Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 10, 11, 12   >>

[RP Ouvert] Et bien... La guerre !

Nanou33
[nuit du 25 au 26 janvier]

Nanou devait partir d'Aix ce soir. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'était pas sortie de la ville et vu les circonstances actuelles cela ne la rassurait pas trop. Elle espérait vraiment ne croiser personne et ne pas avoir de problèmes.

Elle avait passé toute la journée à l'auberge, elle avait préparer des provisions et surtout avait mis la cape d'Enored afin de la lui rendre sur le trajet.

Quand ce fut le moment de partir, elle prit sa besace, qu'elle avait remplie de légumes et de pains, et sortie dans les rues d'Aix. Elle marché un peu et enfin abandonna la ville. Rapidement, la ville se retrouva derrière elle et il lui faudrait encore marcher un moment avant de pouvoir s'arréter dans un coin où elle serait sure de ne pas avoir de prolèmes.

Mais, les ennuis arrivèrent plus vite que prévus. Elle se retrouva sur la route d'une armée qui défendait la Provence. Des soldats lui demandèrent de s'arréter, ils semblaient se méfier d'elle. Elle voulut s'avancer vers eux mais déjà ils sortaient leurs armes. Elle n'eut pas le temps de leur dire quoi que ce soit. Elle n'avait qu'un bâton avec elle et celui là se cassa dès le premier coup qu'ils portèrent. Elle reçut plusieurs coups qui venaient de plusieurs côtés en même temps et s'effondra au sol. Quelqu'un s'avança vers elle et lui posa demanda son nom. Elle était à présent à demie inconsciente et avait du mal à lui répondre.

Na... Nanou...

Aussitôt, elle plongea dans l'inconscience comme si le fait de parler avait usé ses dernières forces.
--_darius


On the road again


Nuit du 25 au 26 février

Graduation dans les départs, pour répartir les risques de carambolage avec les soudards, qui n'hésitent pas à briser enfants, femmes et autres faibles créatures.

Flore a pris les devants, et est partie la veille, pour éclairer la route. Les autres sont partis cette nuit, un par un, sauf Istanga qui ne quitte pas Darius.
Elle est partie avant Nanou et l'attend à une lieue d'Aix. Mais le temps passe, personne.

La brune s'inquiète de sa cousine et, après quelque hésitation, se décide à envoyer le môme aux nouvelles.

- Allez, bad pesar! Voici ta mission : reprends la route vers Aix, mais prends bien garde de ne pas être vu. Vois si Nanou n'a pas eu de problème sur le chemin. Ne parle à personne, ne te montre à personne, sauf aux amis. Prends ton singe, il peut avoir son utilité.

- Toi peux compter sur moi. Moi aussi malin que Sharpey!

Elle l'embrasse, une fois n'est pas coutume et accompagne le départ de Darius d'une claque sur les fesses, histoire de lui faire oublier la bise, le regarde partir, s'adosse à un arbre, enveloppée dans sa cape. Début de l'attente.
Gibulle, incarné par Iskander
[Aix ... et alentours ... autours ... vautours ... nuit du 25 au 26 février]

Gibulle n'avait pas du tout envie d'aller chercher ce carabin ... barbier ou que sais-je.

Il s'enfonçait dans la nuit, éclairé par un flambeau, et n'aimait pas cela ... être seul ... toutes ces choses qu'on raconte qui peuvent apparaître ...

Mais Torchesac lui faisait plus peur encore ... s'il revenait les mains vides ...

Il trouva une autre guérite, avec des gardes ... ceux de la ville ... un brasero ... du vin.

Salut compères ... sale guerre ... on m'envoie en mission en pleine nuit ... ouaip, prendrait bien un coup à boire ...

Un courant d'air ... une présence devant eux ...

Un gamin, au regard étrange ... et un singe sur l'épaule. Un bohémien.

Le vin est bon ... il fait chaud.

Gibulle ne fut pas long à se décider.


Hep, gamin, tu veux gagner une pièce ? Va donc chercher le barbier. Nous avons une dame blessée au poste du "Berger". On lui a tiré dessus, deux carreaux.

Iskander veut la faire soigner.

Si tu te dépêches, tu auras un bout de pain en plus.
Iskander
[Aix ... et alentours ... autours ... vautours ... nuit du 25 au 26 février]

Nanou ... Je ne me souvenais pas de ce nom.

La Dame avait défailli.

Elle respirait, bruyamment.

Les autres s'étaient rapprochés.

Je ne savais que faire... jamais eu de brebis percée de carreaux.

Gibulle irait chercher le barbier. Il fallait attendre.

