[RP] Retour à Castres en famille

*mylene*

Devant le hrp qui règne à Toulouse ce rp est privé. tous ceux qui voudrons y participer, prière d'envoyer un mp à LJD *Mylene* ou LJD Jeremdehuit. Merci bon jeu

Un campement avant les remparts de Toulouse

Les bûches qui alimentaient le feux au milieu du campement crépitaient et interrompaient le silence hivernal de la campagne. Assise non loin enroulée dans sa cape en peau de loup, *Mylène* un rouleau mentholé posé sur ses lèvres, regardait son fils Argawaen jouer assit à califourchon sur les genoux de son père Jeremdehuit, dict le Sanguinaire.

Âgé maintenant de huit ans, le gamin était la plus grande joie de ses parents. Vif et intelligent, il peuplait leurs vies de moments d'immense bonheur.
Voulant se dégourdir les jambes *Mylène* se leva et s'éloigna du campement. S'engageant dans la forêt que longeait la route vers le comté de Toulouse elle leva les yeux et rencontra le disque lunaire. Ronde et brillante la lune était comme la veilleuse des voyageurs, éclairant leur route de sa lumière pâle.
Les rires de son fils et les grognements de Jerem lui arrivaient encore du campement alors que *Mylène* s'en éloignait et arrivait maintenant devant un mince ruisseau. Prit entre deux berges couvertes de neige, le filet d 'eau s'en allait coulant tranquille.

Aussi loin que portait le regard de *Mylène* tout n'était que blancheur immaculée et glacée, comme l'avait été son cœur en quittant le Lyonnais Dauphiné sachant pertinemment qu'elle n'y retournerait plus. Ses yeux furent soudain capturés par une tache rouge sur la neige et elle s'en approcha.
De la belladone. Ressemble à une cerise d'un rouge noir, à la saveur agréablement sucrée, elle s'écrasa facilement entre les doigts de *Mylène*. Secouant la main elle eut soudain un tressaillement. Une brûlure venait de lui traverser les doigts. Une ancienne griffure de la branche d'un arbuste n'était pas encore toute à fait guérie et le liquide la fausse cerise venait d'y pénétrer.
Se mordant les lèvres, *Mylène* leva les yeux au ciel, et les ferma. Au loin le rire d'Argawaen emplissait l'espace. Et celle qui avait été Venin la chef de l'organisation criminelle de "La Main rouge" qui avait décimé maints innocents en Lyonnais Dauphiné, et dont l'arme favorite était le poison, ouvrit les yeux devant l'inexorable certitude que le poison de la belladone allait la tuer.
Déjà elle le sentait parcourir son corps. Il fallait qu'ils rentre vite avant que cela ne commence.
Ce fut celle qui était devenue depuis un agent de la prévôté hors pair ,et que tout le monde appelait "Reyne des matraqueuses", se dirigea en courant vers le campement, et prit une voix enjouée pour parler à ses amours.

Mes amours. Il nous faut nous mettre en route. J'ai hâte de vous montrer notre maisonnette et de me mettre au chaud avec vous. Marre de toute cette neige.

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Matraqueuse en puissance dans la chasse aux hérétiques

Jeremdehuit

Jeremdehuit, *Mylene* et leur fils avaient fait leur bivouacs, Argawaen était assis sur ses genoux et jouait avec la neige qui les entouraient.
Soudain il vit son aimée partir, après cette longue route à cheval elle devait sans doute avoir besoin de marcher un peu. L'homme attrapa un morceau de viande séché et le mangeait tranquillement quand son fils lui lançait de la neige, il riait et Jerem grognait, comme à son habitude...

Arrête !

Argawaen ne voulait rien entendre, car en plus d'être vif et compréhensible ce petit avait un caractère de chien, quand il avait quelque chose dans la tête il était quasiment impossible de lui enlever, pire qu'une bourrique qui ne voulait pas avancer... Jerem se leva et prit une grosse voix.

Mouhaha court vilain garnement ou tu verras de quoi je suis capable !

Argawaen éclatait de rire et partait en courant suivit de Dehuit, l'homme se planquait derrière un rocher, avec la neige il passait inaperçu, il laissait son fils approcher et lorsqu'il était à portée il bondissait sur lui et l'éclaboussait de neige.

J'ai eu ma vengeance !

Argawaen n'arrivait pas à s'arrêter de rire puis il se mettait à râler quelques secondes après.

Papa t'es trop lourd ! C'est pas juste ! Je peux même pas partir, je demanderais à maman qu'elle te fâches na !

L'homme souriait et se relevait, il attrapait son fils et le soulevait, il le regardait et prenait la parole.

Tu peux lui dire si tu veux, ta maman m'aime bien trop pour me fâché. Par contre si je veux je pourrais te faire passé pour le méchant héhé.

Son fils lui tirait la langue et prit à son tour la parole.

Tu as toujours le dernier mot, j'essaye de faire pareil mais je n'y arrive pas, faudra que tu m'expliques comment tu fais papa.

Ne t'en fais pas je t'expliquerais comment faire, et puis bon, parfois ça énerve les gens, tu verras c'est assez amusant de les voir prendre la mouche.

Tournant son visage il vit son aimée revenir en courant vers eux.

Mes amours. Il nous faut nous mettre en route. J'ai hâte de vous montrer notre maisonnette et de me mettre au chaud avec vous. Marre de toute cette neige.

Et bien allons-y, j'ai hâte d'arriver à la maison, allez garnement, en route !

Jerem allait chercher sa monture, il installa Argawaen dessus et marchait aux côtés de son amour.

Le terrain est trop instable pour les chevaux, on va continuer à pied pour l'instant.
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*mylene*

Marchant aux côtés des chevaux *Mylène* suivait le convoi familial. Argawaen, chantait à tue tête des chansons apprises avec son père et ses éclats de rire faisaient s'envoler les rares oiseaux qui accompagnaient la morte saison.

Filez la laine..filez la laine
De mes moutons nondaine
Cousez chemises et....
Le reste des paroles se perdait dans le vent qui s'était soudainement mit à souffler, apportant avec lui l'air glacial des Pyrénées. S'enveloppant un peu plus dans sa cape, *Mylène* inquiète pour son fils suggéra.

On devrais monter sur nos montures. Argawaen risque de prendre froid.

A l'acquiescement de Jerem elle enfourcha sa monture et son regard se posa sur sa main qui la faisait souffrir de plus en plus. Rougie elle la glissa dans la manche de sa cape, la cachant de la vue perçante de son amour.

Castres
Quelques heures plus tard ils étaient enfin arrivés à Castres. Traversant le village ils arrivèrent bientôt devant la maison de *Mylène*. Posant pied à terre elle détacha son carquois de la selle de son cheval et matraque en main alla ouvrir la porte.
Posant le tout sur la table elle se retourna pour voir ses amours entrer derrière elle. Porte fermée les bras de Jerem l'entouraient déjà la serrant contre lui.
Une gène s'installa en elle, et *Mylène* le repoussa doucement, évitant de croiser son regard de ses yeux qu'elle savaient déjà dilatés par les troubles de l'accommodation visuelle que causait la belladone, sa gorge sèche elle avait soif et une envie de vomir lui tordait les tripes son cœur s'emballait accélérant son rythme cardiaque. Leur cacher son mal le plus longtemps possible. Sentant l'incompréhension de Jerem elle bredouilla

Je suis fatiguée, je pense que je vais aller m'allonger. Je te laisse t'occuper d'Argawaen?
Elle n'attendait pas vraiment de réponse de sa part et n'hésita pas à s'éloigner. Elle entendit sa voix, dans le brouhaha de son esprit qui commençait à s'embrumer le poison faisant son lent et inexorable travail. Mais aussi forte qu'elle voulut paraître, son corps n'écouta pas sa volonté mais le mal qui le rongeait, et à peine entrée dans sa chambre que ses jambes ne pouvant plus la porter se plièrent et elle tomba sur son lit.
Elle poussa un long gémissement alors que Jerem apparaissait telle une ombre floue devant ses yeux.
Mon ...bien aimé..je crois que je vais pas bien. Fait..Je....Tu...préviens la ....comtesse .....Lily-Jane..

Les mots mourraient sur ses lèvres alors qu'elle sombrait dans l'inconscience.

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Matraqueuse en puissance dans la chasse aux hérétiques

Jeremdehuit

La petite troupe continuait son chemin, Argawaen chantait, les sabots des montures donnant comme une sorte de rythme et le vent glaciale qui rendait trouble les paroles de leur fils.

On devrais monter sur nos montures. Argawaen risque de prendre froid.

Jerem acquiesça d'un signe de tête et fit stopper Elros, il fit descendre son fils afin de prendre place sur la selle, il attrapa son fils et l'installa, il le recouvrit de sa cape afin qu'il n'attrape pas froid et la petite famille continuait leur chemin jusqu'à Castres...

Quelques heures plus tard ils y arrivaient enfin, le vent devenait de plus en plus glacial, grognant légèrement lorsqu'une grosse rafale arriva de face il baissa son visage et se servit de la capuche de son gilet afin de protéger un peu mieux son visage.
Un instant après la maison de son aimée se voyait au loin, ils étaient enfin arrivés et allaient pouvoir se réchauffer.
*Mylene* partit devant afin d'ouvrir la porte, Jerem lui, prenait les affaires avec l'aide d'Argawaen.

Ce n'est pas trop lourd mon grand?

Le petit lui disait "non" de la tête et ils entrèrent déposant les affaires, une fois cela fait l'homme enlaça sa matraqueuse et il sentit qu'elle le repoussait, levant un sourcil il se demandait ce qu'il lui arrivait...

Je suis fatiguée, je pense que je vais aller m'allonger. Je te laisse t'occuper d'Argawaen?

A peine avait-il eu le temps de répondre qu'elle partit dans la chambre pour s'allonger...

Je...Oui...

Jerem s'occupait d'aider à son fils à retirer ses vêtements chauds et entendit soudainement son amour crier...
Son sang ne faisant qu'un tour il s'empressa d'aller voir ce qu'il se passait inquiet, elle était allongée sur le lit, il s'approcha et lui prit la main...

