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La naissance des Coyotes de Nopalucan.

[Nopal-RP] Les Coyotes de Nopalucan

Mezcal
RP ouvert, mais merci d'en respecter la forme, la cohérence, le temps et le lieu.


Le soleil disparaissait par delà l'horizon en un crépuscule magnifique. La pluie émoussait la terre, dégageant le parfum si particulier de la saison qui s'éveille, de la terre trop chaude et de l'humus odorant. L'enveloppe naturelle de Xipe Totec emplissait l'environnement et les êtres. Ils étaient arrivés au matin tranquillement, Mezcal au devant de la cohorte la massue pendante sur l'épaule, le visage fermé. Rien à signaler sur la route si calme.

A l'aller pourtant il avait du se battre tout le long du chemin menant aux terres de l'ouest, seul. Il avait vaincu une soeur et un frère tlaxcaltèques, par défi et plaisir de la violence. Rentrant cette fois à cinq guerriers au retour : rien, le vide sinon la nature majestueuse. Il arrivait donc en tête, aux côtés de l'amazone Amitola et de la folle Zenka. Le guerrier Tlacaeleltzin suivait en retrait, silencieux.

La meute. Les premiers coyotes de Nopalucan rentraient, les armes rutilantes et le corps encore frais.

Mezcal pénétra dans la bâtisse dévolue aux Coyotes du clan et sur les pierres noires des fondations extérieures, des gravures laissaient apparaître un message :

Citation:
Aux origines de l'unification de Tlaxcallan, les Géocoucous furent créés sous l'impulsion du guerrier Subbuteo, messager et protecteur du Tlatoani, du Tlatocan fondateur. Protecteurs du Tonalamalt, leur mission consistait à faire respecter ses lois fondatrices par delà les terres sacrées de Tlaxcala.

Bientôt une branche guerrière en découla, offensive et plus radicale : les Géocoyotes ; sous l'impulsion de la Féline. Guerriers violents et intrépides, ils renversaient Calpullis et peuples qui s'égaraient de la voie des Dieux, de la coutume et des principes guerriers de la province occidentale de Tlaxcala, dès la scission de la Seigneurie.
Des foyers apparaissaient peu à peu, et Nopalucan en était. Seuls les guerriers volontaires et valeureux entreraient dans la meute.

- "Le sang appelle le sang que la terre et les Dieux réclament".


Mezcal, guerrier fondateur à Nopalucan.




Il repensait à ces derniers jours. Quelques soirs de beuveries passionnées, de défis et de corps emmêlés. Libres, ils goutaient, touchaient et savouraient jusqu'aux heures les plus profondes de la nuit.
Les Coyotes de Cuamantzingo avaient réduit sous silence les profanateurs du clan Mazapa et redonné le Calpulli à des guerriers plus nobles. Ainsi en serait-il en cette belle province occidentale. Le peuple était prévenu. Le Tonalamalt prévalait. Les Coyotes veilleraient, pour le peuple, pour le Tlatoani.

Ainsi, dans la soirée, Mezcal attirait Amitola en ce lieu et commençait d'appliquer sur elle quelques peintures blanches guerrières, symboliques...

_________________
Mezcal
Citation:
[Avant-hier à Huiloapan, province orientale, festivités au Calpulli]

Ils étaient tous arrivés la veille en ordre de marche et c'était presque un petit miracle. Lances et groupes armés pleins venant du sud et de l'ouest, tout allait bien. Dans son groupe tout se passait même à merveille bien que le silence régnait. Zenka gambadait toute guillerette à ses côtés, elle semblait rassurée, en confiance. La troupe arrivait sans dommages. Les consignes étaient claires qu'il avait lui même participé à donner, alors évidemment ils les avaient transgressé. Après tout, c'était ça le charme, la meute.

Ils avaient passé l'après-midi à errer parmi les autochtones et à s'abreuver, comme une sorte de pèlerinage pour s'immerger dans ce clan oriental. Il retrouvait bien sur les coyotes de Cuamantzingo, savourant encore une fois les furies, une certaine présence troublante et dangereuse... le géant aussi, original, qu'il appréciait à connaître d'avantage. Passage éclair de l’amazone, certitudes partagées. Mais il doit partir chasser, il ne restera pas dans le clan avant de revenir pour l’accomplissement du programme des festivités. Tout est déjà établi et clair depuis des heures.

