[RP] Concours de Ripailles

Artabas vit un attroupement et une donzelle annoncer ce qui avait tendance à être sont deuxième sujet de prédilections après les femmes, la ripaille!

Il écouta et presque instantanément répondit:



Hey! Toi la donzelle! C't'ouvert à tous ton banquet là? Moi j'me sens bien d'm'empiffrer la panse! En plus si c'est sans écus à foutre en jeu, ça m'intéresse doub'ment.
Inscrit moi ma belle! On verra si l'nain va pas tous les bouffer à ces rigolos!



Les bras croisés, il attendit une réponse affirmative avec impatience.

Dans la journée, Cyclopède revint vers l'auberge de la petite dame qui râle sans cesse pour apporter une brassée de viandes à cuire. dans ses grands bras, il tenait une biche, un sanglier et quatres gros lièvres. Sur le dos, savamment attaché, un énorme sac de lentilles du Berry, décoré d'une bonne dizaine de tranches de lard, épaisses comme la langue d'un boeuf d'Aquitaine...

Alors qu'il avançait, il remarqua la dame, déjà à haranguer les foules pour son concours de mangeaille. IL allait s'avancer pour lui remettre les victuailles, quand il remarqua une chose encore plus petite qu'elle, et qui faisait encore plus de bruit ! Un rire tonitruant sortit de la carcasse du géant, et fit vibrer toute la rue. Il se fit place en poussant le poussin humain du pied.

Place, l'avorton ! Tu ne veux quand même pas finir bêtement sous ma semelle, hein ?

Sans même attendre de réponse, il déposa les victuailles au pied de la petite aubergiste.

Jolie hôtesse, notez moi sur votre rôle... Si je vois ce que j'ai en face, ça devrait aller bien vite !

Cyclopède lança un sourire à la courte botte, et resta planté devant la dame.

Après un rapide tour du village qui lui permit de remplir la mission dont il était chargé, Théo rentrait à l'auberge quand il reconnut la montagne ronflante à l'entrée de l'auberge. Celle-ci venait apparemment de remplir son contrat envers Dame Nane et semblait d'avis de participer au concours dont l'aubergiste lui avait fait part peu avant...

Théo s'avança et vint se placer face au fameux Cyclopède, l'homme dont tout le monde parlait en taverne depuis deux jours. Ce n'était pas tant sa taille qui était impressionnante mais plutôt son tour de taille. Théo n'était qu'une demi-tête plus petit que le géant, sa musculature plus saillante et mieux entraînée vu les longues chevauchées auxquelles il était habitué, mais il rentrerait dans le pantalon de celui-ci et serait capable d'y enfouir également le sanglier et au moins 3 des lièvres sans que cela le dérange ni que cela se voit !

Après avoir regardé l'homme - de prime abord bien sympathique mais aussi plutôt timide quoiqu'il essaie de laisser paraître - Théo s'adressa à lui et d'un geste amical lui tapota l'épaule :

Messire Cyclopède, je serai heureux de participer à ce concours et de vous avoir comme adversaire.

Se tournant ensuite vers Dame Nane, il lui sourit et déclara :

Chère hôtesse, je tiens moi aussi à prendre part à ce concours. Je vous ai apporté quelques poissons, fruit de la pêche de ce jour.


Théo sortit de sa besace 6 poissons ainsi que quelques légumes de saison et les tendit à Dame Nane. Il se pencha ensuite vers elle et lui murmura :


Vous m'avez parlé d'un bain ... serait-il possible de prévoir cela avant le début du concours ? Je souhaite faire peau neuve et surtout bonne impression à vos amis et connaissances ...

La journée de Cyclopède commençait bien. La veille lui avait apportée la joie de retrouver son maitre et de l'aider à mettre en place son nouveau domaine. Bien que des questions tournaient à toute vitesse dans sa caboche, le géant était maintenant rassuré quant à son avenir. Et puis il avait fait la connaissance de la dame d'Albignac... Quelle dame ! Ha ça, on pouvait pas dire le contraire, quelle dame !

Le seigneur d'Albignac avait attribué une chambre à Cyclopède, comme à l'époque de Béchadie. Et le colosse en avait fait son chez lui, sachant que cette chambre serait toujours là. Le petit matin arriva une fois de plus et le bon colosse se mit en route pour le lieu de la joute culinaire. Il avait un concours à gagner ! Chemin faisant, il passait en revue toutes sortes de pensées, de souvenirs... tantôt gais, tantôt tristes, mais toujours vivants. Il approchait : il en était sur, car un nuage d'odeurs délicieuses l'entourait à mesure qu'il avançait.

