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[RP] Ascalion, le tailleur de pierre

Ascalion
Alenya était partie... Encore une fois de plus, Ascalion était seul, seul avec son atelier.
Mais cette fois-ci, Ascalion n'affutait aucune hache. Son frère Alexius n'étant plus tailleur de pierre, il devait fabriquer des outils pour les Cuamantèques, pour que le clan puisse produire de la viande. C'est ainsi qu'il travailla avec un nouvel outil. Il fallait qu'il travaille une petite lame, puis qu'il l'associe avec un manche, pour donner des couteaux.

En plein travail, Ascalion fut alerté par son frère
.

Ascalion, des Aztèques viennent de prendre le Calpulli ! Ils passent la plupart de leur dans dans la pièce où se trouvent les caisses et l'inventaire, et certains se plaignent déjà d'impôts exhorbitants !

Sans attendre, Ascalion abandonna ses couteaux pour partir aider les habitants à reprendre le Calpulli...

Le lendemain, le constat était dur. Une énorme perte, alors que le clan sortait à peine d'une situation très difficile. Et le leader de la province coupable qui ne promettait rien. Oh bien sûr, il se disait très en colère, mais ce ne sont que des paroles en l'air !
Ascalion devait par ailleurs payer, à sa grande surprise, 150 Quachtlis d'impôts. Mais ce n'est pas ce qui l'énervait le plus. Les haches du Calpulli, que le guerrier avait mis tant de temps à affuter, avaient été volées !


Tant de travail pour RIEN ! cria Ascalion, seul dans son atelier, alors que quelques passants le regardaient bizarrement.

Mais il n'avait pas dit son dernier mot. Deux groupes d'Aigles étaient déjà formés. Ascalion finissa son travail, commencé la veille. Ensuite, il ferma son atelier, et mit un mot qui informait de son départ.

Le guerrier était très en colère. Il ne pensait qu'à une chose : tabasser de l'Aztèque ! Ascalion allait être un redoutable adversaire. Il avait contenu sa rage de combattre depuis très longtemps, puisque la dernière fois qu'il était parti pour se battre remonte à plusieurs semaines. La vengeance allait être terrible !

Avant de partir, il écrivit un mot à sa femelle, qui aurait bien voulu partir avec lui, avec eux, mais ne le pouvait pas.
Il alla rejoindre ensuite les Aigles à la sortie de Cuamantzingo, direction Tulancigo. Deux groupes d'hommes attendaient à l'abri de la forêt.

Quelques heures plus tard, des bruits de pas s'élevèrent, alors que Cuamantzingo dormait. Ces bruits s'éloignaient lentement, et on ne pouvait rien entendre d'autre. Ces bruits, Cuamantzingo allait bientôt les entendre à nouveau, lorsque les Aigles reviendront avec leur récompense.

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Ascalion
Épuisé ! C'était l'état d'Ascalion lorsqu'il rentra dans sa hutte. L'expédition guerrière menée par les Aigles dut un succès ! Pour une fois, les guerriers avaient agis en douceur, ce n'était qu'un simple avertissement. Mais les Aztèques ont maintenant compris à qui ils avaient à faire. Ils n'étaient pas prêts de remettre les pieds dans le Calpulli de Cuamantzingo !

Le gamin, qui réglait quelques affaires pour le guerrier, attendait devant la porte. Il avait surement été prévenu de son retour...


Vas vendre mes couteaux sur le marché, et ne reviens pas avant une semaine.


En effet, Ascalion avait encore à faire. Non seulement il ne voulait pas être dérangé aujourd'hui, puisqu'il souhaitait se reposer, mais en plus il devait partir le soir même (ou le lendemain) à Nopalucan, pour escorter Alenya vers Cuamantzingo. Le clan n'était pas sûr, en ce moment, et Ascalion avait préféré aider sa femelle avec quelques Aigles plutôt que de la laisser seule sur les chemins avec toutes ses économies.

Ascalion confia donc ses couteaux, fabriqués la veille de son départ, au gamin. Il entra ensuite dans sa hutte. La première chose qu'il fit, c'est d'enlever son attirail de guerriers, armes et vêtements. Il est bien plus confortable de faire la sieste nu ou habillé normalement !

Le guerrier se posa dans le hamac et ne tarda pas à s'endormir...

