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[RP] Chez Cyann & Sabifax - 5 rue du verger - Vaudemont

Rosana45
Rosana passa un tres bon moment avec Lavania et ses enfants ......... Elle alla lever Brisson qui l appellait et lui donna son petit déjeuner .............

Quand Lavania fit ses adieux , elle lui fit de gros bisous ainsi qu a ses enfants qui se laisserent un peu plus faire ...................


Merci pour ton invitation Lava a tres bientot de te recevoir vous etes les bienvenue !!!!!!!!!!!!!!!!!! Elle leur fit signe en les regardant partir.......
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Rosana45
Rosana arriva dans la grande maison qu’elle partageait avec Sabifax depuis leur mariage pour prendre ses dernières affaires. Leur enfant, Brisson était né au domaine des Beauregard, Mais ils se plaisaient à venir vivre dans leur maison de Vaudemont. Là était installé l échoppe de charpentier de Sabifax. L’échoppe ou Brisson passait beaucoup de temps avec son père quand celui si était en ville. Rosana se rappela d’un coup se qui c’était passé il y a quelques jours en arrière. Depuis de long mois, une distance c’était élevée entre Sabifax et Rosana. L un était prit par ses affaires et montait sur la routes du succès et de la renommé et l autre se languissait et s’éteignait même si les projets ne manquaient pas, par contre l envie, la motivation faisaient défaut. Un jour, au retour d’une mission de Sabifax, il demanda à parler à son épouse d’un sujet qui le taraudait sans doute depuis quelques temps. Rosana surprise écouta ce qu’avait à lui dire Sabifax et tout se mit à tourner dans sa tête. Apres ce fameux jour, ils décidèrent de se séparer …………………….. Pour le bien de leur fils Brisson, ils resteraient des parents aimant et consencieux envers leur enfant. Celui-ci grandissait superbement bien dans l’équilibre et le partage qu’avait été construit durant les périodes ou les parents avaient été absents.
Rosana prit ces dernières malles, elle avait trouvé une charmante maisonnette prés de foret qu’elle aimait tant et elle avait décidé de s installé là bas durant les moments ou elle se trouvait en Lorraine.
Elle fit un dernier tour de la demeure en faisant ses adieux à une période de sa vie.
Habillé en tenu de voyage et après avoir confié son fils à la famille d’accueil , elle prit son cheval et un baluchon et galopa droit devant elle , à la recherche de la sérénité……………

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Sabifax
La veille, le jeune homme était rentré de Toul... Il s'était rendu au plus vite à la maison dans laquelle il avait mis tant de ses espoirs et de ses rêves. Il en avait regardé la devanture, laissant la multitude des souvenirs heureux remonter en lui et laisser un gout amer dans sa bouche. Il avait passé sa main sur son visage pour effacer les perles de glace qui s'étaient formées sous ses yeux puis il était reparti, sans oser entrer dans la bâtisse qu'il redoutait... Pas encore résolu à savoir si voulait dorénavant vivre ici ou si il préférait laisser choir une lampe d'huile puis tout oublier dans un majestueux embrasement sur ces derniers mois.

Ce matin là, il était revenu... les tempêtes tumultueuses dans sa tête étaient apaisés. Après avoir quitté les lieux, la veille, il avait croisé rosa dans une taverne et ils avaient discuté. Certes, les blessures étaient multiples des deux cotés et un grand sentiment de culpabilité avait gagné le jeune homme. Les mots de rosa laisseraient de nombreuses cicatrices à son cœur et avait installé un doute qui l'avait ébranlé. Pourtant... il ne lui en voulait pas et, avec le temps, il resterait sans doute un lien amical entre les deux parents de Brisson. Quand à lui, malgré les questions qui le brouillaient, il se rattachait à l'espoir que les marques laissées s'évanouiraient par un enchantement, à l'image d'un conte peuplé de ces créatures magiques qui influencent les destinées des hommes.

D'un geste décidé, il posa sa main sur la poignet et poussa la lourde porte. A l'intérieur, rien n'avait bougé... il manquait simplement Rosa, ses affaires et les bons petits plats au fumé délicieux sur le coin du fourneau. L'âtre de la cheminée était pleins de cendres indiquant qu'une grande flambée y avait été allumée.

Il fit le tour de la maisonnée... En premier, les effluves familiers de la mirabelle le guidèrent au sous sol. Sa douleur fut vive de voir sa cave le sol jonché de bouteilles vides et de tonneaux percés. Il aurait au moins retenu une leçon de cette triste histoire: Ne jamais... jamais confier les clefs de sa cave à une autre personne. Il est des choses auxquelles un homme tient beaucoup et dont il doit courageusement assumer la garde seul... Un soupir s'échappa de lui en reconnaissant la très vieille bouteille qu'il gardait précieusement et qui, maintenant trainait vide sur la terre détrempée. Pourrait-il lui pardonner ça?
Enfin... il restait certainement quelques barriques au domaine... si elle n'avait pas été elles aussi englouties.

Puis il remonta, continuer sa visite des lieux pourtant si familiers mais qu'il voyait dorénavant d'un autre œil. En poussant la porte de la chambre, un grand trou siégeait à la place du lit du couple... à part ce léger détail, rien n'avait bougé dans la pièce. Était ce dans ce lit là que Rosa... Il ferma aussitôt les yeux, pour chasser ces images cuisantes de sa tête.
Quand il entra dans la chambre de Brisson, l'image de son fils se forma dans son esprit et il sentit la poussière lui picoter le coin de l'œil se demandant ce qu'il faisait. Hier, il était à Vaudemont et il avait juste eu le temps de le serrer un instant dans ses bras. Le garçon grandissait vite..très vite.

A dire vrai, le jeune homme hésitait encore à ne pas transformer la bâtisse en un énorme feu qui éclairerait jusqu'aux limites de la ville. Mais, il ne put s'y résoudre... au moins son fils retrouverait, lui un endroit familier quand il reviendrait ici. Revenu dans la salle principale, il nettoya la cheminée puis il démarra un grand feu qui réchaufferait SA maison pour en faire un lieu accueillant en ces journées hivernales.



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Cyann
Hier ...

Ils avaient chevauché ensemble sur Eole de l'Auberge de l'Arbre à Cadabras aux portes de la ville de Vaudémont. Cyann l'avait senti dans son dos tout le long du voyage et, elle n'avait plus forcément très envie de l'aider à apprendre à monter .... Cette pensée sardonique emprunte de quelques frissons fut balayée lorsque, bride en main, les deux compagnons arrivèrent devant la demeure des Beauregard. Cela avait beau désormais être la maison de Sabifax et Brisson, Cyann ne sentait pas très à l'aise encore. ce qui avait donné lieu à une grande discussion lorsque serrés l'un contre l'autre sur le dos d'Eole , ils chevauchaient. La jeune femme lui avait en effet demandé conseil au sujet du choix de l'auberge la plus confortable du village pour y passer la nuit. Le jeune homme lui avait alors proposé la chambre d'amis jouxtant sa propre chambre. la troubadour avait alors poliment mais, fermement, décliné l'invitation en expliquant que si les villageois la voyaient sortir de sa maison, de cette maison là..., ils imagineraient tous que ... et vu qu'il était déjà assez pénible de ne pas devoir le faire ... il serait décidément trop injuste qu'en plus tout le monde croient qu'ils le faisaient ... Pas envie d'être lapidée non plus .... Cyann avait donc insisté pour connaitre le nom de la meilleur auberge du village.

Sabifax avait parlé de l'auberge tenue par Melodie, la baronnen Réaumont Kado'ch... Cyann avait bondit en lui demandant s'il voulait retrouver sa tête tranchée dégoulinant sur le plancher du tribunal demain matin ... Le choix était donc cornélien pour al blonde ... Toutefois connaissant le juge, uen idée germa et elle lui demanda quel était le nom des autres tavernes ... c'est qu'elle commençait à le connaitre ... Il s'avéra que Safia disposait à l'auberge de l'amitié de quelques chambres ... la jeune femem prit donc congé de Sabifax et le laissa redecouvrir sa maison seul alors qu'elle même se rendit à l'auberge pour la nuit.


Aujourd'hui, à l'aube

Le soleil n'était pas encore levé, le ciel jouait de ses parmes et de ses gris sur le lac de Vaudémont, quand la cavalière arriva et attacha Eole à l'enclos à vaches de Sabifax. Puis, elle pénétra en douce dans la maisonnette. et déposa un panier sur la table. Cela se mit à fleurer bon les petits pains ronds encore chauds et bientôt le nez du juge frétilla. Cyann chercha et trouva l'endroit où Sabifax avait décidé de dormir et le regarda quelques instants. Quand il dort, il a l'air d'un ange se dit elle ... mais bon le reste du temps "diablotin" serait plus approprié ... Elle s'assit au bord du lit et caressa doucement ses cheveux couleur de miel.

Sabifax ...
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Sabifax
L'âme du jeune homme vagabondait très loin de son corps, laissant aller son imagination dans un monde mélangés de désir refoulés et de possibles lendemain. ......Son corps se balançait d'avant en arrière, lentement d'abord puis de plus en plus vite suivant le rythme qu'il imposait à sa monture. Il avait cavalé pendant plusieurs jours, traversant plusieurs villes alors que les feuilles commençaient à tomber.

Il bifurqua pour prendre un petit sentier et un souffle salé se mit à balayer son visage. Il ralentit l'allure pour guider habilement son cheval au pelage d'ébène pour descendre un petit talus sablonneux parsemés de petits rochers clairsemés et de quelques touffes d'herbe. Sur le sable le bruit des huit sabots ne se faisait plus entendre, pourtant elle était là et voyait comme lui la lune et son reflet dans cette vaste étendue bleue ondulant devant eux. Il arréta sa monture et en descendit plongeant ses pieds dans le sable et l'écume en mouvement.

