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[RP] Chez Cyann & Sabifax - 5 rue du verger - Vaudemont

Sabifax
Aprés avoir fini de jouer avec Brisson, celui ci était bien fatigué. Sabifax porta le petit dans son lit pour une sieste bien méritée et s'installa à son bureau pour répondre à la demande du maire.


Citation:
A: Chris du Bois, maire de Vaudémont,
Sujet: Réponse à votre lettre ou les bases de la mairie lorraine.

Messire,

J'ai bien reçu votre missive et je dois dire qu'elle m'a bien fait sourire.

D'abord permettez moi de remettre les choses dans leur contexte.

Sous le mandat de Zahra, vous avez transmis au conseil municipal vos idées de réforme. De mémoire, vous vouliez un prix minimum du blé à 13 ou 13.50 écus. Alors que la ville doit en fournir en quantité au duché qui l'achète à 12 écus. Nous avons tous bien compris que vous ne connaissiez rien dans le domaine économique. Nous vous avons demandé de joindre le conseil municipal, pour apprendre un peu et vous avez refusé.
Je pourrai tout aussi bien mentionner que vous avez prétendu que ma soeur, la duchesse Spectralya avait été renvoyé du conseil. Là encore, il ne s'agit que mensonge de votre part. C'est elle même qui avait décidé de ne plus y venir.

Donc nous convenons que vous ne connaissez pas l'organisation municipale et vous n'avez pas voulu la connaître. Malgré ça, votre premier geste a été de renvoyer tout les membres d'expérience du conseil et d'annoncer de grandes réformes économiques. Au vu de votre connaissance économique de la Lorraine, j'ai bien hâte de voir votre grille de prix règlementée.

Quand au bilan de Zahra, là aussi, vous me mentez. J'ai bonne mémoire et je peux affirmer que la veille de l'élection, Zahra avait mis du bois au marché et en gardait plusieurs stères dans la mairie. De plus, avec les fruits dont vous disposiez, il suffisait d'envoyer un MA à Épinal pour ramener plusieurs centaines de stères de bois en faisant un petit profit pour la mairie. Parlons chiffre, puisque vous en parlez:
40 fruits x 0.30min de profit = 12 écus min
100 stères x 0.50 de profits = 50 écus min.
En gros...
Mais virer les membres du CM, ne facilite pas les choses pour trouver rapidement des MA. Le plus drôle, c'est que Jo a organisé une fête a Vaudémont et vous n'avez pas songé à profiter des déplacements entre les deux villes pour assurer le transport des marchandises ? Bref... vous aviez tout entre vos mains.

Pour la fameuse dette fiscale dont vous parlez, là aussi... Vous me faites rire.

Apprenez les bases de l'impôt lorrain: L'impôt est du tout les 15 jours. Le maire fait la levée à la date fixée par décret ducal, les habitants ont ensuite une semaine pour le payer et ensuite, le maire dispose de quelques jours pour le reverser au duché.
Vaudémont a une petite particularité, car nous sommes en retard de 3-4 jours sur les levées d'impôt depuis le mandant de SupremeJulien. Mais je suis sur que le conseil ducal est au courant, et ne vous demande pas de reverser à l'échéance officielle.
Quand je lis votre lettre, le seul impôt qui était échu, et celui de la fin du mandat de Zahra qui arrivait à échéance après le 15. Admettons que Zahra ne l'ai pas versé - ce qui serait normal, vu que la levée n'était pas finie, vous n'avez que cette partie à verser au duché. Pour la levée suivante, celle que vous avez annoncée pour le 19 novembre, elle était déclenchée vers le 23 novembre, et vous aviez jusqu'au début décembre pour reverser les impôts au duché.
Auriez vous commis la bévue de les verser par avance ??? Privant ainsi la mairie de son fond de roulement ? Et je ne parle pas de toutes les autres détails que vous semblez ignorer.

Alors messire Chris du Bois, vous comprendrez qu'avant de vous présenter comme un maire qui a de l'ambition, blablabla... vous auriez dut vous présenter comme un citoyen qui désire apprendre comment se gère une ville pour mieux la servir et vous comprenez mes inquiétudes par rapport à votre mandat. Alors, apprenez un peu au lieu de tout mettre sur le dos de l'ancien conseil municipal.

Quand à ma présence au sein d'un conseil municipal... J'ai toujours servi les intérêts de Vaudémont, peu importe le maire ou la mairesse. Ayant donné conseil quand on me les demandait. Malheureusement, les insinuations à mon égard que vous avez fait dans vos déclarations publiques et celles que faites dans votre lettre, ne me laissent pas croire que je trouverai au sein de conseil un milieu propice à la discussion. Je n'ai nulle envie de me battre contre vous. Si vous souhaitez mes conseils, vous savez ou me trouver chez moi ou au parlement. Je reste disponible toujours disponible pour ma ville.

Sabifax de Beauregard,
Vaudémont , le 27 novembre 1457




Il entendait Brisson qui commençait à se réveiller et se dépêcha d'attacher le parchemin à un pigeon qui volerait le porter à qui de droit.


Shillia
Bonjour, ya, quelqu'un?...Ya personne!.. mais ou est passé le Maire de Vaudemont, il n'est pas là ?..je ne le vois pas!...bizarre, étrange même je dirais

Sont Bureau est vide depuis plusieurs jours déjà!...

que devons nous faire dans ce cas là

(Safia Tribun en équilibre sur un pied saute vers la sortie)
Sabifax
Le soleil venait à peine de se lever. Sabifax était encore dans son fauteuil, devant la cheminée, tenant dans sa main un parchemin. A dire vrai, il n'avait pas quitté le fauteuil de la nuit, le parchemin ne l'avait pas quitté non plus. Par moment ses paupières s'étaient abaissés et il avait eu l'impression de somnoler... par moments seulement.

