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[RP] Allez veaux, vaches, cochons.

Forth_with
RP totalement délire sur la bénédiction d'animaux en Poitou. La seule règle ? S'amuser et délirer. N'hésitez pas à parodier votre propre personnage à partir en vrille totale dans l'histoire. Ce n'est comme toujours que de l'amusement. RP ouvert à tous bien entendu et même plus encore.


C'était un beau matin d'été. Non je déconnes, on est en plein hiver, encore heureux qu'il fasse plus froid et que le vent se soit calmer mais sur que le soleil s'est barré. Un matin avec madame la lune ils ont foutus le camp, les scélérats. Et après les aristotéliciens nous diront que l'un c'est le paradis et l'autre l'enfer. Moi je dis que les deux s'entendent comme larrons en foire.

- Ouais mais ton avis on l'a pas demandé alors tu racontes l'histoire où je te marrave.
- C'est bon, c'est bon je raconte.

Donc comme on le disait on se caillait pas les miches mais un peu plus chaud n'aurait pas été de refus. Les fermes s'enfermaient à double tour et les animaux paissaient tranquillement dans les étable. Behh ! Faisait la brebis. Meuhh la vache, et pour les autres vous connaissez. Donc tout était calme.



Enfin presque.

- Généralement là on dit et Là c'est le drame.
- Et ben pas là continue !

D'accord, d'accord. Donc enfin presque. Car finalement un id... un homme intelligent, chevronné, fier et droit, aiguisé par le temps, vif comme l'éclair, le visage d'une élégance rare, les cheveux flottant au vent, la carrure d'un athlète, s'affala sur le sol dans une grosse gamelle et son beau visage ben pris de plein fouet le sol. Ben oui quand on a des doigts de pied en moins l'équilibre c'est pas ce que l'on connaît de mieux. Fort heureusement personne ne vit cette vautrade. Sinon on peut être sûr que l'information aurait circuler aussi vite qu'une fusée. Car par ici les pigeons dépassaient parfois un coursier lancé et l'on savait au nord du royaume une information que l'on ignorait chez le voisin. Allez comprendre.

Nous disions fort heureusement car le personnage qui se gamelle ainsi n'est pas n'importe qui. Bon c'est pas que son intelligence soit géniale, géniale mais c'est tout de même le Nonce machin chouette du Poitou et le Vicaire Truc muche de Poitiers.

- Ah oui quand même !
- Vous voyez vous êtes comme moi vous ignorez ce que cela veut dire mais sur une lettre en en-tête ça fait classe.
- Clairement.

Donc se relevant péniblement de la belle gamelle le Nonce en question, appelons-le Forth With se sera... eut non le Nonce en fait, ressenti une douleur maintenue sur le torse. Mais bon il fallait bien avancer.

Car en effet cette magnifique gamelle n'était pas faite là pour la beauté de l'art, même si bon elle mériterait une récompense aux gamelles d'or si elles existaient. Non visiblement l'homme était pressé, car tout en examinant son beau et svelte, et élégant et racé, et... euh pardon je m'égare, corps meurtri le Nonce poursuivait son chemin en direction de Poitiers. Il avait rendez-vous avec le Bailli du Poitou. Le ou la ? Il ne saurait plus dire tout à coup. Ah si on lui avait dit Cathycat comme nom. À moins qu'en Poitou ils aient des mœurs étranges ce devait être la.

Donc c'est d'un pas redevenu alerte que le dit Nonce remarchait en direction du château et du bureau de la bailli (ça fait étrange quand même je m'y ferais jamais) pour aller discuter.

- C'est tout ? On a même pas le droit à un peu de suspense ? Rien ?
- Euh non on avait rien prévu ça devait finir comme ça.
- Je peux essayer d'improviser si vous voulez.
- Essayez toujours.

Ou de la tuer !

- Non mais ça va pas la tête. Certains vont lire ça et le mettre en procès et en prison dans deux heures. Non, non et non, pas la tuer !
- Ben quoi au moins il y a du suspense.
- Je t'en mettrais du suspense moi.

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Cathycat


Encore un matin ! Un matin pour rien ... Elle était encore d'humeur fumasse la Bailli, ouep et pas qu'un peu. Celle que certains appelait la dame chat, chacha, était d'une humeur de chien mouillé. C'est qu'elle avait mal dormi cette nuit ... Et oui, d'avoir une maison en lisière de forêt ça a ses avantages. La tranquillité, le silence ... La paix quoi ! Sauf qu'il y a aussi des inconvénients ! Et ouais, surtout quand vous avez le droit toute la nuit aux hululements nocturnes d'un hibou névrosé ... 'fin tout ça pour dire quel était de mauvais poil quoi !

