Accueil des invités pour le baptême

Zwyrowsky arrivait de Lyon, quelque peu en sueur et empoussiéré par une route parcourue au grand galop pour être présent; jusqu'à la dernère minute, il n'avait pas été sur de sa présence, mais une fois rendue possible, il avait tout fait pour être à l'heure.
Heureusement, quand il sauta de Saint-Luc sur le pavé de la cour, l'église était encore silencieuse, et il put se rendre dans la salle de réception, où de nombreuses connaissances attendaient déjà. Il salua Strakastre, Gem, DeDe, Walan notamment, avant d'arriver jusqu'aux Maubec, qui tenaient dans leurs mains attentionnées.

Bonsoir, Freyelda, bonsoir Aly... Je suis très heureux d'être parmi vous ce soir... J'espère que vous pardonnerez ma tenue, pas tout à fait aussi digne que je l'aurais souhaité, mais qui m'a permis de chevaucher aussi vite que je l'avais espéré...

C'est la petite Alienor? Elle est superbe, dites-moi!

Il se pencha vers l'enfant.

Bonjour à toi! Deviens aussi sage et actif que ton papa, et aussi brillante et belle que ta maman, voilà pour ce que je peux te souhaiter à la veille de ton baptême!

Vanack avait revétu sa plus belle tenue pour se rendre au baptême de la petite Aliénor. En effet, jour exeptionnel, tenue exeptionnelle, il n'allait tout de même pas se rendre au château habillé comme un campagnard alors qu'il y aurait sans doute des membres de la noblesse présent à la cérémonie.

Et comme le disait son vieil ami Michel " Sur un malentendu, ca peut marcher".Il sorti de son armoire un magnifique mantel, cadeau d'adieu que lui avaient fait ses amis du nord, qu'il ne devait sortir que pour les occasions spéciales. Et l'entrée dans la communauté Aristotélicienne de cette petite fille en était bien une.

Il s'habilla, se rendit jusqu'à la caserne afin d'emprunter un cheval et se rendit jusqu'au domaine de Maubec en trottinant pour éviter que de la boue ne vienne éclabousser ses habits.

Il arriva devant la barbacane et fut étonné de ne point trouver de garde à l'entrée, il rentra donc sans frapper pensant qu'après tout lui aussi avait bien le droit de participer à la fête.

Tout le château était en fête, il avait été récuré de fond en comble et il brillait de milles feux, partout ou Vanack posait son regard, ce n'était que trésors et oeuvres d'arts. Il faudra qu'un jour je m'achète une bicoque dans ce genre la, pensa-t-il en rentrant dans la salle de réception.

Il y avait déjà beaucoup de monde lorsqu'il pénétra dans l'immense pièce
mais il connaissait la plupart des personnes présentes. Il espèrait ne rien avoir raté.
Il apercu Freyelda dans la foule de gens en conversation avec Gem, Walan et DD, mince, même le chef est la, je dois être vraiment en retard.

Il se rendit donc auprès de la maîtresse de maison pour la féliciter.

Dame Gem, Walan, chef, messire Zwyrowsky content de vous voir en ce jour de fête.
Bonjour Frey, c'est un grand jour pour la petite aujourd'hui, elle sera à jamais unie avec Aristote, ca ne peut que lui porter chance. J'espère que cette journée te laissera un souvenir impérissable.

Il ne put s'empécher de fixer l'enfant, qui avait ses yeux rivé sur Gem, on aurait dis un petit ange, c'est quand même mignon à cet age la pensa-t-il.

Ayerin ajusta sa tenue car il lui semblait plus que nécessaire d’aller au devant de celle qui était au centre de cet évènement,… il ne serait pas dit qu’elle serait la seule à ne pas honorer la blondinette !

Et pourtant, elle aurait préféré se tenir assez éloigné de cette fillette au combien, merveilleuse mais afin de ne pas manquer de courtoisie,… elle traversa l’assemblée, saluant au passage les uns et les autres qu’ils soient ou non connus d’elle.

Arrivée à hauteur de Dame Freyelda, elle la gratifia d’un sourire.
Salua le charmant Vanack, ainsi que Dame de Peyrins,… avant de s’intéresser au minois que Freyelda tenait dans ses bras.

