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Anoblissement d'Alyanne, de Brehamont et de Guidel.

Freyelda
Le sourire de la vicomtesse s'estompa et se crispa en ce qui ressemblait plus à un rictus forcé qu'à autre chose et ses sourcils se froncèrent légèrement à mesure que la cérémonie avançait. Le moment qui s'annonçait, elle ne l'aimait guère... Sauf...

Mais présentement, elle se sentait fort mal à l'aise. Elle se retint de s'excuser auprès de Guidel tandis qu'elle approchait ses lèvres des siennes. Elle scella furtivement le pacte vassalique qui les lierait désormais tout en serrant nerveusement dans ses fins doigts d'albâtre ceux du seigneur de Mont-Dauphin en devenir avant de se reculer prestement.


A présent, je vous demande de prêter serment sur les Saintes Ecritures. Me jurez-vous assistance, conseil et fidélité ? Jurez-vous de veiller sur les terres de Mont-Dauphin ?
Carnil
Le duc tourna la tête au moment du baiser de paix, afin de se saisir du livre des vertus posé sur l'autel. Il le leva alors à bout de bras, afin que son poursuivant et ami prête serment devant les saintes écritures.
Guidel
Le bisou! Le bisou! Avait-il l'impression d'entendre dans le fond de la salle... Peut-être était-ce Argael, ou peut-être n'était-ce que son imagination, en tou cas, il dut se retenir de sourire à cette évocation si paysanne du pacte vassalique. Le souffle de Freyelda sur le visage, un effleurement du bout des lèvres et le pacte vassalique fut scellé. Ils était désormais liés. Suzeraine et vassal. C'est à peine s'il avait senti que Freyelda lui serrait les doigts, car il ne le remarqua qu'une fois qu'ils eurent ouvert tous deux les yeux.

Carnil tenait toujours le livre des vertus ouvert devant eux et Guidel tint les mains de Freyelda en prononçant, d'une voix claire.

Moi, Guidel, prête en ce jour serment sur les saintes écritures aristotéliciennes du Livre des Vertus.
Je jure devant Christos et devant les hommes de porter assistance, conseil et fidélité à la Vicomtesse de Guillestre, mon épée et le bras qui la tiend seront siens tant qu'elle le souhaitera. Je promets de veiller sur les terres de Mont-Dauphin qui me sont octroyées avec discernement, justice et honneur.


Durant son serment, il regarda Freyelda droit dans les yeux, un regard qu'il voulait franc et amical.
Freyelda
Se recentrant sur les paroles de Charles qui lui revenait à l'esprit et sur la cérémonie elle-même pour oublier ce désagréable malaise qui s'était emparé d'elle, Francesca-Amalya poursuivit sans faute cette fois et jura à son tour en prenant Aristote et le Très-Haut comme témoins privilégiés de son serment.


En tant que votre suzeraine, je vous fais le serment de vous protéger, de vous porter secours et vous venir en aide, que ce soit par ma simple présence, mon assistance financière ou militaire, ce en tout temps, tout lieu et toute circonstance.
Enguerrand
Alors que les cérémonies battaient leur plein, le jeune Enguerrand arriva en les terres de sa mère à Guillestre. Il salua les gardes et constata en entrant à l'écurie qu'il était le dernier et apparemment de très loin. La route depuis la forteresse de la Licorne avait été bien plus longue que prévue avec le mauvais temps et le piètre état des routes. Cependant, le Vicomte n'était pas inquiet, sa mère n'avait pas été prévenue de son retour et elle serait certainement heureuse malgré tout, restait encore à s'introduire dans l'église sans trop se faire remarquer.
L'idée lui vient rapidement, entrer par l'arrière comme les religieux et contourner ensuite en rasant les murs. Le garçon espérait bien que la beauté et l'importance de l'instant ferait que les regards ne se baladeraient pas trop sur les environs.

Son projet mis au point, il pénétra dans l'édifice et découvrit la beauté des lieux, constatant avec joie et quelque peu de surprise que le décor ne changeait pas tellement de celui de Maubec, notamment avec la forte présence des couleurs or. Le blondinet s'avança ensuite pas à pas vers les bancs à l'arrière des invités dans le plus grand silence, essayant de ne pas faire résonner ses mouvements dans le silence religieux ambiant.

_________________
Carnil
Les serments prêtés, Charles posa le livre et se saisit du tabard confectionné pour son poursuivant. Il s'efforça de garder l'allure solennelle qui s'imposait pour un tel évènement, faisant fi du reste. Il fit alors face au seigneur de Mont-Dauphin et prit la parole d'une voix claire et audible de toute l'assemblée.

Messire Guidel, ce jour, devant le Très Haut et les hommes, vous voici fait Seigneur de Mont-Dauphin. Puissiez-vous en être digne et ne jamais oublier l'hommage célébré en ces lieux.

