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Cellule de pastorale de Milo

Poupounet
Vite vite vite, pff la rouquine lui en faisait voir. Mais heureusement pour elle, Poup n'était pas débordée niveau pastorale en ce moment. Aussi elle fit préparer une cellule de travail pour le blondinet "ami" de Breiz.

Une fois prête, elle attendit la personne concernée devant la porte. Un pigeon était évidemment partit prévenir la dite personne.
milo
Haussement de sourcil, en recevant la lettre. Se présenter à la salle d'enseignement d'un certain palais épiscopal. D'un oeil morne, il laisse Grani aux hommes à tout faire de l'endroit, se dirigeant d'un pas leste vers le dit lieux. C'est que plus vite il aura fini de jouer aux grenouilles de bénitier, plus vite il sera sorti de cet endroit puant la croyance mal placée.

Arrivé devant ladite salle, reniflant puis sortant un mouchoir dans lequel il vide ses sinus bruyament, il s'approche de... la chose de qui va lui servir d'il ne sait trop quoi, se composant un visage plein de ferveur.

Sûrement de guide chiante à mourir, lui racontant les bienfaits d'Aristote, de sa mère, son frère, son père, sa soeur.

Sourire en coin tandis qu'il jette un oeil alentours. La présence du géant détonne, et il faut qu'il... apprécie à un énorme point la rouquine pour faire ça.

C'est donc l'appendice nasal plus ou moins opérationnel qu'il s'adresse à la femelle d'Aristote. Pardon, l'humble serviteur de Dieu.


- B'jour... J'suis Bilo, l'abi et la coddaissance d'Breiz.
Poupounet
Le géant blond arriva plus ou moins malade. Vu son air il n'avait pas l'air content d'être là. Bien mal l'en fit, elle n'était pas là pour lui plaire mais pour faire en sorte que la rousse puisse se marier. Solidarité entre mère, intendante, femme au choix ...

Salut, c'est par là.

Elle lui indiqua la porte. Un pupitre était installé avec tout le nécessaire au travail, encrier, parchemin vierge et plume. Elle déposa un autre parchemin, loin d'être vierge celui là.

Voilà de la lecture.

Zabouvski a écrit:
Partie 1 : Les Vertus

Ces cours ont été réalisé à Rome par le Vice-Préfet à l'Enseignement, le Père Abbé Zabouvski.

L'objectif de tout aristotélicien pour sa vie terrestre est d'atteindre le soleil, le paradis. Tel que nous l'a enseigné Aristote, un des prophètes de la religion aristotélicienne, le Très-Haut, Dieu, a donné l'esprit à l'humain pour que celui-ci soit capable, à l'instar des animaux, de distinguer le bien du mal. C'est cette capacité à distinguer le bien du mal qui nous permet de vivre la vie vertueuse qui nous permettera de rejoindre le soleil. Toutefois, une autre créature de la création, la Créature Sans Nom, jalouse de ne pas avoir été choisie pour être la préférée de Dieu, voue son existence à pervertir l'homme par les vices et à l'éloigner du soleil pour l'emmener sur la lune, en enfer. Tout aristotélicien voulant éviter la lune se doit de connaitre les vertues, et leurs contraires, que voici :


L'amitié,qui consiste à se préocupper des autres, à avoir de l'empathie et à faire preuve de charité. L'amitié est ce qui lie tous les aristotéliciens. Par l'amitié, le croyant aide ainsi ses frères sur le chemin de la vertu. l'amitié est aussi entraide, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain, etc... L'avarice, son contraire, consite à ne se préoccuper que de soit et elle n'a d'égal que le mépris de l'autre.

La conservation, qui consiste à oeuvrer à sa survie. La conservation est la conscience de ses besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil. En d'autres mots, la conservation est la faculté de se contenter de ce que l'on a de besoin. Le contraire de la conservation est la gourmandise, qui consiste à n'être jamais satisfait de ce que l'on a, à toujours vouloir plus, ce qui ne peut que pénaliser les autres qui vont venir à manquer. La gourmandise se résume à l'abus de plaisir.

Le don de soi, qui est la capacité de se sacrifier pour le bien d'autrui, que ce soit pour le reste de l'amitié aristotélicienne ou pour la société laïque, la république. Ce sacrifice est la conscience de la vie en communauté. Comme nous l'a aussi enseigné Arisote, le bon aristotélicien est celui qui aide son prochain en participant à la vie de sa ville. À l'opposé du don de soi se trouve l'orgeuil, qui consiste à croire que seul nous pouvons nous élever au dessus de tous et d'atteindre le statut de divin.

La tempérance, qui est la capacité du croyant à se modérer et à faire preuve de compréhension. Cette vertue est primordial dans la mesure ou elle est complémentaire des autres. La tempérance consiste aussi en l'acceptation de sa condition. Son contraire est la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à la haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.

La justice, est la faculté de l’être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l’autre, à identifier l’intérêt d’autrui. A la justice correspond l’envie, qui est le vice de celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou de celui qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable.

Le plaisir, est la faculté qu’a l’homme d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur. Elle est la conscience de soi, de son corps, de son âme, et des besoins de ceux-ci pour rendre son existence heureuse et facile. Au plaisir correspond l’acédie, qui est le vice de celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction.

La conviction, est l’espérance en un avenir plein de promesses. Elle est plus largement la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants, des nécessités de la conservation de l’espèce (donc de la reproduction). A la foi correspond la luxure, qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total.


Une vie vertueuse parfaite est virtuellement impossible. Nul, en dehors du divin, n'est parfait. Toutefois, l'aristotélicien vertueux est celui qui reconnaitra ses fautes et demendera le pardon à ses pairs par la confession. La confession sera expliquée dans le troisième volet de ce catéchisme.



