Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10, 11   >   >>

[RP] Chez Cyann & Sabifax - 5 rue du verger - Vaudemont

Cyann
Quelques minutes avant l'arrivée de Sybille

Lorsque Cyann arriva dans la chaumine de Sabifax , elle avait encore du mal à considérer l'endroit comme sa demeure bien qu'elle y vivait depuis des mois désormais et y avait semé tout un tas de bazar bien à elle, et ce, après avoir réglé quelques affaires de sécurité urgentes qui l'avait retenue à la mairie, bien à propos pour échapper à la préparation du repas que son bien aimé avait bien tenté de lui refourguer - ah les hommes ! - .

Elle démonta devant l'étable et disparut à l'intérieure de la battisse.
Quand elle en ressortit, elle crut entendre une voix.

- J'suis pas terrible hein !

La jeune femme fronça ses sourcils blonds et scruta l'obscurité..., elle secoua ses nattes blondes. personne ne semblant être là et pourtant elle avait entendu une voix dire" jsuis pas terrible hein".

C''est toi Oma ??
Foyons. Tou te prends pour Cyann d'Arc uder ?

Mais, pourquoi lui avait elle poser la question non pas que cela lui ressembla. La petite voix nasillarde de sa grand mère paternelle elle aurait plutôt dit un truc du genre : "et ben ma filleueu tou est pas terriblleuu "

Puis, trois coup résonnent dans le soir. La troubadour, conteuse d'histoire à dormir debout, n'a pas peur de la nuit, elle avance et regarde devant la porte de la chaumine. Une silhouette de cavalière et de monture se tient là. Cyann fronce les sourcils.. se pourrait-il que ?



- Je vais te mettre où toi ! Il a une écurie Sabi tu crois ?


la mairesse sourit et dit de sa voix claire et chantante

Disons que l'étable fait office d'écurie chère Sybille, mais si vous le voulez bien nous allons y loger votre monture pour la soirée. elle y sera en bonne compagnie, il y a déjà la bas Quenotte et Eole.


Joignant le geste à la parole, la jeune femme saisit les rênes du cheval et le mène dans l'étable. Une fois l'équidé libéré de sa selle et convenablement nourri, les deux femmes repartirent en direction de la maison ou la lumière d'un bon feu filtrait à travers les volets clos. Cyann pousse la porte un retard qui se veut sévère mais ou dansent des lutins malicieux et dit d'une voix grave

Alors mes sires, voilà que vous laissez dehors les plus belles et les plus dangereuses amazones de tout les Royaumes connus ? N'avez vous point peur que blessées de tant d'irrespect ,elle se se vengent à la pointe dé l'épée ?


Cyann disant cela découvre sou son châle bleu ciel , le fourreau ou dort son épée... d'un air de combattante aguerrie. Elle ajoute :


Je crains que pour vous faire pardonner vous ne soyez obliger de partager vostre couvert et de nous offrir séant à boire ... ptet même que nous demanderons hospitalité pour la nuit ...


rajoute t-elle dans un sourire malicieux avant d'éclater de rire et rejoindre à grande enjambée Sabifax pour lui déposer un ... chaste baiser sur la joue

_________________
Uriel
[Avant l'arrivée des dames]

Pénétrant dans l'élégante demeure, décorée avec goût et pleine de trucs qui traînaient par-ci par-là, féminin et masculin, le diacre retroussa légèrement le nez à l'odeur le la mirabelle flambée qui, mêlée au jus de cuisson d'une volaille, ne pouvait que lui attirer l'eau à la bouche.
Mais au diable les apparences, cette mission, et il l'avait accepté, était de croquer les reins d'un curieux volatile chantant aux aurores et surtout accompagné d'un bon vin.
En parlant de vin d'ailleurs, il se demanda où avait pu passer le reste de la bouteille qu'il voyait vite, mais les roses joues du juge ne lui laissèrent aucun doute là-dessus ; certes, il pourrait toujours dire que les chaleurs du four entretenaient la circulation sanguine mais toujours était-il qu'après dix minutes, lesdites rougeurs n'avaient pas quitté son ami.

Écoutant la plaidoirie de l'avocat de la défense, il leva un sourcil.


Ah ! Vous aux fourneaux ! Ma foi, je vous savais bon goûteur et critiqueur de bonne chair, mais de la théorie à la pratique, il y a du chemin.
Mais mon nez me dit qu'il n'y a que de bons produits, dès lors, je gage que cela devrait être bon.

Ainsi donc, Cyann la belle troubadour décrit mieux les plats qu'elle ne les cuisine ? Bah, je suis sûr qu'avec la pratique, les cailles et les fruits confits seront autant de vers et de rimes qui égailleront votre palais aussi bien que votre ouïe.
Imaginez donc un repas en alexandrins ...


Il rit.
Remarquant le verre supplémentaire, les yeux balayent la pièce à la recherche de bouteilles, qui ne doivent pas manquer, ici.
Au besoin ... il y aurait toujours le vin de messe.


Hum ... à boire ... bien volontiers ... le choix est complexe ... mirabelle ?

Grand sourire, le voici renouant avec la boisson d'or, qu'il aurait cru définitivement perdue pour lui tant il en avait bu - à toutes les sauces, si l'on peut dire - lors du concours de cuisine.
Prenant le verre, il fit dans le liquide jaunâtre avant de trinquer et de se laisser envahir par son goût exquis.