Torchesac s'était agenouillé et ouvrit la besace de la Dame. Je ne savais l'en empêcher. Il avait raison quelque part ...

Des vivres ... assez pour un long voyage.

Puis sa question, posée calmement de sa voix de baryton ... que faisait cette dame ainsi vêtue pour un voyage à cette heure de la nuit ?

Bonne question. Que faisaient les autres, ceux que nous avions déjà tué les jours précédents ? Regagner une ville, des parents, des proches, un ami, un amour, des enfants ... ?

Puis je vis son regard ... un éclair de concupiscence ... un éclair de perversion.

Je me pris un moment à penser comme lui ... la rougeur me monta au visage, cachée par l'obscurité.


Non.

Cette Dame n'ira pas bien loin. Si Monseigneur veut l'interroger, il en aura tout le loisir.


Un sourire pointa sur le visage de Torchesac.

Non. Je m'en occupe.

Son sourire s'élargit encore.

Je déglûtis péniblement. Pas du tout envie de faire cela ... cette Dame était navrée, mourante peut-être ...

Pas du tout envie. Encore moins envie que ce soient Torchesac ou les autres qui le fassent.

Sale guerre.

Je découvris le col de son mantel. ... j'avais déjà vu ce manteau quelque part. ... Intrigué, un autre manteau sous le premier ... ce qui l'avait sauvée sans doute.

Torchesac avait raison. Il y avait quelque chose d'anormal.

Je n'avais jamais touché aucune femme, sauf ... je rougis de plus belle.

Jamais ainsi. Elle était chaude et ...

Ne pas penser à cela. Faire attention à ne pas aggraver ses blessures...

Trouver.

...

_________________
Istanga
Road Movie

Aux pâles lueurs de l'aube.

Haleine cristallisée par le froid, je me lève pour faire quelques pas, prise d'une angoisse qui m'étreint. Cela fait des siècles que j'attends.

Le craquement de branchages me jette à l'abri d'un fourré et, main sur ma dague, je suis prête à bondir. Je me relâche, c'est Darius, essoufflé de sa course. Pas de répit, je l'interroge :

- Alors? Tu l'as trouvée? Réponds!

Je le regarde prendre une grande inspiration, avant de se lancer dans une tirade dont lui seul à le secret.

- Moi pas avoir trouvé Nanou. Sharpey s'être sauvé vers campement. Puis moi rencontrer homme bizarre. Lui vouloir me donner pain si moi ramener barbier. Pour dame blessée par Caro. Iskander être près d'elle. Moi répondre pas besoin pain, moi pas être pauvre. Puis dire moi connaître quelqu'un. Dire ma mère être chirurgien-barbier et moi aller la chercher. Lui avoir gardé bouche ouverte et moi partir. Moi être ici maintenant et emmener toi.

Je lui caresse la joue - il a dit que j'étais sa mère - et réfléchis rapidement. Il y a de fortes probabilités que ce soit Nanou, la blessée. Et puis, un chirurgien, c'est fait pour soigner, sans considération pour ce que représente le patient. Je tue avec considération, mais soigne sans. Allez comprendre...
Et d'Iskander, j'ai la certitude qu'aucun mal ne peut m'être fait. Allez comprendre...

J'enfourche Muad'dib , rabattant ma capuche et me lance à la suite de Darius, sur son canasson nerveux, vers un campement ennemi.

Nous arrivons bien vite, une guérite en pleins champs. Darius s'arrête à distance raisonnable, me montre du doigt un pauvre hère.

Le gueux s'approche et me salue, me confie le nom dont on l'affuble. Gibulle. Nous le suivons et arrivons à proximité du campement. Je m'arrête, descends de cheval, me tourne vers Darius.


- Darius, tu vas sous ces arbres, avec les chevaux. Si je ne suis pas revenue quand le soleil marquera sexte, pars vite prévenir les autres. Prends soin de toi.

Sans attendre de réponse, je m'éloigne bien vite et rattrape Gibulle, à qui je confie mes fontes. Mon regard à l'entour me laisse une impression de misère. Ici, on ne sent pas la gloire. On sent la lutte pour survivre. On entend sourdre aussi les pulsations noires des âmes qui se laissent aller.
Le bruit, et l'odeur...

Un brasero. Une forme étendue. Des hommes autour d'elle. Mes dents se serrent, mon coeur se serre, ma main droite se serre sur la dague qui ne me quitte pas. Puis Iskander, au chevet de... Nanou. Bref coup d'oeil au berger, dont le regard a changé.


- Salâm, Iskander. Je suis venue.
_________________
Iskander
[Aix ... et alentours ... autours ... vautours ... nuit du 25 au 26 février]

L'aube bleue ... la pluie avait cessé. La lumière venait, noire, grise et bleue.

