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[RP] L'hostel de Malemort

---fromFRPapapouf
Le fils de la Comtesse s'adressa au Sergent et n'insista pas auprès du Soldat, ce qui n'était pas pour lui déplaire car le petit n'était pas avare en explications et discution...Papapouf reprit donc sa posture...

C'est alors que la Comtesse en habits plus "confortables" qu'à l'acoutumée vint rejoindre tout ce petit monde, salua les soldats au garde-à-vous et reconduit son fils..proposant même quelque breuvage aux soldats que le Sergent refusa prestement...

Le Soldat Papapouf fit un p'tit clin d'oeil au petit pour lui rendre son salut puis s'adressa discrètement à son compagnon de rang :

bon ben voilà pour le p'tit coup on r'passera..pfff...

Le Sergent expliqua à la Comtesse le but de leur visite et cette dernière déploya force de gentillesse en accédent aux requêtes au delà même de leurs espérences..elle fournirait moultes matériaux de base et même des gens..y compris deux solides gaillards peu afables mais qui seraient quand même d'une grande utilité vu leur condition physique plus que correcte...
Les Soldats ne pouvaient trouver meilleur mécène dans tous le Comté...

C'est alors qu'un cavalier accompagné de chiens se rua dans la cour de l'hostel d'une manière que le Soldat Papapouf perçut comme agressive.
Papapouf ne prononça rapidement qu'un seul mot discret...méfiance !...puis bondit pour s'interposer entre le cavalier et la Comtesse..la main serrant déjà la fusée de son épée..prêt à la dégainer !
Quiconque voulant porter préjudice à la Comtesse, aux supérieurs ou aux frères d'armes du Soldat Papapouf aurait à en subir les conséquences..tout noble qu'il soit !
Un soldat Poitevin en avait fait l'expérience à Thouars lors de leur précédente mission...

Mais l'homme le sourire aux lèvres s'approcha de la Comtesse, ce qui fit reculer d'un pas le Soldat Papapouf, estimant que danger il n'y avait plus, pour rentrer dans le rang, ne lachant pas du regard le noble peu avenant...
Hum..son attitude ne plaisait pas au Soldat...tout comme ceux qui ne respectent pas les membres de la COLM...


Papapouf s'adressa ensuite à son Sergent :
Dites Sergent..j'voudrais pas abuser plus qu'il ne faut mais peut-on demander à la Comtesse si on pourrait pas bénéficier de deux ou trois chevaux de trait ? ceux de l'armée supportent leurs hommes et le chariot de l'intendance mais pas trop des charges lourdes..ce ne sont pas des chevaux de travail..enfin c'est vous qui voyez Sergent...
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Gouverneur et Intendant de Ventadour
NULLE DEFAITE QUAND ON SE BAT AVEC HONNEUR !!
Nebisa
Une invasion ? Une horde de barbares déferlant sur Limoges ? Sa cour se retrouve envahie d'une meute canine qui ne ferait pas le poid face à ses loups mais qui demeurre impressionante et néanmoins docile...

Un fin sourrire ourle ses lévres à la vue du cavalier et de sa monture, l'animal est racé, fier et ombrageux... l'étalon tout autant d'ailleurs... Pas besoin de s'interroger, la silhouette est familliére, autant que la surprise est grande...

D'un signe elle tranquilise les soldats, les rassurant de ne courrir aucun danger, excepté peu être une remontrance sur sa tenue mais tout de même... pour faire le ménage elle ne va pas revêtir une tenue d'apparat ! Encore que... son cousin semble toujours impeccable lui, comme si la poussiére s'écartait sur son passage, que la sueur n'avais pas de prise sur sa peau et que le vent contournait sa chevelure... Quel homme ce Tutu...


Mon cousin ! Jamais tu ne me déranges voyons, encore moins quand le plaisir de te voir est aussi rare qu'intense ! Les amménagements de Limoges sont loin d'être achevé et les soldats de nostre armée venait réquisitionner quelque aide que je suis ravie de leur fournir.

