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[RP] Chasse au sanglier, campement de chasse

Achilee
Achilée, avait commencé à se mettre au travail, coupant des tuteurs dans des branches droites elle commença à les écorcer et les ébrancher. A vrai dire elle les avait choisis bien droit assez souples et surtout en saule pour en garder précieusement les écorces, souverain remède contre bien des douleurs. A l’arrivée de Cerise et de Jake de Valombre elle s’interrompit un instant pour les saluer, le sourire aux lèvres.

Cerise, Jake ravie de vous voir !
Navrée pour votre monture Jake mais vous tombez bien quand même tous les deux j’avais besoin de bras
ajouta-t-elle en riant. On a décidé avec la rectrice de monter un auvent léger et éventuellement transportable pour accueillir les blessés légers. Pour ce qui est de couvrir le terrain je pense qu’il faut voir avec Dame Nennya…

Ensemble ils travaillèrent donc à planter les piquets, à tendre la toile de tente et à faire un lit de fortune. La flamande sortit de sa besace avec une précaution presque religieuse l’étendard de l’Hôtel Dieu afin que tous sachent que ce lieu était celui des soins.

L’un de vous veut il hisser nos couleurs ?
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Thomaslatapie
Thomas fit un sourire a la dame. Il regarda autour de lui. Il remarqua que lui était le seul dans son groupe a être a pied. Il prit son arbalete a deux main et regarda devant lui.

- Bon allez on va chasser.

Du coin de l'œil il vit Persifal le chien de meute de son parrain. Il fit un grand sourire. Il le suivrai de prés, enfin s'il le pouvait déjà qu'il aurai du mal a suivre les chevaux. Il devrait être plus malin que les cavalier et sanglier pour s'économiser et avancé aussi vite voir plus vite.
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"Ceux qui ont créé les mots croyaient au délire"
Platon
Kaikhan
Arrivée sur Vincennes un peu tardive. Était-ce la courte distance entre Saint Antoine et Vincennes qui avait endormi sa prévoyance?
Un groupe s'était déjà formé autour du Capitaine des Toiles. Gabriel reconnu quelques visages familiers. Mac, son supérieur, Mnémosyne, ainsi que ses anciens collègues de l'Hôtel Dieu. Mince, les explications avaient déjà commencées... Heureusement, grâce à son appartenance à l'office de la Vénerie, le louvetier pouvait se permettre de pas les suivre en intégralité.
La composition des groupes était déjà affichée. Groupe 2 : Jehan_de_proisy, Thomaslatapie, Leello, Maelie, Neyco, Celte, Baronsengir... Noms inconnus pour la plupart. A moins que... Maelie, n'était-ce pas cette jeune écuyère languedocienne? Ils s'étaient furtivement rencontré à l'occasion de leur office. D'ailleurs, Gabriel cru la reconnaitre dans la foule. Il épingla son bouton de chasse et s'approcha de sa coéquipière, qui était en compagnie d'autres hommes. Peut être faisaient-ils partie de sont équipe.


Bonjour mesdames, messieurs... Je me nomme Gabriel de Volvent, je suis louvetier royal. S'adressant à la jeune femme Êtes vous dame Maelie? Il me semble que nous nous sommes croisés dans les locaux des Chasses et Écuries Royales.
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Cerise375
[Cerise entourée de ses collègues, entreprit de monter l'auvent qui recevrait les blessés s'il y en avait!! Monter les couleurs?? zut, je n'ai pas pensé à prendre l'oriflamme de l'hotel-dieu!! pourvu que dame Nennya , elle, y ait pensé....[b]Ah!!Achilée, tu l'as!! très bien, alors , Jake , toi qui es fort, plantes-le.merci.
Au fait, qu'avez-vous emporté Achilée, Jake? Moi, j'ai pensé aux bandes, béquilles, vin, instruments de chirurgie.Achilée, toi qui a en charge l'officine ? tu dois avoir prévu des médications? onguents, et autres, non?
Il y a vraiment beaucoup de monde!! Pas facile de couvrir tout le terrain...
j'espère ne pas tomber sur un sanglier!!
Peut-etre faut-il faire un feu , afin de stériliser les instruments?
Jake, tu viens m'aider à aller chercher rapidement du petit bois?[/b]Sitot dit, sitot fait.Cerise trouva non loin de leur campement tout un tas de branches mortes qui feraient l'affaire.Jake! ça y est! A toi d'allumer!! Moi, je ne suis pas très douée pour cela.Ils étaient tous trois bien occupés.
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Majda_eulalie


