Nebisa
attention, au Moyen Age, un hostel c'est une demeurre privée dans une cité, à ne pas confondre avec une auberge !]
Enfin... Enfin les nouveaux quartiers résidentiels de Limoges étaient construits ! Des mois de travaux, d'assainissement, de pavement, de destructions des anciens édifices obsolétes et désertés... Tout celà pour arriver à ouvrir dans la ville capitale un espace résidentiel neuf pour les citadins désireux d'établir résidence dans la plus belle des capitales du royaume...
On peut dire que la Malemort guettait depuis longtemps déjà le moment de s'installer à Limoges, ne plus dépendre des logements du castel comtal ou des auberges serait une bénédiction. Les longues chevauchées pour regagner Chabriéres seraient désormais une option de plaisir et non une corvée aprés des heures harrassantes de labeur...
Depuis trois jours maintenant le personnel de la Comtesse était à pied d'oeuvre pour installer le mobilier flambant neufs et les tapisseries acquises auprés des artisants limousins et entreposées ça et là dans les propriétés de la Dame. Et enfin ce matin, quand elle avait exprimé son voeu de visiter son hostel, son intendant lui avait fait savoir que les plus gros des travaux d'installation était achevé.
Sourriant d'aise, à l'arriére de son coche frappé aux armes du Limousin et de la Marche, Neb laissait son regard promené ça et là sur les rues grouillante de monde. La messe matinale avait recouvert son coeur d'une couche de bonheur simple et chassé la fatigue de la semaine, la lassitude des jours sans nouvelles de son Comte , de Barahir occupé à la procure alençonaise ou d'Aliènaure, à Paris avec Ann... Et maintenant, avec le spectacle de son peuple vaquant à la besoce, sous le ciel dégagé d'un Limousin prospére et en paix, bercée par les interpellations populaires de qui se plaint de la chute du cours des légumes, de qui harangue la foule pour vendre son poisson, de tel bambin rouspetant pour recevoir baton de sucre d'orge, alors que se dessine les façades des résidences flambant neuve... oui, à présent, c'est un regain d'optimisme et d'énergie qui l'emplie...
Une nouvelle vie, une nouvelle cité à voir naitre, grandir et s'épanouir... un nouveau défi aussi, de ceux qu'elle n'avait plus connu depuis son arrivée à Bourganeuf, il y a plus de dix ans déjà... Et sa taverne, son nouvel Astaroth... Tant d'années passée au comptoir, à servir les clients, à frootter le soir les sols et les lustres en réfléchissant aux menus du lendemain... Tout celà sans jamais être plus que la taverniére de la mairie.. Aujourd'hui elle avait acquit SA taverne, bien placée sur la place des carmes, à deux pas du Castel Comtal et du quartiers des artisans, avec un étage et dix chambres pour faire auberge... ne manquait plus qu'un tavernier à embaucher sur place mais celà viendrait...
Le coche s'arrête, la porte s'ouvre et on lui tend une main pour l'aider à descendre... La voici dans sa cour... Bel espace, place pour les charettes de livraison et dans le coin une petite écurie ... Derriére l'entrée par les communs et face à elle la porte magistrale, taillée dans un chéne de Chabriéres et ornée du croissant Malemort...
Heny est là qui l'attend, prêt à lui faire visiter. Elle n'a plus revu la bâtisse depuis qu'elle en fit l'acquisition... Une ruine délabrée ayant apartenu à un baron désargenté... L'édifice en lambeaux lui avait tout de même couté une jolie somme car le quartier était bien situé, guére loin des artéres principale, derriére l'église St Michel des lions*, avec ses trois étages et sa vue sur la Vienne, depuis les toits.
Autre avantage, l'hostel de Brassac se trouvait à deux pas ! Ainsi le cousin Nico n'aurais pas d'excuse pour oublier de venir la visiter...
Tandis qu'une domestique lui otait sa cape d'hermine, la Comtesse s'enquit des derniéres livraisons de meubles, la chambre des Damoiselles Alkiènaure et Lunedor était prête, celle des plus jeunes enfants aussi, ne manquait que le lit du jeune Barahir qui partagerait sa chambre avec son cadet Louis. La suite des Comtes de Ségur quant à elle était prête depuis la veille. Le grand lit conjugal livrait par les charpentiers de Chabrières répondait aux attentes de la suzeraine, sculpté d'entrelas et d'arasbesque, c'était un chef d'oeuvre de plus a mettre au compte des charpentiers du domaine. La salle d'eau attenante attendait encore la baignoire de cuivre qu'il avait fallut commander à Paris mais par contre les piéces de réceptions et leurs tapisseries ornées de scénes évoquant la quête arthurienne du Saint Graal étaient enfin accrochée.
L'intendant comtal avait également embauché sur place le personnel domestiques, valets, filles de chambre, une cuisiniére et trois marmitons ainsi que deux solides gaillards chargé de la sécurité... Tout ce beau monde serait logé sous les toits dans de petites chambrettes, avec le rare avantage d'être correctement isolées et de quoi faire un feu dans chaque piéce.