Donc déjà la journée commence bien, une tête de déterrée à faire peur ... Des yeux gonflés, rougis et en valoche à la Droopy. V'là t'y pas que du coup elle se lève à la bourre, alors que ce matin là, elle devait aller à la Foire aux bestiaux pour reconstituer le cheptel du Comté ... En plus il faisait un froid de canard, vu que bien sûr le feu c'était éteint dans la nuit, donc même pas d'eau chaude pour se faire une tisane. Elle va donc partir le ventre vide, seller son cheval, pour pouvoir gagner son bureau, prendre ses papiers et aller à la Foire.

Mais comme c'est une journée maudite, devinez quoi ? Je vous le donne en mille, pas réveillée qu'elle est la brune belle, la tignasse en broussaille et la gueule enfarinée. Bah elle va mettre ses deux belles bottes quand le crottin bien frais de son très cher Ukase, le bel hanovrien qui lui sert de monture.


Et merde ! Mes bottes cirées, pffffff, ah c'est vraiment pas mon jour ! Boarf pas grave de toute façon, je dois aller à la Foire ... Pis personne ne m'attend hein, je me changerais plus tard. Pas le temps chuis d'jà en retard. Aller hop, on y va !

Le temps de gratter ses semelles grossièrement sur la paille, d'harnacher sa montagne de muscle et la voilà partant cahin-caha vers son quotidien.

Quasiment, arrivée à destination, la brunette aux cheveux en bataille, la mine pas réveillée et les bottes crottées, vit au loin un homme se gauffrer dans toute sa splendeur. A peine un sourire se peint sur ses lèvres, juste une petite pensée pour se dire ...

*Je suis pas la seule à avoir une belle journée*

Elle entre dans la cours du château et laisse son cheval au palfrenier et monte quatre à quatre les marches menant à son bureau, pour prendre ses dossiers. Redescendant aussi sec, elle tombe nez à nez avec le roi de la glisse, entre-aperçu plus tôt.

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La vie est l'expression d'un constant désir : personne n'est jamais satisfait. (Charlie Chaplin)
Forth_with
C'est la glisse attitude

Il n'y a qu'au pied du mur qu'on voit le mieux le mur. Cette citation qui n'a aucun intérêt dans cette histoire fit que le Père Forth With repensa à sa chute. Mais surtout à toute la symbolique qu'il y avait derrière. Car sans nul doute s'il était tombé c'est qu'il avait glissé et s'il possédait encore ses doigts de pied cela ne serait jamais arrivé. Ce conflit, tout ces conflits incessants et lancinants, ces morts qui ne cessaient de survenir. Lui n'avait perdu qu'un peu de cheveu et les doigts de pied mais combien avait perdu pire, un bouton ou petite médaille. Oh non c'était trop terrible. Il avait eut ce besoin de rechercher ailleurs, d'une autre façon, d'une autre manière, autre chose, une autre solution. Sans augmentation du prix des consommations, le concierge est à l'entrée il ferme une heure après le spectacle.

Non bien sûr ce n'était plus possible, plus comme ça, plus à ce point. Car une bonne guerre cela servait parfois, quand on ne pouvait plus autrement. À l'extrême limite, au grand maximum. Tiens d'ailleurs tu me feras penser il faut que je prenne rendez-vous chez le médicastre. Entendu quel jour ? Je sais pas j'ignore quand il est libre. Je vais voir t'inquiètes, fais moi juste penser.... et il ne fallait surtout pas oublier cela.

Oui Forth en avait traverser des difficultés, des difficultés monstrueuses. Perdre un petit doigt de pied et un peu de cheveu et recevoir un grand coup sur le crâne ça vous marque à tout jamais un homme. Après cela il ne fut plus jamais le même. Enfin si quand même un peu, il fallait, un minimum sinon il ne serait plus Forth With, mais bon plus tout à fait le même quoi.

C'était ainsi, mais il avait traversé ces difficultés, il les avait surpassé transcendé ce sentiment et ce goût d'inachevé que vous avez parfois au fond de la bouche, au bord de la gorge, juste après les dernières dents et qui vous reste là en travers. Comment ? Il avait avalé sa salive. Oui c'était ça Forth, quelqu'un capable de se surpasser.

Et pourtant quelqu'un de si fragile aussi, de si incertain sur ce qu'il faisait, sur ce qu'il devait faire, ou qu'il aurait dû faire. Ne devait-il pas, devait-il ? Devient-il ? Neigera-t-il à Noël ? Le vieux Roland aura-t-il du bois dans sa cheminée. Et John alors il est mort ou pas ? Mais alors qui est l'autre type qui a tué Jacob et qu'elles révélations va-t-on avoir. Et pourquoi attendre aussi longtemps pour avoir la fin. Non comme on vous le dit depuis le début, derrière l'image de baroudeur se cache un être sensible, fragile, qui dort mal la nuit et parfois pleure. Si, si ça lui arrive de pleurer. Bon comme tout les hommes il fait croire qu'il a une poussière dans l'œil mais il pleure.