Voila donc la reine de cette soirée,…
Ayerin fixait Alienor, la tête légèrement penchée !

Alors petite, te sens-tu prête à affronter le monde,…
dit Ayerin ne sachant ce qu’il fallait dire à ce genre d’humain taille miniature…

En tout cas, saches que si tu as besoin de conseil afin de faire rager ta maman,…
Ayerin sera toujours la pour t’aider !

Une fois la porte du Château passée, Boursiero était quelque peut perdu dans ce domaine qui effectivement est plutôt vaste... Suivant alors d'autres convives discrètement, il trouva finalement la salle de réception, où se trouvait par ailleurs déjà quelques personnalités, certaines lui était connu, d'autre moins.Vêtu d'un bel uniforme qu'il s'était fait faire par un forgeron talentueux de Lyon, un évènement tel que celui-ci méritait amplement qu'il le porte, par simple respect. P il entra un léger sourir aux lèvres. Il fît donc un pas en avant le menant dans la pièce, il y salua les autres convives en inclinant sa tête, et fît un baise-main aux dames qu'il put croiser.

Freyelda avait espéré que la rencontre entre la filleule et la marraine se passerait bien. Ce qui était en train de se passer allait bien au delà de ses espérances. Elle se doutait bien qu'Aliénor allait être intriguée par la blonde chevelure de la baronne de Charpey. Ce qu'elle n'avait pas prévu en revanche, c'est ce sourire qui illumina le visage de l'enfant lorsque celle-ci écoutâ Gem lui parler de sa douce voix. Aliénor était conquise. Gem ne semblait cependant pas en reste.

Quoi de plus normal ? se dit Freyelda. Notre fille n'est-elle pas parfaite après tout ?

Elle contempla encore un peu la scène d'un oeil attendri, ne voulant rien manque de ce moment unique...

L'arrivée des autres convives ramena cependant la baronne à son devoir de maîtresse de maison. Elle soupira discrètement de soulagement en voyant arriver Ayerin et lui lança un petit regard en coin, accompagné d'une moue qui signifiait "tu ne paies rien pour attendre, touâ..." Enfin, sa soeurette de macarons était là, saine et sauve, c'était tout ce qui importait.

Les invités toujours plus nombreux continuaient d'affluer mais Freyelda n'avait pas le coeur de séparer les deux anges qui venaient de se rencontrer pour aller saluer ses hôtes. Aussi tendit-elle doucement Aliénor à Gem.

Je vous la confie, le temps de saluer les autres convives. Je ne voudrais pas risquer de voir couler des larmes sur cette petite frimousse parce que je l'aurais privée de sa marraine.

Elle partit donc à la rencontre des nouveaux arrivants.

Elle commença par gronder gentiment DeDe pour le tour de cochon qu'il venait de lui jouer.

Estime-toi heureux que je ne demande pas à Margaux de me ramener un balais parce que c'est tout ce que tu mériterais, petit farceur, avait-elle dit en riant de bon coeur.

Elle s'avança ensuite vers Zwyrowsky qu'elle accueillit avec un grand sourire.

Quel plaisir de te voir ici cher ami !!! Je te remercie de tout coeur d'avoir pu te libérer pour être parmi nous en ce jour.

Elle se dirigea ensuite vers un jeune homme d'une très grande élégance mais qu'elle ne reconnut qu'en se retrouvant en face de lui.

Vanack ! Grand Dieu, quelle élégance ! Je suis très heureuse de te voir ici... mais je suis un peu fâchée de voir qu'il existe à Vienne des tisserands plus doués que moi. Hi hi hi.

Enfin, elle alla à la rencontre de Boursiero qu'elle n'avait pour ainsi dire pas vu arriver tant l'homme était discret.

Bonjour, cher ami. Merci d'être venu. Je sais que vous devez vous sentir un peu perdu mais surtout, faites ici comme chez vous.

