Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 56, 57, 58, ..., 102, 103, 104   >   >>

[RP CULTE] Eglise Notre-Dame de Sion

---fromFRoya
Le temps que ses yeux s'habituent à la pénombre qui contrastait avec l'extérieur, le tocsin se mit à sonner, elle aperçu sa nièce Eno assise tout près de Papy Silec.. discrètement elle s'avança et pris place sur le banc à leurs côtés.. puis après leur avoir sourit, ses yeux s'arrêtèrent sur la tombe devant.. un frisson... bon.. ça y'est.. c'était vraiment vrai..
_________________

Adieu ma fillou
Ingeburge
Ingeburge avait fermé les yeux et psalmodié le Credo avec l'ensemble des fidèles :
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN


Le Primat laissa quelques secondes s'égréner puis reprit la parole:
Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu'Elanore puisse enfin voir Le tien Seigneur.
Les fidèles répondirent :
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre amie.
Elle poursuivit :
Après l’amitié qu’elle a reçu et qui a guidé sa vie, accorde-lui l’amitié ultime qu’est La tienne Seigneur.
Ils répondirent à nouveau :
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre amie.
Elle ajouta :
Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Ils répétèrent une troisième fois :
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre amie.

Elle conclut :
Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’amie qui nous est chère. Accorde-nous l’espérance de la revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.
Amen!

L'assistance répondit, en choeur :
Amen!

Ingeburge ouvrit son Livre des Vertus :
Nous poursuivrons par une lecture de notre très saint ouvrage. Ouvrez-le je vous prie au Livre Ier, le Mythe Aristotélicien, La Fin des Temps, Partie IV: Le Jugement Divin.
Il s'agit d'une révélation faite à Ysupsos, pieux croyant d'Egypte, par Dieu, par l'intermédiaire d'un songe. Dès son réveil, Ysupsos coucha par écrit cette révélation afin que chaque homme, chaque femme puisse profiter de cet inestimable témoignage.


Ingeburge s'éclaircit la gorge et commença à lire:
" Je levai les yeux de la flaque d’eau où toutes ces images horribles venaient de s’offrir à mes yeux. Je tremblais de toute mon âme, les cris de souffrance des pauvres victimes de ces quatre calamités résonnant encore dans mon coeur. Je pleurais de chaudes larmes, tant était horrible le sort de ces pauvres malheureux.

Alors, Dieu, d’une voix douce et apaisante, me dit: “Vois, comment risque de finir le monde que tu aimes tant. Il sera détruit par l’eau, la terre, le vent et le feu. Mais n’aie crainte, car si vous vous montrez vertueux, vous pourrez éviter ces inutiles souffrances. Et que ceux qui vivent dans la vertu ne s’inquiètent pas, car jamais Je n’oublie ceux qui M’aiment.”, me dit le Très Haut. Je vis en effet les nuages s’en aller, les vents se calmer, les flammes mourir. Mais la terre trembla de plus belle.

Et les hommes et les femmes qui avaient vécu les atrocités que j’avais pu voir dans la flaque sortirent du monde en volant. Ils étaient innombrables, debout les uns près des autres, tels une mer d’humains. Malgré le temps indéfinissable qu’ils avaient attendu sous terre, ils avaient l’air de retrouver une nouvelle jeunesse. Ils s’envolèrent en un magnifique nuage d’êtres venant rejoindre leur Créateur.

Derrière eux, je vis le monde, gigantesque boule de matière. Tous les humains l’avaient quitté. Sa surface se mit à se craqueler, des flammes titanesques surgissant des crevasses ainsi formées. Puis, le monde tout entier s’embrasa. Il illuminait les autres astres d’une puissante lumière rouge. Enfin, dans une incommensurable explosion, il acheva la mission que Dieu lui avait confiée.

Les humains s’installèrent le long des étoiles, sur ce que l’on appelle la voie lactée. Ils s’organisèrent alors en une file qui semblait interminable. Certains avaient l’air heureux d’attendre le Jugement Divin, d’autres versaient de chaudes larmes, regrettant de n’avoir pas su écouter les paroles divines transmises par le prophète Aristote et Christos, le messie. Les anges attendaient patiemment les humains sur le soleil. Et sur la lune, les démons crachaient leur haine à la face des futurs jugés.