Pour le fustiger gentiment de la regarder comme une pouilleuse, elle passe son bras sous celui du Comte faisant un instant briller son alliance d'or aux reflets du soleil, cherchant des yeux Louis ou Lunedor.

Je suis sure que tu dois avoir soif et faim, j'ai déniché une cuisiniére qui fait des merveilles avec un rien, ses pains aux épices sont à tomber à la renverse ! Et nous pourrons papoter !
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Boisé forever !!!
---fromFRLunedor
Ce Louis....toujours à courir partout. Tant pis, il aura pas de tartines au miel!

Ne prêtant tout d'abord pas garde aux voix qui s'élèvent dans la cour, elle présente à Elisa d'un ton docte tous les avantages qu'il y a à vivre à la campagne tout en ayant une maison à la ville pour les fêtes, les cérémonies et tutti quanti.

Bon ça commence à durer là..où qu'il est Louis? Et puis ya plein de voix maintenant... Des connues d'ailleurs.
Elle s'approcha d'où proviennent celles-ci


Maman! On est arrivés! C'est qui qu'est là avec toi? Cette voix me dit quelque chose...Cousin Nico c'est vous? Vous allez bien? Vous revenez pour longtemps?
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Nicotortue
Le geste protecteur du soldat, avant qu'il n'embrasse sa cousine, ne lui a guère échappé mais il ne s'en est pas plus soucié que d'une guigne. Il n'a plus l'habitude de prêter attention aux humbles, pour peu qu'il en ait encore l'envie. Cependant, intérieurement, il est content de voir ce que ces Limousins sont prêts à faire pour protéger leur Comtesse. Elle a toujours su s'attirer les faveurs des hommes et pas un n'y échappe, quel que soit son rang.

Il entend ensuite qu'il ne dérange pas - il n'en a jamais douté un seul instant mais il faut parfois faire quelques concessions à la politesse - et hausse un sourcil mi-ennuyé, mi-curieux à la mention des soldats et de leurs demandes. Pour clore le sujet, il enchaîne donc, avant de reporter son attention sur Nebisa :

Réquisitionner une aide ? Les deux termes seraient-ils devenus compatibles ? Enfin bref, qu'ils disent ce dont ils ont besoin, qu'on le leur donne et qu'on passe ensuite à notre collation, sans plus se soucier de ce genre de détails. S'il faut faire un don, je ferais un effort... il ne sera pas dit que notre armée n'aura pas eu son écot !

Cela dit, il la laisse lui attraper le bras, non sans frémir à voir la poussière qui macule sa manche et risque donc de gâter son propre habit, fraîchement sorti du tailleur. Une vengeance, cela, à n'en pas douter !

Oui, j'ai vu que les aménagements de la ville battaient leur plein. Seule la ruine pouilleuse qui me sert de demeure limougeaude semble y avoir échappé et c'est d'ailleurs la raison de ma prése... un regard effaré, un silence abasourdi.

Il se dégage vivement avant de lui prendre la main et de loucher sur la bague d'or qui brille à son annulaire et dont il a repéré l'éclat, aussi sûrement qu'il peut faire la différence entre le damas et le brocart. Lorsqu'il retrouve ses vent et haleine, c'est pour s'exclamer :

Neb, qu'est ceci ? Est-ce bien ce à quoi je pense ? Où, quand, quoi, comment et surtout... QUI ? Et où étais-je ? Pourquoi n'ai-je pas été prévenu ?

Il lui saisit le bras à nouveau et promet de goûter à tous les gâteaux qu'elle voudra pour peu qu'elle lui raconte tout ce qu'il semble avoir manqué. Sur ces entrefaites, une chère tête blonde fait son apparition et un autre grand sourire (décidément, c'est le jour !) éclaire le visage comtal.

