Cyann
Drôle de matin ..
La plantureuse blonde sagitait recroquevillée dans un coin de la paillasse repliée sur son ventre tout rond. Des mots séchappait de sa bouche ou plutôt des miaulements et couinements divers.
La fée bleue drapée dun léger voile couleur océan étreignait son prince, pas trop fort car elle avait un ventre proéminent . Il était beau, radieux,le simpel fait de le regarder provoquiat chez la fée une multitude démotions et une envie irrésistible de le toucher et que cela ne sarrête pas Une aura lenveloppait et la fée se sentait merveilleusement bien une prairie magnifique baignée de soleil offrait à perte de vue une vue magnifique toute parsemée de fleurs dorées de printemps. Dans lair flottait un délicat parfum suave le prince avait posé son regard fauve sur elle et ce simple geste suffisait à la caresser dans des endroits insoupçonné de son âme avec la douceur dun velours mordoré Elle fondait de bonheur Dans un même élan ils tendirent leur lèvres amoureuses et au moment même où elle seffleurait, un courant dair flotta un instant et au lieu de trouver les lèvres de son bien aimé la fée ne rencontra que le vide. Elle ouvrit ses paupières incrédules et ne vit que le néant. Pus quelque chose remua à ses pieds, et fit
CROA
Elle sursauta et se pencha vers le crapaud tendant sa main aux longs doigts blanc tachés dencre bleue nuit. La crapaud cracha et la jeune fée retira sa main précipitamment comme brûlée le crapaud séloigna en sautant.
Attends !: attends ! Cest pas comme ça que cest censé se passer !
Quand les fées embrassent les crapauds, ils deviennent des princes pas linverse !
La fée bleue resta les bras balans lespace dun instant éternel, à regarder son amour partir, elle posa la main sur son ventre et se mit à courir derrière le crapaud pour le rattraper mais, à chacun de ses pas, la prairie de délitait, partait en morceaux qui tombait dans un vide incommensurable. Cétait tout le paysage qui volait en éclat ne laissant quun gouffre béant. La fée se retrouva bientôt à courir sur un fil puis même se fil disparut . Elle voulu battre des ailes mais celle-ci seffritaient comme si elles étaient faites de papiers et que les simples rayons du soleil les carbonisait et quelle senvolaient en fumée et retombaient en poussière.
La fée bleue, privée de ses ailes, tombait, tombait encore, une douleur aigu lui traversa le ventre.
Cyann se releva à demi dans le lit, les mains plaquées sur son ventre etle visage exsangue, les traits tirés, ses cheveux dor désormais pâles, collés sur son visage de porcelaine. Elle regarda la pièce égarée. Elle réalisa que Sabifax nétait pas là. Son coeur se serra à len étouffer.. Sûrement était il déjà parti un bol dair quil disait . Tu parles Il labandonnait purement et simplement au moment où elle avait le plus besoin de Lui. Elle repensa à laccouchement de Kémaille et à lattitude de Sébastien. Elle commença à se demander ce que serais délever son enfant sans père .
La voix dOma lui vrilla les tympans enfin cest au sens figuré Oma est morte il y a bien longtemps et en cause que dans la tête de la blonde ça lempêche pas de brailler faut croire
Katsch ! Chasseuuu ses penséeuuuus de ta teteu de linoteeuuuu. Tu es trop orgueilleuseuuuu ma filoteeuuuuuuu.
Orgueilleuse moi ? Sabifax sous ses dehors égalitaire nest en fait quun affreux macho égocentrique, menteur et manipulateur et moi je serais orgueilleuse ?
Je ne vois pas ce quil y aurait de fierté mal placée à vouloir continuer à être la femme que jai toujours été et dont il est tombé amoureux.
Il a déjà détruit Rosana à ce petit jeu .. et il ne se rend même pas compte quil reproduit il est hors de question quun homme quelquil soit me transforme peu à peu en femme au foyer bonne à repriser ses chausses à jouer du plumeau autrement que pour
* rougit à cette pensée non Oma na pas besoin de savoir^^*
ou mesme à élever les enfants, ce qui est une tache hautement importante.
Je suis et ait toujours été une femme active, impliquée en politique, et bien dautre chose encore, je ne renoncerai pas à ce que je suis ni à qui je suis dussais-je le perdre.
Et cest de la simple logique .car il ne maimerait plus si je devenais ce quil me pousse à être sans sen rendre compte je ne serais plus moi il me vole toujours et encore ces petits bouts de moi . le suivre pour être à ses côtés plutôt que de vivre ma propre vie. Non. Il ny a pas dissue heureuse sur ce chemin, Oma. Je me suis fourvoyée assez longtemps à me reposer sur Lui. Baisser ma Garde faire confiance jusquà ce quil me trahisse et jai une sainte horreur du mensonge. Je ne comprend pas le besoin il a eu de me mentir sur ce sujet en prime Tout ce que je souhaite moi cest vivre avec lui et entre heureuse. Je nai nullement besoin quil me tienne la main pour le reste. Et pourtant quelque part c'est ce que j'ai attendue de Lui .... je me suis reposée sur Lui, j'ai je sais pas je l'ai surestimé .... Tout est de ma faute. Et maintenant, il part ... Elle baissa le regard et se mit à pleurer doucement
Je suis une ... imbécile et une imbécile malheureuse en plus ....
