Menion
Ici, en haut de la colline, les hautes terres du plateau s'étendaient à perte de vue. La végétation était loin d'être luxuriante comme dans la forêt de Cuamantzingo, ou à la patte du dindon. Non, le paysage était désolé et hostile comme si une tempête lancée par les Dieux s'était abattue sur ces terres sauvages. Quelques arbres se dressaient de temps à autre, fiers mais portant en eux une grande tristesse. Le chagrin d'une terre abandonnées par la vie. Au loin, lorsque l'on se tournait vers l'ouest, on pouvait encore apercevoir le clan de Huiloapan, dernier lieu habité avant la désolation où la vie avait pu résister grâce à une petite étendue d'eau autours de laquelle le quotidien de ces Tlaxcatèques s'organisait. Tout amenait ce clan à être coupé de la province Orientale, et pourtant on avait décidé de l'y rattacher. Absurdité des grands Tlatoani ou avidité de leur part de toujours plus posséder ? Pour l'heure, les deux Tlaxcatèques d'Occident s'enfonçaient toujours plus dans l'inconnu de la province d'Orient s'éloignant petit à petit de leur province d'origine.
Les deux voyageurs quittèrent l'élévation sur laquelle ils avaient entamés leurs provisions tout juste acquises à Huiloapan à un prix si bas que s'en était presque du vol. Mais bon, face à un représentant du calpullec fort inconscient de ses prix au marché, Menion n'avait pas hésité à acheter plusieurs tortillas. La descente fut à peine terminée que déjà il fallait gravir à nouveau une colline. Le chemin ne se rythmait finalement qu'à une longue et pénible succession de montées et de descentes. Ils avaient prévu d'aller loin dans les terres Orientales, peut être même jusqu'au clan suivant, tel était leur tâche. Porter des nouvelles aux Tlaxcatèques, veiller à faire respecter les lois, faire ambassade auprès de grands Seigneurs et procéder à des échanges pour le moins étranges, telle était leur mission.
La journée tirait maintenant à sa fin, le jour déclinait et il fallait songer à trouver un endroit où passer la nuit. Au hasard d'une énième montée Menion aperçu un bosquet d'arbres, étrange lieu où la vie luttait pour subsister. Voilà qui ferait un bon endroit pour se reposer avant de reprendre la marche le lendemain. Soirée calme et pourtant ô combien agréable auprès d'un feu allumé par le talent de sa compagne, ce n'était rien comparé à la douceur magique de la nuit passée à l'abri réconfortant des arbres et des buissons trop souvent absent ici.
Le réveil fut tout aussi doux, mais la journée ne le fut pas. Une sorte de tension avait frappée les lieux. D'un regard il fit comprendre à Ruixentée qu'aujourd'hui, ils combattraient. Il en avait envie depuis la chasse au grand jaguar, trop longtemps auparavant à Cuamantzingo avec ses frères guerriers. Repas frugal de guerriers, armes à la main, ils laissèrent leurs provisions bien à l'abri dans le lieu. Le chemin était pourtant perdue, mais c'était le seul à relier l'Orient et l'Occident, l'attente serait longue, qu'importe puisque c'était le lot de tous les guerriers. "Surprend ton adversaire et la victoire sera à moitié gagnée" disait on.
Plus tard dans la journée, trois Tlaxcatèques étaient sur les chemins. Ils s'en allaient de Huiloapan pour s'enfoncer loin en Orient. Telle fut leur première erreur. La seconde fut de ne pas être sur leurs gardes et d'avoir laissé un de leur compagnon un peu en retrait, voir même assez loin. La troisième, et non la moindre fut de ne pas avoir eu l'oeil assez perçant pour démasquer les deux buissons placés de chaque côté du sentier. Cachette simple mais efficace comme le montrera la suite.
Les deux guerriers étaient donc prêts. Alors que l'homme passait à leur hauteur, ils surgirent tels des furies. L'un était face à l'homme, Menion, l'autre derrière, Ruixentée. D'un commun geste, ils assenèrent deux puissants coups. Menion le toucha au ventre pour lui couper le souffle et l'empêcher de crier pour ne pas attirer les deux autres, Ruixentée l'assoma brisant un bâton sur son crane. Attaque rapide, l'homme était seulement assommé. Menion et sa compagne s'emparèrent rapidement des biens de leur victime, une bourse assez bien fournie en Quachtlis et un sac contenant quelques provisions. Réjouis de la réussite de leur action, ils s'enfuirent rapidement pour retourner dans leur havre de paix.