Conquise autant que séduite, oui c'est pléonastique, la Comtesse ne pu rien dire de mieux qu'un vibrant remerciement à son intendant, lequel eut droit également à une bouteille de prune et un jour de permission exceptionnel pour aller lutiner la Blanche demeurrée à Ségur.
Assise à son bureau, la Comtesse s'empressa en suite d'écrire à Chabriéres pour qu'on fasse venir ses enfants, Lunedor, Louis et Elisa au plus tot afin qu'ils découvrent leur nouvelle demeurre citadine, même si elle se doutait bien que ces derniers préféreraient vivre à Chabrières à l'ordinaire...
Une seconde lettre, addressée à Dame Jehanne fut remise peu aprés au laquais en livrée montant la garde prés du bureau pour l'informer que les enfants seraient là sous peu et qu'elle pouvait dés à présent venir prendre possession de sa charge, comme convenu précédement.
* connaitre Limoges 1 :En haut de la rue du Clocher, lEglise Saint Michel des lions se trouve dans le fond dune petite place pavée. Cette place est occupée en son centre par une fontaine surmontée dune statue de Saint Martial, patron de la ville de Limoges. Ses reliques sont dailleurs conservées à lintérieur ...
L'église Saint-Michel-des-Lions est une des principales églises de Limoges. Elle doit son nom aux deux lions gallo-romains de pierre qui gardent son entrée. C'est une église de style gothique, construite entre les XIVe et XVIe siècles. Elle possède un typique clocher limousin (comme la cathédrale St-Etienne) surmonté d'une curieuse boule métallique.
L'église conserve les reliques de saint Martial autour desquelles existe toujours un culte pris en charge par la Grande Confrérie de saint Martial et la confrérie des Porteurs de la Chasse. Elle possède aussi les reliques de saint Loup et de sainte Valérie auxquels sont dédiés deux confréries. Ces reliques sont conservées dans un retable construit au XIXe siècle qui célèbre la vie et les miracles de saint Martial. L'église possède aussi un riche mobilier :
Deux piétas du XVe siècle
Deux vitraux du XVe siècle représentant les vies de saint Jean Baptiste et de la Vierge Marie
Une statue de sainte Valérie du XVe siècle
Mis en annonce pour un délais déterminé. ***Deirdre***
_________________
Boisé forever !!!
Dernière édition par Nebisa le 17 Aoû 2008 23:59; édité 2 fois
Enfin... Enfin les nouveaux quartiers résidentiels de Limoges étaient construits ! Des mois de travaux, d'assainissement, de pavement, de destructions des anciens édifices obsolétes et désertés... Tout celà pour arriver à ouvrir dans la ville capitale un espace résidentiel neuf pour les citadins désireux d'établir résidence dans la plus belle des capitales du royaume...
On peut dire que la Malemort guettait depuis longtemps déjà le moment de s'installer à Limoges, ne plus dépendre des logements du castel comtal ou des auberges serait une bénédiction. Les longues chevauchées pour regagner Chabriéres seraient désormais une option de plaisir et non une corvée aprés des heures harrassantes de labeur...
Depuis trois jours maintenant le personnel de la Comtesse était à pied d'oeuvre pour installer le mobilier flambant neufs et les tapisseries acquises auprés des artisants limousins et entreposées ça et là dans les propriétés de la Dame. Et enfin ce matin, quand elle avait exprimé son voeu de visiter son hostel, son intendant lui avait fait savoir que les plus gros des travaux d'installation était achevé.
Sourriant d'aise, à l'arriére de son coche frappé aux armes du Limousin et de la Marche, Neb laissait son regard promené ça et là sur les rues grouillante de monde. La messe matinale avait recouvert son coeur d'une couche de bonheur simple et chassé la fatigue de la semaine, la lassitude des jours sans nouvelles de son Comte , de Barahir occupé à la procure alençonaise ou d'Aliènaure, à Paris avec Ann... Et maintenant, avec le spectacle de son peuple vaquant à la besoce, sous le ciel dégagé d'un Limousin prospére et en paix, bercée par les interpellations populaires de qui se plaint de la chute du cours des légumes, de qui harangue la foule pour vendre son poisson, de tel bambin rouspetant pour recevoir baton de sucre d'orge, alors que se dessine les façades des résidences flambant neuve... oui, à présent, c'est un regain d'optimisme et d'énergie qui l'emplie...
Une nouvelle vie, une nouvelle cité à voir naitre, grandir et s'épanouir... un nouveau défi aussi, de ceux qu'elle n'avait plus connu depuis son arrivée à Bourganeuf, il y a plus de dix ans déjà... Et sa taverne, son nouvel Astaroth... Tant d'années passée au comptoir, à servir les clients, à frootter le soir les sols et les lustres en réfléchissant aux menus du lendemain... Tout celà sans jamais être plus que la taverniére de la mairie.. Aujourd'hui elle avait acquit SA taverne, bien placée sur la place des carmes, à deux pas du Castel Comtal et du quartiers des artisans, avec un étage et dix chambres pour faire auberge... ne manquait plus qu'un tavernier à embaucher sur place mais celà viendrait...