Mon ...bien aimé..je crois que je vais pas bien. Fait..Je....Tu...préviens la ....comtesse .....Lily-Jane..

Les yeux de son aimée se fermés, il tapotait sur son visage pour essayer qu'elle garde conscience et dans un instant de panique se mit à parler fort...

MON ANGE ! MYLENE ! QUE SE PASSE-T-IL? REPOND MOI !...MYLEEEENE !!!!

Jerem détalait dans le salon afin de s'armer d'une plume et d'un morceau de papier, son fils voulait jouer et trainer dans ses jambes, il se mit à lui crier dessus...

ARGAWAEN ENLEVE TOI ! FILE DE LA ! J'AI PAS LE TEMPS DE JOUER !

Ce ton agressif il l'employait quand son fils faisait une grosse bêtise, là il venait de l'incendier pour une chose dont il n'était pas responsable, il entendait son fils pleurer, il attrapa un encrier et s'empressa d'écrire...

Citation:

A destination de la Comtesse Lily-Jane.

Comtesse Lily-Jane, je vous écris aujourd'hui suite à la demande de ma compagne *Mylene*, elle vient de perdre connaissance et m'a fait demandé de vous prévenir rapidement.
Faite vite !

En attente de votre réponse ou de votre venu à la demeure de *Mylene* je vous salue.

Cordialement,
Jeremdehuit dict "Le Sanguinaire"

L'homme attacha le message à la patte de son pigeon et l'envoya en espérant qu'il trouve la bonne personne...
Jerem alla voir son fils et l'enlaça...

Excuse moi de t'avoir crier dessus, mais maman ne va pas bien, attend moi ici et si tu entends frapper à la porte vient vite me voir s'il te plaît. Et ne te fais pas de soucis tout va bien se passé...

Il espérait croire en ses paroles et partit rejoindre son aimée, il prit place à ses côtés prenant sa main dans la sienne et posant son visage sur son ventre...

Répond moi...je t'en supplie...

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Lily-jane

Lily se trouvait dans ses appartements depuis à peine quelques minutes qu’un messager arriva avec une missive.
Remerciant le jeune homme, elle se dirigea en baillant vers son bureau et posa la lettre dessus.
Froncement de sourcils… Elle espérait que ce n’était pas encore une invitation à un débat stérile. Travailler oui, mais brasser de l’air, non.
Moue résignée, et elle ouvrit le parchemin.

Écriture inconnue, mais les peu de lignes lui firent perdre toute couleur.
Mylène… Sa chère amie était de retour en Tolosa, enfin, après tout ce temps…
Mais elle allait au plus mal. Ce Jérémdehuit… Sûrement lui dont Mymy parlait souvent au travers de ses nombreuses lettres.

Sans réfléchir, elle attrapa sa cape et courut jusqu’aux écuries. Une fois sa monture prête, elle partit au grand galop suivit de quelques gardes pour sa sécurité, en direction de Castres.
Elle avait prit avec elle un de ses médecins personnel, espérant qu’il saurait la soigner.
Il y arriverait même sûrement, cela ne pouvait en être autrement.
Mylène… Son amie de toujours, sa sœur, sa confidente…

Les larmes de peur coulèrent sur ses joues tandis qu’elle faisait prendre de la vitesse à Tonnerre.

Quelques temps après elle vit enfin les pourtours de Castres se dessiner non loin. Le cortège pénétra dans la ville et ils continuèrent le chemin jusqu’à la propriété de Mylène.

Une fois devant, Lily mit pieds à terre sans prendre la peine d’attendre que son cheval soit véritablement à l’arrêt. Elle se précipita jusqu’à la porte, voyant de la lumière, elle ne chercha pas et entra directement en criant

Mymyyyyyyy!!!!!

La jeune Comtesse jeta un regard autour d’elle, visage affolé. L’endroit n’avait pas changé. Toujours aussi accueillant, une légère odeur mentholée planant dans l’air…

Puis ses yeux rencontrèrent ceux d’un jeune garçon. Par Aristote… C’était donc lui… Comme il lui ressemblait… Le même air espiègle que Mymy…
Il avait à cet instant surtout l’air effrayé, et un mélange de tristesse se voyait également dans ses yeux, comme s’il avait pleuré peu de temps avant.

La brune tenta de lui sourire, et alla vers lui, puis elle s’agenouilla pour se mettre à sa hauteur

N’ai pas peur… Je suis Lily. Tu dois être Argawaen. Je viens voir ta maman. Tu peux me conduire jusqu’à elle ?

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--Argawaen_de_malemort

Argawaen était dans le salon, ses parents étaient dans leur chambre et il se demandait ce qu'il pouvait bien se passer...Son père était complètement affolé, il avait griffonné sur un morceau de papier et l'avait envoyé rapidement, il n'avait pas vu sa mère depuis leur arrivée, de sa petite taille il pouvait arriver à voir à travers la serrure, mais malheureusement pour lui il ne voyait que le mur...

Le jeune Malemort regardait aux alentours afin de trouver quoi s'occuper et essayer d'arrêter de pleurer, son père ne le grondait pas souvent et lorsqu'il le faisait c'était quand il avait fait quelque chose de grave, là il n'avait rien fait, son papa s'était excusé et lui avait dit que sa mère n'allait pas bien...
Cette phrase tournait dans sa tête et il sentait un mal de ventre le prendre, il avait peur, sa mine était sombre, que se passait-il?
L'enfant soudain vit une personne entrer, avant qu'il n'eut le temps d'appeler son père la femme brune s'approchait de lui, elle s'agenouillait et lui souriait.

Argawaen souriait légèrement de sa petite bouille d'enfant et regardait la femme...

N’ai pas peur… Je suis Lily. Tu dois être Argawaen. Je viens voir ta maman. Tu peux me conduire jusqu’à elle ?

Sans dire un mot le petit acquiesça d'un signe de tête et conduisait la grande femme dans la chambre, il regardait son père et sa mère et prit la parole...

Papa, une femme brune est là, elle s'appelle... Regarde la femme et se gratte la tête. Lily.

Argawaen regardait son père faire un simple signe de tête, ça ne sentait pas bon quand il ne parlait pas...L'enfant laissa les adultes et retourna joue dans le salon perdant son regard sur les affaires de sa maman.

Hulki

Hulki venait de terminer d'aiguiser une hache en sa forge lorsqu'il décida d'aller prendre l'air, il enfila son manteau et sortit.

Le froid était toujours présent, mais bien couvert il n'agressait pas et s'avérait même vivifiant, il sourit à des passants qu'il connaissait de longues dates et s'arréta saluer, en souvenir de ces années passées en tant que soldat la sentinelle aux portes de la ville. Celui-ci le regarda étrangement puis s'avança vers lui et lui dit à l'orreille d'un air géné:

Tu ne me croiras pas, mais j'ai revu Mylène,l'ancienne prévot, elle est rentré à Castres et.... elle est accompagné.... un enfant et un homme.....

Ne sachant que dire de plus il retourna à son poste. Hulki fut d'abord abassourdi par cette nouvelle, il s'éloigna pensif. Voila bien longtemps qu'il n'avait eu de nouvelles de sa belle et bien qu'il ait toujours gardé au fond de son coeur une flamme brulante, un amour passionné pour celle avec qui il avait tant partagé, il s'était résolu ces derniers temps à l'idée de ne peut être plus la revoir....
Voila des mois, qu'égoistement, Hulki avait choisi de partir vers de nouveaux horizons, vers des terres lointaines, laissant sa Mymy là, avec un mariage en attente, qu'l n'avait pas honnorer, des promesses d'amour éternelle et de retrouvailles.... Ils s'étaient écrit dans un premier temps, puis avec le temps... ils avaient senti chacun qu'ils séloignaient....

De retour depuis quelques semaines, Hulki chaque jour pensait à elle, hésitait, tout quitter, la rejoindre, il pourrait la retrouver, d'anciens amis commun l'y aideraient.... mais elle?? Voudrait elle toujours de lui ??? Avait il le droit de réaparaitre ainsi dans sa vie ??? Lacheté sans doute, il n'avait eu le courage de s'y résoudre et d'aller à la rencontre de son coeur !!!!

Et aujourd'hui, il apprenait, frissonant du froid qui d'un coup lui parut bien plus intense, qu'elle était revenue, à Castres, mais accompagnée d'un homme et d'un enfant.... sans doute, surement son homme et son enfant...
L'idée était insuportable pour Hulki... mais il ne pouvait lui en vouloir, il lui avait toujours dit d'ailleurs, que seul son bonheur l'importait !!!

Il ne savait comment il réagirai, mais son sang ne fit qu'un tour, il passa nerveusement sa main sur son épée, espérant qu'il n'aurait pas à s'en servir et il se dirigea vers la maison de celle qu'il aima comme jamais il n'avait aimé.

Devant la porte d'entrée il reconnut facilement, pour avoir était d'eux, l'élite de l'armée, la garde personnelle de la Comtesse, il continua à s'avancer, ceux ci voulurent lui barrer la route.

On ne passe pas !!!!!!

Hulki montra ces armoiries et anciens galons:

Je crois que si Soldat !!!

répondit il, un des hommes reconnut Hulki, un bref salut militaire et Hulki s'avança au milieu des soldats, sans que ceux ci ne s'interposent!!!

Il frappa lourdement à la porte et attendit qu'on vienne lui ouvrir.

Lily-jane

Lily suivit le fils de son amie jusqu’à la chambre de Mymy… L’air était pesant… Elle avait l’impression d’étouffer... Comme si une corde se resserrait autour de son cœur, sensation oppressante, boule d’angoisse, drame imminent…

Une fois dans la pièce, elle croisa le regard de l’homme qui devait être celui qu’aimait plus que tout Mymy. Elle pouvait lire dans ses yeux une détresse inquiétante…. Elle allait saluer, dire quelque chose, se présenter, mais ses mots furent ravaler aussitôt qu’elle aperçut son amie dans le lit.
Un visage aussi blanc que les draps l’entourant. Ses longs cheveux étalés autour d’elle, elle semblait si fragile… Si proche de… Non!!!!!!