Cyann voulu se moucher et c'est tout naturellement qu'elle porta sa main déjà rempli à son nez mais voilà ce n'était pas le mouchoir brodé prête par Barberine la veille dans sa main mais un parchemin froissé ... Elle finit par se moucher dans un coin du drap ... et lut
Ma chère et précieuse amour,
Je n'ai guère d'illusion que les quelques mots jetés sur ce parchemin ne sauront d'un coup effacer toute les déceptions que j'ai laissé en vous. Vous vous doutez que je regrette beaucoup de mes erreurs et de mes maladresses. J'espère que vous me les pardonnerez. Certaines ont des justifications à mes yeux... même si elles ne sont pas les meilleurs ou complètement inappropriés. Mais je ne vous écris pas pour, uniquement m'excuser ou tenter de justifier certains de mes actes répondant à une logique saugrenue, messéante et incompréhensible... Bref une incohérence totale entre mes actes et l'estime que je vous porte. Je n'en dirai pas plus sur le sujet, vu que les mots comptent finalement si peu par rapport aux faits reprochés et qu'en toute honnêteté je ne me fais pas d'illusion et sait pertinemment que faire un acte de contrition sur un parchemin ne saurait être suffisant pour retrouver grâce à vos yeux.
Et maintenant... que me reste-t-il à faire ?
Me battre... Re-conquérir votre cur tout comme votre confiance, vous faire vraiment sentir la place que vous avez à mes yeux.
Pour une simple raison, car vous en valez la peine. Pour vous prouver que les mots que je vous ai dit, les lettres que je vous ai écrites ne sont pas vaines et dénué de sens. Tout simplement car je tiens à vous. Peut-être me le refuserez-vous, mais sachez que je ne l'accepterai pas tout comme quand vous m'aviez dit de fuir, je n'ai put m'y résoudre. Je ne vous abreuverai pas d'une longue lettre. Je la termine d'une demande toute simple et sans aucune prétention autre que celle de vous montrer mon désir de tout partager encore et toujours avec vous. Accepteriez vous de partir en ballade avec moi dès demain jusqu'à une destination que je vous garde inconnue ?
Sabifax de Beauregard.
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La plantureuse blonde sagitait recroquevillée dans un coin de la paillasse repliée sur son ventre tout rond. Des mots séchappait de sa bouche ou plutôt des miaulements et couinements divers.
La fée bleue drapée dun léger voile couleur océan étreignait son prince, pas trop fort car elle avait un ventre proéminent . Il était beau, radieux,le simpel fait de le regarder provoquiat chez la fée une multitude démotions et une envie irrésistible de le toucher et que cela ne sarrête pas Une aura lenveloppait et la fée se sentait merveilleusement bien une prairie magnifique baignée de soleil offrait à perte de vue une vue magnifique toute parsemée de fleurs dorées de printemps. Dans lair flottait un délicat parfum suave le prince avait posé son regard fauve sur elle et ce simple geste suffisait à la caresser dans des endroits insoupçonné de son âme avec la douceur dun velours mordoré Elle fondait de bonheur Dans un même élan ils tendirent leur lèvres amoureuses et au moment même où elle seffleurait, un courant dair flotta un instant et au lieu de trouver les lèvres de son bien aimé la fée ne rencontra que le vide. Elle ouvrit ses paupières incrédules et ne vit que le néant. Pus quelque chose remua à ses pieds, et fit
CROA
Elle sursauta et se pencha vers le crapaud tendant sa main aux longs doigts blanc tachés dencre bleue nuit. La crapaud cracha et la jeune fée retira sa main précipitamment comme brûlée le crapaud séloigna en sautant.
Attends !: attends ! Cest pas comme ça que cest censé se passer !
Quand les fées embrassent les crapauds, ils deviennent des princes pas linverse !
La fée bleue resta les bras balans lespace dun instant éternel, à regarder son amour partir, elle posa la main sur son ventre et se mit à courir derrière le crapaud pour le rattraper mais, à chacun de ses pas, la prairie de délitait, partait en morceaux qui tombait dans un vide incommensurable. Cétait tout le paysage qui volait en éclat ne laissant quun gouffre béant. La fée se retrouva bientôt à courir sur un fil puis même se fil disparut . Elle voulu battre des ailes mais celle-ci seffritaient comme si elles étaient faites de papiers et que les simples rayons du soleil les carbonisait et quelle senvolaient en fumée et retombaient en poussière.
La fée bleue, privée de ses ailes, tombait, tombait encore, une douleur aigu lui traversa le ventre.
