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Les funérailles du vicomte

Walan
Walan s'était placé de l'autre côté d'Aliénor, au premier rang. Les yeux dans le vague, mais désespérément secs, il avait vu défiler tout ceux qui avaient côtoyé Alynerion et étaient venu accompagner Freyelda et Aliénor dans cette épreuve.
Il avait entrevu Alyanne prendre place dans les bancs plus au fond, et avait fait un triste sourire à son aimée en guise de remerciement pour sa présence, avant d'être à nouveau enlevé par ses propres pensées et questionnements sur Aristote et sa Volonté.

Puis la cérémonie avait commencé et son raisonnement s'était fixé sur les prières et les textes. Le soldat avait répétés ceux-ci presque sans ouvrir les lèvres, mais avec ferveur, pour qu'Alynerion puisse rejoindre la Paradis Solaire d'Aristote sans craintes ni remords.

Baissant la tête, il rendit, en son cœur et en son âme, un dernier hommage à son suzerain.
ingresstar1er
Père Ingresstar1er s'avança devant l'autel et commença une sorte de sermon qui comprenait une présentation d'Aymon d'Avencourt dict Alynerion.

Mes chers amis,

Cette office aujourd'hui est dédié à Aymon d'Avencourt dict Alynerion .
Vous comprendrez aisément pour ceux qui le connaissaient , l'émotion , la douleur qui m'anime aujourd'hui .
Nous étions proches , très proches même , on pourrait se laisser dire qu'à une période de sa vie , il passait presque plus de temps avec moi qu'avec sa jeune épouse .


Le prêtre sourit en disant cette phrase , respira pris repris son sermon :

Je l'ai connu tout jeune , officier de la maréchaussée de Vienne , ce jeune homme timide et réservé montrant déja des qualités qui ne firent que se confirmer : loyauté , intégrité , justice .

Puis chemin faisant , il voulait passer à autre chose , se rendre utile à la population , désireux que son dynamisme et son inusable faim de travail puisse servir un plus grand nombre .

Je me rappelle des journées passées avec lui , pour le rassurer sur ses capacités à être maire , il était à la hauteur tout le monde en était convaincu sauf lui , combien de jours ai je dû passer auprès delui durant toute sa vie, pour lui remonter le moral , le remotiver et éviter qu'il arrête tout ce qu'il avait entrepris .

Enormément je suppose , mais pas suffisament de toute évidence car je suis intimement convaincu qu'il est disparu aujourd'hui car une grande blessure , injustice à son égard n'a jamais pu disparaitre.

Un homme réservé , pas sûr de lui comme il était , avait besoin de reconnaissance non par arrogance comme certains pourraient le croire , mais pour montrer la valeur et la qualité de son travail.
Oui , Aymon d'Avencourt méritait sans nul doute d'être un jour Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, les manoeuvres des faibles et des jaloux en ont voulu autrement , qu'ils restent donc dans l'oubli ceux qui ne désiraient la couronne que pour son prestige.

Aristote a rendu justice à la Famille Maubec , en faisant de son épouse , Gouverneur du Lyonnais Dauphiné , il est en fier j'en suis sûr de l'endroit où il nous regarde .


Le prêtre s'arreta un instant pour prendre un verre d'eau avant de reprendre son sermon .
Zwyrowsky
Sorti un instant pour épancher ses larmes hors de la petite foule qui se pressait maintenant dans l'église, Zwyrowsky était rentré à nouveau, traits tirés, et s'était assis à la première place venue.

Heureux de voir officier monseigneur Ingresstar1er, son ami Ingres, l'un des rares écclésiastiques à lui inspirer un réel respect et à le rassurer sur sa propre foi, il suivit la liturgie mécaniquement, réchauffé par les prières rituelles et par l'évocation d'Aymon d'Avencourt.
Freyelda
Alors que l'office allait commencer, Freyelda avait demandé discrètement à Walan de l'aider à se lever, ne pouvant le faire que très difficilement seule. Elle prit la main de sa fille dans la sienne et posa celle qu'elle avait de libre sur le bas de son ventre.

