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[RP] - Që viôura, vëira

Djahen


Plongé dans ses pensées, le Maure n’avait pas prêté attention aux quelques craquements de branches qu’on pouvait entendre se rapprochant. En même temps, le feu lui-même crépitait doucement et avec la sale blessure qu’il se trimbalait au bras, les bruissements alentour n’étaient pas sa principale préoccupation…

Bien sûr, les brigands pourraient tenter de revenir, mais c’était peu probable, vu l’état dans lequel il avait abandonné son agresseur. En effet, le Baron avait clairement senti sa lame pénétrer profondément. En fait, aussi loin que le pouvaient ses forces déclinantes, l’angle d’approche peu propice et la maladresse de sa main gauche, ce qui ne voulait pas dire très profond comparé à un assaut normal, mais ça valait mieux que rien. De plus, la mousse sanglante qui s’était échappée des lèvres du brigand ne laissait aucun doute sur son avenir proche…

Avec une perforation au poumon, il ne devait plus lui rester long à vivre. Une lente agonie, noyé dans son propre sang. M’enfin, ce funeste destin, il le partageait peut-être avec les Shaggash…

Sa lame était désormais bien chaude, rougeoyante pour être précis, et c’était hélas la seule chose à faire en l’état. Faute de bandages dignes de ce nom, la plaie risquait de s’infecter et la teinte de certaines chairs bourgeonnantes n’était pas vraiment ce qu’on peut appeler ragoûtante. Il fallait agir pour tuer le mal avant qu’il ne se propage et espérer que des voyageurs passent rapidement, pour que cette solution temporaire n’aille pas finalement empirer la situation…

Ce serait stupide si la brûlure venait à se nécroser à son tour, mais s’il voulait pouvoir tenir suffisamment longtemps pour aider son épouse, Djahen n’avait plus vraiment le choix…

Laissant quelques instants de plus la pointe de son Katzbalger dans le feu, appuyant la garde sur une pierre le temps de libérer son bras gauche, tout en retenant un gémissement, le Maure coinça sa ceinture repliée entre ses mâchoires avant de se retourner vers sa tendre moitié. La douleur serait intense, il le savait très bien et l’évanouissement était à craindre… pourvu qu’il ne lui arrive rien si une telle chose venait à se produire, car en dehors de la toute-puissance du Créateur, Djahen n’était sûr que d’une autre chose. Il ne saurait vivre sans elle, sans sa douce…

Saisissant la poignée de son épée courte, le Baron prit une large inspiration puis bloqua sa respiration, crispant ses mâchoires, marquant le cuir de l’empreinte de ses dents tandis que l’acier brûlant touchait la plaie. Aussitôt, la douleur irradia de son bras, une odeur de chair calcinée envahissant l’air, et son cœur battant à tout rompre, le Maure s’affaissa sur le flanc en sanglotant. La ceinture quitta sa bouche, laissant un Djahen gémissant et tremblant, qui décolla le métal de sa peau, arrachant au passage des morceaux de viande grillés qui restèrent collés à l’épée alors qu’il la repoussait loin de lui…

Affalé, secoué par des spasmes de douleur, le médecin hoqueta avant de libérer le flot de bile qui lui était remonté à la gorge, et fermant les yeux, il s’abandonna aux ténèbres de l’inconscience…

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Bentich
Après que Ben ait convaincu Majda de se reposer un peu et surtout d’entretenir les chevaux car le voyage serait long. Comme elle avait déjà envoie Jack en avant pour une reconnaissance. Elle cria à Ben de rattraper son homologue d’Alais, pendant que le reste de la troupe, Aeris, Aristide, Majda et Max irait vers l’entrée de la ville de Béziers.

Ben acquiesça de la tête l’ordre de Majda, fit faire demi tour à son cheval, le talonna et partit au galop dans la direction que Jack avait prise. Heureusement la pluie avait rendu les chemins boueux ce qui facilita la tâche de Ben, car le cheval de Jack avait laisse de bonnes empreintes dans la boue du sentier forestier que l’Alaisien avait prit. De temps à autre Ben ralentissait car il voulait être sur de la trace qu’il suivait, car il ne voulait pas partir dans la direction opposée à son ami et confrère de la Bannière d’Exat.

Après plusieures minutes qui parurent une éternité il aperçut enfin Jack aux abords d’une clairière, il était occupé à faire un genre d’inspection des lieux, du moins c’est ce que supposait Ben vu sa façon de faire. Il arriva à sa hauteur et prit directement la parole.


Il y a changement cher ami, j’ai réussis à convaincre Majda d’aller vers la ville pour que les chevaux puissent se reposer un peu et surtout pour qu’on puisse les nourrir, ainsi que d’acheter quelques denrées et objets utiles pour un long voyage.