Alors messires et dames. Vous qui désormais dans ce Comté du Poitou encore inconnu pour Forth le découvrez aujourd'hui ne voyez pas les apparences seulement. D'abord parce que c'est très très méchante et ensuite c'est bête parce que franchement si tu t'arrêtes aux apparences ben tu vois rien. Comment ça je m'égare ?

Sur le chemin remontant jusqu'au Château il pensait à tout ça et c'est alors qu'il tomba nez à nez avec une jeune femme et lui dit.


Bonjour.
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Cathycat


[Quand conseillère Comtale rime avec ...]

-... Rime avec rien ...
-Pis d'abord pourquoi ça devrait rimer avec quelque chose ?
-Parce que !
-Parce que quoi ?
-Parce que je je te dis ! Pour faire une didascalie.
-Une quoi ?
-Une didascalie !
-Beuh c'est quoi ce truc ?
-Un titre, une phrase qui permet de situer la scène, l'état d'esprit du personnage.
-Bah ça sert à rien, le lecteur il va découvrir au fil de la lecture.
-P'tet mais çà fait style !
-Mouais ... C'est surtout se casser la tête pour pas grande chose.
-Et alors, si j'ai envie ? Pis d'abord ça fait plus mieux !
-S'tu le dis ... Je vais pas te contrarier ...
-Oh dis donc ça va hein ! Rabat-joie va ! T'es toujours entrain de critiquer, jamais contente !
-Même pas pas vrai d'abord !
-Si !
-Nan !
-Si !
-Nan, je te dis !
-Si, si, si, si, si, si, si, si, si, si, siiiiiiiiii
Lui tire la langue et la rentre fissa.
-Non mais ça va aller oui ?! T'veux que je te la coupe ? Et d'abord, elle est pas belle ta langue !
-M'enfous y en a qui l'aiment !
-Tssssss ouais m'étonne pas de toi ... Toi et les hommes ..
-Et alors ? J't'en pose moi des questions ?
-Oui tu m'en poses et tout le temps même, t'es qu'une chieuse !
-Rhooo mais je te permets pas ! Nanméoh !
-J'dis ce que je veux !
Zyeute à droite et à gauche et toussote.
-T'as un chat dans la gorge ?
-Nan ... Mais regarde ... On nous observe ...
-Oh ? Sans dec' ?!
Tourne la tête.
-Tu vois...
-Ouais j'vois ... T'crois qu'ils attendent quelque chose ?
-Ouep !
-Ah et quoi donc ?
-Bah p'tet la suite de l'histoire ...
-Ah oui ! Mais ça c'est à toi de l'écrire ...
-Bah j'étais partie pour mais t'es venue là avec des questions bêtes.
-Rhoooo y a pas de questions bêtes ... Pis d'abord, je m'informe.
-C'est bien ça, tu finiras intelligente ...
-Oh merci c'est trop d'honneur ... Pffff en plus tu te fous de moi.
-Nan.
-Si !
-Nan, j'te dis !
-Bon, on va p'tet arrêter ...
-Ouais ...
-Aller écris donc.
-Me donne pas d'ordres.
-J'te donne pas d'ordres !
-Si !
-Nan!
-Bon ça suffit ! Tu te tais maintenant !
-D'accord ...
Moue boudeuse, les bras croisés
-Et arrête de faire la gueule.
-Je fais pas la gueule, je réfléchis.
-Bien ...
Reprend sa plume.

Donc la voilà qui tombe nez à nez avec le roi de la glisse. Ce dernier la salue d'un "Bonjour" franc et direct. Un léger sourire s'esquisse sur ses lèvres alors qu'elle tente tant bien que mal de dompter sa crinière rebelle pas coiffée du matin ... Tu parles d'une conseillère Comtale présentable ! Elle avait plutôt une tête à faire peur ! M'enfin bon, c'est toujours quand on veut être discret et voir personne que ça arrive ... Elle lisse nerveusement ses braies un peu chiffonnées, puis lui répond :

Bonjour,

bienvenu au château comtal. Je me présente, je suis Cathycat, le Bailli. Vous cherchez quelqu'un en particulier .


*Et ça sera tout pour le moment, car c'est usant d'être deux dans la même caboche !*

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La vie est l'expression d'un constant désir : personne n'est jamais satisfait. (Charlie Chaplin)
Ukase, incarné par Cathycat


[Dégustation de pommes]

Pour commencer, portrait de la bête ...

Montagne de muscles d'environ 650 kilos, 1m75 au garrot. Tête ronde au chanfrein légèrement busqué et recouvert d'une large liste qui descend jusque sur les naseaux. Une large encolure profondément ancrée dans l'avant-main puissante, les épaules droites, le poitrail bien développé. Des membres solides, aux tendons secs et avec des articulations long-jointées, finissant sur des sabots larges comme des seaux.
Une arrière-main toute aussi puissante, une croupe bien ronde, des jarrets ni trop hauts, ni trop bas. Le poil luisant, la crinière tout autant, pour ce bel alezan. L'oeil vif, les oreilles mobiles et attentives, voici donc le fidèle destrier au service de dame la Bailli.