Un sanglot étouffé sortit de sa bouche, les yeux s’embuèrent, la panique la gagna et elle se précipita aux côtés de Jeremdehuit, près du lit de Mymy. Se jetant à genoux pour être à hauteur, elle caressa doucement la joue de son amie, tentant de retenir les larmes qui menaçaient de couler…

Mymy…. C’est moi… Lily….

Elle regarda Jeremdehuit

Que… Que c’est il passé?

Elle entendit également frapper à la porte, mais n’y prêta pas vraiment attention, surtout préoccupé par la santé de Mylene.

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Jeremdehuit

Jerem caressait machinalement le dos de sa main avec son pouce ne cessant de la regarder, il guettait ne serait-ce qu'une petite réaction de sa part, que pouvait-il se passer pour qu'elle soit ainsi? Qu'était-il arrivé devant le voyage? L'homme approcha son visage du sien et déposa un baiser sur ses lèvres murmurant...

Allez répond moi...

Ne voyant aucune réaction il commençait à croire au pire, allait-il perdre la femme qu'il aimait? En aucun cas il voulait l'accepter, elle était tout pour lui et il était hors de question de la perde !
Soudain il vit la porte s'ouvrir, son fils entra accompagnée d'une femme, ça devait être Lily-Jane, la Comtesse...

Papa, une femme brune est là, elle s'appelle... Lily.

L'homme fit un signe de tête à son fils et laissait la Comtesse approcher auprès de sa compagne...L'homme serrait sa main de plus en plus afin de lui faire comme une sorte de présence, un contact, seulement elle ne répondait pas...
La Comtesse de Toulouse était complètement retournée en la voyant, elle se tourna vers lui..

Que… Que c’est il passé?

Le Vétéran de Bretagne tourna son visage en sa direction et essaya de parler d'une voix la plus claire possible, mais sa voix était saccadée...

Je...Je ne...sais pas...justement...Elle est partit...se coucher.....lorsque l'on...est arrivé et....je l'ai entendu crier...Je l'ai trouvé inconsciente sur....le lit quand...je suis rentré....

Un long frisson fit trembler tout son être, il ne voulait pas la perdre, pas elle, surtout pas elle...Un court instant après il entendit frapper à la porte, il se demandait qui pouvait être là, de sa grosse voix il s'adressa à son fils.

Argawaen ! N'ouvre pas....je vais...ouvrir...

Dehuit se leva et sentit ses jambes trembler, il se rattrapa au rebord du lit et prit une grande inspiration, il sortit de la chambre pour aller voir qui tambourinait comme un sourd contre la porte...
L'homme se servait du manche de son arme comme appuis et se tenait aux meubles afin de se rendre à la porte, il n'arrivait pas à tenir debout.
Une fois devant la porte il ouvrit et la silhouette d'un homme fit son apparition. Il était armé, Jerem se demandait ce qu'il voulait, il posa sa main sur le pommeau de son arme et était prêt à engager si il le fallait malgré qu'il avait le coeur trop lourd et ses forces trop faibles pour se battre...

Bon...Bonjour...Vous êtes?

Fixant le messire en face de lui il attendait une réponse rapide voulant retourner auprès de son aimée.

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*mylene*

Allongée sur le lit, les bruits venant à elle dans un brouhaha son corps luttant contre l'inévitable, *Mylène* remuait. L'esprit embrumé par la fièvre, elle devinait plus qu'elle ne voyait les silhouettes qui se mouvaient autour d'elle.

Une voix réussit pourtant à fuser parmi les autres. Lily.
Mymy…. C’est moi… Lily….

Quelque chose caressait sa joue et Mymy tourna la tête vers l'endroit d'ou était venue la voix.
Sa voix était à peine inaudible quand elle essaya de parler.

Ma Lily...Du poison..Je vais mourir c'est trop tard. Belladone. ma main.

La main qu'elle essayait de lever était aussi lourde qu'une chape de plomb. Rougie aux extrémités elle prenait une couleur bleue virant sur le violet sombre, signe de la contamination extrême qui se propageait à grand vitesse dans son corps.
Comme elle terminait le dernier mot, une toux violente s'empara de ses poumons, sa respiration se faisant de plus en plus faible, elle eut à peine la force de se soulever sur un bras pour expectorer et retomba ensuite lourdement sur le lit, sa tête s'enfonçant dans l'oreiller. L'ancienne empoisonneuse savait que c'était le symptôme final. Ses poumons ne pourraient pas lutter longtemps contre la paralysie qui l'empêcherait de respirer et d'oxygéner ainsi son cerveau entrainerait sa mort par la paralysie des voies respiratoires.
Ses pupilles dilatées et agrandies par le poison se fixèrent sur le visage de son amie qu'elle ne voyait plus que comme une image floue.

Ou est Jerem? Arga..
Toussant de nouveau Mymy ne put continuer à parler retombant dans une semi inconscience.

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Matraqueuse en puissance dans la chasse aux hérétiques

Hulki

La porte s'ouvrit, un rapide regard, un geste de recul, c'est un homme, sans doute son homme qui ouvrit la porte, une forte carrure, il est armé, dans la force de l'age, sans doute un soldat ou un ancien soldat, cela se sent, hulki ne se trompe que rarement dans ce genre d'évaluation.

Une envie, sortir son épée, balancer un grand coup de pied dans le sir, Hulki est plus jeune, il pourra miser sur des coups rapides, aller chercher Mylène, l'amener avec lui, reprendre leur histoire ou elle s'était arrèté !!!

Mais quelque chose arrète Hulki, le regard, le regard de l'homme, triste, ailleurs, préocupé, regard lourd, ne portant pas la flamme du guerrier en cet instant !!!! Il paru évident que l'homme en face de lui n'était pas à priori hostile, pas sympathique non plus, juste ailleurs, comme si la présence d'Hulki devant chez lui ne l'interrogeait que peu !!!!

Bon...Bonjour...Vous êtes?

Bonjorn Messire, je me nomme Hulki, sans doute n'avez vous jamais entendu parler de moi, mais il me faut parler à celle avec qui vous êtes venu en Castres, il faut que je voie Mylène.... je l'ai.... je je la connais de longues dates, annoncez moi, je suis certains qu'elle acceptera de me parler !!!

L'homme parraissait faible, étrange, peut être était il malade, Hulki en parlant jeta un oeil à l'intérieur, une bougie éclaire la pièce, au fond, la porte de la chambre est entrouverte, Hulki semble y distinguer une dame à genou prés du lit, la robe semble de qualité, sans doute s'agit il de Lily, étrange....
Etrange, la maison est silencieuse, pas de vie, sa mymy se serait normalement, à l'époque ou ils vivaient ensemble, approché de la porte, curieuse comme elle était, se cacherait elle de Hulki ??? Il ne croyait pas...

Son regard revint de suite dans celui de l'homme, dans l'attente de sa réaction et d'une réponse...

Lily-jane

Lily regarda Jerem quitter la pièce afin d’aller voir qui frappait. La jeune femme retourna alors près de Mymy, et s’agenouilla à nouveau. Sa main effleura à nouveau sa joue doucement, essayant de comprendre ce qui avait pu se passer. Selon Jerem cela aurait commencé ce soir, sans raison apparente. Cela ne pouvait pas être grave alors, pas si rapidement! Elle essayait de se rassurer au mieux, en vain…

Puis Mylène remua légèrement, semblant reconnaître Lily… Elle murmura avec difficulté

« Ma Lily...Du poison..Je vais mourir c'est trop tard. Belladone. ma main. »

La jeune comtesse sentit son cœur s’arrêter… Belladone. Non pas ça…. Elle regarda sa main et se retint d’hurler… C’était… Trop tard…

Mymy je suis là, ça va aller… Ne dis pas des choses pareilles! S’il te plait… Dehors, la vie nous attend, souviens toi! Tu avais promis! Toi et moi, parcourant le Royaume de France, avec juste une besace et nos montures…
Et… Tu m’as dit Mymy, toujours… Tu seras là pour moi… Jamais tu m’abandonneras… J’ai besoin de toi Mymy…. Je suis perdue sans toi… S’il te plait Mymy…. Reste avec moi… Reste avec nous…

Sans les contrôler les larmes rouler sans cesse sur ses joues, quand Mymy fut prise d’une quinte…. Elle retomba sur son oreiller et demanda après Jerem et son fils.
Lily caressa à nouveau son visage et remit ses cheveux bien en place.
Son cœur était déchiré…
Elle se leva et déposa un baiser sur son front, puis se rendit en courant dans le salon, près de la porte d’entrée.
Son visage était ravagé par les larmes et elle était aussi blanche que son amie.
La fin était proche… Elle voulait voir son fils et son mari…

Lily ne pouvait concevoir un monde sans Mymy, tout ça n’était sans doute qu’un mauvais rêve…. C’était impossible….
Arrivée dans le salon, elle vit Hulki devant la porte…

Elle se précipita vers eux et dit tout d’abord à Jerem

Il vous faut aller la voir… Maintenant… Avec votre fils.

Elle eut du mal à parler, tant les larmes coulaient. Elle ajouta en parlant d’Hulki

Je le connais, il a… beaucoup compté pour Mymy. S’il vous plait, laissez le la voir également…

Elle attrapa la main d’Hulki et la serra, pour se donner de la force, pour lui en donner aussi, pour éviter de tomber également.

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Hulki

L'instant d'aprés, Hulki vit accourir Lily, il ne l'avait pas revu depuis son retour, seulement eu l'occasion d'échanger quelques mésanges, il fut stupéfait et son sang se glaça lorsqu'elle s'approcha, son visage était recouvert de larme, elle parla ne pouvant cacher ces sanglots, d'une voie tremblotante.

Il vous faut aller la voir… Maintenant… Avec votre fils.

Je le connais, il a… beaucoup compté pour Mymy. S’il vous plait, laissez le la voir également…

Elle attrapa ensuite la main d'Hulki et la serra, fermement, mais celle ci tremblait..... L'homme n'avait pas bougé, il n'avait rien dit, le regard dans un vide inquiétant, quelque chose de grave était en train de se passer, l'homme comme lily semblait terrifié chacun à leur manière. Un nouveau frisson parcouru Hulki, sa Mymy, les pires idées lui traversèrent l'esprit, en danger, malade.... impossible, mymy est solide comme un roc....