Il expliqua à Jack sans rentrer dans les détails ce que la jeune Shaggash avait dans la tête, enfin si c’était possible car avec elle parfois difficile à suivre.
Une fois la discussion terminée, les deux Maréchaux prirent la direction de l’entrée de la ville de Béziers à une vitesse moyenne de petit galop et parfois de trot en fonction de la route qu’ils suivaient. Quelques temps plus tard ils arrivèrent en vue de la ville, et se dirigèrent vers le petit groupe qui les attendait. Plus ils s’approchait plus ils pouvaient voir la scène, Majda assise à regarder les autres soigner et entretenir les chevaux. Mais bon cela était logique finalement, Aristide n’était qu’un valet mais d’une grande valeur il fallait l’avouer et Aeris une soldate qui n’avait que le nom, car les responsabilités qu’elle avait au sein de la bannière étaient très importantes, mais bon pour satisfaire l’ego de certains on l’avait laissée soldate et personne n’avait trouvé à y redire au sein de la Bannière.

Une fois arrivé auprès de la petite troupe, Ben descendit de cheval et alla pour abreuver son cheval ainsi que pour le nourrir. Il avait lancé en arrivant à l’encontre de Majda


Voila je l’ai trouvé et je vous le ramène en une seule pièce.

Il avait sourit en disant cela
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--Tederic




Le bucheron se frappa le front de sa main libre... Au temps pour la discrétion. Il se figea un instant, puis ne remarquant aucune réaction, ni agressive ni sauvage, il abandonna ses précautions et s'avança rapidement.

Le spectacle qu'il découvrit lui fit lâcher un juron. Pestant contre sa curiosité, il appela son compagnon à grands cris.


Dépêche-toi, viens-voirrr ça !

Devant eux, autour d'un feu mourrant, deux corps gisaient apparemment sans vie.

Bon sang, c'est pas les loups, ça..! Qu'est-ce que t'en penses, Aurrrelh ?

Tandis qu'il s'approchait, il remarqua que l'homme respirait encore.

Ils sont en vie !
--Aurelh




Aurelh regarda son vieil ami... Enfin vieil, c'était vite dit, le bougre était plus jeune que lui ! Reprenons : Aurelh regardait son jeune ami se tapper sur la tête de sa main, il eu alors un sourire à bêqueter les mouches. Observant le bucheron qui écoutait, le bossu se pencha de façon à tendre l'oreille : il n'y avait alors plus un seul bruit.
Et soudainement, Tédéric entra dans le vif de l'action pour voir ce qu'il se passait. Remarquant qu'il n'y avait pas de quoi effrayer un chat, il appela son compagnon.


Oui ! Oui ! Non mais j'arrive !

Aurelh brandissa sa hache au dessus de lui, tout en criant pour rejoindre son ami.

Houya !! Attention me voilà !

Et là, il soupira longuement en regardant la scène : en effet, rien de bien inquiétant. Il s'approcha de la femme et se permis de dire.

En vie ? Alors vite, dépêchons-nous de leur prendre bijoux et armes ! Tu imagines ? Avec ça, on aurait même plus besoin d'chasser l'gibier qu'on voit jamais ! Ah... qu'est-ce que ça serait plaisant.

Et de commencer à partir dans ses pensées, tout en imaginant une vie sans avoir à braconner, et couper du bois...
--Tederic




Tederic laissa échapper un grondement en se tournant vers son compagnon.

Je t'aime bien, mais je suis pas un voleurrr, mon vieux. Et encore moins un meurrrtrrier ! J'veux pas avoirrr leurrr morrrt surrr la conscience, moi.

Alorrrs avant toute chose, on va tâcher moyen d'les sauver, pi ensuite on verrra. Si ca s'trrrouve, ils nous rrrécompenserront honnêtement, rrregarrde : c'est pas des paysans, ces deux-là. Tu veux finirrr au bout d'une corrrde ? Parrrce que c'est c'qui va t'arrriver si quelqu'un rrreconnaît ces bijoux. C'est des nob' !


Il secoua la tête comme s'il énonçait des évidences, tout en observant un peu les alentours.

Faudrrrait aller cherrrcher d'l'aide, mais faut pas non plus laisser ces deux-là seuls dans la forrrêt sinon c'est des cadavrres qu'on va venirrr soigner.
J'vais essayer d'rrréveiller l'monsieur. Pourrrquoi t'irrrais pas cherrcher un médicastrre à la ville d'à côté ? Dis-lui qu'c'est un seigneurrr et sa dame qu'ont eu des ennuis, je parrris ma hache qu'ils vont s'dépêcher d'rrrapliquer, les vautourrrs.


Pour le bûcheron, toutes les villes étaient des villes "d'à côté". Il s'était déjà penché sur l'homme pour l'examiner.