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Alenya
Alenya venait à peine de revenir à Cuamantzingo... elle avait fait route ces deux derniers jours en compagnie de Zumo, guerrier Aigle et quelques frères et soeurs de Nopalucan... le voyage s'était déroulé tranquillement, sans le moindre ennui particulier... c'était le coeur léger qu'elle songeait qu'elle allait enfin devenir cuamantèque et s'installer définitivement auprès de son guerrier...

Ascalion lui avait fait part des évènements récents qui s'étaient déroulés au clan pendant son absence, elle avait regretté de ne pouvoir l'accompagner pour laver l'affront subi...

Toute à ses pensées, la jeune guerrière se dirigea vers la hutte de son guerrier... elle savait déjà qu'elle ne demeurerait qu'une nuit auprès de lui... un autre voyage l'attendait encore, cette fois ci vers l'Orient...

Lorsque Kusco, le tlatoani, lui avait demandé de s'y rendre pour le compte de la Province, elle n'avait pas eu le coeur de refuser, il était primordial de trouver de la pierre, la réouverture des mines en dépendait... elle le ferait donc encore une fois... il serait ensuite bien temps pour elle de demeurer dans ce clan auquel elle appartenait maintenant et surtout auprès de celui pour lequel son coeur battait... pour l'heure, elle était mandatée par le pochteca Darflex et tout était clair dans son esprit sur les transactions qu'elle aurait à mener...


Arrivée à la hutte, elle chercha Ascalion qui n'était pas présent... sans doute était-il au marché à faire de bonnes affaires... elle devait aussi s'y rendre afin d'acheter de quoi manger pour le voyage... elle prit quelques quatchlis puis se dirigea bien vite au centre du clan, lieu où se trouvait le marché, avec dans l'idée d'y retrouver son guerrier...
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Ancienne Pochteca de la Province Occidentale
Gravement blessée, a subi 45 jours de convalescence en Aztéquie anglophone
Alenya
La jeune guerrière avait été absente de la hutte de son guerrier une certaine période durant laquelle elle avait effectué de fastidieuses transactions de pierre et d’obsidienne pour enfin réouvrir les mines de la Province… satisfaite que tout ce soit bien passé, elle avait espéré pouvoir enfin rentrer se reposer quelques jours de ce voyage qui n’avait pas été de tout repos…

Pourtant une surprise de taille l’attendait, surprise qu’elle trouvait de fort mauvais goût de la part de celui à qui elle avait fait confiance et qui, dans ses dernières heures avait agi tel un irresponsable… elle n’osait plus le voir comme ayant pu être le Tlatoani de la Province Occidentale, ce Kusco, qui, avec un mauvais esprit de vengeance avait mis à sac le Tlatocan, changeant au gré de ses envies de futur sacrifié, les postes de certains membres du Tlatocan… de ce fait, Lauratacc, pour qui la jeune guerrière avait de l’estime et qui avait travaillé dur pour la Province, s’était retrouvée sans poste alors qu'elle-même était nommée à la fonction de Pochteca dont elle ignorait tout…

La jeune femme s'était mis au travail sur le champ et pouvait heureusement compter sur le tout nouveau Tequitlato Darflex pour lui apporter son aide…

La seule chose qui la rendait heureuse en ce moment, c’était d’être enfin installée à Cuamantzingo auprès de celui qui lui avait tant manqué… s’approchant de sa hutte, elle sentait son cœur s’accélérer… elle savait d’avance qu’il serait là pour l’encourager dans sa nouvelle fonction et trouver les mots pour la rassurer… faire partie de ce Tlatocan que tout le monde condamnait n’était pas chose aisée mais elle montrerait qu’elle prenait au sérieux son tout nouveau rôle et agirait comme il se doit… il était hors de question pour elle de démissionner...

En entrant, la jeune femme aperçut son guerrier allongé dans leur hamac, les yeux clos… elle s’approcha doucement, se pencha puis délicatement posa ses lèvres sur celles d’Ascalion…

Niltzé mon guerrier… tu m’as manqué à un point que je ne saurais trouver les mots…
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Ancienne Pochteca de la Province Occidentale
Gravement blessée, a subi 45 jours de convalescence en Aztéquie anglophone
Ascalion
Ascalion, entre deux affutages, avait pris quelques minutes pour se reposer. Il pensait bien entendu à Alenya, qu'il ne voyait pas souvent ces temps-ci. Elle avait été à Nopalucan pour quitter son ancienne hutte, Ascalion était ensuite parti en mission avec les Aigles afin de venger Cuamantzingo. A son retour, il avait vu Alenya seulement quelques heures avant qu'elle ne reparte pour aller chercher de la pierre pour pouvoir enfin faire travailler tous les mineurs de la province.