Il attendit que celle qui avait chevauchée à ses cotés jusqu'à cette petite baie paradisiaque fasse de même, prêt à la recevoir dans ses bras quand elle se jetterait sur lui pour l'étouffer... un long baiser fougueux s'en suivrait entre les deux tourtereaux... puis ils abandonneraient leurs habits pour un plongeon dans l'onde marine. Arrivé entre ses bras, la jeune femme passa sa main sur ses cheveux en lui souriant son noms, un frisson chaud lui traversa le corps... il cligna des yeux et émergea - trop vite - de son rêve.... voyant les premières lueurs du soleil qui passent par la fenêtre pour éclairer la blonde assise à coté de lui... hein!??? Cyann... hein??? Elle... Ici??? Il se redresse et remonte promptement sur sontorse la couverture qui recouvrait son corps musclé.


Cyann???

La voir ici... était toute une surprise. Ses souvenirs de la veille se remirent lentement en place... Il était pourtant sur qu'elle n'était pas dans cette chambre quand il s'y était couché... Il s'en serait rappelé et les draps sentiraient le parfum de la belle.
Ah! oui... c'est aujourd'hui qu'ils devaient partir de bonne heure... Son rêve l'avait retenu trop longtemps dans son lit.


Je rêv... je pensai justement à vous.... Nous avions rendez-vous... C'est ça?
Je suis resté endormi pris dans un rêve que je ne pouvais quitter.


Cyann était assise au bord du lit... depuis combien de temps l'observait-elle ainsi pendant son sommeil. L'idée...saugrenue... lui traversa l'esprit de proposer à la jeune femme de se glisser un instant... juste un très court instant sous cette couverture, contre lui pour l'entourer de ses bras... enlacé le temps d'un baiser. Mais le jeune homme savait que ca n'était pas du tout possible... Non pas à cause qu'il avait la peau moite mais car ils avaient une longue route à faire et ils avaient décidé de partir de bonheur. Bref... Ils n'avaient pas de temps à perdre. Il regarda la troubadour et d'un air taquin lui lança...


Hum... Cyann... Si vous restez là... je n'oserai pas quitter ma couette... La tenue que je porte pour dormir est certe élégante mais un peu indécente.
Pourriez vous... au moins détourner les yeux ?


Puis avisant ou étaient ses habits, il se reprit aussitôt.

Euh... Je crois qu'il serait même préférable que vous sortiez de la chambre.... si votre jambe le permet.

De toute façon, il n'aurait besoin que de quelques minutes pour la rejoindre et profiter de la journée qui s'annonçait... tout autant merveilleuse pour le cœur du jeune homme que douloureuse pour son fessier.


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Cyann
Cyann???

Ses deux amandes bordées de miel le regardait un rien aspiré par les lucioles propres aux rêve. La jeune femme se tut, laissant à Sabifax le temps de refaire surface. Les contours de sa bouche formaient un doux pli et elle s’y perdit quelques instants.

Je rêv... je pensai justement à vous.... Nous avions rendez-vous... C'est ça?
Je suis resté endormi pris dans un rêve que je ne pouvais quitter.


Cyann était assise au bord du lit sur une fesse avec l’envie folle se glisser un instant... juste un très court instant sous cette couverture de laine, tout contre lui pour l'entourer de ses bras... l’enlacer le temps d'un baiser. elle savait que ça n'était pas du tout possible... Non pas du fait qu’elle ne savait dans quelle mise le jeune homme dormait … mais cela n’aurait été ni chaste ni prude …Et puis, ils avaient une longue route à faire et il était plus que temps de partir le temps qu’elle sorte de ses rêveries, il la regardait d’un air taquin et lui lança...

Hum... Cyann... Si vous restez là... je n'oserai pas quitter ma couette... La tenue que je porte pour dormir est certes élégante mais un peu indécente.
Pourriez vous... au moins détourner les yeux ?

Elle vira au pivoine à l’évocation de la « tenue » de Sabifax et suivit le regard du jeune homme vers le tas de vêtements entassés négligemment dans un coin de la pièce.

Euh... Je crois qu'il serait même préférable que vous sortiez de la chambre.... si votre jambe le permet.


Oui. nous devons nous hâter afin de pouvoir faire l'aller retour dans la journée ... je vous attends dehors Sabifax.



Elle se hâta de fuir. Si bien que lorsque le jeune homme sortit habillé de pied en cape, il trouva Cyann juchée sur Eole, elle l’attendait pied à l’étrier. Il monta en selle avec une grimace qu’elle reconnut désormais comme de l’appréhension mêlée de déplaisir et laissa le jeune homme se caler dans son dos. Elle talonna son frison et ils sortirent au pas de la ville direction Chatenoy. C'est alors qu'ils se retrouvèrent face à de grandes étendues neigeuses, plates et terriblement tentantes ...

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Sabifax
Cyann sortie, Sabifax laissa s'échaper un soupir de bonheur puis se leva d'un bond sur ses deux jambes. Un frisson froid lui parcourut la peau, il ne faisait pas chaud en tenue d'adam dans la chambre. Il récupéra ses habits chiffonnés et les enfila aussitôt, pressé d'aller la rejoindre pour la chevauchée prévue. Il s'en voulait quand même de s'être laissé prendre dans ses rêves à en oublier de se réveiller... Mais qu'y pouvait le faible homme ? On ne contrôle pas ses rêves qui vous remplissent le cœur d'espoir, encore moins quand ils sont hantés par celle dont les baisers vous transportent et vous agitent le corps de multiples frissons difficiles à dissimuler.

Avant de quitter la chambre, le jeune homme apperçut sur son bureau la lettre d'Uriel et la réponse qu'il s'apprêtait à envoyer au diacre-ami. Par chance, Cyann ne l'avait pas remarquée.



Citation:
Mon cher Sabi

Veuillez m'excuser pour une réponse si tardive.
Je dois bien avouer que mes derniers voyages m'ont pris beaucoup de temps et d'énergie.

Que n'ai-je moi-même succombé aux baisers de ma douce et tendre ?
En vérité je me pose la question : si ces actes sont basés sur l'Amour, sont-ils si condamnables ?
Les baises et les caresses affectueuses, tant qu'elles restent "sages" restent à mon sens permises par Dieu, car je n'imagine pas votre torture en prenant pleinement conscience de l'acte quand même.

Une fois encore, que ne puis-je vous dire que je vous comprend.
Moi qui dot parfois à Herbéviller, dans la chambre adjacente à celle de Sybille, et si non propos, ainsi que nos gestes restent très aristotéliciens, les démons me taraudent aussi bien souvent.
Tenter d'y résister est un réel travail sur soi, gardons en nous-mêmes les histoires de la Vie de Archanges, ces parangons de la Vertu et tâchons de les imiter.

Et bien oui, vous anticipez mes réponses, je ne puis que vous conseiller la sagesse, mon ami. Fut-elle si difficile et complexe.

Il me faut maintenant vous parler d'autre chose.
J'ai rencontré Rosa, à Epinal, et comme vous pouvez vous en douter, nous avons longuement parlé.
Je sais que malgré vos différents, vous ne vous souhaitez pas de mal, mutuellement. Je dirais que simplement, vous ne marchez plus côte à côte, ni sur le même chemin.
Je dois également vous dire que Rosa m'a demandé comment faire pour "le divorce" ; je suis désolé d'avoir à vous en parler aussi abruptement ... ces procédures, moralement éprouvantes, relèvent du tribunal épiscopal.
Il faudra donc, si vous le souhaitez, que je vous reçoive à l'officialité pour entendre votre témoignage ...
Selon moi et si vous conservez votre sagesse, tout devrait bien se passer.

Dans l'attente chez Sabi, je vous exprime mes meilleurs sentiments et mon soutien,
Je serai dans quelques jours à Vaudemont, entamant un tour du diocèse, avec l'Evêque.

Uriel

Ps : je pense que je mettrai quelques bouteilles de côté avant de venir vous voir ...



Citation:
Mon cher ami,

Rosa m'a aussi demandé pour l'annulation du mariage. Faites moi savoir quand vous serez à Vaudémont, mais ces jours ci je n'ai parfois pas trop le temps de me promener dans les belles rues de notre ville.

Je dois vous avouer mon embarras.
Rosa m'a avoué avoir fauté avant même que je lui parle de mon désir de nous séparer. Je ne peux l'en blâmer... D'ailleurs même, je ne suis même pas sur que cela soit véridique. Je souhaite seulement que cette annulation se déroule rapidement, pour qu'elle et moi puissions tourner la page.

J'ai entendu dire qu'un couple avec un enfant avait peu de chance de voir sa demande acceptée. Je tiens pourtant à ce que elle et moi puissions être séparé. Au moins, par respect pour Rosa... J'étais prêt à fauter avec une de ces filles de petite vertu que l'on trouve parfois dans les tavernes ou dans les maisons aux fenêtres closes et accepter de prendre les torts pour que cela se fasse rapidement. Je tiens cependant à vous assurer que jamais... non... jamais je n'aurai entrainé la femme qui est 'un cœur en mal d'amour' dans la voie de la damnation que j'aurai empruntée.
Enfin, je suis sur que vous comprenez mon souhait que tout se fasse rapidement.

Pouvez vous me faire savoir ce que j'ai besoin de préparer et peut-être pouvons nous faire ceci par courrier?

Je tiens aussi à vous remercier, car votre position ne doit pas être évidente... voir un couple que vous avez uni qui vous demande conseil pour se séparer. Ne vous gênez pas pour nous dire que vous ne souhaitez pas vous occuper de ce dossier. Je comprendrai.

Voila, je vais quand même vous rassurer, nous conservons nos chances de partager ensemble une bonne bouteille au paradis solaire.

En vous remerciant et qu'Aristote continue à vous éclairer.

Sabifax de Beauregard.

PS: Passez mes salutations à votre fiancée.