Sursaut en entendant le Cor. Pfiou Ben voilà de quoi réveiller ceux qui dormiraient...

La jeune maure, écoutant avec attention les explications, repérant ici ou là un nom d'un individu sans savoir vraiment qui est qui ni qui fait quoi, complètement novice dans cette cour, sourit à son promis.


Il ne nous reste plus qu'à faire honneur à notre Comté. Ecoutons Russo. Qu'est-ce que c'est moche le cochon sauvage, mais qu'est-ce que c'est bon !


Se passant la langue sur les lèvres à l'idée d'une viande au fumet sauvage qui ne sera pas sans lui déplaire, elle fait un clin d'oeil à Quirin.


Vous connaissez ma gourmandise.


Puis elle regarde les traces des sangliers, des espèces de U un peu comme les chevaux, donnant l'impression d'un petit dans un grand, entrelacés ? Bon, c'est noté, elle tentera de s'en souvenir. A l'extérieur pour les mâles, rapport à leurs gonades... Ils doivent en avoir de sacrément grosses ! A l'intérieur pour les femelles. Noté ça aussi.

Quirin l'aidant à passer une cape grise, moins seyante que la sienne mais mieux pour la chasse selon Russo, elle lui sourit. Vivement les fiançailles, et la publication des bans. Au moins, ses braies de cuir sont plus adaptées. Sans le savoir, elle a adopté presque la bonne tenue. A part la cape.

Le paraître... Voilà une chose dont elle n'a pas trop idée pour le moment, se sentant bien souvent plus à son aise en braies qu'en robe surtout lorsque l'on doit chasser.

Elle regarde un couple que tout le monde semblait attendre et semble vouloir courtiser. Ils s'embrassent ? heu ils sont donc fiancés officiellement. Pas possible qu'il en soit autrement. Rougissant, elle détourne le regard, pour plonger dans celui de Quirin. Quel dommage qu'ils ne puissent en faire autant, mais son père l'enverrait au couvent manu militari avant qu'ils aient eu le temps de réaliser ce qui leur arrive.

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Melusine34
Broche accrochée a sa lourde cape de laine, et son attention portée aux explications, Mélusine sourit en coin en entendant Nine et Agatha. Le sourire était tout de même crispé. Un sanglier elle connaissait pour avoir entendu plus jeune les récits de retour de chasse de son père: les chiens éventrés, les bêtes qui blessées chargeait ses assaillants et l'épaisseur de leur cuir qui rend leur mise a mort si difficile notamment pour les novices.

Elle nourrissait donc une certaine appréhension, mais s'efforçait a n'en rien laisser paraitre: la légère tension de son minois lors du dit sourire en coin ou encore le tremblement de ses mains qu'elle tenta de cacher en les enfermant dans la poche de ses braies.

Les groupes, les traces, les ... comment a t elle dit déjà? heu oui les laisses, Pfiou! Comment allait elle s'y prendre pour s'en sortir sans se mélanger les pinceaux? Elle jeta un coup d'œil aux alentours: était elle la seule a se sentir un peu perdue ou les autres membres de son groupe étaient ils plus aguerris qu'elle dans ce genre d'exercice?

