Conrad.
[Le narrateur Chuichian, observant la scène des cieux]
Connaissez vous l'histoire des Chichiglands sauvages ? Non ? C'est une confrérie d'hommes qui parcourent le royaume à la recherche de donzelles à mettre dans sa paillasse le soir, ils sont prétentieux, culottés et par dessus tout mégalomanes.Mais il arrive parfois qu'ils fassent de mauvaises rencontres.C'est ce qu'il arriva à Conrad, un Chichigland reconnu par sa confrérie et un cavalier de l'Hydre.Ce Conrad il faut dire, croyait entendre le Très-haut lui parler dans sa tête, il était croyez moi, dérangé mentalement.Il rencontra une jeune fille brune nommée Trivia avec un caractère assez fort.Petite, elle a les yeux noisettes virant à l'ambre selon le temps, elle a une cicatrice à l'il et sa vue est considérablement affectée par cette cicatrice.Elle n'aime pas vraiment la bagarre mais met volontiers une raclé à des hommes comme Conrad quand cela est nécessaire.
La discussion va évoluer et va prendre un tournant que même moi, pourtant omniscient, je n'aurai pu imaginer...
[Le protagoniste Conrad, dans une taverne de Bordeaux]
Le Conrad entra dans une taverne où il avait cru apercevoir une silhouette féminine.La donzelle n'étais pas moche mais pas belle non plus, elle était normale.Le Chichigland décida de tenter sa chance, il avait envie de se prouver qu'il était un homme, de prouver au très-haut qu'il était un homme et puis surtout pour se faire plaisir.Les derniers événements en Gascogne l'avait empêché de connaître plus en détail les donzelles de ce duché, il comptait bien se rattraper ce soir là.Il passa la main dans ses cheveux parce qu'il le vaut bien et fit un sourire à la Donzelle.
'Jour la donzelle ! Que faîtes vous toute seule par ici, c'est dangereux ! je suis sûr que vous avez besoin de quelqu'un pour vous réchauffer et vous protéger.je suis l'homme qu'il vous faut ! qu'on se le dise, vous ne trouverez pas meilleure marchandise que moi.
il décrocha son plus beau sourire hypocrite, ne cherchant qu'à amadouer la donzelle pour ne pas se sentir seul cette nuit.Il était bien décidé à ne pas passer la nuit seul, cette donzelle semblait faîte pour lui, jeune, probablement pucelle, il pensait avoir tiré le gros lot.
sortant de ses pensées la donzelle ne réagit pas comme il l'attendait.
Hum ? Ah, bonjour.
Euh, c'est gentil, mais j'ai besoin de personne, moi.
Puis j'ai pas d'argent
Choqué, le Conrad se demandait pourquoi la donzelle était-elle si détachée, elle résistait à son charme divin, à sa coiffure, à sa moustache, à sa parole envoutante (ou pas), à ses orteils ténébreux.C'était l'homme idéal pour un soir, il ne s'en souviendrait pas le lendemain.
Héhé la Donzelle, je ne vous demande pas d'argent.Je peux vous réchauffer gratuitement...à mes frais en plus.De plus comme comme vous pouvez le voir, je suis tout simplement divin ! Deos m'a accordé la perfection, je suis parfait, aucune donzelle ne me résiste.
La donzelle, haussant un sourcil pour dévisager l'homme si direct.
Ah, vous êtes vendeur d'allumettes ?
Faites attention, moi j'ai entendu une histoire de vendeuse qui a mal finie, avec ce froid et tout
Conrad était frustré, la donzelle ne lui accordait que peu d'intérêts, il était agacé, comment pouvait il subir un échec si retentissant, Deos allait se moquer de lui, il l'entendait déjà dire...Moi quand j'étais jeune j'en ramenais par dizaines des donzelles chaque soir...Il voulait être meilleur que Deos, il voulait le surpasser, lui prouver qu'il était encore plus divin.