A ta santé !
Et bien ... pour ma part, tout va bien, tout comme Sybille, qui est restée à Nancy ... tu sais, le conseil constitutionnel et la gestion des terres ...


Alors qu'il allait poursuivre, un bruit de cheval, des voix féminines, se firent entendre dans la cour.
Regardant Sabi d'un air aussi innocent que taquin ...


Euh ... on attend quelqu'un ?

Maiheu ! N'avais même pô eu le temps de finir !

_________________
Sabifax
Le juge-cuistot avait à peine commencé à servir un verre que la porte s'ouvrit laissant apparaitre la plus rayonnante des femmes du royaume et une duchesse toute décoifée. C'est qu'il en aurait presque laissé choir la bouteille à terre si il ne commençait pas être habitué aux entrés tonitruantes de la troubadour.

Alors mes sires, voilà que vous laissez dehors les plus belles et les plus dangereuses amazones de tout les Royaumes connus ?

Sourire sur le visage du jeune amoureux en voyant devant lui 'Les plus dangereuses...'. Il prend son air sérieux, un peu celui de juge qui s'apprête à rendre jugement mais avec un coté apeuré, levant les mains en l'air et une bouteille de mirabelle comme seule arme de défense.

Elles en ont du courage les dangereuses amazones.
Sortir l'épée, sans vergogne venir défier un saint homme et un juge qui a troqué sa robe pour un tablier.
Dames, Nous nous rendons...comment pourrions nous lutter face à tant de fougue et de charme! Prenez toute la mirabelle que vous voulez ... si c'est ça qui vous intéresse, mais préservez l'intégrité de nos corps... par pité!


Le jeune amoureux joignit son rire aux grelots de la plantureuse blonde. Son visage ne cachait pas à quel point il était ravi de la voir. Il se retrouva un instant désarçonné quand elle s'approcha et lui fit un surprenant baiser... loin, très loin de ceux auxquels il s'était habitué. Il se sentir l'air bête, ne sachant trop comment réagir. Il réalisa soudainement que ce repas allait mettre en scène un homme marié et sa maitresse, un ami diacre et de surcroit en charge de son procès en annulation de mariage ainsi que la plus vertueuse des duchesses. Bien des idées et des secrets se bousculèrent dans sa tête. Il se dépêcha de les chasser voulant surtout profiter du moment présent en fidéle disciple d'épicure.

Vous pouvez rengainer votre lame, Cyann, J'ai cuisiné assez pour repaitre tout ces estomacs sans avoir besoin de faire un coq en broche. Même si avec vous, pas sur qu'il y ait des restes...
Et puis vous vous verrez bien après le repas, si vous avez un petit creux ici...


Il pointa du doigt l'abdomen de la gourmande, puis pressa légèrement dessus, souriant d'un air taquin en direction de sa bien aimée..


Puitt... puitt...

Le jeune homme aux joues rosies repose sa bouteille sur la table puis il se tourne vers Sybille, agréablement surpris de sa présence. La duchesse avait changé depuis le jour ou il l'avait rencontré. Elle portait une robe dont l'étoffe était aussi raffiné que le rang de la jeune femme mais couverte de la poussière des chemins, les traits du visage un peu tiré et les quelques mèches rebelles refusant de rester à leur place. Malgré tout, Sybille gardait indéniablement la grâce d'une duchesse.

Sabifax laissa de coté tout le protocole de la noblesse qu'il aurait de toute façon malmené et dans un sourire amical, il s'adressa à elle, se contentant de garder le vouvoiement:


Bonjour Sybille,
Soyez la bienvenue dans Notre demeure.
Lança-t-il sans aucune hésitation
Je ne m'attendrai pas à votre visite mais j'en suis fort heureux. J'espère seulement que le plat qui mijote au fourneau sera à votre gout.

Il n'était plus très sur que tenter une expérience culinaire - sans doute unique - et avoir une duchesse et amie pour y goutter, soit une bonne idée. Au moins, quand Cyann avait raté sa tarte à la rhubarbe, ils avaient été les seuls à s'y essayer.

Il s'approcha d'elle et posa les mains sur le haut de sa cape, faisant très attention à la fourrure blanche.


Vous permettez que je vous débarrasse.


Et oui... ça surprend, mais parfois il sait être galant sans être trop maladroit... Pas vrai Cyann ????
Il aide Sybille à se mettre à l'aise puis il se dépêche de servir 3 verres pleins et un demi-verre qu'il réserve à la troubadour. Il prenait soin de sa bien aimée. Elle mange pour deux, mais boirait pour un demi.


A vot' Santé! a la Lorraine et à ses fruits!
Il lève son verre, redressant son menton vers les jeunes mariés
A vous... Uriel et Sybille, à votre heureux mariage.
Il se tourne vers sa belle en bleue, ses yeux s'attardant sur un point qu'elle seule comprend.
A vous Cyann.... à Vous, tout simplement. Se retenant fortement d'en dire plus, même si il en mourrait d'envie.


_________________
Uriel
[Dans le vif du sujet]

Voyant la mine déconfite de Sabifax lorsqu'il lui dit : "Euh ... on attend quelqu'un ?", la porte s'ouvrit presque violemment pour laisser entrer deux magnifiques créatures, presque issues des plus beaux contes de fée, même si la poussière avait laissé sa marque sur l'une d'entre elle.
Un instant, il resta bouche-bée de voir Sybille en pareille tenue, elle qui faisait toujours attention à paraître sous son meilleur jour, voici que c'était presque une sauvageonne qui débarquait céans ... et il n'était pas pour lui déplaire de la voir plus naturelle, plus détendue.