Son groupe! Arrivée avec les Blanches elle s'était rapidement munie de sa broche puis avait fait abstraction du reste pour écouter les consignes et avait par là manqué au premier des devoirs a savoir saluer les personnes présentes et notamment le seigneur de Bourbourg... vu qu'ils allaient chasser ensemble voilà qui n'était pas vraiment correct. Elle fit donc un pas en arrière, ondula et navigua tant bien que mal parmi les participants pour se rapprocher du blond flamand. un fois a son côté elle se pencha vers lui sourire aux lèvres:



Bonjour Meneer, contente de vous revoir et ici qui plus est. Ainsi donc nous allons être amenés a chasser de concert, espérons que la chance soit de notre côté...

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Amory
Citation:
Le bon jour Messire je suis Dame Mabelle ! Je suis bien aise de vous rencontrer ! Je fais en effet partie de votre groupe. Il faut que vous sachiez que c'est loin d'être un avantage ! Je n'y entends rien ! En revanche je suis assez vaillante...


Il vit son air embarassé et lui sourit de plus belle, puis il lui murmura.

"Ne vous en faite pas, c'est ma première chasse de cette importance, et aussi pour ma meute. Le plus important est de participé et de s'amuser et surtout de revenir entier. Ca ne va pas tarder à commencer et il nous manque la plus part de notre groupe. Nous ne sommes que trois pour le moment plus le chien . Il se nome El Diablo. Le reste de la meute va arriver ensuite avec mon serviteur et ami. "

Il présenta les deux dames espérant qu'elles se connaissent un peu, lui personellement ne connaissais personne. Il chercha dans la foule son épouse espérant sincèrement pouvoir l'embrasser avant le début de la chasse. C'est alors qu'il vit Dame Mélusine qui l'avait fortement aidé aux défenses de la ville de Reims avec ses amies. Il lui fit un petit signe espérant qu'elle le verait et surtout remettrais un nom à son visage.
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Jehan_de_proisy
Jehan écoutait très attentivement les explications. il avait déjà chassé sur ses terres mais l'expérience des autres lui semblait toujours bonne à entendre. Il était loin d'avoir la suffisance de tout connaitre ou de vouloir laisser à croire qu'il était le meilleurs en tout.
L'humilité était sa quête perpétuelle et il s'en trouvait bien.

Lorsque se présenta un jeune homme, fort courtois, Jehan le salua également...


Messire de Volvent soyez le bienvenu dans notre groupe. Le secours d'un louvetier devrait nous être plus qu'utile je pense.

Voici donc Dame Malie que vous semblez connaistre et mon filleul Messire Thomaslatapie. nous attendons mon épouse Dame Leello de Proisy-Fortunat Vicomtesse d'Olonne et Dame de l'Hermenault et de Montmilcent, Grand Consul des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, ainsi que trois autres personnes il me semble.
Thomas je pense que Lee amènera une ou deux montures de rechange tu auras donc un cheval pour cette chasse.



Puis il reprit l'écoute attentive des consignes et conseils.

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Thomaslatapie
Thomas fit un sourire a son parrain. Il salua le sire de la main et ajouta.

- Appelé moi Thomas ce sera plus simple.

Il écouta d'un oreille distraite les règles. Il réfléchissais plutôt comment grillé la viande du porc et la manger assez rapidement. Il en salivait déjà. Il écouta le faste du titre de Lee et fit un sourire.

- Oui oui espérons qu'elle oublie pas sinon je vais resté a la traine. Et le premier qui m'appelle Jake Ouille il prend un poignet de terre dans la figure noble ou pas.
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"Ceux qui ont créé les mots croyaient au délire"
Platon
Duncan.
Duncan avait attentivement écouté les instruction données et en remercia Russocarine. Rien de bien évident mais comme l'avait dit la Dame, ce serait certainement plus simple une fois sur le terrain.

Les participants arrivaient, petit à petit, un brouhaha s'installa, difficile de tout comprendre dans ces conditions mais il resta tout de même le plus attentif possible lors de la description de l'animal et des informations qui suivirent. il ne retiendrait pas tout mais au moins, le minimum serait acquis.
Plus jeune, il était pourtant bon élève. Feu sa marraine et Archevêque lui avait enseigné les fondements de la religion et l'avait félicité pour ses capacités mais c'était peu comparable, d'un côté, des cours particuliers et dans un grand calme, de l'autre, de nombreuses informations dans un bruit assourdissant.