Non, je ne vends pas des allumettes, j'illumine les femmes, je leur apporte la seule lumière qu'elles auront de toute leur misérable vie.Avec moi, elles se rapprochent de Dieu.D'ailleurs voulez vous connaitre mes tarifs ?
Oui, Conrad était aussi à Gigolo à ses heures, tout était bon pour se faire de l'argent pour lui, quitte à se prostituer pour quelques écus...
La donzelle fronça les sourcils mais Conrad était heureux, il avait réussit à capter un minimum l'attention de la femme.
J'ai pas d'argent, j'ai déjà dit.
Donc ça m'intéresse pas trop trop, vous savez.
Et puis bon, vous êtes inquisiteur, du coup ?
Le Chichigland sourit, la donzelle résistait mais elle avait l'air de vouloir faire la conversation.Le Conrad s'y engagea sans connaître la suite...
Inquisiteur, moi ? non, je ne fais que mettre de la lumière sur le visage des femmes, je ne fais brûler personne voyons ! *il se gratta le menton*
Mais dîtes moi, je suis sûr que vous avez de l'argent et je peux vous faire visiter les cieux, j'en suis sûr ! voici mes tarifs...Pour atteindre le septième ciel, c'est 50 écus.Pour atteindre le huitième ciel c'est 20 écus en plus.Et le neuvième, alors là c'est 30 écus en plus ! Et puis après le dixième ciel, c'est le nirvana, ça n'a pas de prix ça mais je vais quand même en fixer un pour vous, 100 écus en plus, 100 !
La donzelle répondit, pas plus choquée que cela, les mots de Conrad ne semblaient pas l'avoir touché, il était déçu.
Bah non j'ai pas d'argent
Le Chichigland resta sans bouger, ne sachant quoi dire, il trouvait cette donzelle si bizarre, elle était détachée de tout ce qu'elle faisait, gardant toujours cet air si grave.Il allait répondre quand le grincement de la porte de la taverne se fit entendre, une silhouette fit son entrée, c'était probablement une donzelle...mais qui était-ce ?
Connaissez vous l'histoire des Chichiglands sauvages ? Non ? C'est une confrérie d'hommes qui parcourent le royaume à la recherche de donzelles à mettre dans sa paillasse le soir, ils sont prétentieux, culottés et par dessus tout mégalomanes.Mais il arrive parfois qu'ils fassent de mauvaises rencontres.C'est ce qu'il arriva à Conrad, un Chichigland reconnu par sa confrérie et un cavalier de l'Hydre.Ce Conrad il faut dire, croyait entendre le Très-haut lui parler dans sa tête, il était croyez moi, dérangé mentalement.Il rencontra une jeune fille brune nommée Trivia avec un caractère assez fort.Petite, elle a les yeux noisettes virant à l'ambre selon le temps, elle a une cicatrice à l'il et sa vue est considérablement affectée par cette cicatrice.Elle n'aime pas vraiment la bagarre mais met volontiers une raclé à des hommes comme Conrad quand cela est nécessaire.
La discussion va évoluer et va prendre un tournant que même moi, pourtant omniscient, je n'aurai pu imaginer...
[Le protagoniste Conrad, dans une taverne de Bordeaux]
Le Conrad entra dans une taverne où il avait cru apercevoir une silhouette féminine.La donzelle n'étais pas moche mais pas belle non plus, elle était normale.Le Chichigland décida de tenter sa chance, il avait envie de se prouver qu'il était un homme, de prouver au très-haut qu'il était un homme et puis surtout pour se faire plaisir.Les derniers événements en Gascogne l'avait empêché de connaître plus en détail les donzelles de ce duché, il comptait bien se rattraper ce soir là.Il passa la main dans ses cheveux parce qu'il le vaut bien et fit un sourire à la Donzelle.
