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[RP] - Që viôura, vëira

Jack_daniel


Jack réfléchissait toujours à ce monde bien compliqué pour lui, aux différents malheurs que Aristote mettait sur leur chemin, pourquoi ? Pourquoi ? il n’en savait rien. Il était pensif maisune pârtie de lui surveillait toujours les environs, il s’en voudrait à mort que du mal arrive à l’un de la caravane, bien qu’il connaisse les aptitudes de tout le monde.

À un moment de leur passage sur une route bordée d’arbres à l’air lugubre sans leurs feuilles , il sentit un regard sur son dos et peu après une personne vint à ses cotés. C’était la maréchale de Carcassonne la belle comme on l’appelait. La maréchale ou Carcassonne, la belle, il ne le savait ou plutôt si mais c’était une autre histoire. Elle se mit à lui parler, Jack d’un naturel peu bavard, en mission, se laissa prendre au jeu. La voilà qui le remerciait, il lui répondit posément comme à son habitude.

De Pecunh, donà… Je n’aimais pas ce qu’il disait et surtout que connaissant vostre père c’est de la vaste blague. Il ne ferait jamais ça…

Ce que Majda ne savait pas c’est que Jack était un admirateur de son père, c’est en voyant Djahen que Jack a eu envie de s’engager dans l’Ost et de faire une carrière comme il le faisait. Enfin, la fillette qui avait plus besoin de parler d’autre chose embraya directement sur des sujets plus banals. Il se tourna vers elle et plongea ses yeux bleus dans ceux de la jeune Shaggash.


Donner l’ordre au senhèr de rompre ? Vous n’avez pas foi en lui ? Et vous pensez que il pourrait faire cela pour un grade ? Il a de l’honneur, je ne le connais guère mais c’est un homme comme il en faudrait plus… Ne vous en faites pas, il sera souffrant ou très occupé qu’il n’aura pu vous prévenir, cela arrive... Et puis, aucuns homme sensé ne vous offenserait voyons, il risquerait de finir pendu par les…heu… colhas.

Jack sourit avant de continuer.

Il seront peut-être assez méchants pour tenter de tuer les Shaggash un par mais tant que je serais debout j’essayerais d’empêcher cela et ils trouveront à qui parler et puis z’êtes pas manchote quand même ? Vous vous laisseriez avoir ? J’espère que non sinon j’vous mets à l’entraînement intensif.

Il n’est pas impossible que l’on essaye de ternir l’honneur de vostre famille mais elle est une des plus respectables que je connaisse. Ne vous inquiétez pas et laissez les parler dans le vent. Il est vrai que le cas de vostre frère est très étrange, il m’avait parlé d’un projet de voyage mais je ne sais pas s’il est parti. Mais mort… ? J’en doute, il est peut-être un peu gauche mais loin d’être un imbécile. Je ne puis vous aider sur ce sujet. Enfin, il nous reste l’espoir…

Cette phrase sans aucuns rapports avec les précédentes étaient sortie toute seule. Le maréchal n’avait pas à faire ça, il détourna donc l’attention.

Dites donà, comptez-vous sur le fait que nous avancions de nuit ou bien que nous bivouaquons ?

Jack avait dit cette phrase sur le ton de maréchal, ce qui détonnait avec ses bavardage sans sens apparents qu’il avait dit juste avant. C’était le signe que il ne souhaitait pas continuer sur une pente qui ne lui serait pas favorable, la discussion n’étant pas son fort.


Il regardait la route, les yeux un peu perdus dans le vague, attendant la réponse de Majda.

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Bentich
La troupe c’était mise en route, après que Jack se soit défoulé sur le crieur, qui il est vrai commençait également à échauffer les oreilles de Ben. En tête de file Jack ouvrait la route, suivit de Majda. Ben et Aeris avançaient côte à côtes, seul Max marchait devant les deux chevaux du couple infernal, tous les sens aux aguets comme à son habitude.

Ben avait compris pourquoi sa douce avait arrêté sa phrase en parlant des Seigneurs d’Exat, il lui sourit pour essayer de la rassurer, mais comment rassurer quelqu’un quand on était soit même anxieux, en effet ses rumeurs pouvaient très bien être juste.