Une petite pause dans les explications et il fut rejoint par Perseveal Louis, qu'il avait aperçu auparavant. Il le salua et échangea quelques mots courtois avec lui. Un soulagement de voir une tête connue, cela allait certainement le détendre.

Maintenant, il fallait se mettre à la recherche du meneur, chose peu évidente lorsqu'on ne connait en rien l'homme en question.
Dans sa quête, il fut interpellé par un Flamande qu'il connaissait bien...enfin, bien...tout est relatif, toujours mieux que n'importe qui d'autre sous cette tente.

Il lui sourit, sincèrement, sa présence annonçait aussi celle de sa Blanche et il était impatient de la retrouver depuis tout ce temps.


Bonjour Mélusine, ravi...et...soulagé de vous voir.
oui, j'espère moi aussi que nous aurons la chance d'au moins attraper une de ces bêtes et j'avoue être assez content de pouvoir partager cette expérience avec vous et
...il regarda un peu partout sous la tente...Dame Margaux. D'ailleurs, elle n'est pas avec vous ?

Pas très poli de demander une autre personne lorsqu'on s'adresse à quelqu'un mais il fallait dire qu'il c'était longtemps inquiété de l'état physique de sa promise partie sur les champs de bataille.


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Adriendesage
[Castel de La Voulte, vallée du Rhône, à l'extrême Est du comté du Languedoc, cinq jour avant le début de la chasse de Vincennes]

Le chateau était bien calme en cette superbe matinée d'hivers. Tout était encore blanc de neige autour: les toits des chaumières du village, les murs du chateau, les remparts, le chemin de ronde qui était gelé... Adrien Desage, baron douairier de La Voulte, était dans la cour, avec un petit gros que l'on appelait Jaufre Pichonpè*. On l'avait nommé ainsi parce qu'il s'était coupé la moitié d'un pied en fendant du bois, alors qu'il avait quinze printemps. Un accident qui avait coûté au jeune Jaufre ses rêves de chevalerie et de gloire militaire. Il n'avait pas abandonné les armes pour autant, puisqu'il était devenu dans le Vivarais, un fabriquant d'arcs et d'arbalètes de toute première renommée. C'était d'ailleurs pour affaires qu'il s'était rendu ce jour au castel des barons de La Voulte. Il avait amené avec lui ses tous meilleurs produits, car Adrien Desage était un célèbre guerrier dans le comté Languedoc. Sénéchal de l'Ost du comté et tout. Il fallait donc lui présenter de beaux produits.
Trois flèches étaient déjà plantées dans la cible qui s'appuyait sur un mur d'enceinte du castel. Le baron douairier, en était déjà à son troisième trait et le dernier comme les deux précédents, s'était fiché presqu'au centre de la cible. De beaux tirs, mais le sénéchal Desage faisait la moue.


"Trop peu de force, je peux tirer encore plus. N'avez-vous pas plus résistant?"

Jaufre Pichonpé hocha la tête en direction des quelques caisses qu'il avait apporté.

"Oh, ça, j'ai bien plus résistant que ça seigneur! Voyez, cette splendide arbalète! Je l'ai bâptisée "vintedeulonrif"!" s'exclama-t-il en lui sortant un superbe ouvrage d'une caisse dont l'intérieur était tout moletonné.
"Elle vous ravira avec sa légèreté alliant souplesse, maniabilité et puissance de tir!"

Adrien fouetta l'air de sa main dextre.

"Allons Jaufre, tu le sais, je n'aime pas les arbalètes. Elles sont capricieuses et si un mécanisme s'enraye, c'est le bras qu'on y risque! Mordious, non! Rien ne vaut un bon arc, qu'il faut faire fonctionner à la force du bras!"

