègent. Le chasser est un honneur, et la violence de cette chasse doit inspirer au chasseur le respect de l'animal chassé.
Nous chassons le sanglier non seulement parce qu'il ravage les cultures en déterrant les tubercules, se gavant de maïs et de raisin, mais bel et bien parce que c'est un adversaire redoutable lors de la chasse. Accessoirement, nous le chassons aussi pour en faire des terrines, des patés, et utiliser son cuir pour nous faire des boucliers, sacoches, et autres éléments demandant un cuir résistant. Ceux qui voudraient se faire un manteau en peau de sanglier risquent d'être fort déçus, car le pelage même traité est fort roide, et vous vous sentiriez engoncés comme dans un corset.

Le sanglier est un animal nocturne, plutôt solitaire dès qu'il a passé 2 ou 3 ans. Il s'en trouve dans tous les terrains, mais il préfère les zones boisées et humides, où il peut passer les chaudes heures du jour vautré dans sa bauge, de la boue jusqu'aux yeux.
La femelle du sanglier s'appelle la laie. Les petits sont les marcassins, excellents à la broche au demeurant. Le jeune sanglier a le poil roux, d'où son nom de "bête rousse". En vieillissant, son pelage devient gris brun, et on le nomme "bête noire". Oui, c'est des ravages même qu'il est capable de faire que vient l'expression "être la bête noire de quelqu'un".
La femelle ne dépassera pas les 100 kilos, tandis que le male atteindra un poids de 150 à 160 kilos.

Le sanglier est omnivore, il mange de tout, insectes, rongeurs, grenouilles, glands, raisin, maïs, champignons et j'en passe. Quand nous chercherons ses traces, nous les chercherons en priorité là où il fait ses mangis, et dans les zones boueuses où il se vautre pour se débarrasser des parasites.

Une autre pause. Il fallait laisser aux participants les moins expérimentés le temps d'assimiler les informations.
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Jehan_de_proisy

Jehan terminait de se présenter lorsqu'une masse s'abattit sur son dos...Ce ne pouvait être un sanglier ils ne saute pas si haut...pas un cerf non plus...
Se pourrait-il que là, dans la forest Royale un malandrin eut l'audace de venir dépouiller les honnestes gens?

Il rit en entendant la voix de son filleul qui seul pouvait se permettre ce genre de familiarité tant de choses les unissaient en dehors de ce lien parrain/filleul.
Plusieurs fois Thomas était intervenu fort à propos dans de délicates situations et Jehan acceptait beaucoup de choses de ce dernier.

Le Fortunat sourit au propos de Maelie et allait lui répondre lorsque la corne retentit et il se mit avec les autres participants. Certains avaient sans doute oublié combien une forest comme celle-ci pouvait être dommageable à une vêture de palais mais bon après tout chacun ses choix.
Sa tenue de cuir à lui ne risquait rien et qui plus est en avait vu bien d'autres dans une autre forest. Il suffisait de voir le raccord fait à son pourpoint à l'épaule gauche. La zone était d'un marron plus sombre suite au coup de dague reçue en cet endroit.
Le froid étant prévisible il avait troqué sa fine chemise contre une plus épaisse et surtout plus chaude et prit également une précaution à la demande d'un proche...
Il reconnu sans peine ceux qui étaient habitué à voyager ou tout au moins à affronter tant les rigueurs du climat que des endroits plutôt hostiles au commun de mortels. Une forest non "cultivée" entrait dans cette dernière catégorie.
Il se concentra donc sur les explications données...
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Persevael.louis

A la vue de l'animal empaillé, un brouhaha s'éleva sous la tente. C'était un bruit tel qu'il en aurait réveillé les morts ; certains étaient impressionnés par la taille du sanglier, d'autres étaient subjugués de voir pour la première fois une de ces bêtes. Il est vrai que de voir cette créature de nature si féroce, si acharnée et si puissante réduite à un état de vulgaire figurine ou joujou pouvait représenter un sacré paradoxe. Cette bestiole gambadant habituellement dans les bois à la recherche de nourriture, détruisant ainsi tout sur son passage icelieu en état de statut.

Quoi qu'il en soit, le sanglier ne savait pas encore ce qu'il l'attendait... Bientôt la chasse serait lancée et les abonnés à ce loisir si noble seraient lancés à la recherche des plus beaux spécimens vivant dans le bois de Vincennes. Cela avait donc une dose d'excitation que de se dire que ces bêtes austères, pouvant blesser voire même tuer, chose qu'ils n'oublieront sûrement pas durant cette chasse, allaient être poursuivis et épiés à travers leur habitat de nature si tranquille habituellement lorsque le Roy et sa Cour ne s'y promènent pas...

Oui, les véneries étaient décidément un des hobbys les plus prenants du jeune homme qui n'attendait qu'une chose ; que la chasse débute. Il écoutait donc attentivement les instructions de la Grand Capitaine mais connaissant déjà bien le déroulement de ce genre d'événement, il se contenta d'acquiescer de temps à autre.
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Nennya

Dame Nennya je suis là....Comment nous organisons nous?

Nennya leva la tête parmi les nombreux chasseurs et chasseuses qui arrivaient, cette voix, elle la reconnut facilement, Achilée se joint à elle. Avant de lui répondre, la rectrice attendait les instructions de la dame, notamment où trouver la dîtes Naluria.

Elle la salua promptement, et Nennya fit de même, la dame semblait étonnée de la voir en ces lieux. La duchesse lui sourit, elle aussi, espérait à avoir soigner que des plaies superficielles, pas de branche plantée dans un œil ou pire.

-Moi aussi je l’espère, merci pour les indications

Voyons, la Mortain avait trouvé Vincennes, elle allait certainement réussir à trouver Naluria. Elle réfléchit un instant à l’installation d’une tente, ou bien d’un haut vent pour recevoir les blessés…Elle était concentrée, quand un drôle de son la fit bondir, mais quel cor de chasse faisait ce bruit ?Naïvement, elle avait emmené celui des Blackney au son roc et hargneux.

Elle explicita les codes de la chasse avec clarté, et désigna elle-même, et Achilée pour les soins. Fort bien, trois coups brefs et trois coups longs, excellente stratégie, elle avait bien fait de revêtir ses longues bottes et un mantel de laine chaude.

Nennya tourna son minois vers sa collègue, lui fit signe de se mettre à l'écart, pour ne pas perturber les ordres de Dame Russo, et donna à son tour ses consignes :

-Bien, Achilée, premièrement merci d’être venue, pour le moment, nous ne sommes que deux à soigner, je ne sais si on va arriver à couvrir le terrain, enfin, nous allons faire preuve d’une rapidité exemplaire comme on sait si bien le faire !

Première étape de nostre déploiement, monter un haut vent, et déposer nostre matériel. Deuxième étape, me dire ce que tu as apporté pour les soins, j’ai pour ma part, focalisé ma trousse sur le traitement des plaies, fils cirés, aiguilles, pinces

Dernière étape, nous déployer pour mieux entendre le son des cors, n’oublie pas trois coups brefs, trois coups longs, c’est le signal. Si tu as besoin, ne panique pas.

La Duchesse de Mortain menait la petite troupe composée par Achilée à la baguette, une bonne stratégie, un bon déploiement, les aiderait à maîtriser le sujet.

-Cesse de bavardages de ma part, au travail

Sans attendre assentiments, objections et autres, Nennya se mis à la tâche avec ardeur, elle déposa son escarcelle de cuir, et la sacoche de lin qui contenait quelques flacons. Dans son élan, elle vit quelques visages connus, dont Mabelle, elle lui fit un signe de la main, cela faisait longtemps à présent que Nennya était partie de Normandie, il était bon de revoir des visages connus.
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Cleopatre2

La brune normande était partie depuis quelques jours... afin de pouvoir participer à cette chasse en compagnie de ses soeurs d'armes. Elle avait affronté le vent, la neige... heureusement qu'elle s'était arretée à l'abbaye ou elle avait été élevée afin de pouvoir se changer et mettre des vetements plus chauds et aussi pour etre plus à l'aise dans ses mouvements.

Elle n'avait jamais participé à une chasse... et elle espérait ne pas arriver en retard. Elle s'était perdue en chemin... du faire demi tour plusieur fois, afin de pouvoir se retrouver parmi tout ce monde. Et en se faufilant entre les tentes, les meutes de chiens et les chevaux... elle arriva devant le panneau d'affichage... des compositions de groupe. Ou on lui remit son appartenance...

En épinglant son bouton, elle vit bien du monde qu'elle ne connaissait point. Et aperçu de loin, Mabelle qui avait l'air bien perdu aussi... ainsi qu'une de ses soeurs Nérine.. a qui elle fit un signe de la main, et se demandant ou était tout ceux avec qui elle faisait partie. Elle ne voyait pas sa marraine... mais elle ne devait pas etre bien loin.

Un bruit... la fit sursauter.... c'était une façon de dire que la chasse allait commencer. Elle écouta attentivement les consignes... ainsi que la bete qui allait etre traquée.
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Cerise375

cerise, arriva enfin sur le lieu de la chasse au sanglier. Que de beau monde présent!! Elle chercha la tente de l'Hotel dieu parmi les nombreuses montées pour l'occasion. un cor de chasse se mit à sonner lugubrement... Sans doute, le début de la chasse.Elle vit passer rapidement de belles dames et damoiseaux , à cheval ainsi que des serviteurs à pied.Elle ne voulait pas se faire renverser.
Après plusieurs minutes de recherche, elle arriva en vue de la tente .
Elle vit la Rectrice et Achilée en grande discussion. Elle s'approcha. Bonjour Dame Nennya, Achilée.je suis heureuse de vous avoir enfin retrouvées!! Que faisons -nous? nous les suivons avec notre matériel? avez-vous l'itinéraire suivi?
Cerise était toute excitée et curieuse de voir de plus près ce grand évènement.
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Finute

Humpf, le voyage à Paris… voyage qu’elle adorait… des routes mauvaises… mais des paysages magnifiques. Comment ne pas aimer les voyages avec des tels paysages… des forêts, des petites maisonnées…. Splendide…

Une chose pouvait maudire un voyage de son début jusqu’à la fin : les discours ennuyeux et fort bruyant entre un noble et son serviteur. Mais ne rien dire était la clé pour ne pas avoir de remontrance.
Elle avait essayé de s’initier à la conversation, en vain, de ce fait elle préférait regarder les paysages. C’est vrai quoi, les hommes à leur place, les femmes également… Burp, piètre image !

Du coup, pour passer le temps, la jeune damoiselle parcourait un vélin, puis un livre. Mais le carrosse valdinguant comme pas possible, elle prit vite mal au cœur. Bouquin clos, plus rien à faire à part écouter leur misérable conversationennuyanteetvantard.

C’est ainsi que pendant de looongues heures, sans arrêt qui plus est… la jeune femme passa le plus clair de son temps à regarder à l’extérieur, écouter palabrer les deux hommes, réfléchir à son avenir, à sa famille, à ses amis… Bref, à plein de chose. Faut bien faire passer le temps.

Qui allait-elle rencontrer à cette chasse ? Déjà sûre, quelques membres de son Ordre. Pourvu qu’une flèche ne parte pas vers n’importe qui… Quelques membres d’Ordre quelconque certainement, et d’autres nobles… Du monde en somme.

Vincennes... Enfin ! Les tentes étaient montées et déjà du monde présent.
Aidée par le cocher, la jeune femme descendit du carrosse. Sa robe la gênait de plus en plus, et elle n’en avait pas mis une qui permettait de combattre : le bas qui se déchire facilement réalisant une robe s’arrêtant aux genoux, néanmoins, cette robe était assez épaisse, mais très pratique.

Merci bien…

Arrivée dans la tente, l’une des servantes arriva avec la robe prévue pour la chasse. Qu’elle détestait monter en amazone… mais elle avait un petit truc pour ça, qu’elle se gardait bien de ne pas divulguer.
Ci-fait, la servante partit en même temps que Barradouna, laissant seuls le couple.
Un murmure…
La Blanche installa son chapeau fétiche sur sa tête…

Ce sera avec joie Enguerrand mais…. J’ai une petite chose à faire avant que nous sortions de notre tente qui est ma fois, toujours aussi étonnamment belle.
Elle prit son courage à deux mains, aucun effort pour faire une telle chose, seul le cœur parlait.
Un besoin de se donner du baume au cœur avant d’aller chasser…
La main destre de la jeune femme se posa délicatement sur la joue gauche de son fiancé, et elle déposa un doux baiser sur les lèvres.
Fin. Rien de plus, rien de moins. Juste de quoi faire.

Elle se replaça à ses côtés, déposa sa main sur l’avant-bras de son compagnon…
Nous pouvons y aller. Ne faisons point attendre…
Combien pensez-vous attraper de sanglier ce jour Enguerrand ?
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Mabelle

Mabelle avait enfin pu se procurer les noms de son équipe. Elle acquiesçait à son interlocuteur faisant mine d'avoir bien compris le déroulement puis le remercia respectueusement avant de se faufiler de nouveau dans la foule désemparée.
Un bras s'agitait vers elle, elle se retourna pour s'assurer que c'était bien à son égard avant de réaliser qu'il s'agissait de la Duchesse Nennya. Elle sourit et répondit du même geste de la main chaleureusement. Tout en essayant de s'approcher, un homme l'interpella avec courtoisie :

Amory a écrit:

"dame ...dame excusez moi faite vous partit du groupe ? Si c'est le cas je suis Amory je cherches désespérément les membres de mon groupe."

- Le bon jour Messire je suis Dame Mabelle ! Je suis bien aise de vous rencontrer ! Je fais en effet partie de votre groupe. Il faut que vous sachiez que c'est loin d'être un avantage ! Je n'y entends rien ! En revanche je suis assez vaillante...

Mabelle embarrassée souriait pour être rassurante mais pensait que cet homme devait être fort déçu d'avoir un fardeau dans son équipe

Argael

Une chasse royale… le jour était venu. Pour un temps, le fier allait laisser les recrutements de Secrétaire d’Etat, les rapports, le conseil des Grands Feudataires ou bien encore le conseil du domaine Royal. Du moins le temps d’une journée.

En ce jour de janvier, froid et humide, un divertissement allait s’offrir à quelques téméraires, quelques amateurs d’actions. Désireux de faire profiter de cela à son office, le ministre du Roy qu’il était, avait exhorté ses officiers royaux à participer. Une occasion de se mêler, d’échanger de rencontrer d’autres personnes pour ses Secrétaires d’Etat.

C’est seul qu’il parti de la Curia Régis pour Vincennes. La distance n’était guère importante, quelques lieux, qu’il ferais donc l’étendard royal claquant dans le vent. Montant à cheval, c’est couvert qu’il parti donc. Lui le montagnard n’aimait pas ce froid humide, pénétrant les vêtement faisant réagir la peau qui tremblait au contact de ce climat.

C’est le bruit du rassemblement avant son regard qui lui fit savoir qu’il approchait. Aux sons entendus, il pouvait sans peine imaginer l’effervescence de l’événement, bon nombre de participant, et puis les chiens déjà aboyant célébrant l’événement à leur manière.

Un dernier virage, et le campement de départ pour la chasse, s’offrit à son regard. La vue confirma sa première impression nombre de personnes se trouvaient présente. Une joyeuse cacophonie au final, la soupe semblait même être de la partie réchauffant les organismes.

Discrètement et silencieux, il posa pied à terre, saluant de la main qui le voyait. La première chose à faire semblait bien de prendre connaissance des participants et des différents groupes.

A la lecture de l’organisation de la chasse, un sourire illumina son visage. Sans peine il connaissait bien les 2/3 des participants. Le Secrétariat d’Etat qui ferait deux groupes, et puis un groupe composé du Lyonnais Dauphiné entre autre. Et bien voici du monde qu’il lui faudrait saluer.

Plantant son étendard et celui du Roy auprès de la liste des participants, il entreprit ensuite de saluer chacune des personnes connues et présentes, profitant par la même de l’occasion opur souhaiter bonne chance aux participants.

Une chasse au sanglier, vraiment l’idée lui plaisait de voir comment se comporterait ses Officiers Royaux, et puis deux groupes une émulsion sans aucun doute, une compétition saine d’esprit qui n’était certainement pas pour lui déplaire, oui vraiment un moment de plaisir en perspectif.
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Vanyel

Échappés pour un moment. Envolés pour là-haut, à Vincennes. Vanyel et Varden étaient partis pour la chasse au sanglier avec leur blanc neveu Aymeric. Nuitée dans la capitale pour se reposer du voyage avant le jour attendu où ils retrouveraient la chasseuse d'ours et des amis, en plus d'autres chasseurs et chasseuses.

La fatigue aidant, le réveil n'avait pas été aussi matinal que voulu, et ils avaient dû se préparer à la hâte avant de prendre un coche pour se rendre sur les territoires de chasses. Ne connaissant pas plus que cela la géographie de la capitale, ils avaient opté pour cette solution, il ne manquerait plus qu'ils s'égarent.

Ils arrivèrent enfin. Il y avait déjà un attroupement vers les tentes, sans surprise ils ne sont pas les premiers, mais ce n'est pas non plus dans les habitudes de Vanyel, au moins, d'être à l'heure, de sorte que ca ne surprendra surement pas Russo.
Se glisser parmi les gens l'air de rien, saluer les têtes connus et les amis. Essayer d'estimer s'ils avaient raté beaucoup de choses ou pas trop encore...
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Agatha

Une invitation à une partie de chasse au sanglier dans le bois de Vicennes ne se refuse pas…Non en effet… Mais comme c’était impressionnant tout ce monde…
Les tentes avaient été dressées en clairière afin d’accueillir les participants…Ca grouillait déjà de partout dans un brouhaha infernal…
Les chiens, surexcités, aboyaient à gueule déployée…
Les sonneurs s’exerçaient à leur trompe, ce qui avait comme résultat d’exciter encore plus les meutes…
Beaux messires et gentes dames, gueuses et gueux, roture et nobliaux, tout ça se côtoyait dans l' épaisse fumée des feux de camp, essayant tant bien que mal de retrouver et de constituer leur équipe…

Arrivée en cortège avec ses sœurs Dames Blanches, c’était une grande première pour la limousine qu’elle était…Une chasse au sanglier ça n’arrivait pas tous les jours…
D’ailleurs chasser n’était pas dans ses occupations favorites…Ses poules et ses lapins fournissaient tout ce dont elle avait besoin en viande fraiche, met qu’elle ne mangeait pas tous les jours d’ailleurs…
Mais ici c’était différent…Les nobles avaient revêtu leurs beaux atours, les étendards et oriflammes claquaient au vent…Les maistre chiens soignaient leurs équipages…Un spectacle qu’elle n’aurait raté pour rien au monde…

Agatha lança un regard à Nérine, le sourire sur les lèvres…

Wahou t’as vu ça Nine ? On a bienfait d’venir non ?

Mais quelque chose n’allait pas. Nine avait la mine défaite…Un truc la turlupinait, ça en faisait aucun doute…

Ben qu’est ce que t’as ?

Na poitevine se pencha pour lui souffler dans un murmure…

Agatha, j’ai une question à te poser, mais tu n’te moques pas, hein … ça r’ssemble à quoi un sanglier, dis ?

La blonde se pinça les lèvres pour ne point sourire…Alors avec tout le sérieux du monde elle regarda son amie…

Heu…Ben c’est gros et pis ça ressemble comme à un cochon sauvage, on va dire…

Mais pas le temps d’en dire d’avantage qu’une belle Dame , sans doute organisatrive de la grande vénerie entama des explications détaillées sur l’animal à abattre, juqu’à même en apporter un empaillé…
Agatha se retourna vers Nérine et vit dans son regard un brin d’inquiètude…

C'est une bête forte et courageuse, qui se défend jusqu'à ses derniers instants, et n'hésite pas à attaquer et parfois tuer à coups de boutoir tant les hommes que les chiens qui l'assiègent.

Hé ! t’en fais pas trop, c’est pas comme si t’était toute seule en forêt non plus hein !

Quand nous chercherons ses traces, nous les chercherons en priorité là où il fait ses mangis, et dans les zones boueuses où il se vautre pour se débarrasser des parasites.

Ha bah elle en avait d’bonnes !! Y avait d’la boue partout…C’est nous qui allions nous vautrer d’dans ça c’était certain…D’autant plus que les motures, il n’y avait que la noblesse qui y avait droit…

Agatha regarda Nine et fit une légère moue avant que son regard ne se posa sur une autre sœurette…

Hé ! Regarde la-bas Il y a Cléo toute seule, je sais qu'elle n'est pas dans notre groupe mais…Tu viens on va la voir…

Agatha tira Nine par la manche et l'entraina vers l'autre Blanche…

Héooooo !! Cléooooo !!

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Quirin

Russo expliqua alors comment ce déroulerait la chasse et quelle était cette bête, enfin ses habitudes, choses forts intéressante à savoir pour les chasseurs.Rien ne vaut une bonbne connaissance de l'ennemi pour le vaincre, ainsi donc le sanglier était omnivore.... cela donna une idée à Quirin. Il faudrait qu'il demande à Russo lorsque leur groupe se mettrait en route.

Mais il était temps maintenant de s'équiper, il fallait se vêtir de gris avait-elle expliqué, ce qui n'était guère le cas pour lui vétu de son tabar d'argent et de gueules, pas plus d'ailleurs que Majda vêtu de'un pourpre qui pourtant lui allait à ravir.

Il alla donc endosser une veste de chasse, et se munir de deux capes grise, dont une qu'il aida son ange à se couvrir.
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*atalante

Les Blanches étaient enfin arrivée, c'est pas que le voyage était long depuis la commanderie, mais elles étaient parties alors que certaines revenaient d'autres voyages, ce qui était mon cas, la fatigue se cumulant alors, j'espère bien avoir quelques heures avant de commencer cette chasse.
Alors que la Grande Amazone va elle prendre contact avec les organisateurs et autres nobliaux, pendant que mes soeurs se prépare, je vais rassembler les chevaux, les attacher après une barrière dressée là pour ça.
Pour que toutes les retrouve facilement, je plante l'étandart qui m'avait été confié pour une fois, grand honneur que de le garder.

Je prépare également mes affaires, je sors ma pique, mon cheval restera ici durant la chasse, n'étant pas noble ni chevalier, je la ferai à pied, ce qui ne me dérange pas, au contraire, comme ça, je serai pus au contact des chiens et du gibier, si je peu en piquer un, je serai ravi, pouvoir manger du sanglier, le faire rôtir à la broche et le déguster lors d'une fête avec l'ordre..........

Heu, les chiens, ils sont ou??? Oups, je vais aller voir ce qui ce dit là bas, en savoir plus comment ça se déroule.

Un affichage est fait, l'ordre est divisé dans plusieurs groupes, et le miens accompagne un homme, un certain Guilhem, je le connais pas celui la, enfin, Wonderanny doit surement le connaitre.

Je m'approche de mes soeurs Agatha et Nerine.

Hé les filles, on est ensemble avec Wondervanille, Ombre et Bradbury je crois et un Guilheme, vous le connaissez?
J'espère bien que je vais en trouver un de ces sangliers royaux, voir si ils ont le même gout que ceux que l'on trouve par chez moi, s'avez vu ma belle pique....je leur montre ma lance....avec ça, qu'ils prennent garde les bougre, ha, tenez, c'est un truc que on doit mettre pour voir dans quelle équipe on est.

J'en ais pris pour vous et les autres.

J'essaye d'agrafer le bouton sur ma belle cape verte aux couleurs de l'ordre
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Flex

Ce baiser revigora l'esprit du jeune homme et laissa apparaitre sur son visage un sourire mélodieux.
« - Au moins deux : un pour vous, et un pour moi ! Répondit-il à Finute tout en quittant la tente. Dehors, il prit une grande inspiration pour mimer les victuailles. Aussi s'empressa-t-il de rejoindre les compagnons de chasse dans la tente du capitaine du vautrait, l'air lui gelait désagréablement les mains.
Dans cet habitat il faisait bien meilleur, une odeur de patté attira son attention. Sans trop faire attention aux visages connus, le borgne prit le bouton de manchette de son groupe qu'il trouva tout à son image. Flex fut interpelé par un jeune écuyer royal qu'il salua d'un geste courtois de la tête.
Le compliment de Bbred à son égard fit mouche : le jeune vicomte lui répliqua.
Vous ne pensez pas si bien dire. Cette chienne fut la propriété du grand bourreau du Lyonnais-Dauphiné Volverine, seigneur de Miribel, père de son altesse Armoria qui est aussi mon beau-père. Elle est de sang pur. Pour un molosse de cette taille cette femelle viendrait à bout de plusieurs rangées de fantassins mal-entrainés.

Lorsque Russocarine souffla dans sa corne à l'en rendre sourd Enguerrand prononça quelques jurons dans sa demie barbe. Il fut soudainement intéressé par le sanglier empaillé. Il décidait de tuer le silence après s'être accroché son bouton à la poitrine.

J'ai le même sanglier dans mon domaine. Mais bien plus gros. Hahaha ! »
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Celte

Celte avait fait un long voyage et pas des plus reposants, avec tout ces marauds sur les chemins incertains du royaume... Cependant tout s'était bien passer avec ses compagnons de Tolosa. Mis à part ce sacré sieur qui avait une forte dépendance aux délicieux biscuit de Neyco !

Après avoir tout mis en place avec ceux-ci, il salua brièvement les nouvelles têtes qu'il rencontrait aux alentours de la tente puis retourna vers la sienne pour enfin pouvoir e reposer.... Il en profita pour vérifier s'il ne reconnaissait personne... en effet, étant plus jeune, il avait beaucoup voyager dans e royaume.....

Maelie

Maëlie éclata de rire aux facéties de leur nouveau compagnon : la promenade promettait d'être belle, en une telle compagnie.

Enchantée de vous rencontrer, Messer Thomas. Je suis Maëlie, également roturière et Languedocienne pour tout titre.
Pour ma part, je suis venue avec une monture de ma caserne, un modeste animal, mais solide et fiable.

Avant qu'elle ne put se lancer dans un monologue sur sa passion équine, un gros "POUUUUUUUUHHHH POUUUUHHHHHHH" attira leur attention. La chasse commençait déjà ?
Ah non ! D'abord les explications de rigueur. En voyant la grosse bête montrée en exemple, Maëlie eut un frisson, songeant à une autre bestiole tuée à proximité de Lodève, quelques jours plus tôt, et qui avait fait les délices de quelques uns de ses amis. A ces souvenirs, elle observa la foule, comme si elle cherchait quelqu'un, puis se reconcentra sur les consignes : il n'était pas temps de perdre le fil !
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Membre du Comité "Culture, Loisirs, Evènements" du Languedoc
Maître du Haras Royal

[Absente du 19 au 28 mars]

jake

[ Poitiers - Au manoir … ]

Il avait beaucoup de mouvements au Manoir des Roses Rouges, les événements s’étaient bousculés, trop vite, bien trop vite. La préparation d’un départ … une rupture qui s’en suivit. Tout cela était difficile à gérer. Il ne pouvait que garder bonne figure, comme il l’avait toujours fait. Le temps passe comme une flèche, plonger dans ses études dont il ne trouvait plus de plaisir. Ce temps, il l’avait consacré à une remise en question, à son avenir et celui de ses enfants.

Pétronille le ramena à la réalité, lui rappelant le voyage à Vincennes. Jake reçu les rations de sa gouvernante. Il se changea mettant une tenue plus chaude. Il prit sa trousse médicale offerte par son ami Navigius, enfourcha sa jument et parti sur les routes en direction de Paris.

[ Vincennes – Territoire des chasses ]

C’est quelques heures en retard, alors que la chasse aux sangliers avait déjà commencé que Jake arriva … à pied ! Que s’était il passé durant son voyage ? Tout simplement, personne ne peut échapper à la mort. Murmure se faisait vielle et avait fait son dernier voyage. Il n’avait pu laisser son amie des routes, héritage de sa défunte grande sœur sur le bas côté comme du vulgaire bétail. Il lui avait fait une sépulture descente avant de reprendre la route … à pied.

Cela faisait longtemps qu’il n’avait plus eu une marche forcée. C’est ainsi qu’il arriva devant Nennya, Cerise et Achilée, la gourde vide et le souffle coupé. Il avait fait au plus vite pour ne pas être trop en retard.

« Bonjour Nennya, Achilée et Cerise .... Veuillez excuser mon retard, ma jument m’a lâché en route ... »

Jake déposa son paquetage au sol, s’appuyant sur ses cuisses pour reprendre son souffle.
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Russocarine

Certains chahutaient, impatients que la chasse commence, certains poussaient des hoooo et des haaaa à le vue du bestiau empaillé. D'autres cherchaient à identifier les membres de leur groupe, ou s'équipaient de vestes grises. D'autres encore passaient la porte de la tente, et elle reconnut le Premier Secrétaire d'Etat Argael, qu'elle avait croisé il y a fort longtemps en Languedoc lors de festivités où il avait coursé des taureaux sauvages lachés dans les rues de Montpellier. Arriva aussi le duo crevetto-béarnais et le jeune Aymeric, qu'elle salua d'un clin d'oeil.
Nul doute que le brouhaha avait fait s'éloigner toute la sauvagine des environs, et qu'ils risquaient assez peu de tomber nez à groin avec un sanglier à deux pas de la tente de chasse.

(Flex) J'ai le même sanglier dans mon domaine. Mais bien plus gros. Hahaha !
Froncement de sourcils. Qui est donc ce borgne fanfaron ? Ne pas faire d'impair.... Il est arrivé en couple, hum... Flex de la Mirandole, sûrement. Sourire carnassier.

Et bien Messire de la Mirandole, nul doute que quand vous l'aurez occis, vous festoyerez jour et nuit au moins dix jours durant
Et toc, pis moi, sur mes terres j'ai des ours. Na ! Et un jour j'aurai un bateau et j'irai chasser l'olifant et le gros chat tigré au pays des noirs. Bon, ne pas se laisser distraire par les perturbateurs, et encore, heureusement que je n'ai pas fait venir de la buvaille sinon....

Je vous disais donc que nous irions chercher les traces de sanglier là où il fait ses mangis. Ces traces peuvent être des fientes, qu'on appelle des laisses, ou des traces de pieds. L'examen attentif des traces de pieds vous permettra de déterminer s'il s'agit d'un sanglier, d'une laie, ou d'un pourceau égaré et ensauvagé.

Russo déplie une toile peinte roulée qui était rangée là exactement pile-poil dans ce but

Les figures 1, 4 et 5 représentent des traces de sanglier male, à différents ages. Vous remarquez que le pied est rond, contrairement aux traces de la laie représentés en figure 2 et 3 qui sont pointues sur le devant. Les laies ont les traces de leurs pieds de derrière en dedans des traces des pieds de devant. C'est le contraire pour les males, qui subissent ici l'encombrement de leur appareil reproducteur.
Vous noterez que lorsque le sanglier prend de l'âge, sa trace devient plus large, et que les gardes, les ergots qu'ils ont au-dessus de leurs talons, s'élargissent.
La figure 6 correspond à une portée de marcassins.
Pour terminer, sachez que les sangliers ont des traces où l'avant, la pince, est plus appuyée que l'arrière, le talon, alors que les pourceaux égarés ont le talon plus appuyé que la pince. Nul d'entre vous, je suppose, n'est venu ici pour chasser un vulgaire goret échappé de son enclos.