Il lui passa le tabard sur les épaules.




Debout Seigneur de Mont-Dauphin ! Levez-vous et faites la fierté et l'honneur de votre suzerain !

Il finit alors par remettre l'acte de l'hommage.


Citation:
Que tous, tant présents qu’à venir, sachent que Messire Guidel, a accepté de Francesca Amalya, Vicomtesse de Guillestre, tout ce qu’elle possédait dans le castel et en les terres de Mont-Dauphin
sises dans le Vicomté de Guillestre, et de sa propre volonté, ayant joint ses mains aux siennes, il est devenu vassal de la Vicomtesse de Guillestre, et a juré à icelle, sur le Livre des Vertus, du fond du cœur, fidélité et avec son castel contre tout homme au monde, et devra l’aider, de guerre et de plaid.

Et la Vicomtesse lui assura protection, justice et subsistance sur ses terres.

Guidel devient donc Seigneur de Mont-Dauphin
et portera "Parti au premier d'azur aux trois fleurs de lys d'argent; au second d'or au dauphin d'azur crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules".



Ceci s’est déroulé à Guillestre, à la Pasques de l’An de Grâce Mil Cinq Cent Cinquante Six en présence du Héraut de Dauphiné.



Félicitations Guidel.
argael
Argael de Saint Giraud, dans son coin toujours espiègle se demander si son frère d’arme aurait le cran de ne pas qu’effleurer sa suzeraine, il n’en fit rien….

Ainsi donc mon ami, te voici Seigneur de Mont-Dauphin, il me tarde de venir chasser en tes terres mon frère.

Tout souriant, il couvât du regard les acteurs de la cérémonie, son petit frère du moins le considérer t’il comme tel avait bien sut s’entourer pétrit de qualité morales autant que de travail il était enfin reconnu a une plus juste valeur, voila encore une occasion de boire ensemble se dit il.

Toujours discret afin de ne pas gêner la cérémonie qui revêter pour les protagonistes un des moment les plus important d’une existence il attendrait la fin afin de serrer dans ses bras le jeune Seigneur.
fhar
Fhar regardait ces hauts dignitaires devenir nobles, certains par amour, d'autres par mérite .
Lui aussi l'était depuis peu mais ce titre ne valait rien a coté des leurs puisqu'il est attaché a une fonction et non a sa personne.


Peu importe pensa t il un jour peut etre si Aristote le souhaite je le eviendrai pour mieux servir mon Royaumes et mon Duché.
En attendant Fhar était admiratif devant Guidel. Quel parcours !! il mériatit amplement les honneurs du a son rang.
Il ne connaissait aps les autres mais il avait pensa t il , deja la grandeur d'illustre personnage. On entendrai parler d'eux en bien il en était certain.

LA vie était ainsi faites de méanndres tel le cours d'une rivière qui eux les avait mené jusqu'a ce magnifique destin .


Félicitations Guidel pensa t il les larmes aux yeux pour son ami.
Guidel
Guidel ne savait plus que dire, l'émotion lui clouait le bec mieux que n'importe qui. Etait-ce une larme qu'il sentait couler juste sous son oeil? Peut-être, une larme de joie...

Il se tourna vers Carnil et lui donna une solide poignée de main, de celles qui lient les hommes. Cela faisait à présent plusieurs mois qu'ils avaient appris à travailler ensemble, à se faire confiance et à oeuvrer chaque jour pour que le Lyonnais-Dauphiné en sorte plus grand... Guidel espérait poursuivre à la suite de Carnil cette oeuvre.

Se tournant cette fois vers Freyelda, les yeux emplis de reconnaissance, il lui adressa une requête un peu particulière.

Suzeraine... J'espère rendre les terres de Mont-Dauphin plus prospères qu'elles ne l'ont jamais été, et à travers elles, tout le Vicomté de Guillestre. Aussi serais-je honoré de jouter sous les couleurs de Guillestre aux prochaines joutes, si vous me le permettez...
Freyelda
Tandis que Carnil officialisait et concluait l'hommage en remettant ses nouvelles armes à Guidel, l'attention de la vicomtesse fut attirée par une des petites portes du fond de l'église qui s'ouvrit le plus doucement possible, sans quasiment aucun bruit. Sans doute était-ce l'instinct maternel qui avait mis ses sens en alerte.

Après un instant fugace d'étonnement, de ceux dont on se demande si l'esprit ne joue pas des tours, elle se mit à sourire de plus belle, un de ces sourires, francs, purs et simples qui ne laissent aucun doute quant à la joie ressentie.