Et Dieu me parla: “Vois. Ces hommes et ces femmes qui sont maintenant unis dans l’attente du jugement de leur âme. Je vous ai faits aspirant à la vertu et J’ai fait celle-ci de telle manière que si l’un d’entre vous la pratiquait, elle se communiquerait aux autres.” Je reconnaissais là l’enseignement d’Aristote et les paroles de Christos! “Il y avait un but à cela, ajouta-t-il, Me servir, M’honorer et M’aimer, mais aussi vous aimer les uns les autres. Je suis la main invisible qui guide vos pas, mais nombre d’entre vous se sont détournés de Ma Parole.”

“Vous êtes jugés un à un lorsque vous mourrez, mais cela ne sera pas toujours le cas. En effet, j’ai laissé la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom prouver ses dires, selon lesquels c’est au fort de dominer le faible. Si, encore une fois, vous vous détournez de Moi en trop grand nombre, ce que tu as vu dans la flaque s’accomplira. Si vous oubliez à nouveau l’amour que J’ai pour vous et que vous ne m’aimiez plus à nouveau, cela sera vérité. Si Ma parole, révélée par Aristote et Christos n’est plus écoutée, Je détruirai le monde et la vie, car l’amour n’en sera plus le sens. Alors, prends garde à ne pas laisser Ma parole se perdre dans les gouffres de l’oubli.”

Voilà pourquoi je vous révèle cela. La vertu doit guider chacun de nos pas. Chacun doit la transmettre à son prochain. Telle est la Parole de Dieu. Ne vous échappez pas de la sage voie de sa main, ou viendra le jour où le monde disparaîtra et où nous seront tous jugés! "


Ingeburge se tut et referma son livre. Elle fit quelques pas et s'adressa à l'assistance.
Ce texte est capital pour chaque Aristotélicien. Nous ne devons jamais nous détourner de Dieu et de ses enseignements.
Ingeburge sourit aux fidèles et poursuivit, montrant son livre.
Le Très-Haut a montré en songe à Ysupsos les quatre calamités qui peuvent s'abattre sur nous un jour: eau, terre, vent et feu. Il lui a montré ensuite, c'est ce que je viens de vous lire, ce qu'il advient de ces hommes et de ces femme qui ont subi ces calamités. C'est le Jugement Divin, jugement auquel chacun d'entre nous sera confronté à sa mort.
Nous ne devons jamais oublier ce que le Très-Haut a révélé à Ysupsos. Nous pouvons tirer plusieurs messages de cette révélation.
Tout d'abord, nul ne peut échapper à Son Jugement, vertueux ou pas.
Ensuite, nul ne peut pêcher sans devoir un jour rendre compte de ses actes. Et si ce n'est pas lors de son séjour sur terre, le pêcheur ou la pêcheresse, devra tout de même répondre de ses péchés devant Notre Créateur à tous. Nous ne sommes rien sans Lui mais nous sommes également tout pour Lui qui nous a comblé de bienfaits.
De plus, Dieu nous a fait "aspirants à la vertu". Que cela peut-il donc signifier? Que nous avons tous en nous cette part de vertu qui nous rapproche de Lui et que c'est au contact des uns et des autres que nous pouvons affirmer et faire croître notre vertu.
Nous apprenons également que Dieu est Miséricorde et Amour car il sait qui a été vertueux sa vie durant et dans la masse des pêcheurs, il n'oubliera pas les quelques vertueux qui auront suivi Son enseignement et respecté Sa parole. C'est pourquoi, malgré les tentations qui nous entourent, malgré la solitude qui parfois s'abat sur nous, nous devons nous fixer une ligne de conduite et la respecter.


Ingeburge déclara alors :
Si nous sommes ici, c'est pour entourer de notre amitié une famille qui est dans la peine. Ce soir, nous penserons tout particulièrement à Henri et Clotilde, les enfants de notre amie Elanore.
C'est aussi pour nous rappeler que Dieu se souvient de tout ce qu'il y a eu de bien dans la vie d'Elanore et de Lui demander de lui faire bon accueil.
Elanore, par son travail et son dévouement, a su rester sur le chemin de la vertu. Le Très-Haut ne sera pas insensible à l'histoire de cette femme qui dans son quotidien vivait l'amitié aristotélicienne. Alors, même si la mort l'a brutalement emportée, souvenons-nous des moments de joie et de bonheur, souvenons-nous d'elle vivante. C'est ainsi que le Tout-Puissant la recevra et lui ouvrira les portes du Paradis Solaire.