La veille, il avait reçu quelques courriers de félicitations pour son poste de juge, il y avait répondu. Mais ça n'était pas ceux là qui le tracassaient. Non... celui qu'il tenait dans la main le tourmentait jusqu'au plus profond de ses entrailles. Il repensait sans cesse au chant des sirènes qui attirent les simples voyageurs, les imbéciles et les font échouer sur les récifs acérés. Il avait voulu l'entendre, pensant y résister facilement, mais voila... Il n'était qu'un homme - pas un héros antique - et un simple homme peut il résister au chant mélodieux et suave des sirènes ? Il était ébranlé dans ses convictions profondes. Il avait relût maintes fois cette lettre, au point qu'il la connaissait maintenant par cœur. Cherchant l'échappatoire, cherchant à se débattre des mailles de ce filet pour finalement se rendre compte, que plus il se débattait plus il s'empêtrait dedans. Il en était arrivé à la conclusion qu'il n'aurait jamais dut détacher le ruban entourant cette lettre... Trop tard. Pourtant il avait été prévenu... Elle l'avait prévenu... l'imbécile. Et là, il lui fallait répondre... enfin, peut-être ? ou fuir à l'abri des pigeons... ?


Sabifax
Sabifax avait eu besoin de toute la journée, puis il avait trouvé la solution ou tout du moins, un début de solution. Finalement, elle était en avant de lui. Par un hasard du destin ou un signe de dieu, il avait reçu une autre lettre en même que celle qui l'avait plongé dans cet état. Laissant Brisson seul quelques instant, il s'installa à son bureau et rédigea un courrier.



Mon cher ami,

C’est un homme angoissé et torturé qui vous écrit, pour ne pas dire désespéré de voir la situation dans laquelle il s’est jeté. Non pas ma nouvelle charge qui me rende ainsi, mais simplement les turpitudes de la vie ou le destin qui me joue un mauvais tour. Pourtant, Aristote m’est témoin que j’ai toujours essayé de rester droit et de suivre les préceptes enseignés lors de mon baptême.

Je me rappelle très bien les enseignements de mon baptême. Notre vie étant lié à dieu, le croyant doit vivre dans la vertu pour espérer gagner, un jour - le plus tard possible - le paradis solaire. Ainsi vivant en empruntant le chemin de la vertu, je pensai pouvoir vivre heureux et le cœur léger. Vous vous doutez, que si je vous écris, c’est que le doute m'envahit fortement. Je suis ébranlé au plus profond de mon être dans ma foi dans la vertu qui était à mes yeux la plus importante et par le fait même, c’est l’ensemble de mon espoir d’atteindre un jour la perfection qui s’éloigne. Vous avez peut-être remarqué que j’avais bien du mal avec la deuxième vertu et je dois reconnaître qu’il m’arrive ‘parfois’ de pécher par gourmandise, mais je me disais que c’était normal et que je ne pourrais jamais être parfaitement parfait.

Mais, pour avoir voulu suivre les préceptes de la première vertu si chère à mes yeux, celle que tout croyant se félicite de rejoindre lors de son baptême, j’ai peur de m’approcher à grand pas de l’enfer lunaire. A trop vouloir rechercher l’amitié aristotélicienne, peut on s’éloigner complètement du droit chemin ? La question peut vous surprendre. Mais dans le désarroi de ma situation, c’est la seule que je vois. J’ai l’impression que les vertus sont comme des petites boules toutes reliées par un fil et qu’à vouloir en approcher une trop près de la perfection, ce sont les autres qui en pâtissent. A trop chercher l’amitié, je ne fais qu’attiser l’orgueil de me croire assez héroïque pour résister au péché, la colère en essayant de lutter contre ma condition, l’envie aussi…, l’acédie qui – comme vous le lisez – me guette, et la luxure dont je n’ose imaginer à quel point j'en suis peut être proche. Bref, avec en plus mon petit péché de gourmandise, vous voyez à quelle vitesse je me rapproche du vice.

Alors mon cher ami, je vous le demande… Dois je abandonner ma quête vers la première vertu, y renoncer pour sauver mon âme ? Si je le peux encore….

Qu’Aristote vous protège.

Sabifax de Beauregard.

PS : Par pitié, ne me souhaitez pas qu’Aristote me guide…


La réelle 'amitié étant ce qu'elle est... la réponse ne se fit pas attendre et procura un large sourire sur le visage du jeune homme. Il avait pourtant hésité à qui écrire. Sa marraine aurait tout aussi bien put le conseiller, mais peut-être pas dans la bonne direction...




Cher ami,

Me voilà bien inquiet à vous lire.
En quelques mots, sachez que nous ne pouvons que nous rapprocher de la perfection, sans jamais l'atteindre, car nous humains, sommes bien imparfaits.

Mais au lieu de vous répondre par missive, même si je vous sais très chargé de travail, je vous invite, si vous le souhaitez, à venir me voir à l'archidiocèse, en mon bureau privé.

Nous y serons bien tranquilles pour discuter.

Si le temps vous manque, alors je vous répondrai par courrier.
Mais de grâce, ne vous affolez pas, il est normal que nous passions dans des périodes de doutes.
Oane ne doutait-il pas lorsque Dieu l'interrogeât, avant qu'Il ne fit des humains Ses enfants ?

