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Mariage d'Alyanne et Walan.

le_troll
le_troll discutait avec les autres invités lorsqu'une servante essoufflée arriva.
Les choses allèrent très vite.



Je te suis Walan

le_troll courru vers les écuries, sauta sur son cheval et suivait de près le capitaine.
Finalement, ne pas mettre ses habits d'apparat était une bonne chose.
Pas d'armes et pas de bâtons. Les mains suffiront...
Enguerrand
La servant entra soudainement dans l'église, stoppant là toutes les conversations en cours si bien que tous se retournèrent pour entendre son message. Il est vrai que la cérémonie n'avait encore point commencée faute d'ecclésiastique et surtout de la mariée.

C'est Madame... On l'a.. Sur la route... Des ibères... Je n'ai pas compris ce qu'ils disaient... Madame s'est débattue... Ils l'ont emmené avec eux... Je me suis enfuie mais...

Voici donc la raison de son absence, des brigands. Quelle fourberie d'oser enlever une femme le jour de ces noces alors qu'elle est seule mais quelle plus grande bêtise d'avoir choisi la fiancée du capitaine de l'ost lyonnais-dauphinois. Le seul point positif dans ce drame était qu'Enguerrand aurait là une occasion de mettre en pratique ces acquis théoriques dispensés à Ryes, après tout il connaissait les routes du domaine, il saurait trouver une certaine utilité dans cette poursuite et le temps pressait. Heureusement sa tenue permettait de galoper sans avoir à se changer, le cheval était déjà scellé puisque le garçon devait repartir pour la forteresse sitôt la cérémonie terminée et privilège d'être en son domaine, il était parmi les seuls à avoir droit de porter les armes. Il s'élança ainsi à la suite de Walan quand sa mère l'interpella. Il se doutait qu'elle l'empêcherait de partir, il était encore jeune à ses yeux et le souvenir de la mort de son père devait la rendre encore plus protectrice à l'égard de son fils unique. Pourtant il avait grandit -certes peu- mais il avait suivi une formation militaire au sein d'un ordre royal de chevalerie et il ne serait pas seul.

Mère, ne vous inquiétez point, je serais prudent. Il ne m'arrivera rien.

Essayant de la rassurer du mieux qu'il pu, il lui offrit un dernier regard rempli d'amour, puis se rendit dans les écuries.

_________________
Max69lyon
Le visage de Max se décomposa au fur et à mesure du discours d'Aliénor. Diantre, elle savait ce qu'elle voulait! Mais où étaient donc la pudeur, la gène et la timidité que sa mère avait dans sa jeunesse? Fort heureusement, l'arrivée fortuite de Vanack coupa court à la demande de la jeune fille, évitant au seigneur de Mions de devoir entendre le fatal mot, et de devoir y répondre. La jeune fille s'éloignant vers sa mère qui la couvait d'un regard désapprobateur, Max se tourna vers le nouveau venu et le salua joyeusement.
Tu tombes à pic messire de la Terrasse!