Hulki fit un pas de plus et pénétra dans la maison, son regard quitta celui de l'homme pour se plonger dans celui de Lily, il serra sa main, sans doute trop fort, rongé par l'inquiétude et saisit Lily pour qu'elle soit face à lui.

Mais enfin, Lily, que se passe t'il ici ???? Que signifie ces larmes.... Mymy... ou est elle ?? que lui arrive t'il ???

Jeremdehuit

Bonjorn Messire, je me nomme Hulki, sans doute n'avez vous jamais entendu parler de moi, mais il me faut parler à celle avec qui vous êtes venu en Castres, il faut que je voie Mylène.... je l'ai.... je je la connais de longues dates, annoncez moi, je suis certains qu'elle acceptera de me parler !!!

Jerem fixait l'homme d'un regard à la fois triste et froid, que pouvait-il lui vouloir? En temps normal il aurait répondu d'un ton méprisable, limite agressif, mais là, vu les circonstances il en avait pas la force...Le vieux militaire qu'il était avait perdu de sa force, de son courage et de sa hargne de soldat, désormais il voulait rester auprès de celle qu'il aimait et ne plus la quitter...
Avant qu'il eu le temps de répondre la Comtesse arriva en larmes, il se demandait ce qu'il se passait, qu'est ce qui se passait?! Qu'arrivait-il à sa matraqueuse?
Instinctivement il serra le manche de son arme comme ci tout autour de lui s'effondrer...

Il vous faut aller la voir… Maintenant… Avec votre fils.
Je le connais, il a… beaucoup compté pour Mymy. S’il vous plait, laissez le la voir également…

Entrez messire, je vais la voir d'abord avec notre fils, veuillez rester ici. Je vous ferais signe quand vous pourrez nous rejoindre.

Dehuit parlait d'un ton froid, dur, il prit son fils dans les bras et se dirigea dans la chambre où se trouvait sa femme, il referma lourdement la porte et laissa Argawaen grimper sur le lit afin d'aller voir sa mère.

Doucement mon grand.

Jerem s'approchait d'elle impuissant et prit sa main dans la sienne, il ne supportait pas de la voir ainsi, faible, ne plus être la maitresse de ses mouvements, elle était clouée au lit et il ne savait toujours pas de quoi il s'agissait...Approchant son visage du sien il murmura d'une voix saccadée...

Mon coeur...c'est... moi, notre fils est... là aussi...Qu'est ce qu'il...t'arrive?...Répond moi...

Serrant sa main dans la sienne il sentit quelques larmes monter en lui, il n'était pas le genre à craquer pour rien, là son aimée était faible et il avait peur que d'une seule chose...La perdre pour toujours...
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Lily-jane

Le temps semblait s’arrêter, Lily regarda Jerem et son fils se diriger vers la chambre, tandis qu’elle restait dans le salon avec Hulki.
D’un geste celui-ci la mit face à lui, lui posant les questions qu’elle redoutait. Elle se plia en deux, la douleur au cœur étant intense, il fallait qu’elle se calme, qu’elle reste maîtresse d’elle-même…
Les larmes coulaient toujours, sa respiration se bloquait par moment, puis elle reprit son souffle, et se redressa. Elle regarda Hulki droit dans les yeux, s’apprêtant à lui dire l’impensable.

Hulki… Il… Il ne lui reste que très peu de temps… Mymy… Elle va mourir…

Se l’entendre dire raviva la douleur et les sanglots reprirent… Elle saisit à nouveau les mains de son ami

Du poison… Belladone. C’est… c’est la fin… On ne peut rien faire… Je… Il va falloir lui dire.. au revoir..

Non… Mymy…. La jeune femme tomba à genoux aux pieds d’Hulki, proche de la crise de nerfs… Perdre son amie, c’était impossible. Jamais elle ne se relèverait de cette perte… Elle était tout pour elle. Sa sœur, sa meilleure amie, sa confidente, sa conscience...
Le sort s’acharnait…
Pourquoi… Pourquoi elle…

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Retour à Castres en famille

*mylene*

Devant le hrp qui règne à Toulouse ce rp est privé. tous ceux qui voudrons y participer, prière d'envoyer un mp à LJD *Mylene* ou LJD Jeremdehuit. Merci bon jeu

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Matraqueuse en puissance dans la chasse aux hérétiques

Jeremdehuit

*mylene*

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Matraqueuse en puissance dans la chasse aux hérétiques

Jeremdehuit

Citation:

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Lily-jane

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--Argawaen_de_malemort

Hulki

Lily-jane

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Jeremdehuit

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*mylene*

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Matraqueuse en puissance dans la chasse aux hérétiques

Hulki

Lily-jane

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Hulki

Jeremdehuit

Lily-jane

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*mylene*

Mymy tourna la tête lentement en sentant une présence. Son lit remua sous le poids de ce qu'elle devina être son petit garçon. Dans un grand effort elle se concentra forçant ses yeux à voir le petit être qu'elle avait mit au monde.

Argawaen..Mon petit amour..Soit toujours sage avec ton papa.Écoute- le et deviens un homme intègre et digne. Je sait que tu y arrivera.

L'effort qu'elle venait de faire pour parler, entraina une nouvelle quinte de toux, qui la laissa complètement épuisée. Forçant ses poumons à se remplir d'air elle respirait bruyamment, un sifflement se faisant entendre à chaque fois qu'elle expirait. Baissant le regard elle regarda Jerem.

Jerem!! Comment te dire que je te suis garante d'avoir adoucit mes derniers instants. Si...Si ..derniers instants..J'ai été empoisonnée par de la belladone, il n'y à rien à faire. Je vais partir.Prends soin de notre fils.

Un bruit à l'extérieur des voix, lui firent lever la tête. Une chevelure rousse lui apparut dans le semi brouillard de ses souvenirs. Hulki. Il était revenu. Quelle ironie elle en aurait presque rit si elle en avait eut la force.
Son bras se leva ,main tendue vers la porte fermée.

Hulki...

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Matraqueuse en puissance dans la chasse aux hérétiques

--Argawaen_de_malemort

Argawaen était monté sur le lit, il s'était allongé près de sa maman, il était comme son père, il n'aimait pas la voir malade, de sa petite main il posa sa main sur son visage et écouta ce que lui disait sa maman.

Argawaen..Mon petit amour..Soit toujours sage avec ton papa.Écoute- le et deviens un homme intègre et digne. Je sait que tu y arrivera.

Il regarda sa mère d'un air inquiet, le petit n'osa pas demander pourquoi elle disait ça, il avait l'impression que quelque chose d'important allait se passé mais il ne savait pas quoi...Le petit de Malemort embrassa sa mère sur la joue et de sa voix d'enfant lui dit.

Je t'aime maman.

Jeremdehuit

Jerem était près d'elle avec son fils, il écoutait ce qu'elle disait à Argawaen, ces paroles lui glacèrent le dos, pourquoi disait-elle ça?
Le vieux soldat serrait inconsciemment la couverture dans sa main libre et sentait comme une sorte d'émotion l'envahir...Lorsqu'elle eut terminée avec leur fils elle se tourna vers lui, il avait mal au ventre, les battements de son coeur s'accélérer, il ne voulait pas croire ce qu'il allait entendre...

Jerem!! Comment te dire que je te suis garante d'avoir adoucit mes derniers instants. Si...Si ..derniers instants..J'ai été empoisonnée par de la belladone, il n'y à rien à faire. Je vais partir.Prends soin de notre fils.

L'homme sentait comme un couteau en plein coeur le pénétrer, il se tenait le ventre et se pliait en deux suite à cette annonce...Dans un grand râle les larmes prirent le dessus, il ne voulait pas imaginer sa vie sans elle, il approcha son visage du sien, son regard complètement flou par les larmes et l'embrassa tendrement s'adressant ensuite à elle...

Non...Mylène....pas ça...non... NON !...NON !!!!...Je ne veux...pas le...croire....pourquoi....

Essayant de reprendre son calme et sa respiration il continuait...

Ma matraqueuse...je...prendrais.....soin de notre....fils....Il ne...mérite...pas de....perdre sa mère....Pas si....jeune...

Il n'arrivait plus à aligner un seul mot, son regard devenait de plus en plus brouillé, il essuya son visage du revers de sa manche et la regarda...

Ca ne...devait....pas se ....terminer....ainsi....Je ne....t'oublierais....jamais...ma femme....Je t'aime...

Jerem l'embrassa et regarda son fils se mettre à pleurer, il avait l'air d'avoir compris ce qu'il se passait, il le prit dans ses bras et le consola, enfin...Jerem était dans un état pitoyable et n'arrivait pas à refaire surface, s'était comme une lame d'épée qui rentrait et sortait de son être pour l'achever...Son aimée tendit le bras vers la porte, elle avait sans doute reconnu l'homme qui était venu, Jerem tremblant de tous ses membres et tenant son fils fit signe à l'homme de venir.....

Vous....pouvez...entrer...

Il marchait dans la pièce essayant de calmer Argawaen qui n'arrivait plus à s'arrêter de pleurer, il serrait son fils contre lui et essayait de reprendre le dessus, mais en vint...
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Hulki

Tout allait trés vite dans la tête d'Hulki, il comprennait ce qui se passait mais refusait de l'accepter, l'homme semblait brisé, exténué, Hulki redoutait le pire, ce guerrier ne pouvait être touché à ce point que par une circonstance d'une extrème gravité. Une pensée sympathique, Hulki n'eu jamais cru cela, mais il ressentait de la sympathie pour cet homme, qui au vue de son désarroi actuel avait du donner à sa mymy tout son amour et tout ce dont elle avait besoin... De la folie, Hulki ne ressentait plus aucune haine, seulement une extrème reconnaissance.

Entrez messire, je vais la voir d'abord avec notre fils, veuillez rester ici. Je vous ferais signe quand vous pourrez nous rejoindre.