En s'approchant du Castel de Maubec, Numa repensait à son fils et à la joie qu'elle aurait de le revoir. Ce voyage lui semblait presque irréel par moment. Ils avaient participés à un bal masqué hier et ce jour ils se retrouvaient au baptême d'Aliénor. Un peu fatiguée par la chevauchée, Numa avait pris le temps de revoir sa tenue, appuyée contre Anthony puis ils s'étaient hatés d'entrer dans le salon. Elle fit le tour de la salle du regard, salua les têtes connues, beaucoup d'entre elles puis vit la reine de la soirée proche de saisir les cheveux d'ange de sa gazelle. Elle sourit à Anthony et alla saluer sa fille et son fiancé.

Bonjour les tourtereaux. Vous vous êtiez dit "enfin tranquille!" et bien non. Nous voici. J'ai hate de revoir Jeoffrey. J'espère qu'il n'a pas fait de bêtise et qu'il s'est fait beau. Une cravate peut être?

Elle fit un clin d'oeil à sa fille et s'inclina devant Freyelda.

Bonjour Madame la Baronne. Mais ... serait ce Aliénor cette belle princesse?

Le temps d'une caresse légère sur sa robe et son regard se posa sur un petit bonhomme occupé à admirer une coupelle de grande qualité. Elle s'excusa d'un sourire auprès de ses hotes et s'approcha à pas de loup et lui fit un bisou dans le cou. Sursaut, échappement de la coupelle qu'elle rattrapa de justesse, éclats de rire maternels et embrassades.

Bonjour mon petit coeur. Papa et maman sont là.

Ces temps-ci ils étaient vraiment par monts et par vaults.
Dauphiné, Champagne, Artois, Normandie, Anjou... un retour express en Dauphiné avant de reprendre la route pour la Touraine. Mais l'occasion de revenir pour assister au baptesme d'Alienor et qui sait de voir Jeoffrey valait bien les longues heures de route.
Ils avaient laissé Arod et Uraeus pour deux palefroys plus rapide qu'ils avaient laissé aux écuries de Maubec. Les noirs manteils Templiers les avaient préservé au mieux de la poussière et après quelques tappes énergiques sur leurs vestements, ils étaient présentables pour leurs amis.

Cette foy-ci ce fut elle la plus prompte et elle le tira par la main pour rejoindre la salon où attendaient les invités.
Quelques coups d'oeil lui apprirent que ceux qu'il espérait voir là étaient bien présent.
Il alla rejoindre sa famille en voie d'agrandissement pour les saluer avant d'aller admirer la princesse du jour... et sourit à la surprise explosive de Jeoffrey lorsque sa Maman l'embrassa. Son fils était donc là lui aussi. Cette journée en serait donc d'autant plus agréable.

La petite était magnifique, et le sourire déjà bien illuminé sur un visage un peu timide, faut dire qu’avec le monde qui arrivait, cela ne devait pas trop la rassurer…
Lorsque dame Freyelda lui confia Aliénor dans les bras, c’est avec plaisir qu’elle s’occupa de la petite, essayant de la distraire sans trop lui faire peur…
Elle appela Jeoffrey, afin que les enfants fassent connaissance, et puis surtout garder un œil sur lui, et qu’il ne se sente pas trop abandonné non plus…
Il aimait être responsabilisé…

Et bien mon héro, je te présente la fée du la maison… Aliénor d’Avencourt…
Je pense que tu la rencontreras souvent…
C’est d’ailleurs pour cette très jolie demoiselle que nous sommes venus aujourd’hui…

Elle continua à discuter avec les deux enfants, pas vraiment certaine que la petite comprenait toutes ses idioties… Mais elle tournait la tête sur sa marraine, puis, sur Jeoffrey, de temps en temps fronçait les sourcils, puis d’un autre affichait un sourire, comme si elle suivait tout, du moins le laissait présager à la jeune dame, qui en fut ravie d’ailleurs…
Le principal étant de la distraire, et ne pas lui faire remarquer l’absence de sa Maman…

Mais dans les papotages et complots enfantins qu’ils se dressaient tous les trois, elle aperçut sa Mère enfin arriver au Castel des Roches… toujours la petite dans les bras, elle prit son frère par la main, et le retourna en sens opposé, lui indiquant du doigt, même si cela n’était pas poli, une jolie princesse, qu’il serait ravi d’embrasser plus que de raison…
Elle le laissa courir sur ses parents, et se dirigea vers eux lentement… Les embrassa à son tour, tout en faisant un clin d’œil à son ange…

