[RP] Une arrivée... hmmm, oui, en fanfare, oui

Il y avait eu quelques préparatifs avant de fouler le sol béarnais. Tout d'abord, un brin de toilette - eh oui, arriver gris de la poussière des routes, c'était de suite moins reluisant - ensuite, la bannière des Mortain plantée dans le réceptacle idoine, à l'arrière de la selle armorienne, et claquant fièrement au vent léger - pas Armoria qui claquait, hein, la bannière, navrée pour le faux espoir - troquer la tenue de voyage contre les vêtements princiers - et s'obliger par là-même à monter en amazone, pfff.

Puis la troupe avait repris sa route : au fur et à mesure de l'avancée, Armoria avait donné pour consigne à ses fidèles 45 de dire qui passait là. Aussi, peu à peu, le cortège grossissait-il de paysans curieux de voir une princesse de France, de gens qui lui avaient écrit attendre sa venue avec impatience, et de... Bah de gens, quoi, on ne leur demandait pas leurs papiers, non plus - surtout que les papiers d'identité n'existaient pas encore.

Quand elle jugea qu'il y avait suffisamment de monde à sa suite, elle entonna un chant qu'elle avait soigneusement préparé, un chant joyeux et destiné à séduire - parce qu'au fond, il était bien question de cela - les plus simples qui s'étaient laissés berner par la voix du lionceau, celle dont les accents sifflants étaient ceux de la Bête.

Du reste, l'air lui-même était entraînant, et elle le reprenait inlassablement à chaque bourg croisé en chemin.
Aristote
Prions !

Nous sommes baptisés
Et nous allons prier
Le Seigneur, nous aimons l'aimer !

Nous chantons le Credo,
Pensant son moindre mot,
Et nous rendons gloire au Très-Haut.

Nous allons à la messe
Et aussi à confesse,
Cela nous comble d'allégresse.

Aristotéliciens,
Nous le vivons si bien,
C'est notre destin et le tien...

La meilleure des choses quand on est un bon fidèle,
C'est que ça nous rend la vie belle, belle, belle !

Oh oh oh
Totalement croyants
Quel bonheur enivrant !
Bonnes intentions, consolation,
Oh oh oh
C'est une grande famille et nous vous y attendons
Oh oh oh
On aime Dieu et Son fils
Et Son Sainct sacrifice,
On s'exalte aux offices,
Oh oh oh oh, Bynarr et Kyrène, Illinda et Michel,

Dieu ! Je suis totalement croyante.

Viens chanter nos prières,
Nous serons soeurs et frères,
Tu ne seras plus seul sur terre,

Aristotéliciens,
Nous le vivons si bien,
C'est notre destin et le tien...

La meilleure des choses quand on est un bon fidèle,
C'est que ça nous rend la vie belle, belle, belle !

Oh oh oh
Totalement croyants
Quel bonheur enivrant !
Bonnes intentions, consolation,
Oh oh oh
C'est une grande famille et nous vous y attendons
Oh oh oh
On aime Dieu et Son fils
Et Son Sainct sacrifice,
On s'exalte aux offices,
Oh oh oh oh, Bynarr et Kyrène, Illinda et Michel,

Dieu ! Je suis totalement croyante.

Aristote !

La meilleure des choses quand on est un bon fidèle,
C'est que ça nous rend la vie belle, belle, belle !

Oh oh oh
Totalement croyants
Quel bonheur enivrant !
Bonnes intentions, consolation,
Oh oh oh
C'est une grande famille et nous vous y attendons
Oh oh oh
On aime Dieu et Son fils
Et Son Sainct sacrifice,
On s'exalte aux offices,
Oh oh oh oh, Bynarr et Kyrène, Illinda et Michel,

Dieu ! Je suis totalement croyante.

Oh, oh, priez !
Totalement croyants
Oh, Aristote ! Allez, priez !

Je suis totalement croyante !

(Désolée pour le son moisi, méthode "moyens du bord")
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Enfin le Béarn, après une longue route à travers le royaume de France.

De hautes montagnes bloquent l'horizon, pics neigeux qui resplendissent sous le soleil d'hiver.

Bannière des 45 et enseignes rouge et blanche déployées, ils encadrent la princesse, souriants mais vigilants comme à leur habitude.

