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[RP] D'une mine de fer entre Lyon et Vienne

Raithuge


Il était tôt ce matin du 11 janvier 1458, si tôt que le soleil n'était pas encore levé. Comme depuis trois semaines déjà, Raithuge ne dormait plus à la Vallouise, mais dans son annexe de bureau à Pierre Scize. En effet, la proximité du chateau par rapport aux mines, les documents sur lesquels il planchait chaque soir tardivement, l'empêchait de rentrer chez lui.
Mais quelque part, il préférait cela, il se sentait utile pour son duché, et proche de son devoir.

Comme tous les matins donc, Raithuge se leva, remis une buche dans le feu qui finissait de consumer celle qu'il avait mis avant d'aller se coucher. Tout en s'étirant, il jeta un coup d'oeil sur son bureau.On pouvait y voir un plan des mines et des ports du duché, des ébauches de plan de financement pour les ports, des parchemins de chiffres sur le remplissage des mines, ainsi que quelques idées de projets jetées à la volée sur des parchemins. Tous ces projets tenaient à coeur au seigneur de la Vallouise, il voulait qu'ils voient le jour pour permettre à ce duché de remonter la pente...Et avec ce conseil, ce n'était guère facile. On comptait difficile un tiers de ce conseil volontaires, actifs, et surtout dévoués...heureusement que le peu de personnes motivées permettait de faire avancer quelque peu les choses, sinon le duché continuerait sa lente descente vers ces temps obscurs...

Raithuge finit de s'habiller et se prépara pour aller ouvrir les mines tour à tour comme il en avait l'habitude, dans un ordre bien précis. Il alla attraper le trousseau de clefs lorsqu'il s'aperçu qu'il en manquait une....la mine de fer entre Lyon et Vienne, la mine numéro 7 comme il l'appelait.

Raithuge commença donc à fouiller son bureau, rien n'y fit, elle avait disparu...La mine de fer ne serait pas ouverte aujourd'hui et tout cela par sa faute.....Mais où donc était-elle?

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Terwagne


Un matin comme un autre à Pierre-Scize, froid, lugubre, et silencieux...

Il faut dire qu'il était encore bien tôt, et que à moins d'être tombé du lit ou d'avoir des choses urgentes à régler, il n'y avait aucune raison pour qu'un quelconque conseiller se trouve déjà dans son bureau.

Aucune raison, non, sauf si comme la Dame de Thauvenay on souffrait d'insomnie et avait eu la folle envie de venir admirer le lever de soleil dans le parc entourant le bâtiment. Oui, les insomnies, elle ne les comptait plus, et se disait que peut-être celles-ci allaient de paire avec le retour de certaines choses...

Elle ne s'en était ouverte à personne, ni à Anne, ni à Walan, mais depuis plusieurs jours des images du passé lui revenaient, et surtout celle d'un homme que toujours elle voyait de dos... Elle le voyait s'éloignant sur un terrain de soule, le voyait assis dans un bureau, la tête penchée au-dessus d'un programme électoral, et aussi écrivant à la chaux des lettres qu'elle ne parvenait pas à lire sur un mur noir.

Qui était-il? Pourquoi était-ce toujours lui qui revenait lors de ces flashs de souvenirs? Etait-ce à cause de lui qu'elle avait quitté le Berry? Avait-il été un de ses opposants politiques? Tout était bien trop flou pour qu'elle en aie la moindre idée.

Ce dont elle était certaine en revanche, c'est qu'avec ces images revenaient ses insomnies.

Et quitte à ne pas dormir, autant travailler et faire profiter le Duché des heures gagnées sur le sommeil, ou plutôt perdues...

C'est avec cette humeur constructive au delà de ses interrogations qu'elle entra dans le château et prit la direction de l'aile réservée au pôle économique, celui où se trouvaient également les bureaux du Conseiller au Commerce et du Commissaire aux mines.

Alors qu'elle passait devant la porte du second office, il lui sembla entendre du bruit, et elle se dit que sans doute Messire Raithuge souffrait du même mal qu'elle, à moins que tout comme elle il ne soit de plus en plus inquiet de l'inactivité d'une bonne partie du conseil ducal.

Elle sourit...

C'était étrange, mais elle se souvenait des premiers jours de ce nouveau conseil, et des nombreuses jaspinades qu'elle et lui avaient eues, avant de finalement mettre de l'eau dans leur vin tous deux, et de réussir à réellement travailler ensemble. Parce que oui, même si il lui arrivait souvent de ne pas partager son avis sur bien des choses, elle était la première à dire que lui au moins se bougeait, réfléchissait, argumentait et que d'autres ferraient bien d'en faire de même.