Quand il traversa la cuisine, Cyann n'y était plus... par contre, sur la table trainait un panier rempli de petits pains au fumet tout aussi affriolant pour le gourmand que le parfum de la troubadour. Sauf que là, devant une gourmandise si tentante, il se mit à saliver... ( Chose qu'il ne fait quand même pas devant la tentatrice ). Il en prit un pour manger de suite et un autre dans sa poche.... pour plus tard.

Dehors Cyann était déjà monté sur son véritable étalon, les jambes bien serré autour de l'animal. Les deux ensembles avaient fière allure. Le jeune homme se hissa sur le cheval, non sans grimacer un peu... même si, l'idée de voyager en arrière de la plantureuse blonde ne lui semblait pas trop désagréable, bien au contraire...

A peine perché sur le destrier, il a juste le temps de poser ses mains autour de la taille de la belle, qu'elle talonne la monture qui part à une vitesse déjà rapide. Le jeune homme s'agrippe plus fort et resserre ses mains autour du ventre de la troubadour. Le galop allongé de l'animal commence à lui faire regretter d'avoir englouti un petit pain chaud juste avant le départ... Tout évènement subséquent à sa gourmandise matinale risquait d'avoir un effet des plus néfaste sur cette chevauchée romantique... Enfin, pour l'instant l'estomac du jeune homme tient bon...

Le cheval allait maintenant d'un galop rapide mené par la main satinée et experte qui tenait les rênes. Au bout de quelques pas, bercé par le rythme, le jeune homme commence à se détendre. Les cheveux de la belle ne le chatouillaient pas et il respirait son parfum mêlé aux senteurs hivernales de la Lorraine. Il ferma les yeux et resta accoté tout contre la belle pour simplement savourer le moment présent. Heureux qui comme Sabifax a fait un beau voyage...


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Cyann
Le voyage s'était avéré plus long que prévu et si riche en émotions qu'ils arrivèrent fourbus devant la maison de Sabifax et Brisson. La jeune femme n'eut même pas à tirer sur les rennes d'Eole : il connaissait désormais le chemin et s'arrêta de lui même devant la bâtisse. Les deux cavaliers glissèrent à bas du frison puis Sabifax entra dans sa chaumine et leur prépara une collation alors que Cyann prenait soin de leur monture. Il était déjà fort tard et la nuit tombée. La troubadour hésita avant d'entrer chez Sabifax. Puis attirée par l'odeur , elle se glissa à l'intérieur et dévora en silence les petits pains chaud et ronds accompagnés de fromage que le juge faisait lui-même.

Le couple d'ordinaire si loquace avait épuisé en chemin le gout de parler. La journée avait donné, la journée avait repris... Et ils en étaient restés sur une dispute au sujet de la CAL... Cyann n'osait plus ouvrir la bouche de peur que cela n'aggrave les choses. Apparemment, elle n'avait pas su se faire comprendre... Elle avait donc choisi de se taire et de laisser couler, n'aimant pas ruminer ce genre de choses. Mais, il fallait l'avouer, cela la travaillait malgré elle. Jamais, elle n'avait autant été "attachée" ? "dépendante" ? Eprise ...Et cela la rendait un brin nerveuse. Le jeune couple qu'il formait si l'on puit dire, puisque rien en leur était permis, rencontrait déjà de nombreuses épreuves. Au moins s'il en sortaient vivants et toujours amoureux et bien ... c'est qu'ils s'aimaient pour de bon car rien, non rien ne semblait devoir leur être épargnés.

Cyann annonçât à Sabifax qu'il était grand temps de repartir à l'auberge de l'amitié pour y passer la nuit et Sabifax comme la veille lui proposa la chambre d'amis en insistant. Là ou la jeune femme avait superbement résister la veille, sa résolution vacilla étonnamment vite ; était-ce de s'être découvert une famille, d'avoir été rejetée sans explication par des tètes qu'elles croyaient amies ou de s'être disputé avec l'être qu'elle aimait ou encore le bruit de bottes qui résonna dans les rues de Vaudémont à ce moment précis et évoqua en elle l'image d'une louve enragée ? Nul ne saura jamais. Toutefois, c’est ainsi que la jeune femme se retrouva dans la chambre jouxtant celle de Sabifax, allongée dans un lit inconnu, dans une bâtisse encore hantée par l’épouse de Sabifax. Elle était exténuée et endormie malgré tout.

Elle s’éveilla alors qu’il faisait nuit noire ?; Elle resta là dans un demi sommeil fait de sculpteurs de nuages , de fées bleues qui ne se nourrissent que de baiser soufflés et de soupirs. Son esprit voleta ainsi un instant d’éternité puis les mots jaillirent ronds et doux, avec force et ténacité, brillants. Elle se leva et et alluma une bougies puis sortit de son vieux sac en cuir élimé qui ne al quittait jamais depuis la nuit des temps parchemin, encre et plume. Les mots coulèrent tout seul. Lorsqu’elle eut finit, elle relut le parchemin puis se mit à penser à Sabifax, dormant sur son lit dans la pièce d’à côté. Elle prit la chandelle et sortit de sa couche pour approcher à pas de louve la porte, l’ouvrir et pénétrer dans l’antre du juge dont elle rendit le bruit de la respiration pour ne pas dire les ronflements qui le prenaient parfois… Elle éclaira son visage de sa bougie et en eut le cœur tout ému. Qui eut pu croire que l’ange de la nuit pouvait jouer le jour les bourreaux heu juge !? La blonde avait une idée mais il lui fallait poser le parchemin. Elle scruta la pièce et localisa ce qui semblait être un bureau et s’approcha pour y déposer son poème, en attendant qu’il se réveille . Dans la pénombre elle ne pris pas garde et posa son parchemin sur deux autres feuillets qui traînaient là oubliés… Elle hâte le pas sur le sol gelé et s’arrêta un instant avant de se glisser juste à côté de Sabifax, sous la lourde couverture de laine, le cœur battant. Au début, elle a l’impression que son cœur va exploser comme un melon trop mur, tellement cela ressemble à l’arrivée de mille tambours là dedans. Puis, peu à peu, le calme revient, elle se cale sur la respiration du jeune homme et ose même, chercher à tâtons sa main pour y glisser ses doigts. Elle reste ainsi allongée à plat dos, une main dans la sienne, observant les contours du visage du jeune homme se dessiner sur le mur blanc.

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Sabifax
Drôle de journée...

Commencée par une dispute sur un sujet qui les avait peiné les deux... une petite chicane de couple... rien d'anormal quoi...sans plus. Quelques phrases échangées et mal comprises qui les avait blessées. Pourtant le jeune homme l'avait mal pris. Mais il savait que des fois, il faut attendre un peu que les choses s'arrangent puis ensuite en reparler plus calmement. Par contre, il avait réalisé quelque chose qu'il n'avait jamais soupçonné ressentir: Autant les sourires de la belle le transportait au sommet de la joie, autant les tensions entre eux lui meurtrissait le coeur et l'affectait très profondément. Ses humeurs s'amplifiaient et atteignaient des extrêmes suivant ce qu'il vivait avec la troubadour. Sans doute était ce un effet du mal qui le rongeait... Un peu de rancœur restait mais... une nuit de sommeil la ferait partir. Et puis, tout cela faisait sentir au jeune homme qu'il avait un cœur, donc qu'il pouvait aimer, donc.... il en était heureux. Logique Sabifaxienne... ne pas chercher à la comprendre.

La soirée c'était fini d'une façon des plus inattendues... une demande de la belle... 'embrassez moi' lui avait-elle dit. Simple réconciliation ?

Ce soir là, le jeune homme était éreinté de sa journée. Bientôt une autre journée de cheval l'attendait pour retourner à l'arbre. Ces trajets étaient toujours aussi douloureux pour son corps pas encore habitué, mais il se se plaignait pas. Il préférait supporter et continuer à profiter de ces moments collé sur la troubadour chevauchant sa monture. Il retira ses chausses et ses bas percés qu'il jeta dans un coin bien loin de sa tête de lit. Puis il se dépêcha de se glisser dans son grand lit froid dans lequel il commençait à s'habituer à y dormir seul. Quand il ferma les yeux pour rejoindre le pays des songes, une félicité qui serait dure à effacer l'habitait. Ces dernières pensées furent pour la poétesse lqui e hantait - surtout après leur denier baiser - et allait bientôt prendre possession de ses rêves.

Quand il commence à émerger de son sommeil alors que le soleil n'a pas encore fait don à la nature de ses premiers rayons , il réalise de suite qu'il y a quelque chose d'anormal... d'inhabituel à coté de lui. Est-ce cette discrète sensation qui lui chatouille l'odorat ? Ce petit souffle ronronnant qu'il entend à coté de lui ? ou cette sensation d'une main unie à la sienne ? Ça ne lui prend que quelques secondes, sans bouger pour que le jeune homme s'emballe. Ou pour être plus précis, surtout son cœur qui se met à bouillonner, déversant en lui des vagues de chaleur qui le paralysent...

Ne pas penser... oh non... ne pas penser... et surtout, ne rien imaginer... Est-ce qu'elle est pied nue ? Son orteil.... il pourrait lui croquer... Non... non Sabifax... arrête de spéculer... tu vas faillir sinon.... oui mais son orteil... c'est pas indécent, juste une croque. Non...non ça commence par une croque puis on sait pas comment ça finit...surtout avec un doigt de pied.
Allez mon vieux, ressaisis toi! reprends toi en main... non pas comme ça! Ahemmm... tiens voila qui va te détendre récite dans ta petite tête la seule chose qui peut détourner ton esprit des démons qui essayent de l'envahir...

Citation:
Article 1.1.1.1 : Cette Constitution définit les droits et les devoirs fondamentaux de tout habitant, résidant, ou fonctionnaire en Lorraine. Elle est établie ad vitam aeternam de par les préceptes originels de l'Empereur LongJohnSilver. Ce qu’elle dispose prime sur tout autre texte ou individu en dehors de l’Empereur et du Très-Haut. Aller à son encontre sera considéré comme une profonde injure envers le Duché de Lorraine et jugé comme tel.
Article 1.1.2.1 : Le Conseil Ducal en la personne du Duc ....