Aux premières paroles de l'archevêque d'Avignon, elle ferma les yeux et baissa la tête. Elle tentait désespérément de trouver refuge dans la prière et espérait pouvoir oublier sa détresse et cette terrifiante solitude dans laquelle elle avait l'impression de se noyer, alors même que la modeste chapelle de Maubec était pleine à craquer.

Ses ardentes prières n'avaient qu'un seul objet : la sâlut de l'âme de son époux. S'il y avait bien une personne qui méritait de pouvoir jouir de la félicité éternelle, c'était bien Alynerion.

La vicomtesse fronça les sourcils lorsque que Monseigneur Ingresstar1er débuta l'oraison funèbre. Après quelques instants, elle rouvrit même les yeux et lança à son ami un regard où se mêlaient surprise et gratitude infinie. Chacun des mots du prélat était d'une justesse absolue.

La vérité sur Alynerion faite mots.

Elle se mordit très profondément la lèvre pour ne pas pleurer mais en vain : deux toutes petites larmes coulèrent le long de ses joues lorsqu'Ingresstar évoqua la couronne que ses pairs lui avaient mise sur la tête et l'expression de la justice divine qu'il voyait au travers. Elle ne s'était jamais vue elle-même que comme une très pâle copie de son époux, se sentait un peu comme une usurpatrice. Jamais elle n'avait envisagé les choses comme l'archevêque d'Avignon les présentait. Dépositaire de l'honneur et la force de la maison d'Avencourt... Oui, c'est ainsi qu'elle devait voir les choses. Gouverner pour lui et non pas malgré lui. Accomplir à sa place ce que les hommes ne lui avaient pas laissé la possibilité de faire, ce qu'Aristote ne lui avait pas laissé le temps de faire... Vivre pour deux, en somme.
ingresstar1er
Réhydraté , l'archeveque reprit son sermon

Oui , il est présent dans nos coeurs, son absence pèse pour ses êtres chers , je pense notamment à toi Freyelda et à la jeune Aliénor.
Rendons lui honneur en nous montrant digne de sa confiance, des espérances qu'il portait en nous.

Pour ma part , je m'engage devant Dieu à m'occuper jusqu'à ma mort de ta famille ,Amon d'Avencourt , je fournirai à ton enfant l'éducation que tu aurais souhaité pour elle .
J'apporterai tout mon soutien à ta femme Freyelda , elle en aura besoin durant la période actuelle , mais bien encore plus tard , lorsque l'on croit que l'on s'habitue à l'absence .
Mais en fait , non jamais nous ne t'oublierons , tu fais partie de nous .
Je sais désormais ce que répresente l'amitié aujourd'hui que tu n'est plus là , tu me manques Aly .

Au revoir , mon ami , mon frère , tu es mort en brave mais tu resteras pour moi " une sacrée mule qui n'en fait qu'à sa tete , droit , incorruptible ."
Si certains veulent dire un mot, c'est le moment


En regardant le visage de l'écclésiaste , on pouvait apercevoir des larmes qui glissaient le long de celui-ci
Memelspirit
Memelspirit entra dans l'église juste avant qu'Ingress commença l'office. Il était heureux d'arriver juste à temps pour rendre hommage à Alynérion et présenter son soutien à Freyelda.

Il se plaça sur un banc proche de la porte d'entrée pour ne pas déranger la cérémonie. Il pouvait voir toutes les personnes présentes mais son regard s'arrêta sur Freyelda. Il savait à quel point elle souffrait car lui même avait perdu celle qu'il l'aimait. Il se dit même que sa douleur devait certainement être plus importante que cela, au regard de l'amour que le couple se portait.

Puis il vit de merveilleux cheveux couleur or qui dépassaient du banc. Ils appartenaient à la fille du couple. C'est à ce moment qu'une douleur intense meurtrit le coeur du jeune soldat. Il se demanda comment Aristote pouvait rappeler un homme si bon, un père de famille et un mari exemplaire. Il avait fait énormément pour le duché mais cela n'avait guère d'importance aujourd'hui.

Certes il vivait avec le regret de n'avoir jamais été à la tête du duché, mais sa famille lui apportait tant de bonheur, certainement bien plus que le Seigneur de Maubec puisse en trouver aux côtés d'Aristote.

