Favole
[De Cuamantzingo à Ixtenco]
Va..va! Qu'il lui avait dit. Il est temps de le rejoindre où notre accord sera caduque.
Comme toujours, Favole savait qu'il était inutile de s'opposer à son père qui affirmait sans cesse qu'ainsi était le désir des Dieux.
Qui était-elle pour émettre quelconque resistance? Une fillette.. Sa voix n'avait aucune valeur de décision.
Son père avait alors précisé qu'elle n'aurait que deux jours de marche, après tout c'était bien peu de chose.
Les Dieux veilleront sur toi comme je l'ai toujours fait. Ce sera ensuite le rôle de ton mari. Et n'oublie pas, tu lui deveras obéissance. Cette union est salutaire pour nos deux clans, je ne veux pas entendre par la suite la moindre rebellion de ta part.
Ainsi sera t-il fait!
Elle avait pris la route en pleurnichant et pestant... Coup de pieds dans les cailloux, injures à tout va.
La pauvrette marchait et marchait encore. Elle avait fait une courte halte à Tulancingo et avait dormi quelques heures à l'ombre d'un quamochitl avant de reprendre son chemin le soir tombé.
Elle était guère rassurée la jeunette, elle voyageait seule pour la première fois... Une petite brise souffla, anonciatrice de changement.
Favole sentit une chose chaude et visqueuse sur son épaule, regard de côté...une fiente.
Non d'un cactus! Piaf de malheur, si je t'attrape j'te déplume et t'offre aux Dieux.
L'oiseau poussa alors un cri étrange ressemblant presque à un rire moqueur.
C'est pas vrai qu'il se moque.. Oh attend un peu toi, viens par ici!
La fillette sortit sa fronde, visa l'animal et ...tchoung!!
Le piaf allait bien et riait de plus belle... Mais oui j'vous l'dis, c'est la Favole qui prit un coup sur la tête. Par le piaf??
Elle n'avait rien vu venir, bien trop occupé à chasser son ennemi. Elle manquait vraiment de chance alors qu'elle arrivait tout juste à Ixtenco.
La fillette se réveilla au petit jour, son crane la faisant atrocement souffrir, ses quelques piecettes, haricots et tortillas avaient disparu...
En place elle trouva un papyrus qui disait ceci:
Va..va! Qu'il lui avait dit. Il est temps de le rejoindre où notre accord sera caduque.
Comme toujours, Favole savait qu'il était inutile de s'opposer à son père qui affirmait sans cesse qu'ainsi était le désir des Dieux.
Qui était-elle pour émettre quelconque resistance? Une fillette.. Sa voix n'avait aucune valeur de décision.
Son père avait alors précisé qu'elle n'aurait que deux jours de marche, après tout c'était bien peu de chose.
Les Dieux veilleront sur toi comme je l'ai toujours fait. Ce sera ensuite le rôle de ton mari. Et n'oublie pas, tu lui deveras obéissance. Cette union est salutaire pour nos deux clans, je ne veux pas entendre par la suite la moindre rebellion de ta part.
Ainsi sera t-il fait!
Elle avait pris la route en pleurnichant et pestant... Coup de pieds dans les cailloux, injures à tout va.
La pauvrette marchait et marchait encore. Elle avait fait une courte halte à Tulancingo et avait dormi quelques heures à l'ombre d'un quamochitl avant de reprendre son chemin le soir tombé.
Elle était guère rassurée la jeunette, elle voyageait seule pour la première fois... Une petite brise souffla, anonciatrice de changement.
Favole sentit une chose chaude et visqueuse sur son épaule, regard de côté...une fiente.
Non d'un cactus! Piaf de malheur, si je t'attrape j'te déplume et t'offre aux Dieux.
L'oiseau poussa alors un cri étrange ressemblant presque à un rire moqueur.
C'est pas vrai qu'il se moque.. Oh attend un peu toi, viens par ici!
La fillette sortit sa fronde, visa l'animal et ...tchoung!!
Le piaf allait bien et riait de plus belle... Mais oui j'vous l'dis, c'est la Favole qui prit un coup sur la tête. Par le piaf??
Elle n'avait rien vu venir, bien trop occupé à chasser son ennemi. Elle manquait vraiment de chance alors qu'elle arrivait tout juste à Ixtenco.
La fillette se réveilla au petit jour, son crane la faisant atrocement souffrir, ses quelques piecettes, haricots et tortillas avaient disparu...
En place elle trouva un papyrus qui disait ceci:
Citation:
Niltzé!
Vous avez au l'honneur d'être défaite par les Géocoucous du tlatoani!
Que Ehecatl vous benisse.
Voyagez avec des guerriers à l'avenir, ainsi il y aura plus de sel à vous attraper.
Vous avez au l'honneur d'être défaite par les Géocoucous du tlatoani!
Que Ehecatl vous benisse.
Voyagez avec des guerriers à l'avenir, ainsi il y aura plus de sel à vous attraper.
Du sel..du sel.. Ah elle voudrait bien l'épicer celui là.. S'en prendre à une fillette sans force et sans défense... C'est qu'il était courageux!
Alors qu'elle était tout à sa colère, un faible sourire étira ses lèvres: celui qui allait devenir son mari n'aurait pas un quachtli de sa part. Cette idée la réjouissait tellement qu'elle partit même dans un grand éclat de rire.