Pause dans le discours. Il restait encore quelques explications à donner avant de pouvoir annoncer le départ de la chasse.
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Achilee

Achilée, avait commencé à se mettre au travail, coupant des tuteurs dans des branches droites elle commença à les écorcer et les ébrancher. A vrai dire elle les avait choisis bien droit assez souples et surtout en saule pour en garder précieusement les écorces, souverain remède contre bien des douleurs. A l’arrivée de Cerise et de Jake de Valombre elle s’interrompit un instant pour les saluer, le sourire aux lèvres.

Cerise, Jake ravie de vous voir !
Navrée pour votre monture Jake mais vous tombez bien quand même tous les deux j’avais besoin de bras ajouta-t-elle en riant. On a décidé avec la rectrice de monter un auvent léger et éventuellement transportable pour accueillir les blessés légers. Pour ce qui est de couvrir le terrain je pense qu’il faut voir avec Dame Nennya…

Ensemble ils travaillèrent donc à planter les piquets, à tendre la toile de tente et à faire un lit de fortune. La flamande sortit de sa besace avec une précaution presque religieuse l’étendard de l’Hôtel Dieu afin que tous sachent que ce lieu était celui des soins.

L’un de vous veut il hisser nos couleurs ?
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Thomaslatapie

Thomas fit un sourire a la dame. Il regarda autour de lui. Il remarqua que lui était le seul dans son groupe a être a pied. Il prit son arbalete a deux main et regarda devant lui.

- Bon allez on va chasser.

Du coin de l'œil il vit Persifal le chien de meute de son parrain. Il fit un grand sourire. Il le suivrai de prés, enfin s'il le pouvait déjà qu'il aurai du mal a suivre les chevaux. Il devrait être plus malin que les cavalier et sanglier pour s'économiser et avancé aussi vite voir plus vite.
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"Ceux qui ont créé les mots croyaient au délire"
Platon

Kaikhan

Arrivée sur Vincennes un peu tardive. Était-ce la courte distance entre Saint Antoine et Vincennes qui avait endormi sa prévoyance?
Un groupe s'était déjà formé autour du Capitaine des Toiles. Gabriel reconnu quelques visages familiers. Mac, son supérieur, Mnémosyne, ainsi que ses anciens collègues de l'Hôtel Dieu. Mince, les explications avaient déjà commencées... Heureusement, grâce à son appartenance à l'office de la Vénerie, le louvetier pouvait se permettre de pas les suivre en intégralité.
La composition des groupes était déjà affichée. Groupe 2 : Jehan_de_proisy, Thomaslatapie, Leello, Maelie, Neyco, Celte, Baronsengir... Noms inconnus pour la plupart. A moins que... Maelie, n'était-ce pas cette jeune écuyère languedocienne? Ils s'étaient furtivement rencontré à l'occasion de leur office. D'ailleurs, Gabriel cru la reconnaitre dans la foule. Il épingla son bouton de chasse et s'approcha de sa coéquipière, qui était en compagnie d'autres hommes. Peut être faisaient-ils partie de sont équipe.

Bonjour mesdames, messieurs... Je me nomme Gabriel de Volvent, je suis louvetier royal. S'adressant à la jeune femme Êtes vous dame Maelie? Il me semble que nous nous sommes croisés dans les locaux des Chasses et Écuries Royales.
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Cerise375

[Cerise entourée de ses collègues, entreprit de monter l'auvent qui recevrait les blessés s'il y en avait!! Monter les couleurs?? zut, je n'ai pas pensé à prendre l'oriflamme de l'hotel-dieu!! pourvu que dame Nennya , elle, y ait pensé....[b]Ah!!Achilée, tu l'as!! très bien, alors , Jake , toi qui es fort, plantes-le.merci.
Au fait, qu'avez-vous emporté Achilée, Jake? Moi, j'ai pensé aux bandes, béquilles, vin, instruments de chirurgie.Achilée, toi qui a en charge l'officine ? tu dois avoir prévu des médications? onguents, et autres, non?
Il y a vraiment beaucoup de monde!! Pas facile de couvrir tout le terrain...
j'espère ne pas tomber sur un sanglier!!
Peut-etre faut-il faire un feu , afin de stériliser les instruments?
Jake, tu viens m'aider à aller chercher rapidement du petit bois?[/b]Sitot dit, sitot fait.Cerise trouva non loin de leur campement tout un tas de branches mortes qui feraient l'affaire.Jake! ça y est! A toi d'allumer!! Moi, je ne suis pas très douée pour cela.Ils étaient tous trois bien occupés.
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Majda_eulalie

Sursaut en entendant le Cor. Pfiou Ben voilà de quoi réveiller ceux qui dormiraient...

La jeune maure, écoutant avec attention les explications, repérant ici ou là un nom d'un individu sans savoir vraiment qui est qui ni qui fait quoi, complètement novice dans cette cour, sourit à son promis.

Il ne nous reste plus qu'à faire honneur à notre Comté. Ecoutons Russo. Qu'est-ce que c'est moche le cochon sauvage, mais qu'est-ce que c'est bon !

Se passant la langue sur les lèvres à l'idée d'une viande au fumet sauvage qui ne sera pas sans lui déplaire, elle fait un clin d'oeil à Quirin.

Vous connaissez ma gourmandise.

Puis elle regarde les traces des sangliers, des espèces de U un peu comme les chevaux, donnant l'impression d'un petit dans un grand, entrelacés ? Bon, c'est noté, elle tentera de s'en souvenir. A l'extérieur pour les mâles, rapport à leurs gonades... Ils doivent en avoir de sacrément grosses ! A l'intérieur pour les femelles. Noté ça aussi.

Quirin l'aidant à passer une cape grise, moins seyante que la sienne mais mieux pour la chasse selon Russo, elle lui sourit. Vivement les fiançailles, et la publication des bans. Au moins, ses braies de cuir sont plus adaptées. Sans le savoir, elle a adopté presque la bonne tenue. A part la cape.

Le paraître... Voilà une chose dont elle n'a pas trop idée pour le moment, se sentant bien souvent plus à son aise en braies qu'en robe surtout lorsque l'on doit chasser.

Elle regarde un couple que tout le monde semblait attendre et semble vouloir courtiser. Ils s'embrassent ? heu ils sont donc fiancés officiellement. Pas possible qu'il en soit autrement. Rougissant, elle détourne le regard, pour plonger dans celui de Quirin. Quel dommage qu'ils ne puissent en faire autant, mais son père l'enverrait au couvent manu militari avant qu'ils aient eu le temps de réaliser ce qui leur arrive.

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Melusine34

Broche accrochée a sa lourde cape de laine, et son attention portée aux explications, Mélusine sourit en coin en entendant Nine et Agatha. Le sourire était tout de même crispé. Un sanglier elle connaissait pour avoir entendu plus jeune les récits de retour de chasse de son père: les chiens éventrés, les bêtes qui blessées chargeait ses assaillants et l'épaisseur de leur cuir qui rend leur mise a mort si difficile notamment pour les novices.

Elle nourrissait donc une certaine appréhension, mais s'efforçait a n'en rien laisser paraitre: la légère tension de son minois lors du dit sourire en coin ou encore le tremblement de ses mains qu'elle tenta de cacher en les enfermant dans la poche de ses braies.

Les groupes, les traces, les ... comment a t elle dit déjà? heu oui les laisses, Pfiou! Comment allait elle s'y prendre pour s'en sortir sans se mélanger les pinceaux? Elle jeta un coup d'œil aux alentours: était elle la seule a se sentir un peu perdue ou les autres membres de son groupe étaient ils plus aguerris qu'elle dans ce genre d'exercice?

Son groupe! Arrivée avec les Blanches elle s'était rapidement munie de sa broche puis avait fait abstraction du reste pour écouter les consignes et avait par là manqué au premier des devoirs a savoir saluer les personnes présentes et notamment le seigneur de Bourbourg... vu qu'ils allaient chasser ensemble voilà qui n'était pas vraiment correct. Elle fit donc un pas en arrière, ondula et navigua tant bien que mal parmi les participants pour se rapprocher du blond flamand. un fois a son côté elle se pencha vers lui sourire aux lèvres:

Bonjour Meneer, contente de vous revoir et ici qui plus est. Ainsi donc nous allons être amenés a chasser de concert, espérons que la chance soit de notre côté...
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Amory

Citation:

Le bon jour Messire je suis Dame Mabelle ! Je suis bien aise de vous rencontrer ! Je fais en effet partie de votre groupe. Il faut que vous sachiez que c'est loin d'être un avantage ! Je n'y entends rien ! En revanche je suis assez vaillante...

Il vit son air embarassé et lui sourit de plus belle, puis il lui murmura.

"Ne vous en faite pas, c'est ma première chasse de cette importance, et aussi pour ma meute. Le plus important est de participé et de s'amuser et surtout de revenir entier. Ca ne va pas tarder à commencer et il nous manque la plus part de notre groupe. Nous ne sommes que trois pour le moment plus le chien . Il se nome El Diablo. Le reste de la meute va arriver ensuite avec mon serviteur et ami. "

Il présenta les deux dames espérant qu'elles se connaissent un peu, lui personellement ne connaissais personne. Il chercha dans la foule son épouse espérant sincèrement pouvoir l'embrasser avant le début de la chasse. C'est alors qu'il vit Dame Mélusine qui l'avait fortement aidé aux défenses de la ville de Reims avec ses amies. Il lui fit un petit signe espérant qu'elle le verait et surtout remettrais un nom à son visage.
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Jehan_de_proisy

Jehan écoutait très attentivement les explications. il avait déjà chassé sur ses terres mais l'expérience des autres lui semblait toujours bonne à entendre. Il était loin d'avoir la suffisance de tout connaitre ou de vouloir laisser à croire qu'il était le meilleurs en tout.
L'humilité était sa quête perpétuelle et il s'en trouvait bien.

Lorsque se présenta un jeune homme, fort courtois, Jehan le salua également...

Messire de Volvent soyez le bienvenu dans notre groupe. Le secours d'un louvetier devrait nous être plus qu'utile je pense.

Voici donc Dame Malie que vous semblez connaistre et mon filleul Messire Thomaslatapie. nous attendons mon épouse Dame Leello de Proisy-Fortunat Vicomtesse d'Olonne et Dame de l'Hermenault et de Montmilcent, Grand Consul des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, ainsi que trois autres personnes il me semble.
Thomas je pense que Lee amènera une ou deux montures de rechange tu auras donc un cheval pour cette chasse.

Puis il reprit l'écoute attentive des consignes et conseils.
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Thomaslatapie

Thomas fit un sourire a son parrain. Il salua le sire de la main et ajouta.

- Appelé moi Thomas ce sera plus simple.

Il écouta d'un oreille distraite les règles. Il réfléchissais plutôt comment grillé la viande du porc et la manger assez rapidement. Il en salivait déjà. Il écouta le faste du titre de Lee et fit un sourire.

- Oui oui espérons qu'elle oublie pas sinon je vais resté a la traine. Et le premier qui m'appelle Jake Ouille il prend un poignet de terre dans la figure noble ou pas.
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"Ceux qui ont créé les mots croyaient au délire"
Platon

Duncan.

Duncan avait attentivement écouté les instruction données et en remercia Russocarine. Rien de bien évident mais comme l'avait dit la Dame, ce serait certainement plus simple une fois sur le terrain.

Les participants arrivaient, petit à petit, un brouhaha s'installa, difficile de tout comprendre dans ces conditions mais il resta tout de même le plus attentif possible lors de la description de l'animal et des informations qui suivirent. il ne retiendrait pas tout mais au moins, le minimum serait acquis.
Plus jeune, il était pourtant bon élève. Feu sa marraine et Archevêque lui avait enseigné les fondements de la religion et l'avait félicité pour ses capacités mais c'était peu comparable, d'un côté, des cours particuliers et dans un grand calme, de l'autre, de nombreuses informations dans un bruit assourdissant.

Une petite pause dans les explications et il fut rejoint par Perseveal Louis, qu'il avait aperçu auparavant. Il le salua et échangea quelques mots courtois avec lui. Un soulagement de voir une tête connue, cela allait certainement le détendre.

Maintenant, il fallait se mettre à la recherche du meneur, chose peu évidente lorsqu'on ne connait en rien l'homme en question.
Dans sa quête, il fut interpellé par un Flamande qu'il connaissait bien...enfin, bien...tout est relatif, toujours mieux que n'importe qui d'autre sous cette tente.

Il lui sourit, sincèrement, sa présence annonçait aussi celle de sa Blanche et il était impatient de la retrouver depuis tout ce temps.

Bonjour Mélusine, ravi...et...soulagé de vous voir.
oui, j'espère moi aussi que nous aurons la chance d'au moins attraper une de ces bêtes et j'avoue être assez content de pouvoir partager cette expérience avec vous et...il regarda un peu partout sous la tente...Dame Margaux. D'ailleurs, elle n'est pas avec vous ?

Pas très poli de demander une autre personne lorsqu'on s'adresse à quelqu'un mais il fallait dire qu'il c'était longtemps inquiété de l'état physique de sa promise partie sur les champs de bataille.

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Adriendesage

[Castel de La Voulte, vallée du Rhône, à l'extrême Est du comté du Languedoc, cinq jour avant le début de la chasse de Vincennes]

Le chateau était bien calme en cette superbe matinée d'hivers. Tout était encore blanc de neige autour: les toits des chaumières du village, les murs du chateau, les remparts, le chemin de ronde qui était gelé... Adrien Desage, baron douairier de La Voulte, était dans la cour, avec un petit gros que l'on appelait Jaufre Pichonpè*. On l'avait nommé ainsi parce qu'il s'était coupé la moitié d'un pied en fendant du bois, alors qu'il avait quinze printemps. Un accident qui avait coûté au jeune Jaufre ses rêves de chevalerie et de gloire militaire. Il n'avait pas abandonné les armes pour autant, puisqu'il était devenu dans le Vivarais, un fabriquant d'arcs et d'arbalètes de toute première renommée. C'était d'ailleurs pour affaires qu'il s'était rendu ce jour au castel des barons de La Voulte. Il avait amené avec lui ses tous meilleurs produits, car Adrien Desage était un célèbre guerrier dans le comté Languedoc. Sénéchal de l'Ost du comté et tout. Il fallait donc lui présenter de beaux produits.
Trois flèches étaient déjà plantées dans la cible qui s'appuyait sur un mur d'enceinte du castel. Le baron douairier, en était déjà à son troisième trait et le dernier comme les deux précédents, s'était fiché presqu'au centre de la cible. De beaux tirs, mais le sénéchal Desage faisait la moue.

"Trop peu de force, je peux tirer encore plus. N'avez-vous pas plus résistant?"

Jaufre Pichonpé hocha la tête en direction des quelques caisses qu'il avait apporté.

"Oh, ça, j'ai bien plus résistant que ça seigneur! Voyez, cette splendide arbalète! Je l'ai bâptisée "vintedeulonrif"!" s'exclama-t-il en lui sortant un superbe ouvrage d'une caisse dont l'intérieur était tout moletonné.
"Elle vous ravira avec sa légèreté alliant souplesse, maniabilité et puissance de tir!"

Adrien fouetta l'air de sa main dextre.

"Allons Jaufre, tu le sais, je n'aime pas les arbalètes. Elles sont capricieuses et si un mécanisme s'enraye, c'est le bras qu'on y risque! Mordious, non! Rien ne vaut un bon arc, qu'il faut faire fonctionner à la force du bras!"

Pichonpé le dodu haussa les épaules. Il en rencontrait de plus en plus, des comme le sénéchal. Des qui râlent contre le progrès technique et ses effets pervers. Il y en avait même eu un, une fois, dans son magasin, qui s'était mis à tout détruire en beuglant qu'un jour, si l'on continuait à faire des machines, le Très Haut ferait descendre sur terre un être vengeur, une machine parfaite, pour exterminer la vermine humaine. Un truc que le fou avait appelé "Terre Minator". Le gros Jaufre avait rencontré un vieil homme du nom de Jehan Minator, peu de temps après, et il en avait eu une frousse du diable. Les rumeurs sont une vilennie pour l'esprit des simples gens...

L'artisan, de bonne grâce et de bonne graisse aussi, ploya sa petite carcasse potelée pour tirer d'une autre caisse, un arc de fort belle facture. Le bois était beau, lisse et finement ouvragé. Pichonpé tendit la corde et l'offrit au baron.

"Voici mon meilleur résultat. Je l'ai bâptisé Magueneum six coups" , déclara Jaufre sur un ton empreint de fierté.

"Mais mordious, où vas-tu chercher des noms aussi saugrenu?" lui rétorqua Adrien en se saisissant de l'arc.

"Oh, c'est simple, le bois est tellement dur que je n'ai jamais réussi à tirer plus de six flèches avec lui. Et puis Magueneum, j'ai trouvé ça dans un livre en latin!"

"Tu lis le latin toi?" interrogea le baron en lâchant son premier trait.

"Non non seigneur, j'ai copié les lettres et un moine copiste m'a lu le mot que j'avais écrit... Ingénieux non?"

Adrien tira sa seconde flèche, qui, comme la précédente, atteint le centre de la cible avec une rare puissance. Deux heures plus tard, l'affaire était conclue. Trois cents écus pour un bel arc, le meilleurs de la région sans doute. Ce pu paraître cher, mais si l'on veut s'amuser, il faut avoir de solides jouets, à défaut qu'ils soient beaux.

[Le quinze Janvier 1458, au domaine royal de chasse de Vincennes]

Ils étaient en retard. Une roue du carosse avait cédé sur la route, en plein milieu d'une forêt... C'était quelque part, au milieu de l'Auvergne... Cela devenait une habitude... M'enfin ils avaient perdu une demie journée, qu'ils avaient dû rattraper sur la nuit, sans parvenir à combler totalement le retard. Adrien exécrait les voyages en carosse. Il l'avait accepté, uniquement parce que sa fille, la jeune baronne de La Voulte, Liloïe Desage, l'en avait supplié. Du coup, il avait été imbuvable pendant tout le trajet. Passant régulièrement sa tête au dehors pour râler contre le chauffeur, ou demandant régulièrement à son homme de main, qui chevauchait derrière, des nouvelles de la jument "grisette" qu'il avait emmenée pour l'occasion. Le pire, c'était quand il avait soif. Là c'était la jeune Liloïe, qui de la fraîcheur de ses quatorze années, tentait de le radoucir. Le voyage jusque l'Isle de France fût trèèèèèèèès long...

Mais voilà qu'ils arrivaient enfin. A l'impatience avait succédé une joie presque frénétique. La joie de revoir de vieux amis, que le temps et les péripéties de la vie avait malheureusement tant éloignés. Adrien sauta du carosse, comme un gamin. Il atterit en plein milieu d'une flaque de boue. C'était sa chance caractéristique. M'enfin il ne s'en plaignit point: Militaire depuis tant d'année, la saleté ne l'effrayait plus et surtout, il s'était changé dans le carosse, avant d'arriver, au grand dam de sa fille. Bottes en cuir, pantalon en cuir, ceinture en cuir, slip en cuir... euh non, pas le slip...Bas en soie (il faut savoir préserver, même au plus rude des conditions extérieures, ce qui doit chez un homme être préservé...).
Le haut était moins rude: Chemise souple et un épais surcot vert sombre, qui était brodé d'un hibou marron. C'était les couleurs, ternies pour le camouflage, de la famille Desage.
Le père souleva la fille, qui n'osait sauter dans la terre mouillée de peur de souiller sa robe et la déposa sur l'herbe fraîche. Alors ils avisèrent la tente, déjà bondée... Bérot, l'homme de main des Desage, s'occupa de mettre la jument du baron douairier en attente auprès des autres chevaux. Adrien et Liloïe se dirigèrent vers la tente.
Le trentenaire baron enfila en marchant son arc à son dos et son poignard à sa ceinture. C'était l'un des rares jours où l'épée ne pendrait pas à son côté. Une fois dedans, ne souhaitant guère faire d'esclandre, il écouta silencieusement la fin des explications de Russo, qu'il avait reconnu de loin, avant de s'annoncer. Son sourire était ému. Cela faisait bien longtemps maintenant, qu'ils avaient vidé leur dernier tonneau biterrois ensemble. Pendant que Russo parlait, Adrien, sur la pointe des pieds, chercha Zak, le vieux frère, mais ne le trouva point. Il en fût quelque peu inquiet. Il aperçu un vicomte avec qui il avait jouté à la Saint-Michel et qu'il avait trouvé fort vaillant. Il trouva Majda Saggash et son promis, Quirin de Rieucros. Il croisa le regard de Guilhem de Tréviers. C'étaient les languedociens. Et non loin d'eux, se trouvait... Maëlie!
Adrien fût attendrit de la voir emmitouflée dans la cape qu'il lui avait offerte une dizaine de jours auparavant. Et la broche fermait toujours l'étoffe. La folle journée qu'ils avaient alors vécue lui défila dans l'esprit.
La main du baron douairier se ressera instinctivement autour de celle de sa fille. Il se fît presque timide, chahuté entre l'amour paternel et l'autre, l'autre Amour...

Russo avait terminé ses explications. Elle devait très certainement avoir salué milles fois déjà et répétés maintes fois les mêmes choses depuis quelques heures... Sans mal y penser, Adrien, qui n'avait pas vu la liste des équipes, ni les boutons à porter, ni rien d'autre que ses amis et Maëlie, en fait, fût maladroit. Ne dit-on pas qu'il faut toujours un boulet?

"Adissatz!" déclara-t-il d'abord, oubliant qu'ils n'étaient point dans un pays d'Oc. Il se ravisa rapidement:

"Bonjour seigneurs et dames... Voici la baronne de La Voulte, Liloïe Desage, et son père, moi-même, Adrien Desage... Nous sommes navrés du retard, mais quelques impairs nous ont retenus sur la route... Qu'avons-nous manqué?"

[*Petitpied]
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Masterj

[Domaine de Juniville, la veille]

Le vicomte finissait de diriger les préparatifs pour cette chasse. Il était assez excité pour cette première chasse au sanglier, et se voyait déjà revenir avec plusieurs trophées, tout inexpérimenté qu'il était. Il avait déjà chassé, mais les dernières fois avaient été fort chaotiques... On lui avait confié un rapace, et il n'était pas spécialement bon avec les animaux, et surtout les volatiles. Il avait donc lancé son rapace sur bien des cibles, pourtant immanquables, comme le cochon d'un paysan du coin par exemple, mais cet imbécile d'oiseau n'avait rien rattrapé et refusait d'obéir. Bref, cela s'était plutôt mal passé, et il n'était pas prêt d'approcher à nouveau un oiseau de ce genre... Mais là, c'était différent, on chassait le sanglier, animal bien plus intéressant. Et on chassait seul, nul besoin d'inutiles volatiles. Une fois toutes ses affaires de prêtes, il envoya des valets sur une charette pour aller installer ses affaires et préparer son arrivée, et décida quand à lui de voyager à cheval, et d'en profiter pour visiter quelques tavernes sur la route. Il se souvenait de certaines, lors de ses voyages vers Paris, qui valait le déplacement...

[Domaine royal de chasse de Vincennes, le matin... tôt (enfin, c'est relatif...)]

Fourbu par le trajet, il arriva enfin au lieu voulu, juste à temps pour entendre la composition des groupes. Il était avec son supérieur, et quelques collègues, et se réjouissait de ne pas se retrouver au milieu de parfaits inconnus. On lui remit un bouton, en lui demandant de l'arborer, et ce malgré le fait qu'il jurait complètement d'avec sa tenue... Mais bon, à peine arrivé, il ne tenait pas à démarrer un débat sur le manque de goût des organisateurs. Il n'était plus en Champagne, où il se permettait certaines choses, et les gens en face de lui n'avaient rien des bouseux habituels. Bref, il se plia à la demande, et alla saluer ses camarades. Il n'avait jamais chassé le sanglier, mais n'avait nulle envie de le montrer, et comptait bien sur la chance pour s'en sortir honorablement devant ses collègues.
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Raphael83

Raphael83 n'avait pas pu s'enregistrer pour participer à cette chasse, mais avait promis d'aller soutenir ses amis du Secrétariat d'Etat qui s'étaient mobilisés à cet effet.

En arrivant , il vit que l'invitation du Grand Capitaine des Toiles du Vautrait, Donà Russocarine, avait étée un franc succès.
Il y avait foule.

Le Chancelier et Secrétaire d'Etat toulousain se faufila dans la foule et remarqua que le Comté toulousain était bien representée, puisque la Vice Comtesse Neyco était présente, ainsi que le Seigneur de Mazère ,père Baronsenguir.

Puis il remarqua la présence de son ami hospitalier, le Vicomte d'Olonne qu'il n'avait point revu depuis longtemps , Petitjéhan.

En fin il repéra ses collègues du Secrétariat d'Etat: Crysania SE du Rouergues, Adrienne la Vice Présidente de la Cour d'Appel, LYptis SE d'Artois, le vicomte Mastey, Mabille et Argael le Premier Secrétaire d'Etat.

Il espérait que les officiers Royaux seraient à l'honneur a la fin de cette chasse.

Voyant que tout le monde était afféré à ses préparatifs il demanda à un garde ou il pourrait bien aller se désalterer en attendant .
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Nerine

A peine avait-elle posé sa question à sa sœur qu’une jeune femme vêtue d’une peau d’ours prit la parole et souleva un drap d’un ‘monticule’ auquel Nerine n’avait pas pris garde en arrivant. Ce qui dévoila à l’assistance un animal empaillé … un sanglier. C’était donc à ça que ressemblaient les animaux que l’on allait chasser. Cette ‘chose’ valait toutes les explications qu’Agatha auraient bien pu trouver pour lui décrire l’animal. La blonde regardait cette bête dont elle devrait retrouver la trace.

C'est une bête forte et courageuse, qui se défend jusqu'à ses derniers instants, et n'hésite pas à attaquer et parfois tuer à coups de boutoir tant les hommes que les chiens qui l'assiègent.

Un sourire se dessina sur ses lèvres … Bah voyons, manquait plus qu’ça ! … se faire embrocher par un sanglier, c’était le monde à l’envers finalement puisque c’était à lui de terminer sur une broche.

Hé ! t’en fais pas trop, c’est pas comme si t’était toute seule en forêt non plus hein !

Une grimace s’afficha sur le doux visage de la poitevine.

Mais j’m’en fais pas voyons.

Ceci dit, elle n’était tout de même pas vraiment rassurée. La suite ne sonna pas mieux aux oreilles de Nerine.

Quand nous chercherons ses traces, nous les chercherons en priorité là où il fait ses mangis, et dans les zones boueuses où il se vautre pour se débarrasser des parasites.

Merdouille de merdum, il allait falloir s’amuser à patauger dans la boue. Pour sûr, ses bottes seraient bonnes à jeter vu le temps des derniers jours … entre la neige, la fonte et la pluie, les bois et sous-bois allaient regorger d’eau. Pas encore une bonne nouvelle, mais bon, elle ne pouvait de toute manière plus reculer. La voix de son amie l'arracha à ses pensées.

Hé ! Regarde la-bas Il y a Cléo toute seule, je sais qu'elle n'est pas dans notre groupe mais…Tu viens on va la voir…

Alors que la poitevine s’engageait à la suite d’Agatha, Nerine remarqua l’arrivée de Finute et Mélusine. Puis, soudain, une voix se fit entendre.

Hé les filles, on est ensemble avec Wondervanille, Ombre et Bradbury je crois et un Guilheme, vous le connaissez?

Tout en secouant la tête pour appuyer ses paroles, Nerine prononça un non à l’attention d’Atalante. Mais, cette dernière était déjà passée à autre chose, leur montrant la pique qui pourrait sans doute servir à mettre à mort le pauvre animal. Elle leur tendit également un bouton, à accrocher bien en vue, qui leur permettrait de se reconnaître entre équipe apparemment. La blonde ôta sa coiffe et y fixa le dit-bouton. Voilà, elle était prête … ‘fin non pas vraiment … y avait plus qu’à attendre que sonne l'heure du départ.

Nennya

S’en suivi l’arrivée de Cerise, la Duchesse haussa un sourcil, remarquant le léger retard, les vieux réflexes se faisaient sentir. Elle venait de donner les consignes à Achilée…soit la répétition avait un but pédagogique disait-on, avant même de pouvoir ré expliquer, Jake apparut, le teint pivoine, le souffle haletant, les cernes prononcées, la rectrice ne pouvait croire qu’il retombe à nouveau malade, après qu’elle ait prodigué ses soins. Prenant les choses en main, elle dit d’une voix haute :

-Bonjour Cerise !Prête à marcher je l’espère.

S’approchant de son ami Jake, jaugeant un peu ce qui lui arrivait, elle fit avec entrain :

-Soit, la jument te lâche, mais tu as l’œil terne mon ami, voudrais-tu du calva pour remonter tes humeurs ?

Sans attendre la réponse du susdit Jake de Valombre, Nennya sortit de la sacoche de lin, une fiole, elle prévoyait souvent cela en dernier recours, sait-on jamais que l’on croise un bon ami, et qu’il vous propose de festoyer autour d’un feu. Achilée pris des initiatives dans l’explication à fournir, la rectrice était fière qu’elle ne rougisse pas et que la doyenne se montre un peu plus entreprenante.

Reprenant en main ses chers doyens, Nennya se tourna vers Cerise :

-Point de feu je vous prie, nous enlèverons les impuretés avec les médications à nostre disposition

Jake, Achilée et Cerise montait la structure, l’honneur suprême de la rectrice et son petit plaisir personnel serait de planter l’oriflamme de l’Ostel Dieu de Paris.

Après quelques temps de consignes et un soupçon d’organisation, les doyens et doyennes de l’Ostel Dieu de Paris étaient prêts à soigner.
La Duchesse de Mortain inspecta le rendu final, qui était satisfaisant, dans son échelle stricte de la discipline. Elle fit signe aux élèves de se rassembler :

-Ce n’était que la première étape, Jake as-tu apporté des médications ?Si oui lesquelles ?
Je veux un détail aussi de ce que tu as apporté avec toi Achilée, et Cerise de même. N’omettez pas de rester concentrés, sérieux, et disciplinés si on nous fait sonner, nous irons à deux je pense, on est suffisamment pour répondre aux sons des divers cors.

Je vous ai appris à soigner les plaies superficielles, à recoudre, n’oubliez pas ce fameux cours où nous nous sommes entraînés à divers point sur un pauvre animal mort.

Ne faîtes pas abstraction de ce que vous avez lu dans nostre scriptorium, ni même, ce que nous avons expérimenté dans la grande pharmacie de nostre établissement, fit-elle avec un clin d’œil en direction de Achilée.
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Russocarine

Pause dans les explications, disions nous, et alors que l'impatience d'aller chasser augmente encore, et qu'il lui faudrait donner les dernières explications pour ne pas rester ici jusqu'au milieu du jour, voilà que débaroule comme une fleur le Baron-douairier de la Voulte et sa fille, et qu'il se plante là avec son pourpoint décoré d'une chouette et ses bas de soie tachés de boue, et demande

(Adriendesage) Bonjour seigneurs et dames... Voici la baronne de La Voulte, Liloïe Desage, et son père, moi-même, Adrien Desage... Nous sommes navrés du retard, mais quelques impairs nous ont retenus sur la route... Qu'avons-nous manqué?