C'était beaucoup d'honneur pour cet équidé taxé de "cheval de roi". Pourquoi cheval de roi me direz vous ? Et bien tout simplement parce que ses membres sont dotés de trois balzanes et que tout le monde sait ...

Balzane un, cheval de rien, balzane deux, cheval de gueux, balzane trois, cheval de roi, balzane quatre .... Cheval à abattre.

C'est donc un jour comme un autre, que le grand hongre, réformé des armées autrichiennes, trimballait sur son dos la petite brunette aussi légère qu'une plume.
Ah qu'il l'aimait sa chère petite cavalière ... La sentir sur son dos se déhancher en suivant harmonieusement le rythme de ses allures. Sentir ses fins mollets enserrer ses flancs pour lui dicter sa conduite. Sa main fine et légère au contact des rênes, donnant la juste tension au mors dans sa bouche ... Relation sensuelle et charnelle entre la jeune femme et l'animal puissant qu'il était. Deux êtres en parfaite osmose, leurs deux corps fondus, ne formant plus qu'un ....

Long soupir de la bête à ses pensées, on ne peut plus ... Hmmm ... Concupiscentes. Il est là, il patiente, attendant son retour dans la cours du château.

Il renâcle et secoue la tête, la regardant se mouvoir dans ses fins vêtement rouges ... Et la voilà qui revient vers lui, besace en main, prête à repartir pour une nouvelle chevauchée ... Mais elle arrêtée dans son élan par homme qui l'aborde. Il reste tout d'abord d'un oeil morne, puis son regard est attiré par une vision des plus appétissante ...

Deux belles pommes qui s'agitent devant lui. Deux belles pommes, bien rondes aux formes exquises et d'un rouge éclatant.
Emporté par un élan de gourmandise, il ne peut se retenir et vient mordre à pleines dents dans le fruit défendu ... S'en suit un cri de douleur, qui retentit dans la cour du château.


Le fier destrier, venait de s'en prendre au séant de sa belle cavalière.
Forth_with
Devant la jeune femme, Forth le regard droit et fier, serein et puissant, porté vers l'horizon, savait et quand elle lui dit de sa voix douce et chaude, caressant presque les mots, comme une brise qui sort, qu'elle était le bailli du Poitou, alors...

Dites moi pas que c'est pas vrai ! C'est vous le bailli ? Oh comment je suis trop fort ! Moi c'est Jam... heu Forth With Nonce Apostolique du Poitou et Vicaire diocésain de Poitiers. Veuillez m'excuser vous savez comme c'est on se laisse aller, on s'emporte, on ne se contrôle plus tout à fait. Oui la joie, l'allégresse, l'assurance de bon moment provoque une euphorie profonde, un émoi singulier qui s'empare de vous...

Laissons à sa longue litanie le jeune clerc qui partit dans une tirade arriva tout juste à placer le fait qu'il proposait de venir bénir les animaux de tout le Poitou quelqu'en soit ses habitants, afin de leur apporter une longue vie et toutes les conneries et intéressons nous à l'arrière plan.

Oui car en arrière-plan se préparait, un danger, que dis-je un drame. La scène était-elle au ralenti, les pattes avançant pas à pas, l'animal avançant, elle ne sachant rien, ignorant même. Et là c'est le drame !

Enfin surtout du côté de Forth qui effrayer par le cri cavale jusqu'à un banc et se met à son tour à y crier comme une jouvencelle découvrant la première fois l'engin de son compagnon ou encore une souris blanche pour les plus prudes. On eut dit qu'il montait dans les aigus plus fort encore que la bailli, à eux deux ils faisaient un beau duo tiens.

Mais bon sang de bon soir où vas nous mener cette histoire ?

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Cmyrille
Dans la lie du Royaume sans nul doute...