Puis enfin l'assaut attendu, la nuit. La fête avec les guerriers réunis par les trois coordinateurs Féline, Ramsay et lui même. Les Géocoyotes de Cuamantzingo et de Nopalucan, tous sont là. Ils foncent alors sur le Calpulli ne découvrant qu’une légère troupe de garde qu’ils soumettent. Quelques pontes de la province orientale sont là, croit-il reconnaître. Mezcal desserre les dents et reprend un visage impassible, un peu déçu. Il ne sera pas fou ce soir. Pas de dégâts, rapide, sans résistance. De toute façon la meute est trop nombreuse, appuyée par les guerriers de Ramsay venus en nombre également. Ce dernier pris possession des lieux et devint le Calpullec officiel. Pas de résistance ? Pas de trésor ? Ils lèveraient un impôt et le Clan passerait à la Province Occidentale. Ainsi en était-il décidé.


29-05-2009 11:03 : Votre révolte a abouti ! Vous étiez un groupe nombreux contre un escadron de gardes.



Le Pochteca de la Province occidentale Atecoatl faisait parvenir un message aux vaincus huiloapathèques.

Atecoatl a écrit:

Guerriers Huiloapatèques, paysans et pêcheurs du Huiloapatàn, simples membres du clan de Huiloapan,


Niltze !


Ce matin, tôt, les Coyotes du Tlaxcalan, commandés par Ame la Féline la Cuamantèque et Mezcal le Nopalucatèque, et les Innommables de Nopalucan, commandés par Ramsay le Nopalucatèque, prêtre du calmecac et dignitaire du tlatocan, ont destitué le calpullec de Huiloapan pour manquement à ses devoirs et ses reconnaissances, oubli du bien commun de son clan, comme les Coyotes avaient auparavant déjà destitué deux calpullecs, l'un pour manquement de reconnaissance Tlatoanèque après sa prise de calpulli, l'autre pour absence et incompétence indigne d'un vrai calpullec chef de clan.

Huiloapan est un clan Occidental de toute éternité. Combien de fois, à Nopalucan ou Cuamantzingo, avons-nous rencontré des Huiloapatèques venus nous rendre visite ? Combien de fois, tlaxcatrotteurs ou non, avons-nous cheminé aux côtés de pochtecatli Huiloapatèques à qui nous enseignions notre science des chemins, à qui nous fournissions notre protection, à qui nous offrions même parfois de quoi commencer leurs affaires commerciales ? Combien de fois les Huiloapatèques sont-ils venus travailler dans nos carrières et nos mines ? Combien de Huiloapatèques vivent-ils grâce aux salaires qui leurs sont versés dans ces mêmes mines et carrières ?

N'offusquons pas la sagesse des anciens, n'est-il pas naturel de dire que, tout comme le lama sauvage devient notre propriété s'il rentre sur nos champs et y broute nos récoltes, Huiloapan est un clan Tlaxcaltèque qui ne trouvera sa prospérité et sa puissance future que dans le giron de la partie Occidentale de la seigneurie ? J'encourage tous les Huiloapatèques à défendre leur clan contre l'oppresseur venu des confins orientaux du Tlaxcalan, à rejoindre avec armes, marchandises et familles la grande famille des Tlaxcaltèques Occidentaux. Nos guerriers vous accueilleront avec joie dans les rangs de leurs troupes, tous comme nos clans accueillent avec plaisir Huiloapan parmi eux.

Car, dès aujourd'hui, Huiloapan est désormais un clan Occidental.

Votre ancien calpullec, que nous venons de destituer, qui est aussi mon cousin et à qui j'adresse un chaleureux "Niltze cousin !" au passage, avait préféré ne pas défendre le clan. Sont-ce les mœurs orientales sous le règne de Kornu, mon frère, de ne pas défendre les clans ? Ce mal guerrier, qui vient d'on ne sait où et qui nuit à nos clans comme au prestige de nos aïeux dont les usages et coutumes étaient encore glorieux, les Coyotes et les Innommables sont venus le guérir.