Russo grimace, se cache les yeux avec sa main, et respire un grand coup. Faire un résumé rapide, clair, précis, et qui n'attire pas une foule de questions qui ne sont posées que pour attirer l'attention

Bonjour Adrien. Et bien, tu as manqué certaines généralités sur la chasse, tu t'en passeras, tu dois être débrouillard, tu es Sénéchal. Et aussi certaines informations sur le sanglier, mais je suis sure que BBred a écouté pour pouvoir t'épater. Oui, oui, tu vas chasser avec lui, et avec Messire Flex, celui qui a un bandeau sur l'oeil.
Bon, laisse moi terminer les explications, c'est pas la foire du slip ici ni non plus une levée de ban en Languedoc.... Petite pensée assassine dédicacée, entre autres, à son filleul.

Reprendre le cours des explications

Ahem....
Donc, nous en étions au fait que vous aviez identifié une piste, qui vous semble être prometteuse.
C'est à ce moment que les chiens seront lancés afin de débusquer le sanglier et le faire courir. Afin d'encourager les chiens et d'effrayer le sanglier, tous crieront et sonneront du cor sans relâche. Le sanglier, qui est une bête rusée en plus d'être courageux, et qui ne veut pas finir dans la marmite tentera par maintes et maintes ruses de semer la meute de ses poursuivants. Tantôt il se mêlera à d'autres sangliers, tantôt il traversera l'eau ou reviendra sur ses traces. Il arrivera même parfois qu'il échappe et que l'équipage revienne bredouille.

Viendra le moment où le sanglier fatigué cessera de courrir et fera face à ses poursuivants, hommes et chiens, et cherchera à en estourbir quelques uns au passage. Le sanglier sera alors occis de préférence en lui enfonçant une épée au niveau du défaut de l'épaule. L'épée est préférable, car c'est une marque de respect vis à vis de l'animal, mais certains préfèrent l'épieu, l'arc, l'arbalète, ou même le filet de chasse pour garder la proie vivante.
Quoi qu'il en soit il faudra être leste, rapide et sans erreur si l'on ne veut pas finir sur une civière dans les mains des médicastres et prier de ne pas ensuite être pris par la gangrène. J'ai entendu parler d'un homme qui fut à ce moment blessé à la cuisse, au bras et au nez, et que les médicastres recousurent de pas moins de quarante points.

Le sanglier occis, ses entrailles encore fumantes seront mélangées à du pain avant d'être distribuées à la meute, car il convient de récompenser les chiens pour l'effort fourni. Un cuissot de chaque bête sera prélevé pour être présenté à Sa Majesté Lévan III, propriétaire de Vincennes. Le propriétaire de la meute quant à lui gardera en trophée le pied droit de devant du sanglier occis.

Regard circulaire sur l'assemblée. Les Dauphinois semblaient en retard, et Russo espérait que rien de facheux ne leur était arrivé en route. Le Grand Veneur devait encore faire son entrée, puis viendrait la bénédiction des chasseurs, puis le départ de la chasse
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Guilhem

Guilhem écoutait avec attention les explications du Capitaine des Toiles et du Vautrait.
Ce faisant de nouvelles têtes apparaissaient, certaines connues. Il reconnu la Pescalune, avec ce qui devait être son mari. Petit signe de tête, pas plus, ne voulant pas déranger.
Une fois les dernières explications données, Guilhem se mit en quête de trouver les autres membres de son groupes.
Regardant les boutons des Dames -car il savait qu'il cherchait des Dames, Blanches qui plus est- il se faufila à travers les chasseurs jusqu'à trouver un petit groupe féminin dont certaines arboraient le même insigne que lui.

Il s'approcha et les salua d'une révérence.

Mes Dames, permettez moi de me présenter, Guilhem, Coms de Càstias, Bar de Tréviers et d'Autaribas, Chevalier de la Licorne.
Mes Hommages!
Je vois que j'aurai le plaisir de partager votre compagnie au cours de cette chasse.
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Abby8659

Bruit sourd sur le tissu. C’est l’époussetage de la veste d’une aspirante Dame blanche qui a posé pied à terre et qui s’prépare à un peu d’action. Arrivée un peu après les autres blanches, elle était partie avec la grande Amazone et la muse juste après leur dernière garde au château Champenois. A peine le temps de casser la croûte en chemin, elles avaient avalé les kilomètres de désert glacé, d’arbres endeuillés et de solitude. L’été n’avait vraiment rien à envier à l’hiver, l’froid, l’vent et la grisaille générale contribuant à mettre à mal l’peu d’motivation d’la jeune femme.

L’attendait boue, saleté, écorchure, bestioles en tout genre. Au moins ne serait-elle pas embêtée par les moustiques contrairement aux chasses d’été. Pourtant elle s’était inscrite et avait fait ce voyage parce que dans l’fond, elle était comme admirative de cette bestiole monstrueuse qu’elle allait chasser. C’était sa première chasse mais elle se souvenait d’avoir vu ce géant qu’elle trouvait majestueux une fois dans une forêt et bizarrement la peur avait laissé place à l’émotion. Comme si elle avait trouvé un adversaire qui promettait un grand combat. Les ours et loups lui faisaient un peu le même effet.

Regard à gauche puis à droite pour voir quelques blanches réunies mais pas d’Baile à l’horizon. Peut-être avait-elle eut un empêchement… Haussement d’épaule d’la jeune limousine qui laissa derrière elle ses deux camarades champenoises pour se diriger vers la foule, hocher la tête, s’incliner devant les nobles et écouter explications de l’organisatrices. Petite excitation au creux du ventre qui grimpe, qui grimpe… puis rapprochement du groupe de Nérine, Agatha et Atalante avec un ptit sourire.

Hey les filles ! Alors prête à chasser la bestiole ? Soyez pas trop déçu quand notre équipe aura gagné, après tout l’important est de participé.

Sourire complice puis petit clin d’œil avant d’éclater de rire avec ses presque sœurs. Puis se retournant vers Cléo, elle lui souffla à l’oreille.

Surtout me paumez pas hein, j’vais avoir peur si j’reste seule dans cette gronde forêt. En plus elle m’a pas l’air amicale du tout, c’est l’côté complètement sauvage…Mmmpffff

Apercevant Mélusine, elle s’approcha de la flamande avec qui elle avait partagé sa précédente mission et jeta un œil furtif à son interlocuteur.

Bonjour Messire, j’me nomme Abbygaelle de Kermaëdic, limousine de cœur et aspirante dame blanche. Ptite courbette de rigueur avant d’continuer. Bah Mél, tu m’présentes pas ton ami ?

Grand sourire avant d’lui ébouriffer les cheveux. T’façon pas la peine de faire sa coquette, elles seraient bientôt toutes dans l’même état.
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Melusine34

Duncan. a écrit:

Bonjour Mélusine, ravi...et...soulagé de vous voir.
oui, j'espère moi aussi que nous aurons la chance d'au moins attraper une de ces bêtes et j'avoue être assez content de pouvoir partager cette expérience avec vous et...Dame Margaux. D'ailleurs, elle n'est pas avec vous ?

La flamande sourit en coin, salua du chef messire Armory puis ouvrit la bouche pour répondre. Enfin du moins en avait elle l'intention mais cela était sans compter sur Abby. La tornade brune, arrivant dans son dos ne lui laissa guère le temps de dire quoi que ce soit. La main passée dans ses cheveux de jais qu'elle avait nattés avec tant de soin firent naitre dans les prunelles mélinusiennes des éclairs et se reprenant avant que d'avoir un réflexe malheureux elle se tournai vers Duncan:

Voyez justement... Abby je te présente Duncan, seigneur de Bourbourg en quête d'une Muse ... Duncan, Abbygaelle, Dame Blanche avec qui nous avons combattu en Champagne dernièrement. J'ai quitté ma garde un peu avant elles mais si Abby est là, Margaux ne doit guère être loin.

Où avez vous déposé vos montures?

Puis s'approchant de l'oreille de sa soeur d'armes elle lui glissa dans un demi sourire: la prochaine fois que tu m'fais ressembler a un épouvantail alors que j'suis coiffée j'te tonds... ou pire j'te teinds

Aeldred

Arrivé avec les Blanches, le marmot faisait bigrement tache dans le groupe de Dames. Et le gamin n'était pas peu fier de participer avec elles. Bon, il se trouvait juste avec Lulue dans l'équipe, mais qu'importe pour un môme de 12 ans quand on circule avec les Blanches dames (et non pas les Blanches biches voyons).

Dire que le voyage avait été long et ennuyeux était faible en comparaison de ce qu'en pensait le garnement. Il n'avait pas pu aller courir de ci de là. Pas pu aller glaner aux champs, ni user de la fronde pour ennuyer les chevaux. Encore moins pour chopper quelque menu gibier.

Mais maintenant ils y étaient. Les tentes étaient déjà toutes prêtes, et tandis que ces dames commençaient à se détendre les jambes et le dos en descendant de cheval et avant d'entamer la journée de chasse, Aeldred lui, du haut de ses petites jambes qui avaient déjà franchis tous les kilomètres pour venir jusqu'ici, partit sans demander son reste.

Sitot dehors de la vue de ses compagnes, il se mit en recherche de quelques personnes de sa connaissance, et surtout des meutes de chiens. Dans la masse, il devait trouver Lulue, qui était en avance, comme il se doit vue son poste dans la chasse royale. Mais il espérait aussi trouver Naluria qui lui enseignait quand elle avait le temps, les rudiments de la chasse telle qu'on la pratiquait ici.

Bientôt le marmot ne vit plus une blanche en se retournant. Haussant les épaules il dit à haute voix mais pour lui même.

Bah c'pas grave, j'l'r't'r'v'rai bien pl'tard. J'v'pas m'perdre !

Armé de sa fronde à sa ceinture, fier comme un coq, le garnement déambulait donc parmi les adultes en tenu de chasse. Pour lui, tout cela n'était qu'un simple jeu. Quel serait son rôle, aucune idée, surement rabattre les bestiaux, mais de toute façon se serait plus amusant que de rester enfermer à la Commanderie, même à s'occuper des chevaux.
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*atalante

Abbygaelle passe nous narguer en coup de vent avant de retourner chercher ceux de son groupe, si elle savait, que c'était moi qui allait avoir l'honneur de mettre à mort la bête.....

Mes Dames, permettez moi de me présenter, Guilhem, Coms de Càstias, Bar de Tréviers et d'Autaribas, Chevalier de la Licorne.
Mes Hommages!
Je vois que j'aurai le plaisir de partager votre compagnie au cours de cette chasse

Je regarde l'homme, tiens, un licorneux, forcement, en trouver un là n'est pas étrange..

Bonjour chevalier, je suis Atalante, femme d'armes de l'ordre royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert, également Escuyère du chevalier Silec Joncheray duc de saint Nectaire que vous devez connaitre.

Je regarde son bouton, le même que le notre, c'est bien celui que je cherchais alors

Oui, nous chassons avec vous et votre meute, savez vous si cela commence bientôt, j'ai grande envie de poursuivre l'animal.
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Deedlitt

Adrienne a écrit:

Ravie de revoir si illustre couple. Ma chère Deedlitt je te savais adepte de chasse aux canards mais pas aux sangliers, tu n'as de cesse de me surprendre ! J'ai vu que tu ne participais pas, j'espère au moins pouvoir compter sur tes encouragements.

Elle sourit et pouffa très discrètement, un regard de connivence et un immense sourire.

Oui hum...Tu as vu juste, d'ailleurs si les canards avaient été là, tu penses bien que je serai aller en déplumer un ou deux.

Puis reprenant son sérieux.

Bien sur tu pourras compter sur mes encouragements, mais ne m'en veux pas si je croise les doigts pour que le Groupe 7 fasse des merveilles.
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Wonderanny

Blanche déambulant invisible, silencieuse, observatrice. Blanche parmi une foule piétinant ce qu’il reste de neige en ce quinzième jour du mois de janvier qui débute à peine. Foule piaffant d’impatience d’entendre enfin le début de ce pour lequel ils sont tous ici présent. L’astre blafard dévoile lentement de ses faibles lueurs ce qui sera bientôt leur terrain de jeu, de chasse : un domaine démesuré, ou, quoi qu’il en soit, elle le sait, la cible sera traquée sans sursis.

Impatiente, la Dame des Dames de parcourir ces bois immenses, impatiente de plonger dans cette forêt épaisse, impatiente de croiser le regard du goret trapu aux canines affutées dont ses lointains souvenirs ne lui laissent qu’un vague frisson. La perspective de croiser cet animal, mélange de force et de courage la réjouit cependant. Prête à relever le défi qui s’annonce.

Après une longue chevauchée, elle a confié ces deux plus précieux trésors aux bons soins de son écuyère : Tout d’abord la bride de FoucleCamp III et enfin une imposante besace comprenant quelques décoctions et onguents. Précieux confiés, la Blanche se hâte vers la grande tente, rien de mieux que de se dégourdir les jambes, le dos endoloris, rien de mieux pour oublier la fatigue et les tracas d’une longue chevauchée pour rejoindre ces festivités.

Femme vêtue de chauds et lourds habits de chasse, mélange de cuir, laine et fourrure de couleurs sombres, emmitouflée dans une épaisse cape d’un vert profond qui dissimulent pour le moment qu’une simple dague. Les sens aux aguets, elle écoute, observe les participants qui se rassemblent. L’invitation a été honorée à voir le nombre de personnes déjà présentes au sein du domaine de Vincennes, pires bruits que sur les marchés colorés de la capitale ? Pire que durant les dernières joutes auxquelles elles ont participés ? Humm… Quoi qu’il en soit, tout autant bigarré !

En bruit de fond, les grognements et aboiements incessants des chiens, les hennissements nerveux des chevaux, l’affairement des serviteurs variés autour des tentes et des animaux qui serviront à la chasse, le tout sur un flot incessant de cavaliers, de carrosses et autre carrioles, qui, encore arrivaient, amenant les chasseurs d’un jour.

Aux abords de la tente ou se pressent les participants, la voix de celle qu’elle reconnaît alors à ouïr ses dires, comme le Grand Capitaine des Toiles et du Vautrait se fait entendre, délayant les multiples explications.
Reconnaître quelques visages, laisser alors glisser la capuche recouvrant la chevelure brune pour mieux les saluer. Signes silencieux, respectueux.

Explications terminées, la composition des groupes d’un œil attentif est alors étudié. Divisées les Blanches, voilà qui va s’avérer intéressant ! Un sourire tout en agrafant le bouton dédié sur la chaude cape.

Quelques sons de cors à présent. Bientôt il faudrait rejoindre les groupes désignés et remonter en selle. Grimace douloureuse à cette pensée. A présent que les règles de cette chasse étaient connues, ne restait plus qu’à finir de se délasser les jambes tout en retrouvant le groupe dont elle faisait partie et par la même le chevalier avec lequel certaines Dames allaient participer.
Quelques pas en direction de l’étendard au vert sombre.

Mes Dames, permettez moi de me présenter, Guilhem, Coms de Càstias, Bar de Tréviers et d'Autaribas, Chevalier de la Licorne.
Mes Hommages!
Je vois que j'aurai le plaisir de partager votre compagnie au cours de cette chasse

Bonjour chevalier, je suis Atalante, femme d'armes de l'ordre royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert, également Escuyère du chevalier Silec Joncheray duc de saint Nectaire que vous devez connaitre. Oui, nous chassons avec vous et votre meute, savez vous si cela commence bientôt, j'ai grande envie de poursuivre l'animal.

Se rapprocher, observer les Dames présentes et afficher un sourire.

Chevalier Guilhem, heureuse de vous revoir.
Comment vous portez vous ? Voilà si longtemps !
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Absente du 20 au 28/2 inclus.

Krystel_martin

Krystel aurait mille fois préféré la chasse aux papillons à la chasse aux sangliers. Mais ce n'était visiblement pas la chasse aux papillons qu'on faisait en cette période de l'année, et d'ailleurs, elle n'avait pas eu trop le choix de la Chasse. Les Chasses Royales organisaient tout le ramdam, et le Grand Chef Argael Devirieux avait gentiment demandé à tous ses Secrétaires d'Etat de participer au raout. Et, foi de flamande... elle n'avait que cela à faire, chasser le "sangleille". Ce n'était pas comme si elle avait une leçon de repoudrage à prendre auprès de la vicomtesse Rosa, ou une leçon de chant auprès de cette vieille sotte muette appelée Nounou. Non, elle n'avait que cela à faire, se rendre à Vincennes en plein mois de janvier, pour se geler les miches au cours d'une chasse qu'elle voyait d'un très mauvais oeil.

Bref, Krystel était venue parce qu'on lui avait plus ou moins ordonné de venir. Elle avait les pieds et les mains liés par son collier. Ce qui n'était pas chose aisée, ni pour marcher, ni pour conduire. Ni même pour respirer, car un collier, comme chacun le sait, a une fâcheuse tendance à préférer être porté au cou plutôt qu'aux poignets ou aux chevilles. D'ailleurs, en parlant de collier et de tout l'attirail... non seulement elle avait dû apporter le collier (qui faisait un bruit infernal, un peu comme un homme en armure), mais en plus elle avait dû se dégoter tout un attirail de chasse, et un vêtement aux couleurs de Paradis. Ce qui n'était pas chose aisée, car l'on avait souvent tendance à confondre Paradis et Ath. Or, si Paradis était fief athois, Ath n'était pas paradisiaque. Et Krystel abhorrait ce genre de confusions plus que tout autre chose.

Maintenant que l'introduction du personnage a plus qu'entamé l'enthousiasme du lecteur, il est grand temps pour nous, narrateur, de faire un peu le topo de la situation. Nous avons d'un côté une chasse au sanglier, et de l'autre, une Dame de Paradis Secrétaire d'Etat. Prenons les deux ensemble, secouons bien fort le tout, et nous obtenons : une Dame Krystel van Hoedezee à Vincennes, complètement à l'Ouest. Ce qui est un exploit au vu de la situation géographique de Vincennes...

Heureusement pour la dame, la Chasse n'avait pas encore tout-à-fait commencé. Ce qui lui permettait d'aller aux repérages et de comprendre qui commandait dans la boutique. La jeune fille fit avancer son canasson vers le Capitaine des Toiles et du Vautrait, descendit de sa fière monture et se présenta le plus joyeusement du monde :

Le Bonjour, Dame. Je suis Dame Krystel van Hoedezee, Dame de Paradis, et je viens de Flandres. Je fais par ailleurs partie du Secrétariat d'Etat. Je pense que ma participation a été confirmée par Monseigneur Argael Devirieux.
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Archybald

[Dans un monde à part.]

En accord avec son for intérieur, le secrétaire d'état auprès du duché de guyenne avait troqué ses habits miteux d'officier qu'il enfilait trop rarement, contre une tenue de rustre qui grattait l'échine. Ni premier arrivé ni bon dernier, il apparut au beau milieu d'une timide foule qui s'épaississait régulièrement. Il l'admit, tous les visages lui étaient inconnus à l'exception des quelques secrétaires déjà rencontrés en d'autres circonstances.

Laconique, il se résigna à être aussi transparent que la feuille de l'arbre tombée au sol au beau milieu de l'automne, ou que le grain de paille perdu parmi un tas de purin. Et avec de la chance, personne ne lui adresserait de la parole, au pire il justifierait sa présence par son statut de plus petit officier qui soit et détournerait le regard pour ne pas avoir à se justifier quant à ses frusques, son teint et sa tignasse de sale roturier perdu parmi des nobles à la con.

Et donaisèla Jehanne, où est-elle, mais où est-elle !
Chut sieur, hâtez vous d'apprendre que nous sommes conviés à nous réunir !

Car en effet, la vicomtesse Russocarine faisait tinter le rassemblement de cour pour débuter les hostilités, ou plutôt apporter un enseignement à cette élite mondaine prête à guerroyer dans les bois.
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Maelie

Maëlie inclina la tête, pour saluer le louvetier.

Messire de Volvent, vous ne vous trompez pas, et c'est un grand honneur que vous vous rappeliez ainsi de moi !

Elle hocha la tête lorsque Jehan termina les présentations : visiblement, ils n'étaient pas au complet... Bah... Ils se débrouilleraient comme ils pourraient.

Soudain, une arrivée attira son regard. Adrien et sa fille, Liloie. Un sourire spontané et rêveur étira ses lèvres, ses joues se colorèrent légèrement tandis que ses yeux cherchaient ceux du Voultain. Leurs regards se croisèrent-ils ?
Elle ne s'attarda qu'une seconde peut-être deux : la Lodévoise était par trop pudique et consciente de sa roture pour demander plus, mais cela suffit à illuminer encore d'avantage la journée, provoquant un sentiment étrange de joie et de frustration. Que n'aurait-elle donné pour être à Ses côtés ? Son sourire s'évanouit.
Elle secoua doucement la tête comme pour sortir de ses rêveries et ne pas se montrer discourtoise envers ses compagnons : mieux valait qu'ils ne soient pas ensemble, au risque de perdre le sens commun et de se faire stupidement embrocher par une bête rousse ou noire... L'expérience avait montré que même une porte inoffensive pouvait s'avérer dangereuse dans ces cas-là. Non. Elle avait besoin de toute sa tête.
Un nouveau sourire de défi fleurit sur ses lèvres : elle Lui montrerait quelle chasseuse elle pouvait être.

Russocarine terminait ses explications, et Maëlie tentait de retrouver le fil afin de tenir le défi qu'elle s'était elle-même fixée.
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Membre du Comité "Culture, Loisirs, Evènements" du Languedoc
Maître du Haras Royal

[Absente du 19 au 28 mars]

Maccornell

(Russo) Bonjour Mac. Le temps à l'air de tourner au beau. La forêt foisonne de sangliers, je pense que ce sera une bonne chasse.

Puisse vos paroles être de bonne augure pour l'ensemble des participants. Mais vous connaissant, je suis certain que vous avez repérer un terrain de chasse riche en gibiers.

La discussion continua un moment, et les lève-tôt arrivèrent, initiant le grand rassemblement d'avant chasse. La première qui arriva était vêtue d'un cape de couleur verte et portait des bottes de cuir aux pieds. Elle s'approcha des deux officiers des chasses royales et se présenta avec un accent du sud qui n'effraya pas MacCornell:

(Maelie) Adissiatz. Je veux dire... Bonjour, ma Dame, Messire. Maëlie, Ecuyer Royal et Languedocienne, pour vous servir une fois sa révérence terminée, elle se releva et continua tout en affichant un large sourire A qui ai-je l'honneur ?
MacCornell laissa le Capitaine des Toiles et du Vautrait répondre en qualité de grande organisatrice de l'événement.
Bonjorn Donà Maëlie, je suis R.... Mais elle n'eut pas le temps de conclure directement. De nouveaux chasseurs faisaient leur arrivée. Elle les laissa se présenter avant de continuer.
(Xedar) Madame, monsieur, bonjour. Xedar enchanté, je fais partie de l'équipe... des secrétaires d'états.
(Thomaslatapie)- Hey Xédar !!! Comment va ???
- Je suis Thomaslatapie je fait partie d'un groupe, on est que trois donc bon. Voila voila je vais attendre plus loin moi.
(Armory) Enchanté je me présent Amory De Lucas, vicomte de la ferté sous Jouarre, Seigneur de Chéu et de Brainville, Dignitaire de la GE. Enchanté et heureux de faire votre connaissance.
(Felian) Bonjour, je suis Félix Barrauld. À qui ai-je l'honneur de parler ?

Messires, le bon jour. Je suis Russo, Grand Capitaine des Toiles et du Vautrait. Et voici Romuald MacCornell, Grand Louvetier. L'embrunais inclina révérencieusement la tête pour saluer les personnes qui venaient d'arriver. Puis, voyant que le flux des chasseurs s'amplifiait, il fit un pas de côté pour rendre Russo plus accessible. Il l'entendit accueillir les arrivant et leur souhaiter la bonne chasse.
J'espère que vous avez tous fait bonne route, et que cette chasse sera abondante, afin qu'elle puisse être suivie d'un banquet mémorable.

Une fois qu'elle eut fait son devoir, l'organisatrice prit a parole et de sa voix (d'ours

) forte annonça les équipes. MacCornell se retrouvait dans le groupe Flex, un habitué des joutes et des chasses. Les autres personnes ( Finute, Adriendesage, BBred, Persevael, Odoacre ), il n'était pas certain de les avoir rencontré précédemment, mais en les voyant sans doute en reconnaitrait-il. Comme à l'habitude, un jeu de boutons de chasse fût distribué aux différents membres des équipes. L'embrunais attacha le sien par dessus son manteau de chasse, puis il se mit à la recherche de ses équipiers qui n'étaient pas loin du meneur et de sa meute.

Bonjour à tous, je suis Romuald MacCornell et nous chasserons ensemble.
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Crysania

Crysania entreprit de chercher des yeux des membres de son équipe. Mise à part le Chef du groupe, du moins il lui semblait, le reste était composer de Secrétaire d'État, ce qui la rassurait. Elle en avait bien vu un, mais l'avait déjà perdu de vu avec tous ses chasseurs qui arrivaient un après les autres.
Elle se sentait vraiment toute petite, déjà qu'elle n'était pas bien grande, dans cette grande tente qui se remplissait.

Finissant par se frayer un chemin dans la foulé, elle retrouva Xedar qu'elle avait aperçue un peu plus tôt. À peine arrivé à ses cotés, près d'un homme qu'elle ne connaissait pas, du moins elle ne se souvenait pas de l'avoir vu chez les Secrétaire d'État, mais qui portait le même bouton que le groupe dont elle faisait parti, concluant qu'il devait être le Chef de meute.

Sans avoir le temps de se présenter à l'homme, la Chef de Cabinet s'approcha d'eux faisant les salua respectueusement, ce qu'elle fit également. Adrienne leur fit aussi savoir son mécontentement sur l'absence de buvette. Chose qu'elle n'avait pas eu le temps de se préoccuper depuis qu'elle était arriver. Quoi que, une bonne rasade ne lui ferait pas de mal pour se décoincer, même si cela n'aiderait sûrement pas à l'efficacité qu'on lui demanderait d'avoir pour l'occasion.

Crysania se contenta d'afficher un sourire et une approbation sur la venu des autres secrétaires avec quelques boissons manquante qui les tiendraient au chaud dans les moments froid de la journée.

Après qu'Adrienne salua respectueusement Amory en échangeant quelques mots, la jeune Secrétaire d'État, n'eut le temps de faire quoi que ce soit avant que celui-ci fit attirer par Mabelle à peine un peu plus loin, qu'il avait repéré.

À l'approche de Mabelle au présentation de cette dernière à Adrienne, Crysania vint à son tour se présenté devant celui-ci.

Bonjour, je suis Crysania, Dame de VilleFranche-De-Panat, Secrétaire d'État.

Cette fois-ci elle avait fait correctement, à force de laisser trainer son oreille ici et là, elle s'était vite aperçue de la convenance des présentations.

Sur le son de la corne, la Rouquine se retourna vers la provenance de ce dernier. Son attention, la Capitaine des Toiles et du Vautrait, venait de l'avoir. Elle écouta attentivement les explication qu'elle débuta à donner. Chaque mot, revers de la main ou image, Crysania suivait.

Il n'était pas très aisé de suivre le discours d'explication avec tout ce brouahaha, mais elle n'en démordait pas. S'était sa première chasse, qu'elle soit normal, ou royal, qu'elle ferait. Et elle n'avait pas l'intention de revenir au Rouergue en lui manquant des morceaux.

L'explication de la chasse aux sanglier semblait terminé. Elle avait trouver tout ceci fort bien intéressant, restait maintenant, de voir son efficacité au sein de son groupe pour cette chasse. La théorie était claire, mais la pratique... Juste à pensée de se retrouver face au sanglier, fatigué de courrier, prêt à foncer sur eux, un long frisson vint lui raidir les poils. Cela lui semblait bien plus dangereux qu'un malfrat devant elle, entouré de flamme.

La Rouquine attendit un instant encore, son attention toujours positionné sur Russo, au cas ou, l'explication sur les sangliers ne soit terminé.

Nerine

Tout en regardant les allées et venues plus ou moins bruyantes des participants, Nerine vit s'approcher un messire plutôt bien mis de sa personne … un noble sans doute. A bien l'observer, elle distingua un bouton identique à celui qui leur avait été distribué par Atalante. Elle qui pensait ne faire qu'un groupe de blanches … eh bah non.

Mes Dames, permettez moi de me présenter, Guilhem, Coms de Càstias, Bar de Tréviers et d'Autaribas, Chevalier de la Licorne.
Mes Hommages!
Je vois que j'aurai le plaisir de partager votre compagnie au cours de cette chasse.

Guilhem, Coms de Càstias, Bar de Tréviers et d'Autaribas … Guilhem … Guilhem … ce nom lui disait quelque chose, mais pas moyen de se rappeler d'où. Peut-être quelqu'un croisé lors d'un voyage. Pas le dernier en tout cas parce qu'elle se serait souvenu de lui bien plus vite. Un petit salut de la tête et un sourire aux lèvres vinrent appuyer les paroles de la blonde.

Enchantée messire. Je me nomme Nerine … de Thouars et apprentie Dame Blanche.

Tout à coup … Coms de Càstias … hmm, cet homme parlait un peu à la manière de celui qui avait acheté des fromages à la blonde.

Dites voir messire, seriez-vous passé par Thouars ces derniers temps?

Sur l'entrefait, un coup de vent … Abby.

Hey les filles ! Alors prête à chasser la bestiole ? Soyez pas trop déçu quand notre équipe aura gagné, après tout l'important est de participé.

Gagne si tu veux, faillit-elle répliquer, car peu importait à la poitevine de gagner ou non puisque la chasse n'était pas sa tasse de thé. Mais peut-être qu'emportée par l'élan des autres … allez savoir.

'jour Abby … les meilleurs gagneront … léger sourire en coin … et nous ne savons pas encore qui ils sont.

Mais Abby était déjà partie sur d'autres fronts et Nerine reporta son attention sur son groupe. Elle aperçut au loin Wonderanny, mais elle eut beau regarder tout autour d'elle, ni Bradbury ni Ombres ne semblaient encore arrivées.

Oui, nous chassons avec vous et votre meute, savez vous si cela commence bientôt, j'ai grande envie de poursuivre l'animal.

Elle soupira. En effet, il était temps de partir. L'agacement commençait à poindre en elle. Non pas qu'elle était pressée de se mettre en chasse, mais elle se sentait fatiguée et le froid s'insinuait en elle. Au moins, marcher les réchaufferait. Elle vit l'aube pointer à l'horizon. Avec un peu de chance, une belle journée s'annoncerait. Et tout au fond d'elle, elle espéra que l'animal ne se laisserait pas avoir ... du moins pas facilement.

Thomaslatapie

Thomas entendit une voie qu'il reconnu aussitôt. Il tourna la tête et vit un groupe de deux dame blanche. Il en connaissais trois dans le lot. Dont deux suffisamment bien pour allez les taquiner. Il avisa le reste du groupe et se dit qu'il fallait y allez en douceur. Il fit un sourire a son groupe et dit :

- Je vous laisse un instant je vais dire bonjour.

Thomas posa son arbalete pour ne bléser personne. Il avança vers Nérine sautillant comme un fan. Puis il arriva comme une fleur sur son dos. Il fut tout de même surprit de la voir tenir sur ses jambes. Peut etre l'entrainement des Dames Blanches. L'hospitalier pesais son poids c'est sur. Il fit un gros bisous a son amis en brayant.

- Bonnnnnjooooooouuuuurrr.

Il tendit sa joue vers Agatha et la bisouilla. Il tendis la main vers les autres amazone pour les saluer.

- Je suis Thomas pendant le bouleau je suis Hospitaliers sinon je suis Thomas, juste Thomas.

