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[RP] Une promenade, une roulotte et une capitale menacée

Dahut
Samuel les yeux vagues écoute, au-dehors de la grande tente de toile dressée sur le domaine de la Pioline, le feu qui craque…

Temps de guerre…

Vêtu d’un gambison, et le ventre qui ne gargouille pas encore malgré le festin que réservait la soirée…

Puis sorti de ses songes, il aperçu sa chère cousine Flore de Lendelin, accompagnée d'une silhouette qu'il connaissait que bien, celle de la pirate.
Il laisse échapper un petit rire, ainsi qu'un sourire de soulagement de les voir arriver sans mal.

Embrassant sa cousine, et saluant son amie

Oui très heureux, de vous voir toutes deux en pleine forme, et ravie de voir que les routes sont toujours fréquentables sens accrocs, pour le moment

Puis il écouta ce que sa chère cousine, avait à rajouter
Avant de discuter de cette mobilisation, tu dois régler une autre affaire. Une certaine Reinemab Talbota est ici. Elle te cherche.


Reinemab Talbota, dis tu? humm...
SLe Seigneur de Vitrolles se met à réfléchir remontant loin dans ses souvenirs.

Talbota, n'était-ce pas le nom d'un ami à mon père? Et, ce prénom Reinemab, il me semble l'avoir déjà entendu de la bouche de ton frère.

Redressant les épaules, ayant l'air d'avoir prit sa décision, il ajouta

Bien écoute, autant s'en assurer, fais la donc entrer, que je sache se qu'elle me veut.
Elle ne t'a point dit, par tout hasard de quoi il s'agit?


Puis se tournant vers la pirate

Et toi Eno, tu l'as vu cette reinemab? que t'inspire t'elle?


L'avis que pouvait avoir son amie sur une étrangère, l'intéressait fortement, la savait observatrice, il pouvait compter sur son œil et avis d'experte…

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Enored
Soucieux, fatigué et l'air d'avoir un sacré poids sur les épaules, celui de la solitude due à sa situation... c'est ainsi que la mercenaire aurait put décrire Samuel à cet instant, même si ce dernier ne laissait rien transparaitre. Seulement, cette situation elle l'avait connue par le passé, la connaitrait surement encore si elle pensait à leur autre grand projet. Mais l'instant ne s'y prêtait pas.

L'heure était aux retrouvailles, sobre, comme l'éxigeait la situation. Elle aurait aimé, voulu, un instant avec lui juste pour lui dire, lui raconter la route, le rassurer. Plus tard, peut être ... surement. Elle aurait eu besoin un instant de se confier, mais dehors du monde attendait. C'était ainsi, il en serait toujours ainsi.

Oui très heureux, de vous voir toutes deux en pleine forme

Léger haussement de sourcils, il se moquait de qui là ? En forme ... elle avait croisé son regard dans le baquet d'eau après avoir fait sa sieste ... traits tirés par la fatigue, l'inquiétude, l'incertitude ... bref ... pas le temps de s'en occuper.

Et toi Eno, tu l'as vu cette reinemab? que t'inspire t'elle? |

Léger sursaut avec cette impression de ne pas pouvoir se concentrer sur l'instant présent ... où était passée Flore ? dehors surement ... soupire...


C'que j'en pense ... si tu permets ... même si tu permets pas ... |/b] légère impression de se répéter à cet instant ... les mots n'étaient pas son fort alors les phrases toutes faites étaient pratiques pour elle ... [b] j'préfère rester là tant qu'elle sera ici avec toi ... pour le moment j'ai pas confiance. J'l'ai croisée qu'un instant mais on sait pas c'qu'elle te veux ... donc je m'éloigne pas qu'ça t'plaise ou pas ... mais j'doute que ça te déplaise.

Sourire ironique et taquin aux lèvres, la rouquine se posta non loin de son ami prête à toute éventualité ...
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Flore
Enored avait emboîté son pas. Inutile de tente d'empêcher l'irlandaise d'avancer. Flore n'y a même pas songé une seconde.

... pour le moment j'ai pas confiance. J'l'ai croisée qu'un instant mais on sait pas c'qu'elle te veux ... donc je m'éloigne pas qu'ça t'plaise ou pas ... mais j'doute que ça te déplaise.

Rit doucement.

Tu n'as plus besoin de gardes du corps, mon cousin. Toutes ces femmes de caractère autour de toi ... Que peut-il t'arriver ? Seul un fou oserait nous défier.

Dame Reinemab était étonnée de la situation tendue en Provence. Elle a hésité sur ton nom. Je la crois sincère.
Sans compter ta garde amazone, elle et son ami sont loin d'être en position de force dans ce camp.