Père Zabouvski


Citation:
Les douze préceptes de Saint-Benoît

1) Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement.
2)Son Saint Nom tu respecteras, fuyant blasphême et faux serment.
3)Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement.
4)Tes père et mère honoreras, tes supérieurs pareillement.
5)Meurtre et scandale éviteras, haine et colère Identiquement.
6)La pureté observeras, en tes actes soigneusement.
7)Le bien d'autrui tu ne prendras, ni retiendras injustement.
8)La médisance bannira, et le mensonge également
9)En pensées, désirs, veillera à rester pur entièrement.
10)Bien d'autrui ne convoiteras pour l'avoir malhonnêtement.
11)Foi et Raison te guiderons simultanéement.
12)Seuls Aristote et Christos tu loueras, évitant les faux prophètes.

Saint Benoît (PNJ) Patron des Clercs & du Monachisme


Et les questions.


Citation:
1. Grâce à quel don de Dieu sommes-nous capables de distinguer ce qui est bien de ce qui est mal?
2. Quel nom donne-t-on à la bête maudite qui répend le mal sur la surface de la création?
3. Se suicider est contraire à laquelle des 7 vertus prêchées par l'Église Aristotélicienne?
4. Combien y a-t-il de préceptes de Saint Benoît. Faut-il absolument tous les respecter?


Je reste en cas de besoin. A la moindre question je suis là.
Breiz
La rouquine avait suivi le blond, glissant sa main dans la sienne après avoir confié Sombrelance aux écuries. Elle salua Poup, souriante, et s'installa contre Milo au pupitre. Se penchant sur le parchemin, le lisant à mi-voix. Une main glissée sur la nuque du blond, amusée.
Puis elle souffla doucement la première question, sa voix se faisant chuchoti. Comptant ien sur Gauvain, en liberté dans la salle, pour occuper Poup.


"Grâce à quel don de Dieu sommes-nous capables de distinguer ce qui est bien de ce qui est mal?"
T'as pas de chance mon amour, ils attaquent direct avec la question qui est sujette à débat. Enfin pour ceux que ça intéresse. Contente toi de noter "l'esprit". L, apostrophe, E, S, P, R, I, T. Je sais, ils ajoutent des lettres inutiles dans les mots.


Elle ponctua sa phrase d'un léger baiser sur la tempe blonde, et poursuivit :

"Grâce à quel don de Dieu sommes-nous capables de distinguer ce qui est bien de ce qui est mal?"
Aucun, justement. Dieu à voulu qu'on ne puisse pas la nommer. On dit donc "le Sans Nom" : S, A, N, S, plus loin N, O, M.


Léger sourire, regard vers Gauvain qui essayait de chopper un encrier sur une des tables, grand sourire à Aliénor : non, elle n'allait pas se lever, l'évêque n'avait qu'à courir après le mouflet si elle voulait éviter de perdre le très précieux liquide.
Elle se pencha à nouveau vers l'oreille du blond, chuchotant:


"Se suicider est contraire à laquelle des 7 vertus prêchées par l'Église Aristotélicienne?"
Si on creuse le sujet, à un peu tous, en fait. Mais je suppose que la réponse qu'on attend de toi est "la conservation" puisque c'est ce qui consiste à oeuvrer à sa survie. L, A, plus loin C, O, N, S, E, R, V, A, T, I, O, N. C'est bon je vais pas trop vite?


Gauvain traficotait toujours près de son pupitre, elle ne savait pas quoi. En tous cas, il n'y avait pas d'encre partout, pour l'instant. Très vite, elle reprit, dans un souffle presque inaudible

"Combien y a-t-il de préceptes de Saint Benoît. Faut-il absolument tous les respecter?"
Douze. D, O, U, Z, E. Ou 1, 2, tout dépend comment tu veux l'écrire. Et de toute évidence, oui, il faut tous les respecter, sinon il se serait pas fait chier à en donner douze. Donc oui, O, U, I. C'est bon tu as tout noté?


Elle lui sourit, mode tu-vois-c'est-pas-si-compliqué, la main gauche toujours perdue sous les cheveux blonds, caressant sa nuque.
Poupounet
Une cellule à deux, ils finirent à quatre. Elle ne pensait pas qu'elle verrait la rouquine et le bambin débarquer. Elle haussa les épaules jusqu'au moment où elle vit Breiz aider le blond.

Hé c'est pas un travail de groupe namé...

Pas le temps de finir que le chevalier à l'épée de bois se prenait pour un scribe. Elle mit en sécurité ses plumes et autre matériel fragile. Elle lui fila les vieux vélins des anciennes pastorales pour l'occuper et retourna son regard un brin courroucé vers les deux comploteurs.

Qui a fait le travail ?
milo
Sans ambages, la grenouille de bénitier lui indique de passer une porte, pour arriver dans une pièce avec le nécessaire à torture. Un pupitre, du vélin de bonne qualité pour s'entraîner à shooter la tête de son voisin inexistant, ou bien pour se moucher si le tissu qui lui sert de mouchoir se trouve trop empli de... Bref. Il entre donc, senestre gantée tenant la main de la rouquine, pas fou l'blond, il va pas essuyer sa morve sur cette main si délicate. Il s'asseoit et observer d'un oeil morne le vélin empli d'une écriture de patte de mouche.

Il se penche pour mieux le lire, ravi de sentir la présence rassurante de Breiz dans son dos. C'est pas que, mais ça lui filerait presque de l'urticaire et des hémorroïdes de se trouver ici. D'ailleurs, rien que le préambule suffit à ce qu'il sente un picotement désagréable le long de sa nuque. Il inspire lentement, se sentant à deux doigts de lui demander s'il lui, il lui demande à quand remonte la dernière fois où elle s'est masturbé le cerveau. Nan parce que là, à part servir à ça, il ne sait pas quoi répondre.

Mais c'est sans compter sur son amante, qui se penche sur lui, l'entourant de son parfum enivrant. Prenant la plume de sa main gauche, faisant mine de la suçoter, un sourire machiavélique se dessine sur ses lèvres. Il se penche, prend un parchemin vierge, avant de se mettre à griffonner lentement. Ecriture étrange que la sienne, aux boucles ciselées et incertaines. Paroles sussurées à la rouquine.


- Bois j'aurais dit la vue... L'esprit... T'parles, cobbe si l'esprit pouvait faire gue'gu'chose.