Il leur fit un sourire sachant pertinemment qu'il arrivais comme un cheveux dans une bière.
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"Ceux qui ont créé les mots croyaient au délire"
Platon

jake

[ Tente de l’Hôtel-Dieu ]

Il avait reprit son souffle. Achilée l’accueillit sourire aux lèvres, et compatissait pour la disparition de sa jument. Elle lui expliquant la mission que lui avait donner la rectrice.

« Bien … je vais vous aider à planter ses piquets dans le sol et tendre la toile. »

La rectrice arriva à son tour. Il inclina légèrement la tête en guise de salut. Elle remarqua assez vite que Jake avait regard terne et un visage pâle et pourtant impassible. Elle lui proposa du calva comme remontant. Il accepta et prit la gourde pour un boire une bonne goulée.

Achilée lui avait demandé de l’aider à monter le auvent. Aussitôt dit, aussitôt il s’exécuta à l’œuvre. Il fallut un bon quart d’heure pour que le auvent trône à l’entrée du terrain de chasse. Cerise lui demanda de l’aide pour aller chercher de petit bois afin d’allumer un fin mais la rectrice s’interposa à l’idée.

Fût alors le moment solennel d’accrocher l’étendard de l’Hôtel-Dieu à la tente. Privilège que se réserva Nennya du à son rang. Jake sourit à ce moment alors quel la rectrice demandait les médications qu’il avait apporter. Il répondit d’un hochement de tête aux instructions données.

« J’ai apporté de la poudre thériaque pour préparer des cataplasmes, des feuilles de pavot pour endormir les patients, des fioles de décoctions de soucis pour nettoyer les plaies … alors euh … qu’ai-je encore apporté ? … des bandes et de quoi coudre , mes instruments de chirurgie bien sur et les plantes les plus courante pour des tisanes et euh ... ah oui ... du vin de cannelle. Je crois qu’on en aura besoin …»

Il écouta ses collègues doyenne et regarda la rectrice espérant la voir satisfaite. Il restait encore un bout de toile non utilisée. Jake avait alors une idée.

« Puis-je construire une civière de fortune au cas où ? »
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Hardryan

Un déversement de neige! Voilà ce qui avait retardé le groupe lyonnais-dauphinois, mais le ciel aurait pu leur tomber sur la tête, cela n'aurait pas empêcher ces braves hommes et femmes à la couenne aussi dure que douce -douce pour les femmes, car certains hommes étaient des plus barbus- de venir participer à cette partie de chasse organisée par l'Office des Chasses Royales. Ainsi, les Dauphinois et Lyonnaises, Dauphinoises et Lyonnais avaient parcouru, pour la plupart en groupe, le chemin partant de Lyon et menant à... à... Didjou! Mais où est-ce qu'il était donc? Ils étaient tout près d'arriver quelques instant plus tôt, voyant les tentes plantées et les gens qui fourmillaient. Regardant alentours, le duc de Queyras ne vit que du bois. Pas de quoi déstabiliser un montagnard, même s'il avait perdu le groupe... Le groupe, les tentes, cela commençait à faire beaucoup de choses de perdues. Et tout ça pour quoi?!! Pour permettre à Hardounet, le chien de tête qu'il avait offert jadis à la vicomtesse de Crest de faire ses besoins de chien en toute intimité lui qui était pris d'une légère constipation sous les prunelles voyeuses du groupe. Le problème étant sorti après quelques minutes de zigzagment entre les arbres, le Montagnard avait entrepris de retourner avec le groupe, Hardounet en avait décidé autrement son pif collé au sol soulevait la neige, à renifler à peu près tout ce qu'il pouvait, tirant son maitre par la laisse à laquelle il était attaché -le chien-. Le petit manège dura pendant encore quelques arbres, le chien levant la patte pour les saluer quand enfin ils débouchèrent sur une place où les gens s'étaient rassemblés. Le duc de Queras adressa quelques saluations quand la bride le lui permettait, jusqu'à ce qu'enfin le chien s'arrêta sur un jupon à l'odeur qu'il connaissait? Le duc de Queyras releva les yeux sur une superbe chevelure châtaigne... La vicomtesse de Menin.

Adriii.......

Hardounet avait décidé d'aller visiter un autre jupon.
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Agatha

Les blanches étaient presque au complet. Abby était arrivée, ainsi que Mel et Nanny.
Agatha saisit le bouton que lui tendait Atalante et l’accrocha au revers de sa cape…

Merci d'y avoir pensé ma belle…

Hé les filles, on est ensemble avec Wondervanille, Ombre et Bradbury je crois et un Guilheme, vous le connaissez?

Pas le temps de répondre qu’un homme à la belle prestance s’approchait d’elles…

Mes Dames, permettez moi de me présenter, Guilhem, Coms de Càstias, Bar de Tréviers et d'Autaribas, Chevalier de la Licorne.
Mes Hommages!
Je vois que j'aurai le plaisir de partager votre compagnie au cours de cette chasse.

Bonjour chevalier, je suis Atalante, femme d'armes de l'ordre royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert, également Escuyère du chevalier Silec Joncheray duc de saint Nectaire que vous devez connaitre.
Oui, nous chassons avec vous et votre meute, savez vous si cela commence bientôt, j'ai grande envie de poursuivre l'animal.

Et bien voilà qui était fait…Agatha s’inclina légèrement et se fendit d’une révérance…Elle ne put s’empêcher de sourire aux dires de Nérine…Humm il était donc connaisseur et fin gourmet…C’était interessant…

La Limousine s’approcha à son tour…
Bonjour Messire Guilhem, je suis Agatha, apprentie à l’Ordre de la Dame Blanche, tous comme mes amies ici présentes, Honorée de faire votre connaissance…

Et puis à Nanny de s’approcher …

Chevalier Guilhem, heureuse de vous revoir.
Comment vous portez vous ? Voilà si longtemps !

Agatha observait la grande amazone tandis que le son du cor retentissait…
La limousin vérifia qu'elle avait bien tout son attirail : son carquois, son arc, sa dague…Elle vérifia que la natte qu'elle avait fait à ses cheveux n'allait point se dénouer et rendre malheur un de ses tires…Prit une grande inspiration…
Elle était prête…Si ce n'est qu'une question qui restait en supend aux bords de ses lèvres, juste assez pour venir taquiner l’oreille de Nanny…

Excuse-moi Nanny mais je voulais savoir…Heu…Pourquoi est-ce Messire Guilhem le chef de groupe ? Tu n’as pas de meute toi ? Heu…J’veux pas paraître impolie mais… ça me fait tout bizarre d’être, comme qui dirait, dirigée par un homme alors que ma Grande Amazone est là…

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Nynaeve87

Un petit voyage de santé qu’il disait avant de partir… un périple oui…
Nyna se demandait toujours pourquoi il leur fallait toujours faire autant de lieux pour s’adonner aux plaisirs de la chasse alors que leurs terres regorgeaient de gibier…
Malgré sa grimace, le grand fauconnier, à force de persuasion, l’avait trainé jusqu’à Vincennes avec quelques nobles Dauphinois qui s’étaient joints au convoi.
Un vrai convoi oui… pas question de partir sans emmener tout le confort nécessaire à une installation festive, aussi avaient-ils été ralentis par ce qui était devenu une vraie caravane.
Matériel et serviteurs suivaient dans un ambiance pour le moins joyeuse, ravis de ce séjour près de la capitale.
Après la neige… la pluie, le froid… un vrai bonheur, aussi est-ce soulagée que la brune aperçut les premiers aménagements.
Nyna était au coté d’Elorane qui n’avait pas voyagé avec eux depuis un certain temps, aussi avait-elle profité de la balade pour prendre de ses nouvelles. Piquant des deux, elle mit Isis au petit galop pour rejoindre Gérault et parler avec lui de leur installation.
Il fallait donner les directives et dresser les tentes.

Je ne sais si ta présence est requise de suite… j’aimerais assez que l’on prenne le temps de superviser tout ça…J’aimerais me changer aussi…

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Baronsengir

Le blond feignit l'indignation quand l'amatrice de peaux d'ours suggéra qu'il ferait fuir les sangliers par son parfum. Certes il sentait bon, comme à son habitude, mais il s'était préparé pour une chasse physique, non pour un disner avec la comtesse... De plus, il était certain que maculé de boue ne lui irait vraiment pas...

Il récupéra l'insigne appartenant à son groupe et l'accrocha autour du cou, aux costés de sa médaille de prestre. Cela serait décidément bien mieux pour reconnaistre ses partenaires. La petite diaconesse et son ami était dans son groupe. Fort bien. Il s'approcha d'elle et lui suggéra :

Nul doute qu'avec votre odeur de biscuits flottant autour de vous, les sangliers seront attirés comme des paroissiens par le vin de messe!

Je suis persuadé que nous aurons succès dans notre entreprise.

BaronSengir regardait le ballet des arrivants et des salutations. Il était en territoire inconnu, mesme si quelques visages familiers se montraient çà et là. Les conversations se croisaient dans la plus grande cacophonie quand un son de cor résonna dans la tente. Russocarine allait commencer à parler.

Le blond l'écoutait avec attention. Quand furent mentionnés les atours à porter, il se dirigea vers l'établi et commença à s'équiper de son uniforme gris ; peu reluisant mais efficace et chaud, c'est tout ce qui comptait.
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Kaikhan

Les présentation d'usage permirent au jeune Volvent de conforter sa première idée. Ses deux interlocuteurs faisaient bien partie de son groupe de chasse.

Monseigneur, Messire Thomas, enchanté de faire votre connaissance. Dame Maelie, je suis de même de très honoré de chasser en votre compagnie. souriant à la flatterie du Vicomte Ma foi, durant cette chasse, nous nous en remettrons à vous puisque que vous dirigez le groupe. Mais je ne manquerais pas de vous épauler lorsque vous en aurez besoin.

L'évocation de membre manquant inquiéta Gabriel, d'autant plus que Thomas s'empressa de les quitter quelques instants plus tard. La chasse était sur le point de commencer, le Capitaine des Toiles aurait bientôt fini ses explications...
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Wonderanny

Relevant le col de fourrure autour de sa gorge, elle a repris son attentive observation. Signe de tête envers quelques personnes non encore saluées, signe de la main vers les autres Blanches qui sont là bas, un peu plus loin, dans d'autres groupes.

Doucement le petit groupe se forme, derniers préparatifs nerveux, salutations de rigueur. Mais nulle nouvelle des retardataires. Quelques pas impatients dans l’herbe encore humide, histoire de ne pas trop se refroidir quand Agatha vint la rejoindre.

Excuse-moi Nanny mais je voulais savoir…Heu…Pourquoi est-ce Messire Guilhem le chef de groupe ? Tu n’as pas de meute toi ? Heu…J’veux pas paraître impolie mais… ça me fait tout bizarre d’être, comme qui dirait, dirigée par un homme alors que ma Grande Amazone est là…

Elle aurait du parier que cette question qui, si elle n’était pas posée clairement serait au moins fortement pensée.
Léger grognement avant que de se lancer dans les longues explications.

Et bien il y a trois raisons à cela.
La première étant tout simplement parce que la meute est en mes terres du Bourbonnais Auvergne et que je n’ai tout simplement pas eu le temps de m’y rendre. Par contre à mon prochain passage je m’organiserai pour ramener quelques bêtes à la Commanderie.

La seconde est … J’ai grande confiance en le Chevalier Guilhem, sois assurée que si cela n’avait pas été le cas, tu m’aurais entendue râler.

Tout a été dit le plus sincèrement possible. Observer les réactions perceptibles sur le visage de la Limousine avant de poursuivre dans un sourire.

La troisième… pour une fois que je peux me reposer un peu sans commandement, crois tu sincèrement que j’allais me priver de cela ?
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Absente du 20 au 28/2 inclus.

Melusine34

Laissant Duncan et Abby un moment la flamande sortit de la tente. Gros dilemme pour la jeune femme: elle avait aperçu en arrivant l'étendard de l'Hôtel Dieu mais n'avait pas eu encore le temps de s'y rendre, préférant écouter d'abord les consignes et fureter ensuite; Oui mais voilà sitôt les directives données la chasse avait été lancée ou du moins le cor avait résonné. Dans ce cas que faire? Répondre a son envie et prendre le risque de louper le départ et a n'en pas douter de se prendre un savon bien mérité par Margaux? Ou faire se quelle devait, se tenir prête et avec son groupe mais alors ne pas satisfaire sa curiosité a savoir: Achilée est elle là elle aussi? Pour Nennya elle n'en doutait pas et crevait d'envie d'aller la saluer depuis le temps mais en ce qui concernait sa grande sœur ... ben elle ne l'avait pas revue depuis des mois et de ce fait n'était absolument pas informée quand a sa présence ou non.

Elle était là, droite comme un piquet, tiraillée entre envie et devoir, pour un peu eut elle oscillé sur ses jambes... AIE! a trop mordre sa lèvre voilà ce qui arrive on finit par saigner! Saigner? Héhé, un peu tiré par les cheveux mais là voilà son excuse: elle saigne donc en toute logique elle va faire un tour vers la tente des soins... imparable...

Elle se hâta tout de même ne se refusant de courir que pour garder un minimum de tenue devant cette noble assemblée, en passant non loin de Kristel elle la salua du chef sans être sure que cette dernière ne la reconnu de même en reconnaissant Jehan et Thomas elle leur adressa un petit signe poli.

Arrivée devant la tente de l'Hotel Dieu elle se risqua a passer la tête par l'interstice et alors un large sourire illumina son minois:

Dame Achilée c'est bien cela? Excusez moi de vous déranger en plein emménagement mais... auriez vous par hasard une plante hémostatique? Comme une idiote j'ai mordu trop intensément ma lèvre inférieure et celle ci c'est ouverte. Non que ce soit particulièrement handicapant mais ce gout de sang dans la bouche n'est pas vraiment des plus agréable comprenez vous... De ravi le sourire c'était fait a présent taquin voir franchement moqueur, mais l'occasion était trop belle après tout...

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Neyco

Une fois installe et salue Russo, elle n'eut le temps de répondre que déjà elle se faisait assaillir de questions.

Il fallait dire que tout le monde n'avait qu'une chose en tête pouvoir occire un sanglier.

Pensant qu'elle lui répondrai plus tard pour Dundee, elle avait tout de même bien écoutée Russo sur l'odeur du Baron.

Mettant sa petite médaille autour de son coup, elle ouvrir grand ses petits yeux de stupeur.

Nameo c'est de la diffamation Baron comme si je sentait le biscuit d'aussi loin. Surtout que si c'est le cas il risquent de vouloir me manger.

S'imaginant le pire, la miss hésitait entre cacher les biscuits ou les garder sur elle.

Voyant l'œil acéré du blond sur son précieux trésor, le choix fut vite fait. Or de question de les laisser sans surveillance il risquait de tout lui piquer une fois le dos tourner.

Saluant au passage les nouveaux arrivant a par quelques visages aperçut une fois ou deux, ainsi que quelques noms déjà entendu on ne sais ou, la tite miss alla tout de même vérifier avec qui elle pourrait discuter dans sa petite troupe.

Hum Volvent ca lui disait un truc, le fils de Samora sa tantine adorée bon elle ne savait plus vraiment trop de chose trop de famille, bon les autres elle ne les connaissait pas encore mais serai surement fort sympathique.

Laissant le blond se vêtir de sa tenue pendant qu'elle faisait de même, elle le renifla discrètement or o misère, Russo avait raison vite une parade.

Sortant discrètement de la tente, elle fureta un peu partout jusqu'à trouver.
Bon il allait râler amis c'était pour la bonne cause.

Prenant un sceau, elle alla le remplir de la bouillasse trouvée surement du a la pluie après le dégel.

Elle revient discrètement renversa le tout sur le sol devant la tente. Maintenant plus qu'a attendre sa majestueuse parfumée blondinette.

Et le voila toujours le nez en l'air malgré la combinaison qui était loin d'être élégante.

Un pied tendu dans les pieds du baron et op une blonde au sol dans la bouillasse.

Explosant de rire, la gamine n'en pouvait plus.

Et voila Baron problème de parfum régler comme ca les sanglier ne fuiront plus vu que vous sentez comme eux.

Se tenant les cotes tellement elle riait, elle vu le regard de certains briller légèrement ne doutant point un instant que le rire voulait sortir.

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Jehanne_elissa

Clop clop clop clop…
Oui, ceci est le bruit des sabots foulant le sol de la prestigieuse en enviable monture de Jehanne Elissa Raphaëlle de Volpilhat, Vicomtesse de Cauvisson et Baronne de Malpertius. Ce bel étalon espagnol fougueux et plein de panache fait tourner les regards des badauds, fait se pâmer d’admiration les femmes, provoque des yeux tout ronds de surprise. Son port est haut, sa croupe ronde, ses crins soyeux et son poil doux ; mais ceci est sans compter son auguste lignage tout aussi bleu et tourmenté que celui de sa propriétaire. Cette monture haut de gamme se nomme Guilhem Jean Gustave Tancredia de Saint Racien Cinquième du nom, issu de l’union prolifique voulue par un éleveur espagnol et un français, en l’honneur des épousailles de leurs héritiers puceaux respectifs. Cette monture est un poney.

Enfin, la petite Vicomtesse, tenue de chasse passée et sourire toujours aussi candide collé aux lèvres se faufile dans la masse de gens, tous presque autant inconnus les uns que les autres mais à qui elle distribue sourires et politesse, comme ça, juste pour le plaisir. A vrai dire elle cherche quelqu’un. Un monstr… Monsieur, un collègue de Secrétariat qui l’a informée sur certains des risques quelle pouvait encourir à être présente à une chasse… C’est qu’elle ne les avait pas vu en premier, ces risques, préférant plutôt voir la chevauchée aux alentours de Vincennes et les nouvelles têtes… Suite à ça, on ne va pas cacher quelle a mal dormi quand même, la pucelle. Déjà tuer des animaux ça ne lui plaît pas plus que ça – merci Aristote ce n’est pas une chasse au petits lapins ni au renard- mais ensuite et surtout, ce sont les risques qui l’ont effrayée. Car on ne va pas se leurrer il y en a énoooormément pour une petite noble ayant toujours vécu dans un cocon d’amour et de protection, aussi bien protégée par sa tutrice que les Languedociens de manière générale qui se montraient si bienveillants à l’égard de l’enfant de la Fleur d’Oc. Alors là, être perdue au milieu de gens inconnus, assoiffés de sang et armés, ça ne la rassure pas trop. Mais la présence d’Archybald saura la rassurer, même si elle ne le connaît pas plus que les autres au fond elle est une enfant ; sa confiance s’accorde aux coups de cœurs. Et puis s’il l’embête, elle ira voir le Premier Secrétaire. Na.

Là !
Il est là ! Elle le voit l’Archybald, le roturier cracheur avec le visage maussade. Quoi, elle serait en retard ? Nenni c’est lui qui était bien trop à l’heure. Regard fixé sur lui tel un point de mire elle approche après avoir légèrement talonné sa prestigieuse monture. Bon il est vrai, elle l’a elle-même concédé à Martha, qu’elle aurait pu prendre un cheval à la place d’un poney ça aurait été plus… Normal. Mais d’un côté elle n’avait pas encore une propre monture au sang bleu et après tout, c’était une chasse que diable, autant être le plus à l’aise possible ! Mais passons, ce n’est pas le sujet. Archybald lui offre la vision de son dos et de sa voix aux accents d’Oc jouant aux grandes dames sur son poney de princesse elle l’apostrophe.

- « Adissiatz Sènher Archybald ! J'espère que vous ne m’avez trop longtemps attendue ? Je suis exactement à l’heure ! »

Est-il possible de faire un sourire encore plus poli et innocent ?
Petite Vicomtesse qui reste figée un instant avant que les sourcils ne se froncent à la vue de ces gens qui se pressent, ce vacarme, ce charivari, ce chaos, ce tout simple bordel.

- « Ces Français sont donc toujours autant préssés... Ils n'avaient qu'à être à l'heure comme tout le monde! Sènher, si vous le souhaitez, rejoignez le reste des chasseurs, je ne voudrais pas que vous vous ennuyez par ma faute...! »

Et à l'héritière Goupil de laisser une fois de plus son visage s'éclairer avec cette capacité à être joyeuse l'instant après un tourment et inversement si, si rapidement. Un charme de la jeunesse loin de soucis ou une espèce de naïveté inhérente à la personne? Optez pour la seconde solution va.

- « On va s'amuser, n'est-ce pas? »
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Mabelle

Ouf ! La voilà rassurée ! Son chef d'équipe semblait connaitre la chasse au goret cornu comme elle la table de ramponneau ! Mabelle affichait un sourire en tranche de courge lorsqu'Amory eut fini. Elle le salua chaleureusement puis tendit à l'oreille attentivement pour écouter les instructions de Dame Russocarine.
Elle passait du sourire confiant à la mine terrorisée le tout en ayant des hauts de cœur nauséeux "débusquer", "bête rusée en plus d'être courageux", "estourbir" , "entrailles", Mabelle palissait...puis son attention se relâcha plongeant insidieusement dans ses pensées...elle se voyait brandissant l'épée, les hommes maintenaient le sanglier vigoureusement et dignement elle anéantirait le cochon noir victorieuse ! Elle poserait son pied sur la bête et brandirait son épée couverte de gloire...

Crysania a écrit:

Bonjour, je suis Crysania, Dame de VilleFranche-De-Panat, Secrétaire d'État.

Le sourire en tranche de pastèque (pour varier), Mabelle sursauta, extirpée de ses pensées triomphantes :

- Oh le bon jour Dame ! Ravie de faire votre connaissance ! Je suis donc Dame Mabelle Secrétaire d'Etat pour la Normandie et Ambassadrice du Rouergue.

Mabelle légèrement désorientée ne savait plus à qui elle parlait mais fut néanmoins satisfaite de rencontrer son équipe quasiment presque au complet.
Elle plongea à nouveau dans la foule pour y rencontrer avec espoir quelques connaissances.

Duncan.

De brouhaha en bousculades, Duncan essayait, tant bien que mal, de ne pas quitter Mélusine du regard, espérant une direction où retrouver sa Blanche.
Attentif au moindre signe, il la vit ouvrir la bouche. Pleins d’espoirs, s’apprêtant même à sortir son plus beau sourire de satisfaction et…ben non, interrompus par, semble t’il, une autre Blanche.

Voyez justement... Abby je te présente Duncan, seigneur de Bourbourg en quête d'une Muse ... Duncan, Abbygaelle, Dame Blanche avec qui nous avons combattu en Champagne dernièrement. J'ai quitté ma garde un peu avant elles mais si Abby est là, Margaux ne doit guère être loin.

Impatience mise de côté, politesse oblige, Duncan salua la jeune femme.

Enchanté Dame Abbygaelle.
Comme l’a si bien dit Mélusine, je suis à la recherche d’une muse mais pas n’importe laquelle. Mais vous semblez être le présage de son arrivée et rien que pour cela, je vous en remercie.

Sourire malin, il ne perdait pas le nord. D’ailleurs, il ne fallait pas non plus qu’il oublie de trouver celui qui mènerait le groupe, il serait dommage d’avoir fait toute cette route pour finir par rester sous la tente à attendre l’arrivée improbable du gibier…

Mélusine s’excusa et laissa le blondinet avec l’aspirante ébouriffeuse. Voilà une occasion pour profiter de faire plus ample connaissance avec une de celles qui côtoyait sa promise au quotidien.
Sourire charmeur, pour éviter que la jeune femme ne se sauve, il fallait trouver un sujet d’approche. Quoi de mieux que leur dernière mission ?

Alors comme ça, vous avez participé à cette fameuse mission en Champagne ?
J’espère, enfin à première vue je n’ai pas trop de doutes mais j’espère que cette mission ne fut pas trop éprouvante ?

Ben quoi ? Faut bien commencer par quelques banalités, non ?
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Xedar

Xedar avait à peine attendu quelques minutes lorsque des Poitevins arrivèrent eux aussi à la chasse.

Tiens, le vicomte et Thomaslatapie, comment allez-vous ?
Je ne pensais pas croiser le moindre poitevins par ici, cela voudrait dire que les gens lisent les annonces que je dépose sur les murs du Poitou ?
Et non aucune idée sur les intentions d'autres poitevins, désoler.

Xedar souris et dit tout en se retournant.

Allez, je vous laisse, je vais essayer de trouver mon groupe.
Bonne chance pour cette chasse.

Hop, il se faufila dans la foule de plus en plus nombreuse en ayant pour objectif de trouver son chef de cabinet Adrienne. Et au cours de ses déambulations, en profita pour récupérer un insigne.
Enfin il la trouva en compagnie du secrétaire d'état du Rouergue, dame Crysania.

Mesdames Bonjour,

S'en suivi une série de révérences plus incongru les uns que les autres, avec à la fin, un baise main aux deux dames.

Vous avez bien raison, point de buvette à l'horizon et nos deux collègues ne sont même pas dans notre groupe, reste plus qu'à espérer les croiser le plus possible.

Vint ensuite l'homme qui semblait être le chef de la meute de leur groupe.
Xedar s'inclina.

Bonjour vicomte. Et chez moi, à défaut d'une quelconque force physique vous pourrez trouver la délicatesse et la courtoisie poitevine. Autant dire que pour chasser le sanglier, c'est pas gagné...

Peu de temps après c'est les secrétaires Liptis puis Mabelle qui arrivèrent, il les salua toutes les deux.

Et bien il nous manque plus que le secrétaire d'état Mydryon et notre équipe sera au complet.
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Crysania

Les présentations était faites de tout part, Xdar, le chef de groupe, Adrienne et Mabelle, dont ce regard s'était arrêter sur cette dernière.
Au moment qu'elle se présenta, elle réalisa que c'était sûrement à cet endroit que son visage lui paraissait peu inconnu.

Bonjorn Dame Mabelle, je suis toute aussi ravie de faire votre connaissance. En vous observant, j'avais bien crue que votre visage m'était familier. Nous avons du nous croiser dans les couloir de Ruthène. Je suis une des Ambassadrice du Rouergue. Pas rattacher à votre Duché, mais nous aurons, sans aucun doute, après cette chasse, l'occasion de nous recroiser en plus du Secrétariat d'État, à Ruthène.

Elle lui sourit, vraiment ravie de la rencontrer. Balayant, elle aussi, la tente des yeux, dans l'attente de la suite des explications ou du début de la chasse, la Rouquine, aperçue au loin le Premier secrétaire et quelques uns autres qu'elle avait croiser déjà au Secrétariat d'État.

Finalement, sans en avoir prit conscience en regardant la liste et les groupes de participants, en regard et écoutant tout ce beau monde, se rendit compte qu'elle était la seule Rouergate à participer. Encore heureux, qu'elle ne s'était pas lancé dans cette aventure nouvelle toute seule quand même.

Nennya

[Tente de l’Ostel Dieu]

Bien, le susdit Jake pris avec élan la dîtes bouteille de calva, et en avala une bonne gorgée, le calva soignait tout disaient certains normands, même les peines ? Le dernier mal de tête de la Duchesse indiquait que la réponse à cette question était négative. Le calva ne séchait pas les larmes en voici la conclusion, à moins de tout oublier.

Nennya lorgnait Jake, qui annonça sa liste de médications, elle en sourit et dit avec un brin de taquinerie :

-Fort peu précis que tout cela Jake de Valombre, les plantes courantes, et allons tu ne me les cites point. Enfin je ne t’en veux pas, tu as apporté du vin de cannelle, comment puis-je réprimander un élève qui prend soin des autres

Elle regarda ce que faisait Jake, qui demandait à fabriquer une civière. Nennya mis ses mains sur ses hanches, et dit avec un air sévère :

-Comment cela Jake, moi qui croyait que seuls vos bras suffiraient à la tâche qui nous attend !

Son nez s’agita, indiquant qu’elle allait se mettre à rire. Elle repris un peu de sérieux et dit :

-Je plaisante bien évidemment, vous avez mon accord, c’est une bonne idée

La rectrice se tourna vers Cerise et Achilée, et demanda distinctement :

-Alors quelle est vostre réponse ?

Tout le monde a pris sa trousse avec ses instruments, il me faut évaluer ce dont on dispose, la chasse va commencer
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Cleopatre2

Comme précisé, Cléo était aller prendre une tenue grise à mettre sur ses vetements... car elle était toujours vétue de bleu... et cela n'était peut etre pas très indiqué... Donc, elle revenait avec sa veste sur le bras, quand elle entendit ... Ehhhh Cléo....

Qui pouvait bien l'appeler... elle n'avait vu personne encore qu'elle connaissait... peut etre avait elle revé... avec tout ce brouhaha... aboiements de chiens, hennissements de chevaux... et discutions de tous les cotés... et de nouveau.... Ehhh Cléo...

Et de loin, elle vit une Agatha qui lui faisait des signes... et le temps qu'elle se fraye un passage pour la rejoindre ainsi que Nérine... d'autres blanches étaient arrivées... ainsi que leur étendard qui flottait au vent.

La brune en profita pour écouter les explications sur les façons de reconnaitre des traces .... Ca promettait d'etre ... instructif... comme chasse... et aussi, peut etre, s'avérer dangereux. Elle , elle n'y connaissait rien du tout.

Enfin, elle trouva des membres de son groupe... Mélusine qui s'éloignait... Abby en grande conversation avec un homme charmant. Elle s'approcha.

Bonjour Abby... Sire... Je suis Cléopatre...

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Mydryon

un peu en retard, mydryon avait couru pour ne pas loupé le départ de la chasse. il arrivait un peu essoufflé après sa courte marche depuis les bureaux du secrétariat d'état. il y avait dans la tente déjà foule.

après avoir lu le principe de la chasse, il se présentait:

bonjour, je suis mydryon, secrétaire d'état.

il se demandait quel groupe il devait rejoindre pour chasser.

Achilee

Ah oui… L’inventaire….

Alors dans l’officine, j’ai pris des fleurs d’arnica et de la teinture d’arnica toute prête ainsi que de l’alchémille pour soigner les bosses, de l’huile de valériane pour soulager les crampes et les courbatures. Pour les arrêter les saignements un sourire ben l’herbe du charpentier ou achillée millefeuille.

Et là un sourire fier s'afficha sur son visage. Pensez donc! la plante dont elle portait le nom: c'était de bon augure.

Elle se concentra ou du moins essaya, dans un tel vacarme d’aboiements, de hennissements, d’accents, de bonjours et autres cris de salutations c’était un peu difficile

De la racine en poudre de sceau de Salomon pour les entorses…ah si un émétique ….de la poudre de rhizome d’iris des marais. On sait jamais si un hurluberlu venait à avaler une baie douteuse.

Elle continua son énumération

Des pinces pour les échardes de quoi faire de compresses, de la charpie, des bandes, un mortier en bois, de l’argile pour faire des emplâtres et des spatules pour les étendre. Un impulsoir mais pas de matériel de chirurgie et pas d’atèles…un geste vers les bois qui les entourent…on a de quoi faire !

Un temps de réflexion parce que oui elle réfléchit tout de même! bon elle pense pas à tout non plus hein!

Est-ce qu’on a un chaudron pour faire bouillir de l’eau ? Parce que moi j’y ai pas pensé du tout...!!
Bien je vais ranger tout ça !

Elle disposait son matériel au fond de la tente de façon a avoir tout sous la main ou sous le regard sans avoir besoin de chercher parce que être prêt à tout était fondamental en cas d'urgence. Quand au milieu du tumulte une voix ...