Avec tout ce temps passé loin de sa guerrière, Ascalion avait du mal a tenir le coup. La quantité énorme de travail qu'il avait et qui l'empêchait de passer un peu de temps avec ses amis n'arrangeait pas son moral.

Alors qu'il dormait dans le hamac, il rêvait d'Alenya, d'Alexius, de Naysa. Ils étaient tous les quatre dans une taverne abandonnée, dans un territoire qui lui était étranger. Soudain, dans son rêve, Alexius l'embrassa.
Ascalion se réveilla alors en sursaut ! Il mit du temps à se rendre compte que ce n'était qu'un rêve, et que c'était en fait Alenya qui l'avait embrassé pendant son sommeil.

Son coeur battait fort, mais il fut soulagé de voir sa guerrière, qu'il n'avait pas vu depuis très longtemps !

Ah, c'est toi ! Tu m'as fais une de ces peurs ! Viens t'allonger. lui dit-il en lui faisant un peu de place dans le hamac.

Heureux de l'avoir enfin auprès de lui, il la serra contre lui et fit balancer doucement le hamac.


Niltzé mon guerrier… tu m’as manqué à un point que je ne saurais trouver les mots…

C'est bon de voir à nouveau ton visage. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je ne t'avais pas vue...

Raconte moi ton voyage !


Alenya commença alors sont recit. Il l'écoutait d'un air rêveur, il riait bruyamment lorsque c'était drole, et ne cessait d'embrasser son visage. Après avoir discuter pendant plus de deux heures, ils s'endormirent.


[Quelques jours plus tard, dans l'atelier]

Finit les haches. Le Calpulli avait enfin un stock acceptable de haches affutées à la perfection, et d'autres tailleurs de pierre pouvaient désormais aider Ascalion à affuter celles qui s'usaient par le temps.
Maintenant, le guerrier avait un stock considérable d'obsidienne, entreposée en tas au fond de son atelier.
Il s'occupait maintenant de travailler le matériau pour que d'autres tailleurs de pierre puissent en faire quelque chose. En se partageant le travail, les tailleurs de pierre de Cuamantzingo iraient bien plus vite. Car les Aigles avaient besoin d'armes ! Les guerriers ne pouvaient rester à main nues indéfiniment, car les Aztèques commençaient à devenir plus forts, plus puissants qu'auparavant.
Avec des massues flambant neuves, ils pourraient aussi protéger Cuamantzingo plus efficacement, et auraient une force de dissuasion plus importante.

Ce travail faisait beaucoup de poussière, et Ascalion était obligé de se protéger le visage. Son atelier était tellement poussiéreux, et l'air y était tellement irrespirable qu'Alenya ne le regardait plus travailler. Elle pouvait pourtant passer beaucoup de temps à contemplait Ascalion, qui lui se sentait mieux en présence de la femelle.
Mais il travaillait maintenant seul, si bien qu'il faisait plus de pauses qu'à son habitude. La poussière y était surement pour quelque chose, mais il ne supportait pas l'idée de laisser Alenya seule, même si elle était maintenant souvent occupée à ses champs...

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Alenya
Alenya venait de céder sa place de Pochteca à Aeled qui se disait "grand"… elle pouvait enfin souffler même si travailler aux côtés de Darflex avait été agréable… pourtant, elle n’était pas du genre à rester sans rien faire et savait au fond d’elle-même qu’elle saurait se rendre disponible si la Province lui demandait une quelconque aide...

Pour l’heure, elle n’était plus Coyote, ayant quitté la meute après s’en être expliqué… cependant, elle conservait toujours en elle l’âme d’une guerrière et irait au moment voulu faire la guerre aux naztèques aux côtés des guerriers Aigles…

En attendant ce moment, elle coulait des jours paisibles auprès de son guerrier… elle pouvait désormais faire tourner son moulin et produire sa propre farine et la vendre au clan… elle fit voir à Asca sa toute première farine attendant de sa part des félicitations, ce qu’il fit sans tarder…

Le lendemain, au lever du soleil, elle se prépara pour aller la vendre…

Maîtresse, toi vouloir que je vende farine au marché ?

Alenya regarda le gamin amusée…

Non… laisse, j’vais y aller moi-même…

Le gamin la regarda avec un drôle d’air…

Toi pas confiance en moi ???

Si mais j’peux le faire moi-même voilà tout ! Et puis arrête de discuter c’que j’dis !!!