Un sourcil se hausse tandis qu'elle lui donne la seconde réponse. Répondant encore une fois à la première question. Eternuant, il grogne, avant d'écrire la seconde réponse, qui sûrement complète la première. Peu importe, après tout, la nonne saura bien y retrouver ses Saints. Nouveau commentaire chuchoté

- Sans... Don... P'tant, là, on lui en dodde un, don ? C't'un peu incohérent, leur truc. Pis boi j'aurais bis Dar'sha d'J'deffe Ridderbark. Après tout, l'a jabais rencontré la Comtesse, ta gul bédie là. Bêbe l'Sans Don, à guôté, c't'un pisseux.

Un sourire, alors qu'il jette un oeil discret en arrière, si tant est que discret veut dire se retourner rapidement, la vue plongée en plein dans le décolleté de la rouquine. Un sourire espiègle, avant de remercier silencieusement Gauvain, qu'il a réussi à voir dans son exploration vertigineuse du creux offert à sa vue. Qu'il continue comme ça le môme, ça permettra au blond de continuer cette farce tout en ayant la paix. Nouvelle question, nouveau chuchotis, après un mouchage en règle.

- Attends un peu, j'arrive pas à tout doter.

Soupir de soulagement, lorsqu'il se rend compte qu'ils en sont au dernier mot. Sourire en coin, il hoche la tête, sortant la langue pour écrire le un et le deux.

- En bêbe temps, p'quoi ils posent des guestions aussi idiotes ? J'leur d'bande boi, combien d'fois ils vont aux latrides en boins d'deux heures ? Acquiescement, tandis qu'il fini de tracer le socle du deux. C'est tout bon. Berci, belle rouguine.

Il se laisse reposer un instant contre la main sur sa nuque, grognant légèrement de satisfaction, avant de tendre son torchon plein de pâté à la disciple d'Aritoste. Faut être généreux avec lui, dit-on. Regardant ladite soeur, mère, amante, bref, la femelle à tout faire d'un air choqué. Partagé entre l'envie de lui faire bouffer son vélin par l'arrière train et de jouer à la mièvrerie.

- Cobbent ? Vous insiduez qu'on s'partage les réponses ? Ca va pas don ? Il lui agite finalement le vélin sous le nez, lui montrant son écriture. C'boi. J'ai tout écrit, et tout lu.

Même que ça m'a fait chier, mais d'une force. Il se garda bien d'ajouter également qu'elle devait être allergique aux gauchers, tant ils peuvent se faire traiter de créatures du sans-nom, justement.

Froncement de sourcils, alors qu'il se mouche une nouvelle fois. Pas dans le vélin, rassurez-vous, même s'il aurait pu le faire, rien que pour embêter l'autre. Jetant un oeil à Gauvain qui vient lui apporter sa trouvaille, il s'adresse à la femme, effleurant la main de la rouquine.


- Berci Lillä rav, bais tu d'vrais faire attention, d'ici qu'on t'obliges à faire ude pastorale parce gu't'fais des bêtises... La suite ?
Poupounet
Bien qu'elle savait pertinemment que Breiz l'avait aidé, Poup fit comme si elle n'avait rien vu. Après tout, le Très Haut jugera par lui même. Elle n'aimait pas trop ce qu'elle faisait, le blond n'avait pas l'air d'être là de son plein gré mais son amie souhaitait tellement cela qu'elle n'avait eu à cœur de lui dire non.

En cherchant, elle trouva des crayons noirs pour Gauvain qu'elle installa à un pupitre en toute sécurité, c'est à dire par terre. Il manquerait plus que le petit tombe d'une chaise et elle est morte. Trêve de plaisanterie, il fallait continuer la pastorale pour enchainer sur celle du mariage. Le temps était compté. Elle apporta les parchemins suivants et les remit au blondinet qui soit dit en passant ne lui faisait pas peur ni dans ses manières ni dans sa taille. Elle avait connu pire que lui.


Zabouvski a écrit:
Partie 2 : La Spiritualité

La foi aristotélicienne comprend aussi une part de spiritualité, dans laquelle le fidèle fait preuve de sa foi envers l'être supérieur, divin et immatériel puisqu'au-dessus de tout. Le fidèle aristotélicien va chercher les sources de sa spiritualité dans les textes saints qui racontent et expliquent l'origine du monde, l'existence du Très-Haut, les bases de la vie vertueuse, etc. Ces textes saints sont compilés dans le Livre des Vertus. Voici un bref survol de l'ouvrage :


Livre 1 : Le Mythe Aristotélicien

La création, raconte comment le Très-Haut créa le monde par une simple pensée. Il raconte et explique les principaux éléments physiques de la vie. La création raconte aussi comment les créature voulues par Dieu prirent conscience du monde créé pour eux et comment et pourquoi, au terme d'une réunion de toutes les espèces, l'homme fut choisi comme créature préférée de Dieu.

La pré-histoire, raconte comment un homme, Oane, qui avait assisté à la réunion, décida de créer une ville où tous les hommes pourraient s'aider et mener la vie voulue par le Très-Haut. Malheureusement, l'histoire nous raconte que les hommes se détournèrent peu à peu du message divin promulgué par Oane et s'adonnèrent au péché. Le Très-Haut, chagriné de cette telle bassesse de la part de hommes, décida de punir les hommes en détruisant Oanylone. Les 7 homme les plus vertueux, qui avaient demandé le pardnon divin, devinrent les archanges tandis que les 7 hommes qui s'étaient adonnés le plus au péché devinrent les 7 démons. Les autres survivants s'éparpillèrent.

L'éclipse, est un texte écrit par un certain Sypous qui, en songe, aurait vu la lune et le soleil. Ces textes nous décrivent la vie après la mort menée par les vertueux par rapport à la vie à laquelle ceux qui se sont adonnés au péché de leur vivant sont condamnés.