Il reprit à la suite de Sabi :


Mesdames, nous voici bien désarmés face à vous.
Tout porterait à croire que nous voici à votre merci !
Mais n'allez pas imaginer que nous sommes des fous.
Et que nous allons crier : "on y va, tant pis !"

Nous ne sommes que deux hommes bien sages,
Qui traînaient ostensiblement dans les parages,
Or donc, nous vous demandons par pitié,
Qu'allez-vous donc exiger pour nous rendre notre liberté ?


En disant cela, ses yeux se rivèrent dans ceux de son aimée ; même avec ses frusques de voyage, elle resplendissait, ravissante étoile au coeur des constellations.
Avançant de quelques pas, il lui tendit la main, leurs doigts s'entremêlèrent
et il déposa sur sa joue et peut-être très près de ses lèvres, un doux baiser.

Si il connaissait la relation qu'entretenaient le Juge de Lorraine et la Mairesse De Vaudemont, voici qu'il se ttrouvait dans une situation fort embarrassante.

Pourvu qu'ils soient sages, se dit-il ! Que pourrait-il envisager à l'officialité ? D'un autre côté, cela faisait des mois qu'il avait déposé le dossier, et que les lenteurs administratives l'avaient fait traîner et traîner encore.

L'Amour voulu par Dieu était parfois brimé par les humains et il n'y avait aucune recette pour rester de marbre ; car il était humain avant tout et pouvait comprendre ces choses, même si, avec Sybille, et à leur corps défendant, il avaient réussi à rester chastes en dehors
du mariage, lors des nombreuses soirées qu'ils avaient passé à Herbéviller.
La tentation avait pourtant parfois été si grande ; c'eût été si facile. Parfois il maudissait ces règles imposées par les hommes sur une volonté Divine qu'ils étaient à cent lieues de comprendre.

Ainsi donc, il leva son verre, déjà vidé une fois.


A votre Santé, à la Lorraine et à notre hôte.
Puisse le regard bienveillant du Très-Haut se poser sur nous et que les paroles des Prophètes guident nos actes.


Puis se retournant vers Sabi.

Mon ami, il semblerait que nous allons devoir payer notre dû en service.
Hum ... qui s'occupe du dessert ?

Bhen oui, quoi. Même si ils n'avaient pas encore commencé à manger, il fallait quand même bien penser à cela.

_________________
Cyann
Mon ami, il semblerait que nous allons devoir payer notre dû en service.
Hum ... qui s'occupe du dessert ?


La blonde écarquilla ses yeux océan un instant. elle se retint de taper sur son front ^^ genre la poste t'as pas compris^^

RoooOOooo voilà ce que j’ai oublié ! RooOO je suis impardonnable veuillez m’excusez quelques instants

Elle sortit de la chaumine d"un pas vif et revint bientôt portant un drôle de paquet soigneusement enveloppé dans un draps blancs qu’elle déposa sur la table.

Ce n’est pas parce les terribles amazones
Ont préféré la compagnie d’hommes de robe
Qu’à leur statut de femmes elles se dérobent
Ainsi, ce paquet enrubanné elles vous le donnent
Pour que durant cette merveilleuse soirée
Vous ne soyez pas tous deux nos obligés
Et d’à la robe ajouter par dessus le tablier
Oh mais j’allais oublié de défaire la paquet !

* Ainsi fut dit ainsi fut fait
le kougloff fut dévoilé *



_________________
Sabifax
A peine le verre de l'amitié s'était évaporé dans le gosier des assoiffés, leur donnant à tous une haleine aux effluves fruités, qu'Uriel posa question sur le dessert. Sabifax se sentit décontenancé. Non seulement, depuis l'arrivée du nouveau tribun à Vaudémont il se voyait perdre son titre de plus grand buveur mais là... d'entendre Uriel parler si directement du dessert lui fit craindre aussi pour sa réputation de gourmand. En plus, pour la première fois de sa vie, Sabifax venait de quitter une messe avant le partage de la communion. Il était prêt à mettre de coté sa réputation de grand buveur car il avait trouvé en sa cru... adorée la plus enivrante de toutes les boissons connues et reconnues, le mélange parfait: à la fois bulle pétillante comme le champagne, houblonde capiteuse mais sans trop d'amertume, et - le meilleur pour la fin - une petite rondeur qui se bonifiait avec le temps.

Par contre, Il fallait qu'il se ressaisisse: des mois et des mois qu'il travaillait sur sa réputation de fine fourchette. Il n'allait pas laisser Uriel prendre la place. Et puis, si il reprenait un peu de ventre, il pourrait très bien dire que c'était par solidarité avec la blonde gourmande. M'enfin... il n'en n'étais pas encore là. C'est pas parce qu'on mange et qu'on profite à satiété un jour, que l'on se relève avec un petit bedon dès le lendemain.

Alors qu'il achevait ses pensées, voila justement la blonde qui s'échappe pour revenir quelques minutes plus tard portant un délicieux gâteau. Kougloff parfumé à la mirabelle... symbole amoureux des deux gourmands. .