Asca aura sans doute besoin de toi aujourd’hui alors reste à la hutte… t’as compris ???

Le gamin fila sans demander son reste s’assoir à l’entrée de la hutte l’air boudeur… la jeune guerrière haussa les épaules et prit la direction du marché… en chemin, elle songea à une conversation qu’elle avait eu quelques jours plus tôt en taverne avec son guerrier… elle se demandait s’il n’avait pas quelque peu abuser du pulque lorsqu’il lui avait parlé... elle avait été tellement surprise que maintenant elle commençait à douter, il lui fallait en avoir le coeur net...
Au retour du marché, elle pénétra dans la hutte, déposa sur la table les quachtlis gagnés lors de la vente de sa farine... A l'entrée, Asca l'observait... l'apercevant soudain, elle lui sourit...

La jeune femme saisit ce moment pour oser lui demander ce qui était au coeur de ses pensées...


Dis-moi... l'autre soir en taverne... t'étais sérieux ?

La jeune guerrière le regarda droit dans les yeux, espérant y déceler une réponse... les instants qui suivirent lui parurent inexorablement longs...
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Ancienne Pochteca de la Province Occidentale
Gravement blessée, a subi 45 jours de convalescence en Aztéquie anglophone
Ascalion
A nouveau, Ascalion était sur l'affutage des haches. Finit l'obsidienne. Les Aigles avaient grand besoin d'armes, beaucoup attendaient leur massue, même Ascalion lui-même. C'était un comble pour un tailleur de pierre et guerrier de surcroit.
En effet, les guerriers de Cuamantzingo étaient en pleines préparations. Une armée était en cours de construction, sous les ordres d'Alexius, et les Aigles partiront bientôt en mission. Et jamais une mission n'avait été aussi importante pour eux.
Ascalion allait avoir une massue à forger dès demain. Le travail ne manquait pas pour le tailleur de pierre, qui n'avait d'ailleurs connu aucun jour de chômage depuis qu'il s'était vu attribué son atelier. Soudain, le gamin vint dans l'atelier.


Maitre, grand guerrier ! Un grand homme est venu m'acheter vos haches. Il avait beaucoup d'argent, je n'ai pas pu refusé et...

Comment s'appelle-t-il
? coupa Ascalion.

Je ne sais pas Maitre, mais les autres marchands le regardaient d'un mauvais oeil. Il avait une charrette remplie de marchandises de toutes sortes !

Hmm, c'est surement Sp00killa... Tant pis, Ruix va voir directement avec lui. Va vendre cette dernière hache, et si tu vois notre Calpullec, tape lui sur la tête pour ne pas qu'elle oublie de me livrer la lame de massue !


Le gamin se retourna et s'en alla avec la hache d'Ascalion, qu'il venait justement de finir.
Il soupira et alla se détendre dans le hamac lorsqu'Alenya revint du marché. Il lui sourit et lui proposa de le rejoindre dans le hamac, ce qu'elle ne fit pas.


Dis-moi... l'autre soir en taverne... t'étais sérieux ?

Le sourire d'Ascalion s'effaça. Il ne savait pas vraiment de quel soir elle parlait, mais ce qu'il savait, c'est qu'il avait fait une plaisanterie de mauvais gout sur leur couple.
Tout ce qu'il voulait, c'est faire rire la guerrière, rien d'autre. Mais à ce moment il se dit qu'il fallait sans doute commencer à parler plus sérieusement de leur couple.


Mais... Tu n'as pas confiance en moi ? lui demanda-t-il, la mine déconfite. Et puis, de quel soir parles-tu ? Nous allons régulièrement en taverne alors je ne peux pas deviner.

Il laissait toujours une place libre sur le hamac mais ne l'invitait plus à le rejoindre, inquiet et préoccupé de la réponse qu'elle allait lui donner.
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Alenya
Alenya regarda son guerrier s’installer confortablement dans le hamac… Au moment où elle lui posa cette fameuse question qui taraudait son esprit, elle observa que son visage laissait transparaître une certaine inquiétude… comme s’il ne semblait pas saisir ce dont elle parlait… pourtant cette question était on ne peut plus explicite et il devait forcément y trouver la réponse qu’elle attendait… il ne pouvait en être autrement… oui, il ne pouvait en être autrement…

Mais... Tu n'as pas confiance en moi ? lui demanda-t-il, la mine déconfite.

La question qu’il lui retourna sur l’instant la surprit…

Si j’ai confiance en toi… même si j'sais que tu prends plaisir à me provoquer parfois… là n’est pas le souci… répondit-elle avec une certaine nervosité.

