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[RP] Du fer et du verbe tu useras

Armoria
La meilleure auberge de Pau : what else ? Dans cette meilleure auberge, la meilleure chambre. Enfin, les meilleurs chambres : l'une pour dormir, l'autre transformée en bureau. Dans cette chambre-ci, une princesse. Et là, mine de rien, le décor est posé. Whoua, quel talent ! Ahem, pardon. *se colle une beigne et remet son armomasque*

Votre Altesse ?

Oui, Lambert ?

Du courrier pour vous, Votre Altesse.

Et ledit Lambert de remettre ledit courrier à ladite princesse. Rapports de la pairie... D'accord... Ceux de la Curia... D'accord. Quelques scritch-scritch-scritch sur quelques parchemins pour répondre.

Ah, le château de Provence est tombé aux mains des loyalistes : bien, très bien !

Les autres courriers étaient personnels. Et parmi ceux-ci...

Petitfrere a écrit:
Ma fée,

Voilà mon cœur s'échauffant soudain lorsque j'ai ouï par la bouche d'un de mes amis sicaires ton arrivée icelieu.

En effet je souffrais à grand dol de ne te voir arriver et quand j'appris que tu attaquais la Provence je fus transporté par tant de tristesse que j'hésitai à mettre fin à mes jours.

Mais peu importe! Aujourd'hui tu es là, aussi resplendissante que jamais, vive d'esprit, saine et gaillarde, je ne puis qu'en être heureux! Il est vrai que je conçois pour toi, et ce, depuis de nombreuses années d'une admiration mêlée à une affection sans limites. Je suis sûr qu'il ne peut en être que de même pour toi, tant nos cœurs si bénins et si vivaces sont faits pour rester unis à jamais.

Ma promise, j'ai tellement hâte de te rencontrer! Que nous fassions fi de nos différends d'ordres religieux ou légaux et cheminions ensemble dans cette belle ville de Pau, ville d'où je suis sûr qu'un jour partira la grandeur du Royaume de France!

Belle Duchesse, viendrais-je te voir en ton camp? En les rues de Pau dans le plus grand secret? Attendrons-nous que le destin nous fasse nous croiser? Voilà d'épineuses questions qu'adouciront probablement les réponses émanant de vos tant belles lèvres et vitre suave voix.

Ma douce, sachez qu'à partir de cet instant, je suis votre dévoué esclave jusqu'à la fin des siècles,et me languis jà à l'idée d'attendre votre bien aimée réponse.

Son Eminence Petit-Frère, Cardinal-Tyran de Pau


Humpf. Je crois que je préfère encore quand Sanctus me menace de venir m'occire ou me soumettre... Même si jamais il n'a eu le courage d'essayer.

Relecture et réflection avant de répondre.

Citation:


Toi,

D'ordinaire, si mon correspondant n'est point noble ou clerc, ma missive commence par "mon brave", mais étonnamment, ma plume se refuse à coucher sur le velin des mots aimables lorsqu'il s'agit de s'adresser à un hérétique.

Ma venue était annoncée, et par moi promise : or, il se trouve que contrairement au lionceau qui m'a juré mille morts et mille supplices, j'ai pour principe de tenir mes promesses. Me voici donc. Quand la cathédrale de Dijon a été souillée de votre présence, je suis venue. Quand vous avez prétendu l'attaquer de nouveau avec Gromukus, j'étais là. Et à présent que le Béarn est votre victime, je suis là encore. Vous me trouverez, tous, face à vous, pour chacun de vos actes odieux, aussi longtemps que Dieu me prêtera vie.

Mais dans cette lettre, il est question de sentiments ? Fadaise : pour en éprouver, il faut avoir une âme. Pleure donc la tienne, que tu as vendue à la bête. Donc, si cela ne vient de l'âme, c'est que ta raison aussi est perdue.

Nous nous verrons, nous nous verrons, rassure-toi. Je serai là. C'est une autre guerre qui commence par ma venue, et pour chaque âme innocente que vous tentez de pervertir, je me battrai de toutes mes forces, de toute ma foi.

Quand vous aurez compris que votre présence ne fera que renforcer les croyances des bons fidèles en Béarn, alors, vous partirez vous faire pendre - ou brûler - ailleurs. A moins que l'on ne m'accorde le suprême plaisir d'allumer moi-même le brasier. Ce jour-là, nous serons proches. Très proches.

Armoria de Mortain


Lambert ? Si le messager est toujours dans les parages, donne-lui de quoi s'acheter un cierge, et qu'il aille se confesser. Baille-lui aussi de quoi le rembourser de sa course, et qu'il donne en retour ce que l'engeance lui a payé : que cet argent souillé soit versé pour les bonnes oeuvres de l'Eglise afin que d'être purifié. Allez, zou !
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Petitfrere
Doublon inopportun
Petitfrere
Petit-Frère était assis sur une sorte de trône fait de cageots à légumes orné de tapisseries de mauvaise qualité robée dans on ne sait quel nid à ribaude de Pau. Depuis qu'il avait été élu maire de Pau et auto proclamé tyran, il avait eu une poussée de folie des grandeurs, s'entourant d'une cour à la taverne du refuge et vivant comme un roi, en en prenant les manières à sa sauce. Un petit vas y dire vint lui apporter un message.

"Siouplait P'tit-Frère" dit le garçonnet.

Le géant l'interrompt:

"Siouplait MOSSIEU P'tit-Frère qu'on dit au sinon on se mange une paire de taloches galapian!"


La brute saisit la lettre et la considéra d'un air fort savant. Après quelques secondes de ce manège il la tendit à Sancte afin que celui-ci la lui lise, le géant étant illettré.

