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[RP]Funérailles de Jossc,Baronne du gros Theil

Alix_du_vivier




Seigneur, que le temps était maussade en ce jour triste. Elle s’en était allée vers les anges.
Laissant sa famille et ses amis sur terre et retrouver les autres dans les cieux.

Alix était inconsolable, elle avait tenue à porter le collier et la petite licorne d’or que sa mère lui avait offert dans un dernier souffle.
Les larmes nouées dans la gorges, le cœur serré elle avait voulu une cérémonie simple, sans fioritures et faux semblant, telle était sa mère, franche et directe, mais tellement chaleureuse avec les autres.

Elle se souvint des rencontres de Jossc au fil du temps et sur les chemins et routes, toujours prête à aider les plus démunis.
Qu’allait-elle devenir sans les conseils de sa mère, une immense douleur dans la poitrine, Alix voulait hurler au monde entier comment était grande sa peine, mais rien ne sortait elle restait figée.. là ! Muette devant le corps inerte de Jossc. Une grande injustice mais une grande colère
Intérieure, envers personne et tout le monde à la fois.

Pas un mot, pas un bruit respect total pour ce recueillement, elle était seule devant elle et déposa un petit parchemin sous son drap blanc brodé, une missive que son père avait écrit à sa mère il y a bien longtemps, elle voulait l’emporter avec elle, Alix avait promit….

La cérémonie aurait lieu en plein air comme sa mère le désirait, elle aimait tant la nature.
La jeune fille voulait profiter d’elle une dernière fois en toute intimité.
Elle caressa la joue blanche de la Baronne. De grosses larmes coulaient sur ses joues. Les lèvres tremblantes elle murmura.

--Mère, pourquoi ? pourquoi êtes-vous partie… Pourquoi m’as-tu laissée seule…. Pourquoi vous justement?

Toujours plongé dans sa tristesse elle entendit, des mots, des murmures derrière elle. Impossible de bouger, les jambes restèrent cloué au sol, le regard fixé sur sa mère.

Les amis de Jossc arrivaient pour lui rendre un dernier hommage.
Bourrike
Il était temps, Jossc allait recevoir les derniers hommages de ses amis.
Un autel avait été improvisé en plein air, afin de respecter les volontés de la défunte.
Le clerc enfila ses vêtements lithurgiques , puis installa le livre des vertus sur un lutrin .
Prenant place devant l'autel, elle attendit patiemment, accompagnant ainsi la famille, que les participants soient venus s'installer.
Sirclavel
sir arriva,atristé de cette perte,aristote a-t-il voulu d'elle auprés de lui?peut etre... la seule question a ce jour reste celui de savoir comment elle aurai aimé nous voir,et la reponse n'est certainement pas triste ,car oui une personne de la haut ne desire pas voir ses proches pleurer ainsi,car elle s'en voudrai d'etre partit,sir l'avai compris,et quitte a passer pour un sans coeur il cachai ses larmes et tentai d'esquisser un sourir,peut etre ce visage ferai plus plaisir,approchant de son amie jossc il vit une jeune fille ,qui semblerai-il est sa fille,si triste et seule,cette adorable petite ne pouvai avoir la force de retenir ses larmes et sir peut le comprendre,il s'aprocha de la petite,la pris dans ses bras et la serre trés fort contre lui.sir lui fait un petit bisous sur le front et lui murmure:"je suis désolé ma petite,si tu as besoin sache que je suis la d'accord?et seche un peu tes larmes ,je pense pas que ta maman veuille te voir ainsi,d'ailleur elle est encore la ,avec nous"sir pose se main sur le coeur de la petite"ici,et d'ici elle nous observe et veut te voir passer la vie que tu merite et la vie qu'elle attend de toi,peut etre plus qu'une vie de tristesse non?"sir esquisse malgrés tout un leger sourire a la petite
Jamie68
Jamie avait reçu le courrier d'Alix annonçant le décès de sa mère. Elle savait que Joss était malade mais cela lui avait fait un coup de savoir le décès. Les larmes avaient coulées doucement en lisant cette missive.

Elle prit la route pour se recueillir devant joss et lui dire un dernier au revoir.

