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Anoblissement d'Alyanne, de Brehamont et de Guidel.

brehamont
Ce flot de paroles ininterrompues empourpra légèrement Brehamont. Tant de mérites vantés, tant de reconnaissances de la part de cette famille ô combien précieuse à son coeur, tant de.......tout.
Certes, travaillant d'arraché pied, il construisit son destin sous la conduite et les conseils précieux, distillés avec parcimonie mais tant efficaces, par de vicomtales amis.Si ce chemin de la vie devient pour lui un pont d'or, c'est surtout en partie grâce aux Maubelans.
S'abreuvant encore de la voix de la vicomtesse, il faillit dans un moment de rêverie omettre de répondre à sa question.....Relevant la tête, plongeant son regard dans le sien il articula avec une certaine émotions ce oui qui lui octroierait les terres de Risoul.......


Oui, j'accepte ceci.

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Brehamont,lieutenant de police de Vienne.
Freyelda
Francesca pouvait lire l'émotion de son ami sur son visage, tout autant qu'il devait lire la sienne. Mais c'est d'une voix claire qu'elle parvint à poursuivre la cérémonie, tout en prenant les mains de l'agenouillé dans les siennes.

Etes-vous prêt à être mon homme, sans réserve ?
brehamont
Un léger sourire sur le visage, Brehamont se demandait si il n'était déjà pas son homme sans réserve....

Mon âme et mon coeur pour vous soutenir, mon bras pour défendre votre honneur et vos terres. Oui sans réserves aucunes je suis prêt.

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Brehamont,lieutenant de police de Vienne.
Carnil
Charles, revêtant son tabard et de ses caducées fleurdelisées, prit de nouveau le livre saint et le présenta à Brehamont. Il s'adressa alors à lui, prenant soin de bien articuler chaque mot prononcé.

" Messire Brehamont, face au Livre des Vertus, devant le Très Haut et les hommes, jurez vous du fond du cœur, fidélité à la Vicomtesse de Guillestre? Avec votre castel, contre tout homme au monde, promettez vous de l’aider, de guerre et de plaid? "
brehamont
Brehamont écouta avec attention Carnil. A quoi bon de jurer devant un livre, un dieu ou bien des hommes. La seule personne à qui il devait fidélité, aide et soutien se trouvait présentement icelieu.
Une main sur ce livre des vertus, une autre sur le coeur, les yeux en direction de la Vicomtesse de Guillestre.......


Je jure devant Francesca-Amalya d'Avencourt, Vicomtesse de Guillestre de rester fidéle à ses convictions. Je jure que les pierres du Castel de Risoul seront toujours un rempart contre ces éventuels détracteurs ou ennemis. Quand bon lui semblera, mon castel qui n'est autre que le sien lui sera grand ouvert..........

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Brehamont,lieutenant de police de Vienne.
Freyelda
Le serment de Brehamont la fit joyeusement sourire et elle eut grand peine à se retenir de rire franchement, surtout quand elle imagina la mine boudeuse que devait, elle l'aurait parié, afficher Dauphiné juste à côté d'elle. Elle se garda bien d'ailleurs de regarder dans sa direction de peur de perdre tout son sérieux. Elle se concentra sur les légères remontrances qu'elle adressa en murmurant et d'un ton faussement sérieux au presque seigneur de Risoul.

Voilà que tu blasphèmes maintenant ? Et dans un lieu saint ? Je ne te félicite pas...

Son grand sourire qui retenait ses rires s'estompa quelque peu, la bigo... euh... la pieuse femme en elle reprenant le dessus.


Tu iras à confesse tout de même...

Puis elle posa à son tour la main sur le Livre des Vertus et prit une troisième et dernière fois Aristote et le Très-Haut pour témoins de son serment :

En tant que votre suzeraine, je vous fais le serment de vous protéger, de vous porter secours et vous venir en aide, que ce soit par ma simple présence, mon assistance financière ou militaire, ce en tout temps, tout lieu et toute circonstance.
Freyelda
[HRP]Petit couac d'organisation et de compréhension parmi les protagonistes... ^^ Désolée pour le retard... et pour le double post -_-'[/HRP]

Les serments étaient échangés. Il restait à présent à sceller le pacte vassalique, chose que la vicomtesse n'aimait pas particulièrement... pour ne pas dire qu'elle détestait. D'ordinaire.