Le coche s'arrête, la porte s'ouvre et on lui tend une main pour l'aider à descendre... La voici dans sa cour... Bel espace, place pour les charettes de livraison et dans le coin une petite écurie ... Derriére l'entrée par les communs et face à elle la porte magistrale, taillée dans un chéne de Chabriéres et ornée du croissant Malemort...
Heny est là qui l'attend, prêt à lui faire visiter. Elle n'a plus revu la bâtisse depuis qu'elle en fit l'acquisition... Une ruine délabrée ayant apartenu à un baron désargenté... L'édifice en lambeaux lui avait tout de même couté une jolie somme car le quartier était bien situé, guére loin des artéres principale, derriére l'église St Michel des lions*, avec ses trois étages et sa vue sur la Vienne, depuis les toits.
Autre avantage, l'hostel de Brassac se trouvait à deux pas ! Ainsi le cousin Nico n'aurais pas d'excuse pour oublier de venir la visiter...
Tandis qu'une domestique lui otait sa cape d'hermine, la Comtesse s'enquit des derniéres livraisons de meubles, la chambre des Damoiselles Alkiènaure et Lunedor était prête, celle des plus jeunes enfants aussi, ne manquait que le lit du jeune Barahir qui partagerait sa chambre avec son cadet Louis. La suite des Comtes de Ségur quant à elle était prête depuis la veille. Le grand lit conjugal livrait par les charpentiers de Chabrières répondait aux attentes de la suzeraine, sculpté d'entrelas et d'arasbesque, c'était un chef d'oeuvre de plus a mettre au compte des charpentiers du domaine. La salle d'eau attenante attendait encore la baignoire de cuivre qu'il avait fallut commander à Paris mais par contre les piéces de réceptions et leurs tapisseries ornées de scénes évoquant la quête arthurienne du Saint Graal étaient enfin accrochée.
L'intendant comtal avait également embauché sur place le personnel domestiques, valets, filles de chambre, une cuisiniére et trois marmitons ainsi que deux solides gaillards chargé de la sécurité... Tout ce beau monde serait logé sous les toits dans de petites chambrettes, avec le rare avantage d'être correctement isolées et de quoi faire un feu dans chaque piéce.
Conquise autant que séduite, oui c'est pléonastique, la Comtesse ne pu rien dire de mieux qu'un vibrant remerciement à son intendant, lequel eut droit également à une bouteille de prune et un jour de permission exceptionnel pour aller lutiner la Blanche demeurrée à Ségur.
Assise à son bureau, la Comtesse s'empressa en suite d'écrire à Chabriéres pour qu'on fasse venir ses enfants, Lunedor, Louis et Elisa au plus tot afin qu'ils découvrent leur nouvelle demeurre citadine, même si elle se doutait bien que ces derniers préféreraient vivre à Chabrières à l'ordinaire...
Une seconde lettre, addressée à Dame Jehanne fut remise peu aprés au laquais en livrée montant la garde prés du bureau pour l'informer que les enfants seraient là sous peu et qu'elle pouvait dés à présent venir prendre possession de sa charge, comme convenu précédement.
* connaitre Limoges 1 :En haut de la rue du Clocher, lEglise Saint Michel des lions se trouve dans le fond dune petite place pavée. Cette place est occupée en son centre par une fontaine surmontée dune statue de Saint Martial, patron de la ville de Limoges. Ses reliques sont dailleurs conservées à lintérieur ...
L'église Saint-Michel-des-Lions est une des principales églises de Limoges. Elle doit son nom aux deux lions gallo-romains de pierre qui gardent son entrée. C'est une église de style gothique, construite entre les XIVe et XVIe siècles. Elle possède un typique clocher limousin (comme la cathédrale St-Etienne) surmonté d'une curieuse boule métallique.
L'église conserve les reliques de saint Martial autour desquelles existe toujours un culte pris en charge par la Grande Confrérie de saint Martial et la confrérie des Porteurs de la Chasse. Elle possède aussi les reliques de saint Loup et de sainte Valérie auxquels sont dédiés deux confréries. Ces reliques sont conservées dans un retable construit au XIXe siècle qui célèbre la vie et les miracles de saint Martial. L'église possède aussi un riche mobilier :
Deux piétas du XVe siècle
Deux vitraux du XVe siècle représentant les vies de saint Jean Baptiste et de la Vierge Marie
Une statue de sainte Valérie du XVe siècle
Mis en annonce pour un délais déterminé. ***Deirdre***
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Boisé forever !!!
Dernière édition par Nebisa le 17 Aoû 2008 23:59; édité 2 fois