Pichonpé le dodu haussa les épaules. Il en rencontrait de plus en plus, des comme le sénéchal. Des qui râlent contre le progrès technique et ses effets pervers. Il y en avait même eu un, une fois, dans son magasin, qui s'était mis à tout détruire en beuglant qu'un jour, si l'on continuait à faire des machines, le Très Haut ferait descendre sur terre un être vengeur, une machine parfaite, pour exterminer la vermine humaine. Un truc que le fou avait appelé "Terre Minator". Le gros Jaufre avait rencontré un vieil homme du nom de Jehan Minator, peu de temps après, et il en avait eu une frousse du diable. Les rumeurs sont une vilennie pour l'esprit des simples gens...

L'artisan, de bonne grâce et de bonne graisse aussi, ploya sa petite carcasse potelée pour tirer d'une autre caisse, un arc de fort belle facture. Le bois était beau, lisse et finement ouvragé. Pichonpé tendit la corde et l'offrit au baron.

"Voici mon meilleur résultat. Je l'ai bâptisé Magueneum six coups" , déclara Jaufre sur un ton empreint de fierté.

"Mais mordious, où vas-tu chercher des noms aussi saugrenu?" lui rétorqua Adrien en se saisissant de l'arc.

"Oh, c'est simple, le bois est tellement dur que je n'ai jamais réussi à tirer plus de six flèches avec lui. Et puis Magueneum, j'ai trouvé ça dans un livre en latin!"

"Tu lis le latin toi?" interrogea le baron en lâchant son premier trait.

"Non non seigneur, j'ai copié les lettres et un moine copiste m'a lu le mot que j'avais écrit... Ingénieux non?"

Adrien tira sa seconde flèche, qui, comme la précédente, atteint le centre de la cible avec une rare puissance. Deux heures plus tard, l'affaire était conclue. Trois cents écus pour un bel arc, le meilleurs de la région sans doute. Ce pu paraître cher, mais si l'on veut s'amuser, il faut avoir de solides jouets, à défaut qu'ils soient beaux.

[Le quinze Janvier 1458, au domaine royal de chasse de Vincennes]

Ils étaient en retard. Une roue du carosse avait cédé sur la route, en plein milieu d'une forêt... C'était quelque part, au milieu de l'Auvergne... Cela devenait une habitude... M'enfin ils avaient perdu une demie journée, qu'ils avaient dû rattraper sur la nuit, sans parvenir à combler totalement le retard. Adrien exécrait les voyages en carosse. Il l'avait accepté, uniquement parce que sa fille, la jeune baronne de La Voulte, Liloïe Desage, l'en avait supplié. Du coup, il avait été imbuvable pendant tout le trajet. Passant régulièrement sa tête au dehors pour râler contre le chauffeur, ou demandant régulièrement à son homme de main, qui chevauchait derrière, des nouvelles de la jument "grisette" qu'il avait emmenée pour l'occasion. Le pire, c'était quand il avait soif. Là c'était la jeune Liloïe, qui de la fraîcheur de ses quatorze années, tentait de le radoucir. Le voyage jusque l'Isle de France fût trèèèèèèèès long...