Car voyez vous, le caractère fameux de cette naration ne nous met pas pour autant à l'abri du fameux invité surprise. Vous savez celui là même qui "fait chier cet abruti! Casses toi pauv' con, c'est un conte pour gens sérieux ici." Bref, pour ressituer l'empêcheur de conter en rond, il est parti de chez lui la queue entre les jambes (encore heureux!), l'oeil torve et l'air abscon (oui je sais, c'est moche...). Sa femme, traitresse à la solde du Grand Machin ayant tenté de l'assassiner quelques mois plus tôt en l'aspergeant de la tête au pieds de pisse de plante, il s'est mis en tête de retrouver cette vile créature et de lui faire payer son forfait, et avec toutes les options croyez moi bien. Il avait donc bien préparé son voyage.
Ayant appris par le fils de la voisine qui tenait lui même l'information de la femme du boulanger, vous savez celui au bout de la rue après le couturier, oui à l'angle de la rue de l'église, voilà m'sieur Pin. Non, pas pain, Pin, comme un pin. Non pas dans la tronche, l'arbre. Donc ayant appris fortuitement qu'il était le beau fils par alliance de la tante à la belle mère au troisième degré de sa femme d'un coté, et de l'autre le beau frère d'un sénéchal, ben il avait choisi la deuxième option et trainé avec lui le pauvre soldat à la recherche de leurs fuyardes de concubines. De l'hémoglobine du cul-doré, on ne vit faire qu'un tour quand notre invité mystère lui eut dit que sa naine de gonzesse (non pas femme tronc) s'était fait la malle avec sa cave et une criminelle. Il avait enfourché un cheval, enfin tout du moins ça ressemblait à ça de loin, et était parti au triple pas. Et oui bougre d'âne! C'est une mûle que tu cravache! lui avait dit l'homme-cheveu sur la soupe. Tais-toi et active triple buse! T'aurais pas épousé une teigne on en serait pas là! que répond le nobliau. Ouuiiiii Maîîîître...
Et voilà le convoi franchement pas exeptionnel parti dans une folle cavalcade sur les routes angoumoisines puis poitevines. Ils furent fort maris, quelques encablures plus loin, quand perdu dans le marais, la mûle rendit son dernier hénissement, crevé qu'elle était d'avoir eu à porter le poids des dorures, à moins que ce ne fut celui de l'incommensurable stupi... valeur du Sénéchal. En gros ce furent deux clampins à pinces qui arrivèrent à Poitiers comme des clodos, crottés, usés et affamés. L'un, le raclure de riche, se dirigea aussitôt chez le tailleur puis dans une auberge huppée et haute perchée, alors que l'autre, traine savate à moitié moisi (oui l'histoire de la tisane, je vous ai raconté non?) se rendit au château, seul endroit où il était sûr de pouvoir chaparder de quoi se biturer un coup avant de repartir. Parce qu'on a beau dire mais la sécurité dans un chateau... Y'en a plus dans les rues sombres et mal famées en pleine nuit, enfin moi j'dis ça...
Il arrivait donc en vue du chatal de la Poitevine academie quand un cri de bête (plusieurs? nooonn... ça ferait plusieures bêtes) le mit en frayeur.


Nom de Zeus!!
J'ai même pas passé la porte qu'ils donnent déjà l'alerte?! Ah ça c'est de l'éfficacité...

Il se jette alors dans les buissons (oui de toute façon, crado pour crado...)et regarde en direction de l'agitation. Et c'est là qu'il aperçoit les deux gardes, une tenant son cheval par la bride, à moins de l'inverse, et l'autre, à ses ordres et qui sait peut-être à ses pieds aussi, cherchant déjà sous un banc. Bon, ils sont rapides mais ils sont pas malins les gardes ici, ça va... se dit-il tout en s'éloignant un peu de la route pour s'enfoncer dans le bosquet bordant l'édifice. Un petit panneau se trouvait là d'ailleurs, allez savoir pourquoi, figurant que la taverne la plus proche, où l'on vendait des journaux aussi, était à 1 mile d'ici. Bref, il avait déjà passé le relais.
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Cathycat


Elle le regarde, ce jeune coq à moitié en train de se pavaner devant elle, à faire le paon qui fait la roue.

Dites moi pas que c'est pas vrai ! C'est vous le bailli ?

Euh bah si c'est moi ...

Oh comment je suis trop fort !

Léger froncements de sourcil de la belle, toujours aussi dépenaillée ...

Moi c'est Jam... heu Forth With Nonce Apostolique du Poitou et Vicaire diocésain de Poitiers. Veuillez m'excuser vous savez comme c'est on se laisse aller, on s'emporte, on ne se contrôle plus tout à fait. Oui la joie, l'allégresse, l'assurance de bon moment provoque une euphorie profonde, un émoi singulier qui s'empare de vous...

Et blabla, et blabla, et blabla ... Le voilà partit dans un monologue soporifique, pas moyen d'en placer une ... Alors elle reste plantée là, les bras croisés, passant d'une jambe à l'autre pour changer ses appuis ... (C'est là que les pommes s'agitent, pour ceux qui auraient pas suivis !)

Ahem pardon, je reprends ... Donc litanie soporifique, blabla, blabla ... Et il lui annonce, en tant que membre de l'Eglise et blabla, qu'il souhaite faire baptiser tous les animaux du Comté.

A peine elle ouvre la bouche pour lui répondre, que c'est non pas de douces paroles sirupeuses qui franchissent ses lèvres, mais un atroce cri de douleur.

HHHHHHHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Elle hurle tellement, qu'elle couvre complètement le cri du Nonce qui a enjoint le sien, formant un duo peu conventionnel.
Le temps qu'elle percute le pourquoi de la douleur, elle se retourne et colle une grosse taloche sur les naseaux du destrier carnassier.

