La dernière demeure de la Belle Dame.

C'est avec la mine assombri qu'un homme arriva à Maubec. Cet homme etait DeDeLagratte, Seigneur de Pusignan.

Il entra dans la chapelle ou beaucoup de têtes connues etaient déja présentes, il passa a côté de ceux ci sans dire mot, il s'approcha du corps d'Alyanne, une femme qu'il avait souvent cotoyé et qu'il aimait beaucoup. Il fit un signe de croix puis se mit a prier en silence afin qu'Alyanne soit acceuillie du mieux possible par Aristote.

Après un long receuillement, DeDe s'en retourna, et en s'avançant, il croisa Walan, celui ci avait l'air tellement triste. DeDe resta le regarder mais ne put dire un mot, son regard en disait bien assez.

Il continua puis vit Voya et noburo a qui il fit un leger signe de tête puis sa tendre Golden blottie dans les bras d'Ilidan. La pauvre était en larme, il posa sa main sur son epaule et secha une larme qui coulait de sa joue. Lui aussi etait triste, mais il se refusait à pleurer ce n'etait pas son genre même si en regardant le cerceuil, il sentit ses yeux se piquer et les ferma aussitôt.

Voya partit rejoindre Walan devant le cercueil pour lui dire combien tous le soutenait dans cette difficile épreuve.

Elle retenait ses larmes Noburo le voyait depuis le fond de l'église. Mais elle se devait de faire savoir à son correcteur, à son ami, qu'elle était là pour lui, que nous étions là.

Nombreuses furent les personnes à pleurer là au fond de l'église.
Noburo ne voulait pas craquer, il ne fallait pas en rajouter à la tragique situation.
Chaque pleurs en appelant d'autres ...

Mais il fallait aussi que ces personnes fasse leur deuil et il fallait passer par là, Noburo le comprenait.
Aussi il se concentrait sur les prières qu'il récitait tout bas pour fuir les larmes qui lui montait.

Voya revint après quelques instants. Elle prit la main de Noburo, le regarda, les yeux vitreux, puis fondu en larmes dans ses bras.

Il la serra fortement dans ses bras pour la réconforter, se disant qu'une fois les pleurs passés il serait moins difficile d'affronter le visage de la défunte.

C'était en suzerain mais également en tant qu'ami qu'Enguerrand se devait de venir dire un dernier au revoir à celle qui devait être la dame de Meyrieu. Il avait perdu un père, sa mère était au couvent depuis tellement longtemps qu'il avait un sentiment d'abandon proche de celui que devait ressentir Walan. Finalement une malediction pesait peut être sur Maubec, tant de personnes de qualité passaient ici pour ne plus revenir.

Vêtu de noir, triste couleur du deuil, le vicomte se présenta à Meyrieu comme il était le souhait de Walan pour qu'y repose sa douce. Le Porte-Parole le lui avait appris quelque temps plus tôt et le jeune garçon comprenait parfaitement que le choix du lieu lui revienne. Quoi de plus normal après tout que de vouloir que la personne qu'on aime soit près de soit.

Quand il entra, une foule était déjà présente, preuve de la dure perte de cette jeune fille de valeur que devait être Alyanne. Enguerrand ne savait trop quoi faire, il resta là à saluer les quelques gens qu'il connaissait, puis s'approcha à son tour de Walan pour les condoléances d'usage.

L'hommage était terminé depuis plusieurs mois maintenant, une cérémonie d'inhumation très simple avait suivie et la Belle Dame reposait désormais en paix.
La chapelle de Meyrieu avait de plus vu son chœur se garnir du gisant de la jeune femme, représentant fidèlement les traits d'Alyanne dans la pierre pour qu'ils ne s'effacent jamais, ultime cadeau du seigneur de Meyrieu à celle qui ne serait jamais son épouse ...