Allez ! Haut les coeurs, mon ami.

Que Dieu vous garde,
U.


La réponse fut aussi brève qu'il avait hâte de partir. Ce soir, il se coucherait dès la nuit tombée et partirai dès le lever du soleil pour aller à l'autre bout du duché. Ah! que l'amitié aristotélicienne avait du bon... Il se sentait soulagé. Un pigeon express était près à partir porter la réponse.





Mon cher ami,

C'est une grande joie de recevoir si rapidement une réponse de votre part. Je vous pensai bien occupé et je n'osai pas vous déranger dans vos bureaux. Ma réponse sera courte. Je prends la route dès demain, le temps pour moi de trouver quelqu'un qui puisse garder Brisson. A défaut je l'amènerai avec moi.

Encore merci de pouvoir compter sur vous.

Sabifax de Beauregard.
Sabifax

[Samedi 12 décembre 1457, le soir]

Sabifax avait passé la journée complète à Trèves. Il y avait rencontré un ami en grande forme et faisant toujours autant preuve de compassion envers ses semblables. Alors qu'il était allé là bas le cœur lourd et chargé de multiples questions, il était revenu tout ragaillardi et prêt à croquer dans la vie à pleine dents. Il se sentait fort et convaincu que rien n'était impossible.

Une bonne nouvelle, n'arrivant jamais seule, en rentrant à la maison un pigeon à moitié déplumé l'attendait. Il reconnaissait le volatile de Zahra, sa marraine. Avant son départ, ils avaient bien discutés de certaines affaires qui les tracassait tout deux. C'était la deuxième lettre de Zahra depuis qu'elle avait quitté le plus beau des villages.





Saumur loin en Anjou là-bas,

Un samedi ou je suis sobre, je t’écris à toi Sabi mon fillo aristotélicien mon frère d’arme mon bras droit de Vaudémont.

J’espère que tu vas bien, que Rosana et Brisson se portent bien également, je crois que j’ai enfin réussi ma mission, celle qui motivait mon départ, j’ai enfin retrouvé mes filles, je me souviens leur avoir donné la permission de jouer derrière l’église, mais elles ne m’avaient pas informé que c’était l’église de Saumur.

J’ai parcouru grand nombre de duché, j’ai écoulé mon stock de liqueur de mirabelle, je me retrouve au cœur du royaume de France loin de notre Lorraine avec un verre de vin à la main, pourtant je ne suis pas ivre ?
Je ne sais pas si c’est un manque, je ne sais pas c’est quoi mais aucune boisson égale ma mirabelle.

Mon voyage se passe sans embrouilles, c’est si paisible, c’est si bon mon ami, je suis troublée par la défense des terres françoises, leur organisation militaire, ils sont souvent en état de siège, contrôle d’identité, demande de laisser passer, mais pourtant ils restent accueillants, c’est agréable, les routes sont parsemées de brigands, de groupes indépendants de touristes , certains villages m’ont marqué plus que d’autres, certains duchés égalemement.

Je t’ai transmis il y a quelques temps un parchemin, avec le style de tournois qui existe en Anjou, ce duché est un paradis terrestre, je te jure Sabifax, sont décalés et j’aime ça, j’hésite même à participer à ce tournois, mais bon depuis ma victoire en lice avec toi, je sais pas pourquoi je ne suis plus tentée par l’éclatement gratuit , hein, je veux pas me faire défoncer hors contexte de guerre, si tu vois ce que je veux dire ! Pis rester sur une victoire c’est le pied, même si c’était un duel déloyal ; que j’ai été avantagée.

Sabifax, actuellement je passe beaucoup de temps à méditer, je crois que la sobriété me tue à petit feu le peu de folie qui reste en moi est en train de fondre sous la chochotte attitude et l’amour attitude !

Je te jure mon filleul, je m’en remet au main de Dieu, mais le souci c’est que dieu est loin, pis qu’il répond pas directement à nos questions, pis je sais pas j’ose pas parler aux diacres, curés tout ça, même à mon Père parrain Joce ! Pis as-tu déjà essayé de lire le livre des vertus jusqu’au bout sincèrement, je ne cause pas de mes doutes et soucis car je veux pas me prendre de sermon, ou pire être excommuniée ! ? Si je fais ça, c’est l’enfer lunaire direct…

Tu sais, à la base j’étais illettrée, et aujourd’hui même il m’arrive d’emprunter des livres à la bibliothèque universitaire, je passe ma journée à déchiffrer les écritures, le souci c’est que je comprend « strictement rien », parce que je ne sais pas lire grec, le souci c’est que le livre des vertus l’a beau être en latin ou en françois, bien j’ai du mal à suivre !


Je me suis donc inventée un univers aristotélicien à moi toute seule pour apaiser ma conscience de pécheresse ; parce que faut pas se leurrer, je suis loin d’entrer dans le paradis solaire ou le soleil paradisiaque, mes 5 % d’heretisme reste en moi, donc pour ne pas me retrouver entièrement dans l’enfer lunaire, ou la Lune d’enfer,
Je suis entre les deux, ça s’appel l’équilibre je crois, mais moi je le nomme « l’eclipse » tu vois, dans ce juste milieu, je crois en dieu en ses principes et aussi en tout les saints, surtout la Boulasse, mais quand tu es dans cet éclipse, bien il y a de l’ombre, de l’obscurité mais y a un soupçon de chaleur solaire, et ça éclaircit un peu la tête l’esprit, et quand t’es là, bien tu peux te permettre de faire ce que tu veux.