Mais là... Elle serrait les dents. Donner le baiser d'amitié à Alyanne lui avait été extrêmement désagréable si ce n'est pénible. Dans le cas de Guidel, elle avait eu toutes les peines du monde à cacher le dégout que cela avait pu lui inspirer. A n'en pas douter les séquelles de l'éducation religieuse précoce et intensive qu'elle avait reçue dans le couvent où elle avait passé un peu plus de la moitié de sa vie. Les contacts physiques, pire encore les marques physiques d'affection, et horreur suprême, avec des représentants de cette gent masculine dont il fallait se méfier, lui avaient toujours été présentés comme malsains, diaboliques et par conséquent totalement prohibés. Sauf exception. Dans cette cérémonie, la révulsion semblait aller crescendo et pour Brehamont, c'était sans doute pire que tout.
C'est quasiment de l'inceste, pensait-elle.

Malgré tous ses efforts, ses sourcils s'étaient froncés, son nez s'était légèrement retroussé et sa bouche affichait une petite moue qui trahissait assez nettement son malaise.

Penser à autre chose... à tout autre chose... S'imaginer être ailleurs... Ne pas penser que c'est son "frère" qui est là devant, elle. Ne pas penser à sa femme qui observe plus loin. Et ne pas penser à ... lui... Non... Si ! Voilà ! Penser à lui, l'imaginer lui à la place de son ami, fermer les yeux et ne penser qu'à lui...

S'avancer... doucement... Avaler sa salive...

Gloups...
brehamont
Les serments échangés, Brehamont se releva pour accomplir le dernier acte de cette cérémonie. Chose qu'il aurait fait avec grand plaisir tant la femme devant lui était belle, mais...........
Parcourant des yeux les personnes présentent en l'église, son regard se figea sur sa femme, la seule personne ayant le droit de gouter au fruit de ses lèvres. Entre Vivaldiana et Freyelda son coeur et soumis à lourde contribution, l'une étant femme, l'autre étant soeur........
Revenant à la réalité du moment, le visage de la vicomtesse n'exprimait pas particulièrement une joie étincelante à l'idée de recevoir ou de donner un baiser au presque seigneur de Risoul. Et il en était de même pour lui. Comment oserait il bafouer cette bouche, comment pourrait il déshonorer cette amie, cette soeur........Prenant la main de la vicomtesse.........


Vicomtesse, soyez soulagée de cette souffrance qui, je le sais ô combien vous rebute. Se laissant choir sur les genoux, il appose son front sur le dessus de la vicomtale main puis lui dépose dans un léger souffle un imperceptible baisé. Ne voulant à aucun prix vous imposer cette épreuve, souffrez que je scelle ce pacte vasalique de cette manière....

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Brehamont,lieutenant de police de Vienne.
Freyelda
Francesca sourit... Il la connaissait bien, son frère de coeur. Mais il en était un autre, qu'elle connaissait très bien aussi qui devait être un tantinet mécontent de cette poétique entorse au protocole.

Elle tourna légèrement la tête vers Charles... ou plutôt vers "Dauphiné" en l'occurrence et lui lança un regard implorant. Lui mieux que quiconque comprendrait, non ?


Pitié...
Carnil
L'hommage se poursuivait, Brehamont serait bientôt nouveau vassal de la vicomtesse de Guillestre. Le héraut d'armes, tenant particulièrement à la coutume, fronça les sourcils lors du serment de l'homme de justice. Ce dernier, blasphéma sans même le remarquer dans un lieu saint, l'église Notre-Dame d'Aquilon.

Le duc toussota, signe de mécontentement et de remontrance à venir auprès du futur seigneur. Son visage s'assombrit au moment du baiser et au discours de Brehamont. La Vicomtesse se tourna alors vers lui l'implorant, il ne cacha point son sentiment mais acquiesça cependant du chef.

Réprimant sa déception, il conclut alors la cérémonie en remettant son tabard au nouveau noble agenouillé devant lui et en le ceignant de sa couronne.




Levez-vous Seigneur de Risoul !
lança le héraut d'une voix puissante. Levez vous et portez avec fierté et honneur vos nouvelles armoiries ! Puissiez vous être la fierté de votre suzeraine et surtout respecter vos nouveaux devoirs !

Il lui remit finalement un parchemin attestant de la "conformité" de la cérémonie de l'hommage.

