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[RP] Chez Cyann & Sabifax - 5 rue du verger - Vaudemont

Cyann
Drôle de matin ..

La plantureuse blonde s’agitait recroquevillée dans un coin de la paillasse repliée sur son ventre tout rond. Des mots s’échappait de sa bouche ou plutôt des miaulements et couinements divers.

La fée bleue drapée d’un léger voile couleur océan étreignait son prince, pas trop fort car elle avait un ventre proéminent…. Il était beau, radieux,le simpel fait de le regarder provoquiat chez la fée une multitude d’émotions et une envie irrésistible de le toucher et que cela ne s’arrête pas … Une aura l’enveloppait et la fée se sentait merveilleusement bien… une prairie magnifique baignée de soleil offrait à perte de vue une vue magnifique toute parsemée de fleurs dorées de printemps. Dans l’air flottait un délicat parfum suave… le prince avait posé son regard fauve sur elle et ce simple geste suffisait à la caresser dans des endroits insoupçonné de son âme avec la douceur d’un velours mordoré … Elle fondait de bonheur … Dans un même élan ils tendirent leur lèvres amoureuses et au moment même où elle s’effleurait, un courant d’air flotta un instant et au lieu de trouver les lèvres de son bien aimé la fée ne rencontra que le vide. Elle ouvrit ses paupières incrédules et ne vit que le néant. Pus quelque chose remua à ses pieds, et fit

CROA

Elle sursauta et se pencha vers le crapaud tendant sa main aux longs doigts blanc tachés d’encre bleue nuit. La crapaud cracha et la jeune fée retira sa main précipitamment comme brûlée … le crapaud s’éloigna en sautant.

Attends !: attends ! C’est pas comme ça que c’est censé se passer !
Quand les fées embrassent les crapauds, ils deviennent des princes… pas l’inverse !

La fée bleue resta les bras balans l’espace d’un instant éternel, à regarder son amour partir, elle posa la main sur son ventre et se mit à courir derrière le crapaud pour le rattraper mais, à chacun de ses pas, la prairie de délitait, partait en morceaux qui tombait dans un vide incommensurable. C’était tout le paysage qui volait en éclat ne laissant qu’un gouffre béant. La fée se retrouva bientôt à courir sur un fil puis même se fil disparut …. Elle voulu battre des ailes mais celle-ci s’effritaient comme si elles étaient faites de papiers et que les simples rayons du soleil les carbonisait et qu’elle s’envolaient en fumée et retombaient en poussière.

La fée bleue, privée de ses ailes, tombait, tombait encore, une douleur aigu lui traversa le ventre.

Cyann se releva à demi dans le lit, les mains plaquées sur son ventre etle visage exsangue, les traits tirés, ses cheveux d’or désormais pâles, collés sur son visage de porcelaine. Elle regarda la pièce égarée. Elle réalisa que Sabifax n’était pas là. Son coeur se serra à l’en étouffer.. Sûrement était il déjà parti … un bol d’air qu’il disait …. Tu parles… Il l’abandonnait purement et simplement au moment où elle avait le plus besoin de Lui. Elle repensa à l’accouchement de Kémaille et à l’attitude de Sébastien. Elle commença à se demander ce que serais d’élever son enfant sans père….

La voix d’Oma lui vrilla les tympans enfin c’est au sens figuré Oma est morte il y a bien longtemps et en cause que dans la tête de la blonde … ça l’empêche pas de brailler faut croire

Katsch ! Chasseuuu ses penséeuuuus de ta teteu de linoteeuuuu. Tu es trop orgueilleuseuuuu ma filoteeuuuuuuu.

Orgueilleuse moi ? Sabifax sous ses dehors égalitaire n’est en fait qu’un affreux macho égocentrique, menteur et manipulateur et moi je serais orgueilleuse ?

Je ne vois pas ce qu’il y aurait de fierté mal placée à vouloir continuer à être la femme que j’ai toujours été et dont il est tombé amoureux.

Il a déjà détruit Rosana à ce petit jeu .. et il ne se rend même pas compte qu’il reproduit … il est hors de question qu’un homme quelqu’il soit me transforme peu à peu en femme au foyer bonne à repriser ses chausses à jouer du plumeau autrement que pour …

* rougit à cette pensée… non Oma n’a pas besoin de savoir^^*

ou mesme à élever les enfants, ce qui est une tache hautement importante.
Je suis et ait toujours été une femme active, impliquée en politique, et bien d’autre chose encore, je ne renoncerai pas à ce que je suis ni à qui je suis dussais-je le perdre.
Et c’est de la simple logique ….car il ne m’aimerait plus si je devenais ce qu’il me pousse à être sans s’en rendre compte… je ne serais plus moi … il me vole toujours et encore ces petits bouts de moi …. le suivre pour être à ses côtés plutôt que de vivre ma propre vie. Non. Il n’y a pas d’issue heureuse sur ce chemin, Oma. Je me suis fourvoyée assez longtemps… à me reposer sur Lui. Baisser ma Garde faire confiance … jusqu’à ce qu’il me trahisse… et j’ai une sainte horreur du mensonge. Je ne comprend pas le besoin il a eu de me mentir sur ce sujet en prime … Tout ce que je souhaite moi c’est vivre avec lui et entre heureuse. Je n’ai nullement besoin qu’il me tienne la main pour le reste. Et pourtant quelque part c'est ce que j'ai attendue de Lui .... je me suis reposée sur Lui, j'ai je sais pas je l'ai surestimé .... Tout est de ma faute. Et maintenant, il part ... Elle baissa le regard et se mit à pleurer doucement


Je suis une ... imbécile et une imbécile malheureuse en plus ....


Cyann voulu se moucher et c'est tout naturellement qu'elle porta sa main déjà rempli à son nez mais voilà ce n'était pas le mouchoir brodé prête par Barberine la veille dans sa main mais un parchemin froissé ... Elle finit par se moucher dans un coin du drap ... et lut




Ma chère et précieuse amour,

Je n'ai guère d'illusion que les quelques mots jetés sur ce parchemin ne sauront d'un coup effacer toute les déceptions que j'ai laissé en vous. Vous vous doutez que je regrette beaucoup de mes erreurs et de mes maladresses. J'espère que vous me les pardonnerez. Certaines ont des justifications à mes yeux... même si elles ne sont pas les meilleurs ou complètement inappropriés. Mais je ne vous écris pas pour, uniquement m'excuser ou tenter de justifier certains de mes actes répondant à une logique saugrenue, messéante et incompréhensible... Bref une incohérence totale entre mes actes et l'estime que je vous porte. Je n'en dirai pas plus sur le sujet, vu que les mots comptent finalement si peu par rapport aux faits reprochés et qu'en toute honnêteté je ne me fais pas d'illusion et sait pertinemment que faire un acte de contrition sur un parchemin ne saurait être suffisant pour retrouver grâce à vos yeux.

Et maintenant... que me reste-t-il à faire ?
Me battre... Re-conquérir votre cœur tout comme votre confiance, vous faire vraiment sentir la place que vous avez à mes yeux.
Pour une simple raison, car vous en valez la peine. Pour vous prouver que les mots que je vous ai dit, les lettres que je vous ai écrites ne sont pas vaines et dénué de sens. Tout simplement car je tiens à vous. Peut-être me le refuserez-vous, mais sachez que je ne l'accepterai pas tout comme quand vous m'aviez dit de fuir, je n'ai put m'y résoudre. Je ne vous abreuverai pas d'une longue lettre. Je la termine d'une demande toute simple et sans aucune prétention autre que celle de vous montrer mon désir de tout partager encore et toujours avec vous. Accepteriez vous de partir en ballade avec moi dès demain jusqu'à une destination que je vous garde inconnue ?

Sabifax de Beauregard.

_________________
Sabifax
[hors de la maison]

Le soleil n'était pas encore levé que le jeune homme se tenait dehors, juste là, sur le bord du perron de cette maison. Toute la nuit, il avait senti le sommeil agité de la troubadour. Il savait fort bien que ce n'était pas les petites douleurs d'un enfantement qui approchait et qu'il était à l'origine de cette nuit fiévreuse qu'il ne pouvait apaiser aisément. Alors il avait quitté lit dans lequel ils avaient pris l'habitude de dormir enlacé, l'un contre l'autre... les orteils se frôlant parfois au petit matin. Malgré que le printemps soit pourtant bien avancé, il ne faisait pas si chaud. Il s'assit sur une des marches, remontant le col de sa chemise sur son cou. Ouais...c'était pas beau, mais peu importe, à cette heure ci, personne ne le verrait.