Et bien Cyann... ça ne m'aurait point dérangé d'être votre subordonné pour cette soirée et devoir vous mitonner un dessert à votre goût.
Mais votre Kougloff me semble une excellente idée qui devrait finir de rassasier tout les appétits.... une fois que nous aurons fini de déguster le ... * toussote, un brin géné *... coq au vin que je vous ai préparé.


Il fait un grand geste vers la table et se demande si avant la fin du repas, il ne devrait pas avouer à ses amis un terrible secret...


_________________
Uriel
Uriel étrécit alors les yeux en voyant le fameux kougloff, il n'avait jamais vu pareille chose.
Après le coq au vin qui éteindrait sans doute toute faim, le gâteau finirait par créer une route dans son estomac.
Il se laissa alors reprendre au jeu des vers et déclama alors :

La troubadour ayant chanté
tout l'été
Ne se trouva point prise au dépourvu
Lorsque le temps du dessert fut venu
Non un seul petit morceau
mais un immense Kougloff bien beau
Pas question de crier famine
Tant on est bien accueilli chez la blonde platine


Il posa alors sur la table un tout petit paquet qu'il poussa vers Sabifax. Celui-ci contenait un petit morceau de pain et une fiole d'eau bénite couleur rouge ... en vérité cette eau n'avait plus grand chose de béni, ni même grand chose d'eau, car c'était là du vin de messe.

Pour vous mon ami, votre part de la communion. Votre départ si rapide m'a fait peur.
Mais je me doute que la bête n'a pas voulu se laisser faire facilement.

Et bien ... passons donc à table.


Uriel se tourna alors vers Sybille et lui tendit la main ... il semblait idiot, comme si elle pouvait se perdre dans la demeure de Sabi, ils n'allaient que quelques mètres plus loin.
Mais peu important, le contact de sa peau l'apaisait grandement.
En parfait galant, il tira légèrement les chaises des Dames, afin qu'elle s'asseyent, puis prit place à son tour.
Maintenant, à l'odeur, l'on devinait l'ouverture du four !

_________________
Cyann
Et bien Cyann... ça ne m'aurait point dérangé d'être votre subordonné pour cette soirée et devoir vous mitonner un dessert à votre goût.
Mais votre Kougloff me semble une excellente idée qui devrait finir de rassasier tout les appétits.... une fois que nous aurons fini de déguster le ... * toussote, un brin géné *... coq au vin que je vous ai préparé.


Je ne vous souhaite pas mon « subordonné », mon juge chéri
Juste … ordonné - et pas curé - m’aurait amplement réjouie
Enfin je suppose qu’il faut faire avec ce que l’on a …


La belle soupire faussement le regard taquin, sourit de toute ses dents à part elle et lorgne deux chausses sales qui ornent l’entrée puis s’aperçoit que, juste à côté, traîne un bas blanc ; elle pique alors un fard et rit en effleurant la main de Sabifax , elle se penche et rajoute au creux de son oreille :

Qui se ressemble s’assemble
Et dans notre cas, le monde
C’est certain, par avance en tremble !

Cyann lâcha un petit rire et se rapprocha d’Uriel et Sybille. Elle adorait ces échanges en rime,petite jouet oratoires qu'elle aimait à pratiquer avec ses amis poètes et répondit à Uriel

Allons goûter ce coq au vin !
L’odeur est si alléchante
Que mon palais déjà chante
Et comme il est un peu devin…
C’est que c’est là un vrai festin

Ainsi les convives se mirent à table et le coq et le vin bien vite partagés.
La plantureuse blonde à l’appétit légendaire ne se fit pas prier longtemps elle, contrairement à Dieu qui lui recquierait de la part de l’archidiacre lorrain à la voix douce comme de la fourrure un bénédicité qui la priva un temps infiniment long de se jeter toute dents dehors sur l’objet de toutes les tentations. Mais une fois fait, la blonde fit une drôle de tête tout en s’échinant à mâcher avec application la viande encore et encore tel une des vaches de Sabifax dans leur champs. mais elle…. n’avait qu’un estomac …

Elle essuya ses doigts sur son tablier et jeta des coups d’œil, furtifs aux un set aux autres se demandant si c’était elle ou ..

_________________
Sybille_von_frayner
Alors qu'elle passait la porte de la maisonnée avec Cyann, Sybille tentait de rattraper ce qui pouvait l'être de son apparence en tapotant et en lissant les plis de sa robe. Malheureusement c'était peine perdue. Elle avait l'impression d'être une souillon...

Sabifax les accueillit avec emphase. Puis il s'adressa à elle personnellement. En gentleman, il ne fit aucune réflexion sur sa mise.


- Bonjour Sybille,
Soyez la bienvenue dans Notre demeure. Lança-t-il sans aucune hésitation
Je ne m'attendai pas à votre visite mais j'en suis fort heureux. J'espère seulement que le plat qui mijote au fourneau sera à votre gout.


Sybille haussa un sourcil, perplexe.

- Ben voilà autre chose. Tu me vouvoies toi maintenant ?

Elle s'en amusa et s'approcha pour le saluer. Se faisant, elle s'excusa pour son apparence et explicita ses dernières pérégrinations. Il la débarrassa. Elle y alla de son petit commentaire.

- Quelque soit le plat qui mijote icelieu, l'odeur est alléchante, et je suis tout bonnement morte de faim.

C'est à peine si elle ne se léchait pas les babines. Elle approcha de son mari et l'embrassa avec tendresse.