La fin des temps, est un texte écrit par un certain Ysupso qui, en songe toujours, aurait vu la fin des temps, durant laquelle le Très-Haut aurait détruit l'humanité par la foudre, le feu et la terre. À la fin, le Très-Haut serait apparu à Ysupso et lui aurait dit que ce rêve n'était qu'hypothétique et que cette fin des temps n'arriverait que si l'humain s'adonnaient trop aux péchés.


Livre 2 : La Vita des Prophètes

La Vita d'Aristote, raconte la vie d'Aristote, qui naquit dans une famille grecque et devint l'un des plus éminents prophète de notre religion. Très tôt, le Très-Haut le confronta à l'impossibilité de l'existence de plusieurs divinités. Aristote fut alors capable d'affirmer que seul un dieu unique pouvait exister. Avec son précepteur, Épimanos, Aristote a aussi été capable de prouver que l'humain avait un esprit. Il partit donc pour Athènes apprendre auprès d'un des plus grand maitre, Platon. Platon était d'abord très heureux qu'Aristote fut un disciple aussit brillant, mais les deux philosophes de disputèrent au sujet des idées. Plus tard, Aristote, qui avait déjà prouvé hors de tout doute l'existence de l'esprit, a prouvé la nature sociable de l'homme et a affirmé que l'homme sage devait participer à la vie de la cité. Ses conclusions sur l'amitié faite au cours du repas avec Polyphilos sont aussi très remarquables.

La Vita de Christos, raconte quant à elle la vie de Christos, choisi par le Très-Haut comme messie, qui naquit par la grâce du Très-Haut à Bethléem en Judée et fut tout de suite pourchassé par le roi Mistral. La famille de Christos fuit alors vers Chypre et ne revint en Judée qu'à la mort du roi. Plus tard, Christos entreprit une retraite dans le désert où il rencontra la Créature Sans Nom. Christos eut le dessus sur elle et elle disparut. Revenu en Judée, alors sous contrôle romain, il commença à prêcher et très vite plusieurs se mirent à le suivre. 12 de ses suivants, autant d'hommes que de femmes, se démarquèrent par leur foi et devinrent les 12 apotres. Plus tard, Christos chargea Titus de créer une Église autour du message divin apporté par Aristote et par Christos lui-même pour mieux diffuser le verbe du créateur. Plus Christos devenait connu et respecté, plus la foi aristotélicienne gagnait du terrain, jusqu'à même ammener un centurion à demander le baptême. Un jour, au cours d'un repas mémorable au cours duquel Christos célébra l'amitié aristotélicienne, Daju, l'un de ses apotre, le trahi. Les romains vinrent alors chercher le prohète, qui fut condamné à la crucifixion par Pierre Ponce, qui mourut sur la croix et s'éleva au paradis. Les 21 logions de Christos sont 21 citations remarquables du prophète. Une légende voudrait qu'une abbaye française détienne un document contenant les 21 logions originales et non-censurées.


Livre 3 : Les Archanges et les Saints Aristotéliciens

Le troisième livre raconte la vie de tous les saints aristotéliciens de toutes les époques. Les canonisés sont ceux qui sont devenus saints après le renouveau de la foi.

Livre 4 : Doctrines, Sacrements et Prières de l'Eglise Aristotélicienne

Le quatrièment livre explique la célébration des sacrements tels que le baptême ou le mariage. L'on y trouve aussi les doctrines qui explique les sources de la foi ou encore le statut de Christos, par exemple. L'on y trouve aussi le crédo et le cantique des idées.


Tous ces éléments devraient faire de vous un excellent aristotélicien, un aristotélicien qui mène d'abord sa vie vertueuse en société et qui mène aussi sa vie spirituelle autour de la louange du Très-Haut. Puisse le Très-Haut vous illuminer et guider vos pas.



Père Zabouvski



Citation:
Aspect 2 : Le Dogme

1. Qu'est-il advenu de la cité d'Oanylone? Pourquoi ce sort?
2. Quels sont les deux vérités qu'Aristote a prouvé?
3. Où Christos rencontra-t-il la bête de la question 2? Qu'advint-il d'elle?
4. De quels sujets traitent les livres 3 et 4 du Livre des Vertus?



Breiz
Oh, je t'en prie Aliénor, t'vois bien que je lui fais juste la lecture, et qu'il répond tout seul sur le vélin!

Elle sourit, et prit le second parchemin, entreprenant de le lire à nouveau, dans un murmure, au creux de l'oreille du blond. Avant de lire la première question, dans un souffle :

"Qu'est-il advenu de la cité d'Oanylone? Pourquoi ce sort?"
Va falloir faire des phrases pour répondre à celle là mon âme, désolée...
Elle chuchota, imperceptiblement : La cité fut détruite par le Très Haut, qui était pas bien jouasse de voir tout le monde s'adonner au péché. Il en a quand même gardé sept, les pire, pour en faire des démons, et sept des meilleurs, pour en faire les archanges. T'as ptet pas besoin d'gratter tout ça, mets-y c'que tu veux.

Elle attendit patiemment qu'il écrive. Souriant doucement, regardant la main handicapée esquisser les lignes hasardeuses. Puis elle reprit, à voix plus haute :

"Quels sont les deux vérités qu'Aristote a prouvé?"
Han attends je relis....... Ah! Il a prouvé que Dieu existe, et que l'humain avait un esprit. Et bah, il a du picoler sec avant de déclarer ça lui... C'est un bon, cet Aristote, j'l'aime bien moi. Moins que Christos, et moins que Sainte Boulasse la Divine, mais quand même j'l'aime bien.


Une fois encore, elle rongea son frein tandis que le géant écrivait. Lui massant légèrement la nuque, comme un encouragement. Zyeutant vers Gauvain, qui, ayant couvert son parchemin de gribouillage - son tout premier, il faudrait qu'elle remercie Poup pour ça - se demandait où il allait pouvoir poser ses petites mains couvertes de poussière de plomb. Elle sourit, se pencha à nouveau vers le parchemin pour lire la troisième question:

"Où Christos rencontra-t-il la bête de la question 2? Qu'advint-il d'elle?"
Pfff y'a pas de bête dans la question deux!
plus fort :Pour tu pourrais dire à tes scribes de pas se mélanger les pinceaux, la Bête sans Nom, elle est dans la question deux du premier parchemin, pas de celui ci, tsss!plus bas de nouveau, seulement pour le blond :Bref, il la rencontre dans le désert la Bête. Et il a eu le dessus, l'a pas cédé à la tentation.