Rassure toi mon ange, on va les retrouver devant un festin dont le Baron à le secret

Tout en avançant Ben restait quand même lui aussi sur ses gardes, et jetait de temps en temps un œil vers l’arrière. Car quoi de plus aisé à surprendre que des cavaliers légèrement distrait par les pensées. Mais Ben avait assez d’expérience pour ne pas se laisser surprendre, et puis son ami fidèle, Max était avec eux, et le Maréchal de Montpellier lui faisait une confiance aveugle. Il se remémorait le combat que le noble animal avait livré contre le loup du fameux Godefroy dans la rue de travers au Puy, puis l’aide précieuse qu’il lui avait apporté lors de sa mission il y a quelques années pour sauver cet enfant contre les cinq cavaliers d’une secte, il ne se souvenait plus de leurs noms, mais cela n’avait pas d’importance. Il essayait de penser à autre chose qu’aux soucis qu’aurait les Seigneurs d’ Exat

Après quelques lieux passés sur les routes, les membres de la Bannière longèrent une bordée d’arbre, et cet à ce moment la que Majda rejoignit Jack, il commencèrent à discuter entre eux.
Ben ne comprenait pas trop la conversation, mais qu’importe, cela ne le regardait pas, il connaissait le lien qui unissait la jeune demoiselle et son maître d’arme.

Les heures passaient dans un calme olympien, les deux groupes qui n’en était qu’un, discutaient calmement, seul le chant de quelques oiseaux, le bruit d’une rivière qui s’écoulait vers l’intérieur des grottes se trouvant les bois du Languedoc. De temps à autre on entendait des bruissements dans les feuillages, le vent peut être, un oiseau qui prend son envol, mais certainement rien de grave, Max ne bronchait pas et continuait à avancer majestueusement.

Ben ne savait si le groupe allait passer la nuit sur leurs montures pour arriver plus vite ou si pour reposer les chevaux et les cavaliers, un arrêt se ferait pour passer la nuit à l’orée d’une foret. Le temps était encore assez doux pour cette époque de l’année.

Il voulut avancer vers Majda et Jack pour poser la question, mais la nuit ne tombait pas encore, le soleil était toujours au zénith, ce qui laissait encore quelques heures avant que la noirceur de la nuit, accentuée par les arbres qui étonnement n’avait pas encore perdu toutes leurs feuilles. Et puis si arrêt il y avait, il était préférable que cela soit assez près d’un lac ou d’une rivière, voire un simple ruisseau pour que les montures puissent s’abreuver.

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--Aristide




Aristide souriait niaisement. Il avait réussi à se faire remarqué dans le bon sens pour une fois. Et les soldats d'Exat le remerciaient. Il était aux anges.

Par contre, il était encore moins à l'aise que sa maîtresse en selle et ce fut pour lui déjà laborieux de s'y hisser comme il l'avait pu. Ensuite, il avait fallu réussir à tenir en équilibre dessus. Pas une mince affaire. Il était loin d'être coutumier des chevaux, et se tenait plutôt gauchement sur sa monture.

Ils s'étaient mis en route, et vu l'humeur massacrante de la jeune Shaggash, c'était pas le moment de siffler ou chanter. Heureux et fier de pouvoir chevaucher auprès de personnes aussi prestigieuse, il ne comprenait pas grand chose de la situation.

Ce qu'il savait ? Bah, facile, il savait tout ! La gouvernante d'Exat en avait parlé à la cuisinière qui en avait parlé au livreur de bois, qui en avait parlé au palefrenier, qui lui en avait parlé alors qu'il préparait des fers pour les chevaux. Du sûr et certain quoi ! Il savait tout sur tout ! Les barons n'avaient pas touché aux repas préparés ou si peu ! A peine deux volailles par jour et quelques laperaux, quelques pommes en dessert. Bref, ils mangeaient plus rien par rapport à d'habitude.

Bien sûr, il s'était empressé d'aller le rapporter à leur fille et depuis, elle avait ce drôle de regard. Ses yeux brillaient moins... Bon faut dire qu'il avait été explicite en disant : "Damoiselle, vos parents ne mangent plus rien". Il n'avait pu rien dire d'autre, elle l'avait congédié alors. Bah, il avait fait son boulot et dit ce qu'il avait à dire.

