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Anoblissement d'Alyanne, de Brehamont et de Guidel.

Freyelda
Francesca prit une inspiration un peu plus profonde, adressa un petit sourire gêné, quasiment en signe d'excuses à Alyanne puis se pencha vers elle afin d'effleurer ses lèvres avec les siennes, scellant ainsi leur lien vassalique par le baiser d'amitié, conformément à la tradition.

Elle se releva puis poursuivit, invitant Guidel qui remplissait à merveille ses fonctions de poursuivant d'armes, à approcher le Saint Livre des Vertus de la jeune femme agenouillée devant elle.


A présent, je vous demande de prêter serment sur les Saintes Ecritures. Me jurez-vous assistance, conseil et fidélité ? Jurez-vous de veiller sur les terres de Saint-Clément-sur-Durance ?
Guidel
Guidel s'approcha avec le livre des vertu ouvert.

Alyanne
Alyanne, un brin gênée par le baiser de Freyelda, sentit le rouge lui monter légèrement aux joues, ce qui finalement s'estompa bien vite.

Guidel vint porter le Livre des Vertus à sa hauteur, la jeune femme prit une grande inspiration, autant pour se donner du courage que pour se calmer, avant de déclarer.


Moi, Alyanne, prête en ce jour serment sur les saintes écritures aristotéliciennes du Livre des Vertus.
Je jure devant Christos de porter assistance, conseil et fidélité à Francesca Amalya d'Avencourt, vicomtesse de Guillestre. Je promets sur mon honneur de veiller sur les terres de Saint Clément sur Durance qui me sont octroyées.
Carnil
Charles assistait à la cérémonie avec plaisir, il les trouvait à chaque fois toutes aussi belles les unes que les autres. Du moins, lorsqu'elles lui semblait censé. L'hommage, le lien entre un vassal et son suzerain était quelque fort, d'important, autant sinon plus que le mariage. On ne s'engageait point à la légère ou pour des intérêts quelconque.

Tout se déroulait parfaitement, le cérémonial était respecté à la lettre. Le duc sourit au futur Dauphiné lorsque celui-ci tendit le livre des vertus qui lui avait été confié pour l'occasion. Il se tourna alors vers Frey lorsque sa vassale eut prêté serment.


" Votre Grandeur, entama t'il d'une voix claire, promettez vous de protéger dame Alyane ci présente, si le besoin s'en faisait sentir? "
Freyelda
Francesca tourna légèrement la tête en direction de Charles et lui adressa un large sourire avant de se retourner de nouveau vers Alyanne qu'elle regarda droit dans les yeux.

" En tant que votre suzerain, je vous fais le serment de vous protéger, de vous porter secours et vous venir en aide, que ce soit par ma simple présence, mon assistance financière ou militaire, ce en tout temps, tout lieu et toute circonstance. "

Puis elle se recula d'un pas afin de laisser Dauphiné terminer la cérémonie.
Vivaldiana
Vivaldiana était arrivé juste à temps, la cérémonie commençait à peine lorsqu'elle avait pénétré dans l'église. Ne voulant pas déranger, elle s'était adossée au mur au fond de l'église. Elle avait salué les personnes qu'elle connaissait d'un petit sourire et pour une fois, se tenait tranquille... C'est avec plaisir qu'elle assisstait à cette union entre un vassal et son suzerain.
Guidel
Guidel, échangeant un regard entendu avec Freyelda, recula aux côtés de la vicomtesse avec le livre des vertus qu'il tenait toujours.

Il tiqua un peu en entendant les portes de la chapelle grincer sur leurs gonds pour faire apparaître une jeune dame qui eut la décence de ne point se faire remarquer... La cérémonie n'était donc pas perturbée et pouvait suivre son cours.
Carnil
Charles fit alors face à Alyane.

" Debout, dame de Saint-Clément-sur-Durance ! Je vous remets devant cette noble assemblée votre couronne accompagnée d'un tabard à vos nouvelles armes. "



" Puissiez vous les porter avec fierté et honneur ! "

Sur ce, il lui remit un parchemin attestant de l'hommage qui venait de se dérouler.


Citation:
Que tous, tant présents qu’à venir, sachent que dame Alyane, a accepté de Francesca Amalya, Vicomtesse de Guillestre, tout ce qu’elle possédait dans le castel et en les terres de Saint-Clément-sur-Durance
sises dans le Vicomté de Guillestre, et de sa propre volonté, ayant joint ses mains aux siennes, elle est devenue vassale de la Vicomtesse de Guillestre, et a juré à icelle, sur le Livre des Vertus, du fond du cœur, fidélité et avec son castel contre tout homme au monde, et devra l’aider, de guerre et de plaid.

Et la Vicomtesse lui assura protection, justice et subsistance sur ses terres.

Alyane devient donc Dame de Saint-Clément-sur-Durance
et portera "D’azur à une tour d’argent maçonnée ajourée et ouverte de sable, posée sur une terrasse de sinople".



Ceci s’est déroulé à Guillestre, à la Pasques de l’An de Grâce Mil Cinq Cent Cinquante Six en présence du Héraut de Dauphiné.
Freyelda
Alyanne s'était relevée pour recevoir ses armes des mains de Dauphiné : la vicomtesse sentit une immense fierté ainsi qu'une vive émotion en regardant la scène. C'est à ce moment là qu'elle prit pleinement conscience des enjeux de la cérémonie, du fait qu'elle était passée, sans s'en rendre compte, de l'autre côté de la barrière... Que de chemin parcouru ! A présent, elle ne se sentait plus concernée par le du destin de cette jeune femme qu'elle appréciait énormément : elle s'en sentait responsable.