Citation:
Que tous, tant présents qu’à venir, sachent que Messire Brehamont, a accepté de Francesca Amalya, Vicomtesse de Guillestre, tout ce qu’elle possédait dans le castel et en les terres de Risoul
sises dans le Vicomté de Guillestre, et de sa propre volonté, ayant joint ses mains aux siennes, il est devenu vassal de la Vicomtesse de Guillestre, et a juré à icelle, sur le Livre des Vertus, du fond du cœur, fidélité et avec son castel contre tout homme au monde, et devra l’aider, de guerre et de plaid.

Et la Vicomtesse lui assura protection, justice et subsistance sur ses terres.

Brehamont devient donc Seigneur de Risoul
et portera "D'azur au lion d'or escaladant un roc d'argent ombré de sinople, au chef aussi d'or chargé à dextre d'un croissant du champ et à senestre d'une molette de sable."



Ceci s’est déroulé à Guillestre, à la Pasques de l’An de Grâce Mil Cinq Cent Cinquante Six en présence du Héraut de Dauphiné.

Freyelda
La jeune suzeraine laissa échapper un très léger soupir de soulagement et adressa à son propre suzerain et ami un regard empli de gratitude. Si Brehamont la connaissait bien, lui la connaissait par coeur.

Ses nouvelles armes furent remises au nouveau seigneur de Risoul. Freyelda regardait la scène avec émotion. Elle eu une pensée soudaine pour son défunt mari -que le Très Haut ait son âme-, ce qui la fit sourire avec douceur : le temps, avec le concours d'un habile "maître serrurier", avait fait son oeuvre et avait fini par guérir les meurtrissures de son coeur. Elle attendit que son fraternel ami fût revêtu de ses nouvelles couleurs pour s'approcher à nouveau de lui. Elle souriait maintenant franchement, ne cherchant absolument pas à cacher l'immense fierté qui gonflait son coeur de joie, bien au contraire. Elle se permit de poser ses mains sur celles de Messire de Risoul. L'éclairage avantageusement diffus de Notre Dame d'Aquilon atténuait la brillance prononcée de ses yeux mais quiconque aurait tendu l'oreille aurait remarqué que sa voix tremblait légèrement sous l'émotion contenue.


Que je suis fière de toi, mon ami, que je suis fière... Aly l'aurait été aussi, sois en certain...

Elle marqua une petite pause.


Maintenant va... Son visage se voila d'un soupçon d'inquiétude et de compassion. Va retrouver... Elle jeta un oeil par dessus l'épaule de Brehamont en direction de la nef. Ton épouse... La... dame de Risoul, se résolut-elle à dire. Il me faudra vous parler en privé à tous deux dès que possible. Il y a certaines choses que nous devons éclaircir...

Elle sourit avec un peu de mélancolie en le regardant s'éloigner mais retrouva bien vite le sourire en apercevant son fils bien-aimé dans son champ de vision. Maintenant que la cérémonie était terminée, elle était libre d'aller l'embrasser et le serrer dans ses bras, avec cependant toute la retenue que lui imposaient à la fois son rang, les circonstances et son propre tempérament. Elle n'eut pas le coeur à le réprimander pour avoir entrepris un si long voyage sans l'avoir fait prévenir ; elle n'avait pas pu lui faire préparer une escorte et se donnait l'impression d'être une bien mauvaise mère. Enfin, il était là, et en un seul morceau : cela seul importait.

Elle resta songeuse quelques instants mais la sensation d'avoir un regard posé sur elle la fit revenir à la réalité. Se retournant, elle vit Carnil qui s'affairait pour faire oublier son air renfrogné. Elle laissa son fils après lui avoir déposer un baiser sur le front puis s'approcha du héraut d'armes, un air penaud et légèrement enfantin sur le visage. Elle savait qu'il devait être déçu et contrarié. Peut-être même fâché.


Charles... Pardonne-moi... Je.... Enfin... tu sais... Je veux dire... Elle soupira. Peut-être pourrions-nous en parler plus tranquillement ailleurs ?
Carnil
Charles était occupé à réunir ses effets utilisés lors de la cérémonie lorsque la suzeraine du jour s'approcha de lui, dont l'air qu'elle affichait le fit sourire quelque peu.

Il l'écouta, essayant de ne point trop montrer son humeur grincheuse du moment.