Et maintenant, la voilà qui rejoignait la tête du groupe, il se retint de soupirer, d'ici à ce qu'elle décide de faire un galop, il n'y a pas loin ! PFffffffff Il s'en mordait la langue maintenant, et on l'y reprendrait plus à annoncer les mauvaises nouvelles.
Aeris_g.
Aeris n’arrivait à se sortir de la tête les hurlements de l’andouille de Montpellier, tout le monde gardait son calme mais on sentait bien que tout le monde était plus ou moins distrait par ce qui pouvait se passer à Carcassonne. Si seulement les chevaux pouvaient aller plus vite. Mais comme dit le dicton : qui veut voyager loin ménage sa monture, or la route pour aller jusqu’au château était pas des plus courtes, ils ne pouvaient donc pas forcer l’allure des pauvres bête qui allaient devoir les porter tout au long du chemin.

Bentich essaya de la rassurer mais elle n’était pas dupe, elle le connaissait par cœur, leur relation était tellement fusionnelle que de temps en temps Aeris avait l’impression d’être dans sa tête et là, l’intuition de la jeune femme lui disait qu’il ne lui disait pas ce qu’il avait sur le cœur.

La soldate d’Exat ne savait plus ni quoi faire ni quoi dire mit à part continuer la chevauchée vers Carcasonne. Elle regarda avec attention son époux et lui dit :


Si seulement nous pouvions entendre un chat voler je serais rassurée et je ne m’inquièterais plus.

Malgré le chagrin qui prenait le dessus dans son cœur, Aeris ne put s’empêcher de se souvenir les moult chat volant qu’elle avait découvert grâce au Baron. Elle pensa alors qu’il faudrait protéger Max une fois au château. On ne sait jamais, à court de chat pourquoi le baron ne s’entrainerait pas sur un chien …

Max avait l’air serein, il n’était pas le chien de Ben pour rien, il avait le même sens aiguisé que son maitre. A l’heure actuelle, Aeris se fiait plus à Max qu’à Ben, en effet, le chien même s’il ressentait les angoisse du couple, savait garder la tête froide et ainsi il pouvait d’autant mieux les prévenir en cas de danger.

Aeris regardait les arbres défiler les uns après les autres, mais elle ne les différenciait plus, tous les arbres étaient identiques et elle avait l’impression de tourner en rond, ce sentiment de ne pas avancer aussi vite qu’il le faudrait. Elle était nerveuse mais ne voulait pas retarder le groupe. Elle avait hâte de se retrouver seule avec son époux pour lui faire part de ce qu’elle avait sur le cœur.

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--Natraps




Natraps : Brigand


Tapis derrière un bosquet, Natraps observait le groupe de voyageurs qui venait de s’arrêter pour prendre un repas. Tout en chargeant son arbalète, le routier songeait non sans plaisir à la petite discussion qu’il avait eu avec l’écuyer de leurs futures victimes…

Qui aurait cru qu’en payant une simple bière ils auraient pu obtenir autant d’informations, surtout sur d’aussi gros poissons… Les Shaggash, deux vassaux du comté, et qui plus est à la tête d’une armée privée. Il se serait battu de ne pas les avoir reconnus, lui qui avait été soldat se souvenait pourtant bien de tout ce que racontaient ses gradés sur la Bannière d’Exat. Comment ils avaient obtenu leurs droit par des magouilles, d’ailleurs rudement influents pour convaincre la Hérauderie les bougres, comment ils essayaient de détourner les soldats de la seule armée valable qu’était l’Ost en leur proposant protection et soutient, et plein de chose du même acabit. Enfin bref, cela ne l’intéressait plus…

Ils allaient à Montpellier, et pour voyager aussi discrètement, c’est qu’ils devaient transporter des objets de valeur dans la grosse malle qui les accompagnait. Peut-être les soldes de leurs soldats ?

Faisant signe à son compère, le brigand s’approcha silencieusement des nobles et de leur serviteur puis, se dissimulant dans un replis du terrain, il pointa son arme sur le larbin visiblement occupé à entretenir le feu. Une fois celui-ci abattu, les deux autres devraient se montrer bien plus coopératifs. Après tout, c’était de notoriété publique que Dame MarieDouce était la gentillesse incarnée, elle ne savait sûrement pas tenir une épée. Quant à son époux, il ne ferait rien qui puisse entraîner des blessures à sa femme…

L’écuyer était dans sa ligne de visée, penché au dessus du feu sans doute affairé à cuire quelque chose, quand Natraps décocha son trait…

--Abbed




Abbed : Brigand

Ayant attaché solidement les rênes des chevaux à un arbre assez loin de là, de peur que le bruit de leurs sabots éveille l'attention des nobliaux et de leur servant, les deux comparses s'étaient cachés, attendant le moment propice pour passer à l'action.