Mais voilà qu'ils arrivaient enfin. A l'impatience avait succédé une joie presque frénétique. La joie de revoir de vieux amis, que le temps et les péripéties de la vie avait malheureusement tant éloignés. Adrien sauta du carosse, comme un gamin. Il atterit en plein milieu d'une flaque de boue. C'était sa chance caractéristique. M'enfin il ne s'en plaignit point: Militaire depuis tant d'année, la saleté ne l'effrayait plus et surtout, il s'était changé dans le carosse, avant d'arriver, au grand dam de sa fille. Bottes en cuir, pantalon en cuir, ceinture en cuir, slip en cuir... euh non, pas le slip...Bas en soie (il faut savoir préserver, même au plus rude des conditions extérieures, ce qui doit chez un homme être préservé...).
Le haut était moins rude: Chemise souple et un épais surcot vert sombre, qui était brodé d'un hibou marron. C'était les couleurs, ternies pour le camouflage, de la famille Desage.
Le père souleva la fille, qui n'osait sauter dans la terre mouillée de peur de souiller sa robe et la déposa sur l'herbe fraîche. Alors ils avisèrent la tente, déjà bondée... Bérot, l'homme de main des Desage, s'occupa de mettre la jument du baron douairier en attente auprès des autres chevaux. Adrien et Liloïe se dirigèrent vers la tente.
Le trentenaire baron enfila en marchant son arc à son dos et son poignard à sa ceinture. C'était l'un des rares jours où l'épée ne pendrait pas à son côté. Une fois dedans, ne souhaitant guère faire d'esclandre, il écouta silencieusement la fin des explications de Russo, qu'il avait reconnu de loin, avant de s'annoncer. Son sourire était ému. Cela faisait bien longtemps maintenant, qu'ils avaient vidé leur dernier tonneau biterrois ensemble. Pendant que Russo parlait, Adrien, sur la pointe des pieds, chercha Zak, le vieux frère, mais ne le trouva point. Il en fût quelque peu inquiet. Il aperçu un vicomte avec qui il avait jouté à la Saint-Michel et qu'il avait trouvé fort vaillant. Il trouva Majda Saggash et son promis, Quirin de Rieucros. Il croisa le regard de Guilhem de Tréviers. C'étaient les languedociens. Et non loin d'eux, se trouvait... Maëlie!
Adrien fût attendrit de la voir emmitouflée dans la cape qu'il lui avait offerte une dizaine de jours auparavant. Et la broche fermait toujours l'étoffe. La folle journée qu'ils avaient alors vécue lui défila dans l'esprit.
La main du baron douairier se ressera instinctivement autour de celle de sa fille. Il se fît presque timide, chahuté entre l'amour paternel et l'autre, l'autre Amour...

Russo avait terminé ses explications. Elle devait très certainement avoir salué milles fois déjà et répétés maintes fois les mêmes choses depuis quelques heures... Sans mal y penser, Adrien, qui n'avait pas vu la liste des équipes, ni les boutons à porter, ni rien d'autre que ses amis et Maëlie, en fait, fût maladroit. Ne dit-on pas qu'il faut toujours un boulet?


"Adissatz!" déclara-t-il d'abord, oubliant qu'ils n'étaient point dans un pays d'Oc. Il se ravisa rapidement:

"Bonjour seigneurs et dames... Voici la baronne de La Voulte, Liloïe Desage, et son père, moi-même, Adrien Desage... Nous sommes navrés du retard, mais quelques impairs nous ont retenus sur la route... Qu'avons-nous manqué?"


[*Petitpied]
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Masterj
[Domaine de Juniville, la veille]

Le vicomte finissait de diriger les préparatifs pour cette chasse. Il était assez excité pour cette première chasse au sanglier, et se voyait déjà revenir avec plusieurs trophées, tout inexpérimenté qu'il était. Il avait déjà chassé, mais les dernières fois avaient été fort chaotiques... On lui avait confié un rapace, et il n'était pas spécialement bon avec les animaux, et surtout les volatiles. Il avait donc lancé son rapace sur bien des cibles, pourtant immanquables, comme le cochon d'un paysan du coin par exemple, mais cet imbécile d'oiseau n'avait rien rattrapé et refusait d'obéir. Bref, cela s'était plutôt mal passé, et il n'était pas prêt d'approcher à nouveau un oiseau de ce genre... Mais là, c'était différent, on chassait le sanglier, animal bien plus intéressant. Et on chassait seul, nul besoin d'inutiles volatiles. Une fois toutes ses affaires de prêtes, il envoya des valets sur une charette pour aller installer ses affaires et préparer son arrivée, et décida quand à lui de voyager à cheval, et d'en profiter pour visiter quelques tavernes sur la route. Il se souvenait de certaines, lors de ses voyages vers Paris, qui valait le déplacement...

