Atahuallpa
[20 janvier 1458, 20 lieues à l'est de Titzatepec]
Une belle journée d'hiver, le temps s'était radouci. Atahuallpa n'était plus trop loin de Titza, revenant de Coacalco où il venait de faire des provisions de maïs pour le Tlatocan.
Tout s'était bien passé jusque là. Il était sur les chemins, profitant de la nature qu'il aimait tant. Il prit un instant de pose pour apprécier les quelques rayons du soleil qui léchaient son visage.
Il ferma les yeux et fit le vide dans sa tête. Au bout de quelques instants, il entendit une voie dans sa tête...Elle le connaissait...Elle le guidait. Sans trop hésiter et comme envoûté, porté par la voie en qui il avait confiance, même s'il ne savait pourquoi, il se leva et suivit les indications. Durant quelques minutes, elle l'entraina dans la forêt. Un rocher, un arbre avec une forme particulière marquait le chemin. Atahuallpa gardait bien en tête ces points précis.
Puis, devant un arbre gigantesque et touffu, la voie s'arrêta. Une minute tout au plus. Une minute qui paru des heures à Atahuallpa, haletant, ne sachant plus quoi faire...Puis tout d'un coup...
"*Vas-y Atahuallpa. C'est là, devant toi...*"
Prenant quelques instant pour se calmer, le jeune homme s'avança, et dégagea les quelques branches qui lui bouchaient la vue...Et là...
Par le grand serpent...c'est...c'est...
Elle se dressait devant lui, majestueuse. La cité. Tenochtitlan la majestueuse.
Les frissons parcouraient tout le corps d'Atahuallpa, qui avançait lentement vers la cité. A mesure qu'il avançait, il allait de découvertes en découvertes.
Tout était grand, beau, imposant. La cité serait puissante, Ata le sentait. Il venait de vivre un grand jour. Jour qu'il n'oubliera jamais...
Après quelques heures de béatitude devant sa découverte, il reprit peu à peu ses esprits et revint à la réalité.
Calli et Tonnerre lui avait donné pour mission de ramener du maïs. Il devait les prévenir. Pas tant sur son retard que sur sa découverte...
Il rédigea alors un message qu'il fit envoyer par son épervier.
Une belle journée d'hiver, le temps s'était radouci. Atahuallpa n'était plus trop loin de Titza, revenant de Coacalco où il venait de faire des provisions de maïs pour le Tlatocan.
Tout s'était bien passé jusque là. Il était sur les chemins, profitant de la nature qu'il aimait tant. Il prit un instant de pose pour apprécier les quelques rayons du soleil qui léchaient son visage.
Il ferma les yeux et fit le vide dans sa tête. Au bout de quelques instants, il entendit une voie dans sa tête...Elle le connaissait...Elle le guidait. Sans trop hésiter et comme envoûté, porté par la voie en qui il avait confiance, même s'il ne savait pourquoi, il se leva et suivit les indications. Durant quelques minutes, elle l'entraina dans la forêt. Un rocher, un arbre avec une forme particulière marquait le chemin. Atahuallpa gardait bien en tête ces points précis.
Puis, devant un arbre gigantesque et touffu, la voie s'arrêta. Une minute tout au plus. Une minute qui paru des heures à Atahuallpa, haletant, ne sachant plus quoi faire...Puis tout d'un coup...
"*Vas-y Atahuallpa. C'est là, devant toi...*"
Prenant quelques instant pour se calmer, le jeune homme s'avança, et dégagea les quelques branches qui lui bouchaient la vue...Et là...
Par le grand serpent...c'est...c'est...
Elle se dressait devant lui, majestueuse. La cité. Tenochtitlan la majestueuse.
Les frissons parcouraient tout le corps d'Atahuallpa, qui avançait lentement vers la cité. A mesure qu'il avançait, il allait de découvertes en découvertes.
Tout était grand, beau, imposant. La cité serait puissante, Ata le sentait. Il venait de vivre un grand jour. Jour qu'il n'oubliera jamais...
Après quelques heures de béatitude devant sa découverte, il reprit peu à peu ses esprits et revint à la réalité.
Calli et Tonnerre lui avait donné pour mission de ramener du maïs. Il devait les prévenir. Pas tant sur son retard que sur sa découverte...
Il rédigea alors un message qu'il fit envoyer par son épervier.
Citation:
Calli, Tonnerre, habitants de Titza, peuple d'Acolhuahcan,
Ayyo à tous,
Ce jour du 20 janvier 1458, en revenant de ma mission pour le Tlatocan, j'ai fais halte à 20 lieues à l'est de Titza pour me reposer. J'aurais été de retour demain si un évènement d'une importance capitale n'était pas survenu.
Les dieux m'ont fait une révélation. Je viens de découvrir Tenochtitlan, cité d'Acolhuahcan. Notre capitale est là.
Lors de mes fouilles, j'ai découvert un immense gisement de fer exploitable. Une ressource importante pour notre province.
La cité est également bordée par une grande forêt. Nous aurons du bois en quantité.
Je vous y attend donc rapidement. Il ne faut pas la laisser à la merci des premiers pillards venus. Elle est nôtre!! Elle est à la frontière de Chalco.
Que les dieux veille sur vous et sur notre cité.
Atahuallpa, gardien de la cité.
Calli, Tonnerre, habitants de Titza, peuple d'Acolhuahcan,
Ayyo à tous,
Ce jour du 20 janvier 1458, en revenant de ma mission pour le Tlatocan, j'ai fais halte à 20 lieues à l'est de Titza pour me reposer. J'aurais été de retour demain si un évènement d'une importance capitale n'était pas survenu.
Les dieux m'ont fait une révélation. Je viens de découvrir Tenochtitlan, cité d'Acolhuahcan. Notre capitale est là.
Lors de mes fouilles, j'ai découvert un immense gisement de fer exploitable. Une ressource importante pour notre province.
La cité est également bordée par une grande forêt. Nous aurons du bois en quantité.
Je vous y attend donc rapidement. Il ne faut pas la laisser à la merci des premiers pillards venus. Elle est nôtre!! Elle est à la frontière de Chalco.
Que les dieux veille sur vous et sur notre cité.
Atahuallpa, gardien de la cité.
L'épervier s'envola à toute vitesse porter le message.
Ata se posa sur un rocher, passa sa main dans ses cheveux pour réfléchir.
Il avait besoin de s'occuper. Le temps serait long le temps que les renforts arrivent.
Il fit un nouveau tour, plus minutieux cette fois. Il découvrit ainsi dans un grand bâtiment, une trentaine de haches. Un cadeau des dieux certainement.
Il regarda le ciel avant de dire tout simplement. Merci.
Il s'empara de l'une d'entre elle et commença à couper du bois. Et il n'arrêta pas de la journée. Toute la nuit. Il était de nouveau comme guidé par les dieux. Il ne se fatiguait pas. Les boisseaux s'entassaient. Ata savait que quelqu'un de plus fort que lui pourrait faire mieux.
La magie emplissait le lieu. C'était comme si, dans cette cité, tout était possible.
Lorsqu'il s'arrêta pour se rendre sur le chemin et attendre les renforts qui devaient bientôt arrivé, il dénombra 212 boisseaux.
Citation:
21-01-2010 11:02 : Vous avez coupé 212 boisseaux de bois.
Content de lui, il se dirigea vers l'endroit où la voie lui avait parlé et montré le chemin. Il se rappelait la route parfaitement. Assis, il attendit ses amis...