Tudieu... Rrregarrdez-moi ça... mais dans quel état il est ! fit-il pour lui-même. Il vit non loin du blessé une épée, souillée de chairs grillées. Il fronça le nez en déduisant ce qui s'était passé.
S'il le touchait, il risquait d'empirer son état, mais s'il ne le réveillait pas, l'homme pouvait tout aussi bien mourrir ainsi...


Senhèrrr... Senhèrrr !
Il posa sa grosse main sur l'épaule valide et la pressa, tâchant de ne pas le secouer ou le bouger. Un peu plus loin, il avisa une gourde, dans laquelle il espérait qu'il resta un peu d'eau, et la pressa contre les lèvres de l'homme inconscient.
Il priait silencieusement pour ne pas faire une grosse bêtise.
Mariedouce


MarieDouce entendit un léger bourdonnement dans sa tête et sombra plus profondément encore, jusqu'à sentir son corps s'immobiliser et perdre vie. Puis, elle éprouva une montée d'énergie. Quelque chose en elle lui fit l'effet d'éclater ou de se dégager, et son âme sortit par sa poitrine et s'éleva, comme attirée par un aimant géant.

La Baronne était au-dessus de sa couche et planait à hauteur du plafond. Elle regardait ce corps depuis l'extérieur, environné de son époux inconscient, mais ne ressentait pas que c'était le sien.

Elle était comme suspendue, retenue, maintenue dans un élément chaud, sec, en suspension sans contrainte d'aucune sorte, simplement présente. Elle se sentait en sécurité, au chaud, calme, sans douleur, mais totalement consciente.

Une monstrueuse tornade l'avait engloutie. Elle ne voyait rien que ces épaisses ténèbres presque palpables. Soudain, l'obscurité fût totale, avec ce qui ressemblerait à de la lumière flamboyante d'une journée ensoleillée, sauf que c'était plus brillant que çà... Et cette luminosité irradiait de toutes choses autour d'elle, alors qu'elle s'élevait-, sans aucune sensation de pression, d'apesanteur, qu'elle prenait de la hauteur.

D'autres gens, ainsi que des animaux, voyageaient en sa compagnie, mais à une certaine distance. Une petite lueur brillait au loin. La masse ténébreuse qui l'entourait prenait la forme d'un tunnel qu'elle traversait à une vitesse encore plus élevée, fonçant vers la lumière.

Alors que MarieDouce continuait son parcours jusqu'à la Lumière, quelque chose a commencé à la tirer et elle fut soudainement ramenée en avant, en direction de son Univers, puis, à l'intérieur. La Lumière disparu et une dernière vision du tunnel, elle fut alors de retour.

Ouvrant les yeux dans un sursaut de stupeur, elle vit deux hommes dont un géant qui tenait l'épaule son époux et qui lui disait ...


" Senhèrrr... Senhèrrr ! "

Constatant que son époux de répondait pas et qu'une odeur de cochon grillé flottait dans l'air, MarieDouce s'échappant de sous la cape qui la recouvrait, se mit à ramper jusqu'à eux, ignorant la douleur atroce qui irradiait de son épaule gauche.

" Ne lui faites pas de mal !!! " s'exclama-t-elle. De son bras droit valide, elle leva la main et lui caressa la joue.

" Ma vida, me daisses pas, en te prègui ... " souffla-t-elle. Laissant tomber la tête sur le torse de Djahen, MarieDouce ferma les yeux d'où des larmes s'échappèrent. Trop faible pour gémir, la Baronne pleurait silencieusement-, le corps secoué de frissons car bien qu'éveillée, la fièvre demeurait toujours forte....

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~ Baronne d'Exat et de Portes ~
Heraldique Europeenne
--Aurelh




Alors qu'Aurelh commençait à être ailleurs en imaginant une vie où il aurait nourriture à foison, aucune besogne à effectuer, et divertissement à longueur de journée ; la voix de son acolyte le fit sortir de sa torpeur. En l'écoutant, il soupira longuement : son rêve venait de s'évaporer.

Pfff... c'est toujours moi qui vais chercher d'l'aide... tu t'rends pas compte, en plus que j'boite.. donc j'vais pas aussi vite qu'toi.. m'enfin.. ben qu'si tu veux t'occuper d'ces deux là... bon, ben euh, j'vais à la ville hein...

Le vieux bossu regarda son compère qui se dirigea vers les deux blessés, il eut un sourire niais sur le visage, avant de leur faire dos et de reprendre le chemin par lequel ils étaient arrivés.Aurelh s'aidait de sa hache en
guise de canne.

Il cria, afin que Tédéric l'entende.


Oh, si t'sais pas quoi faire, oublies pas d'cacher nos pièges d'braconnier du loup...

Un pas, deux pas, trois pas... il faisait quelques enjambées pour rejoindre la ville...
--Tederic


Tederic fut saisi d'un frisson glacé, comme si l'irruption de la jeune femme avait été celle d'un fantôme revenu d'entre les morts. Une prière lui échappa malgré lui, tandis qu'il se figeait dans son geste.