Elle arriva devant le corps où alix se recueillait. Elle s'approcha doucement et posa sa main sur l'épaule de la fille de Joss pour mieux la soutenir.

Elle pria doucement et retourna auprès de cla.
--Jossc_fantomette



Depuis quand ?
Telle était la question que se posait la baronne. Depuis quand ses pas la portait-elle sur ce... cette chose lumineuse qui ressemblait à un pont sans en avoir la consistance rassurante. Un regard devant, la lune ; derrière, le néant ; autour, du vide.
Guère de choix...
Pourquoi elle était là ? Sa mort oui elle se souvint d’une vie belle est bien remplie.
De son mari aimant et amant de ses enfants chéris et de ses amis même de ses ennemis qu’elle pourra probablement hanter à loisir….
Alors que le désespoir d'en finir la gagnait, vu que l'impression de ne point avancer la rongeait, que la blonde se retrouva sur le cul. Et pas que littéralement.

Dans une contrée désolée d'où le moindre espoir de vie avait fui, treize hybrides, mi-hommes, mi-bêtes vinrent à elle pour se présenter. Les sept princes démons, chacun avide de gagner son âme quand viendra le moment.
La peur la gagna, incroyable frayeur, qui par leur images représentaient sûrement le mal. Alors que chacun lui faisait visiter son royaume, la baronne, plus réellement maitresse de son corps, fût prise d'irrésistibles tremblements à la proximité du démon à la tête de taureau : Léviathan, Prince de la Colère.
Paralysée par l'épouvante de sa vison, elle resta ainsi coi. À ses pieds et sur des centaines de lieues alentour, des milliers de damnés se battaient comme des forcenés.
Ils n’avaient pas la moindre pitié les uns envers les autres. Chaque occasion était bonne pour arracher un membre à son adversaire. Lorsque les armes et les poings ne suffisaient plus, les dents prenaient le relais.
Tout en crachant des flammes, le Prince-démon lui dit : Celui qui s’abandonne à la haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition vient rejoindre l
vient rejoindre les rangs de mes damnés.
Effarée par ces propos elle regrettait amèrement de s’être mise plusieurs fois en colère dans sa vie, maintenant la punition risquait d’être sévère, pourtant sure de son fait à l’époque, aujourd’hui elle pensait à la modération, chose indispensable qui lui avait souvent manqué.

Sans souplesse, ils l'emmenèrent dans une boite, une cage fermée où elle ressentit des vibrations et un état d'apesanteur. La boite, un ascenseur – si si – finit sa course et libéra sa prisonnière. C’est encore avec toute son angoisse qu’elle vit à cet instant que le monde était tout autre, une contrée de miel et de douceur.
Sept autre hybrides, bien plus affables que les précédant, l'accueillirent. Des anges qui se présentèrent de leur voix suave l'un après l'autre, elle en oublia rapidement les Démons en les écoutant .
Après une courte visite du lieu, ils l'accompagnèrent alors dans une pièce, et Jossc fût de nouveau sur le cul.

Aristote et Christos s'y trouvaient, buvant un verre de vin, exceptionnelle vision mais annoncée par les anges... mais lui, là... lui...
N'en croyant pas ses yeux, la fantomette secoua la tête, essayant de se remettre du choc qu'elle pensait avoir subit, mais son image ne disparut pas pour autant. Histoire de vérifier, elle lui sauta dans les bras en déclarant d’une voix troublée et haut perchée.


- Toiiii... Ylanis ! Que fais tu là ?


Kachina





Même le ciel de Lectoure avait voulu marquer la tristesse de ce jour d'adieu.

D'épais nuages gris masquaient le soleil.
Jossc gisait à l'ombre des grands arbres.

Kachi regardait le frêle jeune fille immobile, penchée sur le cerceuil . Son coeur se serra.

Le silence rendait l'instant encore plus pesant.
Aucun mot....Ils arrivaient tous , le visage fermé et grave.
Dans tous les regards, on pouvait lire une immense tristesse.
Ils se plaçaient tous en cercle autour de Jossc, l'entourant une dernière fois.

Kachi connaissait peu de monde. Peu importe.
Toutes ces personnes avaient fait un bout de chemin un jour ou l'autre avec Jossc. Court ou long........... gai ou triste, peu importe.
Des rencontres ......des amours....... des peines et des joies.

