--Sex.ctoplasm.
La mémoire, merveille de la nature, qui nous pousse à remâcher encore et encore les erreurs passées. C'est long la mort, encore plus quand on est seul à les remâcher ces erreurs. Et la liste est longue comme son bras qu'elle a fort joli d'ailleurs, perchée en haut d'une branche, la Dame Blanche ressasse encore et encore. Sa vie qui défile, les erreurs qui prennent le pas sur les joies, a-t-elle déjà été heureuse ? S'en souvient-elle ? Même elle peine à s'en souvenir tellement le flot de peines l'assaille, la laissant haletante sur les rives de la douleur. Tendres pensées pour ceux qu'elle a aimé et aime toujours, amie constante, épouse fidèle, pas d'entorses au contrat, elle aura au moins fait ça. Et maintenant, maintenant que tout est fini pour elle ? Que reste-t-il de la splendeur blonde alençonnaise ?
Dame Blondeur les a quittés depuis longtemps, elle après, et Letilaca maintenant, dont elle a appris le décès récemment. Que reste-t-il de l'or des chevelures des femmes aux destins tragiques ? Sombres pensées qui la brisent, et l'enchainent, victime consentante d'un désespoir éternel. Elle voudrait en mourir pour y échapper, mais elle sait qu'on ne peut y échapper, preuve en est, qu'elle est déjà morte et qu'elle continue à se morfondre alors qu'il y a tant à faire encore, tellement d'efforts à fournir, finir ce qui a été commencé. L'âge doré de l'Alençon prend fin avec la venue des fleurs. On est bien peu de choses, et c'est une Rose qui lui avait dit, mais la Rose, elle vit.
Amères vagues de détresse qui l'entrainent, tourbillon incessant de la déception qui lui étreint le coeur, savamment, sournoisement. Et toujours, les mêmes idées malsaines qui reviennent. Souviens toi l'été dernier, souviens toi de ce que tu as fait, qui tu étais. Et dans le brumeux Alençon, une Dame Blanche hurle sa douleur, cri de désespoir que répercute le vent sifflant, dernier amant.
AVANT, J'ETAIS QUELQU'UN !
Et les serres se referment autour d'elle, dernier réconfort, elle-même. Et alors que les larmes s'écoulent, salvatrices sur l'arrondi de la joue pâle d'une éthérée, une autre pensée plus violente vient étreindre le coeur meurtri, et ce n'est pas à son veuf que la supplique s'adresse, ce n'est pas à sa marraine, ni à son autre. Souviens toi, l'été dernier, quand tu m'as tuée.
Dame Blondeur les a quittés depuis longtemps, elle après, et Letilaca maintenant, dont elle a appris le décès récemment. Que reste-t-il de l'or des chevelures des femmes aux destins tragiques ? Sombres pensées qui la brisent, et l'enchainent, victime consentante d'un désespoir éternel. Elle voudrait en mourir pour y échapper, mais elle sait qu'on ne peut y échapper, preuve en est, qu'elle est déjà morte et qu'elle continue à se morfondre alors qu'il y a tant à faire encore, tellement d'efforts à fournir, finir ce qui a été commencé. L'âge doré de l'Alençon prend fin avec la venue des fleurs. On est bien peu de choses, et c'est une Rose qui lui avait dit, mais la Rose, elle vit.
Amères vagues de détresse qui l'entrainent, tourbillon incessant de la déception qui lui étreint le coeur, savamment, sournoisement. Et toujours, les mêmes idées malsaines qui reviennent. Souviens toi l'été dernier, souviens toi de ce que tu as fait, qui tu étais. Et dans le brumeux Alençon, une Dame Blanche hurle sa douleur, cri de désespoir que répercute le vent sifflant, dernier amant.
AVANT, J'ETAIS QUELQU'UN !
Et les serres se referment autour d'elle, dernier réconfort, elle-même. Et alors que les larmes s'écoulent, salvatrices sur l'arrondi de la joue pâle d'une éthérée, une autre pensée plus violente vient étreindre le coeur meurtri, et ce n'est pas à son veuf que la supplique s'adresse, ce n'est pas à sa marraine, ni à son autre. Souviens toi, l'été dernier, quand tu m'as tuée.