Que le Trrrès-Haut me vienne en aide...!

Puis il se reprit brutalement, devant le tableau aussi étrange que douloureusement émouvant qui se dressait devant lui. Avec une douceur qu'on ne lui aurait pas prêtée, il bougea lentement, afin de ne pas effrayer la jeune femme. Il déchira un pan de sa manche et l'imbiba d'un petit filet d'eau de la gourde qu'il n'avait pas lâchée, trop conscient que les ressources étaient trop réduites pour les gaspiller. D'un hochement de tête, il accusa réception du message de son compère, qui lui criait de loin de cacher les preuves de braconnage : de toute façon, au point où ils en étaient, ils risquaient de devoir rendre des comptes pour bien pire que des pièges à loup... Il eut un petit sourire ironique en songeant que, pour une fois, il aurait peut-être été plus inspiré d'écouter le vieil Aurelh. Puis, avec mille précautions, il s'approcha de la femme pour poser le tissus légèrement humide sur son front.

Perrrdon, perrrdon Dòna. Je ne ferrrai pas le moindrrre mal à quiconque, lo sagregi... Ne vous fatiguez pas, vous êtes vrrraiment dans un sale état. Perrrmettez que je vous mette ceci ? C'est pourr la fièvrrre, Dòna. Rrregarrrdez... un simple tissus humide, voilà...

Il lui parlait comme on parle à un animal effrayé, trop conscient de ne pas savoir comment faire autrement. Inlassablement, d'une voix qu'il voulait appaisante, il se répétait.

Je ne vous veux aucun mal, Dòna, je le jurrre surr ma vie. Parrr la grrrâce d'Arrristote, ne bougez plus, vous allez appeler la morrrt...
Mariedouce


Sentant une légère fraîcheur sur son front, la Baronne essuya furtivement ses yeux et les ouvrit pour écouter le colosse qui tentait de la rassurer. Certes, il avait un prononcé particulier, roulant ses "r" comme elle ne l'avait jamais encore entendu mais il n'en demeurait pas moins que MarieDouce était dans un état lamentable, un peu perdue entre la réalité et le néant ...

" Qui ê-ê-te-êtes-vous ? balbutia-t-elle, claquant des dents.

" Que ... que fai-faites-vous i-ici ? Vous.... vous n'êtes pas des brigands ? Vous di-dites ne ... ne nous-nous vou-vouloir au-aucun mal ... Vous... pouvez nous aider ? Non ... pas nous ... Ai-dez mon é ... mon époux... Sauvez-le ... sa ... sa vie vaut-vaut plus que la mienne. Moi ... moi je ne ... je ne tiendrai pas ... debout. " lança-t-elle d'une seule tirade, épuisée par le flot de paroles qu'elle venait de débiter.

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~ Baronne d'Exat et de Portes ~
Heraldique Europeenne
Majda_eulalie


La jeune maure patientait. Aristide était parti faire les quelques courses nécessaires pour la chevauchée de nuit, et Ben allait revenir avec Jack. Elle regardait Aeris donner à boire aux chevaux et expliquer les couleurs qu'elle arborait fièrement. Non pas le rouge et or de l'Ost mais le vert et blanc d'Exat.

Plus que quelques minutes et ils pourraient repartir. Elle se dirige vers ses sacoches et sort deux houpelandes. Retirant sa cape, elle les enfile l'une sur l'autre la rouge et or de Couffoulens en premier, la blanche et verte d'Exat par dessus, avant de remettre sa cape. Avec deux houppelandes en sus de sa vesture, elle ne craindra pas le froid. Sortant un uniforme d'Exat pour Aristide, elle l'enjoint à le mettre par dessus ses propres vêtements.

Donnant un morceau de pain et un morceau de jambon à l'os coupé de sa dague à chacun, elle remet le reste dans sa sacoche. Puis elle allume sa torche et l'attache contre sa selle de façon à ne pas brûler son cheval. La nuit tombe déjà et elle aimerait dépasser pour arriver le plus vite possible.

Puis elle regarde Aeris, et les maréchaux.


Allons-y. Je veux qu'on aille vite tant qu'on y voit encore un peu. Plus de halte avant demain matin. Vous mangerez en selle, j'ai hâte d'arriver.

La nuit sera longue et fraîche, alors couvrez-vous, que personne n'aille attraper froid.


Disant cela, elle se met en selle, et flatte l'encolure de son cheval. Allez mon beau, en route pour Carcassonne.

Dites, je connais une petite auberge près de Capendu, entre Narbonne et Carcassonne, ça vous tente d'y prendre un copieux petit-déjeuner ?

Claquant la langue les rênes dans la main, elle talonne l'équidé pour aller de l'avant et d'un pas allongé. Pas de trot non plus, pas envie de tomber en ne voyant pas une ornière dans le chemin.