Abbed se voyait déjà dépenser les beaux écus qui allaient bientôt gonfler sa bourse. De quoi se payer une catin qui ne ronchonnerait pas devant un petit surplus sur le prix normalement demandé. C'est qu'il n'était pas très ragoûtant le bougre.

Ils n'attendirent pas trop longtemps. Dès que le Natraps eut visé le domestique, celui-ci tomba tête première carrément dans le feu, raide mort car la flèche tirée dans son dos, lui avait directement transplanté le coeur.

C'est à ce moment-là qu'Abbed sorti de sa cachette, son couteau à la main, et s'élança vers le couple. Les deux crapules ne s'étaient pas vraiment concertés avant l'attaque-surprise mais Natraps s'était dirigé tout naturellement vers le Maure tandis qu'Abbed s'était focalisé sur la femme.

" P't'être ben que ch'pourrais y goûter un p'tit peu avant d'l'achever !" s'était-il dit, se mettant à espérer de pouvoir la culbuter ...

Pris par surprise, les Shaggash n'eurent que quelques secondes d'hésitation avant de réaliser qu'ils venaient de se faire prendre au piège. Dès lors, la bataille s'engagea brutalement.
Djahen


Occupé à chercher quelques fruits séchés dans les fontes que portait sa monture, le Baron entendit soudain le bruit caractéristique d’un projectile se plantant dans de la chair, son ô combien entendu au cours de sa longue carrière de soldat, suivi d’un gargouillis et d’un bruit sourd de chute…

Se retournant vivement, balayant du regard les environs durant une fraction de seconde, Djahen vit leur écuyer allongé, le visage dans les flammes et une flèche dans le dos, tandis que les cheveux du malheureux commençaient à prendre feu en répandant une horrible odeur de poils calcinés et que ses mirettes, aux paupières enflammées, et désormais grandes ouvertes sur l’éternité, prenaient une teinte laiteuse semblable à celles des yeux de poissons bouillis…

Avisant deux pouilleux qui venaient de sortir du sous-bois et qui courraient vers eux, arme à la main, le Maure attrapa l’épée de son épouse qui pendait à la selle de la monture voisine de la sienne et la lança vers sa tendre moitié en lui criant…


« Amour, attrapes ! Des brigands ! »

Puis, alors qu’il saisissait son propre fer, l’un des hommes abandonnant l’arbalète qu’il tenait encore à une main, se jeta sur lui dégainant son Braquemart, et d’un geste ample laboura de sa lame le bras gauche que Djahen avait levé pour se protéger. Sentant le métal glacé pénétrer ses chairs et heurter l’os, le Baron lâcha un cri de douleur, tandis que la souffrance ressentie lui faisant échapper son épée…

Le bandit en profita alors pour tenter de lui assener un second coup, mais plié en deux, Djahen s’élança en avant, emportant dans sa chute son adversaire, roulants tous deux dans la boue du chemin, chacun essayant de prendre le dessus sur l’autre. Coincé sous son assaillant qui le rouait de coups de poings, le Maure sorti avec peine son Katzbalger à l’aide de sa main blessée tandis que de l’autre il tentait d’éviter un maximum de heurts. Son étripe-chats plus ou moins assuré dans sa pogne, le seigneur de Portes se mit à asséner à l’agresseur des coups au hasard, n’oublions pas qu’il n’était pas gaucher, plantant sa lame là où il le pouvait tout en tentant de se dégager…

Finalement, le déluge de poings s’estompa progressivement, avant que l’homme ne s’effondre sur le flanc, une mousse sanglante s’échappant de sa bouche, libérant un Djahen mal en point, à la vêture poisseuse de sang…

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Mariedouce


À peine eut-elle le temps de réaliser ce qui se passait que MarieDouce vit en quelques secondes, l'horreur de la situation. Des images éclairs du siège de Béziers du temps où elle était soldate à l'Ost lui revint à la mémoire; la vision de la pluie qui tombait drue, de la boue rougit par le sang, de l'odeur d'ozone et de fer, le son du feu, le bruit des cavaleries, les cris, les hurlements, l'impossibilité de bouger librement. Déstabilisée par l'effet de surprise, la Baronne resta figée sur place ratant de peu la réception de son épée que son époux venait de lui lancer.

La MarieDouce n'était plus la guerrière d'autrefois ....