Son fils lui avait fait la plus belle surprise qu'il fût en revenant à l'improviste.
Dommage qu'Aliénor soit encore chez les soeurs, songea-t-elle. Elle aurait couru le serrer dans ses bras et l'embrasser si elle n'avait pas été aussi convaincue qu'il lui aurait fait les gros yeux -exactement comme l'aurait fait son père à qui il ressemblait tant- si elle s'avisait d'enfreindre le protocole de la sorte. Elle ne put s'empêcher de rire discrètement à cette pensée.

Elle adressa néanmoins à son jeune vicomte de fils un profond signe de tête et articula silencieusement les mots "je-suis-heureuse-de-te-voir" à son intention.

Elle fut rappelée à la cérémonie en cours par le tout frais seigneur de Mont-Dauphin qui formulait une demande quelque peu surprenante. Un peu décontenancée, elle eut grand peine à se retenir pour chercher l'aide et le soutien de Charles. C'eut été...


Allons mon ami, j'ai pleine confiance en vous : je suis intimement convaincue que les terres de Mont-Dauphin sont entre les meilleures mains qui soient. Et je serai d'autant plus ravie de voir leurs armes briller de mille feux lors de vos futurs exploits équestres : la gloire de Mont-Dauphin sera toujours un peu guillestrine... Portez fièrement vos couleurs, Seigneur de Mont-Dauphin, je vous les ai confiées pour cela.

Elle se pencha vers Guidel puis lui souffla :


Porte-donc plutôt les couleurs de ta dame au bout de ta lance, mon ami. Je puis t'assurer que cela lui mettra autant de baume au coeur que toutes les autres preuves de ton affection pour elle.

Elle se recula puis invita le seigneur de Mont-Dauphin à laisser la place.

Maintenant, Messire de Mont-Dauphin, allez partager la joie qui est vôtre avec ceux qui vous sont chers.

Elle se tourna vers l'assitance et enjoignit d'un geste de la main le dernier héros du jour à s'approcher.

Messire Bréhamont... à genoux...
brehamont
Le signe de tête vicomtale en direction du fond de l'église ne passa pas inaperçue au yeux de Brehamont. Rien n'aurait pu le distraire de cette cérémonie, mais ce visage ensoleillé par un large sourire, lui fit tourner la tête pour apercevoir la cause de cette joie subite affiché sur un visage fermé depuis bien trop longtemps.........

Dans cette demi obscurité, il put distinguer une silhouette et mettre un visage dessus en fronçant un tant soit peu les sourcils........
Mon dieu, quelle ressemblance. A s'y méprendre....... se dit il. Quelle affluence de souvenirs à la vue d'Enguerand. Quelle impression étrange que de sentir les yeux d'Alynerion se poser sur lui quand il se leva pour se diriger vers son destin.....

Posant genou à terre devant la vicomtesse de Guillestre, les yeux baissés vers le sol.....


Devant vous je m'agenouillois, prêt à vous servir.........

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Brehamont,lieutenant de police de Vienne.
Freyelda
Le malaise, la surprise et toutes les émotions avaient fait battre son coeur un peu plus vite et altéré sa concentration s'en étaient allés. Elle prit une profonde mais discrète inspiration et retrouva son calme en songeant à une personne si chère à son coeur que même ses pensées vous en tairont le nom.

Elle reprit pied dans la réalité, l'esprit aiguisé et focalisé sur la dernière partie de cette longue mais belle cérémonie.
Le meilleur pour la fin, murmura-t-elle à Brehamont tandis qu'il s'agenouillait. Tu n'avais qu'à arriver plus à l'heure, ajouta-t-elle avec un sourire un brin moqueur mais franchement amical.

Elle se perdit quelques instants dans les méandres de ses souvenirs, essayant vainement de retracer l'histoire qui avait fait se croiser, il y a si longtemps déjà, le destin de sa famille et celui de l'homme agenouillé devant elle... A bien y réfléchir, c'est un peu comme s'il avait toujours été à ses côtés, à leurs côtés.


Messire Bréhamont, commença-t-elle enfin, c'est avec bien trop de retard qu'arrive ce jour. Vos qualités, vos mérites, vos faits et vos actes, votre dévouement, pour qui que ce soit, sont à mes yeux si grands et si sincères que je m'excuse par avance de ne pouvoir en faire qu'un résumé succinct, qui ne vous rendra hélas pas complètement les honneurs qui vous sont dûs.

Vous êtes arrivé à Vienne, il y a des années de cela. Je n'étais alors qu'une jeune bourgmestresse, pas encore mariée, tout juste fiancée... Son regard se perdit quelques instants dans le vague avant de se porter sur Enguerrand puis de revenir sur Bréhamont. C'était... il y a bien longtemps... Je n'étais encore quasiment qu'une enfant...