Ignorant le regard interrogateur du seigneur des Lances, Max lança la discussion sur la lointaine Bretagne.
Quelques instants plus tard, le jeune vicomte de Maubec faisait son apparition, sortant de la crypte où reposait son père.
Mais alors que Vanack et Max se dirigeaient vers lui pour le saluer, une servante visiblement affolée fendit la foule devant eux, manquant les renverser. Un silence relatif se fit, permettant à tout le monde de comprendre les mots de la servante au milieu de ses halètements. Au fur et à mesure qu'elle parlait, les sourcils de Max se fronçaient, peinant à comprendre ce qui se passait, et le visage de Walan se figeait et son regard devenait dur. A vrai dire, Max ne l'avait vu qu'une fois avec une si froide détermination. Lorsqu'il s'était battu contre le lorrain, dans les rues de Vienne, à son retour de Bretagne... Celui ci s'élanca, demandant à femmes et enfants de rester ici, et autorisant les hommes à le suivre. C'était superflu, quoi qu'il eut dit, Max l'eut suivi. Un homme enragé est certe plus fort, mais aussi plus vulnérable.
Emboîtant le pas au capitaine dauphinois, le capitaine épiscopal se dirigea à grandes enjambées vers les écuries. Là, pendant que le seigneur de Meyrieu sellait sa monture, Max réussit à trouver son fougueux étalon, qui, par chance, n'était pas encore désharnaché.
En un instant, la selle fut jetée et serrée sur le dos de la monture, et le cavalier fut en selle. Se penchant, il attrapa son écu qui était pendu à un clou, sur la porte de la stalle, et le passa en bandoulière dans son dos.
Walan passa devant lui en trombe, sortant des écuries au galop, au risque de voir sa monture glisser sur les pavés de la cour.
Pestant doucement, et inconsciemment, contre l'impétuosité de la jeunesse, Max se lanca sur ses talons, le lieutenant et maire à ses côtés, et surement d'autres derrière.
Passant devant l'église, il jeta un coup d'oeil aux femmes massées là, regardant les cavaliers partir, l'anxiété dans les yeux, et vérifié machinalement de sa main droite que sa lame était toujours à son côté gauche, et que sa dague était elle derrière son mollet droit, dans son petit étui de cuir. Rassuré sur ses armes, il conforta son assise sur la selle et, lâchant les rênes de sa monture, laissa libre cours à la fougue de celle ci alors qu'il passait la herse du château.
Walan était toujours en vue, mais il avait un peu d'avance. Il était fin bretteur, mais s'il tombait seul sur les ravisseurs de sa promise, il risquait fort d'y rester avant même d'avoir pu en égratiner un. Il fallait le rattraper.
Se retournant pour exhorter ses compagnons à la diligence, il vit juste derrière lui le jeune Enguerrand de Maubec. Sa bouche s'ouvrit pour lui faire remarquer son jeune âge, mais il n'était point d'ordre à donner à un vicomte, et il était encore moins temps de palabrer. Il ne restait qu'à veiller sur lui, pour que sa mère ne connaisse point de second drame. Elle voyait partir là son frère de coeur et son fils, et Max n'osait imaginer le tourment qui allait être le sien jusqu'au retour des chasseurs. Il fallait se concentrer sur la traque, et le combat qui ne manquerait pas d'avoir lieu...
Thegoldendragon
Les discussions allaient bon train, Vanack était arrivé et dans son bel habit paraissait moins ours que d'habitude... Golden fut surprise par l'arrivée d'un jeune, très jeune homme. Se pouvait-il que... ? Aucun doute, elle avait en face d'elle le jeune Vicomte Enguerrand. Celui-ci se déplaçait avec toute la dignité dont pouvait faire preuve un enfant de son âge.

Mais elle n'eût guère le temps de se questionner davantage, une servante affolée et épuisée avait fait son entrée. Les traits de Golden se décomposèrent à l'histoire qu'elle conta.
Comment se pouvait-il que son amie, sa nonnette, se trouvait en pareil danger ? Quels chiens se permettaient de gâcher une journée qui s'annonçait si belle et qui était si importante ?

Le sang de Golden bouillonnait en même temps qu'un flot de furieux sentiments se mêlaient : colère, angoisse et envie de vengeance.

Elle vit Walan sortir en trombe, ordonnant aux femmes et enfants de ne pas se joindre à eux, suivit de près par son parrain et le jeune Enguerrand qui, du haut de son jeune âge, avait déjà du courage à revendre.

Elle se précipita sur le perron de l'église sachant que de toute façon, elle serait plus encombrante qu'utile, malgré sa soif vindicative.

Son anxiété redoubla, Walan était à peine armé et il avait de l'avance les deux autres, que se passerait-il s'il tombait dans une embuscade ? Si aguerrit fût-il, aucun homme ne pouvait résister seul à plusieurs assaillants expérimentés.
Et le Vicomte ? Golden se doutait bien qu'il avait reçu des instructions sur l'art du combat mais serait-ce suffisant pour résister ?
Son parrain, lui aussi devait être fatigué, mais au moins il avait de quoi se protéger plus sûrement...

Ses lèvres formèrent une prière silencieuse, si elle-même ne pouvait pas faire grand chose, Aristote, lui, avait le pouvoir de rendre justice.
Freyelda
L'arrivée impromptue de Sancie avait fait hausser les sourcils de Francesca. Le récit de la domestique lui avait glacé le sang. Immobile, muette, elle avait seulement pu lancer à Walan un regard horrifié. Des ibères ? Le passé rattrapait donc une fois encore la Dame de Saint-Clément ?