Voilà que la pluie se fait un peu cinglante. La jeune maure resserre sa cape autour d'elle, et continue d'avancer, espérant qu'aucun des membres de la troupe n'aura remarqué qu'elle n'a pu rien avaler tant son estomac lui donne des douleurs. Personne... personne à part eux ne semble se soucier de ses parents, et leur silence l'inquiète plus que tout.

Sans qu'elle ne s'en rende compte, ne voyant même plus les hommes d'Exat, plongée dans ses pensées, elle ne fait que les sentir là, autour, mais sans bien les voir, la nuit est tombée, et ses larmes qui coulent contre son gré, se mêlent à la pluie. Elle lève les yeux vers le ciel, bénissant Aristote de lui apporter un alibi, et de pleurer avec elle sur la terre.

Les torches achetées à Béziers sont bien utiles, et bientôt, ils voient les lumières de la ville de Béizers qui s'éloigne dans la nuit. Quelques lieues, plus que quelques lieues, et ils seront à hauteur de Narbonne.

La jeune maure se sent bercée par le pas de sa monture, bercement propice aux introspections. Pourquoi ? Pourquoi n'a-t-elle aucune nouvelles depuis ce soir, le 19 novembre ? Soir où sa mère l'a aidée à boucler son budget pour ses études. Majda en éprouvait de la honte, il ne lui manquait que quelques 400 écus, et sa mère avait tellement insisté ! Baissant la tête de nouveau, elle n'est pas fière d'elle. Mère et fille avait parlé de projets, d'avenir, tantôt riant, tantôt grimaçant. Elles avaient passé une bonne soirée, et Majda avait pu aller voir le conseiller, elles s’en étaient réjouies ensemble et depuis plus rien…


Enfin Narbonne ! Elle aperçoit les lumières matinales de la ville et à force d’entendre Aristide se plaindre et gémir près d’elle, elle décide d’une halte de quelques minutes. La nuit est déjà finie, et l'aube commence à poindre. Ils ont traînés en route, et la boue des chemins n’a pas aidé.

Le froid, la pluie glaciale… hommes et chevaux sont harassés et la jeune maure, à peine passé Narbonne descend de cheval, pour se payer le luxe de manger un morceau. Il faut bien manger un peu, elle ne tiendra pas longtemps sinon…

Retirant sa cape trempée, profitant d’une accalmie, elle l’accroche sur une branche et s’étire. Ses muscles sont endoloris et elle a hâte d’avoir des nouvelles de ses parents. Vu sa couleur de peau, nul doute que si un maure était passé, les rares voyageurs croisés l’auraient averties s’ils avaient vu un homme noir comme la suie, donc ses parents sont toujours à Exat, cela va de soit.

Majda ne desserre quasiment pas les dents, bileuse et anxieuse comme toujours, elle se demande s’ils sont devant un festin ou si les rumeurs sont fondées et qu’elle les retrouve mélancoliques en Exat.

Elle s’installe pour manger juste un petit morceau de jambon à l’os, grignoter un peu de pain, couverte de la tête aux pieds comme elle est, elle semble grosse sous ses vêtements en surépaisseurs. Juste un petit en-cas et ensuite une vraie halte à Capendu…

Regardant le ciel pur, la pluie ayant enfin cessé, elle ferme les yeux, priant in peto pour Mariedouce et Djahen. Dieu, veille sur Papa et Maman, fais qu’ils aillent bien, et que je les trouve ripaillant tranquillement en Exat.

Elle rouvre les yeux et regarde autour d’elle, écoutant les murmures de la campagne, les échos de la forêts, entendant comme des bruits de pas venant du chemin…


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--Aurelh




Marcher, bailler, boiter, rebailler, et continuer à avancer. Voilà ce qui pourrait résumer en quelques mots le parcours du bossu.

Quittant le camp où s'y trouvait les trois Gens dont son partenaire de travail, le fou n'avait plus qu'une idée en tête, et ce n'était autre que de rejoindre la ville de Narbonne dans le but de demander une quelconque aide et ramener un médecin pour les deux nobles blessés grièvement. En chemin, avec sa hache, il avançait tout en boitant, ce qui ralentissait grandement sa course. Tournant la tête d'un côté et de l'autre, il observait les bois en espérant ne faire aucune mauvaise rencontre de loups affamés. Ce n'était vraiment pas le moment, déjà que les deux riches devaient avoir du passé un sale quart d'heure. Mais s'ils devaient faire la rencontre de ces bestioles, ils tâteraient le bout de son arme.

Il y avait encore de long mètres voire kilomètres à parcourir jusqu'à la ville. Pour se passer un peu le temps, le boiteux commença à chanter.


Les tres doulx yeux du viaire madame ; me font souvent rire et joye mener ; Son doux maintieng et son tres doulx parler ; M'ont mis aus feu d'amours, droit en la flamme.