Voila... le jeune commence à sentir son cœur et son corps s'apaiser. Aux grands maux les grands remèdes... mais là, il y est allé fort. Il aurait peut-être dut commencer par le codex au lieu d'y aller avec la constitution. Là c'est ce qui s'appelle sortir l'artillerie lourde... Mais au moins, il est prêt à l'affronter calmement. Sauvé... Au moins... pour cette fois!

Il émet un petit bâillement presque naturel, s'étire le corps tendant ses orteils vers le bas du lit et gonfle son torse poussé par l'air qui s'engouffre en lui... Puis lâche un lent soupir...


Mmmmmmmm * se retourne un peu... et confirme ses craintes... euh son intuition. *

Oh.. Bonjour Cyann * arfff sa voix est un peu plus aiguë que de coutume, les sons ont eu du mal à sortir *
Vous... * Malgré qu'il pensait être 'prêt', il sent ses joues s'empourprer * vous venez d'arriver ???


Mais peut-être a-t-elle fait un cauchemar et elle est simplement venu chercher une présence rassurante pour retrouver le sommeil. C'est pas toujours évident de dormir dans une chambre, un lit qu'on ne connait pas... Oh! son pied vient de frôler celui de la belle et voila qu'il manque de perdre sa respiration. Elle a le pied nu.... et quoi d'autre ???

Drôle de réveil...


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Cyann
Drôle d’orteil…

Alors même que le pied du jeune homme effleure le sien, c’est la pensée qui surgit et, en sus, quelques souvenirs reviennent en tête à la troubadour. Il ne faudrait quand même pas qu’il prenne son pied, le vilain croqueur d’orteil grumphh, se dit elle et bien vite, et le pied délicat de la belle fuit, emmenant avec lui tous ses doigts, on ne sait jamais des fois que l’abominable croqueur s’intéresse aussi au petit doigt de pied … Non pas qu’elle en ait déjà fait les frais mais il l’a menacé de si nombreuses fois que … mieux vaut prendre ses précautions.


Mmmmmmmm Oh.. Bonjour Cyann Vous... vous venez d'arriver ???


Cyann presse doucement les doigts du jeune homme.

En fait… oui, assez pour que j’ai eu froid et que je …

Elle rougit tout à coup, la conscience de son emplacement lui revenant peu à peu. Elle avait mis ça de coté dans sa tête toute à sa contemplation.


Je n’arrivais plus à dormir… notre .. conversation … d’hier .. m’avait laissée dans un drôle d’état… Je ne veux pas vous froisser cela m’est insupportable et je souffre le martyr quand nous … * soupir* et du coup, cette nuit enfin tôt ce matin, je vous ai écrit un poème car j’ai comme l’impression que nous, nous sommes mal compris, sans doute me suis je mal exprimé sans doute ai je été maladroite … et comme mes poèmes disent mieux que moi ce que je ressens … je me …Voulez vous l’entendre ? Après nous irons manger quelques petits pains accompagnés de vostre délicieux fromage, d’accord ?


Elle lui décocha un sourire radieux et le jeune homme n’eut pas vraiment l’occasion de répondre, -oui la belle était comme ça quand elle avait une idée quelque part .. elle ne l’avait pas ailleurs hein…- que la jeune femme se leva et se dirigea vers le bureau du juge ; Là, elle saisit le premier parchemin sur lequel se posa sa main puis, ralluma la bougie grâce au briquet à amadou et s’en retourna s’asseoir sur le lit, s’adossant au mur et glissant ses jambes sous la couverture pour ne pas avoir froid. Tout en lisant le parchemin , elle entreprit de jouer avec les mèches de miel de Sabifax, le caressant lentement. Mais … elle ne lut pas le poème, elle resta muette tandis que ses yeux se posaient sut un tout autre document…

Au bout de ce qui eut du sembler une éternité au jeune homme celui ci tourna la tête et posa un regard interroger sur elle. Elle s’arracha au courrier en frémissant et ferma les yeux. Puis, elle se mit à dire son poème …de tête après tout elle venait de l’écrire et c’était un de ce s poèmes dont les mots se dessinent dans l’esprit a u petit marin du monde et restent écrit en ligne de feu jusqu’à ce qu’on les couche sur parchemin… ils étaient assez inoubliables de fait se dit elle pour se donner du courage. Plongeon dans la nuit noir., lettres de feu valsant autour d’elle pour venir se ficher dans son esprit. Elle dit de sa voix haute et clair un brin chantante…


Pour vous

J'irais allumer les étoiles,
Arrêter la course du soleil
Je dessinerais sur une toile
Les ailes d'un arc en ciel

Dans ce bateau sans voile
Nous tisserons des liens
Vous contre mon sein
Quand mon cœur se dévoile

Nous chevaucherons les nuages
Dans un entrelacs de mains
Nous filerons vers d'autres rivages
D’ailleurs en lendemain

Et si le chemin nous sourit
De nos corps emmêlés naîtront
Les doux fruits de notre union
Qui jamais ne sera bénie

Mais que nous importe
Puisque Aristote est amour
A nos côtés il sera toujours
Et nous ouvrira les portes

Pour que vers notre bonheur
Nous allions sans peur
Vos yeux dans les miens
A chaque éveil, chaque matin

Pour vous

J’irais réveiller le silence
Arrêter la course du temps
J’inventerais une danse
Aux mille et un mouvements

Pour vous
Pour toi



Elle se tut et rouvrit les yeux sur un Sabifax égaré et sourit longuement en caressant ses cheveux... Elle ne dit mot et s’échappa de la tiédeur des draps et reposa le parchemin sur le petit bureau en remarquant cette fois qu’il était trois. En repensant à ce qu'elle avait lu, elle se demandait comment elle avait fait pour ne pas exploser là tout de suite ... Surement que leur accroc de la veille y était pour quelque chose ... Enfin, elle ajouta

Allez hop zou debout : petit déjeuner et leçon d’équitation au programme ! Pas le temps de feignanter nommeooooo

Drôle d’entrée en matière
_________________
Sabifax

Drôle petit brin de femme... mais si fascinante, charmante, séduisante, ravisante, captivante, émoustillante... aguichante.

Belle... qu'elle est belle se dit le jeune homme pendant que la blonde lui parlait de leur soirée de la veille. Belle au naturel et belle quand elle a le visage rouge comme un coquelicot épanoui. Même plus! Les joues empourprés faisaient ressortir ses charmants yeux d'un bleu profond. Autant vous avouer que le jeune homme ne savait plus ou se cacher sous sa couverture. Alors quand elle lui décocha un sourire des plus radieux... il se voyait déja en train de se retourner vers elle pour lui glisser une jambe entre les siennes au risque d'en faire un nœud pendant que leurs mains se trouveraient et que leurs corps se frotteraient l'un contre l'autre dans une embrassade libidineuse. Il commençait à avoir très chaud en imaginant la suite, quand la belle se leva pour se diriger vers son bureau. Il ferma les yeux et lâcha un soupir de déception... gardant son noms sur le bout de ses lèvres. Il se reglissa profondément dans le lit devenu froid et glacial puis il remonta la couverture jusqu'à son cou. Il pensait trop... C'était ça son problème! Au lieu de toujours penser... il devrait penser à agir.... euh... non pas penser... agir directement!

Quand celle qui occupait beaucoup son esprit revient dans le lit... il était encore perdu dans ses pensées. Assise à sur le bord, sa main errant sur les cheveux du jeune homme n'avait pour effet que de le plonger dans un coma pensif. Le jeune homme avait du mal à l'admettre mais il ne se sentait plus l'envie de résister à vivre dans la luxure. Et puis... qui saurait, il serait certainement facile de se cacher derrière une apparence de vertu. Et si jamais il voyait un bout de peau inconvenable, ne pourrait-il pas dire 'cachez ce ... que je ne saurai voir'. Ainsi personne n'en aurait connaissance.
Oui... le jeune homme pensait trop... Même avec la plus troublante des sirènes venue se glisser dans son lit... l'imbécile.. hein?

Il tourna la tête vers la sensuelle troubadour qui cacha ses grands yeux sous ses paupières commença à lui réciter un des plus beaux poèmes qu'elle ne lui ait composé... Vous raconter le trouble du jeune homme alors que les mots dansaient dans sa tête ( au moins pendant ce temps seul les mots dansaient dans son imaginaire ) ne serait pas des plus décent. Il rafolait des vers imagés de la poétesse tout autant que des verres de mirabelle...
Un ver, cependant le fit sursauter... et le ramena à la raison. Sans doute avait il mal compris... mais il prendrait le temps de relire le poème qu'elle tenait entre ses mains.

Lorsqu'elle eut fini, le jeune homme se sentit un peu hagard mélange d'espoir et d'inquiétude...Restant sans voix, aucun mot n'aurait put sortir maintenant de sa bouche... tout au plus il aurait put l'ouvrir pour un long baiser, mais pas pour palabrer. La blonde souriait.... lui pensait encore. L'Imbécile, je vous le dis. Puis la beauté se leva et le jeune homme résigné, se morfondait de ne pas avoir échangé un seul baiser... Mais un baiser matinal, échangé dans la tiédeur des draps serait il resté chaste ?


Allez hop zou debout : petit déjeuner et leçon d’équitation au programme ! Pas le temps de feignanter nommeooooo

Voila qui le sorti de sa rêverie... Rien de tel qu'un bon repas pour changer les idées du jeune homme! Et lui faire retrouver son sens de la réparti:

Oh! Debout ? * prend un air faussement déçu * Moi qui croyait que vous alliez m'apporter le petit déjeuner au lit... * long soupir *

Ben oui... Si elle était parfaite... Elle lui aurait proposé de lui apporter son petit déjeuner au lit... Non! Faux! Elle ne lui aurait pas demandé... Elle lui aurait directement apporté...
M'enfin... heureusement que la fabuleuse troubadour a d'autres qualités! Et encore... il ne les connait certainement pas toute!