Les deux voyageurs quittèrent l'élévation sur laquelle ils avaient entamés leurs provisions tout juste acquises à Huiloapan à un prix si bas que s'en était presque du vol. Mais bon, face à un représentant du calpullec fort inconscient de ses prix au marché, Menion n'avait pas hésité à acheter plusieurs tortillas. La descente fut à peine terminée que déjà il fallait gravir à nouveau une colline. Le chemin ne se rythmait finalement qu'à une longue et pénible succession de montées et de descentes. Ils avaient prévu d'aller loin dans les terres Orientales, peut être même jusqu'au clan suivant, tel était leur tâche. Porter des nouvelles aux Tlaxcatèques, veiller à faire respecter les lois, faire ambassade auprès de grands Seigneurs et procéder à des échanges pour le moins étranges, telle était leur mission.
La journée tirait maintenant à sa fin, le jour déclinait et il fallait songer à trouver un endroit où passer la nuit. Au hasard d'une énième montée Menion aperçu un bosquet d'arbres, étrange lieu où la vie luttait pour subsister. Voilà qui ferait un bon endroit pour se reposer avant de reprendre la marche le lendemain. Soirée calme et pourtant ô combien agréable auprès d'un feu allumé par le talent de sa compagne, ce n'était rien comparé à la douceur magique de la nuit passée à l'abri réconfortant des arbres et des buissons trop souvent absent ici.
Le réveil fut tout aussi doux, mais la journée ne le fut pas. Une sorte de tension avait frappée les lieux. D'un regard il fit comprendre à Ruixentée qu'aujourd'hui, ils combattraient. Il en avait envie depuis la chasse au grand jaguar, trop longtemps auparavant à Cuamantzingo avec ses frères guerriers. Repas frugal de guerriers, armes à la main, ils laissèrent leurs provisions bien à l'abri dans le lieu. Le chemin était pourtant perdue, mais c'était le seul à relier l'Orient et l'Occident, l'attente serait longue, qu'importe puisque c'était le lot de tous les guerriers. "Surprend ton adversaire et la victoire sera à moitié gagnée" disait on.
Plus tard dans la journée, trois Tlaxcatèques étaient sur les chemins. Ils s'en allaient de Huiloapan pour s'enfoncer loin en Orient. Telle fut leur première erreur. La seconde fut de ne pas être sur leurs gardes et d'avoir laissé un de leur compagnon un peu en retrait, voir même assez loin. La troisième, et non la moindre fut de ne pas avoir eu l'oeil assez perçant pour démasquer les deux buissons placés de chaque côté du sentier. Cachette simple mais efficace comme le montrera la suite.
Les deux guerriers étaient donc prêts. Alors que l'homme passait à leur hauteur, ils surgirent tels des furies. L'un était face à l'homme, Menion, l'autre derrière, Ruixentée. D'un commun geste, ils assenèrent deux puissants coups. Menion le toucha au ventre pour lui couper le souffle et l'empêcher de crier pour ne pas attirer les deux autres, Ruixentée l'assoma brisant un bâton sur son crane. Attaque rapide, l'homme était seulement assommé. Menion et sa compagne s'emparèrent rapidement des biens de leur victime, une bourse assez bien fournie en Quachtlis et un sac contenant quelques provisions. Réjouis de la réussite de leur action, ils s'enfuirent rapidement pour retourner dans leur havre de paix.
Citation:
27-05-2009 11:02 : Vous avez dépouillé Sieg qui possédait 155,70 quachtli et des objets.
27-05-2009 11:02 : Vous vous êtes battu avec Sieg (coefficient de combat 1), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.
Il y a quelque temps, en chemin, vous avez croisé un groupe composé de Alexismort et de Eahnah, Sieg
27-05-2009 11:02 : Vous vous êtes battu avec Sieg (coefficient de combat 1), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.
Il y a quelque temps, en chemin, vous avez croisé un groupe composé de Alexismort et de Eahnah, Sieg
Notre trajet jusqu'aux confins de Ixtenco.
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