Le Tlaxcalan Occidental défendra Huiloapan.

Néanmoins, si, dans la décadence des pratiques en vigueur de l'autre côté de nos carrières, le calpullec déchu avait pris soin de vider la pyramide du calpulli de ses marchandises et de ses trésors, je donne l'autorisation aux guerriers et au calpullec placé par eux à la tête du clan de réclamer aux Huiloapatèques une contribution financière pour leur défense et les frais de retour au sein de leur province légitime.

Des confins septentrionaux du Tlaxcalan occidental, j'ai gravé, moi,
Atecoatl Loxetla Cuamantzingo Tlaxcalan, pochteca mythique, mittyque et fondateur du Tlaxcalan.


Succès probant pour les guerriers de Nopalucan et de Cuamantzingo. Une trentaine de guerriers dont une vingtaine de Coyotes, éclipse occidentale et totale sur Huiloapan.
Au matin la pagaille s'organisait et d'actifs autochtones excités gesticulaient. A la fois curieux, craintifs et excédés par la présence des géocoyotes et de la troupe de Ramsay, ils étaient venus interpeller les envahisseurs. Démonstration de force des occidentaux, débats un peu vains.

Pressé par une affaire urgente, il devait rentrer à Nopalucan dans la foulée après avoir libéré ses troupes. Ceux qu'il avait emmené combattre en lance composée donc d'Amitola, Nymphe, Alenya, Oulaup, Zenka, Tlacaeleltzin et Dreamalinea étaient maintenant relevés, même si certains restaient.
Encadrée de deux fidèles guerrières, le Coyote regagnait son clan et passait directement au Calpulli pour informer et s'entretenir avec Valiente.

Congédiant ses deux guerrières, il s'installa enfin chez lui. Belle expédition, journées fastes, nuits mythiques...

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Sacha
Sacha rentra après un longue marche entre Huiloapan et Nopalucan avec sa lance rempli de coyotes : lance de Sacha, Bagdag, Nemesiss, Vroqi, Chriss, Meena, Amitola, Oulaup
Eux qui s'étaient battus avec courage aux côtés des Innomables de Nopalucan.
Tous les habitants de ce clan accueillait Ramsay et ses innomables en héros alors que eux passaient pour des inconnus.
Il vit Mezcal le grand chef coyote de Nopalucan qui était rentré le jour avant avec la plupart des Geocoyotes.
Sacha alla a sa rencontre car il lui ramenait sa femme Amitola,après une accolade bien mérité,Sacha lui dit:


Salut à toi Mezcal
Je te ramène ta femme en parfaite santé malgré cette marche interminable vu la densité de la pampa.
Tiens ton clan accueil Ramsay et ses innomables en héros et dire que nous étions une vingtaine des 30 guérriers ayant prit le Calpulli de Huiloapan et qui l'avons defendu le lendemain enfin bon que veux tu?
Même pas un remerciement aux coyotes de Nopalucan.
Quel ingrat!!!
Enfin nous saurons a quoi nous attendre la prochaine fois.
Bon je te laisse mon frère coyote car une longue marche jusque Cuamantzingo nous attend encore.
On va juste se rafraichir un peu en caverne puis nous reprenons les chemins car j'en ai assez vu aujourd'hui
Mezcal
Il était revenu le jour même d'un court séjour chez un chaman dans un lieu reculé, seul. Après quelques volutes nacrées et hallucinogènes partagées avec le vieil homme, il l'avait accompagné cueillir le peyotl, cactus autrement plus expéditif et psychotrope. C'est donc les yeux gris qu'il passait l'entrée de l'antre des Géocoyotes à Nopalucan, un bâton en soutien de son corps et de ses jambes parfois incontrôlables.

Quelques instants plus tard, Sacha, meneur des troupes rentrées à Nopalucan ce jour pénétrait dans l'antre. Les deux guerrières en poste l'avait évidemment laissé entrer. La famille, la meute.

Mezcal était assis en tailleur, l'œil un peu moins brillant. Il porta son regard sur Sacha et le salua d'un signe de tête respectueux. Le cuamantèque pris la parole.