Regardant l'heure au bout du couloir, elle se fit la réflexion qu'elle profiterait bien de l'occasion d'être en avance, et lui aussi, pour lui toucher deux mots des prochaines festivités, puisque là aussi tous deux travaillaient ensemble.

Elle frappa trois petits coups à sa porte.

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Membre de l'APD : la compétence au service des Lyonnais et Dauphinois
Raithuge


Raithuge était dans ses recherches de la maudite clef de la mine de fer entre Vienne et Lyon lorsqu'il entendit trois coups à la porte de son bureau...Il s'immobilisa...Qui donc pouvait venir frapper à son bureau à cette heure?
Il était persuadé que tout le chateau dormait, si ce n'est les gardes qui faisaient leur ronde, mais jamais ils ne viendraient à frapper à son bureau, surtout au milieu de la nuit...

Raithuge alla donc ouvrir, un peu inquiet ne sachant ce qu'il allait trouver à sa porte...Et quelle surprise lorsqu'il vit sa confrère bailli, la dame de Thauvenay à sa porte.

Ils se cotoyaient souvent dans le cadre de leurs activités...que ce soit dans le cadre du conseil ducal ou du comité des festes ducal...Et pourtant, il y a peu, ils avaient eu un gros différent sur un sujet protocolaire, le ton était montré très haut, des prises de positions strictes de la part des deux personnes avaient amené cette discussion sans issue! Cependant, devant la gravité de la situation du duché, ils avaient tout les deux mis de coté ce sujet, et avaient repris leur travail et leur collaboration, qui, il faut même avouer, n'avait jamais été aussi productive et conviviale que depuis ce coup de nerf. Comme quoi, avec une certaine largesse d'esprit, la notion du pardon et de l'erreur de chacun, on pouvait faire avancer les choses...qu'importe la couleur ou l'opinion.

Cependant, même si la dame de Thauvenay et le seigneur de la Vallouise avaient réussi à faire cela, il semblait que dans ce conseil ducal, ce ne soit pas le cas de tout le monde...

Le bailli semblait fatigué. Elle s'impliquait beaucoup, ne comptant pas ses heures de travail, la fatigue se lisait sur son visage..il en était probablement de même pour le commissaire aux mines..


Bonjour Terwagne, vous êtes fort matinale également a ce que je puis voir. Quel bon vent vous amène en ces lieux couvert par la poussière que je ramène à force d'arpenter nos mines?
dit Raithuge avec un sourire au bailli.

Il laissa le passage pour quel entre et accompagna sa volonté d'un signe de main. Par la même occasion, il jeta un coup d'oeil pour voir s'il ne retrouvait pas cette satanée clef.

Puis, il reprit à l'attention de la dame de Thauvenay :

Je suis embété, il semble que j'ai égaré la clef de la mine de fer N°7...si c'est le cas, il faudra appeller un soldat pour qu'il force l'ouverture, et que nous fassions installer une nouvelle serrure par le forgeron du chateau. Ceci entrainera une fermeture d'une journée de cette mine...Etant donné le contexte, ce n'est pas vraiment souhaitable....Que puis-je vous offrir de bon matin? Une infusion? Du lait de vache? une clairette?
Raithuge débarrassa son bureau en faisant un tas de parchemin dans un coin et libéra également une chaise si le bailli désirait s'asseoir...

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Terwagne


Entrant dans la pièce suite à son invitation, elle commença par répondre à sa première question.

J'ignore si l'on peut vraiment parler de bon vent m'ayant amenée ici de si bon matin... Définiriez-vous l'insomnie et l'inquiétude comme tels?

Elle ponctua cette réponse d'un léger sourire, et le regarda débarrasser un siège à son intention, l'air songeuse, avant de laisser échapper quelques mots.

La poussière des mines, en effet...
Vous ais-je déjà dit que moi-même j'avais été Commissaire aux mines il y avait de cela bien longtemps à présent?
Durant plusieurs mandats, autant que je m'en souvienne.


C'était toujours de cette façon que lui revenait en tête son amnésie partielle... Des souvenirs vagues, et ensuite des blancs, des vides, face auxquels elle se retrouvait ennuyée et la voix hésitante.

Cette fois, pour ne pas trop laisser percevoir à son interlocuteur que quelque chose de personnel venait d'assombrir son visage, elle fit volte-face et changea de sujet de conversation, rebondissant sur cette histoire de clés.