J’sais que je n’ai pas à m’inquiéter et j’ne pense pas avoir tort sur c’sujet…

Et puis, de quel soir parles-tu ? Nous allons régulièrement en taverne alors je ne peux pas deviner.

La jeune guerrière était décontenancée par les dernières paroles qu’il venait de prononcer… il semblait ne pas se souvenir de ce fameux soir qui aurait du le marquer tout autant qu’elle… cette réaction confirma ce qu’elle pensait… il avait sans doute l’esprit embrumé par quelques effluves de pulque et avait parlé sans réfléchir… pire encore, il avait encore du s’amuser d’elle…

Déçue par ce qu’elle venait d’entendre, elle le dévisagea un instant…

Si tu n’vois pas de quel soir j’parle… c’est que j’dois supposer que tu n’étais pas sérieux… alors n’en parlons plus veux-tu…

La jeune femme haussa les épaules et tourna les talons… elle se sentait nerveuse… comment avait-il pu oublier ? N’y tenant plus, la jeune guerrière fit volte-face… elle lança à Asca un regard noir et fronça les sourcils…

Oh eh puis si tiens parlons-en finalement !!! Ca doit encore faire partie d’cette manière bien à toi que tu as de t’amuser de moi !!!

Ton frère Alexius y sera associé… si cela peut t’aider à recouvrer la mémoire…

Ayant à peine achevé cette phrase, elle croisa les bras, impatiente de savoir ce qu’il aurait à répondre…
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Ancienne Pochteca de la Province Occidentale
Gravement blessée, a subi 45 jours de convalescence en Aztéquie anglophone
Ascalion
Si j’ai confiance en toi… même si j'sais que tu prends plaisir à me provoquer parfois… là n’est pas le souci…
J’sais que je n’ai pas à m’inquiéter et j’ne pense pas avoir tort sur c’sujet


Moi, je ne voyais que de la taquinerie
, répondit Ascalion, un peu soulagé. Si j'y prend du plaisir, c'est uniquement parce que je croyais que ça te faisait rire. Tu as raison de m'en parler si tu trouves que je vais trop loin.

Alenya s'apprêtait alors à s'en aller. Ascalion n'aurait su dire pourquoi, mais elle paraissait énervée. Il resta bouche bée, sans bouger, raidit. Elle fit brusquement volte-face pour reprendre la conversation.


Oh eh puis si tiens parlons-en finalement !!! Ca doit encore faire partie d’cette manière bien à toi que tu as de t’amuser de moi !!!
Ton frère Alexius y sera associé… si cela peut t’aider à recouvrer la mémoire…


Plus soulagé que jamais, Ascalion eut un petit rire nerveux, tellement la situation était beaucoup moins préoccupante qu'il ne le pensait.
Alenya avait pris une attitude tellement inquiète que le guerrier pensait qu'elle lui parlait d'une de ses taquineries.


Oh, ça ! s'exclama-t-il en se levant pour aller prendre Alenya dans ses bras, se voulant rassurant avant de reprendre avec un voix un peu moins forte.Bien sûr que j'étais sérieux, je n'oserai pas plaisanter sur ce sujet. J'en ai déjà parlé à Alexius, il ne reste qu'à fixer une date et on verra les détails ensuite.

Il la prit par les épaules et l'emmena s'asseoir dans le hamac, l'un à côté de l'autre.

J'espère que tu seras patiente, nous avons une mission à préparer et ne pouvons pas nous occuper de cela maintenant.

Ascalion embrassa alors sa guerrière sur le front et lui sourit. Il pensa qu'il ne devrait plus être aussi taquin, et devenir plus sérieux. Ses blagues à répétition finissaient par embrouiller Alenya qui ne savait plus s'il fallait le prendre au sérieux ou pas.
Mais il était content qu'elle soit venue lui parler. Pas de secrets, c'est la recette du bonheur !

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Ascalion
L'atelier du guerrier tournait à plein régime en ce moment. Les Aigles de Cuamantzingo se préparaient à entrer en guerre, et il fallait produire des massues en grande quantité !
Ainsi, Ascalion était en train de travailler une massue, qui n'était pour l'instant qu'à l'état d'obsidienne, presque brute.
Il n'en était pas à sa première. D'ailleurs, un peu plus loin, à côté de son bouclier, était posée une massue flambant neuve. Comme il était tailleur de pierre, il en avait profité pour "décorer" la tête de massue avec quelques formes abstraites, et quelques inscriptions, gravées dans l'obsidienne. Mélées à des formes qui rappelaient en même temps la paix, la guerre, et la puissance, les inscriptions laissaient voir ceci : "Pour Camaxtli, Pour Quetzacoatl, pour Cuamantzingo."
Plus loin, éloigné de tout dessin, Ascalion avait gravé "Alenya & Ascalion".