Bref instant de silence songeur, un sourire paisible aux coins des lèvres tandis que revenaient les souvenirs heureux.


Feu Alynerion et moi-même vous avons aidé comme nous avons pu, sûrement pas autant que nous l'aurions voulu. J'aurais voulu faire plus pour vous. Mais était-ce seulement nécessaire ? Des maigres graines de nos conseils, vous avez fait le champ florissant de votre réussite incontestable. Vous vous devez bien plus à vous-même que vous ne sauriez l'imaginer... Votre parcours, qui vous mena de la maréchaussée au siège de bourgmestre en passant par l'échevinage, n'est pas sans me rappeler celui de quelqu'un qui serait aujourd'hui bien fier de vous... Je m'étais grandement réjouie lorsque vous fûtes décoré, par deux fois, pour services rendus à la Maréchaussée car ces récompenses, j'en connais peu qui les méritaient autant que vous. Et vous voici à présent instructeur à l'école de la Prévôté, transmettant à votre tour votre savoir à ceux qui désirent servir leur prochain.

Votre énergie, votre intelligence, votre humour sans pareil ont laissé et continuent de laisser au poste de police, à la mairie et dans tout Vienne une trace qui ne s'effacera pas de sitôt. Vous n'avez pas été fait citoyen d'honneur pour rien.

Vos mérites sont grands, à n'en pas douter et je suis bien consciente de n'en avoir fait qu'un vague tour d'horizon. Mais il est une chose bien plus précieuse que tout cela pour moi, c'est votre amitié, que vous nous avez offert, à moi mais aussi à toute ma famille. Vous avez toujours été là pour nous, avec nous. Dans les moments de joie... comme dans les heures les plus sombres... Aristote ne m'a à ce jour pas donné de demi-frères et de demi-soeurs que je pus rencontrer. Et quand bien même il le ferait, je suis convaincue que les liens du sang ne parviendraient pas à rivaliser avec les liens du coeur. Je n'ai ni honte ni hésitation à dire que je vous considère comme faisant partie de cette famille qui est la mienne, comme mon propre frère.

Bon aristotélicien, ami loyal et fidèle... -elle hésita quelques instants puis ajouta dans un sourire un peu plus triste, le regard plein de compassion- mari... exemplaire... Elle se retint de rajouter un "vous" qui serait sans nul doute malvenu. Je veux vous témoigner toute mon amitié et ma gratitude mais aussi faire savoir au reste du monde quel grand et honnête homme vous êtes. Pour tout cela, moi, Francesca-Amalya d'Avencourt, vicomtesse de Guillestre, souhaite vous octroyer les terres de Risoul.

Acceptez-vous ceci ?
Carnil
Charles observa son poursuivant revêtant son nouveau tabard rejoindre l'assemblée. C'est alors qu'il vit son filleul à qui il dédia un large sourire. Cela faisait bien longtemps qu'il ne l'avait vu et cela lui fit grand plaisir. De nombreux souvenirs le liant à son père lui revinrent alors en mémoire et ses yeux se firent soudain humides. Espérant que cela ne se remarque point, il tourna le visage vers l'hôtel et passa sa dextre afin de les sécher.

Il prit ensuite une profonde respiration et se concentra sur la cérémonie en cours. Messire Brehamont, qu'il avait côtoyé lorsqu'il était lui même prévôt des maréchaux allait s'élever vers la noblesse. Il écouta la Vicomtesse avec un léger sourire et se tourna vers Brehamont, attendant sa réponse.
Enguerrand
Enguerrand resta en arrière, ne voulant déranger des cérémonies ô combien importantes. L'hommage représentaient, parait-il, le moment le plus intense, le plus solennel qui soit en dehors du mariage. Il reconnu parmi les convives des gens de qualité qu'ils connaissaient pour la plupart: Walan, le parrain de sa sœur Aliénor, Brehamont grand ami de la famille depuis aussi longtemps qu'il s'en souvenait, Messire Guidel, son nouveau frère de la Licorne.

Visiblement son parrain et sa mère l'avait aperçu, il leur fit donc un léger signe de la main, puis laissa les cérémonies s'enchaîner le plus naturellement du monde. Il aurait l'occasion ensuite d'aller leur parler.

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Guidel
S'inclinant devant la vicomtesse en faisant un pas en arrière, en signe d'acquiescement aux derniers mots qu'elle lui avait adressé avant d'appeler Brehamont auprès d'elle. Guidel fit quelques pas à reculon, avant de s'en retourner aussi discrètement que possible vers le fond de la salle, afin d'accueillir le jeune vicomte.

Bonjour, frère Enguerrand, bienvenue chez toi.

Il lui adressa un sourire puis se tourna à nouveau vers Carnil, Brehamont et Freyelda, attendant la suite de la cérémonie.

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