Egaré une clé, dites-vous? Mais voyons, cela n'est pas possible, vous les laissez bien toutes sur le même trousseau, non?
Elle a du, tout au pire, tomber dans le fond d'une de vos poches, sans doute...


Sa remarque était idiote, pour sûr il avait du vérifier avant de lui parler de cela. Et si elle s'obstinait dans cette supposition elle risquait bien de le vexer.

A moins qu'elle ne soit tombée sous un meuble de ce bureau.
Voulez-vous que je vous aide à chercher durant que vous me servirez une infusion?

Oui, j'avoue qu'il est encore un peu tôt pour la clairette... Surtout que je dois bien avouer ne pas raffoler de cette boisson, le Lyonnais-Dauphiné me pardonne.


Sans attendre sa réponse, elle se mit à faire le tour de la pièce, se penchant à différentes reprises pour inspecter le dessous d'une table d'appoint, ou d'un siège, mais sans rien trouver.

Hum... Voila qui est bien problématique.
Pensez-vous que nous ne pourrions pas forcer l'ouverture nous-même, au pire?
Cela irait sans doute plus vite que de faire venir un soldat.

Enfin, je dis cela, mais je ne suis guère très musclée ni très outillée.

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Membre de l'APD : la compétence au service des Lyonnais et Dauphinois
Penelopedefrance


[A Dié]

L’aube, glaciale et pâle, se levait enfin sur Dié, ce petit village reculé du Lyonnais-Dauphiné, au pied du massif du Vercors. Le soleil, bien bas, peinait à percer le lourd manteau nuageux qui, non content de couronner les montagnes, qui surplombaient la vallée de leur majestueuse présence enneigée, avait visiblement décidé d’investir en prime l’enceinte de la ville.

C’est donc dans un épais brouillard que les Diois se réveillèrent ce matin-là, à l’instar de dame Nature, qui semblait s’être enrhumée, Pénélope ouvrit un œil des plus embrumés puis le referma jugeant qu'un quart d'heure de plus à rêvasser ne serait pas du luxe.
Puis faisant fi du froid régnant dans la pièce, elle se faufila en dehors du chaleureux cocon de sa couche et se dirigea vers l’unique fenêtre de la chambre....La neige, il n'y avait que cela qui lui plaisait dans l"hiver.

Après avoir embrassé sa fille, elle enfila ses bottes fourrées, celles qui en jette un max et qui surtout tiennent chaud puis s'enroula dans sa cape, et se mit en selle pour Lyon.

[A Lyon]

Arrivée à Pierre-Scize, elle fut heureuse de constater que le sang circulait toujours dans ses orteils, mit pied à terre, et s'engouffra dans le Castel, presque de bonne humeur.

Un salut envers les gardes, et elle avala les marches quatre à quatre avant de fouler les longs corridors endormis....
Endormis pas tant que ça, quand son regard fut attiré par un filet de lumière qui s'échappait du bureau du CAM.
Trois coups secs sur la porte qu'elle ouvrit aussitôt

Bonjour à vous deux, c'est petit déjeuner commun ce matin ?

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Terwagne


L'entrée de la Gouverneur la fit surprit alors qu'elle était agenouillé et penchée en dessous du bureau du Commissaire aux mines. Sursautant, elle se redressa en oubliant qu'au-dessus de sa tête se trouvait le meuble, et...

Aïeeeeee !

Sa main se posant sur le dessus de son crâne, la voila qui vire au rose, avant d'enfin saluer la nouvelle arrivée.

Oups, pardon! Bonjour, votre Grâsce.

Petit déjeuner commun? Euh... Oui, on peut dire ça.
Mais ce n'est pas ce que vous croyez, juste un hasard, rien de plus.


Moui, on ne savait jamais ce qui pouvait passer par la tête des gens, alors autant enlever tout doute de suite.

Se tournant vers le sieur Raithuge, elle revint à la conversation précédente.


Je me demande bien où elle a pu passer...

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Membre de l'APD : la compétence au service des Lyonnais et Dauphinois
Raithuge
Raithuge parlait avec le bailli, qui était rentré et après un léger échange, s'étais mise également à la recherche de cette clef....Elle était sous le bureau du CAM, alors que celui-ci fouillait dans un recoin derrière son bureau lorsque trois coups secs se firent entendre....
Raithuge n'eut même pas le temps de penser que ce matin, le chateau était très animé, ni de se déplacer pour ouvrir la porte car celle-ci s'ouvrit d'elle-même pour laisser entrer le gouverneur.