Puis elle remarqua un miroir dans un coin de la pièce. Intriguée, elle y jeta un oeil. Fichtre ! Quelle horreur ! Pendant que les autres discutaient, elle en profita pour replacer discrètement quelques mèches rebelles et améliorer sa mise, pour peu qu'elle soit améliorable.

Elle n'eut pas le temps de réaliser que déjà, un magnifique Kougloff fit son entrée. Sybille en oublia aussitôt sa tenue et regarda la chose avec grand intérêt. Les uns et les autres se mirent à déclamer quelques vers. Elle prit donc son courage à deux mains et s'essaya elle aussi à l'art de l'improvisation :


- Ô Kougloff, gateau de mes rêves,
Après un coq au vin, tu prends la relève.
Déjà tu crains que là, il n'y ait plus de place.
*montre son ventre du doigt*
Sache cependant que sur le désert je ne fais jamais l'impasse.

C'est alors que Cyann les invita à s'installer à table. C'est sans se faire prier que la duchesse écheuvelée prit la main que son aimé lui tendait. Elle s'assit prés de lui, face à leurs amis.

Le plat servi, Sybille huma les effluves de son assiette. Elle goûta en se donnant des faux airs de critique gastronomique...


- Hmm ché bon mais ché chaud...

Elle se comportait réellement comme une enfant, oubliant toutes les règles de la bienséance et toutes les convenances. Ces amis là pouvait tout partager avec elle, même ses moments de désinvolture. Duchesse oui mais bonne vivante avant tout !

- Mais c'est bizarre hein... Quand Lison cuisine le coq au vin, il n'a pas du tout le même goût.

Elle reprit une bouchée pour vérifier et se toura vers son mari :

-Tu ne trouves pas chéri ?

Puis s'adressant à Sabifax :

- Aller ! Raconte ! Quel est ton secret !
_________________
Uriel
Ils avaient pris place à la table et commençaient à déguster le fameux "coq au vin".
Au demeurant, il avait plus le goût de mirabelle que de vin et la chair ... hum était-ce un chapon plutôt qu'un coq ?

A la demande de Sybille, il hocha affirmativement la tête. Il était vrai que la recette de la vielle servante était plus - comment dire - classique.


Oui, mon étoile, en effet, Lison ne met pas de mirabelle dans le coq au vin.
Mais cette recette assez peu connue n'est pas désagréable en soi.


Il sourit alors, se rappelant le fameux concours où ils avaient tous trois - Cyann, Sabi et lui-même - eut droit à la mirabelle sous toutes ses formes et à toutes les sauces ...
_________________
Sabifax
Sabifax pris le petit paquet qu'Uriel déposa en avant de lui, touché de tant d'attentions de la part du diacre. La communion livrée à domicile n'était quand même pas chose courante. Le diacre prenait-il Sabifax pour un homme très pieu ? ou était ce plus un signe de partage amical pour un vin de messe très raffiné ?

Repensant aux nombreux péchés qu'il avait commis depuis son baptême et qu'il n'avait jamais confessé, il sentit une petite pointe lui percer le cœur. Il se sentait tout autant coupable de communier avec le diacre que d'accepter un cadeau de quelqu'un aussi bienveillant qu'Uriel.

Il se dépêcha de servir les assiettes ce qui détourna un peu ses pensées. A peine les premières bouchées prises qu'il vit les regards interrogateurs échangés entre les convives. Même si l'odeur de la mirabelle était noyée parmi les autres effluves aromatisés, le petit goût si distinctif ne devrait pas trop duper les gourmets sur l'ingrédient secret qu'il avait utilisé dans la recette.

Sybille fut la première à émettre un petit commentaire. Il allait lui répondre, quand Uriel confirma qu'il était un fin connaisseur et amateur de mirabelle. Sabifax ne pouvait pas et ne pourrait jamais mentir ni se défiler devant le don d'acuité de l'homme d'église. Il ne put que reconnaître les faits et répondit au diacre, décidément très - trop ? - perspicace.

Moui... j'ai flambé la... volaille à la mirabelle. Une petite idée pour y mettre une touche lorraine à ce plat. J'espère que vous aimez ?

Il hésita à continuer à passer complètement aux aveux... Pas seulement pour leur avouer qu'à défaut d'avoir trouvé un coq, il avait pris une poule. Certes, la chair de la poule était moins ferme et fondait carrément sous les dents... mais seul un grand amateur de coq au vin verrait la différence. Mais plutôt avouer à ses amis, au sujet de l'œuf que Cyann couvait en son ventre. Il mangeait son assiette souriant au milieu des discussions mais les traits sur son visage laisse paraitre qu'il était tourmenté de ne pas leur avoir annoncé la nouvelle . Mais voila... Uriel était procureur à son procès et le mettre au courant l'aurait placé dans une situation très délicate...

Quand à Sybille... A chaque fois qu'il la voyait, Sabifax se rappelait invariablement la première fois qu'ils s'étaient parlés. La duchesse était venue le voir.... et jamais... oh non, jamais il ne révèlerait ce qui s'était passé cette nuit là et ce dont ils avaient discuté. Ainsi, alors qu'avec Sybille, il avait jusqu'à présent partagé beaucoup de confidences.... Certes Il ne disait pas tout à Sybille, mais il mourrait d'envie de lui annoncer cette nouvelle si chère au coeur du jeune homme. Nul doute que Sybille comprendrait, comme elle avait compris quand il lui avait aussi annoncé pour Rosa... Mais là, il se tairait jusqu'à ce que le procès en annulation du mariage soit terminé.