De toute façon, il n'avait pas non plus trouvé le sommeil. Pas à cause de la troubadour, qui à force de tourner et retourner avait tiré toutes les couvertures à elle. Non, c'était surtout à cause des idées qu'il ressassait sans cesse. Cette dispute de la veille, qui avait à moitié éclaté, venant d'abord voiler le merveilleux soleil d'une journée printanière puis s'assombrir jusqu'à.... jusqu'à.... jusqu'à ou ? Ça il n'en savait rien. Alors, il avait décidé à glisser entre les mains de celle qu'il aimait, quelques mots jetés sur un parchemin. Il n'avait pas vraiment hésité. A ne rien faire ou être indifférent... il l'aurait perdu peut-être à jamais. L'idée l'effrayait, pire... le pétrifiait. Avez-vous déjà essayé d'écrire une lettre en étant paralysé ? Essayez donc! C'est comme écrire avec un caillou dans le ventre, en se disant que si on fausse... un simple petit pas de travers, vous tombez et ça sera dur de se relever. Mais aussi le sentiment de sentir qu'il est important qu'elle sache qu'il tient à elle. Alors, on prend le parchemin, la plume et son cœur puis on mélange tout ça... on espère, on prie Aristote et la sainte boulasse puis on confie ça au destin et à cupidon, le dieu à la tête blonde et aux flèches acérées.

Dans sa tête, mille pensées qui se pressent et se bousculent, ballottés, tiraillés mais pourtant tendant vers un seul et unique idéal. Un ? non.. Une. Bon... ok, vu vous savez quoi, On va dire Une et.... demi, ...presque trois quart?

La pensée de l'enfant à naitre lui fit ressurgir leur discussions sur le prénoms à trouver. Une fille ça serait..... Beeeeeeeeep vous saurez pas. De toute façon, c'est encore en négociation entre ces deux là. Pour un garçon, Sabifax coinçait... ya rien qui sortait de son imagination et ça l'agaçait passablement. Enfin.. il avait bien eu quelques idées mais... trop sage ou, à l'inverse, trop saugrenues. Rien qui le satisfaisait assez pour qu'il aille voir la troubaba puis lui en parler...

Tiens justement... ses pensées le ramènent vers Cyann. Dort-elle enfin d'un sommeil enfin calme ? Il se lève. Les rayons du soleil commencent à peine à réveiller le sol. Il ouvre la porte de la maison puis rentre, d'un pas peu assuré. Toujours quelques bas qui trainent à terre. Sont vraiment pas tourné ménage ces deux là.

Il approche de la chambre commune, entrouvre la porte y jette un œil par l'embrasure. Elle est au milieu du lit... yeux bleus et bouffis, tenant entre ses mains un pan de drap mouillé et la petite lettre...



Cyann....?

Sabifax
Alors que Sabifax aventure un bout d'orteil dans la chambre, Cyann relève les yeux du parchemin froissé dans sa main les yeux légèrement embués et lâche le coin de drap sale rougit un brin.

Sabifax. venez nous avons à parler mon amour

Il s'avance vers elle, détournant un peu son regard de ses yeux, alors qu'elle lui fait une petite place à coté d'elle. Juste assez pour qu'il puisse s'installer tout proche.


Oui....
vous avez eu une nuit si différente des autres... alors que je commençais a m'habituer à votre ronron...


Cyann le regarde en rougissant.

oh un mauvais rêve


La remarque les fait sourire, les deux. Rassuré, Il enchaine alors qu'elle le tire un peu vers elle, le jugeant encore trop loin.

je crois que je vous dois des explications...

peut être mais n'est ce pas réciproque

Il finit de se rapprocher et pose sa main sur la sienne.

hum...de votre coté, je ne sais pas ...
je ne peux pas juger.


Elle frémit à son contact et se dit qu'etre en colere contre lui ets toujours difficile

Mais je sais que j ai pas eu toute honnêteté envers vous Dit-il en baissant la tête.

Elle le regarde et écoute n'osant l'interrompre.

Je ne parlerai pas de politique ducale... pour moi ce point est différent des autres...

Intriguée, elle hoche la tête et hausse un sourcil blond en se demandant alors de quoi il va bien pouvoir parler

Je dois vous avouer que... je ne sais même plus ce que je vous ai dit par le passé à ce sujet. Sans doute la mirabelle commence à embrouiller mon esprit et j'en perds notion de ce que je vous dis...ou ne vous dit pas.


Elle a plutot tendance à l'aiguiser


ben.... disons que quand nous sommes ensemble... j oublie vite de parler politique...

Qu'y a t il en dehors de la politique ducal que vous ne m'ayez dit et que vous jugez bon de me dire aujourd'hui

Il lache un faux soupir puis plisse un peu les yeux, la regarde
Est ce la politique qui vous a fait passer une mauvaise nuit ?

La blonde sent à ces quelques mots venir des images ou ma foy oui ils oublient vite de parler de politique lorsqu'ils sont ensemble .
Il prend une grande respiration, au moins suffisante pour qu'il puisse parler... tout ça:


Je vous ai dit vouloir prendre le large... et c est vrai que j avais besoin d air... mais ca n est pas la seule raison....

Entendant ces mots, la jeune femme se raidit.

Enfin, c est compliqué.... mais j avais plusieurs motivations à vouloir quitter Vaud....certaines plus fortes que d autres...
Cyann... je peux, en toute simplicité, vous les donner.... Ensuite...vous me connaissez, vous connaissez comment fonctionne mon esprit tordu... ou vous commencez peut être seulement à comprendre comment il fonctionne et vous pourrez juger, selon vous, lesquelles de mes motivations ont prévalu.


Cyann relève son regard océan et le rive sur son visage.

J'ai en effet constaté que je me fourvoyais complètement à vostre sujet

Surpris par la réponse, le jeune homme ne peut retenir une moue sur son visage.

Fourvoyer??? je me disai aussi que j allais être jugé, avant même de m expliquer.
Mais soit... je vous le concède.

Vous vous trompez. J'attends. Mais je constate que je ne suis pas au bout de mes surprises.
Pouvez vous me donner l'entièreté de ces raisons que l'on puisse avancer


Il déglutit, soudain plus inquiet qu'il ne l'était auparavant. Elle lui sourit, lui pressant légèrement la main.
Avant de continuer, il reprend une grande respiration.... Faut dire qu il est à jeun.... c est quand même encore tôt dans la journée...


voila...donc, le besoin d un bol d air que je vous dis en premier, mais n est peut être pas la plus importante.
ensuite...je voulais...


Il baisse le regard. Cyann sent son cœur battre plus fort et plisse les yeux

Enfin.... vous n allez peut etre pas comprendre... mais... je voulais ressentir que si je m éloignai de vous... Vous alliez trop me manquer.
c est tellement vrai que... je n'arrivai même pas à quitter Vaud... ou même en me forçant, envisager partir plus loin qu'une journée de route.


A ces mots, la troubadour ouvre la bouche mais ne dit mot restant ainsi bouche bée puis acquiesce lentement

J'aurais put vous dire simplement que je dois aller voir Brisson a st dié mais.... j aurait dut quitter au moins une semaine et...

Il termine sa phrase en faisant une petite moue

Ou vous dire que le CAM entreprenait une tournée des mines...

Toute chose pour lesquelles je vous aurait donner ma bénédiction, mon cher sabifax

Je sais, c est une idée stupide... Mais je voulais sentir que vous me manquiez corps et âme. Mais... je n aurais pas put aller jusqu a st dié ou verdun. Partir une semaine.... je n ose pas l envisager.

vous voulez dire à cause de moi ? enfin de nous ?

J ai cette idée depuis un petit moment... Une sorte de test que je souhaitai me faire. Non pas que je doute de mon amour pour vous...
Je crains de m enfoncer encore plus en n utilisant pas les bons termes sur un sujet si glissant. Mais.... voila, sentir le manque.


La jeune femme trésaille alors que le jeune homme lève ses yeux sur elle. Elle le regarde un moment sans rien dire.


Vous savez... quand on commençait à se fréquenter....vous étiez a Toul... moi à Vaud et je... ne tenai plus en place et j ai foncé a Toul.

Mais dans les faits, nous ne nous sommes quittés que lorsque vous avez été voir votre femme pour rompre uen fosi que nous nous sommes hums fréuquentre le seul moment ou ce fut pour que j'aille déménager mes affaires.

La troubadour part d'un rire qui fait dessiner un sourire sur les joues du jeune homme. Ah! que son rire grelot fait du bien à ses oreilles.

Nous pouvons dire que nous sommes comme
des aimants....

Elle rit encore, alors qu'elle cherchait ses mots. La poétesse tu parles !

Vous savez quand vous m'avez anoncé vostre départ, ce n'est pas vostre départ qui m'a gêné car moi mesme je me suis rappelé ce temps ou nous ne pouvions être ensemble et ou nous avions le plaisirs de nous écrire et j'aime ces moments.
j'aime aussi savourer l'éloignement pour mieux nous retrouver ensuite apprécier la proximité offerte comme un don de soi et du ciel


Sabifax presse un peu plus fort ses doigts dans sa main.