- Salut à toi Mezcal
Je te ramène ta femme en parfaite santé malgré cette marche interminable vu la densité de la pampa.
Tiens ton clan accueil Ramsay et ses innomables en héros et dire que nous étions une vingtaine des 30 guérriers ayant prit le Calpulli de Huiloapan et qui l'avons defendu le lendemain enfin bon que veux tu?
Même pas un remerciement aux coyotes de Nopalucan.
Quel ingrat!!!
Enfin nous saurons a quoi nous attendre la prochaine fois.


Mezcal hoche la tête et rétorque calmement, retenant le guerrier.

- Niltze et merci à toi Sacha d'avoir veillé sur l'amazone, même si elle sait veiller sur elle **sourire en coin**.
Quant à Ramsay, il ne fait que son devoir comme il peut. Il a le mérite de prendre des initiatives. Et même si ça ne s'est pas déroulé comme on l'entendait et avec le respect qui nous était dû, nous prenons acte et agirons en conséquence.

Légère pause, soupir de dédain.

Les Coyotes sont de toute façon hautement plus reconnus que les autres troupes de guerriers officiels en notre province occidentale, par nos valeurs et actes passés, notre nombre et efficacité.

Il serre la main du cuamantèque qui semble pressé et le laisse sortir, sachant qu'ils ont le loisir de revenir, de loger en ces lieux dévolus aux géocoyotes...
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Amitola
Elle avait taquiné Sacha, et pas qu'un peu, d'avoir retardé leur départ et de l'avoir privée de son alcool une nuit de plus. Mais son rapprochement avec la meute, en particulier Bagdag et Oula, sur la route, l'avaient bien consolée de l'absence de son guerrier.

Elle entre dans la hutte sur les talons de Sacha.


"Je te ramène ta femme"

Lui assène un coup de coude magistral, sourit à la réponse de Mezcal et s'installe nonchalamment à ses cotés durant le reste de la conversation, une main courant derriere son dos en seul signe qu'ils ne se sont vus pendant trois jours.

Les Coyotes sont de toute façon hautement plus reconnus que les autres troupes de guerriers officiels en notre province occidentale, par nos valeurs et actes passés, notre nombre et efficacité.

Amitola acquiesce aux sages paroles de son mâle.


Merci, frère Sacha, dit-elle d'un ton amusé lorsque Mezcal a fini de parler. Je ne sais ce qu'une faible petite coyote comme moi aurait fait sur les routes, appeurée et tremblante...

Le sourire s'etire, les yeux étincellants le taquinent. L'amazone baille legerement et s'allanguit contre Mezcal avant d'ajouter.

Avec ces histoires de Calpulli pillé, j'ai pas gagné d'argent du tout... 4 ou 5 jours de salaire perdu entre les voyages, les attaques et les défenses... Y a pas à dire, guerrier ça paie pas.
Mezcal
Il allonge son bras sur l'amazone, encore un peu flasque de sa consommation de peyotl. Il avait dépassé la phase électrique et hallucinatoire des effets du cactus sacré et parvenait à maîtriser son corps. Se concentrer devenait plus facile, encore que...
Il avait remarqué que quelques pousses de peyotl manquaient à sa réserve. Il sourit en imaginant l'individu peut-être déjà complètement raide, en proie à des rêves hallucinés...il en connaissait un susceptible d'y avoir gouté...

- Avec ces histoires de Calpulli pillé, j'ai pas gagné d'argent du tout... 4 ou 5 jours de salaire perdu entre les voyages, les attaques et les défenses... Y a pas à dire, guerrier ça paie pas.

Quelques longues minutes après, il répond lascivement.

- Mmmh...rien n'est moins sûr.

Il lui semble ensuite qu'il s'endort avec Amitola à même le sol...pour se réveiller dans la nuit envahi d'une tension inhabituelle. S'en suit une sensation étrange et nouvelle, une grande lassitude...
Réveillée à ses côtés, l'amazone se penche sur lui et réprime cet étrange malaise, fraîche et entreprenante.

Il fondent ainsi ensemble et s'enfoncent dans la nuit obscure, les corps immobiles...