Petit trot des chevaux, suivis par les charrettes chargées, Dami surveille du coin de l'œil la monture de Cder, adresse du bout des doigts un baiser à son époux qui chevauche près d'elle.
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Il chevauche en avant, sa voix de stentor pénétrant à travers les portes des masures, des cours des demeures, par les fenêtres des tavernes.

Oyez, oyez bonne gens, demoiselles et jeunes gens, dames et messires, nobles Dames et Seigneurs, que tous sachent que vient à vous son Altesse la princesse Armoria de Mortain, Grand Maistre de France.

Que.. par...... Il détache la gourde de peau accrochée au pommeau de sa selle, se rince longuement le gosier, s'pas tout ça mais ça donne soif et sa voix au fil des lieues devient plus râpeuse.

Que par sa voix le chemin d'Aristote trouve vos cœurs, qu'à jamais l'hérésie disparaisse du royaume de France.

[Arrivée en sol Béarnais]
Sous la bannière blanche débarrassée de la poussière et de la boue des chemins du royaume, enfin ils foulaient le sol Béarnais, entourant leur Princesse bien aimée.
Lorsque celle-ci se mit à chanter, tornade surpris rua envoyant ses passagers faire un baptême de l'air.



Bien évidemment ce fut l'atterrissage le plus dur et c'est en se frottant le fondement qu'ils attendirent que la monture revienne à leur hauteur pour poursuivre leur route vers la capitale
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Elle a une jolie voix la princesse.... quoi? Qui dit le contraire? Meuh si, meuh si, c'est même un principe de base non discutable namého.

Seulement, au fil des lieues et des hameaux traversés, elle euh, s'éraille un peu vous voyez? Oh juste un peu.....

Dami se rapproche et lui tend un gourde de vin.... Quand.........

AAAAAAAAAAAAH

Regard navré vers Titan, qui se tenait à la dextre de la princesse.

Ah ben bravo.... Gros soupir tandis que Tornade ayant fini de faire le fou s'intéresse à une touffe d'herbe.
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Bienfaisante, la gorgée de vin... Elle fit signe aux gens qu'ils croisaient :

Allons, venez ! Chantez à nos côtés, la chaonson est aussi une prière, et aimer Dieu donne la joie !

... Et de reprendre sa chanson, pleine d'allégresse, et le sourire aux lèvres. Ah ça, elle avait promis qu'elle viendrait lutter par le verbe, avec ses propres armes : elle qui jadis gagnait sa vie en chantant comptait bien à présent gagner le paradis pour tous avec ce même instrument...
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Monture récupérée au passage, prudent et afin d'éviter tout nouveau désagrément, Titan ramasse deux poignées de boue qu'il introduit dans l'orifice auriculaire [strike]du monstre du loknessss[/strike] (....... euh, non c'est plus la même contrée) du gentil canasson, puis il lui emballe le tout avec un linge propre surmonté d'un zoli nœud.
C’est alors qu'il regarde autour de lui, soucieux, il cherchait parmi ses gens, ils étaient parti à 8 et la en comptant bien, vu de face il en comptait trois, vu de dos il en comptait également trois.
Un rapide calcul sur ses doigts 3 recto + 3 verso = 6, pas de doute, il en manquait au moins un.
Il souleva la queue du cheval pour voir s’ils n’étaient pas resté accrochés, se gratta la tête, ben, il ne restait plus qu'a attendre le lendemain pour voir.
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Du fond de la taverne où elle essayait de se détendre et reprendre courage, Johane sursauta en entendant cet appel. Elle courut à la fenêtre, manquant tout juste de trébucher sur des tabourets épars, et put voir un cortège défiler avec à l'avant, la princesse Armoria elle même. Un grand sourire illumina le visage de Johane. Elle cria de joie.

LA PRINCESSE ! LA PRINCESSE ARMORIA EST LA !!!

Depuis le milieu de décembre, Johane espèrait sa venue en Béarn. Elle savait que sa venue ne pourrait être que bénéfique pour le Béarn et les défenseurs béarnais. Elle sortit bien vite de la taverne, bousculant les personnes aglutinées à la fenêtre, pour acclamer la princesse et sa suite.