Cyann se releva à demi dans le lit, les mains plaquées sur son ventre etle visage exsangue, les traits tirés, ses cheveux dor désormais pâles, collés sur son visage de porcelaine. Elle regarda la pièce égarée. Elle réalisa que Sabifax nétait pas là. Son coeur se serra à len étouffer.. Sûrement était il déjà parti un bol dair quil disait . Tu parles Il labandonnait purement et simplement au moment où elle avait le plus besoin de Lui. Elle repensa à laccouchement de Kémaille et à lattitude de Sébastien. Elle commença à se demander ce que serais délever son enfant sans père .
La voix dOma lui vrilla les tympans enfin cest au sens figuré Oma est morte il y a bien longtemps et en cause que dans la tête de la blonde ça lempêche pas de brailler faut croire
Katsch ! Chasseuuu ses penséeuuuus de ta teteu de linoteeuuuu. Tu es trop orgueilleuseuuuu ma filoteeuuuuuuu.
Orgueilleuse moi ? Sabifax sous ses dehors égalitaire nest en fait quun affreux macho égocentrique, menteur et manipulateur et moi je serais orgueilleuse ?
Je ne vois pas ce quil y aurait de fierté mal placée à vouloir continuer à être la femme que jai toujours été et dont il est tombé amoureux.
Il a déjà détruit Rosana à ce petit jeu .. et il ne se rend même pas compte quil reproduit il est hors de question quun homme quelquil soit me transforme peu à peu en femme au foyer bonne à repriser ses chausses à jouer du plumeau autrement que pour
* rougit à cette pensée non Oma na pas besoin de savoir^^*
ou mesme à élever les enfants, ce qui est une tache hautement importante.
Je suis et ait toujours été une femme active, impliquée en politique, et bien dautre chose encore, je ne renoncerai pas à ce que je suis ni à qui je suis dussais-je le perdre.
Et cest de la simple logique .car il ne maimerait plus si je devenais ce quil me pousse à être sans sen rendre compte je ne serais plus moi il me vole toujours et encore ces petits bouts de moi . le suivre pour être à ses côtés plutôt que de vivre ma propre vie. Non. Il ny a pas dissue heureuse sur ce chemin, Oma. Je me suis fourvoyée assez longtemps à me reposer sur Lui. Baisser ma Garde faire confiance jusquà ce quil me trahisse et jai une sainte horreur du mensonge. Je ne comprend pas le besoin il a eu de me mentir sur ce sujet en prime Tout ce que je souhaite moi cest vivre avec lui et entre heureuse. Je nai nullement besoin quil me tienne la main pour le reste. Et pourtant quelque part c'est ce que j'ai attendue de Lui .... je me suis reposée sur Lui, j'ai je sais pas je l'ai surestimé .... Tout est de ma faute. Et maintenant, il part ... Elle baissa le regard et se mit à pleurer doucement
Je suis une ... imbécile et une imbécile malheureuse en plus ....
Cyann voulu se moucher et c'est tout naturellement qu'elle porta sa main déjà rempli à son nez mais voilà ce n'était pas le mouchoir brodé prête par Barberine la veille dans sa main mais un parchemin froissé ... Elle finit par se moucher dans un coin du drap ... et lut
Ma chère et précieuse amour,
Je n'ai guère d'illusion que les quelques mots jetés sur ce parchemin ne sauront d'un coup effacer toute les déceptions que j'ai laissé en vous. Vous vous doutez que je regrette beaucoup de mes erreurs et de mes maladresses. J'espère que vous me les pardonnerez. Certaines ont des justifications à mes yeux... même si elles ne sont pas les meilleurs ou complètement inappropriés. Mais je ne vous écris pas pour, uniquement m'excuser ou tenter de justifier certains de mes actes répondant à une logique saugrenue, messéante et incompréhensible... Bref une incohérence totale entre mes actes et l'estime que je vous porte. Je n'en dirai pas plus sur le sujet, vu que les mots comptent finalement si peu par rapport aux faits reprochés et qu'en toute honnêteté je ne me fais pas d'illusion et sait pertinemment que faire un acte de contrition sur un parchemin ne saurait être suffisant pour retrouver grâce à vos yeux.
Et maintenant... que me reste-t-il à faire ?
Me battre... Re-conquérir votre cur tout comme votre confiance, vous faire vraiment sentir la place que vous avez à mes yeux.
Pour une simple raison, car vous en valez la peine. Pour vous prouver que les mots que je vous ai dit, les lettres que je vous ai écrites ne sont pas vaines et dénué de sens. Tout simplement car je tiens à vous. Peut-être me le refuserez-vous, mais sachez que je ne l'accepterai pas tout comme quand vous m'aviez dit de fuir, je n'ai put m'y résoudre. Je ne vous abreuverai pas d'une longue lettre. Je la termine d'une demande toute simple et sans aucune prétention autre que celle de vous montrer mon désir de tout partager encore et toujours avec vous. Accepteriez vous de partir en ballade avec moi dès demain jusqu'à une destination que je vous garde inconnue ?
Sabifax de Beauregard.
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