Si je t’écris tout ça sur mon éclipse , enfin celle de tous les aristotéliciens en mode hésitation, bien, c’est parce que t’es mon fillo, pis que si je découvre la voie de la sagesse, je dois te la transmettre, pis surtout, je ne veux pas me retrouver seule dans cette éclipse, je sais qu’on sera des milliers, pis que plus on est de fou plus on rit, pis faut se dire que l’éclipse c’est pas l’enfer lunaire c’est un peu mieux , ça a plus de classe !

Je pense que la voie du péché est inéluctable, qu’on a beau s’écouter en boucle des sermons, de faire le tour des Royaumes et essayer de respecter notre saint livre des Vertus, on a beau se faire des confessions, pour laver nos âmes bien on replonge souvent dans le nectar du péché qu’il soit mignon ou pas ! Pour ma part je crois qu’ il est mignon il enivre aussi bien que la mirabelle, la preuve je t’écris sobre , j’ai juste l’ivresse de l’amour pis c’est tout !


Médite sur l’existence de l’éclipse, à chaque fois que tu abuseras de la gourmandise, votre honneur juge de Lorraine et des concours gastronomes en Lorraine, tu te sentira apaiser et libre !

Ce parchemin je le destine à la voie de l’eglise et à la voie de la conscience ; je t’écrirais un autre parchemin qui causera de l’armée et de mes rêves de toujours !

Dans t’attente d’avoir de tes nouvelles, des nouvelles de notre village, je te salue toi Rosana, et mini sabirosa !


T’as vu comment je suis distraite par l’éclipse, j’ai même oublié de demander des nouvelles de Vaudémont, de la mairie, du bourgmestre Chris du Bois, de nos autres camarades, mais pas de nouvelles bonnes nouvelles ? non ?

Salut Vaudémont, et toute la Lorraine pour moi,

Que dieu et la sainte Boulasse nous préserve de la Lune d’enfer, que l’éclipse nous soit un moyen de transition pour sauter dans le soleil paradisiaque, sans regrets, sans amertume !

Amen !


Au nom de notre amitié aristotélicienne, et mirabellesement notre !

Zahra,



Ps : Hecatombe mon pigeons devient rachitique, tu peux lui donner du blé, surtout pas de maïs , c’est pas un cochon !
Pis pas un mot de l’éclipse aux diacres et aux hommes et femmes d’église de Lorraine, ni ailleurs , c’est utopique et ça sort de ma tête de sobre, donc voilà voilou ! Tu sais à quel point mes pensées sont troublées quand je suis sobre…
petite question : mes filles m'ont dit qu'elles sortaient jouer derriere l'eglise ce matin, dois-je m'inquieter? Elles ne m'ont pas precisé laquelle...



Suite à l'histoire de la ceinture de chasteté, ils avaient régulièrement des discussions sur la vertu et les tentations pécheresse autour d'un verre de mirabelle (quand ils avaient encore la force de le remplir). Il partageait d'autres choses aussi avec la dame de Beaulieu: l'amour de la mirabelle, les idées folles et une attirance vers tout ce qui sort de l'ordinaire.

Il nourrit le pigeon, non pas avec du mais ou du blé puisqu'il n'en n'avait pas, mais avec un peu d'eau sucrée à la mirabelle. Mélange que le piaf semblât apprécier.



[Lundi 14 décembre 1457, toute la journée]

Les fenêtres de la maison étaient grande ouverte, malgré le froid. Sabifax avait parlé à son épouse de son idée d'inviter une amie à passer quelques jours chez eux et Rosa avait gentiment acceptée. Il lui fallait donc aérer la maison et préparer la chambre d'ami. Ça n'était pas chose aisée, tellement celle ci était encombré de vieilles affaires dont il aurait déjà dut se débarrasser.

Plus tard, il aurait quelques lettres à rédiger et espérer que l'invitation serait acceptée... Mais ça, on n'est jamais sur d'avance... Il verrait bien la réponse.


Lavania
Deux jours plus tôt, une femme, une jeune fille de presque deux ans et un petit garçon n'ayant même pas un an était partie de Verdun pour se rendre à Vaudemont.

La route n'avait pas été facile, entre les pleures du plus jeune et les plaintes de l'ainée. Les deux jours lui en avait paru le double. Les jours avaient été froids, mais pas autant que les nuits.

La jeune mère était partie l'esprit un peu tourmenté, elle s,était rivé le nez sur les portes de l'église lorsqu'elle avait voulu passer un moment en retraite. Semblerait que les nones ne soient pas tout à fait apprécier par ses enfants qui s'était mis à pleurer tous les deux lorsque l'une d'elle avait tenter de les prendre pour les éloigner de leur mère un instant. Cela l'avait soulagé quelque peux, elle ne devait pas être une mère si terrible.

Bref, en raison de nombreuses pauses pipi, pause collation, pause-ci pause-ça, il avait finit par arrivé à Vaudemont à la tombé de la nuit. Si elle avait bien compter les jours depuis son départ, il devait être le 15 décembre.

En route, elle avait reçue une missive d'un ami lui offrant l'hospitalité durant son séjour ici, à elle et toute sa famille. Cependant, il se faisait tard et elle était un peu gêné de réveiller la femme de son ami à une heure si tardive. C'est pour cette raison qu'elle s'était mis en quête d'une auberge, cependant... Sur la route de Vaudemont... Soit elle s'était perdu, soit c'était fait comme ça, mais la maison de Sabifax se pointa bien avant l'auberge.