L'homme prit un enfant dans les bras et se dirigea dans la chambre, à peine eut il quitté les lieux, qu'Hulki perdu dans ces pensées recroisa le regard de Lily, le visage livide, plié en deux, nnnnnnnnnnnoooooooooooooonnnnnnnnnnnnnnnnnnn.................. il ne voulait plus rien entendre, juste sortir de ce mauvais rève, mais Lily se releva le regarda dans les yeux, Hulki n'entendaitt plus rien, seulement des bourdonnements, mais il lu sur les lèvres de la Comtesse.......

Hulki… Il… Il ne lui reste que très peu de temps… Mymy… Elle va mourir…

Du poison… Belladone. C’est… c’est la fin… On ne peut rien faire… Je… Il va falloir lui dire.. au revoir..

A cette annonce, les jambes d'Hulki le lachèrent et il s'effondra sur place......

Lorsqu'il ouvrit les yeux il entendit des pleurs d'enfants, ce n'était pas un cauchemar, la réalité, l'horreur, l'innacceptable réalité était belle et bien là !!!!
Une voix lui semblant venir d'outre tombe arriva à percer les pleurs:

Vous....pouvez...entrer...

Il n'eut la force de regarder qui que ce soit, reunit ces forces, se leva et se dirigea vers la chambre.
Il s'avança silencieux, il reconnut sans mal celle qui était couchée sur le lit, reconnu tout d'elle, ces yeux, son visage, sa main qui sortait du drap, sa longue chevelure .... elle avait l'air exténué, mais n'avait quasiment pas changé, et même en ce moment, Hulki lisait la flamme qui brulait dans les yeux de sa Mymy!!! ramenant à la lumière des souvenirs qu'Hulki pouvait qualifier sans hésitation des plus beaux, des plus intenses de sa vie, jamais il n'aurait du la quitter, il s'en voulait, mais l'heure n'était pas à la culpabilité, il s'approcha d'elle, saisit sa main et lui glissa à l'orreille....

Ma Mymy, mon ange éternel....

Il ne pu retenir des sanglots, mais il ne voulait pas, il voulait être fort pour elle.

Ma mymy, ma douce, je n'ai cessé de t'aimer à chaque instant, tu es celle qui a donné sens à ma vie, celle qui m'a fait découvrir le sens du mot Amour, celle pour qui sans une hésitation je donnerai ma vie....

Ma mymy que t'arrive t'il, tu ne peux pas partir ainsi, ce poison dont lily m'a parlé, il y a surement un antidode, ou, qui ??? je braverai toutes les épreuves s'il le faut ?? Il faut que tu vives, laisse moi t'emmener de nouveau sur mon cheval dans notre grotte secrète, tu ne peux partir comme cela, sans doute te trompes tu!!! Qui ? qui pourrait t'avoir empoisonné ??? je passerai le restant de ma vie à le chercher et lui arracherai chaques membres un par un......

Ma mymy, dis moi si je puis faire quoi que ce soit, j'accomplirai toutes tes volontées.....

Hulki leva la tête vers le ciel s'adressant:

Seigneur, non, c'est injuste, prenez moi et laissez cette famille vivre la vie qu'elle mérite.....

Ma mymy....... Je t'aime, je t'ais toujours aimé et t'aimerai toujours.....

Hulki ne reussit à dire un mot de plus, plaça sa tête prés de celle de sa belle, déposa le plus doux des baisers sur son front et attendit.... le miracle... non il ne pouvait accepter ce destin.....

*mylene*

Une main se glissa dans la sienne et Mymy eut un sourire vers celui qui serrait ses doigts dans les siens.

Ma Mymy, mon ange éternel....

La crinière rousse de Hulki fut comme un soleil dans l'hiver qui s'étendait inexorablement dans le coeur de Mymy. Les mots sortaient de sa bouche sans discontinuer et des larmes roulèrent sur ses joues pâles.

Ma mymy, ma douce, je n'ai cessé de t'aimer à chaque instant, tu es celle qui a donné sens à ma vie, celle qui m'a fait découvrir le sens du mot Amour, celle pour qui sans une hésitation je donnerai ma vie....

Ma mymy que t'arrive -t'il, tu ne peux pas partir ainsi, ce poison dont lily m'a parlé, il y a surement un antidode, ou, qui ??? je braverai toutes les épreuves s'il le faut ?? Il faut que tu vives, laisse moi t'emmener de nouveau sur mon cheval dans notre grotte secrète, tu ne peux partir comme cela, sans doute te trompes tu!!! Qui ? qui pourrait t'avoir empoisonné ??? je passerai le restant de ma vie à le chercher et lui arracherai chaques membres un par un......

Ma mymy, dis moi si je puis faire quoi que ce soit, j'accomplirai toutes tes volontées.....

Les paroles de Hulki s'imprimaient dans l'esprit embrumé de Mymy et comme si un élan de force la prenait elle se redressa ,coude appuyé sur le drap et le regarda. Son visage lui apparaissait flou, mais elle pouvait sans peine deviner la souffrance qui crispait les traits de Hulki. La prière qu'il adressa à Dieu les yeux levés vers le ciel renflouèrent les forces de Mymy. Sa voix était basse quand elle lui répondit, mais sa volonté certaine et vivace. Comme il plaçait sa tête près de la sienne l'entourant de toute la tendresse qu'il avait tant de fois sut lui donner, ses lèvres chaudes sur son front et elle frissonna comme au premier jour, ou tendrement il l'avait embrassée.

Il n'y a pas d'antidote. Personne ne m'a empoisonnée j'ai oublié qu'il ne fallait pas toujours toucher ce que nos yeux peuvent voir.
Prenant une longue inspiration qui lui brula les poumons elle continua.

La grotte !!...

Sa main toujours dans celle de Hulki,* Mylene* ferma les yeux et laisse les souvenirs la pénétrer. Comment oublier cet endroit? C'était dans cette grotte que Hulki l'avait demandée en mariage. Ils y avaient passé une nuit idyllique, et c'était promis de s'aimer pour toujours.
Ma mymy....... Je t'aime, je t'ais toujours aimé et t'aimerai toujours.....

Puis la vie les avait séparés, cruelle sans remords elle avait placé des lieux entre eux. Et la Mymy la volontaire, Mymy la matraqueuse perdit de sa force , surtout devant l'acharnement de tant de personnes qui voulurent la mettre à bas en la traitant d'incompétente. Ce que la jalousie pouvait faire elle l'avait vu devant elle à l'état pur dans les traits d'une blonde qui s' enorgueillait de ses titres et se croyait digne de la cour de France. Mais qui depuis avait gagné, Mymy plus qu'elle surement, car il resterait l'école après elle, même si ce comté n'avait eut aucune reconnaissance pour elle, qu'une simple médaille pour de bons et loyaux services. L'ironie de toute cela est que encore une fois la vie avait montré que seuls les actes comptent, aucun titre ne se prévalent de noblesse si l'âme du titré n'était qu'emprunte de vanité.
Enveloppée dans le cocon de tendresse de Hulki ,*Mylène* sourit derrière les larmes qui coulaient sur ses joues.

Oui! Emmennes moi dans notre grotte. Je veux la voir une dernière fois.

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Matraqueuse en puissance dans la chasse aux hérétiques

Hulki

La belle ouvrit les faiblement les yeux, se redressa légerement, lorsqu'Hulki se tut, et se rapprocha d'elle, il entendit d'une voix basse, la douce s'exprimait, instinctivement un sourire apparut sur le visage d'Hulki, car même faible il aurait reconnu cette voix parmi milles, elle lui avait tant manqué, mais elle souffrait et ces premiers mots chassèrent malgré lui ce sourire.

Il n'y a pas d'antidote. Personne ne m'a empoisonnée j'ai oublié qu'il ne fallait pas toujours toucher ce que nos yeux peuvent voir.

puis indistinctement il entendit :

La grotte !!...

Leurs mains se serrèrent plus fort encore:

Oui! Emmennes moi dans notre grotte. Je veux la voir une dernière fois.

La joie, la tristesse, l'amour, la haine, la vie la mort, les sentiments contradictoire ne cessaient de fuser dans l'esprit d'Hulki, il existait toujours pour elle, sans doute fusse le plus beau moment depuis de longues années si la belle n'était allongé sur son lit n'ayant plus d'autres chemins possible que celui du ciel. Et la réalité de ce moment était bien loin des contes magiques, aucun baisers ne guériraient Mylène, elle se savait en route vers un autre monde!!!! La grotte, elle souhaite retourner à leur grotte, lieu magique, hors du monde et de toutes perversion de l'Homme, leur symbole de l'Amour, de Leur Amour.....

Bien sur ma douce tout ce que tu voudras, dit il en ne pouvant retenir ces larmes, je t'accompagnerais dans ce dernier voyage, pour que nos ames, nos esprits soient à jamais réunis et ne se quittent plus..... donne moi un instant un souffle une seconde, nous revivrons ainsi nos premières cavalcades, le médecin de Lily te donnera un breuvage qui te permettra de reprendre des forces pour un moment, un moment seulement, malheureusement.... je reviens de suite....

Hulki déposa un nouveau baiser sur le creux de la joue de sa belle, puis reprit son souffle et sortit en trombe, dans la pièce était toujours présent l'homme, le mari de Mylène, avec leur enfant dans les bras, ainsi que la Comtesse lily, tout deux abattu, nerveux, le regard dans le vide. Hulki s'approcha d'abord de l'homme, il éprouvait une grande empathie pour lui, que pouvait il penser, n'allait il pas sortir son épée et tenter de trancher la tête de Hulki, n'est ce pas ce que Hulki aurait fait lui même en un pareil moment !!!! Il reprit son calme et s'approcha du vieux soldat, et il fut frappé, il n'avait jusque là apportait que peu d'attention à l'enfant que tenait l'homme, lorsque leur regard se croisérent, il reconnu immédiatement la flamme du regard de sa mymy !!!! Ce petit homme, il serait bientôt le seul à porter encore le sang, la bravoure, le courage, la gentillesse et que plus encore de sa mère... C'était cet homme qui avait permis à Mymy d'accomplir ce rève, à ce moment là Hulki savait, savait que quoi qu'il se passe il ne ferait rien qui pourrait nuire à ce bonhomme, savait que l'homme qui le portait dans ces bras aller hériter d'un trésor instimable, savait que si celui ci un jour le désirait, hulki serait là pour le servir et s'il le fallait donnerait sa vie.