Et bien j’avais pourtant croiser les doigts pour ne pas vous avoir ici aujourd’hui, mais je crois que je dois perdre la main… marche plus mes trucs… Non je rigole bien sur…
Enfin, maintenant j’ai la chance de savourer votre présence à tous les deux, et de me rassurer que vous êtes non seulement sain et sauf et pas encore portés disparus

Elle se rapprocha de sa Mamounette, et lui présenta sa filleule…

Et voici la fée de la soirée, Mademoiselle Aliénor d’Avencourt…
Elle est jolie n’est ce pas ?

Elle continua la conversation avec la petite et ses parents, tout en glissant les doigts dans les cheveux de sa filleule, faire en sorte de la rassurer parmis tout ce monde…

Bandit arriva accompagné de son épouse Fanceline.La route fut longue jusqu'au chateau de Maubec.En salle de réception il aperçut plein de regards connus....Il regarda Fran et lui dit,"et bien mon coeur,quel domaine et que de monde,ça en est impressionnant",il lui sourit et l'embrassa.Ils voyaient Frey et Aliénor en compagnie de gens et osérent s'approcher un peu,mais il y avait tellement de monde.............Bandit lui chuchotta en désignant Ayerin:regarde Amour,même soeurette est là bas.Ils croisérent le regard de Freye qui semblait faire signe de s'approcher,ce qu'ils firent.............,ils saluérent les personnes qui étaient à ses côtés et s'adressérent à Freye[i]
Bonsoir Freye,et bien il y a du monde ici,heureusement que tu as de la place.Nous te remercions de ton invitation.Votre domaine est magnifique
Puis regardant Aliénor,Franceline tendit une poupée en chiffons à la petite fille.Tiens,c'est pou toi lui dit elle.La petite un peu hésitante regarda sa mére et se saisit de la poupée............

Jeoffrey leur raconta le chateau de Gem, la chambre de Gem, sa chambre à lui, les courses dans les couloirs, les biscuits au miel... L'embrassant encore une fois, elle se redressa et vit Aliénor, aussi belle que sa mère et attentive que son père. Elle lui sourit tout en caressant la tête de son fils. Il était en pleine forme suite aux bons soins de Strakastre et Gem. Cela faisait plaisir à voir. Si cela ne lui fendait pas tant le coeur, elle leur laisserait souvent en pension.

De plus en plus de monde arrivait, et la salle de réception était remplie des bruit de multiples conversations. Prenant congé de Max, Walan se freya doucement un chemin vers Freyelda pour aller la saluer.

Bonjour Madame la Baronne, commença-t-il avec une petite courbette et un demi-sourire taquin avant de désigner d'un petit geste la famille de Massigny.

Ta fille les a conquis je crois, et j'ai bien l'impression que c'est réciproque, continua le soldat.

Gem m'a l'air très douée avec les enfants, bien plus que moi en tout cas, finit-il par déclarer à mi-voix en observant comment Gem s'occupait d'Aliénor.

Le sourire qu'arborait le visage du jeune homme était attenué par l'expression songeuse de ses yeux et, pour quelqu'un le connaissant aussi bien que Freyelda, il était évident que Walan était un peu angoissé sur ses capacités à assumer le rôle de parrain.
Mais cet état ne dura que quelques secondes, après lesquelles les interrogations furent balayées par la joie d'être le parrain d'une enfant aussi adorable qu'Aliénor, et l'honneur d'avoir été choisi par Freyelda et Alynerion.

Avant de pénétrer dans la salle de réception, Cyanne épousseta une dernière fois ses vêtements. Elle avait fait le voyage depuis Valence à cheval et même si le trajet n’était pas si long, il était suffisant pour faire voler la poussière des chemins. Elle vérifia une dernière fois que ses vêtements étaient présentables et entra. Elle fut saisie par la foule d’invités qui démontraient par leur présence combien Freyelda et Alynérion était appréciés de tous.
Avançant pas à pas, Cyanne salua d’un signe de tête quelques visages tous plus ou moins connus ou reconnus. Au loin, il lui sembla distinguer Gem avec un enfant dans les bras.