Pendant quelques instants, elle été rester debout devant la maison afin d,être certain que ce soit le bon endroit. Imaginez, la première fois qu'elle pose les pieds à Vaudemont, elle cogne chez quelqu'un qu'elle ne connait pas aux petites heures du matin. Quel Horreur!

- Mamaaaaaan.... Fait foid... Sanglota la petite fille qu'elle tenait par la main.

- Veux manger... Continua-t-elle en posant sa tête contre la jambe de sa mère.

- Doooodoooo! Se lamanta-elle, c,est là qu'une petite cloche sonna dans la tête de la jeune mère. Un enfant qui demande à faire dodo... Un miracle... Un don du ciel? Jamais elle ne l'avait entendu prononcer la mot "dodo" sans le petit mot de trois lettre qui ressemblait à "non" le précédant.

Aussitôt, elle resserra son emprise sur la main de sa petite, l'entraînant vers la porte de la maison.

On y va ma chouette... On va dormir dans la chambre d'amis de Sabifax... Tu vas voir, tu y seras bien j'en suis certaine...

Toute fois, au milieu de l'allé, elle s'arrêta, se mettant à genoux devant la petite fille. Elle replace ses cheveux du mieux qu'elle put, passa ses doigts sur son visage pour enlever un peu la poussière des chemins qui s'y était accumuler et replaça ses vêtements du mieux qu'elle peut.

Sa petite chemise et ses braies avaient déjà connu de meilleurs jours... Par chance qu'elle avait quelque vêtement de rechange pour la petite.

Alors qu'elle se relevait, son fils bien attaché dans un espèce de grand tissu, qu'on avait remis à sa mère pour la naissance de son premier enfant, commença à gigoter et à s,étirer, comme si, pour lui la nuit s'arrêtait là... Il regardait sa mère avec des yeux un peu trop alertes pour annoncer une bonne nuit de sommeil.

Coucou toi... Lui murmura-t-elle en caressant son visage se retenant tout juste pour lui dire: "T'as de beaux yeux tu sais" C'est fou ce que ça peut faire la fatigue...

Quelques minutes plus tard, elle frappa à la porte, tenant Elendra par la main. Mais celle-ci ne faisait aucun effort pour se tenir debout, elle était molle comme une guenille et n'arrêtait pas de se lamenter... Une chose que sa mère ne pouvait lui reprocher après un si long voyage. Elle espérait simplement que l'attitude de sa fille ne ferait pas changer d'idée à leurs hôtes.

Ainsi donc à des heures impossibles, la jeune femme se trouvait sur le perron devant chez Sabi espérant ne pas le réveiller, avec une petite fille morte de fatigue et un petit garçon plus que réveillé.
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Sabifax
La nuit était tombée sur le village. Sabifax avait fait un gros feu dans la cheminée qui réchauffait la maison d'une flamme vive. Attendant son arrivée, il marchait de long en large à travers la cuisine et jetait souvent un coup d'oeil à travers la fenêtre. Il était quand même un peu inquiet, non pas que les rues de Vaudémont soient mal fréquentées, mais il était facile de se perdre à travers les dédales du cadastre.

TOC toc toc


Ca y est! On frappe à la porte... d'un bond le jeune homme se précipite pour ouvrir et tombe nez à nez avec son ami Lava!

Entres! T'as l'air gelée... Ca fait longtemps que t'attends dehors ???
Fallait entrer directement tu sais...


Il lui ouvre le passage pour la laisser entrer dans la chaleur de la maison, et tel un gentilhomme la débarrasse de ses bagages et se dépêche de rajouter une buche dans la cheminée. Il fait vraiment pas chaud dehors!

Voila Lava... Tu peux rester ici le temps que tu veux! Rosa est d'accord puis tu pourras prendre le temps de visiter Vaudémont. On vient juste de changer d'équipe municipale et la nouvelle nous propose quelques petites animations intéressantes. Bref... Tu restes le temps que tu veux ici et tu fais comme chez toi.

Ah! Je te laisse choisir ou tu veux dormir... la chambre d'ami ou à la cave.

Lavania
La porte s'ouvrait enfin, quelques minutes encore et elle rebroussait chemin pour trouver une petite auberge ou un truc du genre. La petite Elendra, qui habituellement n'était pas du genre à se plaindre, commençait à développer du nouveau vocabulaire. Du fait froid, au veux manger et dodo, on était maintenant à rendu au loooong, L'est où Sabii?? et Mamaaaaaan tannée!!!

La jeune femme avait essayer de la rassurer de peine et de misère de lui dire qu'il fallait laissé le temps à Sabi de se lever, mais il n'y avait rien à faire. Alors aussitôt que la porte s'ouvrit et qu'elle sentit un peu de chaleur dans la maison, la petite s'y précipita sans laisser le temps à Sabifax de placer un mot.

Elle avait tenté de la rattraper par le bras, mais la petite lui avait échapper et c'est un peu gênée par le comportement de la petite qu'elle sourit à Sabifax qui lui proposait maintenant d'entrer, ou alors lui reprochait de ne pas être entré plus tôt.

Entrer directement? Mais je suis jamais venu à Vaudemont, comment je pouvais être certaine que ce sois chez toi ici? Et puis, de toute manière, j'aurais jamais eu le culot d'entrer comme ça sans y être invité. Après avoir dit, ça elle baissa les yeux sur sa fille qui s'était assise sur le sol et qui tentait désespérément de retirer ses chausse en tirant dessus.

Elle laissa Sabi la débarrasser de ses bagages et s'occupa d'enlever quelque couche de vêtements à Ike avant de le mettre par terre, sans oublier de poser un petit baiser sur son front.