Car au même moment, l'homme s'était jeté sur la Baronne et l'avait envoyée valser par terre en lui assénant un vilain coup de poing au visage. Secouée, MarieDouce en resta le souffle coupé. Tombée à la renverse, allongée, dos contre le sol, un bruit sourd lui martelant les oreilles, yeux fermés, elle ne vit pas l'individu se pencher dangereusement au-dessus d'elle. C'est au moment où elle sentit qu'il tentait de retrousser ses jupes que MarieDouce entrouvrit à peine les paupières.

L'homme, au visage défait par un horrible rictus, la croyait probablement évanouie. Ses intentions étaient claires. Plus aucun doute ...

Laissant croire à son inconscience, la Baronne prit doucement une poignée de terre dans sa main et d'un coup, la lança violemment au visage de l'homme. Celui-ci se redressa et tandis qu'il se frotta les yeux, MarieDouce en profita pour lui mettre un coup de pied dans les joyeuses, ce qui le fit tomber à genou.

Il lui fallait faire vite ...

Elle se mit à quatre pattes car la tête lui tournait considérablement, aussi rapidement que se peut dans ces conditions, de sa manche essuya le sang qui s'écoulait de son nez. Aïe ! En même temps, un goût ferreux lui fit faire une grimace. Elle cracha et là ... encore du sang. Ce n'était point le temps de se plaindre ou encore de flancher. Sûrement qu'elle s'était mordu l'intérieur d'une joue ou bien la langue sous le coup reçu.


" Tsssss !!!..." fit-elle.

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~ Baronne d'Exat et de Portes ~
Heraldique Europeenne
--Natraps




Natraps : Brigand


Courant vers le Maure, Natraps lâcha son arbalète pour dégainer l’épée qui battait sa cuisse, tandis que celui-ci tentait d’aider la femme en lui lançant une arme. Fendant l’air de sa lame, le brigand, le visage rouge sous l’excitation et la soif de sang, sentit le choc de son fer contre la chair et l’os de son adversaire. Le coup venait de porter, mais le tranchant légèrement émoussé et l’angle lors de la rencontre n’avaient pas suffis pour trancher net le membre. Au moins, le nobliaux avait lâché son arme et avec une telle blessure, nul doute que le combat ne durerait pas…

Relevant sa garde pour porter un second coup, Natraps vit l’homme se jeter sur lui, tête en avant. Déséquilibré, le souffle coupé par l’impact d’une telle masse sur son torse, le routier bascula en arrière, sa lame lui échappant des mains tandis que tous deux chutaient et roulaient au sol…


« Maudit ! J’va t’crever !! »

Balançant ses poings sur sa victime qui tentait de se défendre maladroitement, l’ancien soldat entreprit de ruiner le visage de celui-ci, tout en essayant de se maintenir en position dominante, et alors qu’il pensait conserver le dessus, une douleur foudroyante le traversa en même temps qu’une longueur d’acier froid pénétrait ses chairs. L’enfoiré le poignardait…

Redoublant de force dans ses poings, malgré la brûlure et le sang qu’il perdait à chaque coup assené par le noble, le brigand continuait à frapper, réduisant la face de l’homme en une masse tuméfiée, quand la lame pénétra une nouvelle fois, dans ses poumons cette fois…

Suffoquant, une écume sanglante aux lèvres, le bandit sentit son corps qui refusait de lui répondre, chuter. Les yeux grands ouverts, le visage à demi dans la poussière, maudissant son adversaire qui gémissait allongé à ses cotés, le coupe-jarret percevait, au milieu des milliers d’aiguilles qui déchiraient sa conscience, sa vie qui s’échappait à gros bouillons des plaies qui couvraient ses flancs et son dos…


« J’va t’crever… T’entends ? J’va t’crever enflure !! » Chaque parole était une torture, et dans une dernière imprécation pleine de haine et de colère, Natraps sombra finalement dans l’inconscience…
Mariedouce


Elle n'avait qu'une chose en tête; quitter cet endroit le plus rapidement possible et s'éloigner avant que l'autre abruti ne reprenne ses esprits.

Puis se tournant vers son époux qui pendant ce temps, avait engagé le combat contre l'autre crapule, elle le vit mal en point. Se levant et ramassant au passage son épée, elle tituba jusqu'à lui.


" Allez Amour, lève toi et fichons le camp d'ici ! Il n'y a plus rien à faire pour Savier... Paix à son âme." murmura-t-elle d'un seul souffle.