Et, soudain, il se stoppa, le regard droit en direction d'un arbre qui venait de bouger. Aurelh essayait de distinguer ce que cela pouvait être. Le vent soufflait dans les derniers branchages, ce qui n'était pas pour rassurer le vieux bucheron.

Allez le loup ! Viens là que j'te mette un coup d'hache.

Cet homme était obsédé par ces animaux... Vous avez déjà vus des loups dans les arbres, vous ? Comme si son cri avait fait peur à l'animal, un écureuil fit son apparition et alla se cacher dans le géant de bois. De ce fait, le voyageur reprit sa route et son chant.

Helas, souvent, mon povre cuer se pasme ; des griefs doulours qui me fault endurer. Nienmains, la vueil servir de corps et d'âme ; car j'espoir que la belle sansper.

Il pouvait à présent distinguer les remparts au loin, de la ville de Narbonne. Pensant qu'il pourrait enfin bientôt se reposer avant d'aller chercher ce fameux médecin, il accélère le pas, tout en terminant de pousser la chansonnette.

En un cuns temps me vendra conforter ; par ses biaux mos, car ils doulx que ame.

Alalaa... les filles à mariée. En même temps qu'il dit ces derniers mots, il aperçut un groupe de personnes et plusieurs montures. Il s'en approcha, toujours tout en boitillant. Après quelques minutes, il fut enfin à leur niveau.

Mes chers voyageurs, ce n'est pas bien prudent de traîner par ici.

Il s'appuya sur sa hache, tout en adressant un regard sur la femme dont la cape était accrochée non loin.

Oh, mais j'ai déjà vu les couleurs là qu'vous portée ce matin.

Le vieux baissa ensuite les yeux en raison du ciel lui éblouissant la vue.

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Chanson : LES TRES DOULX YEUX (Rondeau)
Aeris_g.
Aeris s’occupait tranquillement des chevaux avec Aristide quand son époux revint avec le Maréchal d’Alais en proclamant qu’il l’avait retrouvé en un seul morceau. Aeris se questionna sur l’intérêt de cette phrase et quand elle se retrouva seule avec Ben, elle lui glissa doucement :

En même temps, mon cœur, si tu nous avais ramené le Maréchal en plusieurs morceaux, je ne sais pas s’il nous aurait été d’une grande utilité.

Une fois la troupe réunie au grand complet, la jeune maure prit la parole en leur expliquant les détails de la nuit qui les attendait.

A la demande de Majda, et comme la nuit commençait à bien tomber en compagnie de la pluie, Aeris sortit des vêtements chaud de sa besace. Elle enleva sa houppelande au couleur d’Exat, enfila ses vêtements chauds sur ses vêtements actuels. Puis une fois bien vêtu, remit sa houppelande au couleur d’Exat par-dessus afin de bien mettre en valeur les couleurs de ses seigneurs.

A travers toutes ses épaisseurs Aeris avait l’impression de ressembler à son homme et avait des difficultés à se mouvoir mais au moins elle avait chaud malgré la pluie qui ne cessait de tomber.

Pendant qu’elle s’habillait, Aeris entendit la jeune Maréchale parler de petit-déjeuner copieux au petit matin dans une auberge près de Capendu. La question ne s’adressant surement pas à une simple soldate, elle laissa les maréchaux répondre à la question.

Une fois les réponses obtenues, la troupe se mit en route, la nuit froide se faisait de plus en plus sombre et la pluie se faisait continue au point de tremper toute les épaisseurs de vêtement. Le silence macabre de la forêt ne rendait pas l’humeur des troupes d’Exat meilleur, La terre devenait boueuse et rendait le travail des chevaux de plus en plus épuisant.

Les lieux défilaient lentement, mais les troupes ne pouvaient pas accélérer le pas, la pénombre était trop grande, les torches achetés par Aristide étaient plus qu’utile pour voir les autres membres du groupes. En temps normal n’importe quel voyageur se serait abrité dans une auberge tellement le temps était peu propice au voyage. Oui mais voilà, le temps n’était pas normal et l’inquiétude se lisait sur les visages.

Aeris regardait les arbres défiler, déjà en temps normal elle les trouvait tous identique mais dans la pénombre et sous la pluie, elle n’essayait même pas de les différencier car c’était peine perdue.

Sans même s’en rendre compte, le soleil amorçait sa levée et des rayons commençaient à éblouir les cavaliers, Narbonne approchait à mesure que les chevaux avançaient. Narbonne passait, la Maréchale donne l’ordre de stopper la marche pour profiter de l’accalmie.

Aeris descend de cheval et commence à enlever toutes ses épaisseurs de vêtements. En les ôtant, elle commence à les essorer pour retirer le surplus d’eau. Elle s’effeuillait petit à petit et s’arrêta d’enlever ses vêtements quand il ne lui restait plus que ses braies et sa chemise. Elle étendit ses vêtements sur des branches et alla rejoindre son époux pour grignoter un peu de pain.