[Domaine royal de chasse de Vincennes, le matin... tôt (enfin, c'est relatif...)]

Fourbu par le trajet, il arriva enfin au lieu voulu, juste à temps pour entendre la composition des groupes. Il était avec son supérieur, et quelques collègues, et se réjouissait de ne pas se retrouver au milieu de parfaits inconnus. On lui remit un bouton, en lui demandant de l'arborer, et ce malgré le fait qu'il jurait complètement d'avec sa tenue... Mais bon, à peine arrivé, il ne tenait pas à démarrer un débat sur le manque de goût des organisateurs. Il n'était plus en Champagne, où il se permettait certaines choses, et les gens en face de lui n'avaient rien des bouseux habituels. Bref, il se plia à la demande, et alla saluer ses camarades. Il n'avait jamais chassé le sanglier, mais n'avait nulle envie de le montrer, et comptait bien sur la chance pour s'en sortir honorablement devant ses collègues.
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Raphael83
Raphael83 n'avait pas pu s'enregistrer pour participer à cette chasse, mais avait promis d'aller soutenir ses amis du Secrétariat d'Etat qui s'étaient mobilisés à cet effet.

En arrivant , il vit que l'invitation du Grand Capitaine des Toiles du Vautrait, Donà Russocarine, avait étée un franc succès.
Il y avait foule.

Le Chancelier et Secrétaire d'Etat toulousain se faufila dans la foule et remarqua que le Comté toulousain était bien representée, puisque la Vice Comtesse Neyco était présente, ainsi que le Seigneur de Mazère ,père Baronsenguir.

Puis il remarqua la présence de son ami hospitalier, le Vicomte d'Olonne qu'il n'avait point revu depuis longtemps , Petitjéhan.

En fin il repéra ses collègues du Secrétariat d'Etat: Crysania SE du Rouergues, Adrienne la Vice Présidente de la Cour d'Appel, LYptis SE d'Artois, le vicomte Mastey, Mabille et Argael le Premier Secrétaire d'Etat.

Il espérait que les officiers Royaux seraient à l'honneur a la fin de cette chasse.

Voyant que tout le monde était afféré à ses préparatifs il demanda à un garde ou il pourrait bien aller se désalterer en attendant .
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Nerine
A peine avait-elle posé sa question à sa sœur qu’une jeune femme vêtue d’une peau d’ours prit la parole et souleva un drap d’un ‘monticule’ auquel Nerine n’avait pas pris garde en arrivant. Ce qui dévoila à l’assistance un animal empaillé … un sanglier. C’était donc à ça que ressemblaient les animaux que l’on allait chasser. Cette ‘chose’ valait toutes les explications qu’Agatha auraient bien pu trouver pour lui décrire l’animal. La blonde regardait cette bête dont elle devrait retrouver la trace.

C'est une bête forte et courageuse, qui se défend jusqu'à ses derniers instants, et n'hésite pas à attaquer et parfois tuer à coups de boutoir tant les hommes que les chiens qui l'assiègent.

Un sourire se dessina sur ses lèvres … Bah voyons, manquait plus qu’ça ! … se faire embrocher par un sanglier, c’était le monde à l’envers finalement puisque c’était à lui de terminer sur une broche.

Hé ! t’en fais pas trop, c’est pas comme si t’était toute seule en forêt non plus hein !

Une grimace s’afficha sur le doux visage de la poitevine.

Mais j’m’en fais pas voyons.

Ceci dit, elle n’était tout de même pas vraiment rassurée. La suite ne sonna pas mieux aux oreilles de Nerine.

Quand nous chercherons ses traces, nous les chercherons en priorité là où il fait ses mangis, et dans les zones boueuses où il se vautre pour se débarrasser des parasites.

Merdouille de merdum, il allait falloir s’amuser à patauger dans la boue. Pour sûr, ses bottes seraient bonnes à jeter vu le temps des derniers jours … entre la neige, la fonte et la pluie, les bois et sous-bois allaient regorger d’eau. Pas encore une bonne nouvelle, mais bon, elle ne pouvait de toute manière plus reculer. La voix de son amie l'arracha à ses pensées.