Ingeburge se tourna vers un des enfants de choeur qui lui confia quelques cierges vierges.
Je vais demander à la famille et aux amies d'Elanore de s'approcher afin d'allumer et de déposer des cierges autour de la dépouille de leur parente.
_________________
Enorig
Enorig s'avança et prit les cierges qu'elle alluma les uns après les autres et distribua à chacun:



Tous firent le tour du cercueil et tous mirent un cierge l'un après l'autre autour. Elle prit le dernier et le déposa à son tour puis retourna à son siège.
Silec
Enorig etait venu pres de Silec rejointe par Oya.

A la demande de la prima ils s'etaient levé pour aller rendre hommage à leurs amie.

Un petit signe discret à Tcotn, cela faisait tellement longtemps qu'il ne l'avait vu, Silec suis et prends un cierge que lui tends enorig.

_________________
Ingeburge
Après que les cierges furent allumés, Ingeburge déclara :
L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Qu'elle éclaire maintenant la route d'Elanore, qu'elle la conduise maintenant au Royaume de Dieu !

L'Archevêque s'approcha du cercueil et plaça dessus un objet :
Elanore, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.

Puis, elle fit signe aux enfants de choeur afin qu'ils ramènent une des corbeilles de l'entrée.
Ingeburge dit :

Elanore, nous déposons ces présents sur ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur.

Elle remonta vers l'autel et poursuivit :
Cet enterrement nous rappelle deux choses.
Tout d'abord, le souvenir d'une amie aristotélicienne qui vient de nous quitter, d'une femme qui avait une histoire, unique, avec Dieu, qui était entourée de tendresse par Dieu. Nous voici nombreux dans cette église, autour d'Elanore, pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours unie Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.
Ensuite, la mort viendra pour chacun de nous. Pour les uns tôt, pour les autres plus tard, pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse. Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure". Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.
Enfin, notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre soeur et que Christos intercède auprès du Seigneur pour qu’Il la reçoive en Son Paradis.


Ingeburge s'approcha des premiers bancs des fidèles et dit doucement :
Laissons maintenant ceux qui l'ont bien connue nous parler d'Elanore.
Silec, Pommedapi, Tcotn et d'autres vont tour à tour venir prononcer quelques mots afin d'honorer la mémoire de leur amie. Elanore sera ainsi avec nous, en paroles, en souvenirs et en notre coeur.


Le Primat s'écarta afin de laisser la place aux proches de la défunte.
_________________
Silec
Je me dirige vers l’autel.

Monseigneur je vous remercie

Mes dames, Messires permettez moi de prendre la parole pour rendre hommage à mon amie Elanore

Elanore est née en Bourgogne, près du monastère de Cîteaux. Elle a vécu une enfance pénible et miséreuse.
Elle a fini par déserter la Bourgogne afin de voir un peu de pays. Sa quête prit fin à Murat en Auvergne.

Elle y a vécu longtemps, au coté de Paulhaguetois, devins 1ère adjointe à la mairie avant d'être élue maire en juillet 1454.
Dans le même temps elle s’est engagée en politique et a fait partie du Conseil Ducal.

Des évènements malheureux l’ont particulièrement touchée. C'est ainsi qu’elle a préféré quitter Murat pour Montluçon ou elle rencontre son second amour, Blue de Thuret qui se fini par un mariage. Un bonheur ne venant jamais seul elle devient médecin, engagée dans l’ost et fini lieutenant puis directrice des écuries et Médecin de l'hospital militaire.

La Lorraine leurs fait de l’œil et ils s’installent à Vaudémont. Elle y installe un dispensaire

Une vie nouvelle commence... Tout est à construire ! En découle une naissance. Henri naîtra le 5 mai 1455 les comblant de bonheur.

En juin 1455 Blue est assassiné avec violence. Sa vie bascule encore...

Juillet 1455 : La Lorraine lui peine et elle décide de retourner vers la terre de son cœur : l'Auvergne.