Elle picorait doucement son pain quand son attention fut attirée par un grognement de Max. Ce chien si doux devait avoir senti ou entendu quelque chose pour émettre ce son. Aeris n’attendit pas de savoir ce qui passait, elle sortit une flèche de son carquois, banda son arc et le dirigea dans la direction que le chien scrutait.

Elle attendit un peu ainsi et finit par voir un bossu à la démarche claudicante, Aeris baissa son arme, et remit la flèche dans son carquois. Elle se retourna vers son époux en lui disant :


Surement un alcoolique notoire, c’est bien notre vaine il va venir faire l’aumône en quête de quelques écus. S’il allait à la mine il serait plus utile.

Elle ne fit même pas attention à ce qu’il disait, elle préféra retourner manger sa miche de pain. Elle avait retrouvé son calme quand l’individu plutôt que de paraitre étonné par les couleurs de la bannière, dit les avoir déjà vu le matin.

Or c’était impossible, les 3 maréchaux étaient ici, les hommes devaient donc être en caserne pour des exercices, la caserne la plus proche est celle de Carcasonne, et elle ne se trouvait pas à côté, surtout à la vitesse à laquelle, le bossu avançait.

A part un vol des couleurs de ses seigneurs il était impossible, que l’individu ait pu voir quoi que ce soit. Aeris sortit son épée de son fourreau, prête à se jeter sur l’infirme pour lui tirer les vers du nez en criant à son attention :


C’est impossible !!!

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Bentich
Une fois les hommes, les chevaux et le chien nourrit et abreuvé, Ben se prépara pour continuer le voyage, la pluie commençait a vraiment tombé, et le Maréchal fit comme tout les autres il mit plusieures épaisseurs, mais pas de trop pour que ses mouvements soient toujours aisés et facile au cas ou n’importe quoi arrive durant le voyage. Il prépara son arbalète et l’installa le long du flanc du cheval attaché au pommeau de sa selle avec une lanière en cuir. La façon dont il avait installé cette merveilleuse arme, lui permettait par simple traction sur la lanière de relever l’arme et ainsi d’avoir une prise aisée. Il monta sur son cheval et attendit l’ordre de départ.

Majda une fois prête fit démarrer la troupe, Ben et Aeris juste derrière Aristide et Max aux côtés de son maître.


Au fait pour le petit déjeuner je suis partant, le matin j’ai toujours une faim de loup

Ben sourit à la remarque de son épouse, et lui répondit tout calmement.

Tu sais si il avait été en plusieurs morceaux, on se serait partager les restes et on aurait gagner un cheval pour les marchandises.

Il éclata de rire, en voyant la réaction de son épouse et ajouta.

Je blague t’inquiète, je sais que si il n’était pas entier on aurait été très embêté

La nuit était maintenant tombée et les torches qu’Aristide avait rapporté servait vraiment, car plus les heures passaient plus l’obscurité devenait profondes, et la pluie n’arrangeait absolument rien.

Le plus important de toute façon dans une telle expédition, était que chaque cavalier voit l’arrière du cheval qui le précédait. L’allure ralentissait au fur et à mesure, la fatigue y était pour beaucoup mais l’état des chemins qui devenaient de plus en plus boueux empêchait les chevaux de se mouvoir convenablement.

Après plusieures heures dans cette nuit sombre et humide, Ben aperçu enfin un bout de clarté entre les branches. Ce fut d’ailleurs le signal d’un arrêt bien mérité.

Les deux femmes commencèrent à enlever la plus grosse partie de leurs vêtements humides, Ben remarqua qu’enfin Majda approchait de la nourriture de sa bouche, il avait bien remarque qu’à Beziers elle n’avait rien avalé.

Tout à coup Ben qui était reste sur son cheval vit sa douce bander son arc dans la direction que Max désignait du regard, l’animal grognait, un grognement que Ben reconnaissait, il y avait quelque chose derrière ses fourrés, et ce quelque chose n’était pas net. Quelques secondes plus tard apparut un vieux boiteux, qui si on le voyait le lundi, le vendredi on courrait toujours tellement il était effrayant. Le calme revint quand tout le monde entendit sa phrase au sujet des couleurs que portaient les soldats. Tous s‘emballa, Ben entendit Aeris hurler, l’épée levée vers le vieux. Ben était trop loin pour l’arrêter, il lança juste


Max, vas y !!!!!!

La phrase fut accompagnée d’un geste du bras qui indiquait la direction du vieillard. Ben se doutait que Majda allait suivre la même direction, et il était préférable d’avoir l’ivrogne vivant plutôt que mort, car si il savait quelque chose, il était plus facile de faire parler un homme qui respirait, car les morts ne parlent jamais.