Rudidju !! Je vais t'apprendre moi à me pincer le fondement de la sorte !

Elle se retourne vers le Nonce, tout en se massant le fessier douloureux, se retenant de rire de le voir percher, tremblant de peur.

Mon père ... Vous avez raison ... Nous allons faire baptiser les animaux du Comté, tous, sans exception ! Il seront ainsi protégés du Malin ... Fini avec les animaux aux idées lubriques ...

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La vie est l'expression d'un constant désir : personne n'est jamais satisfait. (Charlie Chaplin)
Forth_with
Forth qui n'ayant vu le troisième larron humain de la foire. Ben oui il a beau être beau, grand, fort, puissant, extrêmement fin et racé, capable de découvrir le sens caché des choses en un instant, transformant l'eau en vin et le vin en eau, c'est gênant parfois mais c'est marrant pour les gosses, fait repousser les cheveux, change la couleur de vos yeux, rajoute quelques dents en plus, pré-mâche vos aliments, capable de lire dans les pensées mais seulement à la pleine lune, dans un cercle de sang de daim tué sur place après avoir traîné sur cinq cent mètres, et par les pattes, après avoir récité 20 fois la chanson, Où t'a mis ma chemise gris, où t'a mis ma chemise gris, où, où, où. Et bien malgré tout ça il n'avait pas pût voir le troisième homme. Tant pis, mais c'est dommage convenez-en. Il se calma donc lorsque enfin sa nouvelle camarade jeu tapant sur les naseaux de son animal se calma aussi.

Heu ! Qu'allez vous imaginez, je n'avais nullement peur, je m'étais mis ici afin de pouvoir sauter rapidement sur votre agresseur. C'est une technique très perfectionné de combat, j'ai appris cela durant ma longue carrière de Major de la garde d'Angoulême, de deux ans. En fait un an et demi mais bon j'étais malade le deux premiers mois alors ça compte pas. Et donc vous avez raison nous allons baptiser les animaux, même votre... euh c'est quoi cette chose au fait à part un croquer d'arrière-train ? Mais bon passons là n'est pas la l'essentiel. Voulez vous bien faire une affiche, la diffuser sur les halles et la gargote, puis rencontrer tout les gens qui voudront participer. Moi je m'occuperais de la tâche la plus difficile je bénirais.

Il était on ne peut plus sérieux, pour lui c'était bien la tâche la plus difficile.
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Cathycat, incarné par Forth_with
LJD Cathycat ayant dû se déplacer je poste ses posts mais bien sûr se sont les siens. Bonne lecture et n'hésitez pas à participer.






Elle l'écouta faire sa tirade pour se justifier de sa réaction de pétochard, bah oui c'est certainement pas un homme d'un grand courage qui aurait réagit ainsi ... Rhaaa les hommes j'vous jure .. Tous pareils !
Puis elle répondit à son interrogation.


Qu'est-ce que cette Chose ? Cette Chose, c'est Ukase mon cheval ... Mon Fidèle destrier ... Avec une légère tendance cannibale à ses heures.

Elle jette un regard noir à l'équidé qui l'observe avec un air plein de malice. Pour se tourne de nouveau vers le Clerc.

Hmm une affiche dites vous ? Ce doit être possible. Mais pourriez vous repasser dans deux-trois jours ? Le temps que je fasse cela proprement ?

Elle lui adresse un large sourire, tout en continuant à se masser les fesses endolories. C'est que ça a une sacrée force dans la mâchoire un bétail pareil.

En attendant, que diriez vous d'aller visiter la "nurserie" du château, rencontrer veaux, agneaux et autres porcelets ? Histoire de voir l'ampleur de la tâche.

En parlant de tâche, cela risquait d'être amusant, si il était aussi agile dans une étable "minée" qu'il ne l'était dehors ...



La vie est l'expression d'un constant désir : personne n'est jamais satisfait. (Charlie Chaplin)
Forth_with
La tête partant à gauche, la tête partant à droite. Le jeune clerc la hochait lentement.



Ben oui vous croyez quoi qu'elle quittait son corps ? Non mais c'est une histoire humoristique pas un truc totalement dément avec des fantômes ou autres bêtises. Je vous jure. Il n'y a plus de jeunesse. On leur parle humour ils partent dans des délires. Oui, oui je vais continuer ! Mais si j'ai même plus le droit de me plaindre ici !



Donc il hocha la tête et répondit bien entendu.


Oui avec joie, je serais... heu comment on dit déjà ? J'avais le mot sur le bout de la langue. C'est quand on est pas vraiment content mais que l'on veut faire tout comme pour pas décevoir la personne parce que quand même c'est tout pourri son idée mais que bon on est sympa et on v eut pas blesser. Ah c'est bête il y a à peine deux minutes je l'avais. C'est dommage tout de même. Un mot court en plus, simple à retenir. Oh... je crois que je l'ai.