Il garderait encore ce secret en lui en même temps que ce sentiment de trahir la confiance de deux amis. Ses pensés assombrirent son visage, il força un sourire et même à prendre un verre de l'excellent vin de bourgogne du diacre Uriel. Il fit claquer sa langue dans sa bouche, sourit puis lança..


Et bien oui... j'avoue... Tout. Il n'y a pas que la mirabelle qui goutte différent.. la volatile aussi. C'est que... Comme Cyann n'avait pas pensé à s'occuper de trouver un coq, j'ai dut me rabattre sur une vieille poule... bref, c'est une recette toute originale que je vous ai pondu.

A voir leur face, il était évident qu'ils s'en doutaient tous un petit peu.

La prochaine fois je vous ferai un coq au pot.

Le rire dans la voix, il avait voulu lancer cette phrase comme une boutade. Mais, curieusement, en la disant, il réalisa que la prochaine fois, un petit poussin aurait brisé sa coquille pour sortir de l'œuf. Une vague de chaleur lui traversa le corps, de celles qui font frissonner des pieds à la tête les jeunes amoureux. Il se dépêcha de boire une grand gorgée du vin de Bourgogne, lançant un regard troublé en direction de la blonde troubadour. Il lui fallait absolument penser à autre chose, il se tourna vers Sybille et Uriel.

Si c'est pas indiscret, je me demandais si tout les deux vous étiez de passage par Vaudémont pour votre voyage de noce ?
Ou si vous aviez prévu une autre destination ?


Malgré tout au milieu des discussions, l'idée qu'il il y aurait dans quelques mois un petit poulet qui piaillerait dans un coin de la maison continuait à l'obséder. Il aurait aimé prendre ouvertement la main de Cyann, mêler ses doigts dans les siens et laisser parler son cœur. Mais en toute convenance il savait bien qu'il ne le pouvait pas. Alors, il joua subtilement de ses orteils pour laisser tomber sa chausse et avança son pied sous la table à la recherche d'un petit mollet à effleurer.



_________________
Uriel
Les discussions allaient bon train et c'est en sifflant trois frois qu'Uriel avait accueilli le plat, manière à lui de féliciter le cuistot.
Il serait encore temps pour un ban par la suite.

Mais avant de venir ici en tant que Diacre, que Procureur ou que sais-je encore, il était là en tant qu'ami.
Ami du Juge, qu'il avait marié, et avec qui il avait déjà éclusé quelques bouteilles, avec qui il avait déjà eu des discussions très sérieuses - si si , c'était possible - et puis l'on était pas là pour se prendre la tête.
Ami de la maire, qu'il avait rencontré au cours d'un bal et qui à l'époque, regardait les larges étendues des royaumes oniriques, attendant de trouver celui qui saurait leur donner une forme inattendue.
Que se passait-il exactement entre eux deux, il l'ignorait, même si son instinct d'homme comprenant les autres lui inssuflait des extrapolations sur le domaine des possibles. Cela dit, il ne lui revenait aucunement d'en juger, car ce n'était pas son rôle et puis, il n'avait pas d'avis à avoir sur la question.
Le temps révèlerait bien assez tôt les détails, mais bref, le but était de passer une bonne soirée, tant de fois reportée, longtemps attendue mais l'on y était ... enfin.


Ainsi donc voici éventé ton secret du coq au vin, Sabi, il s'agit de poule à la mirabelle !
Cyann ne devrait-elle pas prendre sa plus belle plume et insérer cette recette inattendue dans les pages de l'AAP ?

Ma foi, c'est une idée fort originale, et cela me plaît.


Il venait d'ailleurs de terminer - avec ses doigts - une des cuisses de la volaille, généreusement plongée dans la sauce.
Ensuite ils goutèrent alors le fameux vin ramené de Dijon ... d'ailleurs, Uriel avait gardé un excellent contact - qui l'eût cru - avec le caviste qui lui avait proposé quelques tonneaux et du raisin ; allait-il dès lors se lancer dans l'import-export ?
C'était une idée ...


Un coq au pot ? Non, la prochaine fois c'est vous qui viendrez à Epinal et c'est moi qui cuisinerai.
Mais de fait, nous allons bientôt repartir, il est vrai.

Le but de notre visite était de venir baptiser le tribun Spagyricus, qui, je pense remplacera Shillia en tant que Diacre ; cette dernière étant partie pour Saint-Dié.
Alors quitte à se déplacer, autant y venir à deux et joindre l'utile à l'agréable, il y a toujours tant à faire ...


L'échange des regards entre les deux convives en disait long mais le diacre ne s'attarda point dessus, afin de ne pas les mettre plus mal à l'aise qu'ils n'étaient.
_________________
Cyann
Ainsi donc voici éventé ton secret du coq au vin, Sabi, il s'agit de poule à la mirabelle !
Cyann ne devrait-elle pas prendre sa plus belle plume et insérer cette recette inattendue dans les pages de l'AAP ?

Ma foi, c'est une idée fort originale, et cela me plaît.


Cyann n'avait guere pipé mot tant elle était occupé avec sa cuisse de poule dans sa main et regardait tour à tour les trois convives. Elle commença à dire la bouche pleine


Le checret che la poule ..