Prend son air d'enfant capricieux.
Puis j'aimerais savoir ce qu'elle te veut.
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Istanga
Près de la roulotte

J"ai perdu mon fil. Mon tout petit bout de laine qui n'était que le début d'une longue histoire. Iskander me parle, j'essaie de revenir sur la terre ferme. Il m'affirme ne pas être sanguinaire. Je le regarde, amusée.

Vous n'êtes pas sanguinaire, soit. Vous tuez pourtant des animaux? N'est-ce pas sanguinaire, cruel et barbare? A moins que vous ne pensiez que je vous comparais à cette plante dont on m'a parlé, dont la tige recèle un sang épais? Il semblerait qu'on l'utilise comme un envoûtement d'amour...

Il semble curieux d'en savoir plus, j'en profite pour étaler ma science.

Oui, l'amoureux doit appliquer ce sang sur ses paumes, serrer la main à celle qu'il désire. A répéter cinq ou six jours d'affilée, jusqu'à ce que l'inconsciente ne le soit plus.

Ma soeur arrive, mais pas dans un bateau doré, et propose à Iskander une visite du camp familial. Je me propose alors comme guide.
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Iskander
Gloups.

Dame Istanga restait autant désinvolte avec un sujet si ... étrange ...

Iskander rougit ... elle n'avait pas tort pour ce qui concerne certains aspects "saguinaires" de sa vie ... les bêtes mouraient pour nourrir les hommes.

Quant au reste, il fut piqué au vif et rougit de plus belle.


Ce serait vraiment un pouvoir terrible que celui-là !

Imaginez le pauvre homme qui verrait toute femme qu'il cotoye quelques jours se pâmer d'amour pour lui ...


A voir le regard de Dame Istanga, elle ne semblait pas effrayée par cette idée.

Iskander frémit.

Bucéphale, lui, n'en avait cure. Il se rapprocha de la jument de Dame Istanga avec un air de beau vieux devant une jeune pouliche ... ce qu'elle était.

Iskander n'essaya même pas de se donner une contenance devant la ... frivolité du vieil étalon.


Que serait l'amour s'il n'est pas partagé ? Ce serait un pouvoir terrible, assurément.

Je ... ce serait terrible. Surtout si un tel ... pouvoir s'exprimait sans retenue.

Je ne crois pas être ...


Il réfléchit un instant ... Mona ... il eut une pensée de colère, toujours présente. Il l'avait aimée. Et frémit encore du deuil de l'enfant jamais né.

Puis, maintenant ... non. Ils avaient un penchant mutuel. S'il y avait enchantement ... ils étaient enchantés tous deux.

Iskander faillit sourire à l'idée que Dame Istanga le faisait marcher, pour croiser son regard et ...

Il vivait d'autres choses sans retenue.

Son regard se troubla.

Et celui de la Dame restait une énigme.


Alors, selon vous, quel genre de sanguinaire suis-je ?

Celui qui tue ? Ou celui qui ... séduit ?


Bucéphale hennit de dérision.
Istanga
Tournicoti, tournicoton, dans les environs...

Tandis que j'écoute Iskander - sa voix teintée d'un accent indéfinissable - je jette un oeil intrigué sur les chevaux. Son étalon a un étrange comportement, semble parader - l'amour, toujours l'amour - devant Muad'Dib (désolée), un magnifique Darashouri noir, et suffisamment membré pour qu'on ne puisse le confondre avec une jument.

Je ne dis rien, je ne voudrais pas vexer mon compagnon enchanteur.Mais quand même, je me dis que l'air provençal dissout les moeurs, à commencer par celles de Trichelieu d'ailleurs.

Une question lancée. Prise au piège, je lanterne et atermoie, me rappelle mes origines normandes.

Nouveau regard amusé.


Les deux sans doute. On a tous un fond cruel, à développer selon les envies... Peut-être suis-je moi même une empuse, qui sait?

Puis je ne tiens plus. Mon esprit se focalise sur l'ombrageux Bucéphale. Le grand Alexandre doit se retourner dans sa tombe. Quant à ma souris du désert, elle commence à s'irriter. C'est que mon cheval ne mange pas de ce pain, non mais! Il se dresse, farouche, prêt à la bataille. Je me précipite pour le retenir, hurlant à Iskander :

Eloignez votre boeuf, et vite! Puis à l'équarissage! Son odorat et sa vue laissent à désirer, je n'ose parler du reste...

Il obtempère à mon ton péremptoire. Et c'est heureux.
Tandis qu'il emmène sa monture loin de Muad'Dib, je sens monter un fou rire.
Je lui laisse libre cours.