Il regarda l'homme dans les yeux, avec franchise et respect:

Soldat, père de l'enfant de Mylène, tu es à n'en pas douter un homme exceptionnel, courageu, loyal et honnète, sans quoi Mylène ne t'aurais choisi pour être le père de son enfant. Je serai donc direct avec toi.

Tu as mon respect eternel, je serais toujours là, si tu as besoin un jour de moi pour défendre les intérèts de votre fils, je ne poserai de questions et mon épée se battra à tes côtés quel qu'en soit le prix à payer, si Mylène t'a accordé cette confiance, je donnerai ma vie les yeux fermés.

Aujourd'hui j'ai un service à te demander, un service immensse, dont je suis conscient de l'insolence, je ne sais ce que j'aurais répondu à ta place, mais je sais également que je ne rennoncerai pour rien au monde...

J'ai aimé , depuis longtemps et pour toujours Mymy, le destin, ou bien ma lacheté, nous a séparé, elle a séparé nos corps, mais n'a jamais séparé nos coeur. Je désire aujourd'hui, comme un dernier hommage, comme une dernière prommesse, une dernière demande de sa part, qui ne rachétera surement pas mon absence, mais qui peut être nous permettra de revivre un instant, un moment, ces moments magiques que la vie nous a empéché de vivre depuis si longtemps.

Je vais partir, partir avec Mylène, dans un endroit qui lui est cher, vers un endroit d'ou je l'espère son dernier voyage sera plus doux, sera teinté d'amour, fera d'elle pour l'eternité l'ange qu'elle a toujours était.

Je te la raménerai ensuite, pour que son corps puisse à jamais reposer ou bon toi et votre fils le souhaiteraient.

Soldat, tenteras tu de m'en empécher ?? Je ne veux en aucun cas te provoquer et ma reconnaissance sera éternel.

Hulki se tut et attendit une réponse de l'homme dont le visage ne laissait transparaitre aucun sentiment, les yeux innocents de l'enfant brillaient, des larmes continuaient de couler lentement, Hulki priait intérieurement, pour que ce petit homme soit protégé à jamais de la violence des hommes....

Jeremdehuit

L'homme tenait toujours son fils dans les bras, il commençait peu à peu à se calmer, le petit ne méritait pas de perdre sa mère, et lui ne méritait pas de perdre sa femme...De son regard le plus dur possible il regardait son fils, il savait que quand il faisait ça c'est qu'il voulait qu'il se calme, cela avait marché, Argawaen avait réussit à reprendre le dessus sur ses larmes, Jerem regardait l'homme qui était près de son amour, était donc celui dont elle lui avait parlé? L'homme qui avait disparu pendant de longs mois la laissant à Castres? Le soldat qu'il était ne voulait en aucun cas se mêler de leurs retrouvailles, il comprenait parfaitement ce que c'était de perdre quelqu'un...Lui même avait perdu la femme avec laquelle il aurait du se marié la première fois, mais elle était partit...Jerem ne comprenait que trop bien qu'ils avaient des tas de souvenirs à se raconter mais en revanche ce qu'il allait suivre aller surement changer le cours de cette tragédie...
Le jeune homme près de sa douce se tourna vers lui...

Soldat, père de l'enfant de Mylène, tu es à n'en pas douter un homme exceptionnel, courageu, loyal et honnète, sans quoi Mylène ne t'aurais choisi pour être le père de son enfant. Je serai donc direct avec toi.

Tu as mon respect eternel, je serais toujours là, si tu as besoin un jour de moi pour défendre les intérèts de votre fils, je ne poserai de questions et mon épée se battra à tes côtés quel qu'en soit le prix à payer, si Mylène t'a accordé cette confiance, je donnerai ma vie les yeux fermés.

Aujourd'hui j'ai un service à te demander, un service immensse, dont je suis conscient de l'insolence, je ne sais ce que j'aurais répondu à ta place, mais je sais également que je ne rennoncerai pour rien au monde...

J'ai aimé , depuis longtemps et pour toujours Mymy, le destin, ou bien ma lacheté, nous a séparé, elle a séparé nos corps, mais n'a jamais séparé nos coeur. Je désire aujourd'hui, comme un dernier hommage, comme une dernière prommesse, une dernière demande de sa part, qui ne rachétera surement pas mon absence, mais qui peut être nous permettra de revivre un instant, un moment, ces moments magiques que la vie nous a empéché de vivre depuis si longtemps.

Je vais partir, partir avec Mylène, dans un endroit qui lui est cher, vers un endroit d'ou je l'espère son dernier voyage sera plus doux, sera teinté d'amour, fera d'elle pour l'eternité l'ange qu'elle a toujours était.

Je te la raménerai ensuite, pour que son corps puisse à jamais reposer ou bon toi et votre fils le souhaiteraient.

Soldat, tenteras tu de m'en empécher ?? Je ne veux en aucun cas te provoquer et ma reconnaissance sera éternel.

Jeremdehuit regardait l'homme et reposa son fils sur le sol, il s'approcha d'un pas et d'une voix claire, précise et dur il répondit...

Vos paroles sont touchantes messire, si j'avais eu des hommes tel que vous sous mon commandement mon ancienne garnison aurait été la meilleure du Lyonnais et Dauphiné.
Cependant je ne peux accéder à votre requête, vous comprendrez que moi aussi j'aime Mylène, et de tout mon être, je veux rester à ses côtés jusqu'à son dernier souffle et ne pas la voir partir avec un autre pendant que j'attendrais patiemment...
Je préférerais mourir plutôt que de laisser faire ça.

Jerem tenait fermement le pommeau de son arme et dit à son fils de reculer au cas ou. Il était hors de question que cet homme emmène sa femme alors qu'elle était sur le point de rendre son âme à Aristote...
D'un regard froid et défiant il reprit...

Sachez que vous avez mon respect vous aussi, et pas parce que vous êtes un soldat, mais parce que vous avez rendu mon amour heureuse...
Pour faire simple et pour répondre facilement je vous en empêcherais...
Tant que je vivrais je resterais près d'elle et personne ne m'en séparera, si vous voulez soutenir le contraire nous nous battrons et le jugement de dieu en décidera...

S'approchant encore d'un pas regardant l'homme de son regard agressif il continuait...

J'ai vieillis certes, mais ce sera gère aisé. Tant que je pourrais tenir mon épée, que mon coeur battra je resterait un obstacle sur votre chemin.

L'homme s'approcha encore et prit la main de son aimée...

Il est hors de question que je le laisse t'emmener, même si tu souhaites aller dans ce fameux endroit tu n'est pas en état pour y aller, je t'aime bien plus que tout et notre fils est le plus beau cadeau que tu m'as offert après ton amour, c'est aussi la seule chose de bien que j'ai eu dans ma vie, j'ai commis des horreurs que jamais je m'aurais cru capable de faire, et grâce à toi j'ai enfin pu oublier tous ses tourments. Le destin nous as séparés depuis ce fameux soir et je l'ai regretté jusqu'à notre rencontre il y a quelques mois... Je ne renoncerais pas pour l'amour que je te porte, et si il faut que j'y laisse ma vie je sais que je ne serais pas mort en vint. Mes plus beaux instants ont été auprès de toi...

Aujourd'hui sera peut être mon dernier jour à moi aussi...Mais j'aurais la conscience tranquille...

Le Vétéran déposa un tendre baiser sur ses lèvres et se tourna vers le soldat.

On réglera ça dehors...

Il était déterminé et ne laisserait pas son amour entre les mains de cet homme...

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Hulki

Lily-jane

Lily les observa. Ces deux mâles. Ils n’avaient pas l’air de se rendre compte… Ils avaient dut perdre la raison à un moment. En tout cas ils se mesuraient du regard et de la parole comme deux coqs. Argawaen ne semblait pas comprendre non plus ce qui se passait. Il semblait si effrayé le pauvre.
La jeune femme voyait aussi le peu de force qui restait à Mymy la quitter, le rose pâle de ses joues disparaissait peu à peu.

Elle se leva brusquement et leur fit signe de sortir de la pièce, d’un regard autoritaire et sans détour. La colère montait, mais elle savait que c’était aussi à cause de l’immense chagrin, incompréhension, qui la gagnait.
Une fois qu’ils eurent quitté la chambre Lily les observa tous les deux et dit.
Je ne sais pas si vous vous rendez compte. Cessez vos disputes qui ne servent à rien !

Hulki, Mymy t’a aimé plus que tout, tu as été une des personnes les plus importantes à ses yeux et à son cœur, je me souviens de vous deux, d’avoir envié votre amour si beau, si pur !
Une symbiose parfaite. On n’imaginait pas l’un sans l’autre…
L’amour qu’elle te portait, qu’elle te porte encore, est la plus belle chose qu’elle ait pu t’offrir. Souviens t’en.

Elle regarda ensuite Jérémdehuit et se donna l’autorisation de quelques familiarités vu l’occasion

Jerem. Je ne te connais pas. Je sais ce que Mymy me disais de toi au travers de ses lettres, qu’elle était heureuse. Au début j’en doutais.
Des mots sur du papier. Rien ne me le prouve. Il me fallait voir ses yeux, ces étincelles qui brillent en eux lorsqu’elle est heureuse, vraiment heureuse.
Puis un jour elle m’annonça la naissance de votre fils.
Et là j’ai su qu’elle t’aimait réellement. Elle ne voulait pas d’enfant, jamais. Elle avait le savoir des plantes pour l’éviter, et pour y mettre un terme si jamais…
Mais elle a eut Argawaen avec toi. Ce qui prouve que tu es unique à ses yeux.

Vous avez compté tous les deux pour elle, plus que tout ! Maintenant ouvrez les yeux !

Elle sentait sa voix qui commençait à trembler

Il ne lui reste plus beaucoup de temps… Moins d’une heure certainement ! Elle va rester là, avec nous tous. Ce qu’elle veut au fond d’elle.
Maintenant je ne vais pas vous empêcher de vous battre si cela peut vous faire du bien. Mais n’oubliez pas que ce qui arrive là, c’est la faute à personne….
Maintenant je retourne près de mon amie.