Encore une fois, l'incompréhension pesaient sur les actes du Tout Puissant mais personne ne pouvait changer cela.

Lorsque Ingress commença la cérémonie, et poursuivait la description de l'homme qui l'avait aidé lorsqu'il fut maire de Vienne, des larmes s'échappèrent pour apparaître sur le visage du soldat, ce dernier pensant à la détresse de la famille d'Avencourt.
Espoire
Espoire voulait rendre un dernier hommage au Vicomte. Apres avoir écouter le père Ingress Elle se leva et s’avança doucement. Puis se retourna pour faire face à tout ceux qui étaient présent. Prit une longue et profonde inspiration.

Je tiens tout d’abord à vous faire part de l'émotion qui m'étreint à cet instant. Je sais que nul mot, nul geste ne peut réconforter la famille.

Elle se retourna vers Frey :

Je partage ta peine ma chère amie et saches que mes pensées t’accompagnent. Tu n’es pas seule et tu ne le seras jamais.

Aly fut et restera un ami, un exemple pour tous. J’aurai voulu le Connaître plus. C’était un homme avec un grand cœur et un savoir qu’il mettait a profit et qu’il partageait avec tous. Un homme qui a toujours donné tout ce qu’il avait jusqu'à son dernier souffle.
Je suis fière de l’avoir connu. Et je voudrai le remercier pour tout.


Elle se tut un moment car elle avait du mal à poursuivre.

Aujourd’hui nous ne disons pas adieu à un ami mais seulement au revoir.
Repose en paix Aly, nous ne t’oublierons jamais.
sakamps2
Sakamps se leva, avanca dans l'allée de l'église, puis sorti un morceau de parchemin de sa chemise, puis d'une voix claire il lu les mots qui y était écrit.


Citation:
Aly vers l'éternel tu es parti
Mais à jamais tu resteras dans nos vies
Tu seras notre ombre l'étoile qui nous guide
Pour que sur les chemins nous ne tombions dans le vide

Ton épouse, ton enfant de leurs larmes se vident
Mais la mort à été sur la vie beaucoup plus rapide
Elle t'enlève à eux avec qui tu as eu tant de moments heureux
Comment feront t'elles pour se noyer dans tes yeux

De là haut tu vois j'en suis sur tous ces gens pour toi pour eux déplacés
Reposes en paix ils sont là pour te montrer que toujours elles seront aidées
Ta force ton amour ton courage tu as su leur donner
Dors en paix, dors pour l'eternel rassuré elle ne césseront de t'aimer

ALy mes yeux une larme ont laissés couler
Car mon coeur n'avait su que t'apprécier
Aly la route tu nous as montrer
Pour servir et honorer notre Duché

Ces modestes mots pour toi j'ai écris
Pour ne pas te laisser partir sans un cri
Ce "cri" c'est respect et amitié
Aly je voulais juste te dire avant de te voir t'envoler

Merci...




Les yeux embués Sakamps reprit sa place dans les rangs, se signa et pria...

_________________
Max69lyon
Max avait écouté le sermon de "Monseigneur Ingress", son vieil ami, ne cessant d'être surpris, touché, par la justesse des mots et l'émotion qui s'en dégageait. Malgré l'immense douleur du moment, le discours avait quelque chose de rassérénant, d'appaisant. Puis vint l'engagement de l'archevêque. Le voir ainsi s'adresser au défunt fut terriblement éprouvant. Les traits tirés de l'ecclésiaste donnaient à celui ci un air de démence, comme s'il s'adressait au vicomte réssussité d'entre les morts. Mais ceci n'était pas. Le corps inerte gisait toujours là.
Espoire et Sak vinrent ensuite rendre hommage à leur ami. Max eut tout d'abord envie d'aller lui aussi parler, mais il se ravisa en sentant que son visage s'était baigné de larmes pendant les différentes interventions. Freyelda et Aliénor ne le verraient plus pleurer. Et puis qu'aurait-il ajouté? Les deux conseillers ducaux et l'ecclésiaste avaient rendu justice à Aymon d'Avencourt, Max lui avait exprimé silencieusement son amitié pendant l'office -alors que son corps répétait mécaniquement les prières-, et la vicomtesse savait qu'elle pourrait compter sur son soutien indéfectible.
Citation:
Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, alors tais-toi
Appliquant le vieil adage que lui avait maintes fois martelé son troubadour de mentor, il se résolut à rester à sa place, convaincu que le silence était bien plus éloquent que les pauvres mots qu'il aurait pu baffouiller.
Thegoldendragon
Golden avait réussi à se glisser près de son parrain. Elle l'avait senti hésitant quant à aller parler devant la foule. Elle lui posa une main sur son épaule, dans un geste qui se voulait réconfortant.
S'il n'avait rien à ajouter aux paroles qui venaient d'être prononcée, elle n'avait rien à dire pour lui faire comprendre qu'elle était là en cas de besoin, elle aussi avait pleuré, touchée comme quiconque le serait en cet instant terrible.

