Walan
Walan allait passer à l'acte, enfin.
Après une longue période de questionnement, un certain nombre de discussions avec Freyelda -toujours aussi efficace dans son rôle de confidente et conseillère- et plusieurs jours durant lesquels il lui semblait que les conditions n'étaient pas réunies, le temps était venu.
Malgré l'hiver approchant, la journée était ensoleillée et sèche, ce qui rendait la fraiche température agréable, pour peu que l'on soit suffisamment couvert. Alors que le soleil approchait de son zénith, le soldat avait proposé à Alyanne qu'ils aillent se promener ensemble dans un bosquet avoisinant. Celui-ci, composé pour sa plus grande part de marronniers, offrait depuis les fenêtres du château un spectacle magnifique de tons dorés et vermeils, et Walan avait pensé qu'il serait le lieu idéal pour cet événement.
Leurs promenades ensemble dans les jardins ou sur les terres n'étaient pas rares, mais sans doute la jeune femme eut-elle quelques soupçons sur la particularité de celle-ci en voyant que le seigneur de Meyrieu avait revêtu ses plus beaux vêtements, à la coupe -toujours- simple mais élégante et en étoffe de qualité, et à l'air à la fois nerveux et heureux qu'il tentait de cacher tant bien que mal.
Lorsqu'ils arrivèrent à l'orée du bois, Walan prit la main de sa belle et l'entraina à travers le tapis ambré plus loin sous la couverture des arbres. Après quelque minutes de marche silencieuse, ils débouchèrent sur les rives de l'un des nombreux étangs de la région, entouré d'arbres dont le feuillage cuivré se reflétait sur l'eau.
Amenant Alyanne près de la rive, il la laissa contempler le paysage quelques instants, puis la regarda dans les yeux et lui caressa doucement la joue avant de se mettre doucement à genoux devant elle ...
Après une longue période de questionnement, un certain nombre de discussions avec Freyelda -toujours aussi efficace dans son rôle de confidente et conseillère- et plusieurs jours durant lesquels il lui semblait que les conditions n'étaient pas réunies, le temps était venu.
Malgré l'hiver approchant, la journée était ensoleillée et sèche, ce qui rendait la fraiche température agréable, pour peu que l'on soit suffisamment couvert. Alors que le soleil approchait de son zénith, le soldat avait proposé à Alyanne qu'ils aillent se promener ensemble dans un bosquet avoisinant. Celui-ci, composé pour sa plus grande part de marronniers, offrait depuis les fenêtres du château un spectacle magnifique de tons dorés et vermeils, et Walan avait pensé qu'il serait le lieu idéal pour cet événement.
Leurs promenades ensemble dans les jardins ou sur les terres n'étaient pas rares, mais sans doute la jeune femme eut-elle quelques soupçons sur la particularité de celle-ci en voyant que le seigneur de Meyrieu avait revêtu ses plus beaux vêtements, à la coupe -toujours- simple mais élégante et en étoffe de qualité, et à l'air à la fois nerveux et heureux qu'il tentait de cacher tant bien que mal.
Lorsqu'ils arrivèrent à l'orée du bois, Walan prit la main de sa belle et l'entraina à travers le tapis ambré plus loin sous la couverture des arbres. Après quelque minutes de marche silencieuse, ils débouchèrent sur les rives de l'un des nombreux étangs de la région, entouré d'arbres dont le feuillage cuivré se reflétait sur l'eau.
Amenant Alyanne près de la rive, il la laissa contempler le paysage quelques instants, puis la regarda dans les yeux et lui caressa doucement la joue avant de se mettre doucement à genoux devant elle ...