Voilà. Ravi. Je serais ravi.

On y va tout de suite ?

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Cathycat, incarné par Forth_with




Elle le regarde dodeliner de la tête comme le ferait une boule de billard prête à glisser dans sa poche en coin de table. Belle souplesse du cou qui à coup sûr aurait tiré l'oeil du meilleur bourreau ...
Et oui il y a des déformations professionnelles comme çà qui font que certaines personnes remarquent des détails, anodins pour certaines, importants pour d'autres ... Bref voilà que je m'égare de nouveau croyez pas ? Ahem .. Oui hein ... Bon aller, on reprend.
Donc de ses yeux globuleux du jour, elle l'observait n'écoutant que d'une oreille ce qu'il lui disait ... Enfin si, elle écoutait mais l'information n'était pas encore totalement retranscrite à son cerveau, d'où la lenteur de compréhension de la jeune femme.
Vous savez le petit moment de latence ... Ben là, il est relativement, euh .. Long !

Donc le temps qu'elle percute qu'il était un peu (beaucoup ?) entrain de vouloir se défiler, limite en se payant sa tête ... Comment çà non ? Mais si ! Enfin, elle c'est ce qu'elle perçoit. Et oui, une petite nuit ça donne une brune susceptible le lendemain. Comment çà vous jamais ? Je vous crois pas.
Ahem je m'égare de nouveau ...

Informations enfin transmises à la cervelle de la brunette et ses sourcils fins se haussent.
Ses paroles résonnent dans son petit crâne. Certains pensent de piaf ? Bah non l'est super intelligente la brune, nanméoh !
Et sans se dégonfler, Clerc ou pas, elle lui répond du tac o tac, enfin presque, oubliez pas le délai de latence.

Oh mais bien sûr que vous êtes RAVI ! C'est bien pour çà que vous êtes là non ?
Allez hop, on se motive ! Vous allez voir, le miracle de la nature, euh comment dire .. Grandeur nature ! Si,si je vous assure !
Vous verrez tous ses adorables bébés animaux à quel point ils sont attendrissants, tellement attendrissants que vous aurez du mal à quitter les lieux !
Allez zou, pas de tergiversations !


Si tôt dit, si tôt fait, la voilà qui passe son bras sous le sien et l'embarque en direction de l'étable du château, le tirant de force même si il ne le voulait pas.


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La vie est l'expression d'un constant désir : personne n'est jamais satisfait. (Charlie Chaplin)
Cmyrille, incarné par Forth_with


Ou on l’a laissé déjà le clampin ? Ah oui, dans un buisson. Ardente attente de son forfait. Oui rappelez-vous, le bougre espère vider la cave comtale à lui seul, le tout sans se faire repérer. En même temps chez les voisins périgourdins on a pas vraiment entendu parler des ivrognes du Poitou, alors il a peut-être un espoir que personne ne descende dans le tréfonds du paradis terrestre pendant son séjour. Enfin bon, continuons d’embourber ce récit avec quelques frasques inutiles et tout aussi misérables que leur auteur.
Il était donc toujours planqué dans le bosquet, à l’abri des regards (non pas pour se … Enfin juste pour pas être repéré par la garde quoi), observant la scène. Hélas Anne n’était pas là. Ben oui sa sœur, non pas Marlène, l’autre, celle qui ne voit rien venir. Sans ça ce serait passé comme un parchemin aux Pigeon Tous Trajets. Mais là il était seul. Pis il se posait toujours le problème des deux gardes à l’entrée. Et surtout du cheval ! Cmyrille n’ayant jamais aimé les canassons, ne s’y connaissait pas vraiment, mais à voir la façon dont la bête essayait de boulotter la croupe de la belle, il se doutait que ce serait lui le plus grand obstacle à son bonheur éthylé imminent. Non mais c’est vrai. On l’avait mis en garde contre les chevaux qui avaient déjà eu le goût de la chair humaine en bouche. Ils ne pouvaient plus s’en passer ensuite. Et plus l’attente était longue, plus ils étaient dangereux. Et Cmyrille n’avait pas de nourrisson avec lui au cas où la bête l’attaquerait. Il faudrait donc marcher sur des œufs. Non pas des bœufs ! Pourquoi vous parlez de bœuf, on est dans une discussion équine là !
Entre voyant au final une possibilité inespérée, aussi débile que désespérée, pour qu’on le laisse entrer dans la forteresse sans poser de question, il se saisit d’un bâton assez long (non non, un vrai bâton, recommencez pas avec vos pensées douteuses…) puis sorti de son bosquet. Il marcha à la rencontre des deux Olybrius levés de si bonne heure et lança :


Itinéris les grouillots !
Euh… Ola pardon.
Laissez donc passer, je rentre faire mon rapport aux autorités bienveillantes de mon Comté adoré !