Non ce qui m'a géné, c'est un ensemble d'éléments flous, des non dits qui me faisaientt penser que si vous ne me disiez ni ou ni quand vous partiez, ni pourquoi c'est que vous vous étiez lassé et que vous n'osiez pas le dire.


Ah ca... En fait, je n'arrivai même pas à me décider à partir...
Fallait que je me fasse violence...alors que je veux tester l éloignement, je ne suis pas capable de faire un pas... ne serait ce que sur la route....


J'aurai sinèrement préfére que vous me disiez que vous partiez 1 semaine faire un tour de lorraine pour les mines ou la campagne ou autre car là j'ai eu peur que vous n'aimiez plus vaudémont, que vous vouliez en partir. Et aussi que comme vous m'avez fait d'autres reproches que je ne m'occupais pas assez de vous et qu'en partant vous voiuliez ma rappeler que vous n'etes pas un dû
mais un cadeau librement offert à condition d'en prendre soin tous les jours


Sabifax soupire et prend un temps avant de répondre. Cyann serre ses doigts dans les siens.
Peut être... Que voulez vous que je réponde à cela?

Vous sentez vous délaissé ?


Bien... J ai porté le poème à Barberine et j ai réalisé qu'en 1 mois et demi... *il ne termine pas sa phrase*

Enfin.... j ai eu peur non pas que vous me délaissiez. Mais... l'amour inspire...


La poètesse rougit et sourit à la fois.

Il n'y a pas que moi qui vous ai surestimé : vous aussi.
Pour moi c'est bien souvent le contraire. Si je suis heureuse, je n'écris plsu rien du tout.


Sur le coup, le jeune homme dessine un gros O sur sa bouche .

La douleur, le manque, la souffrance est la mère de mes poèmes. Si il n'y pas de tension en moi, l'encre seche sur mes doigts et je suis parfaitement heureuse depuis que...

Magie de l'amour? leurs deux yeux se posent simultanément sur le ventre de la troubadour dont les joues s'empourprent encore plus.

Depuis que nous sommes disons vraiment ensemble et que je vous fais confiance car ce ne fut pas donné au départ.

Leurs mains se rejoignent alors sur le ventre de la troubadour qui sent la chaleur irradier en son ventre et se prépare à la petite douleur diffuse au moment du plop. La petite bosse ne tarde pas à se former et la jeune femme est perturbé un instant.

Cyann... je.... j avais aussi une autre raison...

Cyann releve le menton.

A partir... j hésitai entre epinal... tout proche ou Toul...
Toul, j aime moins la ville mais j'aurai eu l occasion de faire un saut à votre auberge car je n ai pas encore préparé de chambre ici pour le bébé..


Elle fronce ses sourcils blonds.

Bien, il est prévu pour le mois prochain si tout se passe bien. Vous avez encore le temps. nous avons encore le temps

Voila... mais... ou ? Etes vous heureuse ici ? Dans cette maison ?

Sabifax , Je sais que cela va vous paraitre fou. Mais je serai heureuse là ou vous êtes, Avec sincérité
Je suis tres différente de vous et j'aurai toujours besoin de me rendre à mon arbre mais je le considère comme une résidence secondaire si vous voulez
Il est vrai que je ne raffole pas de l'ambiance de vaudémont mais aucune ville en lorraine ne sera mieux et au moins, à vaudémont
je me sens chez moi. Ce qui n'était ni le cas à Nancy, ni à toul.


Sur son visage, Sabifax affiche dorénavant un large sourire comme si tout les nuages avaient commencé à se dissiper.

Donc je suis bien ainsi!
J'avais de toute façon prévu d'aller à l'arbre des les beaux jours. Y séjourner de temps à autre. En plus, ça nous permet d'inviter des amis plus facilement...mais je en veux pas renoncer à notre maison de vaudémont non plus!


Sabifax l écoute tout en se penchant vers elle... il approche son visage lentement. La jeune femme le sent approcher et, en elle se fait sentir un mouvement habituel, un élan...

Cyann
Quelques jours plus tard alors que Sabifax est de retour ...


Cyann s'élance vers lui et voudrait lui sauter au cou mais... son ventre proéminent le percuterait avant qu'elle ne le touche. Elle s’arrete donc son ventre le frôle.
Sabifax !
Elle lui prends la main et se glisse à son coté puis l'embrasse et l'embrasse encore plus goulûment
Sabifax la regarde et constate que « ça »a grossit encore... On dirait presque le bonhomme Michelin, mais ça il en sait rien vu que Michelin existait pas encore. Cyann lui dit alors de sa voix chantante :


Vous m'avez tant manqué ! Vilain ... crapaud baveux !


Oh vous aussi... vous mettez à faire de beaux compliments... flatteurs

Le jeune homme rit tandis que Cyann fait la moue

Je vous ai laissé partir mais ...il faut que ça se paye tout de mesme

Rooooo. Vous me faites payer mon voyage ?
Cher ???? Je suis fauché... comme les blés
Je n’ai que ce que j ai sur moi.


Il cherche à s’approcher... de face... Mmmmhhhh ca semble compliqué, alors se met un peut sur son coté puis tend le nez pour l’embrasser
Le visage de Cyann s’éclaire


Sabifax ..j'ai une idée
Vous allez me dire ce que vous en pensez


Il lui rend son sourire

Vu que nous sommes privés de concours de robe à Vaudémont par la faute de la mauvaise organisation…, vous savez je vous l'ai dit tout à l'heure ... je vais en lancer un !

Sabifax lève les yeux au ciel

Même si on était que 3 ou 4.. ce serait déjà pas mal ...

C’est ouvert aux hommes ????

*oui ! aussi !!

Ou chacun peut coudre... la robe d une autre personne


Il recule un peu, la regarde

Mmmmmhhhh
non...
Me faudrait trop de tissus...


Dites !
ce serait le genre de concours qui devrait plaire aux amazones ça non ?
Bien ...je n'ai pas dit mon dernier mot, nomeeoo
nous privé de concours de robe et nous réclamer un don pour le lots elle est bien bonne celle là !
:


Faudra leur parler individuellement...


pofpof, je lance le concours, et si ça leur dit, elles le feront …0 sinon ce ne sera qu'un bide de plus mais au moins ... on ne pourra pas dire que je n'ai pas essayé !


avec un défilé... démarche et tout ca...je vous préviens...

je porte pas de bottes a talon !


Ils rient en coeur

je ne veux pas gagner... Alors vous avez intérêt à vous coudre une superbe robe....

roOOooo !!avec le bedon que j'ai …je ne pensais pas faire partie du concours...

Et c'est ainsi que quelques heures plus tard, au cochon folichon, les deux amoureux s'étaient pris mutuellement leur mesure ben quoi y'a que la bas qu'il y a un mètre de couturier ! la soirée fut très très studieuse chacun de son coté occupé à coudre quelque chose ...
_________________
Sabifax
Quelle idée! Ne demandez pas qui l'a eu... ou quelle mouche avait piqué ces deux là.

Par contre, on peut se demander que font deux amoureux un samedi soir de printemps, alors que les crapauds heureux croassent dehors sur le bord des mares, que la bise agite les roseaux, que les serpents se faufilent entre les herbes à la recherche de leur proie, bref... toute la nature est en émoi et Que font nos deux tourtereaux, je parle bien de l'ex-juge alcoolique et sa barrique adorée ??? Réponse évidente... de la couture!

Ah! l'amour... ca vous fait vraiment des trucs complètement insensé. Et je peux vous jurer qu'ils étaient à jeun. Enfin... Cyann, peut-être pas! Elle a toujours cette petite odeur de mirabelle qui l'enveloppe et qui garde le jeune homme ivre rien qu'en étant à ses cotés.

Bon! revenons à notre histoire de la soirée. Auriez vous imaginé, Sabifax de retour à Vaudémont après presque une semaine d'absence et discutant avec la mairesse lancer d'un coup 'Chérie...ma c... adorée, et si je vous cousais une robe ce soir ? ' Et elle qui répond en papillonnant des cils 'Oh! Quelle charmante idée, mon cœur, je voulais justement vous tricoter un costume'.
A croire que l'extase totale entre ces deux là viendra le jour ou ils se repriseront leurs bas respectifs... Ah! l'amour... l'amour... l'amour!

Ouais... je sais. Ça ne paraitrai pas trop crédible! Pourtant... c'est à peu près ce qui s'est passé. Je vous épargne certains détails.... dont la manière discrète que le jeune homme a utilisé pour prendre la mesure des pieds de sa belle. Mais maintenant lui, il sait qu'entre le talon et l'orteil de la belle il y a 3 fois la distance entre la bouche et le nez du jeune homme... Z'allez dire que pour coudre une robe, nul besoin de savoir tout ça... Exact! Mais quand Sabifax prend les mesures, il ne fait pas les chausses à moitié et il relève toutes les mesures.