Aux premières lueurs du jour il ouvre un œil, décidément matinal, ces derniers temps. Il sait qu'il faut procéder aux préparatifs et donner ses ordres. Il envoie l'une des guerrières avertir les troupes manquantes et sort jusqu'à la rivière. Aujourd'hui à nouveau, ils partaient...

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Batonnoir
Batonnoir était arrivé le soir même de Cuaman, avec sa première épouse Lauratacc et Zazil. Tout trois avaient passé le rituel de Camaxtli avec succès. La route avait, hélas, été déserte : pas d'embrouilles sur le chemin du retour.


Ce qui était bien en étant Coyote, c'est outre l'identité tribale que celà procurait, on se sentait libres de ses mouvements. Pas de pesanteur stalinienne comme dans les armées traditionnelles : les coyotes n'étaient pas une Armée formelle. De redoutables combattants, c'est évident : mais dans une certaine bonne ambiance.


Il se dirigea donc vers son atelier car on l'avait sommé plusieurs fois de rentrer rapidement et faire des couteaux. Devant la complainte populaire, il du se résigner à tailler de l'obsidienne. Son prochain voyage attendra quelque peu.
Lauratacc
Laura revenait au clan. Du travail ! Ses stocks de laines et tissus devaient être reconstituer, elle devait passer voir ses bébêtes mais ne pouvait pas encore le faire, la tête ailleurs. Ce voyage en compagnie de son époux Batonnoir avait fait renaître en elle le goût de l’aventure. Elle se sentait redevenue une jeune femme. Psychologiquement son corps n’avait pas le même avis ! et donc une jeune femme prête à courir les mondes et les clans.

Un seul regret, la route avait été bien calme, excepté quelques animaux, araignées et autres serpents, de quoi faire quelques petits sacrifices.

Elle arriva dans sa hutte, déposa ses quelques affaires, et rêvassa au prochain voyage. Batonnoir lui avait promis un tour dans les nouveaux clans, et qui sait peut être plus loin !
Zazil
Un voyage, son premier voyage, Zazil avait espérer qu'il serait un peu plus mouvementé, mais pas grand chose à en dire. Le voyage avec Batonnoir et Laura avait juste une virée bien tranquille.

Elle n'avais pas aimer cuaman et elle se disait qu'elle avait beaucoup de chance de vivre à nopa.

Son clan était uni et soudé. Ensemble ils avaient vaincu l'adversité et la famine. Ensemble ils étaient forts. Ce qui apparemment manquait à cuaman.

Elle se précipita à la taverne voir si ses amis étaient là. Elle avait besoin de les voir, de leur parler, de rire avec eux.

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Mezcal
[Retour à Nopalucan et trêve guerrière.]

Il ouvre un œil. Sur l'herbe encore fraîche et balayée du premier rayon de l'astre solaire, il se redresse les sens en alerte. Tout est calme. La plaine s’éveille en même temps que la troupe et le guerrier ayant pris le dernier tour de garde le salue.
Le Géocoyote hume l’environnement puis repose finalement son crâne à terre s'imprégnant des derniers jours passés à travers la Province. De la paume de la main il caresse la terre sacrée de ses ancêtres, se remémore les évènements...

**L'expédition semblait pourtant paisible...d'abord en terre aztèque puis au nord de la Province occidentale à la tête de coyotes, aux côtés de son amazone. Mais soudain à Ixtenco ils avaient eu vent de la manœuvre d’une importante troupe orientale et en quelques instants il avait fallu décider. Courts échanges avec la Féline. Où allaient-ils ? Cuamantzingo ? Nopalucan ? Une cible plus facile ?