Bon là, quand même il commence à la connaitre un peu et il sait bien qu'il ne doit pas laisser pas le temps à la poétesse de répondre. D'un bond, il est debout, histoire de ne pas se prendre une taloche féérique dans l'épaule.


Mais nooooooon! vous me laissez faire le déjeuner! Vous pendant ce temps vous... euh.. * regarde autour de lui, lache un sourire taquin... calcule combien de pas il lui faut avant de rejoindre la porte pour s'enfuir de la chambre et lance *.. pendant ce temps... vous pourrez me repriser ma vieille paire de chaussette... percée

Cinq pas suffissent pour gagner la porte, 3 secondes pour l'ouvrir d'un mouvement vif et 2 secondes de plus pour s'enfuir loin de la portée des bras d'une terrible vengeance cyannesque. Puis de suite, distraire la blonde pour pas qu'une idée saugrenue lui traverse l'esprit et entraine de facheuses conséquences sur le jeune amoureux.


Je vous fais des œufs!!??? Avec des tranches de pain chaud... Je vous laisserai même faire des miettes partout. Peuf..Peuf Peuf.... * murmure-t-il se retenant de rire trop fort *

Au fait Cyann... Ne vous génez pas pour fouiller.... pour trouver de quoi recoudre les bas!


Il pouffait de rire, alors qu'il venait déjà de saisir une bonne poêle en fonte pour montrer l'étendue de ses formidables talents culinaires...

Pour l'équitation.... On continue comme d'habitude ? Je me mets en arrière, je met tiens à votre taille et nous galopons ensemble suivant le pas et la cadence de l'étalon ?

Sabifax était déjà en train de casser un premier œuf dans sa poèle, admirant le résultat parfait d'un petit dôme jaune-orangé entouré d'une auréole qui blanchissait. Au milieu de la poêle, l'œuf se mit alors à le regarder tandis qu'il replongeait dans des pensées inavouables. Quand l'oeuf commença à tourner de l'œil, le jeune homme sorti de sa rêverie et, en faisant glisser le coco cuit dans une assiette, il lança sa pensée à haute voix.

Cyann... Mmmmmmmm faites vous la grasse matinée des fois ?


Drôle de question ???


_________________
Cyann
Drôle de réponse …

La blonde attrapa le juge par sa chemise et le tira, lui colla son manteau sur le dos, et le lui boutonna puis l’entraîna dehors en le poussant d‘un air résolu. Ils marchent vers l'étable à vaches qui sert pour l'heure d'écurie aussi et la troubadour pousse la porte. Le juge suit, penaud. Elle s’approche du frison qui relève la tête à son approche, l’œil brillant. La blonde lui caresse l’encolure


Bonjour Eole ...
*la compagnie des mâcheuses ne t'a pas trop importunée ?


Mes bêtes sont la gentillesse même...des braves petites vachettes...

Cyann passe le long des flancs de l'étalon et attrape une étrille

Allez y Cyann…je vous regarde faire.... et j'apprends! Montrez moi avec quelle agilité vous embarquez sur votre monture...

Cyann tourne la tête vers le jeune homme et sourit

Tssitt tout d'abord étrillons Eole

Elle lui fourre la brosse dans la main

Quoi ???

Vous avez déjà étrillé votre monture ?

Je ne me peigne pas moi même et il fut que je brosse votre animal ???

Oui. Vous l'étrillez, c'est avec cette brosse grossière là …

ah...

et ensuite vous le brossez, mais avec celle-ci là ... elle est douce celle-ci

Elle lui montre une brosse et y passe la main

ça lustre le poil

bon... faut le dorloter avant....?

vous devriez essayez
Elle sourit et passe sa main dans ses cheveux en bataille

c est comme faire un préliminaire avant de monter à califourchon ?

il faut le soigner,*s'occuper de son poil, puis de ses sabots, toujours, ensuite le sceller, et c'est seulement alors que vous pouvez le monter

Elle sourit à sabifax. Sabifax pose une main sur le flanc de l'animal puis commence à le brosser euh... à l étriller.

Vous occupez de lui crée un lien ..

Les préparatifs sont longs... très longs...

C'est très important

j'espère qu'après l'animal sera docile...

Et aussi ça vous permet de savoir dans quel état est votre monture docile ...

Elle sourit

Les étalons le sont rarement. et encore moins les destriers ...toutefois Eole est un frison et ils ne sont pas nerveux ..plutôt un tempérament doux et calme

Le cavalier peut être un peu nerveux... l'animal risque de le sentir et ne pas apprécier...

La jeune femme sourit et regarde Sabifax étriller Eole

ça ...être sur de soi est fondamenta0l

et il va se passer quoi ?

Mais ça viendra....avec Eole, vous pouvez être tranquille

La jeune femme sourit et lui montre où brosser exactement

Oh... Avec Eole, rien à craindre... il ne ruera pas... pas de risque d'être violemment projeté dans les airs...

Là sous le ventre c'est important

Le jeune homme au cheveux couleur de miel regarde Cyann de ses prunelles fauves

Sauf si vous faites n'importe quoi ...

Vous pourriez guider ma main...je voudrai pas déplaire à l'animal...

Les chevaux sont craintif vis à vis des hommes
vous vous débrouillez très bien tout seul mon cher
* sourire framboise* Si vous le voulez bien, nous allons récurer ses sabots


Cyann lui reprend les brosses et les range

Je vais vous montrer une fois

Sabifax la regarde faire
Récurons les orteils...

Ils vous restera 3 sabots pour vous entraînez

Je vous regarde!!!

Le juge se recule. se met en arrière d'elle. La jeune femme sourit et se place à l'arrière de l'animal, puis passe sa main caressante sur la patte d'Eole qui la plie et hop elle pose la jambe du cheval sur son genoux avec l’aisance que seule confère une longue habitude et elle regarde le sabots ferres sous ses yeux ; elle passe ensuite un outil métallique dans la partie creuse du sabot et ôte toutes les saleté tandis que Sabifax la regarde se pencher... votre narrateur ne vous dira pas ou ses yeux se portent...mais sur : il rêvasse a moitié et comme il et un tantinet baratineur sur les bords .. il ajoute de surcroît :

oui... oui... je ne manque pas une miette de la leçon...

Cyann qui surprend le regard libidineux de son aimé, ses deux yeux plongent dans son décolleté et lève un sourcil blond sur un regard mi sévère mi … ses joues rosissent et elle et lâche la jambe puis tend l'outil à récurer à Sabifax

Tant mieux car c’est à vous !

Elle lui adresse un grand sourire les yeux habités de lutins facétieux et à un Fax surpris de s’écrier :

oh déjà ! ?

Le jeune homme prend l'outil, frôle les doigts de Cyann au passage... Il toussote

vous... vous ne restez pas loin....
il suffirait qu'il lève un peu trop la patte et... hop... j'en connais un qui sera infirme pour un bon moment!


n'ayez crainte . Prenez soin de ne jamais passé derrière ses sabots toutefois par principe

Sabifax se met derrière l'animal, évite sa queue qui voltige à droite, à gauche

ah....c est maintenant que vous me le dites...


Tous les chevaux ne sont pas Eole autant prendre de nonnes habitudes de suite ...

Son bien aimé se pousse de coté... et adresse à l’équidé un petit regard en coin
Allez... donne la patte... ...

Le jeune homme se penche et attrape sous le genoux, puis toussote
Il va plier ?

Cyann en guise de réponse, pose sa main sur celle de Sabifax et se colle juste derrière lui, leurs corps se frôlent, ça la trouble un instant, elle se fait violence pour se concentrer sur la leçon …. d’équitation. Elle accompagne la main de Sabifax devant le genoux

là devant le genoux et il va plier

Eole s'exécute. Sabifax suit la main qui le guide, appuie un peu et voit l'animal lever la patte. Il gratte un peu l'intérieur du sabot, puis de plus en plus fort... fini de faire tomber les saletés... souffle dessus et gratte encore un peu pour déloger la petite motte resté dans le coin... souffle encore....

superbe ! Pour moins fatiguer et vous et l'animal posez sa patte sur votre jambe

Le jeune homme sourit... fier. Regarde encore le travail...

et bien... plus que deux !

Il faut faire ça a chaque fois ???

Oui. A chaque fois

Oulaaaaaaaa, faut se lever à l'aube ! ou alors engager un garçon d'écurie...

Cyann rit

nonnon, chaque cavalier doit s'occuper de sa monture, peut-être que vous à l'armée en tant que colonel

je demanderai à mon aide de camps...

Vous pouvez toujours vous retrouver seul avec votre cheval sabifax !

oui... bon...

Sabifax se rapproche de l'encolure de l'animal,. le flatte un petit peu....
Eole.. ca achève... tu donnes pas de coups, tu t'énerves pas... tu restes doux et conciliant puis je t'apporterai de la salade..*silence *... au printemps.
puis il pose sa main sur le genou, regarde l'animal s'exécuter machinalement.0 Eole hennit tout à coup et Fax se fige puis un moment après se tourne vers Cyann, l’implorant de son beau regard et Cyann rit

Cyann....

Ben quoi ! Vous lui parlez : il répond Je dirai que ça veut dire
« pas de promesses en l'air mon gars : la salade au printemps «
sourit rieuse *


ah.. il aime pas les fausses promesses...
Il finit de récurer

En fait …c'est comme avec les dames
z’ont ma mémoire longue pour certains trucs et pis se vengent si
*étire un sourire framboise en coin *
et oui pour montre califourchon faut les préliminaires et tenir ses promesses de cadeau


Fax repose le sabot... se retourne vers Cyann et il fait une petite moue

J'ai juste promis une salade....
heureusement Eole préfère lA salade aux broches en or et pierres précieuses
: oh... qui aime de telles babioles ?