A nouveau, prendre patience, pendant qu'il écrit, alors qu'elle n'attend qu'une chose, c'est que la pastorale de mariage commence, de pouvoir publier les bans, commencer à organiser la cérémonie. Enfin, elle reprend :

"De quels sujets traitent les livres 3 et 4 du Livre des Vertus?"
De deux allumés qui ont rêvé du Très Haut. Avec un peu de chance, c'était vraiment Lui qui leur parlait, Il préfère toujours les cinglés t'as remarqué? Le premier zigue, il lui a montré le Paradis solaire et l'Enfer Lunaire...
Machinalement, elle glissa une main dans son dos, effleurant le dessin bleu, avant de reprendre Le second, il lui a montré la FIn des Temps qu'on se prendra dans la mouille si on pèche de trop. Voilà! T'as réussi à tout noter?
milo
Il se mouche à nouveau, prenant le nouveau vélin. Un froncement de sourcil, la rouquine ne lui avait pas dit qu'il devrait se farcir toute la bibliothèque de ce lieu. De quoi devenir fou. Si encore, la lecture était intéressante. Mais non. Nouveau soupir, nouveau vélin, nouveau bain pris par la plume. Et nouveau sourire, quand la rouquine lui souffle une fois encore les réponses.

Il grogne, parce qu'écrire lui est difficile, qu'il ne sait pas trop bien le faire non plus. Sont marrant, ces gens. Ils pensent tous que les gueux comme lui savent écrire, et lire. Bon d'accord, lui sait, par la force des choses, et il aurait aimé apprendre autrement. Au moins pour la lecture. L'écriture, elle, fut laborieuse en tout point.

- J'te jure Breiz, tu vas b'le payer.

Le ton se veut furieux, mais le géant, au fond, est amusé. Hochant parfois imperceptiblement la tête aux réponses de la rouquine, il trace lentement les courbes.

Citation:
La cité fu des truites par Aristot, par ce qu'il était furiieux que ses moutons s'adonne au pêche-hé. Il a gardé les 7 mieux et les 7 pires, pour en fair dé archange et des démon.


Un grognement, à la question suivante. Thor merci, il n'y en a pas beaucoup.

- J'l'ai toujours dit, l'alcool, c'est bauvais. T'vois, t'vas fidir par d'v'dir adorée du peuple, si tu contidues à boire.

Citation:
Il a prouvé quil existé (il a sur ement du se pinsser pour le faire) et qe lé homes avé un esprit.


Un nouveau grognement sorti de ses lèvres, apaisé par la main lui massant la nuque. Rassurante et protectrice. Ravi qu'elle soit là. A dire vrai, même les coups de fouets et la torture qu'il a vécu étant plus jeune lui semblent être le paradis incarné. Question de point de vue, en fait.

- L'a pas tort, c'était bargué dans la s'gonde guestion du pr'bier vélin. Franch'bent, cobbent veulent-ils qu'les gens réussissent c'te pastorale s'ils posent des guestions qui n'ont augun rapport aveg le texte ?

Citation:
Il rend compte la bestiole dent le dessert. Elle disparé.


Question suivante, et dernière. Heureusement. C'est pas que, mais sa sensestre commence également à le torturer. Alors elle, c'est normal. Mais ajoutée à la petite femme... Non.

Citation:
Il parle de fous, d'homes qui ont rêvé de lui. Le premier a vu le paradis du soleil et l'enfer de la lune. L'ôtr, il a vu la fin des temps qu'on va avoir si l'home pêche trop (de poisson ?).


Chuchotement, entre ses dents.

- J'ai pu tout doter. Bais d'enpêgue, tu vas b'le payer. Puis, posant son vélin sur le pupitre, il se retourne, zieutant sans vergogne le décolleté de la rouquine, appliquant avec ferveur le précepte de vertu inculqué dans les lignes qu'elle a lu, avant de se pencher de côté pour parler à Aliénor. J'ai fidi. Et j'ai r'pondu tout seul. Bêbe gu'j'ai tout lu jusgu'à la fin.

Et qu'il est plus que convaincu que tout ça n'est qu'un ramassis destiné à quelques hommes à avoir un certain pouvoir sur d'autre. Ho, il a été croyant. Il y a longtemps. Quand il était enfant. Avant que l'implacable réalité de la vie, et uniquement elle, ne se rappelle à lui à plusieurs reprises. La seule aide sur laquelle il a pu compter à ce moment là, c'est lui-même. Uniquement lui.
Poupounet
Poup surveillait Gauvain du coin de l'œil, espérant que bêtise il n'y ai pas. Qu'il salisse tout ce n'était pas grave, elle s'en moquait. Par contre une chose l'interpella en regardant le géant écrire, il avait l'air d'avoir du mal. La lecture du parchemin lui confirma ce qu'elle pensait.

Si vous préférez, vous pouvez répondre verbalement pas besoin d'écrire.

Et là petit sourire à Breiz, qui voulait dire et comment tu vas lui souffler les réponse là ? Hein comment ?

En attendant je vous donne la suite, nous en somme à la moitié. Et pour info c'est pas moi qui est fait ce document mais un ancien archevêque et le cours à été validé par Rome. D'habitude je change les questions et je les durcis, donc si ça vous chante je peux modifier.

Sourire angélique.

Zabouvski a écrit:
Partie 3 : Profession de Foi

Le
fidèle en quête du paradis solaire peut s'assurer de mener une vie
vertueuse par moultes actions différentes. Certaines de ces actions
vous seront présentées et expliquées dans ce dernier volet.