( Mélusine) Dame Achilée c'est bien cela? Excusez moi de vous déranger en plein emménagement mais... auriez vous par hasard une plante hémostatique? Comme une idiote j'ai mordu trop intensément ma lèvre inférieure et celle ci c'est ouverte. Non que ce soit particulièrement handicapant mais ce gout de sang dans la bouche n'est pas vraiment des plus agréable comprenez vous...

Ses épaule s'affaissèrent quelque peu.
Une maladroite…juste pour elle ! Une de ces personnes si douées qui se blesse avant même que la chasse ne commence ! Se mordre ! Je vous demande un peu! On n'a pas idée!
Bon soigner tout le monde…même les maladroits. Surtout les maladroits d’ailleurs !!!

Elle se retourna et vit une Mélusine hilare ce qui la laissa médusée un court instant

Meelll !!!

Elle se jeta presque au cou de sa sœur se rappelant au dernier moment qu’elles n’étaient pas seules. S’avançant elle prit les mains de la brune entre les siennes et radieuse ajouta

Si tu savais comme je suis heureuse de te voir !...mais qu’est ce que tu fais ici ? Ne me dis pas que tu participes à la chasse ?!! et devant l’affirmative…surtout fait attention à toi ! j’ai pas envie d’aller ramasser tes morceaux. Promis ?
J’avais bien vu votre étendard mais j’ai pas encore eu le temps d’aller demander de tes nouvelles.

Un regard et un sourire en coin connaissant le soin maladif dont elle entourait sa coiffure : t’as fait quoi à tes cheveux ?...t’as rencontré une tornade ou un nouveau coiffeur ?
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Melusine34

Meelll !!!

Heu ouiiii? Mine innocente , petit air qui ferait qu'on lui donne l'absolution sans confession avant de succomber sous les assauts verbeux de sa sœur. R'marquez elle bouda pas son plaisir

Si tu savais comme je suis heureuse de te voir !...mais qu’est ce que tu fais ici ? Ne me dis pas que tu participes à la chasse ?!!

Ben vas pas hurler tout de suite que c'est une folie mais si...

…surtout fait attention à toi ! j’ai pas envie d’aller ramasser tes morceaux. Promis ?
J’avais bien vu votre étendard mais j’ai pas encore eu le temps d’aller demander de tes nouvelles.

Oui Môman j' f'rai gaffe t'en fais pas. J'ai suffisamment entendu les récits de traque de mon père et du tien pour être prudente. Ils nous faisaient hurler d'effroi a l'époque tu t'souviens? Puis au pire, je crois savoir que les meilleurs médicastres du royaume ont été appelés en renfort justement pour soigner nos p'tits bobos non? -sourire en coin-

t’as fait quoi à tes cheveux ?...t’as rencontré une tornade ou un nouveau coiffeur ?

Mff m'parle pas d'ça... une tornade oui c'est le mot, brune de surcroit... tient faudra que je te la présente à l'occasion,elle te plaira. Elle a ce je ne sais quoi de grain de folie qui en plus de me faire ressembler a un épouvantail me fait sourire et presque le lui pardonner.

En parlant des Blanches va falloir que je retourne parmi elles si je ne veux pas me faire disputer. Nennya est avec vous? Passe lui le bonjour de ma part si tu la vois. J'essayerai de la croiser mais dans cette foule... bref je serais contente de la revoir depuis ce temps. Allez je file.

Une bise sur la joue de cette sœur de lait qui lui ressemblait tant , tellement qu'on aurait pu les penser sœurs tout court, un rapide recoiffage au doigt et la brunette s'en retourna retrouver son groupe avant que son absence ne finisse par se faire remarquer.
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Aldec

Essoufflé d'avoir couru en long et en large, Aldec finit par arriver au camp pour retourver Russocarine et sa comtesse au ceour de miel.

Il court mais ne peut s'empêcher de crier de sturprise en voyant le bel et blond curé albigeois ici céant ..

BARON !!! CONTENT DE TE VOIR DIS !!!

Ah laisse moi reprendre mon souffle un peu je cours de puis des heures.
...

Comment ça moins fort ???

Ah oui les chiens ils vont encore aboyer

N'empêche que sans eux, je ne vous aurais pas retrouver. Un

CASTOR

les entendrait à 5 lieues à la ronde et aurait le temps de filer d'ici crois moi ...

Apercevant Neyco

Mais ? C'est quoi cette odeur ?

Au fait, vous n'avez pas vu Rucho et ma comtesse au coeur de miel ?

Oui oui la damoichelle accompagné d'un drôle de petit page ...

[mode modo on : suppression du double post par Zalina]

Margaux.

Impatience quand tu nous tiens !
La muse ne s'était jamais vue ainsi, elle qui était d'habitude si patiente n'avait pas cessé de forcer l'allure depuis leur départ de Champagne, non sans rougir sous les regards d'étonnement et d'incompréhension de la Dame des dames et d'Abby.

La mission avait pris fin et elles avaient aussitôt prit la route pour Vincennes sans prendre le temps de faire un détour par les Flandres qui les auraient trop ralenties.
Les Blanches s'étaient retrouvées peu avant le Domaine de Chasse de Sa Majesté pour faire leur entrée plus ou moins en groupe sous l'Oriflamme de la Dame Blanche.

Margaux avait conservé le silence observant ses sœurs et tentant de deviner leurs émotions. Atalante et la fierté qu'elle ressentait à porter l'Oriflamme, le jeune Aeldred s'efforçant, plutôt efficacement, de ne pas aller découvrir les fourrés bordant la route. Certains visages devenaient plus anxieux à mesure que l'heure approchait, rien de plus

Postée à l'entrée de la tente, la muse écoutait avec attention les explications de Dame Russocarine saluant ici une jeune flamande croisée à Anvers, là un Champenois aux côtés duquel elle avait défendu la ville de Reims. Même ici, elle ne perdait par ses sœurs de vue et c'est en suivant la jeune Abby qu'elle posa enfin les yeux sur son promis.

La muse avait revêtu des braies marrons et ses bottes en cuir. Elle portait au plus près d'elle la cape de Duncan par dessus laquelle venait celle de l'Écu Vert que lequel le bouton de son équipe avait été accroché. La perte de poids qu'elle avait subi à cause du froid qui n'avait jamais cessé durant cette campagne ne se voyait que sur le visage de la Muse. Duncan ne serait pas dupe elle en était certaine mais elle ne voulait pas l'inquiéter outre mesure. Elle savait qu'elle ne mettrait pas longtemps à se remplumer.

Elle alla se placer non loin du jeune homme qui faisait visiblement connaissance avec sa jeune sœur et un sourire radieux aux lèvres ne manqua pas de le taquiner.

Est-ce bien vrai ? Vos parchemins vous ont laissé quelques répits pour que vous veniez nous rejoindre ?
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Aymeric_de_saunhac

Des semaines sinon des mois que Russo et Zak lui parlaient de la fameuse chasse au sanglier. Aymeric n’avait cessé comme à son habitude de ronchonner durant tout le temps du voyage. Tout allait trop lentement, à cette allure ils arriveraient trop tard pour manger les sangliers. Exaspéré, il avait fini par laisser son poney se caler sur la longue et lente marche qui les menait vers le grand nord. Pour un enfant qui n’avait jamais vécut que dans le lointain sud vers les montagnes, faire route vers la grande Capitale était des plus excitant. Après son agacement qu’il avait bien fait savoir à sa tante puis son oncle, il avait changé de comportement pour ne plus cesser de leur poser des questions jusqu’à la fin du voyage. Là encore, cela ne dérogeait guère à ses habitudes. Aymeric avait toujours une multitude de questions à poser sur tout et n’important et encore plus lorsqu’il s’agissait de chevalerie, de chasse et de nourriture. Ce dernier point il avait eu tendance à le développer en devenant page du Senher Zak et en participant aux essais culinaires de Donà Russo.

Après d’innombrables jours de voyage, le petit groupe arriva enfin au campement d’où devait commencer la chasse. Aymeric ne pouvait plus attendre. Il mit pied à terre, s’occupa rapidement de son poney puis courut à la rencontre de Russo et de Zak, du moins s’il parvenait à les trouver parmi tout ce monde. Se lançant à l’assaut de la grande tente, Aymeric se fraya un chemin au milieu de toutes ses jambes avant de tomber nez à nez avec un groin. Surpris de cette rencontre inattendue, Aymeric sursauta avant de s’éclaffer intérieurement. Scrutant avec attention l’animal, il lui tapota l’échine puis lui tira son bout de queue en lui promettant qu’il se retrouverait bientôt pour un petit entrainement. Un sanglier ce n’était pas un ours mais tout de même, mieux valait se préparer minutieusement.

De loin, pour qui restait attentif à l’assemblée, on pouvait apercevoir une petite tête blanche sautillante à coté du sanglier empaillé. Quelques instants plus tard, une oreille entrainée aurait également pu reconnaitre l’appel d’un ourson cherchant ses compères.

- (Aymeric) : GRAOUUUUUUUUU RUSSOOO ZAKKKKK!!!!!!!!!

De son coté, Aymeric restait attentif au moindre mouvement tentant de repérer une peau d’ours mouvante. Si elle était là il ne pourrait la manquer.

*atalante

La Grande Amazone s'approche de notre groupe, elle sourit, tant mieux, et puis, être dans son groupe me plait, comme ça, je pourrai veiller comme il faut sur elle, bien qu'ici le risque de brigands doit être nul, mais un sanglier, sait on jamais.

Chevalier Guilhem, heureuse de vous revoir.
Comment vous portez vous ? Voilà si longtemps !

Elle connait notre homme, super, enfin, comme c'est un Licorneux, c'est normal
Manque plus que deux membres qui doivent batifoler dans la verte et le blanc de la neige, tiens, les couleurs de l'ordre, ça tombe bien, et on pourra y aller trouver cette bête.
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Lulue

Une chasse au sanglier…
Et bien soit, après la chasse au vol et au loup, pourquoi pas celle-ci.
Elle avait suivit de loin, il faut bien l’avouer, les heures de travail de Russo pour l’organisation de cette journée.
Et puis, une invitation parvenue aux Blanches et cette satisfaction de voir qu’elles ont répondu à celle-ci en nombre, même si la plupart sont inexpérimentées.
Promesse avait été faite de les attendre de pied ferme.
Moui bon, elle l’avait presque fait, juste qu’un petit creux à caler entre deux arrivants et la voilà vite débordée la Fauconnière, par cette nuée noire qui ne cessait de s’étendre.

Elle reconnut sans mal quelques visages qu’elle avait plus ou moins l’habitude de croiser dans ce genre de manifestation désormais, ou encore, elle avait reconnu des Dames ayant postulée pour entrer dans leur Ordre.
Petit sourire imperceptible… il est bizarre de constater que l’on peut trouver des visages familiers de parfaits inconnus.
Mais bref, elle n’était guère là pour disserter de cela, mais bel et bien pour trouver les Dames Banches et le seul marmot du sexe masculin qui pouvait se targuer de suivre les membres partout, même si le connaissant le voyage à du lui être des plus désagréable.
Eh oui, malgré ses 12 ans, elles commençaient déjà à vouloir lui donner petit à petit une rigueur militaire.
Qui sait, il aurait peut-être envie dans quelques années d’intégrer à son tour un Ordre de Chevalerie..

Bref, repérer enfin les deux tentes devant lesquelles flottait cet étendard qu’elle connaissait si bien.
Sourire presque de soulagement pour ne pas avoir tourné pendant des heures.
Et puis se diriger vers le petit groupe de Blanches faisant visiblement connaissance avec leur chef de groupe.
Observer du coin de l'oeil sa Muse, retrouvant son Aimé.
Elle ne l'avait qu'une fois la Scribe, mais pour avoir diné avec eux deux, elle s'en rappelait plutôt bien, quoi que dans son souvenir, il était plus... blond...
Se faire une petite place près d'Agatha... ben oui faut bien une martyre...

Bonjour mes Sœurs, Nanny, Messire !
Je suis ravie de vous voir ici, j’espère que vous avez tous vos sens en éveils.

Sourire qui se voulait rassurant, ressentant l'appréhension de certaines pour bien les connaitre.
Cherchant du regard Aeldred et ne le trouvant point, Lucie soupira imperceptiblement, après la chasse aux Blanches, et avant la chasse aux sangliers, il fallait chasser le mioche.
En même temps, quel formidable terrain de jeu pour un gamin.
C’est alors qu’elle eut une idée.
Elle avait emmené Drizz avec elle, quelques jours plus tôt, se disant qu’une balade de ce genre ne lui ferait pas de mal.
Prendre congés poliment auprès du groupe, en leur souhaitant bonne chance et puis se diriger vers les tentes des Chasses Royales, pour retrouver ce chien qu’elle s’amusait à qualifier de clandestin pour le moment.
Ressortir avec et puis le convier à son petit divertissement favori, rechercher un gamin dans une marée humaine…
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Elorane

Elorane avait voyagé avec Hard, Nyna et Gero, elle avait essayé de trouver Samarel avant de partir, mais impossible de le trouver, elle lui avait envoyé un pigeon en lui demandant de les rejoindre, en espérant que son pigeon ne se perde pas en route.
Hard avait insisté pour aller promener le chien, mais depuis elle ne l 'avait pas revu, ni lui ni son chien Hardounet, mais elle connaissait son chien il la retrouvait peu importe ou elle irait, la vicomtesse en profita pour essayer de trouver le reste de son groupe.
Quand elle aperçu Jake un peu plus loin.
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Guilhem

(*Atalante)Bonjour chevalier, je suis Atalante, femme d'armes de l'ordre royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert, également Escuyère du chevalier Silec Joncheray duc de saint Nectaire que vous devez connaitre.
Guilhem sourit
En effet, je le connais. Mais comment se porte t'il? Cela va faire une paie que je ne l'ai vu!

(Agatha21)Bonjour Messire Guilhem, je suis Agatha, apprentie à l’Ordre de la Dame Blanche, tous comme mes amies ici présentes, Honorée de faire votre connaissance…
Moi de même, Donà, enchanté! leger sourire

(*Atalante)Oui, nous chassons avec vous et votre meute, savez vous si cela commence bientôt, j'ai grande envie de poursuivre l'animal.
Il regarde un peu alentours.
Eh bien... Je pense que ca ne devrait plus trop tarder à présent...

Alors qu'il regardait si il y avait du mouvement de l'autre coté, la Grande Amazone s'était approchée.

(Wonderanny)Chevalier Guilhem, heureuse de vous revoir.
Comment vous portez vous ? Voilà si longtemps !
Surpris, Guilhem se retourna et, la reconnaissant, fit une révérence un peu plus marquée.
Le plaisir est pour moi!
sourire
Eh bien... je me porte... je... je vais et je... viens.
Je voyage, je goute aux spécialités de nos contrées... et des voisines.

Enchantée messire. Je me nomme Nerine … de Thouars et apprentie Dame Blanche.
Court silence, il a déjà vu ce charmant visage quelque part.
Dites voir messire, seriez-vous passé par Thouars ces derniers temps?
Tilt!
Bon sang mais c'est bien sûr, je me disais bien que j'avais déjà vu ce visage quelque part!
Si je puis me permettre, je n'ai qu'un regret concernant votre fromage, c'est de n'en point avoir assez! Vraiment... délicieux!

Ceci dit, il commençait à y avoir du mouvement dans la foule, le départ était imminent, cela se sentait.

Veuillez m'excuser un instant, je vais aller revêtir l'une de ces capes, il parait que l'Or et l'Azur sont trop voyants! Pourtant avec tous les chiens et le tintamarre que l'on va faire il ne me semblait pas que la furtivité soit une priorité! Enfin!... je fais confiance au Capitaine!

Tandis qu'il passait une cape d'un marron grisâtre, à moins que ce ne soit du gris marronâtre, il aperçut les blanches parler à voix basse entre elles.
Il ne chercha pas à écouter ni à déchiffrer ce qu'elles se disaient sur leurs lèvres, mais il sourit, peut être s'échangeaient elles des impressions, bonnes ou mauvaises, à son propos.

Il revint lorsqu'il fut camouflé, et qu'elles eurent fini de discuter.

Mes Dames.
Je crois que l'on m'a désigné volontaire pour être le meneur du groupe, mais si l'une d'entre vous voulait prendre ma place, je serais heureux de la lui céder.
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Liloie_alienor

Quel voyage éprouvant et ennuyeux ! Entre un homme et une jeune fille qui quittait l'enfance, tout le monde aurait pensé que le plus désagréable aurait été la fille, mais non, lors de cet éternel voyage, c'est bien le père qui avait été le plus chiant. Un coup la tête par la fenêtre, puis un autre à réclamer à boire, et encore un dernier pour prendre des nouvelles de l'animal. N'était-il jamais fatigué de cela ? Et puis oh, c'est bien le père Desage qui avait tenu à ce qu'ils prennent le carrosse ; si, plus tôt, il avait appris à sa fille à monté convenablement à cheval, ils n'auraient pas perdus un temps fou avec cette roue cassée.

Ils étaient tout de même arriver au lieu de destination. La Pichona soupira devant cette boue et, son père l'a déposa parfaitement sur un morceau de terrain "propre".

Je vous remercie, mon Père.

Lui souffla t-elle, après avoir redressé la pointe des pieds pour lui glisser un baiser sur la joue. Sans attendre, ils allèrent sous la tante et le Baron douairier fit brièvement les présentations. Sentant la main de son père se serrer un peu plus sur la sienne, Liloïe tenta de regarder dans la même direction que le regard que son père ; elle y découvrit une présence Lodèvoise, une amie. La plupart de ces dames portaient les braies, et à la jeune Languedocienne de penser qu'elle n'était pas vêtue de circonstance, dans sa robe. Mais qu'importe, elle n'était pas là pour chasser, mais pour observer.

Liloïe ne se doutait pas de la présence de son jeune ami Aymeric. Il était parti depuis si longtemps déjà...
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Aeldred

Une queue qui s'agite dans la foule. Le marmot s'arrête. C'est celle d'un chien, comme il voit d'en voir passer tant d'autre. Mais là, il croit en être sur, c'est pas celle de n'importe quel chien de meute. D'ailleurs, cette queue là, il l'avait cherché longtemps à la Commanderie avant de partir pour Vincennes. Mais il ne l'avait pas trouvé.

Doucement, le garçon suit la queue blanche du chien fol. Car ce ne peut être que lui. Les autres chiens sont... différents de celui ci. Jamais ce chien là ne se retournera pour le trouver, à moins que l'envie ne lui en prenne subitement, pour jouer. Parce que ce fol là, malgré son âge avancé maintenant ne souhaite qu'une seule chose. Jouer.

Pour le garnement l'occasion est trop belle, alors doucement, il s'approche, s'approche et s'approche encore. Bientôt il voit l'arrière train, puis les flancs et... Lulue à ses côtés. Et enfin la tête de l'animal apparait. Alors, l'enfant lance un long sifflement aigu : siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Presqu'aussitôt le chien se retourne et s'élance vers lui, laissant Lulue un instant empêtré dans la laisse avant que celle ci ne la fasse tomber en arrière, entrainée. La pauvre Blanche n'eut que le temps de lâcher la dite laisse pour tenter de se rattraper à temps. Sur les fesses, on peut le dire, la dame se retrouva sans vraiment comprendre comment elle en était arrivée là.

Rire aigu tournant vers le grave de sa jeunesse. Toutefois, bien vite, le garnement se précipite pour l'aider à se relever. Le Drizz courant sur ses talons.

C'va ? fit Aeldred d'une voix où la satisfaction de sa plaisanterie se mélait légèrement à l'angoisse de la bêtise avec un grand B.

T't pas f'mal ? 'tout cas c't'ait drôle t'p'rra l'r'faire d't's en temps. T'tombes vr'ment bien !

Le fou rire le repris, et il se cacha le visage dans la toison blanche du chien qui dodelinait de la tête en bavant. On aurait pu croire que lui aussi riait.
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Russocarine

Pfiou, bref instant de répit dans les explications. Les arrivées se poursuivaient à un rythme soutenu, certains entrant avec leurs chiens ou leurs chevaux sous la tente, d'autres venant uniquement pour le spectacle. Russo reconnut le Secretaire d'Etat de Toulouse, et une jeune fille qui ressemblait fort à feue Marguerite de Volpilhat. Si ça continuait, la tente allait finir par être trop petite, sans doute valait il mieux attendre le Grand Veneur et le Grand Aumonier à l'extérieur.
Russo n'eut pas le temps de s'en occuper

- (Aymeric) : GRAOUUUUUUUUU RUSSOOO ZAKKKKK!!!!!!!!!
Et une tornade blanche se mit à virevolter autour du sanglier empaillé. Russo vit même une petite main tirer la queue du bestiau à poil dur.
Le jeune page, ou était il déjà écuyer, était toujours aussi facétieux. Et visiblement, il n'avait pas encore repéré Russo. Elle abattit sa main sur son épaule

Alors Aymeric, tu es prêt à chasser le sanglier ? Ton poney est bien brossé ? Tu as pris ton épée et ton arc ?
Fouillant dans la poche de son manteau velu

Tiens, c'est un bouton de chasse pour décorer ta veste, et qu'on sache qu'on est dans le même groupe. Il y a aussi ton oncle et ta tante, Quirin et sa promise, le senher Zak bien sur, et aussi Aldec, et un héraut qui s'appelle Félix Barrauld.
Et d'accrocher le bouton à la veste d'Aymeric comme si c'était une décoration obtenue au combat. Petite tape sur la tête. Et de coller un croquis illustré et colorié du terrain de chasse dans les mains d'Aymeric.

Etudie bien la carte, il ne faut pas qu'on se perde. Le départ de la chasse ne va pas tarder, et il nous faut encore parler stra-té-gie, et recette de préparation du sanglier.

Regard circulaire sur l'assemblée
Dames, Messires, avez vous des questions sur la chasse à venir ?
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Geronimo2751

La chevauchée avait été longue, comme chaque fois qu'il montait à Paris. Sa femme semblait plus éprouvée que lui par le trajet qu'il commençait à connaitre et appréhendait de moins en moins.
D'un petit sourire en coin il l'aida à descendre de cheval, il savait que l'art équestre lui manquait cruellement pendant sa grossesse. Elle était une cavalière émérite et il était loin de lui arriver à la cheville dans cet art.
Point de course pour savoir qui arriverait le premier, ils étaient parti chargé et accompagné de leurs terres. Bien que sa fonction lui octroie des appartements ils avaient décider de monter la tente comme les autres participants.

Du bois et de la toile cirée voilà ce que comptait la charrette, un savant jeu d'assemblage, de nœuds et de fils. Il aurait pu appeler quelqu'un de la toile et du vautrait puisque c'étaient leur rôle et surtout eux qui organisaient évènements, mais il s'amusait de monter la tente. Il fallait dire que c'était maintenant les jeunes soldats qui se battaient quelque peu pour la lui monter.

Une fois les piliers attachés entre eux et fichés dans le sol vint le temps de la toile. Devant la grandeur de la toile de toit, il fit un petit signe de la tête à sa compagne pour l'inviter à l'aider. Après tout elle aussi avait gravit les échelons de l'Ost dauphinois.
Non sans un sourire elle le rejoint et ils se retrouvèrent à sous la toile qui avait surement du prendre l'humidité durant le voyage car elle était lourde. Aussi c'est par terre qu'il fini la première fois, laissant tomber la lourde toile sur eux.
Se frottant l'arrière train il se releva entendant sa femme rire sous la toile. Pour sa peine il lui donna un long et langoureux baiser et la garda contre lui un instant. Surement que pour des gens qui passaient par là, la scène devait être étrange ... Ils finirent d'installer les toiles et laissèrent leurs gens s'occuper d'accommoder l'intérieur.

Le fauconnier remis de l'ordre dans ses vêtements et tendit le bras à sa mie.

Allons faire un tour si tu le veux bien, je suis sur que Naluria est dans les parages, je te présenterais Russo aussi, c'est elle qui organise la chasse.

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Guilhem

Dames, Messires, avez vous des questions sur la chasse à venir ?

Guilhem réagit du tac au tac.

Si fait Capitanì! Quand commence t'on?
On va geler sur pieds si on ne bouge bientôt!

A peine eût il prononcé ces mots qu'il eut une appréhension.
Guilhem espérait que personne ne prendrait son intervention pour reproche, ou pour de l'agacement mal placé. Ce n'était en fait qu'une tentative d'humour afin de réchauffer l'atmosphère, chose que les poêles semblaient bien en mal d'accomplir.
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Naluria

La confiance qu'elle avait en Russocarine avait permis au Grand Veneur de se tenir à l'écart de la foule et de préparer sa meute qui aurait l'honneur d'être bénite par le Grand Aumonier de France. D'ailleurs, un point d'honneur avait été mis afin de réunir en une même chasse nobles, roturiers, mais aussi les officiers royaux qu'ils soient directs ou indirects. Dans tout les cas, la Grand Veneur y retrouverait des vieilles connaissances.

Caressant l'équipage du vautrait dirigé par Hubert, premier limier de Sa Majesté, elle avait prit un long temps afin de préparer les chiens. Le brossage des chiens avec la paille et le foin était une tâche ardue, surtout pour un rendu digne d'une cérémonie. Les plus beaux colliers avaient été confectionnés par les orfèvres du Royaumes pour orner ces animaux.

Pas un aboiement ne s'élevait de la meute, si bien que Naluria pouvait suivre le cours donné par Russo afin de guider au mieux les participants.

Finissant par regarder les coussinets des chiens, elle était fin prête à rejoindre tout le monde et saluer les officiers qui accompagnaient les Chasses Royales pour cet évènement.

Le Grand Veneur entra dans l'une des tentes d'azur brodée de lys d'or où étaient disposé le matériel des officiers des Chasses Royales. Elle prit son cor de chasse, symbole de sa fonction, et le plaça sur son épaule, prit la corde qui tenait la meute et l'emmena avec elle rejoindre le groupe qui s'était formé autour de Russocarine.

Serrant les lèvres et soufflant afin qu'icelles soient préparées au cor, le son qu'un enfant pouvait faire pour s'amuser semblait exciter les chiens. Ils sentaient que la chasse commencerait sous peu.

Naluria posa ses lèvres sur l'embouchure du cor après les après humidifiées puis elle commença a entonner un air d'entrée. La Dame de Coeur semblait approprié. Deux femmes ayant un coeur de Diane pour honorer Sa Majesté.

D'une main le cor, de l'autre les chiens commençant à s'agiter et à aboyer, elle avançait vers la groupe.

Du regard, elle chercha Nennya et Navigius à qui serait fait honneur incessamment sous peu.

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Lulue

Le minois de Lucie, parfois relevé, parfois abaissé, cherchait le gamin.
Si bien que la Blanche ne faisait pas vraiment attention en regardant devant elle, faisant confiance au chien presque aveuglément.
Et sa bonne ou mauvaise étoile, allez savoir, lui rappela à ses dépends que, si elle faisait rarement confiance les yeux fermés, c’était pour une très bonne raison… éviter les chutes.
Chose qu’elle ne put faire, ayant à peine le temps de se rendre compte que Drizz allait rejoindre Aeldred, que son fondement avait déjà percuté le sol.
Une douleur lui remonta le long de l’échine mais c’est sur son ventre rond qu’elle porta ses mains, prenant tout à coup des sueurs froides en réalisant qu’elle avait chuté.

Le rire du garnement la sortit de sa torpeur.
Bon déjà il l’aidait à se relever, alors hop on ne tarde pas à reprendre appui sur ses jambes en espérant que cela fut fait, avant qu’un certain Fauconnier ou les Blanches ne puissent l’avoir vu ainsi par terre.
Et elle n’avait plus qu’une obsession, sentir le petit être sous son nombril lui donner un petit coup, juste pour s’assurer qu’il allait bien.
Mais il n’arriva pas au moment où elle l’aurait voulu.
Une culpabilité la gagna, depuis le temps que son Ténébreux lui disait qu’elle n’était pas raisonnable d’être par mont et par vaux dans son état…
Elle imaginait sans mal sa réaction lorsqu’il le saurait, parce que non, elle ne jouerait à la loi du silence avec lui, même si pour le coup, cela arrangerait plutôt ses affaires.
Sortir enfin de son silence, lorsque le marmot lui demanda s’il était question qu’elle puisse jouer au clown de service de temps en temps…
Froncer les sourcils.
Mélange de colère et d’angoisse, ne sachant pas trop si elle devait lui brailler dessus ou rire avec lui de ce qu’il venait de se passer…

Je le ferais volontiers mais… se rapprochant un peu de lui en se penchant, comme pour lui confesser quelque chose… je n’ai pas le droit de tomber tant que mon ventre est aussi gros.

Petit clin d’œil pour sauver les apparences lorsqu'elle ressentit une douleur en bas de son dos en se redressant.
Se secouer ensuite, ils allaient partir, il était tant de rejoindre leur groupe.
Fouiller dans sa poche pour y sortir un bouton.

Tiens, met ça après ton mantel. Toutes les personnes ayant ce même bouton font parti de notre groupe, c’est avec eux que nous allons chasser. Tu te souviens de Gérault ? C’est lui qui est mon chef et qui dresse les oiseaux. Ca te dirais de le rencontrer ?
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Leello

Leello était en retard, et oui ... presque comme d'habitude ces temps ci.
Elle se laissait quelque peu déborder par le quotidien mais avait promis à son époux de le rejoindre.

Elle avait donc préparé Pirate et deux montures supplémentaires en cas de besoin.
Elle galopa jusqu'au rendez vous de chasse.

En arrivant sur les lieux, elle fut surprise de voir tant de monde.
Elle s'enfonça doucement dans la foule après avoir mis pieds à terre, à la recherche d'un visage familier tenant Pirate par la bride.

Son regard fut attiré comme par magie vers un homme sur un frison noir. Un sourire s'afficha sur son visage. Il s'agissait bien de son époux, et Leello pressa le pas pour le rejoindre.

Mais il fallait avant se présenter, elle s'approcha alors des organisateurs.

Bonjour, je suis Leello de Proisy Fortunat, Vicomtese d'Olonne et je viens participer. Veuillez excuser mon retard.

Puis elle vit non loin son ami Thomas, elle lui fit signe pour qu'il l'a rejoigne afin de lui présenter sa monture.
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Thomaslatapie

Thomas s'était endormit sur le dos de Nérine. Il ouvrit un œil et vit Lee. Il fit un grand sourire et lâcha la dame blanche. Il couru vers elle et sauta sur le cheval qui failli faire une embardée et envoyé Thomas au tapis. Il serra par réflexe ses jambes et il resta sur l'animal. Bien heureux de pas avoir la tête dans la boue il fit un sourire a Lee en lui envoyant un bisous papillons.

- Fin prêt pour la chasse.

Il sauta au sol pour reprendre son arbalète et remonta sur le quadrupède.
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"Ceux qui ont créé les mots croyaient au délire"
Platon

Baronsengir

Crénom, par la barbe d'Aristote et les sandales d'Oane!

Couvert de boue, le blond fit son visage le plus mauvais possible à la jeune fille qui se dandinait de rire comme une poule possédée par le Sans nom ; c'est qu'il s'ennuie, le bougre, aussi pour s'occuper... Un attentat contre son auguste personne, rien de moins que ça!

Neyco de la Franche Mariemont, coquine, félonne! Est-ce ainsi que l'on traite membre de sa propre équipe? Regarde-moi, tout couvert de fange, horreur et sacrilège!

Il tapa du poing sur le sol, faisant gicler de la boue aux alentours.

Goupil espiègle, chenapan, tu vas taster d'un bon soufflet ecclésiastique! Atends juste que je me relève!