Une fois Max entre le groupe d’Exat et le vieillard, Ben, toujours sur son cheval, avança lentement vers lui et lui posât simplement la question


Dis moi le vieux, ou as-tu vu les mêmes couleurs que nos uniformes, aurais tu quelques choses à te reprocher, car je te prévient si tu as osé levé la main sur mes seigneurs, je laisserai mon chien s’occuper de toi et tu es assez âgés pour te rendre compte que ce n’est pas un chien de salon. Et je te préviens que c’est un ange par rapport aux deux filles qui sont la, à choisir je préfèrerais le chien…………………….Allons parle manant. L’ordre avait claqué comme un tir de canon. Aucuns doutes possibles, le vieux devait parler
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--Max_le_chien


Habitué à rester à la maison pour garder la maison et protéger les jeunes humains, Max vit arriver son maître. Il se dirigea vers lui et se colla derrière lui, car l’instinct de l’animal lui faisait comprendre qu’il se passait quelque chose, et que le repos pour lui était terminé.

En effet une fois que son maître eut pris quelques affaires, il fit comprendre au chien qu’il devait l’accompagner. Cet ainsi que max se retrouva entouré après quelques minutes de marche, de grand animaux à quatre pattes sur lesquels les humains montaient pour se déplacer.
En plus de sa maîtresse, le canidé vit trois autres personnes, deux mâles et une femelle qu’il ne connaissait pas, mais qui n’étaient pas hostile à ses maîtres. Ce qui rendit le chien calme et serein.

Une fois tous les humains sur leurs montures, tout le monde prit la route et s’enfonça vers les bois et les chemins de campagne qui s’éloignaient de la ville.

Max entendit son maître lui donner un ordre, et il se mit directement à marcher à ses côtés.

Combien de temps cela dura t il, le chien ne pouvait le dire, sa notion du temps était inexistante. Une fois dans les bois, Max vit que son maître partit au galop et vu que rien ne lui avait été dit, il resta auprès des deux femelles humaines, ainsi que du mâle, le chien sentit que ce dernier n’était pas du tout à l’aise et que la peur ne le quittait pas. Les deux femelles humaines non plus n’étaient pas très tranquilles mais elle ne laissait rien paraître. Ils se remirent en route et aux abords de la ville ils s’arrêtèrent. Max eut la possibilité de boire et il fut heureux comme un chien peut l’être que sa maîtresse lui donna quelques morceaux de viandes pour atténuer sa faim. Un laps de temps indéterminé plus tard et se fut le retour de son maître, Max savourait se moment, son maître avait ramener l’autre mâle et une fois que les humains furent rassasier la troupe se remit en route sous la pluie.

L’animal suivait toujours ses maîtres dans les profondeurs de la foret, l’obscurité accentua les sens de l’animal, ses pattes s’enfonçait dans le sol boueux et humide, mais rien ne ferait arrêter l’animal tant que son instinct lui dicterais de protéger ses maîtres.

Une fois encore tout le monde s’arrêta quand le soleil commença à se lever, et pendant que les femelles humaines enlevaient des couches de peaux, les sens du chien se mirent en alerte, il sentit et entendit des bruits venant de la profondeur de la foret. Puis une fois que les humains virent ce que c’était ils se clamèrent. Calme de quelques secondes, en effet la maîtresse de Max fonça vers le vieux mâle boitillant. Puis un ordre fusât et en une fraction de secondes, le chien vit la direction. Il tendit ses muscles et bondit, parvint à dépasser tous les humains qui l’avaient accompagné et se figea les babines relevées, juste devant le vieillard. Le maintenant faisait obstacle à l’avancée du vieux male humain. Max sentit que son maître était derrière lui mais il ne bougea pas d’un millimètre, il attendait un nouvel ordre………………. ;Soit l’attaque, soit le retour au calme
--Aurelh




Appuyé sur sa hache, le regard baissé, le bossu évitait de croiser le regard de ces personnes qui, à leur apparat semblaient être nul autres que des soldats. Mais, lorsque une des soldats s'écria que c'était impossible, il redressa les yeux pour la voir s'approcher avec son épée, comme si elle était prête à le couper en deux.

J'ai encore toute ma vue, jeune dame. Ce sont bien les couleurs que j'ai vu ce matin, elles étaient portées par une dame et un homme.

Vient ensuite un homme et le chien qui se mit entre eux. Le cabot montrait ses dents, à coup d'oeil il n'avait pas l'air bien commode.

Ho, très cher soldat, ils sont sur ce chemin d'où je viens.

Puis, sans se soucier du chien, n'y avoir fait le lien entre les paroles de l'homme parlant de ses seigneurs, le vieux bossu reprit sa lente marche en contournant le chien et ses maîtres.

Ce n'est point que votre compagnie me déplaise, mais je dois aller à Narbonne pour quérir un médecin.

Dit-il en parcourant un mètre en s'aidant de sa cane.
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