Dame Nanou n'avait toujours pas repris connaissance. Elle respirait toujours bruyamment. Je l'avais faite porter prudemment sous un auvent, près du brasero.

Je ne savais trop que faire.

La fouille n'avait rien donné. Juste ces deux manteaux. Et une foule de quolibets de mes hommes et de leurs prostituées ...

Je vis Gibulle arriver, suivi de ... le renâclement de Bucéphale confirma mes soupçons.

Dame Istanga ! Elle était recherchée. Enfin, j'en avais ouï parler ... de loin. Aucun ordre exprès.

Elle approcha, gaillarde, comme à son habitude. Tranchecol la jaugea du regard comme un maquignon une jeune pouliche ... pauvre fol.

Gibulle devrait ramener un chirugien ... il ramenait Dame Istanga.

Dame Nanou était au plus mal...

Le plus important d'abord. Cette guerre a déjà fait trop de victimes.


Citation:
- Salâm, Iskander. Je suis venue.


Je répondis autant à son attention qu'à celui de mes "hommes".

Bonjour Dame Istanga, Bonjour mon amie. Je suis content que tu sois venue.

Nous avons besoin d'un chirurgien. J'ignorais que tu l'étais.

Dame Nanou a reçu deux carreaux ... elle a perdu du sang. Et je crois que les poumons sont atteints.

J'ai fait ce que j'ai pu pour la mettre au sec.

Vois par toi-même. Et dis-moi ce que nous pouvons faire pour t'aider.

_________________
Ellana
[Come back made in Crépi]
Mes plus plates excuses mon Robinet pour l'attente

Ellana finissait de nettoyer les plaies du capitaine pestant contre la lenteur de Robin quand un malotru pointa son nez dans la tente

La fosse à purin c'est plus loin

Robin, taché de sang rentra à sa suite, l'air de rien, il n'avait pourtant pas l'air blessé, aucune égratignure à signaler contrairement à P3

Citation:
C'est bon, j'en ai trouvé un. Un Italien mais je pense qu'il fera l'affaire, Mon Sergent-Chef!


Un italien ? Comment t'as fait pour lui parler ? Si ca se trouve il est cueilleur de champignons...

Elle laissa tout de même sa place à l'homme, des fois qu'il sache quoi faire et pris Robin à l'écart gardant tout de même un oeil sur l'italien

Mais ca va pas bien dans ta tête ?! Qu'est-ce qui te dis qu'il va pas le tuer !? Comment peux tu avoir confiance en un type pareil et mettre la vie de P3 dans ses mains ?

Accompagnant ce qui devenait des cris de larges gestes de bras, Ellana deversait sa colere sur le soldat qui apportait une solution à ses problemes

Et puis il est à qui ce sang ? Hein ? Regarde toi ! Tu devrais avoir honte de te présenter comme ca à ton superieur !

Ellana s'arretta soudainement pour attendre une réponse, les mains sur ses hanches, regardant droit dans les yeux Robin

Alors ! J'attend !
_________________
Robin_de_locksley
[Crépi un jour...]
merci Ella, c'est pas trop tôt :p

Son intuition était bonne. Ellana s'excitait sur lui et les postillons volaient dans tous les sens. Il aurait mieux fait d'enfiler une pèlerine, ça lui aurait éviter d'être tremper après le savon du Sergent Chef. Il la laissa terminer et garda le silence.

- Alors ! J'attend !


- Désolé, j'ai pas eut le temps d'enfiler mes habits de cours et de me refaire une beauté. J'ai pensé qu'il était plus urgent de ramener un médic' à Pierre que d'avoir un uniforme tout propre rien que pour tes beaux yeux, Chérie...

Le dernier mot était de trop et il allait se faire taper sur les doigts par le Sergent Chef mais bon, il s'en battait l'œil à l'heure actuelle...


Sinon, bah, y a pas un médicastre de libre... Fallait bien que j'en trouve un non? Line est dans le même état que P3 donc c'est pas elle qui va faire l'affaire... Enfin si tu veux qu'on laisse crever le Cap', je renvois le Ritale avec ses compagnons... Et puis je pense pas que notre ami ici présent va s'amuser avec la santé de Pierre sinon, il risque de finir ici dans une petite boîte et de ne jamais rentrer chez lui.

Robin débitait son discours tout en surveillant attentivement son prisonnier. Il jouait un jeu dangereux et il n'avait pas envie de perdre... L'italien avait de s'y connaître. Robin tiqua quand il s'empara d'une aiguille et se racla la gorge pour rappeler au médecin que toute erreur de jugement lui serait fatale.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 10, 11, 12   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)