Se pourrait-il que ce soit la petite Aliénor ?

Retenant sa curiosité, Cyanne chercha tout d’abord des yeux la maîtresse de maison, désirant saluer Freyelda qu’elle n’avait pas vu depuis fort longtemps. Au bout de quelques instant, elle la vit discuter avec Walan, qu’elle connaissait un peu en tant qu’armurier de Vienne.
Elle s’approcha et les salua.

Bonjour Frey, bonjour Walan. Je suis heureuse d’avoir trouvé le chemin de Maubec et bien heureuse de te revoir Frey. Il me tarde également de faire la connaissance de la petite fée du jour que je n’ai pas encore eu le plaisir de rencontrer… Il me semble avoir aperçue Gem avec un bébé dans les bras là-bas, c’est Aliénor, n’est-ce pas ?

Elle laissa donc le loisir à ses parents de poser tonne de questions à Jeoffrey et d’écouter surtout tout ce qu’il avait envie de leur raconter.
Lorsqu’elle vit Walan aux côtés de Dame Freyelda et de Cyanne…
Elle alla les rejoindre, tout en saluant son armurière, et s’aperçut que le parrain de la petite, même si il essaya divinement de le cacher, paraissait peut-être nerveux, du moins il n’avait pas du tout le même regard qu’à l’accoutumée et elle ne le connaissait certes pas encore assez pour pouvoir en saisir l’inquiétude…

Elle laissa Freyelda discuter avec Cyanne et poussa un peu Walan sur le côté…
Aliénor avait le sourire sur le visage en le voyant, elle le reconnaissait déjà très bien pensa même la jeune femme…
Elle tendit Aliénor dans les bras de son parrain, tout en souriant à la petite…

Et bien, les marraines ne doivent pas en devenir gourmandes, même si j’adore avoir une fée dans les bras… C’est un grand jour pour lui aussi, tu ne trouves pas ?

La petite souriait toujours autant, sans trop bien comprendre la jeune dame, mais leur parler de façon naturelle, ils aimaient çà… Ils devaient sûrement se sentir très grands… Un de ses petits bras se plaçait tout naturellement autour du cou de Walan, et Gem trouvait ça particulièrement mignon…

On voit qu’elle vous reconnaît déjà Walan, et qu’elle se sent en confiance auprès de vous… C’est bien ça… Les enfants ressentent toujours des choses que nous autres oublions des fois… L’insouciance sûrement…. Mais ils savent quand on les aime…
Et c’est bien notre rôle à nous parrain et marraine de les aimer…

Elle regardait la petite, tout lui caressant les cheveux, et lui disant quelques petits mots qui n’appartenaient qu’aux grandes filles…

Elle est déjà apparemment convaincue que vous serez un formidable parrain… Ils ont toujours raison les enfants…
Je vous laisse donc un peu profiter d’elle… Je vais me désaltérer un peu, et je la kidnapperais sûrement encore un peu plus tard…

Elle s’éloigna souriante, contente de l’instant… Les casernes ne permettaient pas vraiment beaucoup d’effluves de ce genre, humanité oui, mais la sensibilité des fois par contre, elle la rangeait soigneusement dans un placard… Attendant des moments comme celui-ci pour les sortir et les faire respirer un peu…
Elle retourna près de ses parents, se promettant de féliciter les deux parents pour la petite merveille qu’ils possédaient tous deux, et s’appuyant sur le bras de Strakastre, se leva sur la pointe des pieds, et l’embrassa sur la joue…
Soirée particulière pour cette jeune dame qui aimait particulièrement les enfants…
Les joues un peu rosies par l’ambiance familiale de cette soirée…

Aliénor observait, fascinée qu’elle était par la dame blonde qui lui parlait avec une si douce voix. Elle ne comprenait pas grand-chose à ce qu’elle racontait pour ne pas dire rien mais la chaleur du ton de sa voix plaisait beaucoup aux oreilles de l’enfant. Elle était tout sourire et bien qu’un grand nombre de visages inconnus défilaient sous ses yeux ébahis, elle n’avait pas peur. Tout le monde avait l’air heureux alors elle l’était aussi. Et puis on venait pour lui faire des câlins et des bisous et ça, les câlins et les bisous, elle aimait bien.