C’est au cours d’un voyage à Nevers qu’en Février 1456, qu’elle s’installe dans cette belle ville espérant y couler des jours heureux avec ses enfants, mais la vie en décide autrement, elle se meurt, laissant derrière elle deux beaux enfants plein de vie.

Je voudrais pour finir vous lire ce petit poème que je lui dédie

Rien ne sera plus pareil
J’ai lu ce que je ne voulais pas lire
Je ne veux pas y croire
Je ne veux pas le prononcer
Je ne veux pas y croire.
Les meilleurs partent les premiers
Demain le soleil se lèvera
mais ce seras sans toi,
Quand quelqu’un
S’en va sans te demander ton avis,
Parce qu’il n’a pas le choix,
Parce qu’il a déjà tracé sa voie,
Parce qu’il doit traverser cette mer
Pour s’en aller rejoindre des êtres chers.
Je ne voudrais pas
Que ma tristesse t’atteigne
Même si là bas, tu ne connais pas
Le chagrin et les peines
Peut-être que dans ce nouvel abri
Tu peux être plus apaisé.

_________________
Paulhaguetois
Paulh était venu, il n'aimait pas ces cérémonies, mais là il ne pouvait que venir, avait-il le choix ?

Son Ela, qui avait frappé à sa porte un soir d'hiver 1454 et qui était morte dans ses bras un soir d'hiver 1456

Tant de choses, la garnison, Murat, la mairie, leur mariage annulé, tant de chose

En entrant dans l'église, il vit Tcotn, Silec, Oya, diantre que les souvenirs parfois reprennent une vigueur insoupsconnée


Elanore, ma chère et tendre ton rire, ta gaité, tes colères et ton énergie me manqueront à tout jamais
Garde là bien toi là haut dit-il dans la seule prière qu'il avait la force de faire...
[/i]
_________________
-La soule libre vaincra -des PEA ou des PE, je peux -ex maire, 12 mandats -Eullallie, ma lumière
---fromFRrouls
Rouls avait reçu la nouvelle par pigeon à Sion.
Il envoya tout de suite un message qu'il souhaitait que l'on porte aux amis et à l'entourage d'Ela.


Citation:
Bonjour,

Je n'ai pas passé beaucoup de temps à Vaudémont mais j'y ai rencontré Ela.
Ensemble nous avons passé de très bons moments à Festoyer en taverne et à essayer d'organiser le village à ses débuts.
Sa mort m'attriste beaucoup.
J'espère que tout sera fait à son enterrement pour lui rendre tous les honneurs qu'elle mérite.

Sincères Condoléances.

Rouls

_________________
Rouls - le Forgeron qui forge et qui picole et qui étudie et qui forge et qui picole ..
---fromFRsiouzou
Siouzou poussa la lourde porte..
La referma doucement..en s'appercevant qu'elle n'était pas seule..
Les cièrges dans le pénombre..la projettant dans un autre monde..
Un monde ou la tristesse était reine..
Siouzou respira profondément..
Discrètement, elle prit son chemin tout en fesant son signe..
La gorge nouée..elle alluma 4cièrges..
La première, pour la personne qui partait..
La deuxième, pour son hôte..
la troisième..pour sa famille au loin..
Et la dernière..pour son père qui lui manquait cruellement..
Siouzou s'assit et pensa..
A une phrase..
Il ne faut pas pleurer ce qui n'est plus..
Mais sourire de ce qui a été..
Siouzou soupira..
Siouzou se releva..le coeur gros..
Et sans bruit..quitta l'église..
---fromFRBlue.de.Thuret
Il avait entendu les cloches sonnés, il savait que ce serait un grand jour pour lui . Le vieux barbu était là a coté de lui, regardant ses réactions. Il y a quelques temps il lui avait accordé des ailes, signe qu'il était digne de vivre heureux...

Il se tourna vers le vieux barbu

Je ne sais si je dois être heureux ou pas. Mais je l'attendais vous savez ...



Le vieux barbu, lui répondit par un sourire, puis blue la vit venir à lui. Elle allait la rejoindre. Il couru vers elle la prenant dans ses bras, l'embrassa, l'enlaça tendrement

Nous voilà enfin réuni pour toujours , pour l'éternité ma chérie


Puis il pensa à Henri, il la regarda se demandant ce qu'il allait devenir...
_________________
Adieu Mes amis

" A La vie , A l'amitié..."
---fromFRsanic
Sanic, n'avait pas pu faire le déplacement pour vaudemont, il ne supportait guère les céremonies funèbres, pourtant à l'heure indiquée pour la messe de requiem, il s'était isolé...avec tristesse... en bordure de la loire, il s'y était assis, deposant devant lui épée et bouclier. Il avait fermé les yeux et prié silencieusement mais avec piété pour le repos de l'âme d'Ela.