Tentative pour le moins vouée à l'échec, et un nouvel étalage dans la boue, histoire de ne pas oublier les parties propres épargnées lors de la première chute. Maugréant, il opta pour la reptation hors de la flaque, et alors qu'il se redressait enfin, une voix bonhomme et qui portait lui fit se retourner.

Aldec, toi ici! Content de te voir! Navré d'estre dans un état pitoyable...

Regard noir à la meschinette. Ostant ce qu'il pouvait de boue sur ses atours, il répondit au fuxéen au souffle court.

Ménage toi mon ami, respire donc...

Quoi, un castor? Où donc se cache cette maucréature? Non, non, Russo a bien dit, on ne chasse que le sanglier... Tu viens participer aussi, d'ailleurs?

Quant à Russo elle est à l'intérieur de la tente, si je ne me trompe. Elle va bientost donner le signal de départ de la chasse.
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Aeldred

Fièrement le garçon pris l'insigne et l'atacha à son mantel

J'p'rrai l'garder l'fin ? Y'a d'z'oiseaux 'ci ? J'croyais qu'c'tait qu'd'chiens et d'z'hommes p'r ch'sser l's'glier !

Mais j'veux bien voir c'lui qu's'ccupe d'z'oiseaux.

Aeldred ne fit aucune remarque sur le ventre rond, ne sachant ce que cela signifiait, mais ça semblait important, alors il ne ferait plus tomber Lulue tant qu'elle a ce ventre là.

Prenant Drizz par la laisse et Lulue par la main, il commença à partir devant lui sans connaitre la direction à suivre. Mais un homme qui a des oiseaux ça doit pas être dur à trouver.

Dit Lulue, Naluria l'est là 'ssi ?
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Maelie

Ce fut comme un "Plouf", ou peut-être un "Ploutch", à l'entrée de la tente. Une oreille plus exercée aurait sans doute pu le déterminer avec précision, mais le brouaha des discussions et des consignes de chasse firent que Maëlie entendit à peu près un "Plouf" ou peut-être un "Ploutch".
Toujours est-il qu'en se retournant vers l'ouverture, elle observa une scène assez drôle : une jeune femme, les mains visiblement souillées de boue, se tordait de rire en observant un homme étalé de tout son long dans la gadoue. Avec un sourire, Maëlie nota que ladite gadoue n'était pas là quelques instants avant, dans sa mémoire. L'homme pestait en se redressant, et semblait la cible d'une farce de la dame qui se gondolait encore de rire.
Si son ouïe lui faisait défaut, sa vue, elle, ne causait aucun problème : elle distingua donc, au détour d'un sursaut de rire, la broche de la jeune femme et haussa un sourcil. Elle était de son groupe !

Elle s'adressa aux compagnons autour d'elle.
Messieurs, je crois que nous tenons là quelques compagnons manquants... apparemment en pleine séance de camouflage, ajouta-t-elle d'un ton rieur.

Puis elle se dirigea vers le duo comique, au moment où une autre personne interpelait la malheureuse victime.

Adissiatz... Pardonnez-moi, seriez-vous membres du groupe du Chevalier Jehan de Proisy ? fit-elle en désignant sa broche puis celle de Neyco.
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Membre du Comité "Culture, Loisirs, Evènements" du Languedoc
Maître du Haras Royal

[Absente du 19 au 28 mars]

Amory

Le groupe numéro trois se rassemblait et se préparait , prenant ce dont ils auraient besoin. Beaucoup de novice dont il faisait partit. L'essentiel étant de s'amuser et de se faire de nouvelles connaissances. Son groupe était des plus sympatiques et il pensait vraiment qu'ils allaient bien rire faute de vraiment gagner. Enfin il y avait aussi la chance des débutants qui pouvait leur sourir.

Il mit genoux à terre et parla à l'oreille de son chien El Diablo, le flattant et le caressant.

"Tu vas faire honeur à notre groupe mon gros, je sais ce dont tu es capable et j'ai toute confiance en toi. Mais faudra faire attention je ne voudrais pas ramener la moitié d'un chien."

Il se releva, le chien remuant sa queue comme si il avait saisie tout ce que lui avait dit son maitre. Ils se portaient tous les deux un réel attachement, et le vicomte comptais sur cette complicitée pour ne pas que son groupe soit ridicule.

" Dame Adrienne, Sieur Xedar, Sieur Mydryon, Sieur Liptis, Dame Crysania, Dame Mabelle, e^tes vous prêt à partir dés que le départ sera donné, et à vous amusez?"

Il leur sourit, la chasse allait bientôt débuté des cris de cor se faisaient déjà entendre. Dans toute cette foule il n'avait pas retrouvé son épouse et avait bien peur de ne pas la voir avant le départ de la chasse. Il s'accrocha donc son foulard autour du poignet histoire qu'elle soit tout de même auprès de lui. Elle sortait de couche et ne s'était pas sentit prête pour participer, la prochaine fois avait elle dit.
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Nennya

La Duchesse notait soigneusement dans un coin de sa tête ce que Achilée était en train d’énoncer, contrairement à Jake, elle avait fait les provisions, quoi de plus normal pour une responsable d’officine. Elle lui dit avec un sourire de ravissement :

-Achilée, tu as tout prévu, heureusement que tu es là fit-elle avec un sourire vers visage pâle

Nennya laissa Achilée s’occuper des affaires, elle était en discussion avec une jeune femme, que la Duchesse connaissait, dans un autre temps, un autre lieu, comme elle aimait le penser. Elle laissa les deux amies s’exprimer, et sortit de la tente de l’Ostel Dieu, fin prête à en découvre enfin plutôt à coudre les membres arrachés par la violence du sanglier.

Une chasse était toujours bruyante, elle lorgnait un peu qu’il y avait, trop petite, elle se hissait du bout des petons, mais elle ne vit personne.

Comme à son habitude, le froid lui prenait les mains, elle souffla dessus pour les raviver. Le bruit des meutes se faisait pressant, elle ne comprenait pas ce qu’on attendait pour lancer les diverses équipes, peut être quelques participants qui s’étaient perdus en chemin, ce qui était fort probable.

La rectrice se tourna vers Cerise, et demanda :

-Et vous Cerise qu’avez-vous apporté pour soigner les éventuels blessés ?

La jeune femme avait une furieuse envie de faire subir un interrogatoire à ses élèves…Quelle est cette plante, son nom latin?A quelles doses l'administre-t-on?Comment cela vous n’avez pas de fil ciré!Nennya se plaisait à sans arrêt les solliciter dans leur apprentissage, au risque de passer pour une sadique, grande adepte de la question.
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Mabelle

Mabelle était de plus en plus détendue. Elle avait croisé du regard des visages connus, fit d'ailleurs un signe de la main de loin à Cléopâtre et avait fait connaissance avec l'Ambassadrice du Rouergue, Dame Crysania, ce qui l'enchanta. Amory l'avait rassurée et son chien, pensa t-elle, devrait bien s'entendre avec Brennus. Déçue de n'avoir pu emmené Guertrude son amie oie pour lui tenir compagnie, elle était ravie qu'il puisse rencontrer un compagnon.

Amory a écrit:

" Dame Adrienne, Sieur Xedar, Sieur Mydryon, Sieur Liptis, Dame Crysania, Dame Mabelle, e^tes vous prêt à partir dés que le départ sera donné, et à vous amusez?"

Mabelle souriait toutefois encore angoissée à l'idée du sanglier :

- "Prêts"...."prêts"...euhh...oui oui ! Enfin à nous amuser déjà !! Quant à chasser...bien ...euhh...on commence par quoi ????!!! Ah, puis vous pouvez m'appeler Mabelle, ce sera plus convivial Messire Amory.

Puis se remémorant les matchs de soule, le doigt sur le menton elle faisait mine de prendre cette partie de chasse très au sérieux :

- Ne doit on pas définir une stratégie

? Euhhh, on part de quel côté ? Votre chien sait ce qu'est un sanglier Messire Amory ?

Finute

Elle était sortie au bras de sa moitié. La chasse allait bientôt commencer. Les groupes définis, Risette avec eux…
Beaucoup de monde déjà présent… certains qu’elle connaissait, d’autre pas ou peu.
Jake ! Ici ? Etonnant… Une fois la chasse fini peut être le verra t-elle… à voir, à suivre.
Les Blanches ! Ses sœurs, ces Dames en qui elle a confiance
Et d’autre encore, les citer serait trop long.

Des gestes courtois, des révérences pour les nobles, pencher la tête pour les non-nobles mais toujours avec le sourire. Ne changeons rien.
La Corne sonna, la chasse allait enfin commencer.
Le sourire se fit amusé en entendant le discours entre Mussidan et la Vicomtesse Russocarine.
Il y avait une telle répartie que s’en était amusant.

La Blanche entendait parler de l’Hôtel Dieu tout autour d’elle… Les médecins et autres étaient donc là. Bien entendu… si Jake est présent, quoique ce n’est peut être pas la bonne raison mais c’est une hypothèse à creuser un peu plus tard.
Elle n’oubliait pas l’annonce pour le Trentième jour du mois de Janvier, elle se fera une joie de se rendre à l’Hôtel Dieu.

Silence et écoute, Russocarine expliquait le déroulement de la chasse.
La Blanche avait hâte de monter à cheval.

Les questions… bof, partons et suivons les traces qui se montraient de toutes parts au fur et à mesure que le groupe avancerait.

En regardant les membres de son groupe, la jeune femme vit avec surprise qu’elle était la seule femme du groupe.
Aux côtés d’Enguerrand, il y avait également un messire du nom de Bbred, tout du moins, c’est ce qu’il lui semblait. Les noms elle les connaît plus ou moins, les têtes pas toujours…

J’espère que nous aurons de la chance. Risette avec nous, il ne devrait pas y avoir de soucis… hum ?
Quand partons-nous ? Et… heu… Où sont les autres ?
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Amory

Citation:

- "Prêts"...."prêts"...euhh...oui oui ! Enfin à nous amuser déjà !! Quant à chasser...bien ...euhh...on commence par quoi ????!!! Ah, puis vous pouvez m'appeler Mabelle, ce sera plus convivial Messire Amory.
- Ne doit on pas définir une stratégie ? Euhhh, on part de quel côté ? Votre chien sait ce qu'est un sanglier Messire Amory ?

Il regarda Mabelle et lui sourit, pensant qu'enfin de compte son équipe était bien sympathique.

"D'accord pour vous appeler Mabelle, vous pouvez tous m'appeler Amo ça sera aussi plus simple." Il s'approcha de la jeune femme et lui murmura:

"Oui oui mon chien sait ce qu'est un sanglier, ma femme en élève un que lui a offert mon cousin. On l'a baptisé Marquis de la cochonaille."

Il éclata de rire se demandant si la demoiselle n'allait pas le prendre lui et sa famille pour des fous.

"On va partir au Nord-Est, c'est un peu au petit bonheur la chance. Nous verrons bien mais celà me semble le plus raisonnable."
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Nynaeve87

Elle avait plissé les yeux un instant en le regardant la regarder avec insistance…sûr, elle n’allait pas y couper…impossible de lui résister quand il avait une idée derrière la tête et voilà qu’il avait décidé de réveiller les vieux souvenirs…
Des années pour le moins qu’elle n’avait pas monté une tente ni même soulevé le moindre fardeau…
Mais l’ambiance semblait bon enfant et si le fauconnier Royal se sentait de le faire, elle pouvait bien partager ça avec lui, comme tout le reste.
Quel fou rire…surtout quand cette satanée toile s’était écroulé sur eux, qu’elle avait sentit sur elle ses mains, ses lèvres comme les amants qu’ils étaient toujours restés.
Aussi est-ce cheveux en bataille et joues rosies qu’ils finirent enfin pouvant alors contempler leur œuvre le regard brillant et dans les bras l’un de l’autre.

Allons faire un tour si tu le veux bien, je suis sur que Naluria est dans les parages, je te présenterais Russo aussi, c'est elle qui organise la chasse.

Si tu veux Gérault… mais par pitié juste quelques instants pour me changer… cette tenue de voyage ne me laisse pas assez de liberté … les sangliers ne sont pas commodes avec leurs prédateurs, et il vaut mieux pouvoir réagir rapidement.

Déjà Alexian apportait leurs affaires et la jeune femme disparu rapidement …
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Archybald

[Avec Jehanne Elissa, suite du milieu de la page 7]

Alors qu'il se pressait avec tant d'autres vers le cercle composé par la vicomtesse Russocarine, le visage angélique de sa collègue languedocienne lui apparut comme de par magie. Tantôt résigné à suivre les indications généralistes sur le sujet de la chasse au sanglier, l'aquitain dériva ses yeux sur le visage étonnamment haut (quoique) de la Volpilhat, désormais concentré sur une toute autre attention que la chasse. Il plia ses pognes sur ses hanches, les coudes s'empêtrant dans le manteau grisâtre qui tombait de ses épaules.

Salvé pichona vescomtessa. Non non, vous n'êtes pas à l'heure, vous arrivez un poil après. Et ceci, je vous le jure, puisque même le premier secrétaire est arrivé avant vous et que je l'ai aperçu tantôt sans le saluer ; mais je ne vous en tiens pas rigueur.

Sa bouche se mua en un sourire. Cruel et mesquin.

Votre *monture* est digne de tous les éloges, et je crois devoir retirer la crainte que je vous avais rétorqué, celle de vous voir le crâne répandu à terre à cause d'un malheureux coup de fer d'un de ces percherons vigoureux, car vous êtes bien plus haute que moi. C'est tellement bon chic bon genre, donaisèla !

Son interlocutrice n'ayant pas l'intention de sa mini-monture seule, l'aquitain eut la générosité et la gentillesse d'aller lui offrir son bras. Chose qu'il avait hésité à faire, mais il était évident que la petite rousse ne toucherait pas le sol de ses pieds tant qu'une bonne âme ne lui éviterait pas de tomber maladroitement.

Et vous savez quoi ? Car je n'ai ni terre ni couronne, je me vois contraint de rester sur le plancher des vaches pendant que vous chasserez à dos de ... votre mini-monture, mais il ne le précisa pas. J'avais espéré vous voir sur le dos d'un équidé au garot et aux mollets plus féroces pour vous le subtiliser. Je vous en prie, descendez, le premier secrétaire et ses officiers n'attendent certainement plus que nous et nous manquerions à bien des formalités si nous omettons de les saluer.
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Neyco

Toujours pliée de rire les larmes aux yeux, la miss regardait le Baron couvert de boue de la tête au pied, alors qu'une seule face ne fut touchée au départ, a force d'éclaboussure en tout genre, son corps entier puait il fallait le dire le sanglier.

Alors qu'il pestait en la maudissant et lui promettant un soufflet bien violent que vint Aldec.

Ey comment vas tu?

Euh Russo dans la tente la bas ou y ale plus de monde je crois.

Alors qu'elle finissait sa tirade qu'il s'en alla directement vers la tente de l'organisatrice de cette merveilleuse chasse.

N'en pouvant plus, elle sortit un mouchoir afin d'essuyer ses larmes qui commençaient a perler.

Une Dame élégante vint vers eux.

Ah bien le bonjour, navres du désastres un conseil ne vous en approchez pas trop le Baron est fâché que ses cheveux soient tout sali.

Repartant dans un fou rire incontrôlable.

Au moins comme ca vous n'aurez plus votre mèche devant vos yeux, la boue devrait vous fixer tout ca.

Regardant la noble Dame.

Navres pour ceci, mais il sentait trop le parfum aussi il risquait de faire fuir nos futur terrines.

Eh non Baron je en sent pas le biscuit donc non n'essayez meme pas de me faire peur en disant qu'ils risquent de me manger.

Tout de même je suis peu être petite en taille mais je sais monter aux arbres au pire na.
Les sangliers eux ne le peuvent dans le pire des cas.

Je me présente Neyco de la Franche Mariemont Casaviecchi Vice- Comtesse de Toulouse.

Et voici mon ami Baron Sengir seigneur de Mazeres.

D'ailleurs nous en manque un.

Hurlant dans la tente.

CELLLLLLLLLLTEEEEEEEEEE RAMÈNE TES FESSES NOTRE GROUPE NOUS ATTENDS.

Bon bah on va être complet et oui on fait partie du groupe du Chevalier Jehan de Proisy, Enfin de ce que j'ai lut tout a l'heure.

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jake

[Tente de l’Ostel Dieu]

Jake venait d’énumérer à la Rectrice les différentes médications qu’il avait emportées dans sa trousse de médecine. D’un air sérieux mais taquin, elle sourit demandant plus de précisions. Il semblait désappointé. A vrai dire, il avait prit quelques pots dans sa cuisine sans bien regarder ce qu’il avait prit, pressé par le temps. Il n’avait décidément pas l’esprit tranquille. Fort heureusement, le vin de cannelle avait été apprécié.

Au moment où il souhaita répondre, Nennya continua la conversation, répondant à sa proposition de construire une civière. La rectrice était vraiment sévère aujourd’hui. Qu’avait-elle manger pour être d’humeur aussi … taquine. Encore une fois, il se fit avoir.

II s’attela donc à la tâche de construire une civière avec deux piquets qui restait et un bout de toile. Il prit sorti sa dague et s’empara d’un bout de corde qui traînait. Il se mit directement au travail.

Il écoutait les diverses médications que sa collègue Achillée avait apportées. Elle semblait avoir penser à tout. Il fit mine déçue constatant qu’il n’avait pas été à la hauteur. Sans un mot, il reprit la tâche qu’il s’était confier, pouvoir accueillir les patients dans une civière solide.
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Thomaslatapie

Thomas regarda la dame et sourit. Il se tourna vers Jehan.

- Hey Jehan on va se marré y a des nobles rigolo.

Thomas se rigola en imaginant comment cette chasse allez se déroulé. Il vit rapidement les groupe qui se mettait en branle. Il tourna sa tête vers le "chef" qui se regardez le nez. Thomas chercha un truc pour lui lancer dessus. Il ne trouva rien. Bien dommage tien. Il répondit a la dame par un grand sourire.

- Moi c'est Thomas routier et hospitaliers. Enchanté dame.
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"Ceux qui ont créé les mots croyaient au délire"
Platon

Aldec

Merci Baron !! Merci Neyco !! Je vais la rejoindre

Aldec s'éloignait lorsque'il se dit que quelque chose de bizarre se passait ...

LE BARON !! Il ne l'avait jamais vu comme ça bien sur !!

He !! Baron ? Tu vas dans un drôle d'équipage à ce que je vois !! Tu veux qu'on sache bien tes origines paysannes pour être venu vêtu ainsi ?

Aldec fila esquissant un sourire et se demandant quelle mouche avait pique le bel et beau curé ...

Au loin une grande tente et à n'en pas croire ses yeux : La comtesse au coeur de miel était là avec Ruchocarine déguisée en Sangliours pour l'occasion.

AH RUCHO, VANYEL!! Me voila fin prêt pour vous accompagner.

ZAK tu es là aussi, tu as laché tes tonneaux de bière.

Au fait Rucho ? Est ce qu'on va trouver des

CASTORS

ici aussi ?

Tu sais que pour faire venir un Changlier dans le piège, il faut un

CACHETOR

trempé dans la bière .. ça les attire parait il ...
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Ayabie

Certes, elle avait déjà été en retard, mais cette fois-ci, elle s’était surpassée. Avoir quelques heures de retard n’était pas convenable, alors quelques jours…
Aya s’était perdue. Son maudis sens de l’orientation lui faisait encore défaut, elle allait se faire gronder. Elle espérait surtout qu’il n’y eut pas trop de blessé, voire aucun.
Apercevant le symbole de l’Ostel Dieu non loin d’une tente, elle accéléra le pas, et dans un ultime effort, finit par courir.
Elle crut qu’elle n’arriverait pas à destination, et qu’elle finirait par s’écrouler juste devant la tente. Ces derniers jours l’avaient vraiment épuisée. Pensant aux blessés qui l’attendaient peut-être, elle ne tient bon, et rentra dans la tente.
Une fois qu’elle vit tout le personnel de l’Ostel Dieu qui se devait être là, et tous occupés, elle eut encore plus de remords. Elle ne savait pas comment se faire pardonner.

- Je … vous en … prie… veuillez exc… user mon … lourd re …tard, paniqua t-elle, en essayant de reprendre son souffle à chaque mot. Ce n’est …. Vrai…ment… pas digne… de l’Os…tel Dieu…

Russocarine

Résumé de l'épisode précédent
Dames, Messires, avez vous des questions sur la chasse à venir ?
(Guilhem) Si fait Capitanì! Quand commence t'on?
On va geler sur pieds si on ne bouge bientôt!

La réponse ne se fit pas attendre, le Grand Veneur venait de sonner le cor. Certes, les brouhaha ne cessa pas, pas plus que les agitations en tout genre, amusement, excitation et fanfaronnades mêlées. Une retardataire se présenta, juste à temps.

(Leello) Bonjour, je suis Leello de Proisy Fortunat, Vicomtese d'Olonne et je viens participer. Veuillez excuser mon retard.

Vous arrivez juste à temps Dame. Le départ de la chasse ne saurait tarder.

Puis tentant de couvrir le brouhaha de sa voix
C'est le cor du Grand Veneur. Dames et Sires, il est l'heure d'aller chercher vos montures et vos équipages, et de vous préparer de façon ordonnée à vous mettre en chasse.

Et montrant l'exemple, tenant Aymeric par l'épaule, Russo se dirigea vers l'extérieur de la tente.
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Ysa

Perdue dans la foule, serrant son fils contre elle afin de le tenir au chaud et de peur qu'il ne prenne un coup, Ysa cherchait son époux du regard. Elle ne se sentait pas vraiment à sa place icelieu, ne reconnaissait encore personne et se sentait bien seule mais elle lui avait promis d'au moins l'accompagner, comme elle ne se sentait pas de faire la chasse à ses côtés. Amory avait apparemment était choisi pour être à la tête d'un groupe de chasse avec El diablo, enfin si la jeune femme avait bien compris ... le fonctionnement lui paraissant bien obscur de ces chasses.

Marchant depuis plusieurs minutes, tournant en rond, passant devant une même tente depuis la quatrième fois au moins, la Vicomtesse de La Ferté crut reconnaitre la voix de son époux ... enfin ! Elle se fraya un chemin jusqu'à la tête blonde qu'elle devinait au loin, elle aurait reconnut cette chevelure entre milles, même si le vicomte était de dos, elle l'avait reconnu au premier coup d'oeil.

Arrivée à sa hauteur, elle salua d'un sourire les personnes présentes sans savoir qui ils étaient mais supposant qu'il s'agissait des co-équipiers de son époux. Se rapprochant un peu plus d'Amory elle lui murmura ...

J'ai cru que tu étais déjà parti .... je ne dérange pas au moins dis moi ?
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Ayorleo

Dieu que le territoire de chasse était loin du Lyonnais-Dauphiné... L'espace de quelques heures le sire de Montbardon avait même pensé qu'ils n'arriveraient pas à tant pour participer ratant ainsi l'occasion de se divertir un peu. Finalement ils étaient bien là, descendant de leur montagne laissant là bas leur forêt pour venir dans une autre débusquer le sanglier bien décidé même à montrer leurs talents de chasseur... avec un peu de chance peut-être... Son cousin s'était éloigné un peu, tenant par la laisse celui qui devrait les conduire vers la victoire... l'animal semblait impatient de commencer... ou peut-être juste de promener le de Duc de Queyras? Peu importait... Léo descendit de cheval retirant au passage la cape fourrée qui recouvrait ses épaules. De son regard de jais il observa la foule qui s'agglutinait de plus en plus à la recherche de ses compagnons de chasses quand enfin il repéra la Vicomtesse de Crest. Il ne se souvenait pas l'avoir vue depuis qu'ils avaient durant quelques jours pu travailler ensemble... il était un tout jeune maire à l'époque. C'était peut-être l'occasion de faire un peu plus connaissance avec celle qui dirigeait leur groupe.

Menant doucement Pégase par la bride il avança dans sa direction. Il interpella un garde aux couleurs du Queyras et lui confia la seule chose qu'il avait trouvé à envier aux anglois... son cheval. Il croisa le regard de l'homme durcissant volontairement ses traits afin de rappeler au pauvre garde que si par malheur il advenait une mésaventure au pur sang le montagnard n'apprécierait pas. Une fois le message clairement passé il se retourna à nouveau en direction de la Vicomtesse.

Bonjour Elorane, vous me semblez perdue... il accompagna ces mots d'un sourire. Vous êtes prête pour cette chasse j'espère?

Liptis

Après avoir salué les membres du groupe, Liptis s'approcha un peu du chien de messire Amory. Un bien beau chien. Cependant, celui-ci grogna, montrant les dents et l'infortuné artésien battit en retraite.

Messire Amory. Votre chien semble être prêt à partir en chasse lui aussi.

Souriant légèrement, il attendit, comme les membres du groupe l'odre de départ.

Espérons que nous ne rencontrerons pas trop d'obstacles et que d'autres animaux ne viendront pas embrouiller la piste du sanglier...
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Flex

Flex prit Finute par le bras,
« - Nous y allons tout de suite Dame Finute ! Il nous faut monter nos chevaux, le cor a sonné et je suis impatient de chasser ! »
Le borgne quitta la tente dans un pas précipité. Son groupe se formerait sans doute autour d'une sainte prière de l'évêque de Périgueux.
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Elorane

Elorane s'apprêtait a aller saluer Jake depuis le temps qu'elle ne l'avait point vu, quand elle reconnu Leo, il en avait du chemin depuis...Elle le voyait que trop peu le brianconnais ne descendait pas souvent, faut dire que Lyon et Briancon sont a l'opposé d'un de l'autre.
Elle était heureuse que Hard est proposé a Leo de les accompagner, d'ailleurs il était passé ou avec son chien.

Bonjour Léo, oui oui que je suis prête enfin si votre cousin nous ramène Hardounet...

Elle sourit

Hardounet c'est mon chien, un cadeau de Hard il y a de cela quelques temps deja.
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Amory

Le cors venait de retentir, il était en train de jeter un dernier coup d'oeil en arrière, El Diablo tirant comme un beau diable en abboyant, quand il vit arriver son épouse. Tout son visage s'illumina.

J'ai cru que tu étais déjà parti .... je ne dérange pas au moins dis moi ?

"Non nous sommes encore là pour quelques minutes. J'ai eu peur de ne pas te voir avant de partir. Tu ne déranges jamais mon amour. Comment es tu installée sous la tente? Tu es en bonne compagnie?"

Il lui caressa tendrement le visage du revers de sa main, planta son regard dans le sien puis l'embrassa. Il bisouilla le dessus du crâne de son fiston .

Il profita de sa femme et de son héritier le plus qu'il le pu, l'écoutant lui expliquer qu'elle ne connaissait pas grande monde mais qu'elle était bien installé sous la tente. Elle lui recommanda de bien faire attention à lui.

"Mon poussin, je dois y aller, merci d'être venu me soutenir. Je t'aime. Prend soin de toi et d'Anthonin."

Il l'embrassa une nouvelle fois, la serra dans ses bras. Il avait horreur de la laisser seule comme ça. Ils avaient pris l'habitude de tout faire ensemble. Pourtant son équipe l'attendait, les cors venaient de retentir une nouvelle fois et les membres des autres équipes commençaient à récupérer monture et meute.

Il rejoignit les membres de son équipe et répondit au secrétaire d'état artésien. Un champenois et un artésien dans la même équipe comme quoi tout était possible.
"Il va falloir y aller mes amis, direction Nord-Est toute, à nos montures."

Un dernier regard vers son épouse et son fils, un discret signe de la main, un gros soupire et il avait disparu dans la masse de chasseur.
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*atalante

Le chef de groupe reviens à nous après avoir été chercher une cape toute marron, bah, je préfère la mienne, elle est bien plus belle, et puis comme ça, on me verra, ça évitera de recevoir une flèche dans le derrière.
Mes Dames.
Je crois que l'on m'a désigné volontaire pour être le meneur du groupe, mais si l'une d'entre vous voulait prendre ma place, je serais heureux de la lui céder.

Moi, je veux bien, mais je crois que je ne peux pas suivant les règles n'étant pas noble, mais ç aurait été avec grand plaisir, j'aime bien chasser.

Soudain, alors que Guilhem discute avec la chef de la chasse, le cor sonne, c'est beau comme sonnerie, je regarde d'où ça viens, les chiens hurles en même temps, c'est magnifique. Mais je la connais elle, celle qui joue, c'est dame Naluria, celle qui cherchait des poursuivants d'armes chez nous.

La chasse va commencer, faut gagner nos chevaux, mais moi, j'y vais à pied......bon, au boulot..

Wondervanille, je vais chercher votre cheval pendant que vous vous préparez.
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Neyco

Alors que le Baron se relevait enfin, elle put faire la connaissances de ses compagnons de chasse.

Excellent tous apparemment bien fort sympathique et surtout qui aimaient autant les blagues qu'elle.
Parfais en ce cas.

Enchantée Thomas c'est une joie.

Je crois qu'il est plus que temps que nous y allions.

Il serai bête de manquer le début surtout qu'il s'agit de ma première chasse. J'ai grand hâte.

Regardant le Baron avec un regard moqueur.

Eh bien mon ami nous vous attendons voyons, faites un effort.

Pouffant quelque peu, la tite miss Toulousaine s'en alla rapidement cacher derrière un de ses compagnons afin d'éviter la foudre de la blonde qui ne saurai tarder a tomber.
Pire si jamais il s'en prenait a ses précieux. Ses biscuits aux beurre fondant.
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Jehan_de_proisy

Lorsqu'enfin son épouse les rejoignit le Fortunat se détendit un peu et trouva le moyen de l'embrasser discrètement.
Il sourit aussi de voir la scène se déroulant devant une des tentes et écouta la jeune Dame qui s'était joint à leur groupe en souriant.

De loin il vit des têtes connues mais bon il en trouva pas que cela soit à lui de venir les saluer en premier.
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Maelie

Maëlie éclata de rire devant l'enthousiasme de la dame, s'inclina avec respect lorsqu'elle déclina ses nom et titre. Elle ne put répondre que déjà les autres les rejoignaient : la chasse promettait d'être remuante !

Avec un sourire amusé, elle prit enfin la parole.

Je suis ravie de faire votre connaissance, Dòna. Quant à moi, je suis Maëlie, Ecuyer royal et simple languedocienne.

Elle se tourna vers Jehan pour le trouver en charmante compagnie. Avec un signe de tête, elle reprit.

Et bien, je pense que nous voilà au complet ! Qu'attendons-nous ?
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Membre du Comité "Culture, Loisirs, Evènements" du Languedoc
Maître du Haras Royal

[Absente du 19 au 28 mars]

Naluria

Le Grand Veneur s'approcha encore, termina son air de cor et rejoignit Russo.

Bonjour Russo. Théoriquement Monseigneur Navigius devrait être présent afin de bénir les meutes avant la chasse. Je ne l'ai pas encore vu pour ma part.

Elle chercha du regard l'équipe de l'Hotel Dieu puis s'adressa de nouveau à sa Capitaine des Toiles et du Vautrait.

Tu présentes l'office de l'Hôtel Dieu et fait un petit mot sur l'inscription des meutes ou tu préfères que je le fasse avant d'entonner l'air du départ de la chasse ?

Du regard, elle continua de chercher les participants de son groupe.
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Nennya

[Tente de l'Ostel Dieu]

Jake faisait une tête à faire peur, il n’avait pas l’air d’avoir envie de rire à ses boutades, pour une fois, qu’elle faisait preuve d’humour, certes, l’humour était digne d’une Blackney…Elle le laissa faire la civière avec soins.
Elle avait la tête ailleurs elle aussi, mais elle ferait de son mieux pour motiver les troupes !