Elle fit demi tour sans rien ajouter, les laissant dans le salon. Une fois dans la chambre elle regarda Mymy…
Son souffle était vraiment irrégulier…
Elle ravala un sanglot et se dirigea vers le lit. Elle s’allongea à côté d’elle et la regarda, lui caressant les cheveux et lui parlant doucement, comme à une enfant malade, une main dans la sienne.

Ma Mymy…. Tu te souviens quand on parlait de faire le tour du Royaume…. Que dirais tu qu’on le fasse vraiment ? On partirait là maintenant, en cachette… ça serait merveilleux…
J’entends déjà Pumba grouiner de plaisir le long des chemins, et Poch et Tron lui courant après…
On serait que toutes les deux, comme avant, sans personne, souriant à la vie, sans attaches, sans devoirs.
Tu te souviens…

Les larmes étaient trop dures à retenir, elle les laissa couler librement sur ses joues.

Ma Mymy à la menthe… Je voulais que tu saches que je suis fière d’être ton amie. Tu es tout pour moi. Ma meilleure amie, ma sœur.
Jamais, jamais jamais je pourrais t’oublier…. Je pourrais jam….

Oh Mymy s’il te plait, me quitte pas ! Je t’en prie Mymy, tu dois rester vivante ! On a encore tant de choses à faire ! Je refuse que tu m’abandonnes ! Reste !

Elle ne la quittait pas des yeux, ne la lâchait pas, voyant bien la vie l'abandonner peu à peu…

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*mylene*

Bien sur ma douce tout ce que tu voudras, dit il en ne pouvant retenir ces larmes, je t'accompagnerais dans ce dernier voyage, pour que nos âmes, nos esprits soient à jamais réunis et ne se quittent plus..... donne moi un instant un souffle une seconde, nous revivrons ainsi nos premières cavalcades, le médecin de Lily te donnera un breuvage qui te permettra de reprendre des forces pour un moment, un moment seulement, malheureusement.... je reviens de suite....

La voix de Hulki fut comme un baume dans le cœur de Mymy. Revivre ces instants idylliques qu'ils avaient vécu ensemble auparavant, se remémorer les batailles livrées contre l'adversité et que personne ne pouvait abattre. Ensemble ils avaient été forts. Ensemble ils avaient construit l'école de la prévôté Kamps, et ensemble ils avaient forgés plein de projets, le plus beau d'entre eux, leur mariage, de cette envie de sceller leur union restait la robe de mariée, pendue à un cintre derrière la porte de sa chambre, protégée de la poussière par une vieille cape qui la recouvrait entièrement. Sans quitter Hulki des yeux, Mymy acquiesça de la tête et Hulki se leva, la laissant allongée sur le lit.
Par la porte restant ouverte, les voix de Hulki et Jerem s'élevèrent arrivant à son ouïe. Celle douce de Hulki, et celle intransigeante de Jerem. Deux soldats qui s'affrontaient.
Se suivant ils entrèrent dans la chambre. Mymy sentit la main de Jerem prendre la sienne. de ses yeux maintenant complètement dilatés elle ne voyait plus que comme des ombres.
Des mots ,des paroles tranchantes fusaient des lèvres de Jerem, et Mymy pouvait deviner sans mal la souffrance de Hulki. Elle l'aimait tellement, comment pouvait-il en être autrement ils ne s'étaient jamais quittés, seul la vie les avaient séparés pour quelques temps. Temps que *Mylène* avait trouvé trop long, par l'ennui qui s'était installé dans sa vie, devenue terne et sans saveur, seule son amie Lily l'avait retenue en terre Toulousaine, sans elle, elle serait partie ailleurs, et qui sais ce qu'elle serait devenue.

Respirant de plus en plus mal, *Mylène* força sur ses poumons, une quinte de toux les comprima aussitôt, lui arrachant une plainte. C'était bientôt la fin, elle le savait. Nombre de fois elle avait distillé du poison et étudié ses méfaits, pour savoir comment il agissait sournois à l'intérieur d'un corps humain.
Les yeux exorbités, Mymy serrait ses doigts sur les draps comme s'accrochant à la vie le plus longtemps possible. de plus en plus elle avait du mal à imaginer que bientôt elle ne verrait plus les arbres, n'entendrait plus le chant des oiseaux, et Grouik, son sanglier compagnon de tant d'aventures.
Une autre voix fusa. Voix emprunte de colère. Lily, son amie ,sa sœur, elles avaient tant rit ensemble. Elle ne la verrait plus non plus.
Et soudain elle fut près d'elle. Rassurante, elle s'allongea à ses côtés, compagne amie éternelle.

Ma Mymy…. Tu te souviens quand on parlait de faire le tour du Royaume…. Que dirais tu qu’on le fasse vraiment ? On partirait là maintenant, en cachette… ça serait merveilleux…
J’entends déjà Pumba grouiner de plaisir le long des chemins, et Poch et Tron lui courant après…
On serait que toutes les deux, comme avant, sans personne, souriant à la vie, sans attaches, sans devoirs.
Tu te souviens…

Aux mots qu'elle prononça, Mymy poussa un long soupir, ravalant sa salive, sa gorge s'asséchant de plus en plus. elle tournant la tête vers son amie et parvins à lui sourire.

Ma Mymy à la menthe… Je voulais que tu saches que je suis fière d’être ton amie. Tu es tout pour moi. Ma meilleure amie, ma sœur.
Jamais, jamais jamais je pourrais t’oublier…. Je pourrais jam….

Oh Mymy s’il te plait, me quitte pas ! Je t’en prie Mymy, tu dois rester vivante ! On a encore tant de choses à faire ! Je refuse que tu m’abandonnes ! Reste !

Glissant sur le lit ,Mymy se réfugia contre Lily, trouvant contre elle un refuge apaisant.
Sa voix ne fut qu'un murmure contre l'oreille de Lily, ses forces l'abandonnant lentement.

Ma Lily. tu aura été ma seule vraie amie. C'est ce qui m'a empêché de regretter complétement ma venue dans le comté de Toulouse, je ne t'aurais pas connue sinon. Prends soin d'Argawaen si jamais Jerem venait à disparaitre. Et à Hulki dis lui que Jerem à été comme un baume dans le cœur d'une femme qui était devenue solitaire. Mais que je n'ai jamais oublié ses promesses ni les miennes, qu'il a été mon véritable amour. et que je l'aime toujours. Avec lui j'aurais construit un royaume. Il était ma force, mon â....

Une nouvelle quinte de toux l'empêcha de continuer, ses poumons brûlaient, le poison y pénétrant peut à peu elle sentait ses forces l'abandonner et dans un dernier effort elle serra la main de Lily, son corps se cambrait luttant encore pour survivre, respirer, attirer l'air dans ses poumons pour ne pas mourir.
Tournant la tête de l'autre côté elle vit les ombres des deux soldats elle tendit un bras et appela.
Argawaen, mon fils..

Puis son bras retomba. Ses yeux se fermaient déjà alors qu'elle voyait les dernières images. Les hommes qu'elle avait aimé.
Coilla qui avait été Dernier Souffle, et son ami Zimky/ Ombre Funeste avec eux elle avait été Venin dans leur organisation "La Main rouge" les crimes qu'ils avaient commis ensemble tous les trois inséparables comme les cinq doigts d'une main. La mort de ceux ci et sa survie à elle pour le meilleur.
Blackbyrd, Vanack le plus sexy des prévôts. Jerem pour qui elle avait toujours eu un doux sentiment et Hulki. Tous les deux sans ordre de préference ils avaient emplis sa vie de tendresse.
Et ses amies arfadette la perfide celle qui l'avait tant fait rire et pleurer. Elle se souvins de ces pleurs dans le bureau du prévôt Castelreng et du drap qu'il lui avait passé pour qu'elle sèche ses larmes.
Et Lily, sa Lily jolie. La plus belle des comtesse de Toulouse.
Maman..

Elle entendit dans le lointain la voix d'Argawaen l'appeller, mais ce ne fut pas suffisant pour la faire rester, ses poumons se contractèrent une dernière fois avant de cesser de lutter. La vie se retira, et Mymy exhala son dernier souffle de vie dans le bras de son amie Lily , sans se rendre compte que son fils s'était réfugié contre elle cherchant sa tendresse maternelle.

Merci à ceux qui on participé à ce rp, sans eux mymy serait morte comme si elle n'avait jamais existé, je savais que peut y viendrais poster, certains m'ont déçue d'autres pas. A tous je veux passer un message, nous sommes dans un jeu de rôle, nous sommes des acteurs, nos persos se disputent, mais faut apprendre à faire comme les stars après une scène capturée par la caméra les acteurs vont se boire une bonne pinte. Quand vous saurez faire ça, vous aurez tout compris du rp. Je veux ajouter que si ma mymy meures , c'est grandement à cause de l'ambiance pourrie qu'il y a Toulouse, qui m'on fait perdre l'envie de jouer. J'espère que vous changerez et vous souhaite bon jeu.

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Matraqueuse en puissance dans la chasse aux hérétiques

Hulki

La réponse de l'homme ne se fit pas attendre:

Vos paroles sont touchantes messire, si j'avais eu des hommes tel que vous sous mon commandement mon ancienne garnison aurait été la meilleure du Lyonnais et Dauphiné.
Cependant je ne peux accéder à votre requête, vous comprendrez que moi aussi j'aime Mylène, et de tout mon être, je veux rester à ses côtés jusqu'à son dernier souffle et ne pas la voir partir avec un autre pendant que j'attendrais patiemment...
Je préférerais mourir plutôt que de laisser faire ça.

Jerem tenait fermement le pommeau de son arme et dit à son fils de reculer au cas ou. Il était hors de question que cet homme emmène sa femme alors qu'elle était sur le point de rendre son âme à Aristote...
D'un regard froid et défiant il reprit...