Apeurée et paniquée, elle-même n'en menait pas large. La Baronne voulait quitter rapidement avant que le type ne se remette de sa douleur à l'entrejambe et ne revienne à la charge. C'est à ce moment qu'elle sentit que son visage se gonflait et se tuméfiait de plus en plus ...

Ainsi donc, MarieDouce posa son épée par terre et tenta de soulever son époux par les épaules pour le remettre sur ses jambes.

Le visage gonflé et les yeux à demi fermés, lèvres fendues et le nez qui saignait, avec un bras gauche entaillé et tenant toujours une dague dans la main du bras blessé, Djahen faisait peur à voir. Sûrement qu'elle aussi était dans un pitoyable état mais au moins, la Baronne n'avait que quelques contusions au visage et pouvait se déplacer sur ses deux jambes.

De peine et misère, son époux se leva et se positionnant du côté dextre de son mari, MarieDouce passa son bras autour de la taille de Djahen afin de le soutenir jusqu'aux chevaux.

Ce ne fut pas une mince affaire que de le faire monter sur son destrier... Déjà que Djahen ne faisait pas dans les poids légers et que les bestiaux, sentant l'angoisse des chevaliers, piaffaient et tapaient du sabot. Elle réussit finalement à lui faire poser un pied dans l'étrier, elle le poussa dans le dos de toute ses forces afin qu'il puisse se hisser au travers de sa selle, la tête se dandinant d'un côté, les jambes pendantes de l'autre côté du cheval.

Alors qu'elle s'apprêta à s'installer sur sa propre monture, elle arrêta son geste ... un pied dans l'étrier, la main sur le pommeau de sa selle...


" Fichtre !!! nos épées !!!" s'écria-t-elle.

Jetant un coup d'oeil sur le malfrat qui commençait à se mouvoir, MarieDouce ramassa les deux épées abandonnées, les remis dans leurs fourreaux respectifs, attachés aux pommeaux. Il n'était pas question d'abandonner leurs armes, cadeaux qu'ils s'étaient échangés lors de leur mariage.

Alors, avec l'énergie du désespoir, elle défit les rênes enlacées autour d'un arbre puis se hissa sur son cheval.

D'un léger claquement de la langue-, bruit légèrement déformé par l'enflure par sa bouche endolorie, MarieDouce guida les montures afin de quitter ces lieux maudits ...

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~ Baronne d'Exat et de Portes ~
Heraldique Europeenne
--Abbed




Abbed : Brigand

Fondant sur la gonz’, Abbed profita de son inattention et, alors qu’elle manquait l’arme lancée par son époux, lui balança un crochet du droit direct dans la face. C’est qu’il voulait pas trop l’esquinter, histoire qu’elle gueule encore quand il la couvrirait…

Il avait déjà bourré de la morte, mais c’était pas pareil, bien moins excitant et là, il comptait prendre son pied ! C’tait pas tous les jours fête, et une noble, ça devait avoir la peau douce…

Jetant un œil sur son compère qui semblait avoir le dessus, grêlant de ses poings la tronche du Maure, le brigand ricana, découvrant ses chicots tout en se penchant au dessus de la femme inconsciente. Puisque Natraps n’avait pas besoin d’aide, il allait prendre un peu de bon temps en vitesse, avant que l’autre ne vienne s’en mêler et réclamer sa part…

C’est alors que, détendant sa main, la bonne femme lui balança de la terre dans la gueule…

Se redressant, frottant ses yeux pour recouvrer sa vision, Abbed sentit soudain une explosion dans son entrejambe, tandis qu’une myriade d’étoiles emplissait le décor et qu’il tombait à genoux…


« Foutre d’stote ! T’vas m’le payer sale garce… » La voix hachée par la douleur, ses deux mains tenant ses gonades, le routier roula sur le flanc pendant que la femme se relevait en crachant du sang. Au bord de l’inconscience, la douleur irradiant dans son bas-ventre, du coin de l’œil emplit de larmes, Abbed vit la noble se pencher au dessus de son compagnon puis l’aider à se relever avant de le charger à plat ventre sur la selle d’un des chevaux…

Ils étaient en train de s’enfuir, abandonnant leurs possessions et laissant derrière eux Natraps qui gisait dans une mare de sang. Rampant, la bouche pleine de poussière, le brigand parvint jusqu’à l’arbalète abandonnée par son comparse tandis que leurs victimes s’éloignaient à cheval…

Avec peine, grimaçant sous le feu qui dévorait ses bourses, Abbed parvint finalement à réarmer l’instrument et visa le dos de la fuyarde…
Majda_eulalie



[SUR LA ROUTE ENTRE MONTPELLIER ET BEZIERS]

Esquissant un sourire faible, Majda reprend espoir.