Avant que celle qui était la dame de Saint-Clément-sur-Durance n'allât rejoindre son bien aimé, elle s'approcha d'elle, lui prit les mains avant de la serrer rapidement et doucement dans ses bras, profitant de l'occasion pour lui chuchoter au creux de l'oreille :


Soyez heureux maintenant...


Elle la regarda d'éloigner dans un sourire puis se tourna, le visage toujours aussi radieux, vers Dauphiné et son poursuivant.

Poursuivons...

Elle prit une légère inspiration avant de dire d'une voix solennelle :


Messire Guidel, à genoux...
Guidel
Guidel n'avait guère eu l'occasion de s'éloigner de la vicomtesse lors de l'annoblissement d'Alyanne ou plutôt de Dame Alyanne désormais. Il jeta un rapide coup d'oeil vers l'assemblée avec gratitude il était heureux que les invités fussent ceux-là. Il remit le livre des vertus à Dauphiné et eut ensuite un peu de mal à réprimer un sourire radieux en croisant le regarde de Freyelda, mais il bassa la tête et reprit une mine de circontance en une inspiration.

Il posa genoux à terre devant la Vicomtesse.
Walan
Walan avait suivit la cérémonie sans un bruit, sans un geste, le visage éclairé d'un large sourire alors qu'il revivait son propre anoblissement en même temps que celui de sa promise.

Lorsque Carnil fini par conclure, le seigneur de Meyrieu sourit de plus belle -pour autant que ce fut possible-, et attendit qu'Alyanne revint près de lui pour la serrer longuement dans ses bras en lui chuchotant quelques mots à l'oreille.


Noble Dame de Saint-Clément sur Durance, je vous aime plus que tout. Voulez vous toujours être mon épouse ?

Mais la cérémonie continuait, et une autre personne que Walan connaissait bien s'agenouillait maintenant devant la vicomtesse de Guillestre. Les festivités auraient lieu un peu plus tard, et c'est en serrant doucement la main d'Alyanne dans la sienne que le Capitaine suivit la suite des évènements.
Freyelda
Elle resta silencieuse quelques fugaces instants, ne cherchant pas ce qu'elle allait dire mais plutôt par où commencer : il y avait tant à dire sur le parcours et les mérites de l'homme qui se trouvait devant elle.

Messire Guidel, comme il me semble loin le temps où nous avons fait connaissance, vous, jeune fourrier de Briançon, moi fraîche Commissaire au Commerce. Que de chemin parcouru depuis lors ! Membre de la garde ducale puis de l'escorte de notre bien-aimé Dauphin, Seigneur des Lances de la garnison de notre rugissante capitale, Grand Maître des Lances de notre fier duché et maintenant conseiller militaire. Actuel doyen de la faculté militaire, j'ai grand plaisir à travailler à vos côtés et je gage qu'il en est de même pour Dauphiné de qui vous êtes le poursuivant d'armes particulièrement attentif et consciencieux, dit-elle en jetant un regard en direction de Carnil, accompagné d'un grand sourire.

Je me suis profondément réjouie de voir vos mérites reconnus par ce duché pour lequel vous œuvrez tant lorsque vous fûtes fait Officier de l'Ordre du Mérite Dauphinois... mais, je ne m'attarderai pas trop sur ce point, si vous me le permettez, ajouta-elle en sentant quelques regards chargés de discrets reproches se poser sur elle.

Vos mérites sont nombreux et je sais que je suis bien loin d'en avoir fait le tour dans mon petit discours. Je vous tiens en grande estime, mais surtout en grande amitié : ce n'est pas tant l'efficacité de notre travail en commun que nos longues discussions que j'ai apprécié. Vous êtes un homme droit, intelligent et réfléchi. Vous êtes aussi un citoyen attentif et engagé.

Pour que vos mérites soient encore un peu plus reconnus, pour vous témoigner mon estime et mon amitié, et surtout pour vous remercier de m'avoir fait le plus beau compliment que l'on peut faire à une personne politique, lorsque vous m'avez dit, lors des débats sur ma lettre ouverte au duché, que mon initiative vous avait rendu foi en la politique... pour tout ceci donc, moi, Francesca-Amalya d'Avencourt, vicomtesse de Guillestre, souhaite vous octroyer les terres de la seigneurie de Mont-Dauphin.

Acceptez-vous ceci ?
Guidel
Que de compliments dans l'éloquent discours de Freyelda. Il doutait tout de même d'en mériter plus de la moitié... Mais quelle ne fut pas sa surprise en entendant Freyelda répéter des mots qu'il avait prononcé il y a longtemps déjà! Avec le recul, il était grisant d'entendre combien ces mots avaient touché la jeune veuve jusqu'à aujourd'hui...

Il se rappela soudain qu'une question lui avait été posée, et qu'il laissait l'assemblée suspendue à ses lèvres.

De tout coeur... Oui, je l'accepte.
Freyelda
Francesca-Amalya accueillit la réponse de Guidel avec un large, franc et amical sourire sur les lèvres. Elle fit un pas en avant et tendit les bras pour saisir les mains de Guidel dans les siennes avant de poursuivre ainsi :

Etes-vous prêt à être mon homme, sans réserve ?
Guidel
Plusieurs pensées traversaient son esprit, avait-elle senti combien ses mains étaient devenues calleuses à force de manier les armes? Ses mains n'étaient-elles pas en train de devenir moites? Ah oui, répondre à la question, se concentrer... Il répondit sans hésiter.

Sans réserve, aucune, je veux être votre homme.

Hum, peut-être l'avait-il prononcé plus fort qu'il ne l'aurait voulu... Au moins ainsi ceux du fond l'aurait entendu, se rassura-t-il.
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