Une fois devant ll'endroit, il passa sa large main dans ses cheveux, histoire de faire belle figure pour la petite aubergiste... Peut-être qu'elle avait perdu son homme dans la nuit ! Cyclopède se moquait de lui-même : allons, une montagne comme lui, avec une gentille dame comme elle ! Mais curieusement, c'était la première fois qu'on lui avait fait si plaisant compliment et il n'avait pas envie de déplaire.

Holà, aubergiste ! Je suis en avance, on dirait !

Un peu dépaysée par son séjour au monastère, Allyxia fut ravie de trouver à son retour une animation aussi drôle que celle dont Nane lui avait parlé. Un concours de ripaille...quelle bonne idée, mais quel dommage de ne pouvoir y participer sous un masque inconnu...juste pour avoir de quoi se régaler...

Pour l'accompagner à cette manifestation, la rouquine choisit d'y emmener son fils Liam, les autres n'étant de toutes manières pas intéressés par une sortie à l'extérieur alors qu'Angèle sortait du four une tarte à l'odeur alléchante.

Nul besoin de guide pour trouver le lieu du concours, avec un bon nez et un ventre toujours gourmand même repu, la mère et l'enfant trouvèrent rapidement l'endroit et y apercevoir visiblement deux des trois concurrents.

Oh regarde moman ! c'est l'ami de papa Bartaras ! s'écria Liam en reconnaissant le vilain personnage dont Ally aurait préféré ignorer la présence.

Oui mon chéri...ça veut peut-être dire que ton père viendra lui aussi y faire un tour..mais ne le dérange pas veux-tu, tu risques de le déconcentrer...

Mais certain de bien faire, surtout d'être un soutien non négligeable quand on voyait son adversaire, et au grand dan de sa mère, le petit garçon reprit de plus belle à l'intention du nain.

Allez Msieur Tarabas, je suis sûr que vous zallez manger tellement que vous avez avoir un ventre gros comme maman et que vous zallez gagner contre le grand monsieur !!
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Ereon vu de l’animation. Il partie voir de plus prêt.

Plusieurs personne était la pour une compétition qu’il trouve forte drôle. Il regarda les concurrents et ne savait pas qui choisir.

Mais pas grave il avait encore e temps pour cela. Il resta regardé.
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Cyclopède éclata d'un rire puissant quand l'homme courtois prit le nabot pour un coussin. Il accepta la main tendue, et félicita le courage du messire.

messire, prenez place et luttons ! Se tournant vers le nain. Fais une place, mon poussin ! Et un conseil, insiste sur les soupes...

La foule commençait à arriver, pour observer cette curieuse et sympathique animation, et la belle hôtesse lui lança un nouveau compliment... en lui tendant un superbe saumon. Une barre rouge s'installa sur ses joues, mais il tenta de la masquer d'un revers de main théatral.

Ha, haaaa... Voilà ce que j'appelle une mise en gosier ! Compères, que mon plus gros ventre gagne !

Un clin d'oeil vers l'aubergiste plus tard, le colosse de Marsannay avait déjà avalé la moitié du poisson et s'attaquait aux deux derniers filets....

Nolanna arrive alors que le concours est déjà commancer...Elle embrasse Nane puis Allyxia qui regarde tendrement son fils encourager l'ami de son père ,

Alors ma douce , comment ce passe le début du repas ils ont aimé ton saumon?
elle s'approche ensuite de Cyclopéde qui lui a été presenter plus tôt et lui dit :

Si vous voulez de la bonne cuisine ,vous êtes à la bonne table , ensuite pour n'etre entendu que de lui ..De plus il n'est pas donné à tous de gouter en un seul repas toute la bonne cuisine de notre belle aubergiste
Bonne appetit sieur Cyclopéde !!

Elle sourit au géant avant d'aller aider Nane au marmites
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(Rp corrigé - je débute, excusez l'erreur.
Reprenez donc le RP, Théo n'agit pas en vainqueur, le vainqueur est tout désigné. Mon but est uniquement de participer au RP)

Les babines déjà grasses, et la barbe dégoulinante, Cyclopède vit son voisin se lever, sans rien dire. Il espérait n'avoir pas été trop dur avec lui et essaya de le retenir pas la manche... du moins, par le petit morceau de tissu qui en faisiat office.

Ou vas-tu, mon avorton ? Si tu t'en vas, ce concours n'a aucun sens ! Allons... rassied toi... et je ferai amende honorable, comme dit souvent mon maitre.

Le bon géant essayait de faire s'asseoir le nain, tant bien que mal, et ne fit qu'un geste vers le seigneur d'Albignac quand il l'aperçut. Un concours de mangeaille sans nain, il n'était pas question de ne pas voir cela...