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"Bienheureux celui qui a appris à rire de lui-même : il n'a pas fini de s'amuser!"
Joseph Folliet
Forth_with
Tu t'en va. L'éloignement aide parfois

Dans le plan initial du clerc l'idée était en fait qu'il arrive, fasse ses salamalecs et il repartait tout auréolé d'une nouvelle gloire dont il aurait profiter bien sûr indûment. Mais bon pourquoi pas c'était l'occasion de se faire connaître rapidement d'en tirer sans trop de difficultés bénéfices de réputation.

Mais voilà que la dite bailli celle qui devait faire tout le boulot à sa place, celle qui portait les cheveux aussi bien qu'une diseuse de bonne aventure, et bien elle, elle voulait qu'il participe. Ah non ça ne devait pas se passer comme ça. Ce n'était pas dans le plan initial. Et les voilà bras dessus bras dessous parti vers une terrible épreuve, une chose horrible, un événement terrifiant,... la visite d'une étable.

Ce n'est pas que le Nonce avait peur des animaux, non du tout mais il adorait les animaux propres, ceux sans chiures, sans pissures, et sans toutes les saloperies qu'ils pouvaient rejeter. Des animaux normaux en somme. Ben oui il n'avait pas engager un valet et un locataire pour se coltiner les travaux salissants. Il avait plus de valeur tout de même.

Alors donc le dit clerc se mit rapidement d'instinct en mode, vite il faut que je trouve quelque chose pour me sauver ou pour détourner l'attention. Et c'est là que ce rustre vint les importuner et presque les bousculer. Il était crasseux et malpoli on aurait dit un serf. Mais étonnamment Forth se dit qu'il connaissait cet homme. Il ne savait pas qui c'était mais il l'avait déjà vu.

Il faut dire que si vous vous souvenez de l'histoire précédente. Je sais c'est dur et puis vous êtes pas très malin. Désolé on est devant un public de boulevard. La dernière fois au théâtre du royaume ils ont tout compris de suite mais passons. Donc si vous vous souvenez du début de l'histoire l'animal en question.



Mais non pas ceux qui allaient être bénis triples andouilles, le rustre en question devant eux, enfin derrière mais bien sûr comme il les appelle ils se sont retournés, c'est pas la peine de le préciser. Si ? Ah oui vraiment vous êtes très mauvais même presque complètement con.

Donc le rustre en question était crasseux, mal-habillé, certainement pas rasé. Alors au premier abord Forth eut du mal à le reconnaître. Tout de même il plissa les yeux et insista un peu.


Dis donc vilain on se connaît non ?

Oui je sais avec toute l'histoire avant cela fait court mais vous vouliez qu'il fasse tout un monologue ? Oui ? Attention me tentez pas je suis presque prêt à le faire... je savais que vous changeriez d'avis.
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Cathycat, incarné par Forth_with





[Boulet ? Vous avez dit boulet ?]

Tout d'abord qu'est-ce qu'un boulet ? Et bien un boulet c'est une personne perçue comme une charge, une source de contraintes. Oui vous savez, ceux bien lourdingues qu'il faut parfois se coltiner comme un boulet à la patte, mais le boulet de plomb celui-ci hein. Bah, ce cher Nonce semblait être de cet acabit ...

Il se trainait derrière à tel point qu'elle était obligée de le tirer comme une forcenée à la manière d'un bagnard et son entrave.
Elle sentait bien qu'il avait pas l'air décidé à la suivre, mais elle l'avait pris au mot donc maintenant fallait qu'il assume. Bah oui la brune et le second degré parfois ça faisait deux. Vous savez à la blonde inside, genre je comprends vite mais faut expliquer longtemps. Bah voilà, c'était tout elle çà.
Décor planté, explication faite, reprenons.

La bagnarde et son gentil boulet se dirigeaient vers l'étable, lorsqu'ils furent hélés par une espèce d'individu à la propreté douteuse. Ce dernier se targuant d'être un messager du Comte.
Vague haussement de sourcil de la brune, intérieurement fausse blonde vous l'aurez compris, elle l'observe, le toise, le jauge, le reluque sous toutes les coutures. Et oui c'est qu'elle a un oeil avisé la donzelle mine de rien.

Hmmm moi j'vous connais pas ... Z'êtes sûr de connaître Sa Grandeur ?

Sa Grandeur, je vous en ficherais moi de Sa Grandeur ... C'était d'un pédant ce titre ... M'enfin parait que c'est comme çà qu'il faut appeler l'auréolé pour qui elle travaillait actuellement, alors bêtement elle appliquait le protocole ... Et oui, y a des fois on fait des concessions histoire de pas avoir d'ennuis ...
Bon, revenons à nos moutons, enfin veaux, vaches, cochons, peu importe !

Taratata, vous ne passerez pas ! Non mais pour qui vous vous prenez, z'êtes pas d'ici vous.



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La vie est l'expression d'un constant désir : personne n'est jamais satisfait. (Charlie Chaplin)
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