Tout se précipita. L'expérience -ou la fougue ?- du Capitaine de l'ost l'avait promptement réagi, entrainant avec et presque malgré lui, tous les hommes de l'assemblée.

La vue d'une gracile silhouette blonde se préparant à partir la fit sortir de sa stupeur. Elle fit un pas en avant, tendant la main vers son fils, dans un geste qui se voulait supplique :


Enguerrand... non...

Mère, ne vous inquiétez point, je serais prudent. Il ne m'arrivera rien.

Tout le portrait de son père... Hélas, en cet instant. Elle sut en le regardant qu'il n'était pas la peine de tenter de le retenir. Elle se résigna, comme souvent.

Mes prières sont avec toi, mon fils. Avec vous tous, d'ailleurs...

Elle le regarda s'éloigner puis fit un signe à Aliénor qui ne demanda pas son reste et vint se blottir contre elle. La pauvre enfant (quoiqu'elle en dît) semblait aussi effrayée qu'inquiète, elle aussi, par ce qui arrivait à son parrain. La vicomtesse la serra fort dans ses bras fins tandis qu'elle regardait les hommes s'éloigner, les larmes aux yeux.

Mais la réalité reprenait le dessus et c'est à elle maintenant que revenait la tâche de veiller sur celles restées là. Elle eut une soudaine pensée pour Ambre et Jeoffrey qui étaient restés au château des Roches. Son visage se glaça d'effroi et elle héla le premier garde -ou domestique, elle ne fit pas attention- qu'elle trouva.


Faites sonner l'alerte au château !
Assurez-vous que les enfants Massigny sont à l'abri !

Elle se tourna ensuite vers l'assemblée puis ordonna :

Toutes au château, nous y serons en sûreté. Dêpéchons, dêpéchons...

Elle ouvrit la route, tenant la main d'Aliénor serrée dans la sienne. Si la présence d'ibères semblait porter la signature d'Aznar mais rien était moins sûr. Il pouvait tout aussi bien s'agir de mercenaires à la solde de n'importe qui. Or Francesca-Amalya d'Avencourt n'avait pas que des amis ; elle le savait parfaitement.
lavoyageuse
Alors que les convives se réjouissaient de ce mariage, une femme déboula annonçant la catastrophe. Voya n'en crut pas ses oreilles, son sang se glaça, elle pensait à Alyanne et espérait que les brigands ne la martirisaient pas trop, elle fit comme golden elle courut sur le parvis de l'église juste à temps pour voir tous les hommes présents courir à l'écurie et partir pour aider le Seigneur de Meyrieu.

Elle espérait que tout irait bien et avant de rentrer au château comme Frey l'avait ordonnée, elle murmura :


Puisse Aristote les protéger!

Elle suivit ensuite tout le monde dans le château, elle lança un regard à Frey qui comprit qu'elle pouvait compter sur Voya en cas de besoin. Elle se dirigea vers golden afin qu'elles se soutiennent toutes deux.
Elle ne pouvait détacher ses pensées de ce qui venait d'arriver et elle continuait de prier pour qu'Aristote les protège et les aide à sauver Dame Alyanne.
Vanack
Alors qu'il discutait de la guerre et ses contraintes avec le seigneur de Mions, le fils de Freyelda fit son apparition, visiblement un peu choqué . Le jeune homme avait beaucoup grandi et s'il l'avait rencontré au détour d'une ruelle, il ne l'aurait sans doute pas reconnu, encore que......il possédait quand même ce petit quelque chose qui ferait de lui un grand homme, tout comme ses parents.
Il dialogua quelques instants avec Walan puis celui ci prit un air plus que contrarié, d'après les bribes de conversations que Vanack avait pu intercepter, Alyanne avait des ennuis et à voir la mine du futur époux c'était grave.
Sans attendre il parti à la recherche de sa bien aimée , suivi par Max , le jeune Vicomte ainsi que le maire.
Vanack se mit à courir pour aller quérir son cheval puis se rappella qu'il était habillé de facon non militaire et pas armé.
Il maudit Aristote pour lui avoir fait oublier son épée. il pris son cheval et se rendit au plus vite auprès d'un des gardes du domaine qu'il dépouilla de ses armes. Ayant pris un peu de retard, il frappa les flanc de son noble animal pour le faire voler comme le vent mais ne parvenait pas à rattrapper le petit groupe........
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