Le guerrier était maintenant bien armé pour partir à la guerre. Sans arme, il se battait plutôt bien. Mais la puissance des Aztèques montait en même temps que la leur, et combattre sans arme était souvent devenu suicidaire.
Comme tous les guerriers n'étaient pas armés, il fallait produire d'autres massues. Mais ce jour là, il n'eut pas le temps de beaucoup travailler. Le départ était imminent !
Après avoir à peine fait la moitié du travail qu'il pouvait faire en une journée de travail tranquillement, il s'arrêta. Il entreposa le fruit de son travail derrière un genre de rideau en tissu, qui lui servait à protéger quelques objets de la poussière d'obsidienne, et qui allait aussi lui servir de cachette pendant leur absence.

Il ferma toutes les portes et cacha toutes les fenêtre avec un bout de tissu, de l'intérieur. Il cria, en direction de la hutte dans laquelle il vivait avec Alenya :


Ma guerrière, c'est l'heure !

Il prit alors son bouclier qu'il avait posé dans l'atelier. Il l'attacha comme il faut à son bras gauche. Ensuite, il dépoussièra un peu son habit et ajusta son col. Il voulait faire bonne impression, l'impression d'un guerrier puissant.
Il prit ensuite la massue dans sa main droite et rejoint Alenya dans la hutte. Elle n'avait pas d'autre arme qu'un baton, mais avait aussi fait un effort de présentation.

Il l'embrassa longuement, et ils sortirent tout deux dehors, en direction du point de ralliement : le campement de l'armée.

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Ascalion
Je m'excuse auprès de mes lecteurs, j'ai des périodes où je n'ai plus le temps d'écrire.


[Au retour de la guerre] plusieurs semaines avant la date hrp

Fatigué, couvert de sueur et de poussière, Ascalion rentrait chez lui, sa massue complètement détruite à la main, son bouclier de l'autre.
Pour la première fois, il avait participé à un combat armé contre des Aztèques. Ils avaient d'ailleurs pris une sacrée branlée.

Un à un, ses amis étaient tombés au combat. Même le chef de l'armée avait du abandonné son poste.
A la fin, il ne restait plus que quelques guerriers pour rentrer sur Cuamantzingo. Ascalion, à cause d'une blessure à la jambe, n'avait pas pu faire partit du voyage.

Alenya, sa femelle, avait été très sérieusement touchée. Il était resté avec elle, pour la soigner et prendre soin d'elle.
Malheureusement, il avait du rentrer sur Cuamantzingo, à cause d'une menace qui pesait sur le clan. Les Aigles avaient besoin de tous les guerriers disponibles. Mais cela s'avérait être une fausse alerte.

Encore blessé, il était rentré avec Leboucher, un autre Aigle tombé au combat. Il ne fut pas mécontent de pouvoir entrer dans sa hutte et se reposer dans le hamac, où il fit d'ailleurs une très longue sieste.


Le lendemain, il se lava et se changea, après avoir mangé un peu de viande. Il n'avait pas eu la force de jeter sa massue et l'avait finalement gardé. Elle était exposée sur une étagère, dans son atelier.
Mais avant d'en fabriquer une nouvelle, il écrivit un courrier à Alenya, pour la rassurer, l'informer qu'il était bien rentré et qu'il l'attendait avec impatience.



[Quelques jours plus tard]

Sa massue était enfin prête. Une massue flambant neuve ! Elle était encore mieux réussit que la dernière fois, et il l'avait faite plus solide, pour éviter qu'elle ne se brise encore une fois.
Il la posa fièrement à côté de son bouclier et de toute sa tenue de guerrier.

Ascalion allait enfin pouvoir faire ce qu'il aurait dut faire depuis plus d'un mois : commencer à étudier !