De cette ouverture de porte fit jaillir un cri de douleur de sous le bureau...Apparemment, la bailli s'était relevée un peut trop vite.

Raithuge prit donc la parole lorsqu'il vit que Terwagne essayai d'expliquer la situation au gouverneur:

Bien le bonjour votre grasce, vous également très matinal....
Prenez mon fauteuil si vous le désirez.
dit-il en accompagnant le geste à la parole.

Puis aidant Terwagne à se relever, il repris:

Sachez cher gouverneur, que j'ai égaré cette satané clef de la mine de fer entre Lyon et Vienne, et il m'est impossible de remettre la main dessus. Notre chère bailli étant également matinal, elle est venue m'apporter un peu d'aide, voyant de la lumière dans mon bureau.
En tout cas, cela m'inquiète grandement....

Sinon, désirez-vous que je fasse commander le petit-déjeuner dans mon bureau? Nous pourrions le prendre ensemble et je pourrais également continuer de chercher cette clef, et discuter en même temps avec vous des sujets actuels. Les sujets sensibles actuellement étant politique, il va de toute façon de soi qu'il faut continuer d'en parler.


Le seigneur de la Vallouise regarda ces deux femmes dévouées pour leur duché, pleine de caractère et en même temps, très charmante. Il pense que le duché ne savait pas la chance qu'il avait de posséder des personnes de cette valeur qui sacrifiaient tout ce qu'il était possible pour ce duché....
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Penelopedefrance


La situation semblait cocasse mais pas désespérée, le Gouverneur regarda le Bailli en fronçant le nez

Mais je ne crois rien de plus que ce que je vois Terwagne, si ce n'est que vous êtes en train de chercher les clefs de la mine et que vous vous y employez avec ardeur.

Puis se tournant vers le CAM en s'installant sur un coin de table

Pas le temps de prendre un réel petit-déjeuner Raith, grignoter mon épi de maïs suffira amplement....

Farfouillant dans son barda elle saisit son maïs et le mordit à pleines dents, y avait rien de plus fade que cela, et fallait entrainer ses canines dans une course effrénée avant de pouvoir mastiquer un seul grain.

Et si on ne retrouve pas le trousseau........
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Terwagne


Reprenant une teinte normale, la Dame de Thauvenay remercia d'un sourire celui qui l'avait aidée à se relever, et se décida enfin à s'assoir, ne serait-ce que pour faire se rendormir les petites étoiles qui dansaient devant ses yeux.

A la phrase laissée en suspens par la Gouverneur, elle ne put pourtant s'empêcher de se relever, comme pour ajouter du poids aux mots qui suivirent.


Et bien nous défoncerons cette porte et ferrons ensuite mettre une nouvelle serrure.

Nous n'allons tout de même pas nous laisser mettre dans l'embarras par une porte, si?!


Se rendant compte elle-même que son ton qui n'était que très décidé risquait d'être perçu comme quelque peu agressif, elle le radoucit et se permit même une pointe d'humour.

Enfin, je veux dire qu'une porte ça se combat, comme toute chose en ce monde.

Par contre, si on pouvait éviter d'ouvrir un vote à ce sujet, cela nous ferrait gagner du temps.


Un léger clin d'oeil amusé en direction du Commissaire aux mines ponctua sa phrase.

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Penelopedefrance


Hop on nez se tordit illico...

Evidemment qu'ouvrir une porte cela n'est pas insurmontable...

Mais de quelle façons ?....Utiliser l'artillerie à trébuchet pour pour ouvrir des brèches dans les murailles et faire sauter le porte, ou lancer un boulet avec de la poudre à bombarde ?


Pénélope réfléchit encore et se voyait déjà convoquer les Armuriers en affichant un large sourire.

Ca vous tente ?

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Raithuge


Le CAM continuait de chercher dans les recoins cette maudite clef....Impossible de remettre la main dessus. Pendant ce temps, ces demoiselles ne prenaient pas le thé, mais c'était tout comme. Elles papotaient sur l'éventualité d'éventrer la mine, invoquant les moyens les plus farfelus...Mais cela mettait de la bonne humeur parmi ces trois conseillers qui dormaient peu, et qui avaient besoin de rigoler un peu.

Rigoler? Terwagne en profita pour faire une allusion qui fit sursauter le seigneur de la Vallouise lorsqu'il entendit le mot "Vote" , il sursauta et fusilla d'un regard méchant le baille, qu'il ne parvint à regarder trop longtemps méchamment...la boutade ayant prise, il savait pertinemment l'allusion a laquelle elle faisait allusion. Ils étaient fatigués de voir tout ces votes inutiles que certains conseillers s'amusaient à faire languir....