Le Credo,
est le texte fédérateur de notre Eglise, il est là pour faire grandir
notre foi en notre coeur. Cette prière affirme notre foi et la crie au
monde: il est le signe de notre union de croyants aristoteliciens. Il
illustre aussi le dogme et le résume en quelques mots. Tous les
aristoteliciens doivent le connaître. Le fait de réciter son crédo est
un acte qui assure au Très-Haut que vous vous maintenez avec force sur
le chemin de la vertu. Ce crédo doit être reconnu en préhalable au
baptême, est est primordial pour toutes les cérémonies.

Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


La Confession,
est l'acte par lequel le fidèle ayant commis un impair peut se faire
pardonner. Dieu est conscient que l'Homme n'est pas parfait, sans quoi
il serait Dieu, toutefois, il reconnait que l'âme qui s'assume au cours
d'une confession sincère et profonde est une âme pure. Ceci dit, pour
s'assurer le pardon divin, le fautif devra peut-être faire acte de
pénitence (voir plus bas). Tous les prêtres peuvent recevoir les
confessions et ne peuvent en dévoiler le contenu sous peine de
défrocation. Certains curés incitent aussi leurs paroissiens à
confesser intérieurement au Très-Haut avant chaque messe.

Citation:
Je
confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes
Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je
supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour
moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la
rémission de tous nos péchés.


La Pénitence,
est le statut dans lequel se place volontairement le pêcheur s'étant
confessé pour s'assurer le pardon divin. Différents moyens de pénitence
sont le jeune, le pélerinage ou encore la charité (des explications sur
ces actions seront données plus bas).

Le Jeûne,
est l'acte par lequel le pénitent ou le simple fidèle se prive de
nouriture ou se limite à un repas de base pour un certain temps, se
mettant ainsi aux niveau des plus faibles, pour prendre ainsi
conscience de la misère humaine que combat l'Église. Le jeûne tire son
origine de la méditation de Christos dans le désert.

La Charité,
est un acte de vertu que doivent pratiquer tous les aristotéliciens.
Elle consite à aider ses frères aristotéliciens sur le chemin de la
vertu. Elle se par l'aide aux vagabonds perdus dans les méandres du
jeu, l'offre d'un salaire supérieur au minimun légal à ses employés, la
vente à des prix non prohibitifs de sa production et le refus d'une
spéculation à outrance. Chacun agit dans ce domaine en âme et
conscience.

Le Pélerinage,
est l'acte de parcourir les royaumes pour prendre conscience de la
création. Le pélerinage permet, en plus d'être une preuve de foi forte,
de prendre contact avec d'autres frères aristotéliciens et ainsi de les
aider. Le pélerinage tire ses origines vraisemblablement de la
recherche d'Aristote de la cité idéale.

La Sainteté,
est le statut auquel aspirent tous les aristotéliciens. Certains
fidèles ont accédé à ce statut par leur respect presque immaculé des
pincipes aristotéliciens. Ces saints ont encore au soleil le pouvoir
d'influencer certaines choses de la création, il est donc important de
les considérer et de les louer. Ceci dit, on ne peut louer les saints,
et encore moins le Très-Haut, pour sa propre réussite matérielle. La
lecture des hagiographies des différents saints et de régulières, mais
toujours sincères, prières sont conseillées.


Il est important se savoir que l'Église ne sanctionne pas, même prohibe, l'ermitage.



Père abbé Zabouvski
Citation:























Citation:









Citation:
1. Pourquoi le crédo est-il si important?
2. Comme nous ne sommes pas parfaits, nous commetrons inévitablement des fautes. Comment pouvons-nous alors quand même accéder au soleil?
3. Quel serait l'origine des pélerinages? En quoi cette signification ancetrale est proche de la signification actuelle?
4. Qu'est-ce que la sainteté?

Breiz
Comme tu veux Poup. Moi t'façon j'fais la lecture. J'te lis d'abors les questions Milo hein.

"Pourquoi le crédo est-il si important?" Bon bin j'te lis la partie sur le crédo donc... attends...
Elle parcourut rapidement le parchemin, avant de prendre la lecture, appuyant certains passages :
Le Credo est le texte fédérateur de notre Eglise, ... bla bla bla... il est le signe de notre union de croyants aristoteliciens... Bla bla bla... Le fait de réciter son crédo est un acte qui assure au Très-Haut que vous vous maintenez avec force sur le chemin de la vertu, bla bla bla...

Mouais... bref... Bon, la deuxième questioooooooon..... ah!
"Comme nous ne sommes pas parfaits, nous commetrons inévitablement des
fautes. Comment pouvons-nous alors quand même accéder au soleil?"


Elle lut à voix plus basse la suite du parchemin, sourire amusé alors qu'elle se glissa sur les genoux du blond, un bras passé autour de son cou, chcuotant à toute vitesse le texte de pastorale

"chuchoti chuchoti chuchota confession chuchoti pénitence, chuchoti chuchota jeûne, pélerinage, charité, chuchoti chuchota" C'est bon t'as bien compris ce que j'ai lu?

Bon je continue alors, oublie pas les réponses de la première question parce que tu vas devoir tout balancer à Poup après!
Alors al troisièmeuh...
"Quel serait l'origine des pélerinages? En quoi cette signification ancetrale est proche de la signification actuelle?"
Ah bah j't'ai lu la partie sur les pélerinage déjà! C'est là où ça dit que ça rappelle la recherche d'Aristote qui cherche la cité idéale... oups!
Regard essayant de se vouloir coupable vers Poup, avant de reprendre, spontanément Même qu'il a du marcher un sacré bout pour la trouver cette cité. Un peu comme nous quand on pélerine... euh... Désolée Poup, j'pas fait exprès c'est sorti tout seul! J'te promets!

Bon bin j'passe direct à la quatre alors hein...
Elle baissa les yeux vers le parchemin.

Ah! "Qu'est-ce que la sainteté?" Bah euh... Han il est long ce passage! Pfff Poup franchement hein! DIre qu'après on doit se taper la pastorale de mariage! J'espère que vous avez des formation accélérées, on est pressés t'sais!
Bon, je lis le paragraphe, Milo essaye de retenir les trucs importants hein!