L’attrait du sang, de l’application de ces heures de travail sur les bestioles mortes ne seraient pas veines. Tiens Ayabie arrivait en courant jusqu’à elle, essoufflée, Nennya ne compris que la moitié des mots dictés par la jeune femme.

Depuis quand la Duchesse faisait aussi peur à ses élèves ?Devait-elle adopté le visage strict, le visage détendu, le visage souriant, quelle facette de la rectrice allait se révéler devant la doyenne.

Quelques instants d’hésitations, et Nennya lui répondit avec douceur et grâce :

-Ayabie, je ne vais pas vous mettre au coin rassurez vous, je suis sévère parfois, je le sais bien. Si le cours avait débuté, et que vous étiez en retard je n’aurais pas hésité à vous claquez la porte au nez en exprimant mon mécontentement d’une voix forte.

Or, vous n’êtes point en retard en ce jour Ayabie, la chasse n’a pas débuté, et les blessés ne sont pas encore sous ce auvent, alors du calme.

Reprenez vostre souffle, buvez un coup de calva ou encore du délicieux vin de cannelle que nous a apporté Jake. Le tout est de bien vous souvenir des cours vus, des expériences faîtes, et vous n’aurez aucun mal !

Nennya était calme et sereine, prête à bondir au moindre bruits suspects de cor. Elle trépignait d’impatience de voir ses élèves à l’œuvre.
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Russocarine

Alors qu'elle sortait de la tente, Russo fut rejointe par le Grand Veneur. Superbe cor. Bien plus mélodieux que son pale cousin a 2 tons utilisé en caserne pour les rassemblements. A l'occasion se serait un mystère à éclaircir.

(Naluria) Bonjour Russo. Théoriquement Monseigneur Navigius devrait être présent afin de bénir les meutes avant la chasse. Je ne l'ai pas encore vu pour ma part.
Tu présentes l'office de l'Hôtel Dieu et fait un petit mot sur l'inscription des meutes ou tu préfères que je le fasse avant d'entonner l'air du départ de la chasse ?

Bonjour Naluria. Je ne m'attendais pas à autant de monde, vraiment, nous devons être bien cinquante chasseurs, presque autant de chevaux. Hooo.... j'espère que Monseigneur Navigius arrivera à temps... Nous protéger des accidents de chasse.... Si tu savais comme je crains les médicastres et leurs chignoles à trépanner.
D'ailleurs, si tu veux bien, je vais te laisser parler de l'inscriptions des meutes, et présenter l'office de l'Hotel Dieu, et puis, puisque tu connais la Duchesse Nennya, je pense que c'est mieux que tu présentes son travail.

Plus bas
Et j'en profiterai pour aller me rincer le gosier, cette longue explication m'a donné soif.

Chassez le naturel, il revient au galop....
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Baronsengir

Maugréant, le blond prestre qui ne sentait momentanément plus si bon, retenait les noms d'oiseaux et autres joyeusetés peu aristotéliciennes en sa bouche ; les autres membres de son équipe s'étaient rapprochés et il ne tenait pas à provoquer d'esclandre. Mais la petite peste verrait tost ou tard sa juste vengeance la frapper, foy de Baron!

Il ajouta, lors des présentations entre tous :

BaronSengir, prestre, blond et beau, en d'autres circonstances... Je propose que nous tenions cette galopine... cette chère Neyco au bout d'une perche. Nul doute que les sangliers seront plus qu'attirés par ses effluves de biscuits et accourront en masse!

Il ne faudra juste point les laisser la dévorer, ce serait vraiment dommage...

Il espérait sa mine convaincante. L'appel du cor avait sonné, il s'appresta donc à suivre tout le monde.

Plus besoin d'attendre, allons, allons, les futures terrines sont à notre portée!
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Crysania

La jeune Secrétaire de l'État Major écouta les échange fait entre certains. À la demande d'Amory, Crysania se rendit compte qu'elle n'avait pas été chercher dans les coffres indiqué par Russo, ce dont elle avait besoin. Ainsi qu'une cape gris comme l'indiquait aussi cette dernière.

Oh presque ! Vicomte presque... je dois changer la cape... et chercher.. euh...

Elle tenta rapidement de se souvenir ce dont le Grand Capitaine des Toiles et du Vautrait avait indiqué. Finalement, elle se rendit compte qu'elle avait tout sur sa monture sauf une corne et la cape grise.

La Corne. J'avais oubliée d'aller chercher...

Elle sourit aux membres du groupe et partit rapidement en chercher une pour revenir auprès d'eux, qui étaient près a partir, Nord-Est !

La Rouquine sentait bien là la nervosité, mais aussi l'enthousiasme d'expérimenter la chasse, gagner du terrain sur elle même. Rapidement, elle rejoignit son escorte pour prendre possession de sa monture et confier sa cape noir, à ceux-ci, dont elle savait qu'il prendrait soin.

Elle était fin prête à suivre le groupe, monté sur sa jument.

C'est doucement, nez au sol, qu'elle avançait dans ce champ en ligne droite à la recherche de traces.

Navigius

C'est à dos d'âne que le prélat fit son apparition sur la scène. Visiblement, la pauvre bête avait de la difficulté à marcher en dehors de la route, et son cavalier ne semblait point des plus expérimenté. Comme à son habitude, le prélat ressemblait au premier curé de campagne venu, soutane noire à col romain immaculée et parfaitement en place, coiffure sans aucune mèche rebelle. Le tout détonnait avec un visage particulièrement souriant et détendu.

Il héla l'attroupement.

- Hého! C'est bien ici les chasses et Vincennes? C'est plus loin de Paris qu'on pourrait le penser si l'on sort du mauvais côté de la ville...!

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Nerine

Un poids lourd sur son dos lui fit presque perdre l'équilibre. Heureusement qu'elle était bien stable sur ses deux pieds. Un bisou sur la joue. C'est Thom. Pas le temps d'ouvrir la bouche pour le sermonner qu'il est déjà descendu et part à la rencontre d'autres connaissances. Et Wonderanny qui arrive sur l'entrefaite. Nerine ne sait plus. Elle regarde tout sans rien voir. Toute cette agitation, tout ce monde, la fatigue, le froid ... tout cela lui donne le tournis à la blonde. Et puis, une voix paisible et amicale.

Bon sang mais c'est bien sûr, je me disais bien que j'avais déjà vu ce visage quelque part!
Si je puis me permettre, je n'ai qu'un regret concernant votre fromage, c'est de n'en point avoir assez! Vraiment... délicieux!

Les joues de la blonde se tintèrent de rouge et ses lèvres esquissèrent un large sourire.

Si vous passez par Thouars à nouveau, n'hésitez pas à m'en demander. Je vous en ferai avec plaisir.

Elle le suivit du regard tandis qu'il s'éloignait pour se changer. Et puis de nouveau, le bruit. Il lui sembla entendre le son d'un cor. Cela signifiait-il le début des 'hostilités'? Elle s'approcha discrètement d'Agatha. Son point de repère, son rocher dans toute cette multitude de têtes inconnues. Yohan lui manquait. Sa présence l'aurait rassurée. Elle eut la sensation de perdre pieds, mais se reprit. Elle farfouilla dans sa besace et y trouva un flacon qu'elle porta à ses lèvres. Une douce chaleur s'insinua en elle. La prune d'Agatha faisait toujours son effet même s'il était un peu tôt pour boire.

Odoacre

Contrairement à son habitude, le vieux Grec s'était fait trèèèèès discret, ne tenant pas spécialement à croiser d'autres religieux... c'est pourquoi il s'était rapidement empressé de filer hors de la tente pour bénir les membres de son groupe sans vraiment s'attarder en mondanités...
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Evêque de Périgueux

Asterie

La Dame de Farges allichamps arriva à Vincennes elle était en retard la chasse avait surement commencer .
N’ayant pu s’inscrire à temps son travail lui prenait énormément de temps et puis beaucoup de choses à régler dans son duché l’heure des inscriptions étaient passer ...

Mais elle avait décider d’aller quand même encourager ses confrères secrétaires d’états...

Il y avait bien du monde cela n’allait pas être simple de les retrouver .
Elle les aperçue de loin elle s’approcha les salua ...

Bonjour je viens pour apporter tout mon soutient .
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La loyauté envers une personne ne s'achète pas, elle se mérite.

Naluria

Naluria sourit aux propos de Russocarine et la regarda se faufiler parmi la foule afin de trouver quelque chose à boire. Ainsi donc elle introduirait le Grand Aumônier de France et l'Hotel Dieu.

Elle tenta d'attirer l'attention en prenant une voix forte, claire et audible.

Chers participants,

Les Chasses Royales et moi-même sommes heureux de vous accueillir ici-même, dans ce nouveau Vincennes qui a été entièrement restaurés par Monsieur le Grand, les Écuries Royales et les Chasses Royales.

Avant même de commencer la chasse au sanglier, bien que devinant votre impatience, je tiens à remercier l'office de l'Hôtel Dieu menée par Sa Grâce Nennya de Blackney. Tout son équipe et elle même seront présents pour soigner les éventuelles blessures qui pourraient vous êtres infligés au cours de la chasse.

D'un regard, elle aperçu Navigius arriver sur un âne. Elle sourit puis se dirigea vers lui pour l'accueillir tout en continuant son monologue.

J'invite tout les propriétaires de meute à avancer afin de faire bénir, s'il le souhaite, sa meute menée par le limier choisit et validé pour cette chasse. Juste après, tout le monde pourra monter en selle, j'entonnerais l'air de départ de chasse et la chasse sera ouverte sous le commandement du Capitaine des Toiles et du Vautrait, Russocarine.

Elle tendit la main vers Navigius en souriant afin de l'aider à descendre. Etant une femme, qui de surcroit portant souvent des robes, elle ne pouvait que trop bien comprendre l'aisance apporté par une soutane.

Monseigneur, c'est à vous.

Elle sourit puis rejoignit les participants, sa meute à la main, près à être bénite.
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Aeldred

Dans la foule, à côté de Lulue, Aeldred cherchait des yeux Naluria. Quand soudain, une voix connue se mit à parler. Lachant d'un coup Lulue, le garçon partit en courant vers la dite voix.

Fendant la foule des participants, il arriva sur le devant juste à temps alors que la voix s'éteignait et que déjà les premiers chiens avançaient avec leurs maîtres.

Bondissant, le garnement atterrit devant Naluria, droit comme un piquet et fier comme un coq.

B'jour ! T'es d'la même 'quipe qu'moi ?

Tordant ses mains dans l'inquiétude de la réponse, il montra fièrement son insigne

.

Son regard se fixa alors sur la broche de Naluria... différente.

Oh, t'v'lais pas ch'sser l's'glier 'vec moi ? J't'rai m'trer comment qu'j'sais bien r'c'nnaitre l'traces ! T'pis, j'suis sur qu'j'vais tr'ver l'plus gros s'glier d'la f'rêt !

Sa déception, il ne la montrera pas. Il était avec Lulue. Lulue ?! Mais où était elle maintenant qu'il avait couru ainsi ? Tournant la tête, il n'aperçut qu'une foule dense occupée par la cérémonie devant avec les chiens. Et voilà... le bougre s'était perdu. Enfin, pas tout à fait, mais tout de même assez pour commencer à trouver qu'il avait été trop prompt à rejoindre Naluria.
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Duncan.

Entouré de Blanches, le jeune Seigneur de Bourbourg se cru revenu quelques années en arrière, lorsqu’il jouait les coqs dans la taverne de son paternel. Mais il avait bien changé depuis ce temps là. Toujours charmeur, il mettait plus rapidement les choses au claire lorsqu’il constatait qu’une demoiselle se méprenait sur ses intentions, fini de se faire courir après par des pucelles en quête de…de quoi d’ailleurs ?

Donc, en pleine discussion avec les Blanches, il fut interrompu par une voix bien connue. Un sourire se dessina lorsqu’il entendit la taquinerie, preuve que SA Blanche n’allait pas mal.
Coupant court à toute conversation, quitte à faire preuve d’impolitesse, il se tourna vers sa promise, le regard mi taquin, mi…soulagé mais entièrement ravi de la revoir.

Vous savez comme je suis, ma jolie Blanche, je n’ai pas dormi durant deux jours afin de prendre assez d’avance pour pouvoir me permettre de vous retrouver.

Clin d’œil, il savait qu’elle le gronderait sûrement de se tuer autant à la tâche mais il n’allait tout de même pas lui mentir.
Détournement de conversation pour éviter les réprimandes et renverser les rôles.

Par contre, j’ai eu peur que vous ne veniez pas, voyant vos sœurs sans vous, je me suis inquiété…
Sa main passe sur le visage de la Blanche, marquant ses joues creusées, regard légèrement inquiet mais pas question de l’accabler, c’est donc sur le ton de l’humour qu’il continua.
Et je suppose que votre retard n’est pas du à un arrêt pour vous restaurer.

Un léger sourire rassurant, amaigrie, certes, elle l’était mais rien d’alarmant, à première vu.
Il allait continuer lorsqu’on sonna le début de la chasse. Pas de panique, toujours pas trouvé le meneur, aucune idée de la façon de commencer cette chasse mais tout va bien, l’alliance dames Blanches et FSF, en quête du Sire Thegregterror devrait prouver son efficacité

Mes dames, si nous partions à la recherche de notre chef de groupe afin de pouvoir commencer cette chasse ? Non pas que votre compagnie m’est désagréable, bien au contraire mais…il me semble que ça va commencer.

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Russocarine

Soupir de soulagement. Finalement Monseigneur Navigius était arrivé. Parce que bon, on a beau dire, mais un retard n'est jamais bon signe, et les brigands avides de rançon sont plus nombreux sur les chemins, et leur perfidie n'a point de bornes. Alors, un prélat, seul, sans escorte, sur un âne, même tentant de se faire passer pour un curé de campagne, avec tous les hérétiques qui rodent, bref, c'est risqué.
Autant risqué, au moins, que d'aller à la chasse sans bénédiction. Parce que la chasse, c'est dangereux, et la guérison par saignée et trépanation, telle que pratiquée en Languedoc, surtout la trépanation, ça n'a que peu d'attrait. Impossible d'apprécier un bon gigot mariné ou une peau de bête rare une fois la trépanation effectuée. Et puis, un bon coup d'oeil d'Aristote peut aider à trouver le meilleur gibier, le plus gros, le plus gras, toussa toussa, comme quand le père OeildeLynx a béni les traces d'ours, et qu'ils ont trouvé un ours tout blanc. Donc, plein de bonnes raisons d'aller à la bénédiction, Cracotte pareil, et si ça peut limiter l'haleine de chien du chien, ça sera toujours ça de pris.

Ainsi, Russo, sa meute courtement tenue en laisse, s'agenouilla pieusement pour la bénédiction.
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Cerise375

Cerise, avait écouté l'inventaire des instruments et autres substances apportés par ses collègues de l'Hotel dieu.Elle rougit et se mit à transpirer. Et Zut, j'ai encore été prise de vitesse!! Jake et Achilée ont préparé plus ou moins les memes choses! On aurait du se concerter avant.j'ai vraiment l'air d'une cruche..Pourvu que Dame Nennya ne me pénalise pas pour cela!
Madame la Rectrice, je peux peut-etre procéder au rangement et au montage de trétaux pour y placer tous nos trésors? Peut-etre organiser aussi l'espace à l'intérieur de la tente ? Ainsi, personne ne se gènera lors des soins.Je vais délimiter la moitié de la tente en plusieurs dortoirs improvisés: nous avons des tentures qui feront office de murs! Cela conservera l'intimité de chacun.Qu'en pensez-vous? De nous quatre,qui suivra la chasse et qui préparera ici l'accueil des blessés éventuels?
Cerise, par son hyperactivité et ses questions tout azimut, espérait faire oublier la préparation ratée de ses bagages.Elle sourit timidement en attendant anxieusement la réponse de dame Nennya.
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Nennya

[Tente Ostel Dieu]

Elle se retrouvait à entendre les paroles des chasseurs, le murmure était le Grand Aumonier venait bénir les bêtes, ce qui fut juste, lorsqu’un âne s’avança vers le rassemblement, avec à son dos Navigius. En outre, elle put constater que la dame première qu’elle cherchait était bien là, elle pris la parole, remerciant l’Hôtel Dieu de sa participation volontaire aux soins, ce qui paraissaient normal pour la rectrice, un bon entraînement pour ses élèves selon elle. Elle sourit à Naluria, c'était également un bon moyen de connaître les personnes qu'elle croisait à l'office royale.

La bénédiction des bestioles débutaient, Cerise choisit ce temps pour l’interroger, la Duchesse était intriguée par le fait que ses élèves osaient à peine la regarder dans les yeux parfois, et aussi des réflexions intenses qui pouvaient sortir de leur tête.
Avec l’air surpris par ses propos, elle lui répondit :

-Des trésors ?Bien que j’ai une grande passion pour ma petite pince qui extrait les impuretés des plaies, je ne la qualifie pas de trésors.

Puis, d’autant plus intriguée par le fait que la tente sommaire devenait pour Cerise un dortoir, elle dit avec le sourire :

-L’initiative c’est excellent Cerise, mais il faut considérer ce dont on dispose, et à moins que j’ai besoin de lorgnettes, la tente n’est pas grande comme nostre Ostel Dieu. Les derniers morceaux de tissus ont été utilisé par Sire Jake pour réaliser une civière. Les soins se feront à l’abri si il pleut mais autrement, considérez que nous faisons avec la nature.

En outre, l’intimité que l’on soit duc ou seigneur, ou simple roturier quand on pisse le sang, je ne pense pas que se soit l’occupation première à avoir.

Elle ne disait pas cela pour être méchante, elle tentait de leur apprendre la dure réalité du terrain, fini les techniques de pointe, c’était de l’urgence qu’il fallait exécuter les gestes.

-Nous attendrons ici que les cors sonnent, je désignerais ceux qui iront, vous irez à deux au cas où qu’il faille porter une personne. Vous prendrez le matériel de base, trousse avec vos instruments, bandages de lin, fil et aiguille, pour les coups, vous avez l’onguent du chevalier Saint Victor, l’arnica, vous avez l’embarras du choix, soyez efficaces et imaginatifs.

Et en dernier recours, uniquement en dernier, vous pouvez crier O secours Nennya!

Tout le monde a compris les instructions ?
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Ayabie

[ Tente Ostel Dieu ]

Rassurée par les paroles de la Duchesse, elle s’assit, afin de reprendre au plus vite son souffle.

- Oh, un peu de remontant ne me fera pas de mal, merci !

Alors qu’elle se délectait du calva, elle vit Cerise intervenir. Elle était vraiment excitée, donnant des idées par-ci, par-là. C’est avec des personnes comme ça que l’on avance.
Les conversations continuaient et Aya se sentait déjà mieux. La présence des membres de l’Ostel Dieu la mettait en confiance.
Signe que les cors allaient bientôt se manifester, la Rectrice venait de transmettre les indications à ses élèves.

- Oui, pour ma part, j’ai compris, dit Aya en posant le calva. Elle avait finit et était prête à agir.

Agatha

Et bien il y a trois raisons à cela.
La première étant tout simplement parce que la meute est en mes terres du Bourbonnais Auvergne et que je n’ai tout simplement pas eu le temps de m’y rendre. Par contre à mon prochain passage je m’organiserai pour ramener quelques bêtes à la Commanderie.

La seconde est … J’ai grande confiance en le Chevalier Guilhem, sois assurée que si cela n’avait pas été le cas, tu m’aurais entendue râler.

La troisième… pour une fois que je peux me reposer un peu sans commandement, crois tu sincèrement que j’allais me priver de cela ?

Nanny avait pas hésité une seconde quant à sa réponse…C’est vrai qu’il ne devait pas être toujours facile de tenir les rénnes d’une main de fer et si elle pouvait juste prendre un peu de plaisir tout en se laissant guider pour une fois, on ne pouvait pas le lui reprocher…
Agatha hocha la tête simplement, afin de signifier qu’elle comprenait…

Mes Dames.
Je crois que l'on m'a désigné volontaire pour être le meneur du groupe, mais si l'une d'entre vous voulait prendre ma place, je serais heureux de la lui céder.

Moi, je veux bien, mais je crois que je ne peux pas suivant les règles n'étant pas noble, mais ç aurait été avec grand plaisir, j'aime bien chasser.

Agatha regarda Atalante est laissa échapper un petit rire…C’était à croire que tout le monde acait deviné les propos susurrés à l’oreille de Nanny…

Messire, je crois que je suis mal placé pour prendre la tête de notre groupe et si Notre Nanny royale n’en vois pas d’inconvéniant, je ne peux qu’ approuver ce choix…
Vous nous ménerez droit vers ces bestioles j’en suis certaine…

Le blonde fit un large sourire au Sire, et un clin d’œil à Nanny…
Alors qu’elle vérifiait son matériel, elle sursauta en sentant un bisou sur la joue…Elle se redressa et se retourna d’un bond…Un Thomas !!! Fichtre mais que fait-il sur le dos de Nérine ? N’a-t-il point de monture ? Cela dit , comment rêver plus belle monture…
Agatha éclata de rire…Mais pas le temps de dire ouff que ce diable était déjà parti vers d’autres cieux…
Les yeux rivés sur Nérine, Agatha l’observait…Elle n’avait pas l’air très rassurée et semblait un peu perdue. Elle se fraya un chemin jusqu’à elle et alors qu’elle s’approchait, la vit se saisir d’une fiole cachée dans sa gibecière…
Elle fronça les sourcils et lui chipa la bouteille des mains…La portant à son nez, elle renifla le contenu…Une odeur bien connue s’en dégagea…Elle ne savait pas comment réagir à sa découverte, esquisser un sourire malicieux ou la sermonner rudement…Alors elle fit un peu des deux…

Fichtre Nérine !! C’est pas le moment de picoler ! T’as interet à garder les idées claires si tu veux pas qu’là bestiole fasse de toi ce que tu es censée venir faire d’elle…

D’un geste, elle passa son index sur sa gorge de gauche à droite…

Arfff…Nérine t’y a pris gout depuis l’entrainement à c’que j’vois…

Elle la regarda et fit un sourire en coin…

Hummm j’crois bien que j’vais m’laisser tenter…Elle porta le fiole à ses lèvres et en but une bonne lichée…

Wahouu ça réchauffe ! Finalement c’était pas une si mauvaise idée que ça…
Allez viens, faut qu’on y aille maintenant …Tu as entendu le grand veneur sonner le début d’la chasse ? Rejoingnons le groupe…

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Samarel

l'écossais n'était pas venu dans la région depuis des lustres. alors forcément, il s'était perdu. c'etait un art de vivre chez lui. il ne pouvait pas lire une carte sans la prendre à l'envers. et si la ponctualité était la politesse des rois, elle n'était certes pas celle des barons. arrivé enfin au campement, le spectacle qui s'offrit à lui avait de quoi faire bondir le coeur de qui n'était pas préparé. tout n'était que tentes et équipages bigarrés aux couleurs des nobles qui se montraient les uns les autres. ne venant pas de ses terres, le baron escomptait sur ses pairs du lyonnais dauphiné pour lui faire une place dans un de leurs équipage. il voyageait à l'économie et n'avait pas ramené ses chiens, restés au domaine.

il mit pied à terre et flatta les naseaux d'eich teine.

bon. il s'agit de trouver mac. je suis sur qu'il saura me guider. c'est qu'il est un spécialiste lui ici.
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papa de richard

Navigius

Le prélat auscitain se promena rapidement entre les différentes meutes, bénissant leurs propriétaires ainsi que les bêtes.

- Dieu a crée le monde et l'a peuplé de ses enfants, et de ceux-ci, seuls les hommes en ont compris le sens. C'est pourquoi le monde est à notre disposition afin que nous le transformions en oeuvre divine. Chassez bien, sans surplus, car tout ici est don de Dieu, une main charitable dont on n'abuse point. Que la chasse vous soit bonne, qu'Aristote et Christos veillent sur vous et vos bêtes, afin que tous reviennent sainct et sauf .

- Pace e Bene! Pace e Bene fratelli e sorelle!

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Russocarine

La meute bénie, Russo remercia le prélat. Et de un, pour être venu les bénir avant la chasse, et de deux, parce que si les talents des médicastres ne suffisaient pas, les derniers sacrements rendus par le Grand Aumonier lui même avaient d'assez fortes chances de lui ouvrir les portes du paradis solaires et de ses sept fontaines de bière.

Merci Monseigneur. Si vous avez la patience d'attendre notre retour, nous partagerons avec vous la ripaille qui suit invariablement une chase réussie.

Russo porta de nouveau son cor à ses lèvres, sonna un Pouhhhh, Pouhhhh, Pouhhhh qui n'arrivait pas à la moitié de la cheville de la musique du Grand Veneur.
L'attention de tous étant retenue, elle annonça

Gentes Dames et Fiers Chasseurs, je déclare cette chasse au sanglier ouverte.
Tayaut !!! Tayaut !!!

Inutile de s'étendre dans un long discours qui n'aurait pas vraiment été écouté.
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Quirin

Ah enfin ça allait commence on allait partir à la recherche des sangliers, cela ferait du bien de chasser un autre gibier que le brigand, se diait Quirn tout en regardant machinalement sa promise vérifiant qu'elle était fin prête. Mais nul souci à se faire, la jeune maure si désirée ne trainaillait jamais inutilement.

TAILLE HAUT ! TAILLE HAUT ! cria Russo

Quirin la regarda, interloqué.....

Mais pourquoi doit-on tailler haut Russo ? elles attaquent debout sur leurs pattes arrières ces bestioles ?

Si on taille trop haut on ne va avoir que les oreilles...
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Neyco

Le début officiel ca y est Russo était lance or vu que la chasse tait sa spécialité, y avait intérêt a suivre le mouvement bien vite.

Écoutant le sire Quirin, la gamine ne put s'empêcher d'éclater de rire.

Je en crois pas qu'il s'agit de ce terme la mais j'en convient que cela pourrai être bien amusant.

Imaginant les sanglier tel tel des combattant se battre avec leur pattes pour sauver leurs vie. Vie qui finiraient pou la plupart dans leurs estomac.

Appelant ses compagnon de chasse.

Compagnon je crois qu'il est plus que l'heure.

Regardant le Baron tout sali.

Et non vous ne me mettrez pas en haut d'une poutre pour que je serve d'appas nom d'un biscuit.

Je ne suis pas comestible d'abord na. En plus les sanglier ca ne mange pas les biscuits voyons.
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Maccornell

Sur le pas de la tente, cherchant à rejoindre les membres de son groupe, MacCornell vit arriver le Grand Veneur qu'il salua d'un signe de la tête. Elle alla trouver directement le Capitaine des Toiles et du Vautrait et après quelques paroles entre elles, elle donna des instructions concernant la bénédiction des bêtes et le soin des blessés ou bien était-ce la contraire... Le Grand Louvetier resta un moment sous l'auvent de la tente pour écouter avant de rejoindre son groupe.

C'est alors qu'il vit une silhouette qu'il n'avait plus vue depuis un moment descendre de son cheval. Un sourire s'afficha sur son visage. Son cousin écossais venait d'arriver. Il laissa les discours de bienvenue et alla trouver l'amateur de whisky.

Ah ! La bienvenue baron ! Comment vas-tu Sam ? Heureux de te voir icelieu !
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Naluria

Navigius avait bénit les chiens, maintenant la chasse pouvait commencer. Russo appela les participants par un son de cor, puis, les invita a se préparer.

Naluria rejoignit son groupe tout en entonnant le Départ pour la Chasse, signe de se mettre en selle, prendre les premières directives et entamer la chasse.
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Nennya

[Tente de l'Ostel Dieu]

Un calva en route et tout repart, n’est-ce pas là une formule bien agréable en bouche ?

Une seule répondit à l’interrogation, cela voulait-il dire que les autres n’avaient point compris le « vous criez si vous êtes débordé ». Bref, la Duchesse ne se posa pas moults questions, et soigneusement, débuta le rangement du pauvre auvent, d’ailleurs, elle pensait à en acquérir un autre, un peu plus prestigieux.

Le Grand Aumônier fit la bénédiction, sans attendre, la chasse fut annoncée au son du cor, quelle douce mélodie à l’oreille de Nennya.

Aussitôt, elle sauta sur l’occasion pour se rendre auprès de Navigius, timidement, elle lui adressa quelques mots de bienvenu :

-Monseigneur, bonjour, souhaitez vous goûter au vin de cannelle de Sire Jake, ou bien vous assoir un brin pendant la chasse ?

Tout en disant cela, elle débouchait la bouteille, écoutant également les différents bruits de ce qui échappait du bois.
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jake

[ Tente de l’Ostel Dieu ]

Jake venait de terminer la construction de la civière quand rassembla ses élèves pour donner ses instructions. En attendant Ayabie était arrivée à la tente essoufflée, pensant être en retard. Il la salua d’un signe de tête. Cerise expliqua aussi ce qu’elle avait apporté pour soigner les blessés de la chasse.

Et ensuite, la Rectrice donna ses instructions : -Nous attendrons ici que les cors sonnent, je désignerais ceux qui iront, vous irez à deux au cas où qu’il faille porter une personne. Vous prendrez le matériel de base, trousse avec vos instruments, bandages de lin, fil et aiguille, pour les coups, vous avez l’onguent du chevalier Saint Victor, l’arnica, vous avez l’embarras du choix, soyez efficaces et imaginatifs. Et en dernier recours, uniquement en dernier, vous pouvez crier O secours Nennya ! Tout le monde a compris les instructions ?

Il tenta de tout mémoriser ce dont il avait besoin puis répondit.

« Euh oui … Nennya … »

Entre-temps, Monseigneur Navigius arriva sur un âne. Il venait bénir les groupes pour la chasse. Cela faisait longtemps qu’il ne l’avait plus vu, plus d’un an au banquet de la Saint Noël en Gascogne. Jake se souviendra toujours du présent offert pour l’occasion, un présent dont il ne se séparait jamais. Il s’agissait d’une besace de cuir ouvragé, gravé finement afin de représenter Hippocrate et ses disciples, très pratique pour y ranger, onguent, fioles et ses instruments de médecins.

Le Grand Veneur avait fait son discours, Le Grand Aumônier sa bénédiction. C’est une Dame déclara la chasse ouverte. Les sangliers devaient bien se cacher car les groupes semblaient avoir les crocs.

Avec son hospitalité légendaire, la Rectrice invita Monseigneur Navigius à goûter un peu de vin de cannelle que Jake avait apporté. Elle semblait timide en sa présence, elle qui d’habitude était déterminée. Il en profita pour saluer son vieil ami.

« Bonjour Monseigneur, c’est un plaisir de vous revoir depuis tout ce temps. »

La rectrice ouvrit la bouteille de vin de cannelle. Jake lui apporta des coupes à remplir de se breuvage revigorant.
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Xedar

Et voilà le groupe de campement. Un campement vide de tout autre groupe de chasse, rempli de valet, de cuisinier et de gens venus soutenir les chasseurs.

Et bien il semblerait que nous soyons les premiers. Bigre rentrer les premiers aux camps alors que c'est une première chasse pour la majorité et en plus ne pas rentrer les mains vides, c'est formidable. Louons dame Adrienne et ses armes exotiques.

- Pour ma part, je renouvèle mes sincères excuses pour votre blessure Vicomte, j'espère pouvoir me faire pardonner en vous invitant humblement à Dieppe à partager un diner si par bonheur vous passez un jour en Normandie.