Fax contourne l'animal, lui flatte le museau au passage.

ainsi entretenir un cheval coûte moins que d'entretenir une maîtresse

Fax refait le même manège à l'autre jambe et finit en soufflant sur le sabot tout récuré.

magnifique !

Je n'ai pas de cheval...

Cyann va chercher la selle

Vous n'avIez pas de cheval

est ce que j 'ai une maîtresse... ?
en fait... j'en ai un au domaine....


Une maîtresse ?

Il prend la selle des mains de Cyann, l’air grognon en lui faisant le coup des des gros yeux...

je vous aide ???

merci, bien posez là là

Fax sourit, la troubadour attrape le tapis

merci... c est plutôt à moi de vous remercier v
tenez mettez lui sur le dos, puis mettez y la selle


Ah! d'abord le tapis.... puis la selle ensuite

Le juge le prend... approche de l'étalon regarde le tapis

faut que je le prévienne avant ou.... il sait ce qui s"en vient ?

Vous pouvez lui parler, c'est mieux

ça fait partie des préparatifs...ça le met en confiance pour la suite...
lui dire quelques mots doux pendant qu'on l'apprête.


Il caresse l'encolure de l'animal pendant qu'il jase.= tandis que l blonde se dit Que ça rassure aussi le cavalier de causer à son cheval…

Et bien oui

Fax sourit

C'est tout pareil qu'une femme

du moment que vous ne me demandez pas de l'embrasser...

Fax lance le tapis a plat sur le dos de l'animal...puis, il se retourne vers Cyann qui rit sous cape de sa dernière réplique

c est bon ???

La jeune femme triture d’une main ses cheveux blonds qui dépassent de sous le bonnet de fourrure et songe alors à la lettre lue par mégarde en cherchant le poème et une certaine phrase et sent une sourde colère montre en elle

enfin certaines femmes n'ont pas besoin de préliminaires il est vrai
Puis, elle serre les dents en grommelant cette phrase.

Fax la regarde et remarque cet éclair inquiétant dans ses yeux.

bien le tapis, mettez donc la selle maintenant
_________________
Sabifax
( Suite du précédent )

Le jeune homme prend la selle dans ses deux mains, la soupese...

Vous me direz dans quel sens la mettre.... je voudrai pas monter à l'envers.

Observez la bien et vous comprendrez comment la mettre

Vous pourriez m'aider...c'est ma première fois.

Le jeune homme soupire, tente de gagner un peu de temps ou d'attirer sa pitié en jetant un œil vers l'animal, puis il repose la selle sur son support et se rapproche de l'étalon pour remonte le tapis un peu plus haut.
Le juge est bon acteur puisque la belle poétesse lui sourit et montre du doigt l'avant de la selle


Regarder la différence entre l'avant et l'arrière
Derrire ça remonte plus pour soutenir votre imposant derrière


Fax retourne prendre la selle et la fait glisser sur le tapis pour mettre l'avant... en avant. Cyann l'aide et s'accroupit à côté de Sabifax en saisisant la sangle.

L'avant est imposant et ca nécessite aussi du soutien...

Cyann pouffe de rire.... Le jeune homme ne comprend pas pourquoi et s'assure que le tapis ne soit pas replié sous la selle.

oh vous alors !

quoi ???
La troubadour secoue ses natte sblondes puis l'entraine sous le ventre d'Eole
là vous sanglez comme ceci

Faut serrer ???


juste assez! Vous resserrerez plus tard...après avoir fait marcher le canasson

Après c'est le tour des étriers...?

oui! j'ai déployer celui là. Faites de même de l'autre coté

Le jeune homme obéissant passe de l'autre coté... regarde le ventre de l'animal, et refait les mêmes mouvements que cyann... recule un peu...admire fièrement son œuvre.
La belle jeune femme prends les rennes et emmène Eole dehors puis les repose sur la selle et se tourne vers son courageux amoureux... prêt à tout pour ses beaux yeux, même à faire subir de nouvelles souffrances à son postérieur ou pire... prêt à cavaler pendant des heures et des heures avec sa monture.


Allez hop ! En selle maintenant

Euh... j'ai bien fait ca ? * dit le jeune homme en trainant des pieds sur le sol, faisant des petits ronds dans la poussière.


La distinguée professeur s'approche et regarde attentivement.

Oui ça m'a l'air parfait
Allez hop! En selle!


J'ai droit à un encouragement? Autre que... 'hop!'

Toujours aussi généreuse et fontaine d'abondance dans ses baisers fougueux à faire rugir n'importe quel homme de bien, elle s'approche de lui, l'enlace puis dépose un baiser sur le coin de sa lèvre. Puis elle le le toise en riant.
La suite c'est au cavalier que je l'offre !!
Rooo... vous êtes avare...
Il sourit espérant que la suite soit un peu meilleure.... qui sait? Puis il se tourne vers l animal

Eole, ta maitresse elle a dit hop!
T'es prêt ?


Il pose son pied sur l'étrier et donne une petite impulsion sur ses jambes... essayant de lancer sa jambe libre par dessus l'Animal qui a intérêt de pas bouger

Rhaaaaaaaaaaaaa

La plantureuse blonde aux yeux si souvent taquins regarde sabifax glisser doucement du cheval et se retrouver bientôt sous le ventre d'eole.

Fallait resserrer la sangle...je me disais bien que j'avais oublié un petit détail...
Euh... vous m'aidez ?
Merci d avance...


Celle qui fait vibrer le cœur du juge Sabifax hésite et finalement, dans un élan de pitié, s'approche puis passe ses mains sous ses fesses. Le juge ne tarde pas à réagir et tourne sa tête vers elle.

Euh... vous abusez de ma position...


C'est qu'elle le tient par la ceinture... C'est quand même une meilleure prise se dit elle quoique ..
C'est tentant en effet

Je voux en veux pas... je ferai de meme, si les places étaient inversées...
Lachez pas!!!! pas encore....

Il se dépettre, desserre ses jambes et réussit a les poser à terre. Il s'appuie sur le bras de Cyann se et se redresse sur ses deux pattes... La belle se retrouve à lui tenir son froc par la ceinture et se demande bien à quoi ça sert vu que .. il est debout

Vous auriez put me le dire avant... Me le rappeler

Lacha-t-il tout en se glissant sous le cheval. Il resserre la sangle et ne lui laisse pas le temps de répondre pour re embarquer sur le dos du magnifique animal.
La troubadour se tait énigmatique enfin elle l'espère te se demande si la pensée insistante provoquée par la lecture de la lettre plus tot le matin ne serait pas pour quelque chose dans son oubli ...Elle le regarde remontre sur Eole

Oui voilà
Alors serrer bien les jambes, vous devez sentir sa courbure, ne faire plsu qu'un avec elle


avec elle ? c est une jument??? *se demande comment il a put se tromper...*
mais non! elle la monture.
Mais on ets aps la pour faire de la grammaire !


Non... c est leçon d'équitation... *prend les renes, serre les jambes puis se tourne vers Cyann..*

N'oubliez pas que c'est vous le chef. Talonnez le! Allez !

Oui oui... je commande et il obéit

Euh...
et vous ???
Vous faites quoi ????


La jeune femme rit et se dépalce vers l'avant et fait face à sabifax et eole
Je vous regarde

Oh... regardez surtout votre cheval...
si vous voyez qu il menace de ruer... vous me prévenez. Moi... je ne lui ferai pas de mal.


Venez vers moi et arreter vous à ma hauteur

Le jeune homme, pas très rassuré, se penche vers l'encolure de l'étalon....

Allez... t as compris! ta maitresse te demande d aller vers elle.


Il quand meme un petit coup de talon. pas sur que le cheval comprenne tout ce qu il dit.

Tirez sur les rennes Sabifax...doucement...et des deux cotés en même temps.


Tirer c est pas pour arrêter ?

Si! mais là vous êtes en train de me ....

Il ecarte sa main droite...Elle le regarde passer...dépasser ....

Il obéit pas...

Elle le regarde s'éloigner, croise les bars et attend. Lui se décide à suivre les consignes de la professeure. Il tire les deux rênes vers lui et stoppe le cheval, puis il tourne la tête et lance d'une air presque majestueux.

Ca va... je maitrise...

Il retalonne l'animal, le laisse faire quelques pas puis retire d'un coté espérant que celui ci finisse par tourner...
La femme parfaite le regarde faire et ajoute


Pour tourner, vous tirez le rene opposé à la direction ou vous souhaitez vous rendre

ah... * sourit * Je me disais....
la ca va... je faisais demi tour
Euh... je tire a gauche pour tourner à droite ????


Oui voilà * Elle pose son magnifique regard bleu sur lui et sourit. Bien que pas sur de lui, Sabifax bombe fièrement le torse *
C'était aps sorcier ! * Elle sourit de le voir ainsi *


C'est pas si compliqué...
Un jeu d'enfant... quand on a un bon professeur


La femme qui habite tout les rêves du jeune homme, même ceux qu'il ne se souvient pas, soupire tout à coup en songeant à une certaine lettre et surtout à une certaine phrase, jette un regard en coin à sabifax et regrette presque son autonomie en plus il se pourrait que ...
Lui, sourit... mais remarque quand même son regard bleu pluie tout à coup etles deux grandes flammes qui dansent dans ses prunelles


Cyann... et quel est la suite ?


La conteuse d'histoire s'approche doucement d'Eole. Le cavalier débutant s'inquiète, hésite puis lance un petit...

Cyann ???
Mon amour....?



Il vous suffit d'apprendre à gérer la vitesse désormais et ... s'il sauté .. et bien accrochez vous à sa crinière. *Elle donne une tape forte sur le galbe de la fesse de l'étalon*
Heyyyhey allez

Il ne sautera pas... c est juste la premièèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèère...