Tous les jours, il se rendait au Calmenac afin d'apprendre de nouvelles choses. Les enseignements qu'il suivait lui faisait comprendre qu'il ignorait jusque là pas mal de choses de la vie. Il était très attentif et lisait des livres durant son temps libre.
Ascalion n'avait plus vraiment l'air d'un guerrier, même s'il l'était toujours dans son âme.
Le gamin qui l'aidait souvent n'était d'ailleurs pas revenu. Il était rentré chez lui quand Ascalion et Alenya était parti à la guerre. Comme ses études lui prenaient du temps, il avait décidé de ne le rappeler que lorsqu'il aurait finit. Il se serait de toutes façons ennuyé profondément.

Ascalion passait tout son temps libre à approfondir ses connaissances et apprendre de nouvelles choses, à un point où il vivait presque coupé du monde. Quelques fois, quelqu'un venait chez lui pour lui apporter une hache émoussée, qu'il affutait volontiers.
Alexius, son frère, venait chez lui temps en temps, pour discuter. Mais cela restait rare, et à part grâce aux conversations avec son frère, il n'avait aucune information de la situation de l'Occident ou même de Cuamantzingo.

Le guerrier, très connu et très respecté il y a plusieurs mois, était sans doute aujourd'hui inconnu aux yeux de beaucoup d'hommes et de femmes à Cuamantzingo.

Et cette situation dura plusieurs semaines.



[Aujourd'hui]

Ascalion se reposait dans son hamac après une rude journée au Calmenac. Soudain, quelqu'un entra violemment.

Grand guerrier, monsieur ! c'était l'enfant qu'embauchait Ascalion pour l'aider à l'atelier.

Que fais-tu ici gamin ? Et pourquoi es-tu si agité ?

Ascalion, nous avons un gros problème.

Ascalion l'invita à s'asseoir et à lui raconter tout ce qu'il savait.
Il lui raconta comment Darflex avait été élu Tlatoani, comment il avait fait de l'Occident une dictature, comment les gens protestait, et comment la richesse de la province s'amoindrissait.


Mais je suis venu vous annoncer une autre nouvelle, poursuivit l'enfant, d'un ton grave. Atecoatl, le Calpullec de Cuamantzingo, a été jeté en prison, hier soir.

Quoi ? Prépares mon équipement, on ne sait jamais.

Sans dire un mot de plus, Ascalion sortit de la hutte, laissant l'enfant s'occuper de sa massue et de son bouclier.
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Ascalion
Finalement, la situation s'était calmée. Ascalion n'avait pas eu besoin d'utiliser son arme, même s'il s'était montré agressif verbalement envers le pouvoir en place.

Quelques jours plus tard, il reçut une lettre d'Alenya. Sa femelle, qu'il avait essayé de cherché en vain depuis son retour à Cuamantzingo, l'informait qu'elle était partit se changer les idées dans un clan non loin d'ici. Les deux guerriers ne s'étaient pas serrés dans leurs bras depuis... il ne savait même plus depuis quand.

Malgré l'expédition guerrière qui allait bientôt avoir lieu, Ascalion s'empressa de rassembler ses affaires, pour aller rejoindre Alenya. Il se rendit compte que c'était la première fois qu'il la faisait passer avant les Aigles.


Gamin, va chercher tous mes haricots sur le marché, ainsi que mes couteaux. Ne te presses pas, je ne pars que demain. demanda-t-il à l'enfant, qui venait le voir de temps à autres depuis qu'il était venu le prévenir de la situation urgente de Cuamantzingo.

Le lendemain, il n'étudia pas, et ne travailla pas. Il passa son temps à préparer ses affaires et à ranger tous les haricots qu'il ne pouvait pas prendre avec lui.
Dans son baluchon, beaucoup d'haricots. Il lui fallait presque une carriole pour pouvoir tout emmener !
Il s'habilla léger, afin de ne pas souffrir de la chaleur en marchant. Il s'arma d'une hache, afin d'avoir un effet dissuasif sur d'hypothétiques voleurs. Contrairement à sa massue, la hache allait lui permettre de couper du bois.
Le guerrier était connu pour ses faits d'armes un peu partout en Occident, mais un groupe de plusieurs voleurs n'aurait aucun mal à le maitriser, puisqu'il ferait le voyage seul, et chargé. Il prit donc également son bouclier, et n'oublia pas d'accrocher ses plumes, gagnées au combat, à sa coiffe.

Il était si pressé de rejoindre Alenya qu'il partit avant même la tombée de la nuit.


Gamin, je te laisse ma hutte. Ne touche pas à mes livres, et surtout ne touche à rien qui puisse être dans mon atelier. Tu peux utiliser le hamac.
Si un voleur tente de pénétrer chez moi, essaie simplement de retenir son visage, j'irai lui mettre une correction à mon retour.