Pour ma part aussi, ouai il se foule pas pour trouver des mots le xedar, inutile de vous dire à tous, mais je vous le dit quand même, que ma demeure et aussi ma cave, vous serons toujours ouvertes. Heu oui faut peut être précisé que c'est à la Rochelle, sinon vous trouverez jamais.

Arrivé près d'une table il se délaisse de ses affaires et remet un peu d'ordre dans ses vêtements et ses cheveux. Il attrape une flasque d'eau et se nettoie les mains tout en regardant Amory retrouver sa femme, puis les deux se dirigeant vers le groupe. Il abandonna ses affaires et se dirigea vers eux afin d'écouter les présentations.

Le vicomte ayant présenté sa femme il lui prit la main, à la dame pas au vicomte... et y déposa un baiser.

Ravis de vous connaître madame......madame comment ? Isa cela fait diminutif, elle s'appelait peut être Isabelle... Il y avait aussi poussin mais la fallait quand même pas pousser. Il aurait pu aussi dire madame Amory mais il trouvait pas cela bien.... il opta donc pour... la vicomtesse. C'est un plaisir de rencontrer la femme de notre chef de meute, heu non c'était de groupe qu'il fallait dire, quoi qu'avec un type qui grimpait sur le cheval d'un autre, l'une avec un rouleau à pâtisserie et l'autre avec une arbalète, la différence était peu visible.

Il sourit et s'en tourna vers Amory tout en lâchant la main de la vicomtesse (ben oui il n'allait pas la tenir pendant 10 minutes non plus).

Embrochons, embrochons, et que notre sanglier rôtisse en tournant. Un bien bon repas que nous allons faire ici.

Entendant les mots d'Amory sur le vicomte il alla chercher son sac et en sorti deux bouteilles.

J'ai ce qu'il faut vicomte !

Bon par contre comme en Poitou, les vins c'est pas cela, donc j'entasse dans ma cave le vin d'Anjou du Nord et du Bordeaux du Sud, et le problème c'est que j'arrive jamais à différencier les bouteilles. Et ça m'oblige à les gouter, c'est triste hein. Fit il avec un grand sourire.

Ceci dit, il récupéra des verres et servi toutes les personnes présentes, alternant les bouteilles.

Puis en regardant ses compagnons de chasse.

A la vôtre !

suite du rp: groupe 3: meneur Amory plus coordination

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Maccornell

Le vieil écossais salua son cousin avec son sourire habituel. La petite fiole de whisky sortit de son manteau. Après une rasade partagée, le grand louvetier indiqua à son aîné où se trouvait son groupe. Mais déjà le Grand Veneur invita tous les participants à commencer leur divertissement. Les deux hommes se quittèrent en se souhaitant bonne chance.

Suite du message précédent, pour rester cohérent, bien qu'il n'y ait pas eu de réponse

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Amory

[vers les tente du Groupe d'Amory]

Tous installé autour du feu et de la rotissoire de fortune que le personnel d'Airain avait monté en hâte. Il tenait son épouse par la taille d'une main et de l'autre un verre pour trinquer avec son groupe.

Son épouse n'avait pas encore vu sa blessure et c'était bien mieux ainsi. Cela éviterait qu'elle s'inquiète pour rien.

Le cuisseau pour sa Majesté le roy avait été gardé comme le voulais la bienséance, et la bête sans poils maintenant commençait à prendre une belle couleur dorée.

"A la bonne votre et à cette journée qui restera pour moi un très bon souvenir. Qu'Aristote veil sur vous mes compagnons et que pour la prochaine chasse nous nous retrouvions ensemble avec le rouleau de dame Adrienne et sans l'arbalette de Dame Mabelle."

Il rit de bon coeur, espérant que les autres équipes allaient enfin arriver. C'est que ça faisait déjà un bon moment qu'eux même avaient rejoint le campement.
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Xedar

le silence planait sur le camp, les autres équipe n'arrivaient pas et l'on semblait se diriger vers une sieste générale. ce qui était horrible pour Xedar qui avait encore la forme et aurait pus enchainer sur une deuxième chasse.

Il dut donc se résigner à rester assis sur une chaise, attendant que jeunesse se passe...heu...que quelqu'un bouge.
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Maelie

Maëlie arriva bien après tout le monde, visiblement fatiguée et fourbue, mais bien contente d'être arrivée au bout de cette affaire.
Cela dit, son regard ne brillait pas vraiment de satisfaction lorsqu'elle se fit servir à boire pour récupérer ses esprits et se désaltérer...

Tiens... Mais où donc était passée son équipe ?
Avec un soupire navré, elle dégusta sa boisson et observa les convives.
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Membre du Comité "Culture, Loisirs, Evènements" du Languedoc
Maître du Haras Royal

[Absente du 19 au 28 mars]

Neyco

S'étant reposée après toute les aventures qu'elle avait eu, la tite Neyney chercha du regard une personne familière. La touffe broussailleuse, elle aperçut au loin Maelie.

Ouf elle ne s'était point perdue. Comme la fois ou elle était tellement soule qu'en se réveillant elle s'était rendue compte qu'elle avait voyager jusque Castres s'en avoir réaliser quoi que ce soit.

Bonjour Maelie, ravie de te voir. Désolé je m'étais reposer un peu. Point encore l'habitude des chasses.

Faudra vivement que je participe plus ou au moins y assiste. Baillant une dernière fois.
Sont ou les autres dit?

Reniflant avec son petit nez gourmand un truc a ce foutre sous la dent, c'est quelle avait faim la miss tout de même.
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Russocarine

Alors que le jour commençait doucement à décliner, le groupe 4 arrivait au campement de chache. Les chiens devant, ou plutôt ceux qui pouvaient encore marcher. Puis les chasseurs à cheval, les hommes portant le sanglier ligoté par les pieds à une solide branche, puis les médicatres portant le blessé ligoté par les pieds... ahem.. je disais, puis les médicastres portant le blessé dans la civière bricolée, puis Aymeric un peu en retard, et de temps en temps, à peine visible, le castor. La vermine perfide et sanguinaire, rodait toujours à la recherche d'un mauvais coup.

Une fois descendue de cheval, Russo attacha sa monture, et constata d'un coup d'oeil acéré que certains groupes étaient encore en forêt.
Pouhhhhh !!!! Pouhhhh !!!! Pouhpouh!!!!

Un bon coup de cor pour rappeler à tous qu'il fallait rentrer avant la nuit. Le castor, les garous, les autres bêtes de la nuit. Chasser en journée était une chose, chasser la nuit était du domaine de l'inconscience.

Puis de se tourner vers Vanyel
Est ce que tu peux mettre le sanglier à mariner le temps que la Duchesse Nennya me recouse la main ? J'irai ensuite inspecter les trophées, et gouter de chaque sanglier pour heu... pour gouter, voilà.
n instant, Russo avait confondu la chasse et un concours de cuisine.
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Maccornell

C'est donc tout fiers que les membres du groupe du borgne arrivèrent au campement. D'autres groupes étaient déjà de retour. Certains festoyaient tandis que d'autres avaient apparemment envie de repartir à la chasse, leur première sortie ayant été trop courte à leur goût. Mais organiser une deuxième groupe semblait bien difficile. Et quelques mines bougonnes se faisaient voir.

Ainsi donc le groupe portant le trophée sur un bois arriva au camp. Là, l'on donna la curée aux chiens et l'on finit de préparer la bête pour le festin. MacCornell ordonna que l'on apporte un tonneau pour désaltérer les membres de son groupe.

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Vanyel

Ils avaient quelque comment réussi à rejoindre le campement ensemble, avec leur proie et tous les chiens ou alors à peu près tous les chiens ? Ça lui apprendrait à compter les bêtes à pattes au début aussi et non seulement à la fin. Enfin comme Russo n’avait pas poussé de hauts cris sur un chien du Roy qui aurait été égaré c’est bien que la meute devait être au complet, c’était en tout cas le raisonnement de Vanyel… démenti par les coups de pouet pouet.
Bon il manquait des chiens, ou des humains ou des deux. Enfin au moins leur groupe d’humains (et canard) à eux était au complet.

(Russo) Est ce que tu peux mettre le sanglier à mariner le temps que la Duchesse Nennya me recouse la main ? J'irai ensuite inspecter les trophées, et gouter de chaque sanglier pour heu... pour gouter, voilà.

Faut que je vous emprunte un tonneau là pour la marinade… parce que je vois rien d’assez gros sinon pour y mettre le sanglier. Bon évidement, ça risque de faire déborder la bière… faudra peut-être d’abord vider un peu le tonneau, doit bien y avoir assez de cruchons pour ça, pis si y’en a pas assez, je demanderai à Zak de m’aider hein t’y vois pas de mal

elle était partie dans ses pensées et se parlait plutôt à elle-même

Alors d’abord vider hum, au 2/3 le tonneau, puis y mettre le sanglier.. faudra d’abord lui enlever la peau c’est pas parce que c’est moins joli que l’ours que ça peut pas servir à quelque chose.. peut-être pour faire des bottes, bref donc .. le sanglier sans peau faudra aussi le vider tiens, comme ça il marinera de l’extérieur et de l’intérieur… et puis les chiens seront contents, z’auront encore quelques restes à se mettre sous les crocs…

Elle fit distraitement signe à Russo

Vi vi je m’en occupe t’en fais pas

Puis un signe aux zoms pour se rendre vers leur coin de campement qu’ils y posent leur trophée

Aymeric, va voir pour nous ramener plein de cruches, c’est pour les remplir de bière.

Elle continuait son monologue tandis qu’ils la suivaient.

Donc couper la tête, chepa ce que Russo voudra en faire, l’empailler pour en faire un souvenir, enlever la peau.. hum, zut chuis sûre que l’étape 1 va faire du crabouille… bon on va commencer par lui piquer son manteau à la bête, pis après on lui fera trouver la voie façon Lao Tseu*, on récupèrera le sang.. comme ça on aura du boudin sans que quelqu’un boude.. après après.. ah vi le vider et puis le mettre à mariner.
Pour la marinade de la bière c’est bien… mais bon on va l’agrémenter de muscade et puis de clou de girofle, et puis faut pas oublier le poivre et le sel.. moui moui…

C’était très loin d’une recette de gâteau, mais c’était de la tambouille quand même, et elle s’occupait de diriger leur petite troupe.

*hrp: référence à Tintin, le lotus bleu
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Nennya

[Arrivée au camp de départ]

Ses bottes ne reviendraient jamais dans leur état d’avant, mais la chasse aux malades avait été fructueuse, deux malades pour le prix dont un qui gisait sur un brancard. Elle se dépêcha de donner les ordres avec une voix ferme :

-Jake, tu prends le patient sur le brancard, je recouds la main de Dame Russo, pour le patient sur le brancard, il a une légère estafilade sur la tête je pense, quelques points de suture suffiront et un bon bandage, je te laisse le choix des points que nous avons vu en cours, et il y en a !Prend le plus beaudit-elle en faisant un clin d’œil, ainsi elle verrait si Jake avait bien été attentif au cours.

Nennya avait confiance en son élève, avec un sourire carnassier, elle se tourna alors vers la dame pouet pouet, qui devait être dompté, elle s’adressa à elle en disant ceci :

-J’ai soigné votre Gribouille, à présent, c’est à vous Russo, vous venez avec nous, il y a tout ce qui faut à nostre tente de l’Ostel Dieu

La Duchesse était prête à la mettre à terre si elle n’obtempérait pas, mais, là aussi, elle avait confiance car une promesse est une promesse, celle qui ne la tient pas, n’est pas de bonne parole, et Russo ne semblait pas être de ce genre. Elle attendait que la Dame la suive et elle engagerait enfin des soins pour la main de la patiente.
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Russocarine

Après moultes ruses, toutes plus élaborées les unes que les autres, dignes au moins d'un manuel de guerilla et infiltration, après avoir survécu à la chasse au sanglier, à la traversée de la rivière, après avoir tenu à distances les médicastres pendant plus de la moitié du trajet, Russo ne trouvait plus d'échappatoire. Horreur. Elle allait devoir vaincre sa peur et pénétrer dans la tanière de l'Hotel-Dieu. Trainant les pieds et ronchonnant, elle abandonna son groupe de chasse, qui venait de se transformer en groupe de cuisine sous la conduite de Vanyel, et suivit Nennya Blackney "la Sanguinaire".
Le castor, l'immonde bête qui lui avait mordu la main, n'avait pas intérêt à croiser sa route de si tôt. Un regard noir au passage pour le chien Gribouille.

Mue par un instinct de survie, Russo eut la présence d'esprit de se baisser pour ramasser une poignée de graviers, qu'elle sema derrière elle le long du trajet. Oui, imaginez qu'elle soit à moitié assommée dans la tente médicinale, et qu'elle doive s'enfuir précipitamment (simple supposition, hein), et bien il fallait qu'elle retrouve son chemin à coup sur.

Une fois devant la tente, elle fit un sourire moitié grimace, et tendit sa main bandée. Puis elle regarda ailleurs, et poussa un cri à glacer le sang.

AAAAAAAAAAAIIIIEUHHHHH !!!!!!!!!!
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Maelie

Maëlie vit arriver Neyco et l'accueillit avec un sourire surpris.

Ah ! Te voilà ! Je m'inquiétais, ma foi. T'es-tu bien reposée ?
Les autres ? Je ne sais pas trop où ils sont passés... Tu n'as pas vu passer Thomas avec un gros sanglier roux sur les épaules ?

Elle en était là de ses questions lorsqu'elle vit arriver le groupe de la Maîtresse de cérémonie. Ah ! Etait-ce bientôt l'heure de manger ? Euh.. enfin, déterminer les gagnants. Et manger.
Elle tendit le cou avec curiosité pour voir ce qu'il se tramait.

Pourvu qu'il n'ait pas perdu le sanglier...
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Membre du Comité "Culture, Loisirs, Evènements" du Languedoc
Maître du Haras Royal

[Absente du 19 au 28 mars]

*atalante

C'est au bout de une heure, deux heures ou plus que enfin, on arrive au campement, victorieux, mais épuisé surtout.
J'ai mal à mon bras, tiens, j'y pense, faut que j'aille voir là bas à la tente de soins si mon sauveur est revenu lui aussi, qu'il regarde mon pansement.
Mais j'ai faim surtout, et pour le moment, pas de casse croute en vu...
Des groupes sont déjà revenu et eu aussi on eut une proie, ça devrait festoyer ce soir alors. C'est le roy qui va se régaler avec tout ces morceaux qu'il va récolter.

Arf , il faut encore que je m'occupe du cheval de la Grande Amazone avant ça, le bichonner un peu et lui donner à boire. D'ailleurs, elle en descend, je m'en approche pour prendre les rennes et le mener rejoindre les nôtres qui attendaient sagement, ruminant, un hennissement pour saluer le retour de Fouc le Camp troisième du nom.
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Wonderanny

Pouhhhhh !!!! Pouhhhh !!!! Pouhpouh!!!!

A entendre le cor qui résonne, il est temps ! On verra plus tard pour la coupe donc !

Grimper à nouveau sur le cheval sans attendre plus la réponse du Chevalier avec un regard tout de même inquiet vers la femme d’armes blessée. Le brancard quand à lui rapporte le sujet de toutes les convoitises. Soulagée de voir Atalante avancer, elle apprécie alors un peu plus le retour au campement, laissant tous ses sens se transporter dans la forêt encore bien blanche.

Un chevalier, des femmes, des chiens… Qu'en retenir ?
Une belle course, une belle battue, mais aussi une belle blessure, la rencontre avec un médicastre inoubliable, la fierté de rapporter le goret tant convoité. Oui, un bon gros comme il faut !
Oui, en ce retour, elle se laisse à sourire avant que d’attraper Agatha en mettant pieds à terre.

Alors... On peut y gouter à cette miraculeuse prune ?
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Absente du 20 au 28/2 inclus.

Nennya

[Devant la tente de l’Ostel Dieu]

Le médecin regarda sa patiente dans les yeux, elle semblait semer des cailloux, mais qu’avait-on fait pour qu’elle croit que les médicastres allaient lui couper la main ou autre chose. Décidément, cette dame était très particulière, la chasse était rude, le gibier ne cessait de fuir, et Nennya restait patiente face à cela.

Elle la lorgnait du coin de l'oeil, prête à la plaquer au sol, quelques pas les séparaient encore de la tente, encore quelques pas…Et là, elle se mit à hurler à la mort, comme si on abattait un cochon. La Duchesse sursauta, crise d’hystérie ? Formidable, Nennya avait dans sa mémoire un vélin lut il y a peu de temps sur ce sujet, le procédé pour atténuer la crise était un peu complexe, mais en la tenant fermement on arriverait à la maitriser.

Enfin, avant tout, vérifier qu’elle est bien dingue. Elle se tourna vers Russo et demanda :

-Qu’y a-t-il ?Je ne vous ai point touché, et vous avez promis devant Gribouille vostre chien que vous vous laisseriez faire.Alors à présent, c’est soit je vous soigne dignement soit je vous maîtrise à terre et utilise la méthode contre l’hystérie

La Duchesse avait peut être apporté sa hache dans son coffre, elle l’assommerait si il le fallait, avant tout son devoir était de soigner, quoiqu’il arrive, quoiqu’il se présente devant elle, ennemi, comme ami.
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Neyco

Enfin une partie du monde arrivait, décidément y en avait qui en avait un de gros de sanglier.

Thomas? Aucune idée mais je pense qu'il ne devrait point tarder, tout du moins je l'espère.

Sinon a voir dans la tente, je crois avoir vu quelques affaires a lui peut être est il parti se rafraichir un peu.
Voir même décrasser notre sanglier afin de le rendre présentable.

Petit sourire en imaginant Thomas en train d'astiquer les chicot du sanglier tel un forgerons nettoyant les sabot de son cheval.
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jake

[Devant la tente de l’Ostel Dieu – près du brancard]

Arrivé au campement de l’Hôtel-Dieu, la rectrice donna ses instructions à Jake. Il devait soigner l’inconnu sur le brancard. Elle lui expliqua ce qu’il fallait faire. Cela semblait être une formalité mais valait mieux être prudent quand il s’agissait de la tête.

Jake s’agenouilla prêt du patient, examinant d’abord l’estafilade sur sa tête. Elle était rectiligne, ce qui permettrait facilement de le recoudre bien que sur le crâne c’était moins évident qu’un bras. Il sortit sa trousse de chirurgien où sont rangés ses instruments. Il prit dans sa besace une fiole et un pot.

Comme il avait apprit au cours, il commença d’abord par désinfecter la plaie, prenant une compresse et y versa la décoction de soucis de la fiole. Il tamponna la plaie afin que la plante agisse et la nettoie. Ensuite, Il serra la plaie, prit la lancette et incise la peau pour y faire passer l’aiguille courbe où il avait attaché un fil de lin. Il s’appliqua à recoudre consciencieusement l’estafilade de plusieurs sutures en croix. Une fois terminé, il ouvrit le pot prenant une noisette d’une substance graisseuse. L’onguent du chevalier Saint Victor allait encore faire un miracle. Il en répanda sur la plaie et massa doucement pour bien imprégner la pommade.

Les soins étaient à présent terminés. Il sortit une bande de sa besace. Il l’enroula autour de la tête du patient, le serrant modérément, terminant par un nœud. Il prit un foulard et le passa sur la tête de son patient pour prendre la forme d’un bandana. Jake regarda son travail terminé avec un sourire satisfait. Voilà un homme qui aurait un petit souvenir de ce jour de chasse. Sa petite cicatrice le lui rappellerait longtemps.
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*atalante

Les chevaux des dames rassemblés, attachés, pansés, abreuvés, je peu prendre un peu de temps pour moi, je vais passer par la tente des médecins afin de voir Jake de je sais plus quoi, enfin, voir si il changer mon pansement

Je me dirige vers la tente, il y a de l'animation, une femme, on dirait celle qui organise la chasse, elle cri comme une folle, peut être à t'elle perdu un ami, y aurait il eut un mort pendant la chasse?
ha, mon homme est là, il soigne un autre homme, mais qui vois je??? elle est là, depuis le temps que je l'ai pas vue, presque un ans, son mariage je crois, enfin, qui avait pas eut lieu, elle, partie presque en même temps que moi, mais que fait elle ici....

.....Nennya......je m'approche d'elle, lui saute au cou, quelques bises.....je suis trop contente de te voir, que fait tu ici, moi, j'ai chassé et on a tué un sanglier....
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Russocarine

Aymeric_de_saunhac

Nennya

Suite du rp de soins de Russo

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*atalante

Russocarine

Nennya

Antoineleroy

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Russocarine

Et enfin, ceux qui ont choisi une proie de dimensions plus modeste, mais à la viande bien plus tendre, j'ai nommé le groupe 3 mené par Sire Amory et son chien El Diablo.

Au fur et à mesure, le page vêtu de brun distribuait les trophées.
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Nennya

Russocarine

Maelie

[Absente du 19 au 28 mars]

Nennya

Russocarine

Neyco

Vanyel

Russocarine

[Remise des prix, après la couture]

Il y eut des "Hourras" et des applaudissements. A peine les trophées retirés, certains se dirigeaient déjà vers les feux et les tables du banquet.
Il restait cependant encore quelques annonces à faire.
Russo déplia un rouleau et lut à haute voix, après s'être éclairci la gorge

Ahem
Voilà également venue l'heure de proclamer la liste de ceux qui se sont distingués pendant cette chasse, et qui ont sans aucun doute gagné en expérience en cette journée. Expérience qu'ils mettront à profit, j'en suis sure, lors des prochaines chasses.

Citation:

Dame Adrienne
Dame Agatha21
Dame Atalante*
Mestre Aldec
Sire Amory
Sire Argael
Sire Aymeric_de_Saunhac
Dame Cleopatre2
Sire Duncan.
Dame Finute
Sire Flex
Sire Guilhem
Dame Krystel
Dame Mabelle
Dame Margaux.
Sire Mac Cornell
Dame Maelie
Dame Melusine34
Dame Naluria
Monseigneur Odoacre
Dame Russocarine
Mestre Thomaslatapie
Dame Vanyel
Dame Wonderanny
Mestre Xedar

Ceux, ou celles, d'entre vous qui souhaiteraient rejoindre l'office des Chasses Royales, et particulièrement l'Office du Vautrait afin d'être aux premières loges pour la prochaine chasse peuvent venir m'en parler, ou même m'écrire une fois rentrés chez vous.

Je vous invite maintenant à festoyer, sans oublier de faire porter un cuissot de chaque sanglier aux cuisines de Sa Majesté.

Les tonneaux furent alors mis en perce. Les tréteaux qui avaient été dressés par les pages pendant la chasse furent dévoilés, montrant pains, tourtes, soupes et plats de légumes, fromages à l'odeur indéfinissable. Point de viande, elle venait des chasseurs, et cela aurait été leur faire affront que de servir autre chose que le produit des chasses.

Russo fronça le nez. A l'odeur, son sanglier commençait à griller.
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Thomaslatapie

Thomas se réveilla dans le prés affalé sur le sol. Il entendit des "houra" et des "bravo" ... C'etait si important que cela de dormir ??? Il se leva et alla voir qui le déranger dans sa sieste. Il vit dans la tente tous les chasseurs, là il se rappela qu'il chassais et non qu'il était censé dormir. Il saute sur place et cria.

- A TAAAAAAAAAAAAAABLE !!!!

Il s'égosiller fort l'animal ... Il vit tous de même le nom de quelque connaissance sur un parchemin et son nom a lui. Ils avaient gagnez d'accord mais quoi ??? Le jeune homme bavant en pensant au festin qu'il avait gagner, ils avait suer comme des ... oui des sanglier le roi pouvait au moins leur offrir un banquer digne de ce nom. Il se dirigea vers les table prêt en s'en mettre plein la pance et avec de la chance il pourrait dégoter quelque herbe arabe ou des plante qui venait de plus loin que Jérusalem. Du moins il espérait. Il partit d'un pas déterminez mais recula, il avait oublier son gigot de sanglier... il se retrouva devans Maelie.

- Dieu a inventez la nourriture, le diable l'assaisonnement ... Laisse moi ce gigot je vais le boulotez a ma façon avec des herbes aromatiques et des épice.

Il lui décocha un sourire aimable mais ses yeux pétillez de joie et d'amusement.
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"Ceux qui ont créé les mots croyaient au délire"
Platon

Xedar

Enfin le monde était revenue et la tente résonner enfin des voix des nombreux chasseurs et chasseuses.
Arriva enfin les résultats, xedar se leva pour écouter.
Comment ça ils se trouvaient dernier? C'était pas que le classement le dérangeait mais ils étaient revenue avant tout le monde et avait attendue fort longtemps avant de voir le reste des groupes revenir. Pardi le classement se faisait juste en fonction de la taille de l'animal? Et en plus ils l'avaient tué, ou plutôt Adrienne l'avait tué avec un rouleau à pâtisserie ce qui n'était pas donné à tout le monde. Enfin qu'importe le résultat, le principal rester la chasse en elle même ou il s'était bien amusé. cela ne l'empecha pas d'applaudir et d'aller féliciter les têtes connus.
Puis vint une liste de gens qui semblait t'il c'était distinguer pendant cette chasse, il y trouva son nom ce qu'il lui semblait bizarre car c'était pas dinstingué le Xedar. Il apperçut le nom d'Amory, cela devait être ça, vus qu'ils avaient chevauchés à deux sur le même cheval, même cela était juste acrobatique.
A peine eu il fini sa réflexion que le buffet fut dévoilé, il si dirigea donc, histoire de se remettre de l'effort du à la chasse.
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Russocarine

L'odeur... Un vrai régal. Elle était suffisante pour retrouver le sanglier les yeux fermés au milieu de 6 ou 7 autres en train de rôtir. Ce mélange de miel, d'herbes aromatiques, et de gras imbibé de bière en train de rotir, hummm... un vrai délice.
Le trophée de l'équipe sous le bras, Russo passa au buffet et prit une pile de tranchoirs en bon pain à la croute craquante et à la mie bien dense. Un instant de réflexion, légumes ou pas légumes. Du chou, du chou, froncement de nez, ha, des radis, et allez, soyons fou, une petite tourte aux épinards et au fromage. Tout bien empilé l'un sur l'autre, le risque d'effondrement était comme celui d'une mine jamais entretenue. Un signe pour réquisitionner un plateau, le temps de tout empiler, d'inciter le jeune page à porter tout ça jusqu'au sanglier en échange du droit à en humer l'odeur.

Russo arrivait juste à temps. Le sanglier était roti à point. Il tournait sur sa broche, encouragé par les spectateurs. ahem.. les "spectateurs" tournaient la broche pour que le sanglier soit bien roti partout pareil. Elle posa le trophée, se servit une chope de bière et la leva bien haut

A la notre, au sanglier, et aux cuisiniers !!!
Dites, ça ne vous gêne pas, mais j'ai invité les médicastres à festoyer ici. Vous savez, ils m'ont enlevé le garou de la morsure de castor
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Vanyel

Un tour de manivelle, une cuiller de miel au gingembre, un tour de manivelle, une cuiller de miel au gingembre, et ainsi de suite.

Un peu de bois à rajouter des fois, mais l'un dans l'autre, le barbecue de sanglier se passait sans encombre.

Maitre renard par l'odeur alléché.. euh, Russo par l'odeur alléchée arriva sur ces entrefaits, elle-même chargée de victuailles. Vanyel crut un instant rêver.. mais non non, il y avait bien quelques légumes, était-ce dû au choc post-traitement qu'avait subi Russo? Peut-être. Toujours est-il qu'elle n'avait pas les yeux qui avaient virés au rouge, malgré la nuit... ahh, l'explication logique suivait. Les médicastres lui avaient évité le pire. Elle hocha la tête avec enthousiasme.

Pas de soucis Russo, j'espère que le sanglier aux herbes et au miel leur plaira. Bien contente d'apprendre que tu as encore tes 2 bras et que les affres de la garou-attitude te sont épargnés.

Elle piqua la bête qui tournicotait et en coupa une petite tranche qu'elle tendit à Russo.

Tu veux goûter ? Ça a l'air d'être tout prêt, craquant et bien doré. Au fait.. c'est quoi ?

Elle désignait leur trophée. Occupée à tambouiller, elle avait complètement zappé la remise des prix.
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Russocarine

La garou-attitude..... cela lui avait quand même couté plusieurs points de suture et un quart de litre de sang, mais c'était tout bien pesé largement moins pire que la nauséabonde soupe de bulots d'Aldec. Et elle avait quand même du promettre de faire un don aux pauvres de l'Hotel Dieu pour garder ses deux bras. La chose était entendue, le prochain castor serait assommé de façon préventive, et elle ne le toucherait pas sans mettre un gant de cote de maille.

(Vanyel) Tu veux goûter ? Ça a l'air d'être tout prêt, craquant et bien doré. Au fait.. c'est quoi ?

Grand sourire à la crevette patissière & rotisseuse ès-sanglier, tout en lui tendant la sculpture.

C'est notre trophée. On termine troisième.

Et d'attraper la première tranche de sanglier. Bien sûr qu'elle voulait goûter.
Il sent bon, en tout cas.
Et d'engloutir la tranchette
Exchellent !! Il est à point. Tu as mis quoi dans la sauce ?
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Zaknafien

Zak qui dormait depuis le début de la chasse après les dures journées de travail, arriva rapidement lorsqu'il entendit que les femmes crevettes-ours venaient de remporter comme trophée un beau sanglier comme buffet:

Félicitation Mesdames, très belles chasses, super! Bon c'est pas tout mais il est où le changlier?

Zak aperçut la cible, et s'approcha furtivement pour y récupérer une bonne tranche. Ne perdant pas de temps, après c'est moins bon, il croqua à belles dents:

Hmmmm!!!Cha chest chur, chest délichieux!
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Ex-Capitaine de l'équipe de soule de Foix : Les Ours Mal Léchés
Ex-joueur des Soul'Hards de Béziers

Nennya

[La chasse au malade ca donne faim]

Hum le sang, la chasse, Nennya était épuisée, et ses bottes disaient la même chose. Qui aurait cru que la chasse fut aussi fructueuse pour l’Hôtel Dieu, avec même une promesse de don, la journée avait été bonne. Elle se réjouissait, invitée à venir manger ce satané sanglier qui avait définitivement tué ses jolies bottes.

Il fallait au moins qu’elle le goûte pour venger ses bottes, elle s’étira comme un chat, s’essuyant ses mains sur son tablier, elle le retira, confia à ses apprentis la tenue de la tente, sait-on jamais qu’un se blesse en avalant un os.

Elle se présenta au buffet avec la mine fatiguée, mais heureuse d’avoir fini la couture, et demanda à la pouet pouet girl recousue :

-Et moi, puis-je goûter, ce n’est pas tout mais c’est que vous m’avez épuisé Dame Russo, bien pire que la chasse au sanglier

La Duchesse de Mortain reconnaissait au moins à Russo, que c’était une malade difficile à chasser, une proie rare.
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Neyco

Un grognement étrange puis une voix connue.

Thomas venez on est ici avec Maelie.

Faisant des petits signes avec sa main pour le faire venir, au moins qu'ils dégustent toute la bête ensemble.

Bien reposer? Il faut avouer que porter un sanglier tout seul doit être un exercice éprouvant.

Riant un peu de ses répliques étrange au moins elle avait trouver bien plus gros estomac qu'elle.
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[RP] Chasse au sanglier, campement de chasse