Sachez que vous avez mon respect vous aussi, et pas parce que vous êtes un soldat, mais parce que vous avez rendu mon amour heureuse...
Pour faire simple et pour répondre facilement je vous en empêcherais...
Tant que je vivrais je resterais près d'elle et personne ne m'en séparera, si vous voulez soutenir le contraire nous nous battrons et le jugement de dieu en décidera...

Une réponse franche et directe, qui ne surpris guère Hulki, il ne pouvait en être autrement, Hulki le savait depuis le départ. Il regarda l'homme se rapprocher de Mymy, l'embrasser et se prépara à sortir, le coeur et l'esprit déchiré, regrettant de s'être mis dans un tel impasse en de telles circonstances, mais il ne pouvait pas faire marche ailleurs. A cet instant même, Lily se leva, et les interpella:

Je ne sais pas si vous vous rendez compte. Cessez vos disputes qui ne servent à rien !

Hulki, Mymy t’a aimé plus que tout, tu as été une des personnes les plus importantes à ses yeux et à son cœur, je me souviens de vous deux, d’avoir envié votre amour si beau, si pur !
Une symbiose parfaite. On n’imaginait pas l’un sans l’autre…
L’amour qu’elle te portait, qu’elle te porte encore, est la plus belle chose qu’elle ait pu t’offrir. Souviens t’en.

Elle regarda ensuite Jérémdehuit et se donna l’autorisation de quelques familiarités vu l’occasion

Jerem. Je ne te connais pas. Je sais ce que Mymy me disais de toi au travers de ses lettres, qu’elle était heureuse. Au début j’en doutais.
Des mots sur du papier. Rien ne me le prouve. Il me fallait voir ses yeux, ces étincelles qui brillent en eux lorsqu’elle est heureuse, vraiment heureuse.
Puis un jour elle m’annonça la naissance de votre fils.
Et là j’ai su qu’elle t’aimait réellement. Elle ne voulait pas d’enfant, jamais. Elle avait le savoir des plantes pour l’éviter, et pour y mettre un terme si jamais…
Mais elle a eut Argawaen avec toi. Ce qui prouve que tu es unique à ses yeux.

Vous avez compté tous les deux pour elle, plus que tout ! Maintenant ouvrez les yeux !

Elle sentait sa voix qui commençait à trembler

Il ne lui reste plus beaucoup de temps… Moins d’une heure certainement ! Elle va rester là, avec nous tous. Ce qu’elle veut au fond d’elle.
Maintenant je ne vais pas vous empêcher de vous battre si cela peut vous faire du bien. Mais n’oubliez pas que ce qui arrive là, c’est la faute à personne….
Maintenant je retourne près de mon amie.

La jeune femme, la jeune soldat, la jeune porte parole qu'il avait connu avait pris de l'assurance, ces paroles étaient sages, bien évidemment, et elle avait une assurance certaine, tout en grace qui impressionna Hulki, en d'autres circonstances il lui aurait dit et l'en aurait félicité, mais pas en ce jour...

Oh, Lily, je m'en souviens et m'en souviendrai toujours !!
lui répondit il alors qu'elle regagnait la chambre de Mymy, laissant planter là les deux hommes. Hulki doutait, il doutait depuis le début, l'idée de tuer le père de l'enfant de Mylène lui était insupportable, il préférait encore envisager la mort.....

Le regard des deux hommes se croisa de nouveau, regard sans haine, déterminé et peut être un peu perdu. Puis une nouvelle quinte de toux se fit entendre, plus longue, plus faible aussi, le regard de Hulki se posa sur Mylène, entouré par Lily et par son fils, ses yeux se fermèrent.... elle partait, plus rien d'autres n'avait d'importance, il se jeta à son chevet, s'approcha, serra Lily dans ces bras tant pour se réconforter lui que pour la soutenir, posa sa main sur celle de Mymy, son coeur ne battait plus, il s'écarta légerment afin de faire place à l'homme avec qui il s'apprétai un instant auparavant à se battre, puis garda un long silence, ne pouvant dire mot, se remémorant chaques instants, chaques moments partagés avec la belle.

Jeremdehuit

Les paroles de la Comtesse le ramenèrent à la raison, il était partit au quart de tour et n'avait pas prit conscience de tout cela...Le soldat qu'il était frappait d'abord et parlementer après, Jerem se sentait idiot suite à sa réaction, mais elle était sans doute normale, il n'allait pas être passif et laisser faire ça ainsi, il devait tenir tête à cet homme quoiqu'il serait arrivé...
Dans la chambre on pouvait entendre une quinte de toux puis ensuite plus rien, l'homme n'arrivait pas à réaliser qu'elle venait de passer dans l'autre monde...Entrant dans la pièce il regardait son fils sur le lit proche de sa mère et celle-ci ne répondait plus, voulant être rassurant il s'approcha du lit, posa un genou à terre, il était placé à côté du jeune soldat et posa sa main sur celle de sa Mymy, son autre main était posée sur celle de son fils qui s'était blottit contre sa mère, impuissant il regardait la scène, c'était la fin d'une histoire...Le début d'une autre allait commencer, celle de leur fils...Jerem allait tout faire pour qu'il puisse avoir la meilleure éducation possible.

Jeremdehuit retira délicatement sa main de celle de sa défunte compagne et la posa sur l'épaule du jeune soldat, son regard se portait sur la Comtesse et Hulki, il prit la parole.

Je voulais...Vous remerciez d'avoir été présent pour Mymy, même si cela a faillit déraper je n'oublierais jamais ce que vous avez fait pour elle...
J'aimerais vous demandez un dernier service, pour une amie, et pour une compagne...

L'homme s'arrêta un instant essuyant ses yeux qui étaient humides, il continua ensuite...

Mymy a toujours souhaitée mourir dans ses montagnes, aujourd'hui elle est morte ici, à Castres, je voudrais exaucer son souhait mais pour cela je vais avoir besoin de vous deux...Dans un dernier effort...
J'aimerais qu'ensemble, on brûle son corps afin que je puisse disperser ses cendres dans ses chères montagnes.
Si vous ne voulez pas je le ferais seul avec mon fils, nous reprendrons la route afin qu'elle puisse retrouver la paix dans les montagnes de Briançon.
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Lily-jane

Non.... Elle les regarda sans comprendre, sans rien dire... Non... Impossible.
Pas elle. Parler de cela n'était pas concevable... Elle était pas morte, c'était qu'une mauvaise blague! Pas Mymy!
Elle retourna près de son amie...

Quel bruit fait un cœur quand il se brise ? Cela doit être un craquement sec, grinçant, douloureux. Ou peut être est-ce silencieux.
Comment peut on accepter l’inacceptable ? Survivre à la fin du monde ? Comment fait on pour sauver ce qui est perdu ? Réparer l’irréparable ?
Toutes ces questions. Un point commun. Le non retour.

Le cœur qui explose, un poignard qui vous transperce le ventre, une fissure à jamais ouverte, une âme sœur qui n’est plus.

Son dernier souffle.
Cette petite lumière dans ce regard, celle là même qui provoque le sourire chez certains, l’envie chez d’autres, la colère, la passion, la haine, l’amour.
Cette petite lueur venait de s’éteindre dans les yeux de la plus mentholée des jeunes filles de ce Royaume.
Son dernier souffle.
Ce sourire de coin qui fait frémir les cœurs, qui console les pleurs et qui vous apporte un peu de chaleur.
Ce sourire a disparut. Sa propriétaire l’emporte avec elle là haut…
Son dernier souffle.
Ce rire qui sonnait comme un carillon, aussi agréable que le chant des oiseaux, aussi communicatif que les rires des enfants. On ne l’entendra plus. Elle n’en a laissé qu’un souvenir.
Son dernier souffle.
Et cette amitié sincère, sans question, que des réponses. Ce tout qui faisait d’elle une personne unique et sincère. Cette envie de vivre, cet amour pour le risque, cet engouement pour le lendemain.
Il n’y a plus de lendemain pour elle. Juste une éternité loin de nous.
Elle a rendu son dernier souffle.
Égoïstement. Abandonnant son fils, son mari, ses amis, ses ennemis. Elle est partie. Pour un long voyage sans retour.
Égoïstement ! Sans un regard en arrière, sans laisser le temps de dire qu’on l’aime, qu’on est là pour elle, partie… toujours…
Égoïste ! Pourquoi a-t-elle fait ça ? Qu’y a-t-il de plus beau que la vie ?
Égoïste…. Non… Ce n’est pas elle l’égoïste. La colère, la tristesse, ce chagrin qui ne partira jamais, cette blessure au cœur qui ne guérira pas, cela fait dire et penser des choses que l’on ne pense pas.

Son dernier souffle…
Dans ses bras, Lily sentit son cœur se briser à jamais. Sa respiration se bloqua en même temps que Mymy cessa d’être.
Un cri de douleur resta dans sa gorge, coincé, impossible à sortir. Trop de douleur.
La main qui se crispe dans la sienne, le corps qui cherchent la chaleur de son amie, mais la froideur déjà se fait sentir.
Ses lèvres autrefois de la couleur des cerises prennent une teinte bleutée, son visage perlé devient cireux et ses cheveux si brillants sont déjà ternes.
Pourtant elle ne la voit pas ainsi.
La mort n’a pas put la prendre déjà. Est elle aussi cruelle ? Aussi vicieuse ? Oui. Elle prend quand elle veut, qui elle veut.

Soudain un petit corps se rapproche, une main minuscule cherche celle d’une mère déjà partie. Trop tôt.
Comprendra-t-il un jour…
Lily ne peut plus retenir quand à elle ses larmes déjà bien parties. Encore et encore, elles coulent sur ses joues, comme une pluie éternelle.
De son bras elle enlace son amie, posant sa tête au creux de son cou. Elle ferme les yeux. Rester là… Elle se réveillera, c’est certain.
Elle ne peut être partie.
C’est impossible.
Ne pas bouger, ne pas la réveiller.
Mymy fait juste un somme, elle va bientôt ouvrir ses yeux si beaux, et elle tirera la langue et d’un clin d’œil dira « j’vous ai bien eut »
Oui….
Elle se serre plus contre elle, se blottissant dans ses bras, attendant son réveil…
Qui ne viendra pas.

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