Lunedor ! Quel plaisir de te voir et comme tu es devenue grande et belle ! Je vais aussi bien qu'on le peut et je vois que toi aussi. Je reviens, ma foi, pour toujours. Je venais demander l'hospitalité à ta mère le temps que les travaux de mon hostel débutent, continuent et s'achèvent. Un regard interrogateur à Neb pour obtenir son assentiment. Mais si tu me conduisais à l'intérieur, que je puisse goûter les trésors de votre nouvelle cuisinière, pendant que ta mère en finit avec ces messieurs.
Nebisa
Petit geste pour apaiser son cousin, la Guyenne ne lui a vraiment pas fait du bien on dirait...

Allons voyons ! Il est bien normal que l'on aide l'armée et puis la population de Limoges aura besoin de la protection des soldats, c'est donc logique qu'elle prête main forte. J'ai chargé Primo et Secundo de se rendre sur le chantier et du bois de Chabrières ne tardera pas à venir également.

Large sourrire alors qu'il lui attrap ele bras,manquant de l'arracher à force de le secouer... Et bien voilà une réaction... Enfin ! Elle avait mit du temps à lui pardonner son absence ce jour là et si elle l'avait croisé juste aprés la cérémonie... il n'aurait pas manqué à la bouderie du siécle ! Mais là... il aurait droit à une torture bien plus Nebisienne...

Mon alliance te plait ? Je suis ravie ! Si tu savais le mal que j'ai eut à me décider ! Et la robe.. tu n'imagine pas les difficultés que j'ai eu pour faire un modéle ! Mais tu l'aurais sut si tu avais daigné répondre à mes courriers et à mon invitation ! Tu as raté mon mariage et le seul que je ferais jamais, te rends tu compte ?

Oups, la voilà qui flanche, sur le point de s'énerver mais Lunedor arrive heureusement... posant une main sur l'épaule de sa cadette

Ma chérie, tu pourras raconter le mariage au Cousin Nico durant son séjour chez nous ? Je suis sure qu'il aura envie de t'écouter quand tu n'auras pas de leçons ! s'adressant à Nico Je te fais préparer la chambre d'hoste qui donne sur la Vienne, tu n'auras pas le bruit de la cour et la vue y est plaisante... Tu es ici chez toi mon cousin, reste aussi longtemps que tu le désireras... Encore que... concernant l'hostel de Brassac, j'aurais pensé qu'il faille le faire raser pour le rendre habitable !
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Boisé forever !!!
Nicotortue
Il l'écoute... l'écoute... l'écoute encore, mais une chose semble s'être oubliée en chemin. On a évoqué la robe, l'alliance, les courriers, l'invitation - où peuvent-ils bien être, d'ailleurs ? -... voyons voir... le lieu de la réception ? Nan, ce n'est pas ça... la couleur des chevaux de l'escorte ? Nan, détail ! Humpf... pas facile... voyons, réfléchissons encore... Tout à coup : Eurêka !!!!

Le MARIE ?! Mais, tudieu, qui est le marié ???? Tu ne me l'as toujours pas dit ? Qui est l'heureux - et inconscient - nouveau membre de la famille ?

Se calmant soudain à la pensée qu'il se donne en spectacle et que cela ne sied guère à son rang, il reprend, un ton plus bas :

Humpf... je te connais. Je suis certain que tu ne me délivreras cette information que dans plusieurs jours, histoire de me faire mijoter et de me punir de mon absence, due à une méconnaissance de cet événement aussi important que le sacre du prochain roi de France ! Mais je le découvrirai avant, tu peux me faire confiance ! Dussé-je dépenser une grande partie de l'or entreposé dans les caves de Turenne !

Mais je parle, je parle... comme toujours, et j'en oublie l'essentiel. Reportant son attention sur les soldats : Certes, nous devons accéder à leur requête, c'est juste. S'ils ont besoin de quelque chose, qu'ils le demandent. Je peux faire venir quelques-uns de mes gens de Neuvic ou de Brassac pour les aider dans leurs travaux ou leur fournir de la pierre de la carrière de Turenne.

Il présente son bras à Lunedor pour qu'elle le guide jusqu'à l'intérieur, non sans avoir remercié avec profusion pour l'hospitalité si généreusement accordée. Il se retourne avant de franchir la porte d'entrée.