Elle se replongea dans les prières et la méditation, n'osant songer à Frey, à la petite Aliénor et à tous ceux comme Ingresstar1er ou Max, pour qui Alynerion avait tant compté...
Le coeur douloureux, elle redressa sa tête pour voir ceux qui s'avançaient pour aller parler, en l'honneur du vicomte.
Maïlys
La douleur qu'elle lisait dans les yeux de chacun était à la limite du soutenable...Le paroles dites glissaient sur les parois de l'église sans même osées raisonner tant elles voulaient se faire discrètes. Tout près de Nestor, qui lui avait apporté une présence plus d'inestimable, elle restait là, debout à vivre ce dernier hommage comme transporter dans un univers où chacun ne pouvait plus dissimuler sa peine.

Les yeux rougis de chacun était une blessure de plus mais les pensées de Maïlys s'envolèrent dans d'autres cieux lorsqu'elle croisa le regard de la petite fille. Immobile, elle assistait le plus humblement possible au défilé d'adultes devant le corps inerte de son père.... Son père dont elle venait d'être privée et pourtant devant lequel elle se tenait, le regardant inerte....Sans vie.

Son sang se glaça alors qu'elle se demandait comment une si jeune enfant devait vivre ce moment déjà si difficile pour des adultes. Le sentiment de vide et d'abandon devait la tirailler de toute part et, pour les convenances, elle restait là, immobile, humble, alors que sa place aurait été jouant dans une herbe haute avec un chaton ou ramassant de longues fleurs des champs emmitouflées dans d'épaisses couches de lainage.

Aujourd'hui la petite fille aux yeux vides de tout sentiments se voyait privée d'une part d'elle même.

Les paroles du père Ingres lui avaient échappée, elle s'était noyée dans le chagrin que n'affichait pas l'enfant...dans la vie qu'elle devait trouvé si injuste.

Inconsciemment, elle prit le bras de Nestor et à nouveau refit surface lorsque Espoir et sakamps prirent la parole pour exprimer leur dernier adieu.
nestor
Monseigneur Ingresstar1er conclu son sermon en invitant ceux qui le souhaitaient à prendre la parole.

Nestor qui n’avait pu se forcer à le faire auparavant se senti propulsé vers le cercueil d’Aymont d’Avencourt.
Il se leva et fit donc les quelques pas qui le rapprochèrent de l’autel, au pied duquel reposait le corps du Vicomte.


« Une certaine brusquerie.
Un homme qui savait faire confiance.
Un homme pour qui don de soi et engagement total n’étaient pas de vains mots.
Un homme qui cultivait naturellement grandeur d’âme, honneur et valeurs chevaleresques.

Chacun à son histoire, ses propres souvenirs. Une vie est faite de nombreux petits évènements, de nombreux coups de pouce ou de coups de pieds de l’âne… »


Nestor s’interrompit.