Le défi... car il faut quand même un défi, c'est que le tour de taille de la blonde représentait quand même une bonne quantité de tissu à coudre pour lui qui est si peu habitué. D'abord, pas évident de trouver un morceau de belle étoffe suffisamment grand pour cacher ce ventripotent bedon qui permet à la troubadour de faire savoir qu'elle entre dans une salle quelques minutes avant que son nez se pointe.

Mais c'est avec une grande détermination et toujours sans toucher une goutte de mirabelle, que le jeune amoureux entrepris ce travail pharaonique, digne de la construction des grandes pyramides.... Coudre une robe pour sa douce bien aimée et son ventre.

Le soleil allait bientôt se lever quand il termina son ouvrage. Il hésita à l'essayer sur lui même... en utilisant quelques dizaine de coussins qui lui aurait permis de se donner un ventre cyannesque. En fin de compte, au petit matin, il posa son chef d'œuvre sur une chaise - oui... oui un chef d'œuvre car vu les circonféren... euh les circonstances, c'est pas si facile! puis, avec la hâte d'un grand couturier qui réalise son premier grand défilé de mode, il réveilla la plantureuse jeune femme pour lui faire essayer. Quelques instants plus tard et quelques retouches dont certaines étaient inutiles mais permirent surtout au jeune homme d'en profiter pour palper les parties charnues de la belle - Disons que c'était sa récompense après le labeur.


Bon... La troubadour-couturière ne manqua pas de lui faire enfiler le costume qu'elle lui avait préparé à son attention puis ils partirent dans les rues encore déserte du petit village jusqu'au lieu du défilé.


Sabifax
[Quelques jours plus tard, le 5 juin exactement]


Presque un an après.... Bis repetita ???

Dans quelle galère s'était il encore fourré ou que ne ferait il pas pour avoir un peu d'action en Lorraine ? Maintenant, il se retrouvait à devoir préparer rapido presto une promenade impromptu accompagnée d'une jeune femme qu'il ne connaissait même pas le matin même. En plus, il allait devoir expliquer toute cette histoire à sa troubaba d'amour et espérer qu'elle comprenne que ce n'était pas un abandon alors que l'accouchement était aussi imminent qu'une crise de diarrhée.

Mais voila que quelques heures plus tôt, un grain de folie lui avait trop rapidement traversé l'esprit jusqu'à sortir de sa bouche et prononcer des mots lourds de conséquences. Peut-être allait il les regretter, peut-être son corps allait en avoir des séquelles à jamais...


La journée avait pourtant bien commencée... Comme chaque matin, la petite inspection des mines, rapido presto puis les rapports à faire et ça c'est vraiment plus chiant... Alors quand il passa devant la taverne puis qu'il vit du monde à travers les fenêtres, il s'y précipita à l'intérieur comme un fidèle adepte de bacchus desséché de n'avoit pas but une goutte de mirabelle depuis des lustres. Et c'était le cas car cela faisait plusieurs jours qu'il avait décidé de ne plus boire jusqu'à l'accouchement de la grassieuse mairesse de Vaudémont. Là, il n'y entrait pas pour boire et se saouler comme 36 cochons ou se beurrer comme un petit prince lu. Non.. non, il n'avait pas besoin d'aller en taverne pour ça. L'amateur de nuit d'ivresse ou de journées passées l'esprit embués par les vapeurs d'alcool savait ou trouver son outre toujours pleine, sa cruche pansue lui procurant cet extase éthylique, cet enchantement qui lui faisait voir la vie en bleue et le plongeait parfois sa vie dans les turpitudes du péché de luxure. Donc contrairement à sa réputation, c'était clairement pas le manque de boisson fermentées qui l'avaient pousser à ouvrir la porte de la taverne... Simplement discuter avec Zahra, Elisette et une inconnue à la chevelure rouge orangée. Pour une fois qu'il y a du nouveau à Vaudémont!

Et après les salutations d'usage.. ben oui, yé poli quand même le Sabifax... Donc après les blablatages habituels et les histoires que ces dames racontaient. En gros: des histoires de fille surtout qui semblent préparer un drôle de plan à Niconoss... Le genre d'affaires que le jeune homme préfère ne pas se mêler. Puis il écoute Zahra et la rousse raconter leurs hauts faits d'armes dans le sud de la France et l'évocation de leurs histoires de boules de pétanque au pays des cigales. Et c'est là que tout a dérapé, si on peut dire...


Maintenant le jeune homme se retrouvait fouillant dans son coffre pour préparer son paquetage avec le strict nécessaire pour un voyage de quelques jours. Il fallait qu'il se dépêche de rassembler au moins une paire de braie propre et quelques bas sans trous... sans oublier sa fameuse coquille en fer renforcée. Cet accessoire se révèlerait indispensable pour la mission qui l'attendait. En préparant son sac, un détail... un presque tout petit détail de rien le fatiguait... Il n'avait encore rien dit à la troubaba et... partir à quelques jours de son accouchement serait délicat à lui expliquer. Là... ca risquait de barder... surtout qu'il prenait la route avec une jeune inconnue là chevelure roussie.

Il ne restait plus qu'à user de diplomatie et de tout le tact dont il est capable pour aborder le sujet avec Cyann... Dire qu'il appréhendait le moment ou il allait lui annoncer la nouvelle, n'est pas tout à fait exact... la vérité est bien pire. Il le redoutait, il en avait peur à sentir déjà ses mains toute moite et à sentir des sueurs froides dégouliner entre ses fesses. Tout ça pour une phrase prononcée un peu vite en taverne.

L'idée de ne rien dire et faire son petit périple lui était venue en tête et il l'avait vite chassée... Que dirait sa bien aimée à ne pas le voir rentrer la nuit, qu'imaginerait elle sachant qu'il avait découché sans la prévenir ? Peut-être penserait elle qu'il ne supporte plus le manque d'alcool circulant dans son sang et qu'il a cédé à la tentation éthylique jusqu'à 'plus soif' ? Oui... mais elle s'inquiéterait et pouvait il laisser une Cyann enceinte jusqu'aux oreilles se faire du mouron, emprisonnée dans les tourments que son absence dans le lit conjugal allait susciter chez la jeune femme?

Mais voila... fallait bien lui annoncer la nouvelle et.. le plus tôt serait le mieux. Il posa sa besace à coté de son coffre et partit cogner à la porte de la poétesse. Puis il s'approcha d'elle, évitant de laisser le regard bleue de la jeune femme percer trop facilement ses pensées.


Bonjour Vous...

Ça commence mal... Il ne peut empêcher sa voix de trembloter et de sentir des grosses gouttes perler sur son front quand le visage de la troubadour se tourne vers lui. Il hésite, ... un combat intérieur se déroule le temps que le visage de Cyann passe du sourire framboise au calme d'un océan avant la tempête? Peut-être est il encore temps de changer d'avis et de rester auprès d'elle...

Comment allez vous ma chére.... ?


Il s'approche et vient accoter ses mains sur le barreau de son fauteuil pour joindre leurs lèvres l'une contre l'autre. Puis baisse son regard un peu fuyant ou ses yeux préférent fixer le proéminent ventre de la jeune femme blonde.

Toujours pas de nouvelles de notre petite graine qui pousse ? * il marque une pause dans son début... laborieux d'explications, il regrette de ne pas avoir pris avec lui une gourde de mirabelle. Ah! non... c'est vrai.. il ne boit plus. *

Comment vous dire ça... sans trop de détours et sans m'enfarger les pieds dans les fleurs du tapis.

Il se trouve que ce matin, m'en revenant de mon bureau de CAM... je traversai paisiblement le village... rêvassant amoureusement à vous comme à mon habitude, quand en passant devant notre taverne municipale, j'y ai vu une certaine agitation inhabituelle.
Ma mie... vous connaissez mon naturel curieux bien plus fort que mon penchant naturel vers la boisson... je suis donc entré voir ce qui se passait. A ma surprise, la taverne était bel et bien animée et... là... * Il déglutit pour avaler le noyau de salive coincé au fond de sa gorge, sentant le moment critique de la discussion arriver. *
J'étais avec Dame Élisette et la dame de Beaulieu sans ses mariachis puis Y avait une donzelle, amie de Zahra... une rousse en plus...qui sort des faussetés genre 'la ville est déserte', 'les prix sont chers' et la meilleure... 'ya même pas de travail' et qu'elle voulait aller ailleurs.