Elle dû ensuite aider Elendra qui commençait à désespérer à force de tirer sur son pied sans que sa chausse décide de s'enlever, ça sentait la crise de panique sous peu... Valait mieux éviter.

Tiens là ma puce... Elle lui retira une chausse puis l'autre et l'aida à retirer son petit manteau en peaux de mouton. pratique quand on a élevé des moutons et qu'on es6 rester avec la marchandise sur les bras! Autrement, elle n'aurait jamais pu offrir à ses deux petits amours des mentaux aussi chaud.

Elle releva les yeux pour voir Sabifax arriver, au moment où elle rangeait les vêtements des enfants, sortant un petit biscuit qu'elle cassa en deux. Elle en tendit une partie à Elendra et se pencha pour donner l'autre à Ike tout en écoutant attentivement Sabi.

Citation:
Ah! Je te laisse choisir ou tu veux dormir... la chambre d'ami ou à la cave.


J'ai pas trop de préférence... C'est à toi de voir où ça te convient le mieux, je veux pas déranger... lui répondit-elle en souriant se dépêchant d'ajouter en voyant Ike manger son biscuit avec beaucoup d"attention. Tu devrais peut-être juste savoir que Ike... Il a dormit pas mal pendant le trajet et qu'il a pas trop l'air partie pour dormir... Elle fit un petit sourire gênée en haussant les épaules.

- Moi non plus pas fatigué! S'exclama Elendra en regardant Sabi les mains sur les hanches, à se demander de qui elle tenait cela.

Héhé... Même si t'es pas fatigué ma puce, tu vas faire dodo... Elle se pencha doucement à sa hauteur et lui murmura assez fort pour que Sabi puisse entendre, le regardant amusée.

Ce Monsieur là, c'est sabifax... Il est juge de Lorraine... Si tu fais pas dodo, il pourrait bien t'envoyer dormir en prison... Elle n'avait pu s'empêcher de dire cela et se dit que peut-être raconter des histoires d'horreur à sa fille avant de se coucher n'était pas une bonne idée... C'est pourquoi elle la serra dans ses bras en posant un baiser sur sa tête.

Mais ne t'en fait pas... Maman est là... Elle laissera pas le vilain Sabi faire ça. Elle s'assit par terre, berçant doucement la petite, regardant Sabifax ne parlant pas trop fort, consciente de Brisson et Rosa qui dormaient.

Merci encore de nous avoir invité. On ira visiter la ville demain, de ce que j'ai vu ça semble très bien, une belle petite ville très charmante.

Si elle avait voulu ajouter autre chose, elle fut interrompe par Ike qui avait vraisemblablement finit son biscuit et qui avait décidé de partir à l'aventure rampant comme une ver.

Pas si vite mon coco! On est pas à la maison ici. Dit-elle en le rattrapant par la cheville le ramenant vers elle parvenant ensuite à le mettre debout en le tenant contre elle. Le petit regardait partout en pliant et dépliant les genoux comme s'il voulait sauter, trop content de découvrir le monde du point de vu des grands.
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Sabifax
Alors, il avait devant lui une Lava qui semblait en petite forme - Il l'avait déjà connu beaucoup plus énervée que ça - avec sa fille Elendra et son fils Ike. Les deux enfants étaient sans aucun doute les dignes fils de leur mère... Ils venaient de voyager toute la journée et ils n'arrêtaient pas une seconde. L'avantage d'avoir le petit Ike à la maison, il rampait à quatre pattes et Sabifax n'aurait donc pas à nettoyer les planchers le lendemain. Merci Lava...


Citation:
Mais ne t'en fait pas... Maman est là... Elle laissera pas le vilain Sabi faire ça


Puis elle le toise du regard comme un défi. Lui il bouillonne, l'envie d'exploser mais il ne dit rien par respect pour les jeunes oreilles qui sont dans la pièce... Mais Lava ne perd rien pour attendre. Le juge Lorrain est rancunier pis Lava l'apprendra bien assez vite...

Bon Lava * Il lui sourit * Alors tu dormiras dans la chambre d'ami. C'est mieux que dans la cave. Et puis après un tel voyagement, faut qu'ils se reposent... sinon ils vont être de mauvaise humeur demain... Allez au dodo... Puis le juge faut aussi qu'il aille au dodo, tsé... un juge fatigué c'est pas bon pour les coupables.

Sabifax voulait quand même avoir un peu de tranquillité. C'est bien d'accueillir les sans abris à la maison, mais bon... ça a des limites. Il prend les manteaux en peux de moutons puis les chausses des enfants et les pose à coté de la cheminée. Ainsi ils sècheront toute la nuit et seront tout chaud demain pour qu'ils aillent jouer dehors.


Lavania
Lavania avait sourit à Sabifax et l'avait suivit jusqu'à la chambre d'ami, le remerciant gentiment.

Ike dans les bras, Elendra qui marchait, ou plutôt se traînait, derrière elle. Une fois que celle-ci vu le lit, elle se précipita vers lui, essayer de grimper dessus à plusieurs reprises. Une fois qu'elle eut réussit, elle se blottit sous les couvertures, fermant doucement les yeux.

Pour une fille qui ne voulait pas dormir... se dit la jeune maman.

Pour ce qui était du petit dernier, la chose ne fut pas aussi aisé... Il avait toujours les deux yeux grands ouverts lorsque Lavania le coucha sur le lit, pour lui enlever quelques épaisseurs de vêtement pour qu'il dorme mieux.