Ses mots se perdent dans sa gorge, aspiré par un souffle surprenant. Sourire en coin, la taquine regarde Eole partir sur un trop deux ou trois enjambée et ensuite allonger la foulée sur un galop d'abord modéré puis plus ample.
Le jeune homme qui a perdu toute sa superbe écarquille les yeux...... il aurait aimé apprendre le trot avant le galop, tandis que son chapeau est resté sur place, déjà loin en arrière.
Sans doute prise de pitié, la belle court derrire eux un moment et rattrape le chapeau de sabifax et le serre contre son sein, puis crie

N'oubliez aps tirer SUR LES RENES POUR VOUS ARRETER !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Il voit les arbres se rapprocher... entends une voix familière en arrière... se penche pour se cramponner sur l'encolure du frison. ferme les yeux pour éviter le pire.
Cyann voit eole arriver pres des bois et se mettre naturellement au trot et éviter les arbres sont pas fous les chevaux... et l'étalon hénnit et agite sa tête. La professeure particulière leve les yeux au ciel ...
Le juge, bien content de sentir la cadence de l'animal ralentir... en profite pour se redresser, se tourne en arrière voit un petit point loin.... loin...Il lève la main et fait un grand signe en direction du petit point.... puis voyant le cheval hennir et donner un coup.... regrette de pas avoir laché les rênes avant....
Surprenant de voir Cyann qui court vers Sabifax là bas au loin du plus vite qu'elle peut... Surtout avec tout les jupons qu'elle porte.
Le jeune homme sent l'animal trépigner... repose sa main sur l'encolure et lui flatte du bout des doigts. Il se retourne voit Cyann accourir et arriver essoufflée. Elle pose ses mains sur ses genoux et reprend son souffle.


Saaahhhahhha...saaabifahax


C'est bon... je vous dis que je MAITRISE !!!! *se redresse, tire la rêne et talone le docile animal pour le faire tourner*

Oui... les renes...
Cyann! vous l'Avez fessé...


Bien *gromelle *
Puisque vous maitrisez... Bon vent


Elle tourne les talons et retourne près de la maison à grande enjambée

_________________
Sabifax
( Suite du précédent )


Cyann... Ne me laissez pas seul!!!
Cyann !????


Cyann s'arrête et se retourne

vous n'êtes pas seul...vous êtes avec Eole et vous maitrisez en plus !
Alors vous n'avez pas besoin de moi



oui... j ai besoin de vous... au moins pour me dire ce que je dois faire... maintenant!


La même chose que tout à l'heure : talonner pour avancer et utiliser les rênes pour le guider


Résigné, n'attendant pas d'autre pité de la belle, le jeune élève obéissant talonne l'animal qui avance droit devant jusqu a sa hauteur...tire les rênes

Je préfère chevaucher en arrière de vous.

Cyann s'arrête et se retourne vers lui. Elle lève le menton pour capter le beau regard du cavalier.

j'adore chevaucher avec vous tôt contre moi Mais il est important que vous sachiez chevaucher seul
Et je suis fière de vous. Vous n'avez somme tout pas de grande difficulté !
Lancez vous et vous verrez ! C'est ... fantastique !
Allez !


Sabifax leve les yeux. Il sent une vague d'inquiétude le submerger, fixe les oreilles de l'animal.... les derniers mots de cyann résonnent encore à ses oreilles. il lève les yeux plus haut..droit devant à travers la campagne et donne un bon coup de talon dans les flancs de l'animal...

La bête réagit aussi sec.. Le jeune homme commence déjà à regretter son geste.. mais trop tard, l'animal a déjà commencé à prendre de la vitesse... il sent ses cheveux tirer en arrière et ses yeux picoter sous le vent froid..

La blonde les regarde s'éloigner tous deux, cavalier et monture, indissociables. Elle lâche un soupir et regrette de ne pas avoir aussi emmener Quenotte ... elle aurait put chevaucher avec lui un grand galop, mmhhh elle frisonne rien qu'à l'idée.

Le jeune cavalier est quand même content de voir que la route est libre d'obstacle... son corps balance d'avant en arrière et ses fesses martellent de plus en plus la selle...dure. Il sait déjà qu'il se souviendra pendant quelques jours de cette leçon là.

Cyann n'en perd pas une miette. Elle observe du coin de l'oeil le jeune homme et voit ses fesses frapper la selle... il lui manque le "faire plus qu'un "...

L'élève n'ose pas encore tourner... laisse le cheval ralentir par lui même puis l'arrête en tirant légèrement les rênes.... regarde en arrière...loin loin loin loin Il prend le temps d'apprécier le calme revenu. Quand même il regrette le petit déjeuner pris juste avant la cavalcade qui semble se rebeller dans l'estomac.
Après quelques minutes apaisantes, il se dit qu'il faudrait bien qu'il fasse demi tour et aller chercher les conseils avisés de la professeure.
Au loin, Cyann resserre les pans de son manteau de fourrure sur elle et scrute l'horizon mais ne les voit plus.
Sabifax tire les renes... fait tourner la monture et caresse l'encolure de l'animal puis laisse son regard se perdre dans le vide en direction de la ou il venait. Puis il se penche vers l'animal et ...


Eole... on y retourne... c'est simple, on galope jusqu'à ta maitresse... tu t'arrêtes à son niveau et on lui fait un baiser. Travail d'équipe.. tu fais la première partie et moi je conclus par le baiser.... ca te convient, mon vieux ?

Il donne son petit coup de talon et le vent ne tarde pas à s'engouffrer dans ses cheveux. Il commence à apercevoir un petit point qui grossit..grossit et se rapproche.

La jeune femme entend le galop avant de les voir puis rétrécit ses yeux océan et voit un petit point grossir sur l'horizon bas d'un gris pale qui sent la neige. Elle croise les bars sur le chapeau de sabifax tout contre sa poitrine

A grand pas, l'étalon les rapproche de la belle. vite...très vite. Pas sur de lui, Sabifax se demande si c'est normal de voir ce petit point aligné pile entre les deux oreilles du cheval. Il sent le doute s'installer de plus en plus dans son esprit et préfère jouer de prudence... tire doucement les rênes de coté... puis un peu plus fort pour être sur de pas avoir un tragique et très regrettable accident.

Le cheval bifurque au dernier moment, lui manque de perdre l'équilibre.. il lâche un Ooooooohhhhhhhhh très exclamatif qui se perd quand ses fesses retombent lourdement sur la selle et lui fait serrer les dents. L'essentiel est qu'il se sente rassuré... au moins a part son fessier, les dégats sont limités...
Il peut enfin reprendre son souffle.... lâche complètement les rênes, regarde Cyann qui part d'un grand éclat de rire.


Euh... prochaine fois, je prendrai un coussin!

Non la prochaine fois, au lieu de tenir votre derrière en l'air vous l'asssierez sur cette selle et vous l'y collerait c'est le reste du corps qui bouge vous vous épousez les formes de l'animal, vous vous imbriquez ..vous adoptez son rythme... vous vous laissez bercé tout en vous doit respirer au rythme de ses secousses ....

Oh... le rythme des secousses, je l'ai senti!!!
Mais j y peux rien... mes fesses veulent pas tenir sur la selle!!!

Cyann s'approche alors de lui.

Ouis mais pas comme il faut. Fondez vous avec lui. Vous ne devez faire qu'un ....

Faire qu'un... pas facile à faire...
Si il remuait moins...ou alors si je m'attache sur la selle...


Ah bien ... Je n'ai plus qu'à espérer que vous chevauchez mieux dans un lit qur sur le dos d'un cheval alors !
Lui demanda-t-elle, avec un sourire taquin imprimé sur son visage puis elle part d'un grand rire.

Rooo.....Vous alors....
Puis il lui sourit,
Ah... je comprends... Tout ceci n'est qu'une sorte de test....

Cyann rit de plus belle


Enfin... si dans un lit... Vous remuez autant qu'eole galope.... que je sens le vent dans mes cheveux..
Alors... oui.. je suis mieux de pratiquer encore un peu...

Cyann respire respire pour arrêter de rire et laisse voir un visage rouge coquelicot

Je n'ai aucun doute sur vos hum facultés ... hum

Oui... mes facultés... d'apprentissage... rapide.


Au lit sabifax .. même si hum enfin je n'ai pas eu l'insigne honneur de tester

Roooo... Comment vous... y allez!...
L'honneur de tester....ca alors...
L'honneur!? vraiment...



Le visage de la blonde se rembrunit d'un coup, et d'un geste rapide elle lui jette son chapeau et s'en va. Le jeune homme récupère ainsi son chapeau et se demande ce qu'il a dit pendant qu'elle s'engouffre dans la maison et disparait à sa vue.

Atterré, il talonne l'animal, jusqu'à la porte....se laisse glisser toujours aussi douloureusement à terre... ou il peut se frotter le fessier... Il fait passe les rênes par dessus l'encolure de l'animal et les entortille sur un piquet pendant qu'il flatte la bête.
Il lance un regard vers la porte de la maison... puis l'animal... puis à terre...


Qu'est ce que j'ai dit ???

Il soupire... n'attendant aucune réponse de l'animal. Son regard se perd vers la porte alors que le canasson le regarde d'un œil torve...



( A suivre...)
_________________
Sabifax
Suite de la suite et fin de la première leçon d'équitation



Sabifax jette un dernier regard vers la monture pour s'assurer que tout semble bon, puis il se dirige vers la maison, entrouvre la porte passe la tête...

Cyann ?

La pièce est désespérément vide Il franchit le seuil... pose son manteau, retire ses bottes

Cyann ????

Il suit les petites trainées de boues restées à terre et il tapote a la porte ou s'arrêtent les traces

Cyann ??? ouvrez....

Il pousse la porte du bout des pieds, il jette un œil et la voit allongée toute habillée avec ses bottes sur le lit, la tête enfouie sou les coussins. Il s'approche tranquillement et prononce son prénoms dans un souffle. Cyann.... Puis il s'assoit à coté d'elle....pose une main sur son dos et la fait remonter le long de la colonne jusqu'à sa chevelure blonde qu'il caresse un temps sans rien dire. Puis il commence à retirer un coussin...ne cessant pas ses caresses, mais se posant mille questions.