Toutes ses pensées était tournées vers vaudemont...vers Ela.
S'il avait pu, il aurait aimé lui dire....


Citation:
Repose en paix Ela, puisses-tu trouver dans les cieux, auprès des anges qui t'attendent, tout le bonheur, que nous, pauvres mortels, n'avons su t'offrir ici bas.....que la terre te soit légère.
Tixlu
Le Duc Tixlu était venu se recueillir auprès de son amie Elanore...

Connue au BAR en Auvergne, ainsi qu'à la caserne... longues discussions et grande amitié, un profond respect également pour cette femme pétillante et brillante.

Puis leurs chemins se séparèrent lorsqu'elle quitta le BA et que lui accéda à des fonctions prenantes en politique... Ils se retrouvèrent trop rarement à leur goût à son retour à Montbrisson.

Et pourtant, quelle femme ! Elle était motivée et travailleuse, un jugement sûr, une femme de tête, et une amie fidèle.

Jamais il n'oublierait Elanore...

_________________
Leodagand
Léodagand entra dans l’église, beaucoup de personnes qu’il ne connaissait pas étaient présentes.
Il avança lentement dans l’allée centrale du lieu de culte, les yeux rivés sur la dépouille de son amie qui trônait devant l’autel.
Arrivé a hauteur du corps sans vie d’Ela, Léo ouvrit un pan de son mantel et en sortit une rose blanche, Il glissa la fleur entre les mains de feu son amie et posa la paume de sa main sur sa joue froide.
Il aurait aimé prier, mais il laissait toutes ses simagrée aux culs bénis, il regarda longuement le visage d’Ela, elle semblait sereine, le coin de ses lèvres remontant légèrement dans ce qui semblait être un sourire, dernier pied de nez a une vie qui ne l’avait jamais épargnée.
Il se pencha et murmura…

- Maintenant que tu es partie je suis certain que le paradis existe, gardes moi une place au cas ou Lucifer me laisserait devant la porte.

Il déposa un baiser sur son front, tourna les talons et les yeux rougis par la peine qui avait envahie son cœur il redescendit l’allée centrale, les yeux rivés sur la monumentale porte.

_________________
Ingeburge
Ingeburge, après avoir laissé les proches s'exprimer, allait reprendre quand elle vit un homme entrer, s'approcher du cercueil et se pencher dessus. Elle haussa un sourcil étonné mais ne dit rien, cela faisait un moment qu'elle ne s'étonnait plus de rien.
Une fois l'inconnu sorti, elle s'avança à nouveau vers l'assistance et déclara :

_ " Avant de quitter l'église, nous allons dire un dernier adieu à notre soeur Elanore. Avec respect et affection, confions-la à Dieu dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès de Lui. "
Ingeburge garda le silence de longues minutes afin que chacun puisse se recueillir.
Puis, elle dit :

_ " Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur, avec l'immense cortège des saints, nous souhaitons un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle. "

Ingeburge fit signe à six hommes qui vinrent auprès d'elle. Elle s'adressa aux fidèles :
_ " Nous allons désormais nous rendre au cimetière entourant l'église. Chacun d'entre vous est invité à prendre un cierge et de suivre le cortège dans le cimetière.
Merci à tous d'être venus. "


Le Primat descendit la nef, son Livre des Vertus à la main. Le cercueil fut refermé, les six hommes le soulevèrent et la suivirent aussitôt. Les fidèles leur emboîtèrent le pas.
Le glas sonna à nouveau.

_________________
---fromFRAnonymous
Pomme suivit le cortège. Elle n'arrêtait pas de penser et de se dire :

Mon dieu Elanore j'aurais dû te ramener de force avec nous à Vaudémont quand nous avons quitté la Bourgogne, tu serais en vie, tu serais avec nous en train de boire et de rire en taverne.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 56, 57, 58, ..., 102, 103, 104   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)