Ce qui l’intrigua le plus, c’est le mini gens qui était avec Gem. Quel drôle d’animal… Il était comme les personnes normales mais en tout petit. Vraiment étrange. Elle n’en avait encore jamais vu des comme ça. Elle resta quelques instants dubitative mais très vite son attention finit par être attirée par autre chose, le défilé des têtes avait repris. Et puis l’être miniature s’en était allé rejoindre d’autres gens, normaux eux, bien que l’un des deux fût l’une de ces curieuses personnes qui ont des cheveux sur le menton.

Finalement, l’homme aux cheveux noir et au doux sourire qu’elle aimait bien était venu jusqu’à elle, le défilé s’était calmé. Elle tendit une main vers lui et presque aussitôt elle se retrouva dans ses bras. Elle n’en était pas mécontente : elle était encore plus haut et pouvait encore mieux surveiller tout son petit monde. Sa maman était juste là, à côté, elle en était ravie. Elle se blottit contre lui et porta son pouce à sa bouche, observant silencieusement de des grands yeux bleus tout ce qu'il se passait.

Une chouette journée ça.

Nombreux étaient ceux de leurs amis qui s’étaient déplacés en ce jour particulier. Freyelda en était très heureuse, cela lui faisait chaud au cœur. Elle ne savait plus trop où donner de la tête et regrettait de ne pouvoir passer avec chacun des convives autant de temps qu’ils ne l’auraient mérité. Elle volait d’un coin à l’autre de la salle, saluant et remerciant chaleureusement tous ceux qui étaient présents.

Elle confia à Margaux la poupée de chiffon que Bandit et Franceline venaient d’offrir à Aliénor avec pour mission d’aller la mettre dans la chambre de la petite, pour lui faire une surprise, après la cérémonie. La baronne conserva néanmoins précieusement au creux de sa main le magnifique bijou que lui avait apporté Bréhamont. Quoi de mieux qu’une croix pour un baptême ?

Freyelda fut ravie de voir arriver les époux de Massigny : elle savait combien ils étaient pris ces derniers temps et le présence la touchait d’autant plus. Elle les salua rapidement, rendant à Numalane sa révérence dans un sourire malicieux. Elle les laissa ensuite rejoindre leur petite famille, se contentant de jeter de loin un coup d’œil à sa fille (qui n’avait pas l’air de beaucoup se languir de sa mère…). Elle ne voulait nullement perturber les retrouvailles familiales de parents avec leurs enfants.

Et puis une nouvelle invitée venait de faire son entrée dans la salle de réception. Freyelda n’en crut d’abord pas ses yeux. Mais un large sourire éclaira son visage lorsqu’elle fut bien sûre qu’il s’agissait bel et bien de son amie Cyanne.

Cyanne ! s’exclama-t-elle en allant d’un pas alerte à sa rencontre. Quel bonheur de te revoir !

Ne pouvant résister à l’élan d’émotion, elle serra son amie dans ses bras.

En effet, c’est bien ma fille qui se trouve dans les bras de sa future marraine. Elles ont l’air de très bien s’entendre d’ailleurs. Ah tiens, les voilà qui approchent…

Les deux jeunes femmes furent bientôt rejointes par Gem, Walan et Aliénor, les trois héros du jour.

L’ambiance chaleureuse et intimiste qui régnait dans la pièce était tout à fait délicieuse. Cependant, Freyelda ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter, au fond de son cœur : son tendre époux, parti à la rencontre de l’archevêque, n’était toujours pas revenu.

Pourvu qu’il ne leur soit rien arrivé se dit-elle.

Elle frappa un peu dans ses mains et annonça, d’une voix assez forte pour que tout le monde puisse l’entendre :

Mes chers amis, votre attention s’il vous plait. Je voudrais d’abord vous remercier une fois encore d’être venus en ce jour si particulier pour notre famille. Je pense qu’il est maintenant grand temps que nous nous dirigions vers l’église, en espérant y trouver notre cher archevêque en train de finir de se préparer. Si vous voulez bien me suivre…