Et là... ma fierté de Vaudémontois s'est emparé de mon corps... surtout de ma bouche. Je pouvais pas laisser une étrangère dire qu'à Vaud, on n'est pas bon!
C'est alors que mes lèvres ont prononcé des mots que mon cerveau n'a pas eu le temps de filtrer...
J'ai comme voulu les retenir pour garder un peu d'activité dans notre village et... j'ai proposé un combat... amical à l'amie de Zahra. Je vous assure que c'est de bon cœur et sans arrière pensée aucune... Une idée pour retenir les touristes et... elle a acceptée.

Tout en parlant, il regarde le visage de la troubadour, essayant de lire dans ses yeux azur pour y trouver une mer de compréhension.

Et.... euh... comment dire simple... Demain je pars dans une clairière entre Vaudémont et Epinal pour relever le défi que je lui ai lancé. Faut pas vous en faire... on s'est promis un combat à la loyale et vu que c'est une amie de Zahra, je n'ai aucun doute qu'elle tiendra parole. Le combat se fait sans armes, nu... à mains nues. Au pire... je m'en tirerai avec quelques égratignures ou des blessures superficielles. Je vois ça comme un 'petit' sacrifice de mon corps pour la réputation et la gloire de notre village... * Il lui sourit. *

Et puis au cas ou.... j'ai prévu porter une coquille sous mes braies. Voyez... comme je dis 'un homme prévoyant, en vaut un qui restera entier'.

Je ne serai pas long... Mon amour... Je vous le promets. C'est juste à une lieu du village. Puis... En mon absence, Zahra a promis de veiller sur vous...


Cyann
Bonjour Vous...

La voix habituellement grave et sensuel du jeune homme pren d des allures de mue juvénile, un tantinet trop haute trop hésitante, un rien tremblotante, la blonde lèvre un sourcil et pose son regard bleu sur le jeune homme. Lui il a fait une connerie se dit elle… Le sourire framboise de la troubadour se flétrit et son visage vire au marbre …

Comment allez vous ma chère.... ?


[o]Il s'approche et vient accoter ses mains sur le barreau de son fauteuil pour joindre leurs lèvres l'une contre l'autre. Puis baisse son regard un peu fuyant ou ses yeux préférant fixer le proéminent ventre de la jeune femme blonde. [/o]

Toujours pas de nouvelles de notre petite graine qui pousse ?


Cyann se tait, elle attend, stoïque il n’est clairement pas venue la trouver pour l’embrasser ou pour prendre des nouvelles d leur progéniture… mais rien que le fait qu’il fixe son ventre cela attire son esprit vers le fourmillement de sensation qui émane de son ventre tout rond. L’enfant en elle est éveillé, elle le sent, comme s’il voulait écouté cette conversation. Cela la perturbe, un sourire effleure ses lèvres elle se concentre et écoute Sabifax.

Comment vous dire ça... sans trop de détours et sans m'enfarger les pieds dans les fleurs du tapis.

La blonde lève un sourcil , s’il démarre comme ça sur qu’opn va tourner longtemps autour du pot … Elle écoute son long récit sansrien dire elle connaît bien trop…

Et.... euh... comment dire simple... Demain je pars dans une clairière entre Vaudémont et Epinal pour relever le défi que je lui ai lancé. Faut pas vous en faire... on s'est promis un combat à la loyale et vu que c'est une amie de Zahra, je n'ai aucun doute qu'elle tiendra parole. Le combat se fait sans armes, nu... à mains nues.

[i]Le reste se perd dans les limbes ...la blonde a à peine scillé, mais ses poings sont serrés et ses phalanges ne deviennent blanches, par chance, le jeune homme ne voit rien, ses mains sont derrière son bureau.


Je ne serai pas long... Mon amour... Je vous le promets. C'est juste à une lieu du village. Puis... En mon absence, Zahra a promis de veiller sur vous...

En Cyann c’est un tourbillon de pensées et d’émotions contradictoires. Elle hoche la tête lentement, de toute façon elle sait qu’il ira et que rien ne poura le retenir ainsi sont les hommes : belliqueux et orgueilleux. Et comme l’ex colonel n’a jamais eu à se mettre sous le dent d’ennemis.. il s’en invente.
Remontée fugitive de souvenirs… une lame brille, refleteu instant ce soleil qui cogne sur leurs têtes, éblouissement puis sa vie s’échappe de son corps et c’est le noir… Elle se réveille sur les ballottée, puis comprend au bout de quelques minutes qu’elle est porte comme un sac de farine sur les épaules d’Eric, meunier certes mais son sergent pour l’heure. Elle l’a reconnu à son odeur : ils sont amants et fiancés… elle sera médaillée pour les hommes qu’elle a tué la haut sur les remparts avant de tomber… tu parles ça efface pas les cauchemars les médailles. Et ça ne lui a pas rendu son frère…
Elle n’a pas besoin de duel au soleil pour mesurer l’importance de la vie et savoir qu’elle est prête à tuer quand il le faut.

Son Sabifax aime l’aventure et l’action, un goût qu’ils partagent, alors se battre à mains nues et à poil avec une amazone ça le fait triper. -Elle aurait préféré … mmhh qu’ils soient un peu plus habillés… la blonde… -
Mais elle se sent coupable : il est en manque de mirabelle par solidarité avec elle à l’approche de l’accouchement. il perd un peu les pédales. A moins que ce ne soit justement l’idée de devenir père à nouveau ? Ptet doit il absolument faire des choses folles pour se croire encore…. libre ? Jamais elle ne voudrait le priver de sa liberté et de son enthousiasme. Chacun doit vivre ses rêves n’est ce pas ? Et ça fait longtemps qu’elle ne l’a pas vu si excité si .. heureux ? A la fois elle en est heureuse et à la fois elle en éprouve une infini tristesse… peut être al vie de coupe est elle trop pesante pour des esprits aussi fougueux au les leurs ?


La mairesse en elle de toute façon ne peut que lui donner raison : ce n’est pas parce que Vaudémont se meurt que l’on doit laisser sa fierté au vestiaire ! Cyann cligne des yeux et dit de sa voix haute et claire[/i]

Vous avez raison mon cher Sabifax.. A Vaudémont on est drôlement bon qu’on se le dise Et vous êtes un des fleuron de nostre bourgade je ne doute pas que vous écrasiez cette … manante.

D’ailleurs j’aurais été à vostre place sans doute lui aurais-je fait rendre gorge histoire de rentre ses vilaines paroles envers notre cité. Quoique ….je sois plus … sage.

Elle lui sourit un rien taquine puis, elle prend l’une de ses mains dans la sienne.

Je serai avec vous en pensée Sabifax …malheureusement je dois faire une livraison de blé ce soir au duché et ne puis quitter Vaudémont ainsi mais vous le saviez en acceptant ec duel… J’aurai pourtant aimé être là pour assister à votre victoire.

Pour vous porter chance, bien que vostre force et vostre intelligence suffise amplement je gage, je vous confie ceci .. ainsi quoiqu’il puisse arriver des fois que vous vous transformiez en … heu prince charmant en gagnant, on ne sait jamais ! Ainsi vous reconnaîtrais-je …


Cyann détache un de ses rubans bleus libérant ainsi ses cheveux couleur d’or emprisonnés dans une natte. Elle se lève et l’embrasse. Le amoureux se disent au revoir à leur façon, ça prend bien plus de temps qu’un simple baiser …


[Quelques heures plus tard, à la tombée de la nuit, sur la route entre Vaudémont et l’Arbre à Cadabras]

Sabifax est déjà loin et l’esprit de la blonde vagabonde… Elle revient de la foire ducale où elle a remis son précieux chargement et se dirige à dos de Quenotte vers son arbre.
Mais voilà .. toutes ses pensées tournent autour du jeune homme parti se battre avec une étrangère, qui plus est une amie de Zahra, donc sans doute une combattante aguerrie et fière, rouée sans doute… déjà que son gros gentil loup est incapable de bouffer les agnelles… La blonde se fait du mourron. Elle a voulu faire la fière elle aussi à le laisser partir au loin elle ne veut surtout pas étouffer ses velléités guerrières. Non elle vuet juste le rendre heureux, lui permettre d’être le meilleur de lui mesme …la blonde repense tout à coup au tiroir de leur bureau dans leur chambre à Vaudémont… et dans ce tiroir dort oublié ….un gant. Le gant jeté il y a des mois par la louve enragée… Au moins un duel qu’elle lui aura épargné .. Mais cette fois, il allait se battre et Cyann n’était pas sure que son adversaire soit moins dangereux que la baronne d’ottange. Et s’il était salement amoché ? Et s’il mourrait ? Et si son dernier geste envers lui c'était ce dernier baiser qui voulait dire je t'aile mais ... je te prie de m'excuser mes obligations de mairesse font que je ne peux aller voir ce magnifique duel ou tu vas ratatiner une grande bouche - ou te faire ratiner et je ne serai pas là pour te ramasser à al petite cuillerere - ? Intolérable.
La blonde, juchée sur sa selle, tout en se caressant le ventre pour apaiser une douleur liée au remue ménage du garnement qui y logeait, tenta bien de se raisonner… Ce n’était qu’un duel pour de rire, un divertissement dont son bien aimé avait terriblement besoin en prime, car la pestasse avait vu juste, on s’enlise à Vaudémont …. Mais allez raisonner une femme enceinte dans son 9ème mois de grossesse ? Gonflée comme une tique repue ? Le sang de la blonde bouillait littéralement. A croire qu’elle aussi manquait d’aventure. Combien de jours combien de nuit depuis qu’elle s’était arrêté en Lorraine et s’était installé posée ? elle la troubadour errante ? Fille du vent ? Elle tourna bride et talonna Quenotte. La vieille jument rechigna comme à son habitude. La blonde se pencha et dit de sa voix haute et claire


Palsembleu ma vieille …c’est pas le moment de me faire le coup d’la bourrique, tu vas filer comme le vent vers cette clairière parce que si j’arrive après le duel … je t’emmène direct chez le boucher !