Elle resta un peu en retrait, laissant les proches près de la défunte. Détournant les yeux du cerceuil, elle chercha du réconfort dans la contemplation de la nature.
Les feuilles mortes commençaient déjà à recouvrir le sol, craquant sous les pas, des nouveaux arrivants, rompant un instant le calme des lieux.

Voilà, Jossc était partie............. la baronne avait quitté Lectoure, cette fois ci à jamais.
Il faudrait faire avec ça, continuer pour elle, et la garder dans son coeur à jamais....


Freixenet


La mauvaise nouvelle avait frappé à sa porte, à elle aussi, et comme pour tous les Compagnons de la Salamandre, le choc fut douloureux car bien qu’on la sache souffrante depuis un moment, personne ne s’attendait à un départ aussi rapide et brutal.

C’est accompagnée de Leo qu’elle s’avança doucement vers le petit groupe déjà recueillit auprès de la défunte, les saluant d’un léger signe de tête, un sourire triste aux lèvres et déposa une gerbe de fleur près de la tombe…




Après un moment de recueillement ou elle pria Aristote d’avoir la bonté d’accueillir la baronne de Gros Theil auprès de lui, ils se relevèrent, Leo et elle-même, et se dirigèrent vers la jeune fille qui semblait faire preuve d’un grand courage afin de lui offrir soutien et compassion. Elle serra tendrement la jeune fille dans ses bras et restèrent auprès d’elle un bon moment, silencieuse devant tant de souffrance…

_________________

Freixenet de Kohxler, Dame de Houlbec
Connétable
--Ylanis_is_dead



[Entre la lune et le soleil]


Ce jour là était un jour normal, une des longues et habituelles journées où le Prince pico... buvait tout à loisir. Enfin normal... dans la mesure du temps qui coule dans ces limbes.
Mais rien ne présageais la surprise.

Un verre à la main le Prince qui avait su, par on ne sait quel moyen, squatter les limbes auprès d'Aristote et de Christos afin de profiter de ce vin si pur et si doux qu'il avait déjà goûté lors d'une première apparition en ces lieux.
Premier intermède offert par trois armées d'artésiens qui avaient effectuées le détour juste pour lui dire bonjour. Enfin, surtout une sacrée volée de flèches qui lui avait offert trente-quatre cicatrices sur le corps et une visite gratuite du soleil et de la lune. Ylanis, alcoolique invétéré en avait profiter pour ce prendre une cuite avec Aristote et Christos avant de rencontrer le Très-Haut et opter pour redescendre sur terre et finir ce qu'il avait à faire...
Sa seconde visite lui fût offerte par la traitrise de ceux qu'il avait aidé à battre les artésiens : les champenois. Assassiné lâchement durant ses vacances dans une de leur ville où éclata à son arrivée - comme toutes les lieux de villégiature de l'imbibé - une guerre. Bon, il pouvait maintenant avouer qu'il avait financé celle-là...

C'est en ce jour lent, limite indolent, qu'une présence faillit - et faillit seulement - renverser une goutte de son précieux breuvage lorsque celle-ci se jeta à son cou.


- Toiiii... Ylanis ! Que fais tu là ?

Tout en l'enlaçant, le concerné sourit de sa question, et réprimant un rire.

Et bien ma chère Baronne, n'est-ce point plutôt à vous que la question doit être posée ? Mais pour vous répondre, et bien, l'on ne change guère les bonnes habitudes : je déguste, je goûte, je savoure, je me régale... d'ailleurs, prenez donc un verre avec nous afin que l'on se délecte autant de boire qu'ouïr le nom du triste sire qui a eut l'audace de vous pourfendre de son épée.

Sur cette annonce, Ylanis lui offrit un verre et, s'excusant de son impolitesse, la présenta aux deux messies. Le Prince, affichait un sourire avenant cachant ainsi son angoisse de la raison de la présence de la grosse et la grande dame.
Asticot


Missive reçue qui l'avait mis en état de tristesse. Décidément, il se faisait vieux, trop vieux... peu à peu, il voyait des amis partir rejoindre les cieux, et d'amie, Jossc du Vivier, en était. Tout comme son époux, elle avait en outre rendu moult services de taille à la Normandie. Le Baron se souvenait encore précisément de l'aide qu'elle lui avait apporté alors qu'il était Régent et que tout partait en désuétude. A cette occasion, il avait, une fois de plus été solliciter des gens sûrs, et Jossc n'avait pas failli. Elle avait répondu favorablement à ses demandes, l'aidant par sa présence et son travail à redonner une direction perdue au navire Normand.

