--Sofio.
Primat de l'hiver, au limousin sur une route, le temps de vivre et d'écrire, une pensée pour les exilés du Rouergue,une pensée de solitude un soir de chemin, l'appel a la braconne était devenu pressant, elle le sentait si prêt, bientôt se mettrait en branle, les fers et les hommes, des mercenaires de la route, sa vie....
Son arme pour ce soir sera son vélin, un courrier pour un monde meilleur loin de la quelque part, des gens qu'elle aime, ses amis de toujours, et lui.
Son arme pour ce soir sera son vélin, un courrier pour un monde meilleur loin de la quelque part, des gens qu'elle aime, ses amis de toujours, et lui.
Citation:
Armée de ma plume , je vous écris du fond d'une taverne, ce soir le vent a gelé la terre, en partant du Rouergue j'ai gelé mes sentiments pour intégrer mon armure de braconne, mais je pense a vous, aucune route ni chemins de traverse ne pourra me faire oublier l'amitié soyez en assuré.
Quelques rares personnes sur les routes, notre petit groupe aura bientôt rejoint l'armée, déroutée encore une fois , pour un point de rendez vous différend, nous nous devons d'être discret, je me marre d'avoir dans les bagages, notre ami le touriste qui s'étonne encore d'être la, il suit il s'accroche, tant qu'il peut marcher il vivra, le moment ou il s'arrêtera il périra, pas le temps au maternage, je lui apprendrais bien a faire les poches en route, mais a rien a faire, le foutre derrière un arbre et lui dire d'attendre sert a rien, il me suit........
a des étoiles pleins le ciel ce soir, ca me fout en vrac, vivement que les combats commencent que j'arrête de penser, j'ai la tête qui déraille parfois et j'ai toujours cette voix au fond de moi, je commence a me demander si il me faut pas aller me confesser un de ces jours, me vautrer au pied d'un cardinal contre quelques crédos et je repartirais plus légére, puis souvent me dit nafout, mais j'aime pas mon reflet, quand je trouve un promeneur qui me file sa bourse, je peut même pas le regarder en face, je demande sa bourse en zieutant mes pieds ou en regardant le reflet de ma lame, et j'en vomit dans le fossé.
Avec simplicité , je dois me jeter a corps perdus dans la bataille de la Provence, me réconforter de me dire que je suis sous étendard de ma noblesse, et aller me planquer sous de faux prétextes alors que je ne cherche qu'a me fuir, ou chercher a me trouver.
Aura des soirs ou l'eau de feu sera meilleur, et ces soirs de grande ivresse emporteront mes mots dans des délires de tourments, si seulement je pouvais éviter de penser a lui et a l'avenir, lin...il va bien?tu dois l'apercevoir dans les rues de Rodez donne moi de ses nouvelles, souvent le soir j'espère croire qu'il pense a moi et qu'il prendra sa plume, souvent le soir j'ai mes idées noires qui reviennent , celles qui m'ont collé au corps le jour ou je me suis perdue après ma chute et cette attaque sur le chemin, ce fameux jour ou j'ai tué le soleil.
aujourd'hui je suis morte et je me hais , le vol d'oies sauvages est parti au sud craignant la braconne belle ironie du sort.
Je dois, partir le départ est annoncé a ninon qui a poussé le cri , je vais pas la faire attendre, sale caractère encore une...
per semper fidelis
soso
Quelques rares personnes sur les routes, notre petit groupe aura bientôt rejoint l'armée, déroutée encore une fois , pour un point de rendez vous différend, nous nous devons d'être discret, je me marre d'avoir dans les bagages, notre ami le touriste qui s'étonne encore d'être la, il suit il s'accroche, tant qu'il peut marcher il vivra, le moment ou il s'arrêtera il périra, pas le temps au maternage, je lui apprendrais bien a faire les poches en route, mais a rien a faire, le foutre derrière un arbre et lui dire d'attendre sert a rien, il me suit........
a des étoiles pleins le ciel ce soir, ca me fout en vrac, vivement que les combats commencent que j'arrête de penser, j'ai la tête qui déraille parfois et j'ai toujours cette voix au fond de moi, je commence a me demander si il me faut pas aller me confesser un de ces jours, me vautrer au pied d'un cardinal contre quelques crédos et je repartirais plus légére, puis souvent me dit nafout, mais j'aime pas mon reflet, quand je trouve un promeneur qui me file sa bourse, je peut même pas le regarder en face, je demande sa bourse en zieutant mes pieds ou en regardant le reflet de ma lame, et j'en vomit dans le fossé.
Avec simplicité , je dois me jeter a corps perdus dans la bataille de la Provence, me réconforter de me dire que je suis sous étendard de ma noblesse, et aller me planquer sous de faux prétextes alors que je ne cherche qu'a me fuir, ou chercher a me trouver.
Aura des soirs ou l'eau de feu sera meilleur, et ces soirs de grande ivresse emporteront mes mots dans des délires de tourments, si seulement je pouvais éviter de penser a lui et a l'avenir, lin...il va bien?tu dois l'apercevoir dans les rues de Rodez donne moi de ses nouvelles, souvent le soir j'espère croire qu'il pense a moi et qu'il prendra sa plume, souvent le soir j'ai mes idées noires qui reviennent , celles qui m'ont collé au corps le jour ou je me suis perdue après ma chute et cette attaque sur le chemin, ce fameux jour ou j'ai tué le soleil.
aujourd'hui je suis morte et je me hais , le vol d'oies sauvages est parti au sud craignant la braconne belle ironie du sort.
Je dois, partir le départ est annoncé a ninon qui a poussé le cri , je vais pas la faire attendre, sale caractère encore une...
per semper fidelis
soso