Cyclopède frappa du poing sur la table. Le silence se fit autour de lui, tant la surprise fut grande...

Belle hôtesse, posez ces porcelets sur la table et allez chercher le troisième ! Pas de joute sans le nain !

Le bourguignon attrapa les deux plats et les posa sans délicatesse sur la table, visiblement contrarié. Sa barbe tremblait et témoignait d'un bouillonnement intérieur....

Pour couronner le tout, voila que le gros en remettait une couche! Artabas ralait car ça lui aurait plu de foutre la raclée en bouche au lourdeau...

Chemin faisant et grommelant, il se retrouva donc au marché et se retourna car il lui semblait qu'une femme l'appelait.
Ah décidemment! Son charme avait du faire encore une victime...

Le nain voit soudain arriver la belle tavernière qui, sans lui laisser placer un mot se met à genoux devant lui.
Le nain, les mains sur les hanches la regarde, tout sourire et lui dit:



Ma tite dame, devez savoir que j'suis pas si bête que j'en ai l'air. Cela dit, j'vois bien à vos yeux qu'vous êtes comme toutes! Vous vous d'mandez si un nain c'est une occase au pieu!
Dites pas non, elles disent toutes ça...
Bon! Ben pour la peine, vous m'devrez une soirée à boire et à manger pour tous mes hommes et moi compris!
Ah! Ah! J'vous ai eu hein? Vous vous attendiez à aut'chose, hein?
Désolé ma belle, mais j'préfère celles qui m'résistent...
Bon, allez rel'vez vous j'vous suis et on va voir si l'gros est d'taille!



Artabas lui fit son plus beau sourire dévoilant une rangée de dent d'une noirceur...élégante et suivit donc la tavernière.

Cyclopède se tenait la tête d'une main plus grasse qu'un mouton de carême, le bras accoudé sur la table. Son autre main, toute aussi luisante de graisse tapait nerveusement la table. Un saumon dans le ventre, et voilà que la machine devait patienter !!! Et sous le nez, un magnifique porcelet qui lui faisai les yeux doux, quoique cuits ! Le ventre du colosse se fit entendre de tous dans un gargouillis digne du plus beau meuglement... Il marmonnait sans cessez de jeter un coup d'oeil derrière pour voir si l'aubergiste avait retrouvé le courtaud mal luné.

Aaaarhhh... ce cochon va finir par refroidir ! Qu'est-ce qu'ils fichent, Bougrebleu ?

Le géant bourguignon faisait peine à voir, mais sa détermination à ne pas se ruer sur la pauvre bête forçait le respect.

Nolanna regarde et sourit à son amie qui revient avec le sieur Artabas, il est plus que temps, car le brave Cyclopède commence s'impatienter à en croire les fréquent coup d'oeil derrière lui et ses yeux lorsqu'il regarde les cochons de lait juteux à souhait

Nane et le nain sont enfin de retour et tandis que celui se réinstalle à la tablé Nane lui souffle qu'elle a besoin d'un petit coup de main pour la suite ..

Je te suis Nanou lui dit elle en lui emboîtant le pas

lorsqu'elles arrivent à l'écart ou Nane a laissé tous les plats qu'elle a mis la nuit entière a préparé Nolanna découvre les énormes sangliers qu'elles doivent mettre sur les feux

Boudiou dit elle avant de regarder son amie et dire qu'après cela ils continueront a mangé

elle se place d'un côté de la première broche et aidé de Nane mets le premier sanglier au-dessus du feu et ainsi de suite pour les deux suivants


[cliquer pour agrandir]



Heureusement que tu ne dois pas cuisiné ainsi tous les jours Nane le comté n'aurait plus un seul gibier dans ses bois et les étales des marchés seraient vide aussi ....
Elles repartent vers la table et laisse le serviteur que Nane a emboché pour l'occasion trourné les broches et les prevenir lorsque se sera pret
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Théo constata avec une satisfaction évidente que le nain n'était pas resté insensible aux ... charmes de Nane. Il reprit donc place auprès du géant et ne se fit pas prier pour entamer le cochon de lait.... et le terminer en un temps record.
Saisissant le bord de la nappe, il s'essuya la bouche et fit signe qu'on lui ammène un peu du contenu de ce tonneau. Puis se tournant vers Dame Nane qui revenait avec Dame Nolanna, il lui dit :

Dame Nane, vous êtes une cuisinière hors pair, j'ai hâte de passer à la suite du repas...

Accompagnant sa dernière phrase d'un sourire, il se leva pour faire quelques pas et aider à la "descente".