Le voila qui revient, marri. Je lui souris et, pour lui changer les idées, je lui cite un poème d'Omar Khayam.
Sans rapport aucun avec ce qui précède, juste pour lui changer les idées.

De croire à blasphémer qu'y a-t-il ? Un soupir.
Entre la certitude et le doute ? Un soupir.
Ce précieux soupir, tires-en jouissance,
Car notre vie aussi s'achève en un soupir.


Il ne semble pas me prendre pour une folle. Du coup, boostée, je remets le couvert.

J'ai pour foi la gaité, la vermeille boisson,
Croire ou ne croire pas, c'est ma religion.
"Quelle est ta dot, ma fiancée ?" disais-je au Monde.
"La gaité de ton coeur." est ce qu'elle répond.


Pourtant, la guerre.

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Iskander
Iskander éclata de rire au regard écarquillé de Bucéphale ... confondre jument, hongre et étalon ... il le prit mal, se renfrogna et fit la moue en paradant comme un paon indigné ...

Il eut le regard mouillé d'hilarité.

Les paroles de Dame Istanga vinrent en bouquet ... pas tant qu'elles n'aient pas de sens ... mais le plaisir de pouvoir être écoutées en sens multiples.

Puis Iskander entendit ... lassa les pensées et les émotions tournoyer en lui.

Il sourit.


Vous ne ressemblez pas à une chimère ... encore que je ne puisse l'affirmer sans aucun doute, ... sauf votre respect.

Mais je vous ai vue pourtant ... comme un double de votre soeur ... là, avec elle, pour la soutenir, évanescente et pourtant présente et tenace.


Oups ... l'euphorie du moment lui avait fait trop parler ...

Il tenta de sourire pour faire passer cela comme une plaisanterie.


J'ignore ce que j'ai vu. On aurait dit comme un charme rompu à regret.

Un soupir peut-être ?


Au temps pour lui ... sont sourire devint torve ... peine perdue ... il cessa de tenter d'avoir l'air désinvolte.

D'un sourire penaud.


Vous connaissez de beaux vers pour dire les choses. Je ne les dis que simplement, telles qu'elles me viennent, sans malice et sans apprêts.

Il est bon de rire.


Et cette vague impression que plus il parlait, plus il s'enfonçait ...
Dahut
Les voir toutes deux arriver sans encombre venait ôter un poids des épaules du seigneur de Vitrolles. Il se réjouit de les voir là, même si l'instant ne s'y prête pas vraiment. Il peut se détendre un peu, rien qu'un peu tout en restant sur son questionnement : l'arrivée de cette femme. L'étonnement se lit sur son visage lorsqu'il voit sa pirate sursauter. Le sursaut est léger, mais il n'a pu que le remarquer. Elle semblait lointaine à cet instant précis. Il l'observe alors qu'elle lui répond. Ses traits sont creusés par la fatigue et ... l'inquiétude. Que s'est-il passé sur la route ?

Samuel ne lui demandera pas, il sait qu'elle n'en parlera que si elle le souhaite. Il la regarde sans bouger et sourit intérieurement quand elle impose sa présence. Il aurait de toute manière souhaité sa présence à ses côtés. Il voulait traiter cette affaire au plus vite et passer à l'ordre du jour qui le préoccupait. Cet intermède était, à l'exception de l'arrivée de sa cousine et de son amie, fâcheux.

Leurs regards se croisent alors qu'elle se tait et se poste non loin de lui. Regards pleins de tout ce que les mots n'ont pas dit, pas voulu dire, pas eu le temps de dire... La peur de perdre l'autre, le plaisir de se retrouver. Elle n'a pas confiance pour le moment, il se fie à son jugement tout en sachant qu'elle n'accorde sa confiance qu'à peu de monde.

Ils restent un instant face à face et Samuel se tourne vers l'entrée de la tente. Dehors une femme attend. Il sent son amie nerveuse dans son dos et l'imagine la main sur le pommeau de son épée pour dissuader ou le manche d'une de ses dagues pour peut-être plus de discrétion ...

Samuel reporte son attention sur sa cousine, lui aussi est curieux de savoir ce que lui veux cette femme. Même si elle a mal choisis son moment pour venir se présenter à lui, il lui accordera une entrevue rapide. Il s'adresse à l'homme qui gardait l'entrée de la tente.


Fais la entrer !

Les mains sur les hanches, ne cachant pas l'agacement du à ce contre temps, le Seigneur de Vitrolles attend sa visiteuse.
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Reinemab


[toujours le 10 janvier au milieu de la verdure, dans un camp, bien avant la prise du château]

un gardien, vient à leur porté, eux qui depuis le début de leur arrivé attendaient le ventre gargouillant, dans leur roulotte, qu'on veuillent bien les faire appelés.