* Elle finit d'arracher le dernier morceau de chair à l'os et l'aval avant de poursuivre et sourit *

Le secret de la poule à la mirabelle ayant été dévoilé, même si je crains que l'aap ne se sent point concernée, je puis toutefois le mettre en mot...

* la plantureuse troubadour sourit et se mit à déclamer à tue tête de sa voix claire et chantante

Ah ! Elle a la part belle
La poule à la mirabelle
Quand se prendra-t-elle
Pour une belle hellène ?
Mais même dans le noir
Je ne la prendrais point
Pour une grosse poire
Ça c’est certain !
Déjà qu’au jolot
Elle a volé le bon vin
Délaissant le vieux pot
Pour cet ultime festin
La poule en use
Et en abuse
Vous me direz
C’est pour la joie
De notre palais
Soyons de bonne foy !



Un coq au pot ? Non, la prochaine fois c'est vous qui viendrez à Epinal et c'est moi qui cuisinerai.

Et bien ça n'est pas tomber dans l'oreille d('une sourde
* jette un oeil à Sabifax *
ni d'un sourd ...
mais de deux gros gourmands ...
Cher Uriel merci de l'invitation ; des que mes obligations nous le permettront nous viendrons vous visiter, foy de Cyann !


Mais de fait, nous allons bientôt repartir, il est vrai.


Ce fut un grand plaisir de vous retrouver ici mesme cher Uriel et chère Sybille

Le but de notre visite était de venir baptiser le tribun Spagyricus, qui, je pense remplacera Shillia en tant que Diacre ; cette dernière étant partie pour Saint-Dié.

RooOOOoo le petit cachotier !
Spa ne me l'avait pas dit ... mais il est vrai qu'il fera un excellent diacre... il a petit coté coince qui ...


Surprend le regard d'Uriel et éclate de rire puis elle se tourne vers le juge sans ses jupons et aux cheveux couleurs de miel qui sont animés de milles reflet alors que le feu rougeoie dans l'âtre, elle ne peut s'empêcher d'en avoir le coeur qui bat mais elle ajoute une lueur taquine au fond de ses deux topazes

Sabifax j'ai une mauvaise nouvelle ...
votre poste d'homme à tout faire de la mairesse de Vaudemont est compromis ... Spa vous fait une sacré concurrence... il est tribun animateur et ... diacre ! Bientôt rendu à votre inutilité ... je me demande bien à quoi vous allez vous occupez .... désormais ....


La jeune femme le couve d'un regard mi rieur mi tendre mais toujours passionné se disant, elle lui prend la main et entremêle leur doigts dans un geste complice

Alors quitte à se déplacer, autant y venir à deux et joindre l'utile à l'agréable, il y a toujours tant à faire ...


A qui le dite vous !

Toujours est il que mille merci pour cette visite qui nous a comblé au moins autant que ce divin vin de Bourgogne vous n'en auriez pas quelques futs à nous vendre ? C'est pour la taverne municipale bien sur ...


Se disant la belle avait retiré le plat vide de poule au pot si ce n'est des habituels restes d'os et entreprit de couper des parts équitables de kouglof afin de distribuer une part à chacun. Cyann ne perd jamais le nord... et il faut croire que tous les cadrans du monde indique son nombril ne guise de nord... non pas qu'elle soit nombriliste ou ego-centrée non juste ... insatiablement gourmande ...
_________________
Uriel
Une fois encore, la soirée se termina en vers, pourtant elle avait été peuplée de verres.

Uriel rit lorsqu'il constata que la belle Cyann se moquait bien gentillement du bon Sabifax.
Serait-il devenu inutile ? Connaissant le jeune homme, il en doutait fortement, il savait le vaudémontois posséder bien plus d'une corde à son arc, si ce n'était plusieurs cordes à sa lyre et pour jouer l'air qui convenait, il s'y entendait.
Un musicien des paroles et une troubadour ? Voici qui formait un beau couple.

Mais il ne devait pas penser à cela, enfin pas encore, peut-être un jour ...

Il revint un peu sur terre, après avoir marché quelque peu dans les méandres d'un hypothétique avenir fort agréable.


Euh du vin ? Oui et bien sachez que j'en ai justement deux fûts dans ma cave et que j'ai gardé un très bon contact avec une personne de Dijon, qui se trouve être producteur en vin.
Je pense dès lors, ne jamais en manquer ... euh ... c'est pour la messe bien sûr !


Grand sourire entendu. Le vin était autant pour la messe d'Epinal que pour la taverne de Vaudemont.
Il ne fallait quand même pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards ... à l'orange.

Après avoir mangé le succulent Kougloff, et bien sûr bu quelques digestifs couleur or comme ... bhen comme la mirabelle, la nuit était déjà fort avancée.


Ce fut un excellent repas, nous vous remercions grandement.
Et bien évidemment,
c'est à charge de revanche, à Epinal.


Il se leva alors, donnant l'accolade à son ami le Juge de Lorraine, et le remerciant pour tes les bienfaits de ce jour. Leur soirée avait été égaillée de la plus belle des manière et Sybille en était fort satisfaite.

Dame Cyann, à cette heure avancée, il va de soi que nous allons vous raccompagner jusque votre demeure.


Dit-il, ce satané taquin ...