Tout au long de la lecture que son camarade en fit, le visage de Petit-Frère s'assombrit. Plusieurs secondes d'un silence pensant envahirent la pièce avant qu'un grand sourire n'illumine la face du gorille.

Il se leva de son trône et, marchant de long en large dans la pièce, enjoignit à Sancte d'écrire sous sa dictée sous peine de "recevoir des chataignes".






Ma bien aimée,

Quelle ne fut pas ma stupeur en découvrant les nombreuses flèches que tu m'as décochées dans ta missive ma belle Duchesse! Ma première réaction aurait put être de la repousser d'humeur coléreuse, mais j'ai viens vu que derrière la "cauda" et le "venenum" se dissimulait une violente amour naissant entre nos deux êtres.

J'ai remarqué le désir se cachant en ce "Toi" destiné à mon hérétisme à l'allure déprisante au premier regard, mais tant suave vu d'un autre angle. En effet je devine chez toi cette fascination pour le sauvage, l'étrange, l'inconnu de ce qu'est un hérétique, et surtout du Lion, créature si fascinante. Je te propose de venir te présenter ma crinière afin que d'y poser tes doigts mignons et la caresser, le pelage est si doux et si chaud.

Tu me dis avoir souillé ta cathédrale de Dijon! Ce n'est point vrai! Je jure sur la tête du pape Eugène (Dieu sait si j'ai grande affection pour lui) que le tripot que nous tenions dans cette bâtisse était nettoyé chaque semaine à grande eau! Si j'ai fait pipi dans le bénitier un soir, c'est parce que j'étais tellement saoul que je l'ai confondu avec le confessionnal! Je ne faisais donc pas mes besoins n'importe ou...mais sortons de cette fange!

Tu dis que je n'ai pas de sentiments ma fée, belle pique il en va sans dire! Moi qui me languis de t'attendre depuis de long mois. Il en faudrait mourir! Mais n'est-elle pas là pour recevoir de moi encore d'autres caresses? Les femmes n'en étant jamais rassasiée. Tu sais très bien que dans la savane de bon coeur, tu es la belle gazelle du fort Lion.

Nous nous verrons, oui, il en est impossible autrement depuis le temps que tu me suis tant je suis le songes venant égayer tes nuits froidureuses. Tu parles de brasier entre toi et moi. Peut-être vas-tu vite en besogne ma mie. Ne va pas croire que je suis toute pudeur, mais attendons encore un petit avant d'attiser le bucher qui se consomme entre nous en fournaise infernale!

Ton éternel esclave affectionné à toi à la folie,

Son Eminence Petit-Frère.



Une fois la lettre écrite, le géant rappela le jeune vas y dire et lui dit d'apporter cette lettre "a qui il savait". Pour salaire il lui offrit une vieille dague qu'il avait dans ses larges poches et lui dit "Si tu veux réussir dans la vie et être un grand mossieu comme Petit-Frère, faudra que t'apprenne à agresser les gros moines avec et leur confisquer leurs clicaille!" La remise du salaire fut ponctuée d'un amical coup de botte au fessier et le petit vas y dire s'ébroua en direction de la ville.
Armoria
Un monceau.

Un flot.

Un déluge.

De parchemins.

Etat d'alerte, urgences, fin du monde ? Du tout : le quotidien armorien. Elle revenait de porter à Grmy son nouveau bonnet marquant fonction, et se proposait d'aller se changer avant de se rendre en taverne : là aussi, le verbe était une arme, et devait servir. Quand elle vit la montagne de documents sur la table qui lui servait de bureau, et même si elle s'en doutait, le petit nez se fronça.


Humpf. Même le moindre des gueux a un jour de repos, celui du Seigneur...

Et comme chaque jour, elle eut envie de renâcler, de laisser là tous ces dossiers, et de s'en aller flaner en ville.

Donc, elle prit place à la table. Comme chaque jour.

...

Elle avait enfin terminé avec son labeur du jour, et s'étira non sans volupté sur sa chaise, quand Lambert apporta encore une lettre. Elle le regarda, les yeux arrondis de stupeur, et laissa retomber bras et tête sur le bois de la table, dans le geste théâtral d'une femme que l'on abat.


Lambert, espèce de sale tortionnaire ! Avoue-le, que tu veux ma mort !

Au valet penaud, elle prit la lettre d'un geste rageur.

Esclavagiste... Pour ta peine, prépare-moi un bain. Avec des huiles. Tu me masseras.

Et elle lut... Et de nouveau, le froncement de nez si familier à ceux qui la connaissaient.

Mais ce type est fou à lier... Lambert, sers-moi du Corton.

Une fois servie, elle se renversa contre le dossier de son siège, songeuse.

Cependant...

Non, c'était insensé. Impossible.

Par l'attrait que j'exercerais, l'aider à se racheter ? Le faire abjurer ?

Pensive, après une gorgée de vin blanc, elle fit courir l'un de ses ongles acérés en caresse sur sa lèvre inférieure. Méninges en action.

Quelle meilleure façon de servir Dieu ? Après tout, Il me les a données, ces armes-là, aussi... D'énamouré qu'il dit être, le faire doucement passer à l'amour entre frères ? Pour ensuite le montrer en exemple, comme la brebis égarée ?

Votre bain est prêt, Votre Altesse.

Elle se glissa avec délice dans le baquet, mais savourant moins que de coutume ce moment privilégié. Elle réfléchissait. L'instinct de la prédatrice qu'elle n'avait jamais cessé d'être avec les hommes lui faisait déjà entrevoir une tactique. Céder ? Non, sûrement pas. Elle n'avait pas tenu résisté à des Gomoz, des Perturabo - quoi que ce dernier n'avait pas vraiment eu le temps de la traquer - des Tithieu - pourtant chasseur de tout premier choix - pour céder à un hérétique.

Mais l'amener vers son salut ?

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