"La Sainteté
, est le statut auquel aspirent tous les aristotéliciens. Certains fidèles ont accédé à ce statut par leur respect presque immaculé des pincipes aristotéliciens. Ces saints ont encore au soleil le pouvoir d'influencer certaines choses de la création, il est donc important de les considérer et de les louer. Ceci dit, on ne peut louer les saints, et encore moins le Très-Haut, pour sa propre réussite matérielle. La lecture des hagiographies des différents saints et de régulières, mais toujours sincères, prières sont conseillées.

Bon, j'crois qu'on a tout. Je répète les questions!


Elle s'éxécuta avec un sourire, les lèvres effleurant parfois la tempe blonde au fil de ses murmures.

Wouala! A toi de te souvenir, beau blond!
milo
Une véritable torture. Un gémissement qu'il étouffe, tandis qu'Aliéanor lui donne un troisième parchemin. Misère, on ne lui avait pas dit que c'était si long. Sinon, à coup sûr, il aurait demandé à un contrefacteur de lui fournir copie officielle d'une attestation à la mord-moi-le-noeud. Ca lui aurait coûté cher, certes, mais beaucoup moins que faire ça ici.

- La boitié, hein ?

Déconfit, sans le montrer, il soupire quand la rouquine lui fait la lecture. Soulagé, malgré tout, de ne pas avoir à écrire. Et faire marcher sa cervelle, il y est habitué.

- Alors... L'crédo c'est... Un truc qui me casse les couilles, mais à un point ! Qu'on pourrait en faire du sucre en poudre. C'est l'texte fédérateur d'dotre église. Il est l'sigde d'dotre udion et l'fait d'l'réciter est un agte qui assure au Très-Haut qu'on s'baintient avec force dans l'ch'bin d'la vertu.

Inspiration, tandis qu'une main passe dans le dos de la rouquine, pour se poser sur l'étrange symbole.


- Ensuite... On cobbet des fautes, mais on s'repenti avec la confession, la péditence, le jeûne, le péleridage, la charité.

Tu parles, tout pour faire suer le monde quoi. Z'ont vraiment de drôles d'idées, les gens d'ici. Souriant en coin, il répond à la troisième question, plus qu'aidé par la rouquine. M'enfin, entre futurs époux, l'aide est de mise, c'est marqué dans le crédo.

- L'origide ? C'est qu'Aristote là... Il devait vraiment se faire chier le pauvre. Il a cherché la cité parfaite sans la trouver. Et pis il a du barcher tell'bent longtemps, l'pauvre, qu'ça dous rapproche des péleridages actuels.

Quant au dernier paragraphe, il l'écoute avec attention, peut-être plus que les autres, les yeux rivés sur les faits et gestes de Gauvain. Blêmissant lorsqu'il entend qu'il faut faire une autre pastorale de mariage. Par Thor, cela aurait été plus simple de ne rien faire en fait. Grognant, se mouchant, il répond à la dernière question, avec rapidité.

- La saint'té, c'est l'statut auquel aspirent tous les aristotéliciens. Sauf moi, qu'est ce que j'en ai à faire. Certains fidèles y ont accédé par leur respect quasi immaculé et iddébranlable des principes aristotéliciens.

Il renifle, puis lève les yeux vers Poup. Azurs larmoyantes, non pas de supplice, mais de fatigue. C'est pas tout, mais c'est que ça dégage plein de choses, le rhume.

- Encore combien ?
Poupounet
La dernière. Promis. Ensuite on fait la pastorale de mariage et le baptême couplé à la bénédiction plus les bans. Je vous épargne une cérémonie.

Elle s'approcha du blond.

J'imagine bien que ça vous ennuie mais il ne faudrait pas qu'on vous annule le mariage, c'est mon seul soucis. Je n'essaye pas de vous embêter.

Aller encore un et c'est finit.


Elle lui fournit les parchemins correspondant.

Citation:
Partie 4 : Le Droit Canonique

Le
Droit Canon est en quelque sort l’ensemble des lois qui régissent
l’organisation de l’Église Aristotélicienne. Elles ont été établies par
la Curie sur l’inspiration des enseignements des prophètes Oane,
Aristote et Christos. Ces lois servent à maintenir un minimum d’ordre,
permettant ainsi à l’Église d’évoluer et aux fidèles de parcourir le
chemin de la vertu en paix, et ainsi gagner le paradis. Le respect du
Droit Canon est primordial. En voici les grandes lignes et les articles
qui concernent le croyant lambda.


Les Statuts,
décrivent les statuts ainsi que leur appellation. Il existe au sein de
l’Église 4 statuts, soit l’hétérodoxe, qui est le statut de celui qui
ne reconnaît pas le dogme aristotélicien ni son droit canon ou encore
qui a été excommunié, le croyant, qui est le statut de celui qui croit
et qui reconnaît le Droit Canon, mais ne fait pas encore partie de
l’Église, le fidèle, qui est le statut du croyant ayant été admis au
sein de l’Église par le baptême, et finalement, le prêtre qui a reçu le
sacrement de l'ordination et a prononcé les voeux.

Le Baptême,
est l’acte par lequel un croyant fait son entrée dans la communauté des
fidèles. Pour être admissible au baptême il faut être croyant, adulte
sain d’esprit et prêt à comprendre l’engagement et en avoir fait la
demande explicite. Pour le baptême des enfants, un parrain sera
nécessaire puis une confirmation sera souhaitable lorsque le baptisé
aura atteint l’âge adulte. Le parrainage est hautement souhaité mais ce
n'est pas une obligation, à part pour les reconversions. Toutefois la
personne faisant office de parrain ou de marraine doit être baptisée et
non sujet à interdictions. Pour être valide, le baptême doit avoir été
célébré dans un lieu de culte autorisé et par un clerc ayant toutes les
permissions requises.