" Nul besoin de t'excuser très chère amie, je peux bien essayer de comprendre ce qui s'est passé. Mais si tu veux en parler alors soit, je veux bien rester un moment pour cela. "
pere Muad_dib
Le père Muad, désormais Monsignor Muad, venait d'apprendre la nouvelles par un coursier venu de Rome. Il est archevêque... D'Avignon. Après une longue discussion la décision est tombée.
Le père Muad après avoir digéré la nouvelle se précipita vers le cloché qu'il apercevait de loin. Il le voyait depuis ses vignes mais jamais ne s'en était approché. Pour un archevêque il était tout de même utile de se renseigner sur ce genre de chose.
Quoi qu'il en soit il était désormais devant le saint lieu, non pour visiter mais surtout pour prier et remercier le Seigneur de la confiance que l'AEF lui avait accordé. Même si les remerciements revenaient en premier lieu a l'assemblée épiscopale de France le Seigneur au moins il l'avait sous la main; pratique ce Seigneur décidément...

La chapelle était une belle bâtisse simple mais joliment ouvragée. Un cloché se dresse comme une main tendue vers le ciel en une silencieuse supplique adressé au Très Haut, supplique tel que le père en avait adressées souvent.

Deux lourdes portes ferment l'entrer de l'Église. Entre les battants filtre un fin rayon de lumière... Quelqu'un serait il a l'interieur?
Sans doute une hallucination, après une dure journée de travail ça ne serait pas la première fois.
Le père Muad s'appuie donc sur la porte pour l'ouvrir.....Aucun résultat. La porte ne bouge pas d'un millimetre.
Avec un peu plus de force le père appuie avec son épaule espérant débloquer les gonds... Rien...
Le père bien décidé a ne pas se laisser faire par cette bougresse de porte recule de trois pas et la regarde


Toi ma cocotte tu vas pas me résister longtemps!

Sitôt dit le père, encore sale de sa journée a la vigne, se lance contre la porte, épaule la première et malheureusement la porte cède immédiatement sous la pression laissant au père tout son élan et le projetant la tête la première sur le sol froid et dur de la chapelle puis l'entrainant dans un belle glissade sur plusieurs mètres. Le pauvre curé portant des vetements loqueteux digne d'un vagabond se retrouve donc au milieu du batiment, le nez sur le sol, puant et crasseux apres s'etre occupé du vignoble.
Freyelda
Francesca adressa un sourire paisible à Charles, visiblement rassurée par ses paroles.

Si tu as un peu de temps à perdre et si cela ne te dérange pas, alors oui, je serai ravie que tu restes un peu. Tu es ici comme chez toi. En outre, la route est longue pour rentrer jusqu'à Hostun, il ne serait guère prudent que tu rentres sans avoir pris un peu de repos... ou une autre monture que la tienne. Et puis cela nous fera l'occasion de...

La vicomtesse fut interrompue dans sa phrase par le fracas assourdissant de la porte massive de l'église s'ouvrant à la volée, comme si on l'avait enfoncée avec un bélier. Francesca sursauta dans un petit cri aigu et apeuré. Elle se retourna d'un coup pour voir quelle était la cause de cet effroyable vacarme. Elle aperçut une masse informe, sale et dans les tons de brun qui semblait se diriger droit vers eux. Elle était terrifiée, son coeur battait si fort et si vite qu'il lui en faisait presque mal. Tétanisée par la peur, elle ne put faire plus que trois pas en arrière.
Carnil
Le duc d'hostun avait reporté son attention sur la Vicomtesse qui s'adressait à lui. Il serait bien entendu ravi de trouver repos en ces lieux qu'il ne connaissait que trop peu. Il fut cependant perturbé par un bruit provenant de l'entrée de l'église. Il fronça les sourcils mais ne s'en soucia guère d'avantage, sans doute le vent s'était-il levé.

C'est alors qu'un bruit sourd retenti, faisant s'ouvrir la lourde porte à la volée. Les battants vinrent claquer contre les murs, occasionnant un second bruit sourd qui résonna dans l'édifice. Il se tourna vivement dans la direction, posant la paume de sa dextre sur la garde de son épée de cérémonie.

Un paysan semblait-il, venait de forcer la porte, et troubler la tranquillité du lieu saint en s'y affalant comme une loque. La vicomtesse à ses côtés, recula de quelques pas, tandis que le chevalier, avança vivement vers l'homme en guenilles.

D'une voix forte et froide, se voulant autoritaire et intimidante, le duc s'adressa alors à lui.


"Manant ! Peut-on savoir ton nom et la raison pour laquelle tu viens troubler la paix en ce lieu saint !? "
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