A son approche, il vit Jamie qui était déjà là, avec son époux.. Devant, une jeune femme effondrée... Probablement cette jeune personne qui lui avait envoyé l'annonce de la triste nouvelle.

Une rose blanche à la main, il avança et sans un mot posa la rose sur ce qui serait la dernière maison de Jossc Du Vivier... main posée sur l'avant bras de la jeune fille, il la regarda sans rien ajouter. Un seul mot aurait suffit à libérer par les larmes les regrets de ce départ bien trop précoce à son goût.

Il alla rejoindre un peu en arrière les autres des amis de la Dame Du Vivier qui étaient venus lui rendre un dernier hommage.


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Normand et Fier de l'être
Garance
Septembre.. les feuilles jaunissaient et les amis et amies s'envolaient au vent.. Un vent de tristesse pour Garance.. Missive reçue de la fille de Jossc.. Et foule de souvenirs qui lui venaient en tête.. Jossc infatigable au sein de la BdN.. Leurs affrontements à la Garde Normande pour se retrouver elle connétable et garance en partance vers le Poitou.. Jossc, surveillant les routes et envoyant pigeons de course. Une solide amitié l'avait liée à cette femme donnant sans compter et bien mal récompensée.

Elle venait justement lui rendre visite après un long séjour en Provence.. Et las, Garance s'en voulait de s'être arrêtée si longtemps à Alais.. Loin d'elle.. Elle comprenait mieux son courrier lui disant qu'elle ne serait pas là pour les accueillir en Armagnac. Eh bien , elle irait la voir et lui dire un dernier adieu..

Quelques têtes connues, elle hocha la tête et se dirigea vers le corps.. Larmes qui vinrent aux yeux, elle déposa une fiole de calva en lui murmurant à l'oreille " Je parie qu'ils en ont pas du si bon là-haut.. Bois à notre santé, ma Jossc. Tu nous manqueras"

Puis elle se retourna et vit une frêle jeune fille tout en larmes un peu en retrait. par Aristote, comme elle lui ressemblait.. Elle s'approcha d'elle , lui essuya ses larmes..

" Votre mère, car vous êtes bien Alix, n'est-ce pas? Votre mère était une grande amie. Présente pendant les bons et les mauvais moments.. En souvenir d'elle, vous pourrez compter sur moi quand il vous siéra. Je m'appelle Garance."
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Dame de Coulvain. Pas de réponse HRP à du RP
Lacsap
Lac arrivé sur les lieux, fit du regard un tour de l'assemblée déjà sur les lieux. Il ne reconnait que trois personnes, il se dirige en premier vers Kachi, la bise et lui murmure * je savais te trouver présente, connaissant ton attachement à Jossc au dispensaire *
Il lui fait un sourire puis continu son chemin vers dame Bourrike, Il fait une génuflexion. D'un pas lent, il s'approche de Jossc tout en la fixant , l'admirant. Il pose sa main sur son front comme pour lui transmettre ses pensées.

Jossc mon amie, ce jour pour toi est un grand jour. tu as tant oeuvrée pour les autre que seules les portes menant à Cristos et Aristote s'ouvriront devant toi, tu n'a rien à craindre. Te voilas libérée de tes démons, part en paix et sereine. Tu as oeuvrée pour le bien, nous essayerons de perdurer ton oeuvre. Mon égoïsme me fait triste de te perdre, mais un joie de te savoir accueillie aux cotés du très haut remplit mon coeur.

Lac retire sa main du front de la baronne en le caressant, et se tourne vers Alix. Il lui prend les deux mains dans chacune des siennes et lui murmure

Je sais que tu te sent perdue, pense au bonheur de ta mère rejoignant Critos et Aristote, il ne peut en être qu'ainsi au regard de son dévouement aux autres. J'ai soutenue les idées et la foie que ta mère avait, si tu poursuis son oeuvre, je te soutiendrais aussi.