_________________
Sabifax
Papoter, manger et boire... ou Boire, manger, papoter ou encore... toute autre combinaison. Au final, ça revient au même. Le repas entre amis se déroulait à merveille. Les estomacs étaient aussi pleins que la marmite était vide. La bonne humeur était aussi proportionnelle au au carré du nombre de bouteille bue en hommage à la sainte boulasse et les sourires s'étendaient sur les visages maquillé à la sauce au vin.

Sabifax était heureux. Pas seulement pour son palais comblé, sa gorge étanchée et son estomac rassasié. Mais surtout personne ne semblait lui avoir tenu rigueur du fameux secret qu'il avait finir par avouer. Il n'aimait pas mentir et il se sentait soulagé d'avoir parlé. C'est vrai qu'avouer les choses - inavouables ?- est libérateur pour la conscience et de plus, ne dit-on pas 'faute avouée est à moitié pardonnée' ?

C'est avec un sourire aux lèvres, un verre dans sa main et une cuisse de poulet dans l'autre qu'il écouta les vers de la poétesse exprimer le ravissement des bouches. D'ailleurs pendant qu'elle déclamait, il en profita pour se resservir une grande portion... Ouaip! C'est ça les repas entre amis... ya ceux qui parlent puis ceux qui mangent. Sabifax avait choisi son camps!

Pendant ce temps sous la table... le pied du jeune homme était rentré bredouille, aucun mollet trouvé sur lequel étirer, épandre ou titiller du bout des orteils. C'était peut-être mieux ainsi. Il avait lancé sa jambe à taton sans trop être sur ou chacun avait étalé les siennes. Imaginez l'histoire si par mégarde il avait rencontré la jambe de la duchesse ou pire... celle d'Uriel.


Cyann a écrit:
Sabifax j'ai une mauvaise nouvelle ...
votre poste d'homme à tout faire de la mairesse de Vaudemont est compromis ... Spa vous fait une sacré concurrence... il est tribun animateur et ... diacre ! Bientôt rendu à votre inutilité ... je me demande bien à quoi vous allez vous occupez .... désormais ....


A quoi vais je m'occuper ?
Vous savez... je suis dévoué corps et âme à mon village et à sa mairesse. Si vous avez besoin de moi, vous saurez ou me trouver. * toussote * Nous logeons pas loin, l'un de l'autre.

Quand il entendit Cyann et Uriel discutait de tonneaux de vins, il se sentit obligé de proposer ses services. Ah! ce Sabifax, un vrai gentilhomme au service de sa mairesse.

Voila Cyann! Mon rôle est tout trouvé... Je m'occuperai de vos futs de vins. Il vous faut bien quelqu'un pour les entreposer, les transporter et les goûter... non?
Vous n'aurez pas à vous inquiéter. Vous savez que pour les boissons grisantes, je me sens toujours d'attaque. Si c'est pour la bonne cause, je me mettrai à votre disposition pour épancher ma soif que ce soit tonneaux, bouteilles ou même une ... simple cruche.


C'était au tour du jeune amoureux de lui adresser un de ses sourires taquins. Il vit sur ses lèvres se dessiner un 'roooOOooo' qu'elle n'osa prononcer et cette petite lueur dans ses yeux bleus qui passe quand elle s'apprête à lui donner son petit coup de poing qui fait même pas mal dans l'épaule... Mais le coup ne vint pas... en tout cas, pas de suite! Il se dépécha de lui faire un petit clin d'oeil dès qu'Uriel et Sbyille se penchèrent vers leur assiette.


Uriel a écrit:

Ce fut un excellent repas, nous vous remercions grandement.
Et bien évidemment,
c'est à charge de revanche, à Epinal.


Uriel, chère Sybille, nous vous remercions pour votre visite. Ce repas fut des plus agréable et vos présences y sont pour beaucoup. Dès que possible nous irons vous visiter à Épinal.
Mais je dois vous prévenir qu'il faudra nous laisser le temps de digérer ce festin et... de perdre les livres en trop que nous avons gagné ce soir. Et ça... c'est pas pour demain la veille.

Uriel a écrit:
Dame Cyann, à cette heure avancée, il va de soi que nous allons vous raccompagner jusque votre demeure.

Il tourne son visage vers la blonde troubaba, lui adresse un sourire poli, du genre 'je vous demande un service que j'espère vous ne refuserez pas...' puis il poursuit en prenant un air faussement piteux.

Ah! non Cyann... vous allez pas vous débiner!? J'ai fait la cuisine... Donc... * comme si c'était une évidence * Vous restez jusqu'à ce que la vaisselle soit faite et rangée!

Il s'adresse alors au diacre

Ne vous inquiétez pas... je suis homme galant et je m'assurerai que dame Cyann se rende jusqu'à sa couche sans la moindre encombre. Foy de Sabifax!
M'enfin je dis ça mais je ne m'impose pas, je ne fais que proposer mes services à la mairesse. Par la suite, à elle d'en disposer comme bon lui semble.


Il devait se retenir pour ne pas lancer des petits regards coquins vers son amante. L'estomac était tellement pleins que la peau du ventre était tendu pourtant il mourrait d'envie de la dévorer... des yeux. Était ce le vin circulant dans ses veines, la mirabelle qui monte à la tête ou la merveilleuse soirée passée, mais il se sentait grisé, émoustillé, les joues rouges et nullement fatigué.




( Question pour ceux qui ont suivi: La poule avait combien de cuisses ? )
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10, 11   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)