Raithuge prit la parole alors que le gouverneur parlait de l'éventualité d'attaquer la porte de la mine à la poudre,

Et si nous allions juste l'ouvrir avec une paire de tenailles?? Nous ferons remplacer la serrure derrière?

J'avoue que toutes vos idées, tout aussi saugrenues soient-elles, elles sont quand même plaisante, mais dans notre affaire, il faut quand meme que nous ouvrions cette mine. Je vois déjà les gens défiler en doléances pour me demande pourquoi la mine a été fermée...


Raithuge soupira rien qu'en y pensant...

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Terwagne


La Dame de Thauvenay ne put s'empêcher de sourire en entendant les idées pour le moins violentes et radicales de la Gouverneur...

La proposition du sieur Raithuge était au final bien plus simple et moins dangereuse. Cependant, la bonne humeur étant entrée en elle par elle ne savait quelle porte, elle se permit une autre boutade.


Nous avons parmi les conseillers ducaux un certain Sans-repos dont l'épaule est fort agile pour défoncer les portes de chambres d'auberge, mais je pense qu'il doit encore être au lit, à cette heure...

Aussi, suis-je d'avis de nous rendre à l'avis de notre Commissaire aux mines et de préférer une tenaille à un Vicomte.

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Penelopedefrance


Pénélope était presque déçue que la proposition des grands moyens n'"était pas retenue, au moins en deux temps trois mouvements la porte aurait sauté..........quoique la mine aussi peut-être !
Elle regarda Terwagne et écouta son plan avec attention.

Dame Bailli j'aime votre idée, celle de notre CAM aussi, alors pour ne fâcher personne......

Elle fronça le nez en souriant

Un Vicomte à tenailles........la solution est toute trouvée non ?
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Raithuge


Raithuge grimaça à l'entente du nom du vicomte...il faut dire que ces deux-là ne s'étaient jamais apprécié...d'aussi loin que Raithuge se souvienne, il n'y avait jamais eu d'entente cordiale entre les deux...dommage que leurs avis contraires n'avaient pu les faire sympathiser, étant tout les deux fiers, rancunier, et plein de bonne volonté pour leur duché, ils campaient aujourd'hui encore sur leurs positions....Ce qui était probablement fort dommage.

Cependant, la dame de Thauvenay avait probablement raison de mentionner le nom du vicomte sur l'ouverture des portes...il était reconnu pour sa force!

Raithuge sourit donc à la remarque de celle-ci en la regardant, la bonne humeur commençait à réapparaitre parmi ces conseillers, et il se dit que peut-être un jour il en rigolerai avec Sans-Repos qui savait?

Puis, voyant la mine déconfite du gouverneur qui voyait ses solutions un peu brutales abandonnées, elle proposa une solution qui pouvait être plaisante, mais Raithuge pensa à une autre idée qu'il énonça:

Voyons Péné, je ne suis pas sure que réveiller sans repos soit une excellente idée....Je l'imagine mal se faire réveiller, surtout pour une erreur du CAM, je pense qu'il sera, disons grincheux pour ne pas dire plus suite à ce réveil Et je ne voudrais pas être responsable du courroux du vicomte.

Raithuge eut un large sourire en imaginant la situation et repris sur un air tout aussi enjoué:

Si nous allions plutôt faire cela tous les 3, cela ressemblera plus à une pince monseigneur que vicomte sans tenailles non?
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Terwagne


La bailli laissa s'envoler jusqu'au plafond un éclat de rire qu'elle fut bien incapable de retenir avant de répondre à celui qui venait de provoquer cette bonne humeur chez elle.

Oui, un Vicomte grincheux dès le réveil, ça ne va pas arranger l'ambiance qui règne au conseil en ce moment, c'est certain.

Dommage, j'aime bien le voir en pleine action, moi...


Ca n'était vraiment pas le moment de penser à celui qui occupait déjà si souvent ses pensées depuis des mois à présent, aussi décida-t-elle de s'activer au lieu de laisser son esprit vagabonder.

Allons-y, braves gens!
La mine nous attend!

Et je sens que notre Commissaire aux Mines doit être lui aussi fort intéressant à regarder en pleine lutte.

Nous nous arrêterons juste pour emprunter quelques outils au passage, cela me semble plus prudent, au cas où nous en aurions besoin tout de même.

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