**Personnellement, c’est en partie à cet homme qu’il devait une belle tranche de sa vie. Ces deux mois écoulés.
De la joie, de la peine, du travail, de la satisfaction et de la frustration. De la vie, vécue pleinement, sans réserve, sans retenue.
C’est cet homme qui l’avait choisit et propulsé et il ne l’oubliait pas. Même si, comble de l’ironie, c’est seul que Nestor avait du assumer.
Il n’avait envie de lui dire qu’une chose. Et à cet instant il se rendait compte à quel point il aurait aimé lui dire directement. Mais c’etait trop tard…**


« Merci Alynérion, repose en paix. »

Puis baissant la tête il retourna prendre place au fond le l’église.
Meleagant
Un bruit clair se fit soudain entendre. Une porte s’ouvrait.
Une lumière incertain pénétra par le côté gauche du transept. Il y eu quelques murmures indignés et interrogatifs. Le cardinal et archevêque de Vienne, vêtu de ses plus beaux tissus, pénétra comme a son habitude, claudiquant et aidé d’un chanoine. Il regarda l’assemblée mi-saluant mi-s’excusant. Il regarda Freyelda et sa fille d’un air abattu.
La scène dura une bonne minute avant que le prélat n’arrive derrière l’autel.
Quelques toux se firent entendre.


- Pardon, murmura-t-il dans un souffle.

L’archevêque d’Avignon lui sourit et lui indiqua un siège derrière lui.
Le chanoine l’y plaça et s’assit sur le côté de l’autel.
Le cardinal se signa.
La cérémonie recommença.
Zwyrowsky
Zwyrowsky réprima un sourire involontaire en entendant la conclusion de l'archevêque. Une sacré tête de mule, c'était bien le moins parlant d'Aymon d'Avencourt. Mais le chambellan aimait bien les mules. Des bêtes fidèles, amicales, dures à la tâche, et au pas plus sûr que tous les palefrois d'Andalousie. La parole du père Ingres avait été d'or, comme à l'habitude.

Sur quoi arriva, clopint, clopant, ce vieux bonhomme de cardinal Meleagant. Zwyrowsky savait Freyelda très proche de lui, et avait été surpris de son absence jusque-là. La cérémonie, interrompue par l'arrivée de cet hôte de marque, reprit.

C'est à ce moment que Zwyrowsky remarqua que sa douleur avait décru, apaisée, et qu'elle avait laissé place à ce qu'il aurait pu qualifier de sorte de langueur de l'âme. Il pria pour que la cérémonie ait eu le même effet sur l'ensemble de l'assemblée, et particulièrement sur Freyelda, Alienor et Carnil.

A voix basse, il se récita pour lui même, en guise de dernier au revoir:


Emportant sa vie, épée et boujon
Laissèrent, brisés, vierge son honneur...

Adieu, ami Aymon, pars tranquille...
Walan
Walan avait écouté attentivement les discours. Les mots étaient justes, les sentiments sincères. Tous ici regrettaient l'homme qui les avait quitté.

Le soldat pensait prendre la parole après Nestor, sans savoir vraiment que dire et comptant se fier à son intuition et ses émotions pour trouver les mots justes.

Il avait fait un pas vers le chœur lorsque le Cardinal Méléagant arriva. Interrompant net son mouvement, Walan regarda l'écclésiaste marcher jusqu'à l'autel. Lorsque celui-ci fut arrivé, il se rendit compte que ce qu'il voulait dire ne s'adressait qu'à deux personnes, et même une plus particulièrement.

Il resta donc à sa place, mais s'agenouilla doucement devant sa filleule et la regarda d'un air profond avant de lui parler à voix basse et un peu rauque.


Aliénor, il existe deux endroits où ton père est et sera pour toujours. Deux endroits où rien ni personne ne pourra te l'enlever. Deux endroits où tu pourras l'entendre te parler, te conseiller, te soutenir lorsque tu iras mal.

C'est ici
*Il pointa doucement son doigt au niveau du coeur de la fillette, puis le monta jusqu'à son front* et ici.
N'oublie jamais ça.


Relevant doucement la tête, il s'aperçu que Freyelda le regardait avec un expression indéchiffrable. Il connaissait celle-ci malgré tout, pour l'avoir lui-même arborée quelques années plus tôt et durant longtemps. Walan se releva alors et repris sa place, non sans avoir chuchoté quelques mots à la jeune femme :

Et c'est aussi vrai pour toi, mon amie.
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