Le Mariage,
est l’acte par lequel deux fidèles décident d’unir leurs destinés pour
vivre à deux le chemin de la vertu ainsi que pour procréer et donc
perpétuer la création. Les deux mariés doivent absolument avoir été
baptisés avant la primordiale publication des bans quinze jours avant
la cérémonie. En dehors de rares cas d’exceptions tels que
l’éventualité que la mariée soit enceinte, la publication des bans et
la période de 15 jours est de la plus haute nécessité et non
négociable. Les mariés doivent aussi être accompagnés au minimum de
deux témoins, baptisés pour la cérémonie. Le remariage est impossible,
sauf si un des mariés meurt ou est excommuniqué ou si le mariage n’a
pas été consommé. Seul un cardinal peut annuler un mariage.

La Justice d’Église,
est l’ensemble des peines et des procédures que l’Église peut exercer.
Il existe à Rome deux tribunaux, soit le tribunal pontifical et la
haute cour ecclésiastiques. Il existe aussi dans la plupart des
diocèses des officialités épiscopales. La Justice au sein de l’Église
est du ressort de l’Inquisition.


Citation:
1. Quel est la différence entre le croyant et le fidèle?
2. Par quel sacrement peut-on faire son entrée dans la communauté aristotélicienne?
3. Quel délai doit absolument être respecté entre la publication des bans et la cérémonie du mariage?
4. Qu'est-ce qu'un témoin lors d'un mariage? Doit-il obligatoirement être baptisé?
Breiz
Quatre? Punaise, qu'est-ce que c'est long! Pis c'est quoi la bénédiction? T'vas pas nous marier l'même jour que son baptême si?
Bon, je lis les questions.


Elle pencha sur le parchemin, murmurant la question à Milo :
"Quel est la différence entre le croyant et le fidèle?" Le baptême, j'vais pas me fatiguer à lire le texte alors que je connais la réponse. D'ailleurs ça marche aussi pour la question deux : "Par quel sacrement peut-on faire son entrée dans la communauté aristotélicienne?" faut quand même être neuneu pour pas le savoir.

Question trois donc :"Quel délai doit absolument être respecté entre la publication des bans et la cérémonie du mariage?"
Alors, là par contre faut lire, attends Milo, je lis... Ah!
"Les deux mariés doivent absolument avoir été baptisés avant la primordiale publication des bans quinze jours avant la cérémonie. En dehors de rares cas d’exceptions tels que l’éventualité que la mariée soit enceinte, la publication des bans et la période de 15 jours est de la plus haute nécessité et non négociable. Les mariés doivent aussi être accompagnés au minimum de deux témoins, baptisés pour la cérémonie."

Bah, c'est toujours bon à savoir ça!
Elle se laisse un peu aller contre le géant, fatiguée de lire, déjà. Elle jette un coup d'œil à Gauvain, qui promène ses petites mains noircies sur tous les pupitres, puis se penche sur la dernière question, réprimant un baillemment, les doigts de sa main gauche perdue dans le cou qu'elle enlace.

"Qu'est-ce qu'un témoin lors d'un mariage? Doit-il obligatoirement être baptisé?" Han on vient de le lire aussi. D'ailleurs pourquoi ils doivent être baptisés aussi, c'nul! Ça va pas être facile à trouver surtout! Poup tu peux être mon témoins en plus de not' marieuse? Bon sinon j'ai Gaspard et Esta, mais les témoins c'est deux chacun ou deux en tout? l'est pas bien clair le texte à ce sujet... Pis si Gaspard peut pas m'conduire à l'autel, j'ai un pair sous la main. Sinon j'demande à la Jojo d'me témoignonner et... Elle se tut brusquement, consciente de digresser, craignant de mettre le blond mal à l'aise. Honteuse de le forcer à se lier à elle pour ne pas la perdre. Elle ferma un instant les yeux, cachant son visage au creux de son épaule, le laissant répondre aux question de l'évêque.
milo
Un grognement, mi-satisfait, mi-dépité. M'enfin, ce sera le dernier qu'elle a dit. Oui, mais elle a aussi parlé d'une pastorale de mariage, d'un baptême, d'une bénédiction, et de bans. Il jette un regard inquiet à la rouquine, ne s'attendant pas à tant de cérémonies ou autres protocoles.

Tout ça pour quoi ? Jurer fidélité à un être qui n'existe même pas ? Soudain, l'envie de prendre ses jambes à son cou et d'emmener la jeune femme dans son sillage se fait si forte qu'il est obligé de crisper sa main sur le pupitre, pour s'empêcher de le faire.

Malgré cela, il se racle la gorge et entreprend de répondre.


- La pr'bière guestion et la s'conde, c'est l'bâptèbe, qui différencie l'croyant du fidèle et gui est l'sacr'bent pour entrer dans la cobbudauté artiotéliciedde.

Il écoute tout en se mouchant la réponse à la troisième question. Il se demande soudain si les quatre autres cérémonies vont être aussi pénibles que celle-là. Pour sûr, il aurait mieux valu un mariage à l'ancienne. Pas besoin de faire tout ce pataquès pour dire : voici ma femme.

- Il faut respegter un délai d'guinzes jours entre la publigation des bads et la cérébodie du bariage.

Ce n'est que lorsqu'il formule la réponse à la question quatre, après s'être mouché, qu'une évidence lui est retournée de plein fouet. Deux... Témoins. Et contrairement à ce que pense Breiz, ce n'est pas deux pour eux. Non. Si ce qu'il a vu au mariage de Daresha est vrai, alors il en faut deux chacun. Ce n'est pas tant le fait d'en avoir deux chacun qui fait perdre ses couleurs au blond. Non. C'est que les deux doivent être baptisés. Et ça, il n'en connait pas ou prou. Ilmarin, si elle accepte, l'est. Pour le reste, si elle refuse, il ne connaît personne. Il secoue la tête, cachant par là-même son vacillement, avant de répondre d'une voix faible, qui peut être mise sur le compte de son rhume.

- Les téboins, c'est ceux qui aggompagnent les bariés. Et oui, ils doivent être baptisés.

Sans s'en rendre compte, sa senestre vient chercher la main de la rouquine, pour la serrer trop fortement. Il sera bien tant de faire appel à témoin en temps et en heure.
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