Citation:
Le Seigneur de Vitrolles, est prêt à vous accueillir, veuillez me suivre


Elle descendit de son habitation roulante, fouilla dans ses braies, afin de de s'assurer que le motif de sa venue y logeait toujours.

Un regard vers son aimé, un baiser.
Cette mission, lui fallait la finir seule, c'est ainsi seule qu'elle se rendit sous la tente, guidée par le soldat.

Alors qu'elle passa la tête sous la toile, son regard se releva, sur des visages fermés, craintifs et plein d'interrogations.
Elle n'avait pas pour habitudes de faire des pirouettes devant les nobles ou qui que se soit d'autre, d'ailleurs cela lui avait déjà valu un procès pour avoir craché sur un duc. Pour elle, tous étaient ici présent de simple humain, voulant aider leur prochains et aucune noblesse n'avait à ses yeux que celle du cœur.

Et, c'est bien cela qui avait mené la petite grenouille en ses lieux, une promesse faite à son ami fidèle, à son frère de cœur, Theodomir.

Elle regarda à droite et à gauche, les deux femmes restaient au coté du messire.
Le pli qu'elle avait à remettre, elle ne l'avait point ouvert mais savait déjà plus où moins de qui et de quoi, cela concernait.

Reinemab devait lui le remettre en personne et enfin là face à lui, elle ne savait plus quoi dire. La pression tous ses mois elle s'était mise et enfin mission accomplit, elle ressentit comme un vide.

Bien, le bonjour messire, je me nomme Reinemab Talbota, je viens à vous...


Plongeant lentement sa main dans ses poches, elle ressentit l'engouasse sur les personnes présentes, afin de détendre tous le monde elle dit

Messire, pardonnez moi, je suis venue simplement vous remettre ceci

Elle regarda sa poche, comme pour autorisation de retirer sa main, sens risquer se faire trancher

C'est un message, venant de votre cousin Theodomir de Lendelin...
Un regard vers Flore plus précisément son testament messire...

La reinette eu un air compatissant, elle qui n'avait voulu adresser la nouvelle préalablement à la jeune femme, qui n'était autre que la sœur naturelle de Théo.

Mes condoléances mademoiselle, ainsi qu'à votre sœur... J'ai fait une promesse à votre frère, rapporter se pli à votre cousin et veiller sur vous... ainsi que votre famille messire

Se retourne vers le seigneur de vitrolles

comme mon père autrefois pus le faire, avec votre aïeul, tout deux étaient semble t'ils amis...


Retirant à présent sa main, ne sentant plus de danger, elle remit le testament celé à son destinataire

Ceci est pour vous, messire...

Baissant la tête

Mon sort est désormais lié au votre... une promesse, un engagement... En respect et souvenir de votre cousin, qui fut mon frère et bien plus encore...
Acceptez je vous pris messire, mes services, afin d'honorer ma promesse de vous protéger.


Droite comme un piquet, tel un soldat, elle resta planté là attendant, la réaction de ses interlocuteurs...
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Enored
L'Irlandaise laissa glisser de dague de sa ceinture à la paume de sa main. Manche bien serré dans sa main, lame plaquée contre son avant bras. Bras le long du corps. La femme entrait.

La rouquine l'examina alors qu'elle parlait. Lorsqu'elle fouilla sans ses braies la tension monta d'un cran. Un geste malheureux et la visiteuse ne serait plus. Poignet qui se plie juste au cas où, prêt à lancer la lame. Mais c'est un parchemin scellé qui sort des vêtements alors la rouquine se détend.

Elle écoute plus ou moins distraitement. A l'évocation du décès du frère et cousin elle se tend à nouveau mais pas pour les mêmes raison. Le souffle court, elle sert son poing libre pour garder son calme. Ne pas penser ... surtout ne pas regarder Flore à cet instant. Une douleur sourde lui étreint les entrailles. Ses frères ... non ne pas penser à eux il n'était pas temps. Elle avale difficilement, tentant de se donner un peu de contenance et faire disparaitre son trouble.

Acceptez je vous pris messire, mes services, afin d'honorer ma promesse de vous protéger.

Léger sourire de la mercenaire, deux personnes en plus ne seraient pas de trop dans les jours à venir. Des renforts inespérés amenés là par providence. Parfois le hasard faisait bien les choses ... souvent même ... Alors que la jeune femme a la tête baissée, la mercenaire fait glisser sa lame de sa main à sa ceinture, le danger est passé.

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