VIVE LA PRINCESSE ARMORIA ! VIVE LA PRINCESSE !

malgre le froid, ses mains étaient toutes chaudes à force d'applaudir et son visage rayonnait.
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Tornade dument récupéré, et les oreilles bouchées hermétiquement



elle entonne gaiment le chant en chœur avec leur vanillée.

..Nous chantons le Credo,
Pensant son moindre mot,
Et nous rendons gloire au Très-Haut. .........
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Après la fraîcheur de la nuit ou enveloppée dans une couverture a faire les préparatifs du départ, comme tous, elle a enfourché le camarguais et s est mise dans les rangs.
Gelées matinales et doux soleil à l arrivée du jour...
Encore quelques lieues et les voila enfin en Béarn..
Premières chaumières aperçues...
Quelques paysans s approchent..Curieux sûrement...

Dans les hameaux traversés, tous les habitants paraissent prêts à ouvrir un bal, il semble que chacun ait revêtu ses plus beaux atours pour rendre hommage à la Princesse Armoria..
La blonde croisent des regard parfois impressionnés ou quelques peu craintifs , son sourire se veut rassurant et acceuillant pour les badauds, une invite au spectateur, un encouragement à faire suite à leur troupe...

l homme à la barbe rousse parti en avant garde a bien fait son travail.
Les cavaliers sont rejoint peu à peu par nombre de béarnais..

Une voix s élève tout à coup..
Chute impromptue d un cavalier qui l oblige à faire faire un écart à sa monture..
La jeune femme, surprise éclate d un rire joyeux, puis se reprend vite fait...
On se moque pas de son chef...

Ca va Titan ? Pas de mal ..?

Elle le regarde, ne peut s empêcher d avoir l oeil pétillant de malice et le sourire mutin
Faut dire que çà surprend...Elle qui est plutôt habituée aux chants militaires...
La chanson est plaisante...La voix qui l interprète peut être un peu moins sur la fin..
Regard vert sur le petit cortège qui les accompagne...
Les gens sourient et s en accommodent!...y en a même qui applaudissent..

IL n empêche , elle flatte l encolure du camarguais pour le tranquiliser.
C est qu il est habitué aux hurlements de sa maîtresse mais guère à ce genre de mélodie.
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Un bruit courait dans toutes la vallée Béarnaise: "La Princesse Amoria était là".
On lui avait dit, il préfèrait ne pas avoir de faux espoir, mais là, il ne pouvait plus renier l'évidence.

Bien qu'assez optimiste qu'une "'grande" du royaume soit venu, il ne l'était pas plus sur le fait qu'elle ferait partir les Lions.
La Force avait échoué, et il ne pensait pas que la Princesse ferait plus que la diplomatie béarnaise, mais bon, elle avait daigné venir montré son soutien au moins.

Gardant ses habits de soldats qu'il portait, étant pour le moment en repos, sa garde ne commençant que d'ici quelques heures, le Lieutenant Lourdais vînt à la rencontre de l'escorte princière.
Elle chantait un chant Aristotélicien.
Near aurait préférer un discours de motivation, mais bon, la Princesse semblait là pour montrer sa foi, ce fut fort dommage
Ceci semblait être une démonstation de faste, mais il accueillit la troupe quand même.

Mettant un genoux à terre, puis se releva au garde à vous.

Bienvenue à vous et à votre escorte en terre Béarnaise Princesse.
Lieutenant Nairolf, à votre service.
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La meilleure des choses quand on est un bon fidèle,
C'est que ça nous rend la vie belle, belle, belle !

Ah, tiens, un visage qu'elle reconnaissait ! Elle fit stopper sa monture devant Johane et lui tendit la main pour l'inviter à la rejoindre sur son cheval.

Dame Johane, bien long sans vous voir ! Je vous embarque ? Nous chanterons ensemble, en ce jour du Seigneur...

Un homme en tenue martiale, venu la saluer, fut accueilli d'un aimable sourire.