C'est ainsi que Quenotte accéléra l'allure et galopa même sur le chemin en direction cette fameuse clairière et ce, la nuit, montée par une femme enceinte jusqu'au yeux... Il était pas né le jour ou la blonde accepterait que son état de femme enceinte l'handicapait un tantinet ... non il était pas né. Elle galopa donc au plus qu'elle peut avant de réaliser que trouver LA clairière parmi Toutes las clairières de la foret ... ce serait pas du kouglof. Toutefois, elle avait deux avantages : elle connaissait la foret et donc les clairières possibles ..."envisageables" et elle avait jusqu'au petit matin.
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Zahra.2
Depuis des lustres que la Zahra ne s'était pas rendue à cette adresse.... petit souvenir de sa dernière fois, peut-être était-elle venue avec son costume de bourgmestre et avec une charrette remplie de ceinture de chasteté faire sa représentante commerciale à la Rosana.... à moins que sa dernière visite fût après la naissance du petit Brisson?

S'était-elle , ce jour déplacée pour carrément assister à l'accouchement du futur mini Sabifax ou Cyann? Elle ne savait pas trop, une seule chose la taraudée , est-ce que la plantureuse blonde avait mal pris cette idée de duel.... ? Elle avait peur, après tout Sabifax lui avait dit clairement qu'elle était forte..... peut-être trop en plus qu'elle n'était pas seule dans son corps, dieu sait qu'avoir un enfant ça rend fort..... pis le neuvième mois ....et l'approche de l'accouchement ça rend....nerveux..... petite grimace à cette pensée, s'imaginant seule avec la mairesse de Vaudémont, des contractions qui se font de plus en plus rythmées les coups du bébé qui veut à tout prix sortir à ce moment là....pis Sabifax qui est loin..... Cyann serrera sa main à Zahra peut-être lui brisera-t-elle à la place de briser celle du malencontreux duelliste!

C'est donc avec la frousse pis un peu hésitante quant à sa manière de se présenter à la blondine , qu'elle frappe énergiquement à la porte des deux tourteaux, regard qui se dirige de temps en temps vers sa vielle nourrice Manon qui est venu avec elle, après tout la vielle avait aidé Zahra à mettre au monde deux petites filles, elle pouvait bien porter assistance à Zahra encore une fois du moins à Cyann non?.....
Les coups se font de plus en plus fort sur la porte et personne ne répond....



Bon ma Manon, je vais devoir sûrement défoncer cette porte à coup de bâton, me semble que Cyann ne répond pas; ....et Sabifax m'a demandé de .....bah.....de prendre soins d'elle de la ménager tout ça.....MON DIEU si il lui arrive quelque chose je suis FINIE! ....

Hum m'en vais voir si les fenêtres sont ouvertes, j'sais que c'est un charpentier doué mais j'veux pas en plus de ne pas avoir tenu ma parole envers lui.... , devoir me justifier de la casse de son portillon! ....ah seigneur....Cyann....mais où est donc passée ....c'te bout de dame ....et son bedon là.....halalalala je vais mourir.....



Tandis que Z. cherche une fenêtre par où passer, la vielle Manon qui est très intelligente, tourne la poignée de la porte et ouvre tout simplement la demeure ....


humpf Manon que ferais-je sans toi!?????

Zahra court cherche, hurle mais personne ne répond à ses hurlements, à part l'écho ....de sa voix et les soupires de sa Manon...


On va à la mairie on l'a cherche .....si on l'a trouve pas, ma Manon....je vais demander asile dans un autre duché ....Sabifax va me tuer, sans doute qu'elle est en train d'accoucher dans un coin du village .....sans AIDE!


Pis là sans savoir ce qu'elle fait, inconsciament elle se dirige vers ce qui semblait être la cuisine, pis son attention se dirige vers une magnifique bouteille fermée ....son odeur pourtant chatouille le nez de la dame , qui ne réfléchit pas avant de la déboucher et d'en boire plusieurs gorgées sous les yeux de la Manon; qui manque de faire une attaque , namého quelle ingrate la Zahra sérieux boire sans en proposer à sa presque mère .....

C'est titubante qu'elle sort de la maison de celle et celui qui n'étaient pas là pour la voir dans cet état.... direction la mairie..... en suivant les grosses traces de....pneus ? NON des traces d'ânes ? NON un étalon? NAN une mûle? NAN alors quoi?....ça s'échappe et c'est pas vers la mairie que ça se dirige.......NAN...... Sabifax n'avait pas de cheval pas d'âne, donc.....c'était la blonde qui s'était fait la malle ........

Il était l'heure pour Zahra malgré son ivresse de réaliser qu'elle n'aidera sans doute pas Cyann lors de son accouchement, qu'elle ne se fera surement pas brisée la main par la blonde plantureuse !.....mais qu'elle se fera certainement lyncher par le CAM.... sauf si....Nadaelle s'est occupée de son cas ...il sera tellement concentrée à panser ses blessures, qu'elle aura le temps de rechercher la blonde fugueuse!

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Uriel
Un rapide passage par Vaudemont ...

Matin brumeux, matin pluvieux ; juin et son crachin.
Il n'en fallait pas plus pour le mettre d'humeur mauvaise, ayant chevauché depuis l'aube, il était plus que trempé avec cette bruine qui le glaçait jusqu'aux os.

Arrivé en vue du village, il se demanda comment il allait se réchauffer ; ainsi donc, son nez fin à souhait huma une légère odeur de mirabelle, ça ne pouvait venir que de chez Sabifax de toutes façons.
Avait-il encore préparé un de ces fameux coqs ? Et cette fois-ci, il aurait brûlé (le volatile, pas le CAM), libérant ainsi une effluve de cette presque divine boisson dorée dans les rues du village ?

Et bien non ! Que diable ! Arrivé face à la demeure, nulle fumée, nulle chandelle allumée.
En d'autres temps il se serait dit "bah, je suis passé, j'ai vu de la lumière et je suis entré". Pas de bol, définitivement.
Personne à la ronde, qu'à cela ne tienne, il lui laisserait un mot.

A cette époque bénie, bien peu de gens fermaient leur porte à clé et c'est sans difficultés qu'il pénétra dans la maison, déposant son paquetage humide à l'entrée de la demeure si accueillante. Il se débarrassa de son mantel et prit dans ses effets une boite contenant parchemins et matériel d'écriture. Un rapide coup d'oeil à la pièce lui révéla une présence féminine qu'il soupçonnait depuis un moment déjà et encore plus depuis qu'il avait incidemment appris que Cyann était prête à donner la vie : on cache bien un petit poids, mais pas un ballon rond.

S'installant à la table, il sortit son encre et sa plume, un beau vélin et ... et avisa une bouteille de mirabelle presque vide. Quelqu'un avait dû passer par là ... bref, ça ferait l'affaire.
S'en servant une petite lampée - pour commencer - et afin de lui donner l'inspiration, il composa son message.


Citation:
Cher Sabifax - bon je le mets ou pas, bah oui, allez - et Cyann,

Le douzième du sixième mois, samedi matin,
- l'empereur, sa femme et le p'tit prince, sont venus chez moi, .. pour me serrer la pince, ... -

En cette belle - hum faut le dire vite - journée de juin, je me suis permis de venir vous rendre une petite visite. - et accessoirement de venir me sécher -.
Tout d'abord, j'espère que vous vous portez à merveille et que vous occupations respectives vous laissent le temps de concocter de bons plats. - voire peut-être, même surement, autre chose, au vu des dernières rumeurs, mais bon ça, il n'avait pas à en juger, car la vie n'était-elle pas un des plus beaux cadeaux ? -ainsi donc, c'est une maison bien vide que je trouvai - vide, vide, mouahaha, avec la cave bien pleine -.
Peut-être êtes vous encore au Verger ou encore à l'Arbre à Cadabras, endroit magique si il en est.

