Comme prévu, les arrivées ne se firent pas attendre. Naltéa, Rebaile et Titilemagnifik initièrent la chose et Walan, croyant voir l'espace d'un instant une lueur attendrie dans le regard de la première et avisant les yeux quelque peu écarquillés de la seconde, les salua avec un sourire amusé.Bienvenue à vous trois, vous êtes splendides.
Tout est prêt je pense ... j'espère.
Il eu juste le temps de lancer quelques mots à Rebaile d'un ton taquin avant de voir arriver Lavoyageuse :Je crois que nous avons tous eu ce genre de réaction auparavant. Restez vous même et ne soyez pas aussi intimidée, ça ne vous ressemble pas.
Le seigneur de Meyrieu fit un rapide clin d'il à la jeune femme avant d'accueillir la rédactrice de la Gazette.Bonjour Voya ! La décoration a été organisée par Jehan, mon intendant, et Gilles, le page de Freyelda.
Entre nous, je n'aimerai pas être un serviteur sous leurs ordres, ils sont plus tyranniques que tout l'état major réuni
ajouta-t-il a mi voix avec un léger rire.
A nouveau, quelqu'un arriva sur le parvis et le Capitaine rendit chaleureusement l'accolade du seigneur de Mions (qui a dit "on dirait deux ours" ?!)Rappelle toi ce jour également, tu ne me reverra pas habillé de la sorte souvent,
répondit-il en riant également.Je suis heureux de te voir revenir en un seul morceau et pour ce jour.
Alors qu'il allait continuer, son regard fut attiré par le reflet du soleil sur deux chevelures d'or et le sourire de Walan s'élargit encore. Il observa la mère et la fille monter les marches et se dirigea vers elles pour les saluer. Laissant Freyelda prendre ses mains dans les siennes, il répondit doucement.Bonjour à toi aussi mon amie, et à toi aussi petit ange,
ajouta-t-il avec un clin d'oeil à Aliénor.Vous êtes ravissantes toutes les deux.
Il salua Golden qui arrivait et se pressait de rejoindre les autres avant de se plaçant entre les deux d'Avencourt, les menant parmi les autres invités sans un mot de plus. Il n'y en avait pas utilité.
Confidente, amie, marraine, suzeraine, mentor ... tant de qualificatifs pouvaient s'appliquer pour décrire la relation qu'il y avait entre Freyelda et Walan et aucun n'était assez fort. Aucun sauf un : sur. Ce n'était pas de sang, mais c'était bien la seule chose qui manquait et son importance était toute relative aux yeux du Capitaine comparée au reste.
Quant à Aliénor, l'affection qu'il avait pour elle était toute aussi forte et la "maladresse" qu'il avait lorsqu'elle était encore nourrisson s'était bien vite évaporée alors que sa filleule devenait une ravissante, éveillée et vive jeune fille.
Arrivant près du petit groupe, il lança d'un ton jovial :Je pense que nous pouvons rentrer dans l'église en attendant les nouvelles arrivées.