Le porcelet était vite tombé dans les entrailles de Cyclopède, et ce dernier se tourna vers le nain, qui venait de lui filer un coup dans les côtes. Il était content de son retour, mais ne voulait pas trop le montrer. Alors il décida de s'emporter un peu, juste pour le plaisir !

Il va falloir que tu fasses entrer une idée dans la noix qui te sert de caboche, mon mignon ! Juste pour voir si ya assez de place... je ne suis pas gros, je suis vaste ! Et puis ce qui peut bien sortir de mon ventre ne regarde que moi... Quoiqu'il m'est arrivé, en poussant à peine, d'en faire un qui te ressemblait trait pour trait...

cyclopède lui décocha son plus vil sourire, et se baissant vers lui, lui murmura si bas que personne ne put entendre :

En tout cas, content que tu soille de retour... ça aurait pas été drôle de manger tout seul !

se redressant pour attraper une autre miche, et essuyer ses doigts dedans comme dans un mouchoir, un énorme rôt fusa de la montagne de chair. Visiblement ravi de cette interruption sonore, il fit couler une autre pinte, et la coiffa d'une mousse de crême !

Pat se promenait avec sousou dans les rues d'Albi , les ruelles étaient désertes , il faut dire que le froid n' envisageait guére de sortir le bout de son nez.

Il y avait pourtant au milieu de la place une certaine agitation,on distinguait de la fumée et quelques badaus qui agitaient les bras , pat pris sousou dans ses bras et activa le pas pour y voir du prés .

Se frayant un chemin a travers la foule , il reconnu nane revêtu de son tablier affairé a cuisiner de biens beaux sangliers qui lui donnait l'eau a la bouche ainsi que trois hommes attablés , les yeux rivés sur de biens belles oies
a la peau dorée .

sousou dit : pat gade le ptit bonhomme , il a un gros ventre il a pedu un bouton a sa smise et pis il a de la iande dans sa barbe , beurkkkkkkkkk, euh le grand monsieur il a bu tout son verre

OUI ma sousou ce sont des ogres , ils vont tout manger mais le nain a l 'air d 'etre bien entrainé , je suis sur qu'il va gagner , allez sousou rentrons il se fais tard

Nane c’était affairée depuis la veille au soir, a préparé le banquet et MarcJ avait humé les bonnes odeurs qui émanaient de la cuisine.
Il décida donc de faire un tour a ce fameux concours de ripaille, voir si il n'y aurait pas quelques restes.
En arrivant il aperçu quelques personnes qu’il salua, d’autres a qui il serra la main ou fit la bise, puis en arrivant prés de la table, quelle surprise.
Il découvrit trois hommes attablés autour d’un festin digne des plus grands banquets.
Et quels hommes, l’un était fort grand et d’une corpulence impressionnante, le deuxième paraissait tout à fait dans la norme au regard du premier, mais avait un sérieux appétit et le troisième, certainement le plus surprenant, était un nain !
Mais que faisait un estomac aussi petit dans un concours d’ingurgitation de victuailles ?
Pourtant les trois hommes avalaient des morceaux du cochons de lait a une vitesse affolante, puis du pain, et encore du cochon suivi d'une bonne rasade d'alcool pour faire descendre l'ensemble ...

Marcj s’approcha des concurrents avec le sourire.

Il aperçu Nane et Nolanna qui s’activaient à amener plats après plats pour tenter de rassasier les trois convives.
Tous trois s'attaquaient maintenant a des oies rôties dont la couleur comme l'odeur aiguisaient l'appétit de tous.
Voyant les mains du nain arracher des pièces entières de l'oie rôtie, une cuisse par-ci une aile par-là ...et engloutir le tout avec un appétit démesuré.

Il se tourna vers le petit homme, et lui glissa :

Messire montrez a tous que la taille ne fait rien a l'affaire!

Artabas allait attaquer son oie en éructant bruyamment (ben oui, faut bien faire descendre et s'était sa manière à lui!) lorsqu'il vit la rouquine épouse de son ami encourager le "vaste" qui en profita pour parader.



Ca mon vast'ami, c'est-y l'épouse d'mon pote. Et si tu veux savoir, ben elle peut pas m'blairer depuis qu'j'me suis perdu dans ses miches. Pas d'ma faute tention! C'était un cas d'extrême urgence quand c'est arrivé.


Puis répondant aux encouragements du petit garçon et de l'homme qui semblait suivre la tavernière de près, il leur dit tout fier:


Z'inquiétez pas! C'est pas l'vaste qui m'fait peur et pis c't'une question d'honneur là!


Il continua à ingurgiter son oie lentement, tout en laissant échapper quelques rots bien sonores sensés impressionner son géant adversaire.