Je vous laisse donc ce parchemin afin de vous saluer, bien cordialement ; par ailleurs, vous ne m'en voudrez pas, j'en suis certain ...
- quoique ... non, non, quand même pas -j'avais une petite soif et ai bu un coup à votre santé. - bhen tiens, fallait bien une excuse -.
C'est donc une bouteille de mirabelle bien vide qui trône au centre de votre table, à charge de revanche. - euh ? Certain ? La cave du 18, Place de la Basilique à Epinal comportent quand même quelques fûts de vin ... -

Portez-vous bien, tous les deux, - ou trois ou quatre, qui savait -

Que Dieu vous garde,
Bien amicalement,

- Mgr, S.Ex., SG, Fr - Uriel - etc, etc, etc ... -


Il versa un peu de sable sur l'encre encore humide, puis secoua la feuille pour la place dans un endroit bien visible ... au centre de la table, en dessous de la bouteille.
Puis, il se reposa quelques instants en repensant à la soirée arrosée et enfin, reprit son paquetage, son mantel et prit la direction de la cité spinalienne.

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Sabifax
Passage rapide par la maison de Vaudémont. Il y allait peu depuis que Cyann et lui avaient pris leur quartier d'été à l'arbre. L'arbre était idéal pour profiter de la belle saison. La fraicheur de la forêt et le bruissement du vent dans les feuilles, le murmure sourd et continu de la cascade, le clapotis de l'eau et chant des oiseaux avait remplacé le mugissement des vaches, les bruits des chariots dans les ruelles et les cris des villageois courant vers le marché. La vie à l'arbre avait tout pour être très différente de celle à Vaudémont, les bruits et l'agitation entourant leur vie était différente. Le jeune homme ne se sentait pas déraciné pour autant: le rire grelot de la troubadour vibrant à travers les feuillages lorsqu'elle prenait l'enfant et son doux ronronnement lorsqu'elle s'installait dans son hamac après était toujours présent. Ah oui... parfois un petit pleur attendrissant troublait la quiétude des lieux. On entendait alors Cyann et Sabifax bougonner un peu, trouvant trop court le petit répit qu'ils avaient eu puis un bruit de langue se faisait entendre, signe d'une tétée goulue sous l'œil d'un père ému et un peu envieux devant ce bout rose fougueusement happé par un si petit être.

La demeure était presque inchangé par rapport à sa dernière visite, les affaires trainaient encore un peu partout... même une bouteille vide sur la table. Alors qu'il soupira, songeant qu'après Rosa qui avait détruit ses tonneaux, Cyann avait vidé ses réserves. Ah! les femmes... Devait-il remettre en question de leur laisser les clefs de sa cave ou se faire une petite réserve cachée dans un coin du verger ? Non... il n'en ferait rien. Cyann avait épuisé son stock de mirabelle, il n'avait pas à s'inquiéter: Il irait directement puiser dans la réserve de la maître troubadour. C'est ça de tout partager....

Il ramassa la lettre d'Uriel et la lut avec le sourire. Enfin.. c'était un sourire aigri quand même car il avait été informé que la dissolution du mariage avec Rosa était refusé par les évêque de Rome. L'église les condamnaient à rester marier. La douleur fut aussi grande que sa surprise. Rêves envolés, espoirs brisés...

C'est pourquoi, il prit le temps avant de répondre à Uriel, son ami. Mais, il ne se résignait pas, le coeur au bord des larmes... il s'installa à son bureau et prenant plume et parchemin écrivit à l'archidiacre tentant d'y mettre un peu d'humour pour de ne pas trop faire paraître la rage qui l'habitait.





Mon cher ami,

Tout d'abord je vous remercie pour votre passage à Vaudémont et votre petit mot. J'ai vu que vous avez fini la bouteille qui trainait sur la table. Je vous envie un peu, car, suite à un évènement fâcheux qui serait un peu long à vous conter par courrier, Cyann avait complètement vidé ma cave et n'avait laissé que ce fond de bouteille de ma prestigieuse réserve...
J'espère que vous avez apprécié ces dernières goutes à leur juste valeur.

Mais le but de ma missive est tout autre. Vous devez vous douter que j'ai été fort surpris de la réponse de Rome à la demande en séparation que Rosa et moi avions présenté. Je ne m'attendais pas à une quelconque clémence, mais de là à être condamné à être l'époux éternel de Rosana... je trouve la sanction très lourde. Je suis tenté de vous demander: Qu'ai je fait de si affreux pour mériter ça ?

Nous avons été disponibles pour répondre à toute les questions que le tribunal a bien voulu nous poser vis à vis de la situation. Le tribunal sait que Rosa et moi ne vivons plus sous le même toit, maintenant lequel de nous deux va être accusé d'avoir abandonné le domicile ?

Et pire que tout... avec ce refus, nous sommes encore mari et femmes, suis je obligé au devoir conjugal? Vous comprendrez que même si je dois être encore plus sévèrement puni - et pourtant je n'imagine pas pire sanction que celle là - je vais m'y refuser et ce, même si Rosa l'exigeait. Et je peux vous jurer par Aristote que par principe, j'ai bien l'intention de refuser de manger ses quiches au parfum pourtant si alléchant pour mes papilles gustatives.

J'ai une grosse question: Comment la situation peut se dénouer ?
Jamais je n'aurai crut que des hommes d'église pourraient me condamner à rester attacher à Rosa par des liens divins. Que pouvons nous faire?

Mon cher ami, je ne vous remets pas en cause et je ne doute pas que vous ayez fait tout ce qui était en votre pouvoir pour aider Rosa et moi dans cette cruelle épreuve. Acceptez vous encore de nous aider pour trouver une solution qui puisse nous libérer l'un de l'autre ?

Si je peux vous donner un argument à transmettre à votre hiérarchie: Je ne suis pas sur que l'église aristotélicienne veuille que Rosa et Sabifax s'affichent ouvertement comme un couple condamné par la justice d'église à rester marier. Ne serait-ce pas dénaturer ce que l'Amour aristotélicien nous enseigne ?

Sur ce, mon ami, je vous salue et j'espère toujours que nous aurons un bon repas autour d'une bouteille de mirabelle aussi bonne que celle que vous avez siroté dans ma chaumière.

Sabifax de Beauregard.




Le courrier fut envoyé... et Sabifax reprit le chemin de l'arbre en attendant la réponse.
Cyann
Cyann cherchait un coin tranquille plus discret que son bureau de la mairie et moins loin que son arbre pour rédiger un courrier qui lui tenait à coeur avant de partir en retraite avec sa petite Prune. C'est tout naturellement qu'elle vint profiter de la fraicheur de leur maison de Vaudémont. une clef était dissimulés sous une pierre pour les cas d'urgence. Et puis il n'y avait pas grand chose de valeur , la cave étant toujours aussi vide depuis le passage d'une certaine touriste.... Elle poussa la porte puis la referma pour ne pas laisser entre la chaleur et posa le panier sut la table et contempla un instant le visage de sa fille. Nul doute qu'elle avait la bouche en coeur de son père. la plantureuse blonde sourit. Elle s'installa à la grande table avec son méteriel et rédigea un parchemin destiné à Uriel.




Très cher Uriel,

Je viens vers vous pour vous annoncer une nouvelle que je vous ai volontairement dissimulée..
Je sais que cette nouvelle vous fera de la peine ou plutôt non de la joie malgré la peine liée au fait que je vous l’ai dissimulée si longtemps et que pour se faire je vous ai même évité ces derniers temps. Grande est ma honte. Toutefois je ne renie en rien ce choix Vous allez comprendre pourquoi …
Je ne tournerai pas plus longtemps autour de la poule au pot : Sabifax et moi sommes les heureux parent de la petite Prune.
C’est à la foy une grande joy pour nous et en même temps le point final à un espoir, celui de pouvoir un jour voir Sabifax divorcé et en capacité de se remarier.
Pourquoi vous l’avoir caché à vous qui parmi les hommes sur cette terre êtes le moins dans le jugement hâtif , être ouvert et compréhensif aux travers humains et à leur besoin d’amour ?
C’est simple :
Vous étiez un acteur de ce procès de l’EA au sujet de le demande d’annulation du mariage de Rosana & Sabifax, la clef de nos quatre destinées et de celle de nos enfants.
Nous ne voulions pas vous mettre en situation de devoir choisir entre vostre amitié envers nous et votre loyauté et grande fidélité nostre Eglise.

Je vous demande humblement pardon ainsi qu’à Dieu lui mesme pour cette omission mais, je reste persuadée que nous aurions pu être tellement heureux si nous avions tous pu vivre nostre bonheur avec la bénédiction de la Saincte Eglise.