Alors mon grand... tu vas faire des beaux dodos pour maman? On va partir demain... Il faut que tu sois en forme... Elle reprit doucement son fils dans ses bras, le serrant contre elle.

Tout en s'asseyant tout près de sa fille, elle ferma les yeux berçant doucement le petit Zeiss. Elle ne pouvait pas croire qu'il puisse lui ressembler autant. Et des soirs comme ce soir, c'était particulièrement douloureux.

Elle ne savait pas combien de temps elle avait passé comme ça, mais lorsqu'elle ouvrit les yeux, son fils dormait paisiblement et une légère clarté pénétrait dans la chambre d'ami.

Bientôt elle serait de retour sur les routes. Elle avait cru que son petit passage à Vaudemont serait plus long... Mais il semblerait que celui-ci soit écourté. Posant doucement Ike sur le lit, elle tenta de trouver le sommeil, qui ne vint jamais vraiment...

Ce n'est que lorsque la petite Elendra se mis à crier que celle-ci se réveilla, en sursaut cela va de sois.

ELENDRA!? Qu'est-ce qui se passe???

- BobOOOOO!!! Se lamentait-elle en se frottant les cheveux. AKE MICHANT! Tirer cheveux à moua! Poursuivit-elle, éclairant un peu sa mère encore un peu mêlée.

Elle regarda Ike qui s'était tournée sur le ventre et qui tentait d'attraper les cheveux de sa soeur. Malgré ses petits bras, il parvint à lui tirer une autre couette, mais heureusement, cette fois ci, maman était là et elle le retint juste attend pour ne pas qu'un autre cri réveille toute la maisonnée.

- Michant Ake!!! S'exclama-t-elle en levant le bras pour le frapper. Cependant Maman veillait et elle réussit à rattraper la main de la petite juste avant que celle-ci ne s'écrase sur la tête du petit garçon.

Elendra! Qu'est-ce que je t'ai dit à propos de ça?! Lui demanda sa mère l'air sévère.

- Pas taper... Répondit docilement la petite en baissant les yeux.

C'est ça... Il est encore tout petit... Il sait pas que ça fait mal tirer les cheveux... Elle tendit son bras disponible, c'est à dire, celui qui ne tenait pas le petite Ike et ajouta. Aller viens voir maman....

La petite vint donc se serrer dans les bras de sa maman qui lui caressa doucement les cheveux.

Là là ma cocotte... Qu'est-ce que tu dirais de t'habiller pour qu'on aille manger un bon petit déjeuner en ville hein? Après tu pourrait m'aider à habiller Ike non?

La petite fille se défit de l'étreinte de sa mère, réfléchissant. Elle semblait chercher à savoir où se trouvait, la "pogne", pour parler en bon français. Elle ne sembla pas la trouver parce qu'après un moment, elle était sur le sol en train de vider le sac de son contenu à la recherche de ses vêtements.

-Hooo! Maman! Trouvé pou Ake! S'exclama-t-elle tout sourire.

La suite se déroula sans anicroche et au bout d'une bonne heure, ils étaient prêt tout les trois. La chambre était rangé et Lavania avait laisser les draps bien plier en petite pile sur le lit. C'est pas parce qu'on est gueux qu'on sait pas vivre!

Elle ouvrit la porte essayant de ne pas trop faire de bruit, au cas où Sabifax et sa famille dormirait toujours...

Chuuuuut ma puce... Il faut pas faire de bruit... chuchota-t-elle en se tourna vers la petite qui trainait son petit sac de collation.
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Sabifax
Après avoir montré la chambre d'ami qu'il avait tout bien nettoyé plus tôt dans la journée, Sabifax l'aida à apporter toutes ses affaires puis se retira pour laisser Lavania s'installer à son aise et, enfin, coucher ses enfants.

Le jeune homme passa jeter un œil sur Brisson endormi paisiblement (Il dort de bonne heure Brisson, c'est pas comme certains parents qui dorment dans la chambre d'ami et qui couchent leurs enfants super tard puis qui les endorment avec de la mirabelle dans le biberon.). Il passe sa main sur les cheveux du petit ange et déposa un baiser sur le front de son fils. Puis il regagna la chambre conjugale rejoindre rosa et dormir d'un sommeil bien mérité.

Alors que les rayons du soleil commençaient à peine à poindre et qu'une faible lueur éclairait la chambre, des vois se firent entendre de la chambre d'ami... Le jeune homme préféra se lever sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller Rosa et alla s'assurer que Brisson allait bien et que la famille Lavania ne l'avait pas dérangé dans son sommeil. Enfin... Il n'en voulait pas non plus à Lava qui se retrouvait toute seule pour s'occuper de ses deux enfants... Ça ne devait pas être toujours facile.

Par chance, le petit Brisson dormait encore du sommeil de l'innocent (ça tombe bien, son père est juge). Le jeune homme le regarda puis sortit de la chambre pour aller mettre sa tenue de colonel de l'OST Lorrain. Il avait reçu l'ordre de partir en mission et rejoindre l'armée. Quelques rations de nourritures jetées dans son sac, son épée pendant à son coté et son bouclier seraient ses seuls bagages. Vu la situation, il se sentait nerveux et tendu... il ne savait pas trop quand il reviendrait...