Et il s'enfonça dans la forêt, seul, en direction de Tulancingo.
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Alenya
Le temps qu’elle avait passé loin de sa Province à panser les blessures reçues lors de la guerre contre les aztèques lui avait paru une éternité… d’autant plus long qu’Ascalion était parti au bout de seulement quelques lunes, la laissant en compagnie de quelques guerriers et guerrières tlaxcaltèques eux aussi tombés au combat…

Lorsqu’enfin, elle avait pu quitter Tecmilco, clan aztèque où elle s’était ennuyée à mourir, elle avait immédiatement pris la route au sein de la lance de Batonnoir, ravie de pouvoir enfin rentrer à Cuamantzingo… elle avait eu tout le loisir d’imaginer son retour… mais il avait été quelque peu différent de ce qu’elle attendait… l’impatience l’avait rongée tous ces jours durant et se retrouver enfin dans les bras d’Asca était la seule pensée qui occupait l’esprit de la jeune guerrière… le cherchant en vain à son retour, la joie avait fini par céder la place à de la colère, colère qu’il l’ait laissée pendant tant de lunes chez les aztèques, même si elle se doutait qu’il était rentré pour défendre le clan, mais aussi colère de ne le trouver à son retour...

Alors, sur un coup de tête, après seulement quelques jours passés dans son clan, elle avait pris les chemins, sentant le besoin de se changer les idées… elle s’était alors dirigée vers des clans qu’elle n’avait jamais eu l’occasion encore de visiter…

Pourtant, elle avait l'espoir que celui qui comptait encore à ses yeux malgré tout, viendrait la rejoindre… elle ne s’était pas trompée et c’est à Ixtenco qu’ils s’étaient revus, savourant comme il se devait ces retrouvailles…


[Aujourd'hui à Cuaman]

Alenya était de retour à Cuamantzingo accompagnée de son guerrier… le plaisir avait été immense de le retrouver sur le chemin au retour de sa petite virée à Zotoluca… elle comptait toujours à ses yeux, elle en était désormais convaincue… dire qu’elle avait douté de cela…

Après avoir savouré quelques pulques en taverne, Alenya avait pris la direction de la hutte qu'elle partageait avec son guerrier... elle n'avait qu'une envie, prendre le temps d'une bonne sieste, ayant marché pendant plusieurs jours... en entrant elle trouva le gamin qui travaillait pour eux dans leur hamac... se rapprochant, elle se mit à crier...

Nanmého, faut pas t'gêner surtout...

Le gamin sursauta puis finit par tomber au sol la regardant les yeux écarquillés par la surprise...

C'est l'maître... l'maître l'a dit que...

Tais-toi... moi j'dis que t'as rien à faire dans le hamac... allez file, j't'ai assez vu...

Sans demander son reste, le gamin se releva et fila dehors... la guerrière le regarda se sauver puis se demanda ce qu'il allait lui dire avant qu'elle ne le chasse... elle haussa les épaules puis se dirigea vers le hamac, s'y installa et s'endormit bien vite en attendant le retour de son guerrier...
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Ancienne Pochteca de la Province Occidentale
Gravement blessée, a subi 45 jours de convalescence en Aztéquie anglophone
Ascalion
Alors qu'il s'apprêtait à entrer dans la hutte, Ascalion vit l'enfant s'enfuir en courant. Il se demandait ce qu'il se passait.
Peut-être un voleur ?

Ascalion prit sa hache. Sa massue était à l'intérieur, mais une hache parfaitement aiguisée pourrait lui permettre de trancher nette la tête du ravisseur.
De son autre main, il tenait fermement son bouclier. Il entra prudemment, silencieusement, dans l'atelier d'abord. Personne.
Il entra ensuite dans la hutte. Quelqu'un était dans le hamac. Il s'approcha, retenant son souffle pour ne faire aucun bruit.

Il leva sa hache, puis se rendit compte que c'était Alenya. Elle dormait profondément. Toujours aussi silencieux pour ne pas la réveiller, il alla poser sa hache et son bouclier dans l'atelier.

Il se glissa ensuite doucement dans le hamac. Alenya dormait sur le côté, et lui était derrière elle. Il passa sa main droite par dessus, pour l'enlacer, et caressait ses cheveux avec l'autre main.

Il ne savait pas s'il l'avait réveiller, mais il ne parla pas. Il voulait profiter de ce moment qu'il n'avait pas vécu depuis plusieurs mois maintenant.

Il finit à son tour par s'endormir.

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