'Jour la donzelle ! Que faîtes vous toute seule par ici, c'est dangereux ! je suis sûr que vous avez besoin de quelqu'un pour vous réchauffer et vous protéger.je suis l'homme qu'il vous faut ! qu'on se le dise, vous ne trouverez pas meilleure marchandise que moi.
il décrocha son plus beau sourire hypocrite, ne cherchant qu'à amadouer la donzelle pour ne pas se sentir seul cette nuit.Il était bien décidé à ne pas passer la nuit seul, cette donzelle semblait faîte pour lui, jeune, probablement pucelle, il pensait avoir tiré le gros lot.
sortant de ses pensées la donzelle ne réagit pas comme il l'attendait.
Hum ? Ah, bonjour.
Euh, c'est gentil, mais j'ai besoin de personne, moi.
Puis j'ai pas d'argent
Choqué, le Conrad se demandait pourquoi la donzelle était-elle si détachée, elle résistait à son charme divin, à sa coiffure, à sa moustache, à sa parole envoutante (ou pas), à ses orteils ténébreux.C'était l'homme idéal pour un soir, il ne s'en souviendrait pas le lendemain.
Héhé la Donzelle, je ne vous demande pas d'argent.Je peux vous réchauffer gratuitement...à mes frais en plus.De plus comme comme vous pouvez le voir, je suis tout simplement divin ! Deos m'a accordé la perfection, je suis parfait, aucune donzelle ne me résiste.
La donzelle, haussant un sourcil pour dévisager l'homme si direct.
Ah, vous êtes vendeur d'allumettes ?
Faites attention, moi j'ai entendu une histoire de vendeuse qui a mal finie, avec ce froid et tout
Conrad était frustré, la donzelle ne lui accordait que peu d'intérêts, il était agacé, comment pouvait il subir un échec si retentissant, Deos allait se moquer de lui, il l'entendait déjà dire...Moi quand j'étais jeune j'en ramenais par dizaines des donzelles chaque soir...Il voulait être meilleur que Deos, il voulait le surpasser, lui prouver qu'il était encore plus divin.
Non, je ne vends pas des allumettes, j'illumine les femmes, je leur apporte la seule lumière qu'elles auront de toute leur misérable vie.Avec moi, elles se rapprochent de Dieu.D'ailleurs voulez vous connaitre mes tarifs ?
Oui, Conrad était aussi à Gigolo à ses heures, tout était bon pour se faire de l'argent pour lui, quitte à se prostituer pour quelques écus...
La donzelle fronça les sourcils mais Conrad était heureux, il avait réussit à capter un minimum l'attention de la femme.
J'ai pas d'argent, j'ai déjà dit.
Donc ça m'intéresse pas trop trop, vous savez.
Et puis bon, vous êtes inquisiteur, du coup ?
Le Chichigland sourit, la donzelle résistait mais elle avait l'air de vouloir faire la conversation.Le Conrad s'y engagea sans connaître la suite...
Inquisiteur, moi ? non, je ne fais que mettre de la lumière sur le visage des femmes, je ne fais brûler personne voyons ! *il se gratta le menton*
Mais dîtes moi, je suis sûr que vous avez de l'argent et je peux vous faire visiter les cieux, j'en suis sûr ! voici mes tarifs...Pour atteindre le septième ciel, c'est 50 écus.Pour atteindre le huitième ciel c'est 20 écus en plus.Et le neuvième, alors là c'est 30 écus en plus ! Et puis après le dixième ciel, c'est le nirvana, ça n'a pas de prix ça mais je vais quand même en fixer un pour vous, 100 écus en plus, 100 !
La donzelle répondit, pas plus choquée que cela, les mots de Conrad ne semblaient pas l'avoir touché, il était déçu.
Bah non j'ai pas d'argent
Le Chichigland resta sans bouger, ne sachant quoi dire, il trouvait cette donzelle si bizarre, elle était détachée de tout ce qu'elle faisait, gardant toujours cet air si grave.Il allait répondre quand le grincement de la porte de la taverne se fit entendre, une silhouette fit son entrée, c'était probablement une donzelle...mais qui était-ce ?