Oui, vous avez raison, Maréchal. Papa et maman vont certainement bien, et ils festoient. On va les retrouver devant un "petit" repas dont Agnesòta a le secret pour calmer les fringales.

Il lui répond sur un ton qui se veut rassurant concernant le Senhèr de Marseillan, mais la jeune femme n'en mène pas large. Elle repense aux moments partagés avec Quirin, ces quelques chastes bisous volés quand Aristide avait le dos tourné et que Siolet n'était pas près d'elle. Où est-elle passée d'ailleurs ? Bah, elle la retrouvera certainement à Exat.

Oui, il est homme d'honneur, je n'en doute pas un instant. Mais j'espère que ce n'est pas trop grave. Donà Nanelle ou Senher Kam le soignerait sans doute...

Elle a du mal à imaginer l'homme si fort qu'elle devine en lui, abattu et malade au fond d'un lit. Ces pensées la font se mordre les lèvres, mais elle tente de garder contenance et lorsqu'il lui parle de faire une halte elle hoche la tête.

Oui, je propose que nous contournions Béziers pour éviter la cohue, et bien que j'y ai des amis que je saluerais bien, j'estime que ce n'est pas le moment. Nous pourrions nous arrêter un peu avant la nuit pour installer un petit campement de fortune, et laisser reposer les chevaux.

Disant cela, elle presse le pas de sa monture, pas qu'elle soit très à son aise au trot enlevé, et encore moins au galop, mais plus vite ils auront contourné Béziers, plus vite ils pourront se poser et prendre des forces. Peut-être trouveront-t-ils une auberge isolée sur la route ? ou encore une clairière agréable près d'un ruisseau ? Pensant à cela, elle esquisse un sourire, et regarde Jack.

Alors ? On se traîne ?

Sûre qu'il va pas la laisser se vanter longtemps, elle se sent un peu rassurée, un vrai homme de confiance, son Mestre Armant. Mais il n'a pas fini de lui en faire baver à l'élève qu'elle est. C'est en toute connaissance de cause qu'elle le taquine, sachant qu'il va lui démontrer qu'elle a encore à apprendre.

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Jack_daniel


La jeune Shaggash était pressée, Jack le comprenait, lui-même avait hate d’arriver, il avait un de ses pressentiments de malheur qui le tenaillait depuis qu’ils avaient quitté la salle de justice. Son instinct le trompait rarement et dans ces cas là, il passait simplement pour quelqu’un d’inquiet. Il hocha la tête aux dires de majda pour signifier qu’il avait compris, pas besoin de mots inutiles. Il n’avait pas vraiment besoin de se reposer mais il était vrai que les chevaux devraient bientôt se stopper pour boire un petit peu. À un certain moment, il se fit dépasser par Majda qui devait-être plus pressée. Mais elle commit l’erreur, enfin erreur s’il en est… de se retourner vers lui et de lui lancer un petit défi qu’il releva.

Alors ? On se traîne ?

Il prit alors une figure surprise avant de lui lancer un avertissement.

Donà ! Attention à la branche ! Derrière !

Il n’attendit par que son élève soit complètement retournée, à cause de la branche imaginaire pour accélérer et se mettre à sa hauteur. Il lui donna une petite tape sur la tête avant de se saisir de l’épée qui pendait à la selle de la jeune fille et quand le larcin fut fait, il accéléra en lançant par dessus son épaule.

Alors Fillette ? Vous êtes inattentive ?

Il éclata de rire et continua sur sa vitesse. Il avait le droit de s’amuser aussi de temps en temps, lui qui était trop sérieux pour son age. De plus il avait renvoyé le défi à Majda en l’appelant fillette, surnom qu’elle détestait par dessus tout. Il était bon de sourire pendant ces temps troublés. Il joindrait l’utile à l’agréable en faisant l’éclaireur pour la troupe… Il accrocha l’épée de la maréchale de Carcassonne à don pommeau, histoire de pas la perdre…

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Bentich
Pendant qu’ils chevauchaient calmement sur les routes, Ben ne pu s’empêcher de sourire à la façon dont le pauvre Aristide se tenait sur son cheval, à chaque pas que faisait le cheval, Ben le voyait tombé, mais heureusement, il n’en était rien. Il fit un clin d’œil à sa chérie et avança vers le pauvre homme.