- Rentrons, avait-il lâché quelque peu frustré de ne pas pouvoir contrer la première vague orientale. Ils étaient donc tous repartis au pas de course la bave aux lèvres, massues en main. Auparavant, ils avaient envoyé des messagers à travers la province pour prévenir du danger, que les clans se tiennent prêts.
Et finalement c’était Cuamantzingo qui avait subit l’attaque. Mais grâce aux efforts déployés la défense tint bon et la victoire fut coyote et cuamantèque. L’orient à nouveau à terre et ses guerriers vaincus par l’abnégation et le concours des Coyotes, des Aigles et des simples cultivateurs du clan.
Mezcal de son côté et dans un de ses éternels sourires en coin avait émit l’idée d’une interception surprise, comme un cadeau de départ pour leurs ennemis orientaux. Un pari. Il emmena donc sa troupe à l’est du clan, armes et dents serrées, en embuscade.
Mais seul un petit groupe de marcheurs s’était fait prendre. L’opération avait néanmoins permis de situer la fuite des orientaux plus précisément. Ils ne rentraient pas encore. La guerre et ses aléas, ses risques.**

Il expire longuement, c'est terminé. Aujourd'hui ils relâchent la pression, les frais s'arrêtent là. La Province gèrera seule la suite. Il se lève finalement et dans les minutes qui suivent se nourrit aux côtés des coyotes puis prépare ses affaires. Il rentrera seul avec l’Amazone à Nopalucan et laissera les autres rejoindre leur clan, aider la Furie Féline qui s'est démenée presque seule pour la Province.

Rumeurs, liaisons dangereuses et trahison. Étrange victoire de la Province occidentale. L’affaire avait néanmoins permis de déceler certains nœuds et des décisions seraient rapidement prises en vue de les dénouer. Les Coyotes poursuivaient ainsi sans doute un peu plus librement dans leur soif de conquête et pour l’assise du Tonalamatl.

C’est serein et des projets en tête qu’il pénétrait dans la demeure. Il avait des guerriers à voir pour la meute, que les coyotes perdurent et se renforcent encore…

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Silene
Silène qui avait été rappelée au clan écourta sa virée fructueuse...

Coucou la Crapule bon alors je fais quoi moi ici? J'ai des fourmis dans les jambes me laisse pas trop longtemps sur place hein
Eloane
Les huttes coyotes….

Déjà plusieurs semaines qu’elle tournait autour en prenant garde à maintenir une distance respectable… On approche pas une meute sans y avoir été invité… Et puis l’occasion….. Une proposition peut être un peu précoce pour la jeune fille tout juste installée à Nopalucan, puis une seconde, que cette fois, elle ne pouvait pas ignorer. La première lui avait laissé des regrets, celle-ci, elle ne la laisserait pas passer…

L’occasion en tous cas d’approcher la meute d’un peu plus près et un peu plus franchement…. Pour le moment, elle se contentait de les observer, se souvenir leurs visages, étudier leurs habitudes, leur hiérarchie… Mieux les comprendre, pour mieux les aborder…..

Loin d’être de la timidité, sa difficulté à leur parler tenait surtout au respect qu’elle avait pour eux et à ses habitudes solitaires qui la rendaient difficilement intégrable…
Amitola
Elle laisse le temple derrière elle. Les dieux l'ont enfin libérée. Amitola court presque pour rejoindre sa hutte, revoir les coyotes et Mezcal la démange fortement.

Malheureusement, c'est le grand vide. Tout le monde est parti en mission, puis rentré dans son propre clan... Mezcal n'est rentré que pour s'enfermer au temple à son tour, à croire que les dieux prennent un malin plaisir à les séparer. Elle croit entendre dire que Oula et Sacha sont dans les parages, mais ne les croise pas en taverne. Qu'a cela ne tienne, c'est Ame, Sengir, Nemesis, Naysa... et surtout Mezcal, qui lui manquent le plus.

La jeune fille tourne en rond comme un lion en cage. Heureusement, son mâle lui a laissé quelques mots avant de repartir. Tendresse rare, issue du manque certainement... Et l'annonce de l'arrivée d'une nouvelle coyote, Eloane, qui "est très bien" et "pourra te tenir compagnie".

Amitola repère assez vite la jeune femme, discrète et en retrait. Un sourire etire ses lèvres. Pour une guerrière, l'observation est une qualité indéniable.

Elle sourit à la jolie jeune femme et s'avance d'un pas nonchalant.


Je suis Amitola, dit-elle simplement. Viens, je t'offre un pulque.

Petit signe de tête vers sa hutte, puis elle tourne les talons. Il ne lui vient pas à l'esprit que la jeune coyote refuse de la suivre.
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