Rosana45
Rosana senti que Sabi s'était déja levé et elle se leva d un bon ..... Il devait partir de bon matin et elle ne voulait pas manqué de l embrasser pour lui souhaiter une bonne route........ Elle était endormi la veille quand Lava et ses enfants étaient arrivé et elle voulait leur preparer un super petit déjeuner ..... Elle prit sa robe de chambre et alla vite chercher Sabi ..............
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Lavania
pas faire de bruit.... À peine avait-elle finit de prononcer ces mots, que la petite échappa son sac de collation dans un petit "Poc", le sac tomba sur le sol. Jusque là, pas trop de bruit, tout allait bien ou presque... Puisqu'Elendra, qui manquai probablement de sommeil, se mis à pleurer en voyant son biscuit tout écraser lorsqu'elle ouvrit son petit sac.

Aussitôt, la jeune mère qui n'avait pas l'habitude de se précipiter au moindre caprice de ses enfants, la pris dans ses bras, posa la tête de sa fille contre son épaule pour étouffer moindrement les larmes.

Ça va aller ma puce... Tu vas pourvoir le manger quand même... Regarde... Ce n'est pas qu'elle ait l'habitude de donner des biscuits à ses enfants le matin, mais en désespoir de cause... Elle ouvrit le petit sac, sortit un fragment du biscuit et le tendit à sa fille.

Tu vas voir, c'est même meilleur comme ça! S'exclama-t-elle, en essuyant les larmes de la petite. Par chance que de tel drame ne se produisait pas tout les jours... Bientôt elle serait rentré à la maison et tout rentrerait dans l'ordre.

Elendra terminait de manger son biscuit et Ike sur le sol recommençait son exploration de la veille interrompe. À plat ventre sur le sol, il partait à la découverte de ce nouveau monde!

En jetant un oeil sur son petit garçon aventureux, elle vit Rosana entrer dans la pièce. Ike était tout juste à ses pieds, elle espérait sincèrement qu'ils ne l'avaient pas réveiller. Vous imaginer? Être gracieusement loger pour la nuit et empêcher ses hôtes de dormir...

Prenant son courage à deux mains, elle laissa Elendra prendre un autre morceau de biscuit et se releva pour saluer Rosa.

Bonjour Rosana... Je suis vraiment désolée si on t'as réveillé... On a eu... des petits conflits soeur/frère.... Elle ne parvenait pas à ajouter autre chose, elle voyait rarement la femme de son amie et se sentait vraiment mal de l'avoir empêché de dormir...
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Rosana45
Rosana entra dans la pièce.
Elle vit Lava et ses enfants , souriant elle s avança vers eux .

Citation:

Bonjour Rosana... Je suis vraiment désolée si on t'as réveillé... On a eu... des petits conflits soeur/frère....



Bonjour Lava !!! heureuse de te voir chez nous , tu y es chez toi ....Tu ne m as pas réveillée , j ai eu une nuit reposante et c ets mon heure pour preparer le petit déjeuner . Elle fit deux gros bisous a Lava et essaya de faire des bisous aux petits avec bien du mal ..... Rosana sourit en les voyant se cacher au jupes de leur mère
As tu vu Sabi ???? Rosana regardait autour d elle , et se dirigea pour preparer de quoi nourrir tout ce petit monde...............

Rosa était heureuse d avoir des amis prés d elle . Brisson dormait tard , c ets vrai qu il se depensait tant dans la journée .

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Lavania
Lavania sourit en voyant qu'ils n'avaient pas réveillé Rosa. Quel soulagement! Elle lui rendit sa bise en souriant.

Merci beaucoup Rosa d'avoir accepté de nous héberger un moment, tu nous a rendu un fier service. Si jamais tu passes par Verdun, viens nous voir, je t'en dois une. Elle sourit, voyant que ses enfants n'était pas trop enclin aux bisous ce matin. Ha lala les enfants des fois...

Elle relava les yeux vers Rosa pour être certaine de bien entendre ce qu'elle disait et par politesse aussi.

Rosana a écrit:
As tu vu Sabi ????


Sabii... Non du tout je l'ai pas vu. Il était pas avec toi? lui demanda-telle, se penchant pour prendre Ike dans ses bras afin de suivre Rosana à la cuisine.

Tu viens avec nous Elendra? Rosa va préparer quelque chose à manger je crois... dit-elle à sa fille.

Au début celle-ci n'avait pas l'air trop encline à les suivre, mais dès qu'elle entendit le mot manger. Elle les suivit avec un grand sourire l'air de dire: "Si vous me prenez pas les sentiments..."

La jeune femme essaya d'aider la femme de son ami du mieux qu'elle put, elle qui était si gentille de leur préparer à manger. Elle en profita pour discuter un peu avec elle, de tout et de rien, laissant Ike explorer à sa guise et Elendra, grimpé sur une chaise observer avec envie la nourriture.

Elle mangea en compagnie de Rosa et Elendra, Ike qui rampait toujours sur le sol, passant au travers des pattes de la table. Une fois qu'elle eut terminer, elle essuya la bouche d'Elendra qui avait encore un peu de difficulté à maîtriser la cuillère, puis aida Rosa à tout ranger. Elle voyait le temps passer à toute allure, ils avaient encore une longue route à faire.

Je te remercie encore Rosa! Désolée de ne pas pouvoir rester plus longtemps, nous avons une longue route à faire. Ça a été un vrai plaisir de te revoir. Elle lui fit la bise et Elendra en fit de même.

La jeune mère sourit en caressant doucement les cheveux de sa fille.

On dit au revoir mes amours?

Ike fit des beaux bye bye, de toute sa main, comme les petits bébé savent si bien le faire et Elendra un petit bye bye, gêné, à moitié cacher derrière sa mère.

Au revoir Rosa... J'espère qu'on se reverra bientôt. Passe à Verdun quand tu veux. Elle lui sourit et ramasse ses choses pour reprendre la route de Verdun.
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