Cher ami je vois avec plaisir que malgré le manque d’habilité à monter à cheval vous parvenez quand même à suivre l’allure. Si je peux me permettre de vous donner des conseils, car il n’est assurément pas certain que nous continuions à cette allure, peut être devront filer au triple galop. Et il me serait désagréable de vous voir tomber.

Lentement mais avec application Ben expliqua au majordome de Majda, la façon correcte de se positionner sur la selle, ainsi que la manière de tenir les rennes. Cela prit de bonnes minutes, mais au fur et à mesure de l’avancée des cours, le brave homme se sentait de plus en plus à l’aise sur sa monture.

Il est important que vous fusionniez avec votre cheval, que votre corps ne fasse plus qu’un avec le noble animal et vous verrez que tout se passera très bien.

Ben ralenti l’allure pour que sa douce moitié puisse le rejoindre. Il remarqua que Majda et Jack jouait au chat et à la sourit et doucement la vitesse de déplacement des deux amis augmenta. Le Bâtonnier savait que s’amuser comme était bénéfique pour le moral, mais il savait aussi que le danger pouvait arriver de n’importe ou, il fit signa à son épouse qu’il allait passer devant Aristide, un regard vers son chien suffit a faire comprendre à l’animal qu’il devait rester auprès de Aeris, il savait son épouse capable de se défendre, mais avec Max il pouvait être sur que si des choses se passait il pourrait défendre sa vie et celle des autres avec sérénité
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Majda_eulalie


Donà ! Attention à la branche ! Derrière !

A l'avertissement de son Mestre d'Armes, Majda se retourne, se baissant autant qu'elle peut sur sa selle, pour éviter la branche qu'elle... qu'elle ne voit pas ! Grrrrrrrrr Il l'a bien eue !

Et voilà qu'il la désarme ! Et puis quoi encore ? Contrariée ? Bah, agacée surtout, elle lui jette un regard assassin, l'air de dire, "je t'aurais un jour, je t'aurais ! "

Voyant qu'en plus il accélère, elle jette un regard vers les bois qu'ils longent, pas trop envie de traîner sans son épée à proximité. Légèrement inquiéte, mais en même temps, amusée, comprenant qu'il lui donne encore une bonne leçon, et que ça lui apprendra à faire plus attention, elle talonne les flancs de son destrier pour tenter de le rejoindre.


Alors Fillette ? Vous êtes inattentive ?

Vous allez voir ce qu'elle vous dit la fillette ! Namého !


Talonnant plus fermement son destrier qui lui fait plus penser à une rosse, et qui refuse d'avancer, elle y met plus de force, et enfin arrive à le mettre au galop, se rapprochant de Jack. C'est le moment de réussir enfin pour la première fois à tenir les rennes dans une main, au galop, et récupérer son épée qu'elle voit accrochée au pommeau du Maréchal d'Alais, le tout en évitant de tomber, ça serait mieux. Elle aurait l'air malin devant ces soldats d'Exat si elle n'arrivait pas à se tenir en selle, même si tous savent que la jeune Shaggash n'est pas très à son aise sur une monture.

Donc, les rennes dans la main gauche, elle tire un peu dessus pour ralentir la monture en arrivant à la hauteur de Jack, et se penche légèrement sur sa droite, en tendant la main pour récupérer son arme. Oui ! Réussi ! Ouf, elle tire plus fort sur les rennes, l'arme au clair, parce qu'elle a tout simplement oublié de la remettre au fourreau pour le moment, et attend un peu les autres, et lance à leur petite équipe.


Bon, on va contourner Béziers, et s'arrêter pour la nuit. Essayons d'aller un peu plus vite voulez-vous ? Jack ? Pourriez-vous passer en tête et après Béziers, avant Narbonne, tenter de nous trouver un endroit pour que nous nous reposions un peu ? Je reste près de Bentich et Aeris, avec Aristide, mais nous vous suivront de très près. Essayons d'y arriver avant la nuit pour pouvoir établir un campement et faire boire les chevaux.

Avisant le regard de Ben et Aeris sur son épée, elle la range au fourreau, et se réinstalle aussi bien que possible sur sa selle. Arf, à quand des coussins rembourrés de plumes qui ne vous massacre pas le bas des reins ?

Allons-y !

Elle talonne alors avec force son destrier pour lancer la petite troupe au galop.

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