Le bonjour, lieutenant, et grand merci : venez avec nous, vous aussi, que ce groupe improvisé devienne cortège de croyants : vous verrez, les paroles sont simples, mais mettent du baume au coeur !
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

La route fut calme, l'arrivée un peu moins. A peine entrée dans Tarbes que la princesse commence à brailler ? étrangler un porc ? ah non, elle pousse la chansonette

C'est qu'elle a une trés jolie voix son Altesse, il l'avait déjà entendu en taverne un vrai régal, d'ailleurs, il ne se sépare plus de ses deux petits bouchons de liège qu'il avait façonné à la tailles des lobes de ses oreilles. Ni une, ni deux, il plonge sa main dans sa besace, attrape les susnommés bouchons, les place et enfin peut sourire.

Faisant mine de se balancer quelque peu au rythme nouveau de la Princesse, Pierre observe tout de même les alentours où commence à se presser la foule.

Les gens sont souriants, acclament Armoria, sur que dans cette partie du royaume il y a beaucoup de sourds.

Pas le temps de faire le tour de la foule qu'il voit passer Titan dans les airs. Ben ca promet ce voyage en Béarn. Le jeune Duc qui venait surtout pour gouter cette fameuse sauce dont tout le royaume parle, se dit que l'air des montagnes doit être dangeureusement dangereux.
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La bravoure n'attend pas le nombre des années.

elle ne pouvait pas lui faire plus plaisir, Johane prit la main que lui tendait la princesse et grimpa sur son cheval. Juste un p'tit détail qui aurait pu la chagriner mais qui ne réussit pourtant pas à ternir son sourire, il fallait chanter. Habituellement Johane craignait que les regards se tournent vers elle quand il fallait chanter à la messe, mais là, elle ne fut pas plus ennuyée que ça. Sans pitié pour les plus proches oreilles, elle reprit en choeur avec la princesse.


La meilleure des choses quand on est un bon fidèle,
C'est que ça nous rend la vie belle, belle, belle !
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Hagden qui tenait à être informé de tout et de rien sur un peu partout et nulle part à la fois, fut averti d'une chose tellement incroyable, improbable... qu'il se précipita...

On lui avait dit que des couleurs royales étaient entrés en Béarn, et il voulait en avoir le coeur net.

Il sella sa jument et alla vers cette agitation qui semblait grandir dans le lointain...

S'arrêtant à bonne distance, il vit les couleurs du Roi.

Armoria ? Etait-ce elle qui arrivait, comme elle l'avait annoncée haut et fort qu'elle viendrait en ces terres ? Etait-ce un rêve ? Le début d'un cauchemar pour tout hérétique auto-proclamé béarnais depuis peu ?

Hagden attendit que le cortège passe à son côté pour réaliser la chose extraordinaire qui se produisait sous ses yeux... Il reconnut Johane, avec qui il avait conversé...

Il resta sur le côté du chemin, sa cape au vent dévoilant sa Croix Noire Teutonique...

Non, Dieu n'avait pas déserté ces terres... Non, il restait encore debout de fiers aristotéliciens pour combattre le Mal... des Frères et des Soeurs Combattant(e)s des Saintes Armées qui s'étaient pris par la main, dans ce combat contre la Bête, parfois contre l'avis de certains "romains".

Le Teutonique se signa et regarda le ciel. Depuis des semaines, pour ne pas dire des mois, cette contrée, aidée d'alliés venus de toute part affronter, plus verbalement que l'épée au poing l'engeance du Lion... Depuis des mois ils attendaient, las, une quelconque attention, intervention de l'extérieur... un signe en somme, qui puisse faire enfin changer et bouger les choses en Béarn.

Le Monde, Rome, la Royauté elle-même paraissait plonger dans un mouvement guerrier, de chaos... Mais le Très-Haut n'avait-il pas lui-même fait fondre sur Oanylone, le feu du ciel, pour purifier la Terre ?

Le ciel en ce jour semblait avoir entendu les prières. le Roi, n'oubliait point son engagement à pourfendre les hérésies... Et il venait, par l'intermédiaire de la Princesse de Mortain, d'envoyer un signe fort contre le Sans Nom et ses sbires.

Le Teutonique, passé ce moment d'émotion, en revint à cette triste réalité. Le Monde semblait en mouvement, certes, mais à quoi rimait toutes ces guerres, ces mouvements de troupes... Où était la Paix ?

Car les Béarnais, comme lui, aspiraient enfin à la Paix, au terme d'une longue lutte, une guerre d'usure... qui vidait peu à peu les corps de force et les esprits de discernement.
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Bruder de l'Ordre Teutonique