Lac porte les mains d'Alix à ses lèvres et les bise tour à tour. puis s'en retourne se mélanger à la foule.....
Timonstre
Timonstre avait reçu une missive... la personne disait être la fille de Jossc... les larmes qui étaient toujours à la porter de ses yeux se mirent à nouveau à couler... pas Jossc... elle la connaissait depuis si longtemps... elles avaient travaillé toute deux de concert à l'infirmerie de l'OST Normand... dans un premier temps comme infirmière... donc collègue et ensuite... Jossc était devenue sa supérieure...

Elle avait donc été cueillir quelques roses... la roseraie en son Domaine en débordait... celui qu'elle avait tant aimé et qui avait disparu en avait fait le sanctuaire pour Tim... elle en apporta avant de prendre la route avec Nestor... ses filles et celui que Cami lui avait confié...

Arrivant devant le lieu désigné dans la missive... Tim prit une grande respiration... Théodore dans ses bras... les filles tenant les roses à ces côtés et Nestor derrière la petite famille... une grande respiration... elle entra donc en ces lieux... déjà quelques personnes étaient là... quelques visages familiers... elle salua d'un signe de tête Sirclavel... Jamie... et elle constata alors que Asticot était auprès d'une jeune femme en pleure... elle déposa Théodore dans les bras de Nestor et lui fit signe de prendre une siège avec les enfants... elle attrapa les roses au passage et se dirigea vers la jeune femme... elle déposa les roses auprès de celle qu'elle a tant estimé et dont elle gardera un souvenir des plus précieux... elle déposa ensuite une main sur le bras de la jeune fille le serrant un peu pour lui montrer son soutien...

Elle se retira ensuite vers les autres qui étaient déjà présent...
Alix_du_vivier


Tant de visages inconnus, tant de soutien, de mots gentils. Alix restait figés le regard fixe sur sa mère. Elle aurai donné tout ce qu'elle avait de plus précieuse pour changer de place avec elle.
Un homme la prit dans ses bras.


--Je suis désolé ma petite,si tu as besoin sache que je suis la d'accord?et seche un peu tes larmes ,je pense pas que ta maman veuille te voir ainsi,d'ailleur elle est encore la ,avec nous"sir pose se main sur le coeur de la petite"ici,et d'ici elle nous observe et veut te voir passer la vie que tu merite et la vie qu'elle attend de toi,peut etre plus qu'une vie de tristesse non?

--Merci Sire, ma mère vous estimait beaucoup.
Elle parlait d'une façon mécanique, presque automatique. Une femme s'avança.

--Votre mère, car vous êtes bien Alix, n'est-ce pas? Votre mère était une grande amie. Présente pendant les bons et les mauvais moments.. En souvenir d'elle, vous pourrez compter sur moi quand il vous siéra. Je m'appelle Garance."

-Oui ma mère me parlait souvent de vous, vous étiez amies il me semble, merci d'être là pour elle.

La gorge nouée par la douleur de perdre cet être si cher a son coeur, Alix vit arriver un homme qui s'adressa à elle dans un élan de sympathie.

--Je sais que tu te sent perdue, pense au bonheur de ta mère rejoignant Critos et Aristote, il ne peut en être qu'ainsi au regard de son dévouement aux autres. J'ai soutenue les idées et la foie que ta mère avait, si tu poursuis son oeuvre, je te soutiendrais aussi.


--Roger_de_la_foret


[A l'enterrement]


Suite à une missive parvenue du lointain, Roger avait reçu pour mission de veiller à la sécurité d'une mioche, encore une. De plus, pour changer à l'habitude de les accueillir dans l'imposante demeure béarnaise, il se devait de le faire en extérieur avec toute la discrétion possible. Prendre l'air le satisfaisait, surtout qu'on lui avait certifié qu'il n'aurait point à fouiller la région, la jeunette se présentant d'elle-même à l'enterrement de sa mère, et puis trois jours de voyage jusqu'à Lectoure semblait distance raisonnable.