Là, chaque jour ; ce bonheur se heurte à ma foy en nostre église. Mais jamais, je ne soute que Dieu ne soit avec nous car il est du coté de l’Amour vrai à n’en pas douter. Tout cela me fend l’âme en deux mon cher Uriel.

Je prie pour que cette omission ne me fasse pas perdre un ami de grande valeur et la marraine de mon enfant, vostre épouse Sybille qui a fort généreusement accepté ce rôle alors qu’elle aussi a découvert cette enfant alors mesme qu’elle est déjà née.

Par ce courrier, je remets mon destin, celui de Sabifax et celui de Prune et de nos enfants présents et à venir entre vos mains et je tremble mesme si c’est vous qui en êtes l’unique destinataire … tellement je suis habituée au fanatisme de l’EA.

Faites que ma confiance en vous soit récompensée et brûlez cette missive plutôt qu’elle ne me fasse brûler vive.

Avec toute mon amitié,
Que les saint vous accorde vos vœux Uriel

Cyann, tout simplement


La jeune femme relut sa missive mais n'eut pas le temps de se demander si c'était là ce qu'il fallait écrire car l'heure de la tété était arrivée et Prune réclamait son du en braillant à plein poumon ... Cyann prit l'enfant dans ses bras et la plaça au sein. Uen demi heure après, la mairesse quittait ce havre de paix et laissait le pigeon partir avant de rejoindre la mairie ou une pile encore de courriers s'amassait ... mais que pouvait il donc bien se passer ?

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--L_oie_zive
Petit coup de bec sur le volet de bois impatience. lettre abandonné sur le rebord de la fenêtré. envol. Branche. Lissage de plumes. le travail accompli, mais pas de recompense il va falloir se nourrir séant puis prendre le chemin du retour ..




Très chère Cyann,

C'est de fait avec des sentiments partagés que je découvre le contenu de votre missive.
Ils oscillent entre la tristesse d'une part et la joie, effectivement ; mais je vous rassure, bien davantage de bonheur que de peine.
Il va de soi que je comprends vos motifs à tous deux de m'avoir tenu éloigné de ce terrible secret, que dire, même épargné, car il eut été fort complexe pour moi d'en avoir connaissance et de devoir faire requête devant le tribunal.
Maintenant, je sais faire la différence si l'on parle à l'ami ou au procureur ecclésiastique, quand bien même ils logent dans le même être.

Laissez-moi vous exprimer toute la joie que j'éprouve pour vous deux quant à la venue de cette enfant ... Prune, c'est un très joli prénom.
Quand bien même je me doutais de votre relation avec Sabifax, il ne me revient pas de la juger et pour tout vous dire, j'éprouve moi-même quelque honte à ce que cette affaire de séparation prenne si longtemps.
D'une part l'Eglise dit aux gens de ne pas pêcher et d'autre part, elle ne leur laisse presque aucun choix que de le faire, je crains que parfois, les Lois de Dieu vues par les humains soient bien différentes de celles de notre Créateur.

Bref, je suis bien heureux que vous ayez enfin trouvé le bonheur auquel votre coeur aspirait tant, d'avoir comblé ce vide que j'avais ressenti lorsque nous avions dansé ensemble, voilà déjà si longtemps.
Et si cette joie vous l'avez trouvé dans les bras d'un homme exceptionnel et concrétisé dans l'Amour par un enfant, alors quoi de plus beau, sincèrement ?

Il ne faut cependant pas croire que j'ai tant de pouvoir que cela et quand bien même je l'aurais, je ne suis pas Dieu et il ne me revient - fort heureusement - en aucune manière de précipiter les gens en Enfer ou de les élever au Paradis.
Je ne suis qu'un homme, comme un autre, si imparfait, mais dont le coeur tend davantage à aimer plutôt qu'à fustiger.

Ainsi donc, je me munirai d'une fiole d'eau bénite pour oindre cet enfant lorsque j'aurai la chance de la voir de mes yeux.
Recevez aussi tous mes voeux de bonheur, vous, parents et que la vie soit clémente avec votre enfant.


Avec toute mon amitié, également,
Que Dieu vous préserve et vous protège, tous trois,

Uriel
Cyann
La chaumine dormait paisiblement dans le jardin envahit de mauvais herbe. Les pommier et autres arbres fruitiers ployaient sous le poids des fruits non cueillis sur leur branches. Des oiseaux, bien heureux de cette aubaine nichaient non loin de là. Les oisillons aux becs jaunes et plats lissaient leurs duvets déjà bien garnies, ne manquaient plus que les plumes de la queue avant le grand vol, maman étant déjà passé pour ravitailler les affamés.

Entre les planches grossièrement équarries qui constituaient les volets de la bâtisse, une araignée paresseuse s'étiraient dans sa toile transparentes que seuls un rayon de soleil filtrant par un interstice faisant apparaitre tel une fine résille d'or que les reines portent dans leurs cheveux.

La beauté de moment de sérénité fut bientôt troublé par un bruit de sabots suivi d'un bruit de pas.

Puis, la lumière fut dans la masure. Cyann avait ouvert la porte en grand, sa silhouette plantureuse s'épanouissait dans le clair obscur généré par cette intrusion, rencontre du monde lumineux du dehors et de cet intérieur intime confiné faute d'habitant. La poussière formait un tapis d'étoile où la blonde troubadour se glissait filante. Elle approcha de la fenêtre et en ouvrit les rustiques volets. La lumière se fit plus vive et la chaleur entra tandis que l'odeur caractéristique des maison trop longtemps fermée prenait le chemin de la sortie.


La blonde recula et observa cette fenêtre ouverte sur le mur de pierre. Son regard s'arrêta sur les gros noeuds rosesaccroches aux rideaux brodes héritées de Rosana... la femme de Sabifax. Ce qui avant lui rappelait la personnalité attachante de Rosa venait désormais crever son coeur en ravivant cette blessure. Leur amitié n'avait pas survécu au fait que Ecaterina ait annulé le procès qui redonnait en un mois leur liberté aux deux époux. Plus d'un an de procès eurasiatique , un jugement rendu très favorable qui annulait le mariage grâce à Uriel et aux evêques qui s'etaient succèdes, une dernière demande a Rome pour valider tout cela. L'intervention de Ecaterina et tout s'était effondré. Sans justifier de motif elle avait purement et simplement annule le procès. Ce retour à la case départ faisait de la troubadour la maitresse d'un seigneur marié, idem pour Burtchico... et de rosana une épouse bafouée et adultère. Une situation inextricable ou tous souffraient alors que deux couples, deux familles auraient pu vivre heureux .
L'espoir foule au pied, Rosana s'était retournée contre elle tant sa douleur était grande. Leur amitié avait péri. Et là ou la blonde voyait dans cette maison une continuité possiblement heureuse, il n'y avait plus que les marques d'un destin tragique pour eux tous. Et que diraient leurs enfants ? Elle songeât à l'heure ou prune se ferait traitée de bâtarde et lui demanderait des explications , son coeur de mère se serra. Quant à Brisson, elle ne le voyait plus puisqu'il était avec sa mère. Cyann referma brutalement les volets claqua la porte et remonta sur Quenotte qui paissait tranquillement dans le pré. la vieille jument lui jeta un oeil interrogateur en sentant la colère et le désarroi de sa maitresse.

La troubadour venait de prendre une décision en son fort intérieur et partit vers Chatenoy

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--Manon_de_beaulieu
Certaines maisons sont faites pour ne pas disparaître, ainsi se faisait donc la vie,
la vielle Manon, savait que la ville de Vaudémont avait quelques piliers à en voir sa fillette, et son évolution, elle avait aussi compris que certains se laissaient dépasser par les fonctions et aussi par leur titre , bien sûr après tout porter une couronne n'était pas une chose aisée, elle le voyait bien, des responsabilités à en perdre haleine, des doléances, des cérémonies, des réunions mondaines, auxquelles la vielle n'aurait certainement jamais la chance ou la malchance d'assister.

Zahra , elle avait abandonné son fief de Beaulieu pour vivre dans une bicoque à Vaudémont, oui car sa propriété était délabrée, abandonnée, elle n'entrait là que pour dormir, tandis que là devant les yeux de la Manon se trouver l'antre du couple sabifaxien et cyannesque, une demeure qui était propre, modeste, mais jolie, elle y passait souvent pour se rendre au verger.

Elle restait souvent à la porte de cette demeure, songeuse, et pensant qu'elle entendrait le rire assez original de la blonde dame Cyann, puis peut-être voir la petite Prune qu'elle avait vu qu'une fois née et depuis, plus de nouvelles de l'enfant.

Certaines demeures restent fermer mais sont dans le fond ouvertes.
Shillia
Cyann, je viens d'apporter un sapin de noël pour le petit bout choux , quand vous reviendraient elle en sera émerveillée de toute cet couleurs...

J'ai d'autre surprise pour vous a noël...



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