Hé ! Regarde la-bas Il y a Cléo toute seule, je sais qu'elle n'est pas dans notre groupe mais…Tu viens on va la voir…

Alors que la poitevine s’engageait à la suite d’Agatha, Nerine remarqua l’arrivée de Finute et Mélusine. Puis, soudain, une voix se fit entendre.

Hé les filles, on est ensemble avec Wondervanille, Ombre et Bradbury je crois et un Guilheme, vous le connaissez?

Tout en secouant la tête pour appuyer ses paroles, Nerine prononça un non à l’attention d’Atalante. Mais, cette dernière était déjà passée à autre chose, leur montrant la pique qui pourrait sans doute servir à mettre à mort le pauvre animal. Elle leur tendit également un bouton, à accrocher bien en vue, qui leur permettrait de se reconnaître entre équipe apparemment. La blonde ôta sa coiffe et y fixa le dit-bouton. Voilà, elle était prête … ‘fin non pas vraiment … y avait plus qu’à attendre que sonne l'heure du départ.
Nennya


S’en suivi l’arrivée de Cerise, la Duchesse haussa un sourcil, remarquant le léger retard, les vieux réflexes se faisaient sentir. Elle venait de donner les consignes à Achilée…soit la répétition avait un but pédagogique disait-on, avant même de pouvoir ré expliquer, Jake apparut, le teint pivoine, le souffle haletant, les cernes prononcées, la rectrice ne pouvait croire qu’il retombe à nouveau malade, après qu’elle ait prodigué ses soins. Prenant les choses en main, elle dit d’une voix haute :

-Bonjour Cerise !Prête à marcher je l’espère.

S’approchant de son ami Jake, jaugeant un peu ce qui lui arrivait, elle fit avec entrain :

-Soit, la jument te lâche, mais tu as l’œil terne mon ami, voudrais-tu du calva pour remonter tes humeurs ?

Sans attendre la réponse du susdit Jake de Valombre, Nennya sortit de la sacoche de lin, une fiole, elle prévoyait souvent cela en dernier recours, sait-on jamais que l’on croise un bon ami, et qu’il vous propose de festoyer autour d’un feu. Achilée pris des initiatives dans l’explication à fournir, la rectrice était fière qu’elle ne rougisse pas et que la doyenne se montre un peu plus entreprenante.

Reprenant en main ses chers doyens, Nennya se tourna vers Cerise :


-Point de feu je vous prie, nous enlèverons les impuretés avec les médications à nostre disposition

Jake, Achilée et Cerise montait la structure, l’honneur suprême de la rectrice et son petit plaisir personnel serait de planter l’oriflamme de l’Ostel Dieu de Paris.





Après quelques temps de consignes et un soupçon d’organisation, les doyens et doyennes de l’Ostel Dieu de Paris étaient prêts à soigner.
La Duchesse de Mortain inspecta le rendu final, qui était satisfaisant, dans son échelle stricte de la discipline. Elle fit signe aux élèves de se rassembler :


-Ce n’était que la première étape, Jake as-tu apporté des médications ?Si oui lesquelles ?
Je veux un détail aussi de ce que tu as apporté avec toi Achilée, et Cerise de même. N’omettez pas de rester concentrés, sérieux, et disciplinés si on nous fait sonner, nous irons à deux je pense, on est suffisamment pour répondre aux sons des divers cors.

Je vous ai appris à soigner les plaies superficielles, à recoudre, n’oubliez pas ce fameux cours où nous nous sommes entraînés à divers point sur un pauvre animal mort.

Ne faîtes pas abstraction de ce que vous avez lu dans nostre scriptorium, ni même, ce que nous avons expérimenté dans la grande pharmacie de nostre établissement,
fit-elle avec un clin d’œil en direction de Achilée.
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