Roger, après la mort de son Maitre, était resté s'occuper du domicile pour le compte de l'héritier moral, à défaut d'officiel, tandis que celui-ci gambadait à travers les chemins pour y faire fortune. Acte qu'il réussissait plutôt bien si l'on s'en référait aux coffres remplis d'écus que l'on dissimulait dans la cave de la maison.
Son jeune Maitre lui avait demandé, sans jamais ordonné, de veiller de loin sur cette fille. Lui avait de facto accepté.
Une sombre histoire de brigandage, de menaces de mort et autres fariboles. Il devait s'assurer que rien de fâcheux n'arrive à la fille, du moins, qu'elle n'aille pas rejoindre la mère trop tôt...

Il sourit. L'idée de s'attaquer à un Rrom était déjà mauvaise, rajouter à cela qu'il soit un membre éminent de la nation Tzigane rajoutais du piment, sans oublier ses affiliations aux Loup de Gévaudan et Libertaad... suicidaire... suicidaire d'avoir si mal choisit ses amis pour se faire car eux l'avaient lâchement abandonné des les premières menaces.
Roger, ancien habitué des incidents de la route, se demandait combien de temps les nerfs d'Alix tiendraient avec toute cette pression.
Mettre en terre un parent n'était jamais facile, mais fallait voir les choses du bon côté, elle pouvait dès maintenant négocier un tombeau en prix du gros.

Tandis que chacun présentait ses hommages, lui baillait distraitement à l'écart. Admirant le courage de la jeunette qui récoltait les derniers mots des amis de sa mère en assurant, sanglots retenus, que tout allait bien.
Pourtant, qu'est-ce qu'elle semblait... seule...
Nennya
Une missive arriva au camp, les jours étaient déjà bien moroses, et en prenant cette lettre, il le serait d’autant plus. Elle l’a décacheta avec délicatesse, les premières lignes l’intriguèrent, le reste, elle ne le comprenait pas. La nouvelle était si triste qu’elle ne réagit pas, immobile sur son banc de bois, Nennya regardait la lettre les yeux vides. Un instant, elle crut au grand complot, ou à une farce, mais pourtant, non, il fallait ingurgiter cette donnée. Doucement, elle avala sa salive, l’accélération dans son cœur fut brutal, elle porta sa main sur le senestre, un petit gémissement de pleurs raisonna dans sa tente.

Un voyage dans le silence le plus strict, l’ambiance était lourde, la normande avait du s’y résigner, Jossc n’était plus de notre monde. Elle se prépara en conséquences, elle devait lui dire un dernier mot, peut être l’entendrait-elle au côté du Très Haut.

L’air avait la douce odeur d’iris, quelques effluves de raisin donnait un mélange subtil, l’automne débutait sa course. Sobrement, la tête hagarde, elle traina ses souliers jusqu’à la cérémonie. La première chose qu’elle avait pensée de Jossc se résumait en un mot : bourriquette. A l’époque, Nennya n’arrivait pas à communiquer avec elle, séparées par un énorme fossé, et le temps changea les affinités avec, et Nennya reconnut en Jossc, une femme entraînante, volontaire, avec une sensibilité toute particulière. A vrai dire, la petite normande qui essayait de s’intégrer avait jugé Jossc, et elle revint vite à la raison en la découvrant, si vous voulez vous lier d’amitié avec une personne, ne travaillez pas avec elle, c’était le meilleur moyen pour attiser les flammes. De nombreux souvenirs arrivèrent à grande foulée, l’animation, où elle n’avait jamais été d’accord, ou presque, l’armée, la liste ducale révolutionnaire…et quelques lettres gardées soigneusement dans un tiroir, le coffre à souvenirs de la jeune mère, qui se replongeait souvent dedans, notamment en temps de troubles et de doutes.

Des lys blancs à la main, avec quelques branches de fougère pour relever le bouquet, Nennya approcha vers le cercueil tenu au milieu de la nature, elle déposa le présent, le visage de Jossc était semblable à la couleur des fleurs, d’un blanc presque immaculé. C’était la dure réalité…Se pencha, elle murmura dans un souffle empli de sanglots :

Requiescat in pace Jossc du Vivier, parmi les anges

La jeune femme eut du mal à détacher son visage, mais pourtant il le fallait, elle se releva, le visage blême, la tête baissée, des personnes parlaient autour, pourtant, elle n’entendait quasiment rien. Elle se retira un instant pour prier.
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