Cyann se demande pourquoi les hommes rentrent dans les chambres qui sont pas les leur est ce pour que les femmes se sentent ridicules ?? Puis, une main dans son dos, et la caresse si douce si agréable dans ses cheveux qui d'ailleurs font tomber le bonnet de fourrure. Quand le coussin se retire, elle se dépêche de vite le retenir.


Cyann...

Murmure-t-il doucement, se penchant vers elle
Cyann... vous souhaitez que je vous laisse seule...?

La belle pas endormie pousse un peu le coussin et dégage son oreille. Sabifax caresse sa nuque....voit l'oreille offerte.... s approche encore plus près.
Cyann pousse le coussin et se redresse doucement jusqu'à s'assoir sur le lit, elle pousse ses bottes l'une contre l'autre et les fait tomber ...Sentant sabifax s'approcher de son oreille et frémit, elle lui fiche un coup de coussin


oh...

oh vous ! * second coup de coussin *

S'en suit une grande bataille digne de... euh... pas grand chose:
Sabifax lève les bras pour s'en protéger....laissant tomber le 2eme coup puis agrippe le coussin qu'il ne lâche pas...la toise, la défie du regard et attend sa réaction. Et Cyann réagit: elle tire sur le coussin puis le pousse puis le tire en toisant sabifax de son regard océan.

Vous allez me traiter... d'imbécile?

Si je ne me retenais pas ... de pis !

Disant ces mots, elle tire le coussin d'un coup sec. Surpris, le jeune homme se laisse entrainer par le coussin... lui tombe dessus...sans trop écraser...reste collé sur elle... face contre face... et laisse son nez froler le sien. Tout contre elle, il plonge ses yeux dans les siens dans un regard insistant et un peu coquin.


De quoi vous me traiteriez ????

La jeune femme frémit de tout son long le cœur battant et l'embrasse avec fougue, puis elle roule des yeux en faisant une petite moue.

De goujat


Goujat?

De féfié coquin ou de proxénète ? j'hésite ....

De coquin...proxénète!
oh Cyann!!!! * il se redresse aussitôt *
oh.... comment vous...


Sabifax ... J'ai un aveu à vous faire ....

Elle baisse les yeux et triture la fourrure de son manteau en arrache quelque poil, puis elle ferme les yeux en sentant que l'océan est prêt à déborder

J'ai lu votre lettre .... * se mord la lèvre inférieure *


quelle lettre!!!???
Cyann... * il se rassoit pres d'elle... * Je vous ai écrit quelque chose de déplaisant ???


Vous vous souvenez ce matin .. quand je vous ai lu le poème. Et bien en fait ..je n'avais pas mon poème sous les yeux ... je l'avais posé sur vostre bureau et ...
Je enfin... quand je l'ai pris pour le lire ... ce n'était aps mon poème mais une lettre de vous à .. Uriel



Oh...vous avez lut ma correspondance privée...


Elle hoche la tête puis ajoute n tantinet de mauvaise foie

Si vous la laissiez pas trainer faut dire ...

Trainer.... sur mon bureau...
vous appelez ca ... trainer.


Oh sabifax ! je voulais pas je j'ai ... j'y avais posé mon poème. Il faisait noir ..
Et puis zut à la fin! C'est aps moi qui menace d'aller voir les filles de joie pour POUR ! * replonge la tête sous son coussin *


oh....

Sabifax sursaute, comprenant enfin ce qui cloche et l'embarras dans lequel il se trouve.

Oh!

pourquoi Cyann ?
Pour divorcer plus vite...
vous m'avez dit que....


Le jeune femme sort de sous son coussin comme avec un ressort tel un diabel sort de sa boite


Je vous ai dit quoi ?

CERTAINEMENT PAS D'ALLER.... * fait un geste exaspérer de la main *
de ..... d'aller voir des filles de joie


Mais Cyann... Je ne suis pas allé ailleurs!!!


Peut etre.... mais vous préfériez aller voir des filles de joie pour fauter que de ...
ah non! c'en est trop ! c'est intolérable !


Je... ne l'aurai pas fait... Cyann...
vous me jugez... condamnez sans me laisser m exprimer...
Je veux une séparation rapide.. quitte à en prendre la responsabilité... et quoi de plus simple que de dire que j'ai fauté ???


fauter .... "fauter"
Pouvez vous m'expliquer pouqruoi losrque vous songre à "fauter" vous envisagez d'aller voir des filles de joie ?


Vous voulez dire.. * Il baisse les yeux* au lieu de vous ?

Alors que je fais des cauchemars toutes les nuits et vous vous voulez aller fauter avec des filles à deux sous quitte à revenir avec des ats de maladies aussia ragoutantes qu'incommodante

C'est parec que ej ne peux pas vous refiler la chaude pisse que je ne vous intéresse pas ?? *le fusille de son regard bleu tempête *


vous... je ne voulai pas mêler votre noms à cette histoire...
J'aurai été jusqu'à dire que j'avais fauté.... si ca pouvait accélérer la séparation avec Rosa..
C est aussi simple que ca... sans que votre noms soit sali par des ragots. J'aurai simplement menti... Mais sans vous utiliser... vous. * Il lui adresse un sourire taquin *



Mais vous n'auriez pas été voir des filles de joie ?


Oh... les voir... peut etre... mais pas échanger des maladies....

Elle pose sa main sur celle de sabifax puis la retire aussitot !


Un juge qui rentre dans un bordel.... ca se remarque... Et Pas besoin de savoir ce qu il fait en dedans... surtout si il boit de la tisane...

Mais... l'idée était mauvaise...
Vous avez crut quoi ???que j'aurai réellement.... fautée ???


Oui... * Elle s'empourpre *

Que j'irai voir des filles faciles...
Et puis l'idée était mauvaise.... elle aurait servi ma séparation...
Mais... le monde sait que nous nous fréquentons... et qu'aurait il pensé si je rentre dans une maison de débauche ????


Si vous vous souciez davantage de ce que pense le monde ....

Non... cyann... c etait par rapport à vous... * Il hausse les épaules, se lève *
Je n'ai rien fait de tel...


Oui je le sais


J'ai juste voulu m'assurer d'une séparation rapide.... sans vous causer le moindre ennui.

D'accord ... mais j'ai eu si peur tout à coup que vous .....préfériez fauté avec une autre
Imaginez mes cauchemar sans fin ...pour la nuit des temps. C'était vraiment trop affreux.


Oh vous... vous savez bien que...
Si je faute avec vous.... c est nullement pour accélérer mon divorce... mais simplement car...


Le temps s'arrête, elle relève le regrad vers son visage mais ne le regarde pas dans les yeux car elel sent ses oreilles chauffer.

Enfin... pour de multiples raisons....

Sabifax prend un coussin le pousse... s'assoit à la place du coussin, ca ne prend pas 2 secondes qu'elle se jette sur lui et le renverse puis se retrouve à demi allongée sur lui

Vous voulez m'étrangler???

Non moi ...je vous ai pardonné

Vous m'en voulez toujours ?

Vous en vouloir.... de quoi déjà ???
de me sauter au cou ou de ne pas me sauter au cou plus souvent ?
J' ai bien des raisons de vous en vouloir....


Ah ?

La jeune femme souriante se penche sur lui, ses chevaux tombant en cascade caressants on visage, se trouble un peu puis plonge sur ses lèvres pour y cueillir un baiser mouillé langue à l'appui, remplaçant le sourire que le jeune commençait d'afficher par une baiser humide. Il repousse les cheveux de son visage.... ca chatouille. Même un si il se sent un peu écrasé.... il ne se plaint pas.... surtout que Cyann caresse son visage d'une main, puis la passe dans ses cheveux emmêlés

Cyann...

Sabifax .........

Je vous aime..... vous savez? et j ai peur de vous perdre...

Elle sent son coeur rater un battement


Peur de me perdre ??? Mais pourquoi cela ?
Je vous aime comme je n'ai jamais aimé personne. pourquoi voudriez vous que je parte ?


Pour bien des raisons...

Des raisons ! mais il n'y en a aucune à ce jour

Cette lettre ? Tout les obstacles que vous rencontrez...

Et bien ...vous m'avez expliqué et j'ai compris

Puis... tant qu'à fauter, Je veux que vous le fassiez avec moi et personne d'autre ... * se mord la lèvre intérieure *


oh vous... * dit il en lachant un rire *

Sinon mes cauchemar n'auront jamais de fin ! Et je serai obligé de vous nourrir de poèmes au petit matin.
Des poèmes... de plus en plus .... * Elle soupire rieuse * concupiscent ?


Oh... neme tentez pas...
Vous ne savez pas ce que je serai pret à faire pour... vos poemes de plus en plus ....
sensuel... ou avide de désir....charnel


J'ai grand hâte de le découvrir ... * sourit coquine *


Rroooo... croquer un orteil...par exemple

Cyann se soulève d'un main et lui bourre l'épaule de l'autre. Par chance le jeune homme battu commence à s'y habituer et ne grimace même plus.

Oui je vois... c est plutôt violent .... Faudra que je vous dise... Frappez moi!??? pour vous.... contenter...

Et encore vous n'avez rien vu...

Non j ai rien vu... mais je préfère m y préparer


Les jambes des deux amoureux s'entortillèrent, alors que la nuit tombait sur le village encore recouvert d'une légère couche de neige. Ce n'est qu'au petit matin, quand les premiers rayons du soleil commençaient juste à inonder la lorraine qu'on vit d'abord Cyann ressortir brusquement et marcher d'un pas colérique vers l'étalon qui était resté dehors toute la nuit puis le conduire jusqu'à l'écurie. Sabifax sortit peu après... la tête basse...

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