Raser l'hostel ? Quelle idée ! J'arriverai bien à en tirer quelque chose. Sinon, tu risques de m'avoir ici pour plusieurs années et je ne voudrais pas t'infliger ça.

A Lunedor, tout bas : bon, alors... qui est ton nouveau beau-père ? Je veux tout savoir sur lui ! Mais avant, attends 2 secondes !

Il se retourne encore une fois mais cette fois-ci, c'est son page qui essuie un regard à geler les pierres.

Que fais-tu encore là, marmouset, à muser ? N'as-tu point entendu dame la Comtesse ? File chercher le reste de mes gens et amène-les ici, ainsi que les voitures du train de bagages. Tout cela ne va pas rester indéfiniment au coin de la rue. Au passage, signale à Guillaume que je l'attends ici ! Il est à l'hostel de Brassac. Et ne traîne pas en route !

A nouveau à sa jeune compagne : bien, voilà, je suis tout à toi !
---fromFRLunedor
Elle ronchonna.

J'ai pas de leçons à Limoges. Le précepteur il est à Chabrières.

Elle resta un instant interdite quand il lui demanda de le guider à l'intérieur. Voilà le genre de demande qu'on lui faisait rarement. Elle eut un petit sourire à la pensée de pouvoir le faire. Un jour. Quand elle connaîtrait mieux les lieux. Pour cette fois, elle se contenterait de l'amener au bout de la cour.
Et voilà, ça continuait à parler de ce fichu mariage. Elle soupira.
Mais cousin Nico pouvait peut-être être comprendre lui...

Elle parla tout bas tandis qu'elle avançait prudemment vers ce qui lui semblait être la bonne direction.


Il est du Poitou pis il est pas très gentil. Barahir il dit qu'il voudrait que Bara il ait un accident mais je crois pas quand même. Maman elle dit qu'elle veut d'autres bébés comme si nous on est pas assez. Mais ça va, Stannis, il s'appelle Stannis le mari de maman, il est du Poitou alors il est pas toujours là. Mais quand il est là il est pas très gentil.
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Nicotortue
Il écoute les confidences de la petite alors qu'elle le mène jusqu'au fond de la cour et, ensuite, à l'intérieur, indécise cependant sur la direction à prendre. Le nom de l'époux lui fait froncer les sourcils une première fois et la suite accentue encore le mouvement.

Stannis ! Il le connaît de nom et de réputation à défaut de l'avoir déjà rencontré et entretenu longuement. Un Poitevin, donc. C'est déjà mieux qu'un Angevin, certes, mais Neb aurait pû trouver mieux. Un Limousin, par exemple, même si le choix était restreint. Le Comte passe en revue son nobiliaire et finit par se convaincre que l'époux de Neb n'est que Baron, ce qui relève presque de la mésalliance. Il ne reste plus qu'à espérer que sa Baronnie est vaste et fertile et qu'elle lui assure des revenus suffisants. Il étouffe un léger soupir. A quoi cela peut-il bien servir d'appartenir à l'une des plus puissantes familles du royaume si c'est pour épouser le (presque) premier venu. Il espérait simplement que Neb ait fait cette fois-ci le bon choix et que celui-ci ne disparaîtrait pas comme les autres. A croire qu'elle s'était fait une spécialité de choisir justement l'homme qu'il ne lui fallait pas. Enfin... mieux valer attendre de voir le nouveau Comte de Ségur. C'était peut-être un homme de valeur.

Par contre, son attitude envers les enfants ne lui plaisait guère. Si Barahir s'était toujours montré hostile envers chaque prétendant de sa mère, Lunedor n'était pas le genre à ne pas aimer son beau-père sur de simples a priori. Si elle osait dire ça, c'est qu'il devait y avoir un fond de vérité et cela méritait d'être creuser. Neb s'en était-elle aperçue et avait-elle réagi pour protéger ses enfants ? Ce qui expliquerait l'absence dudit mari.

Entré dans le bâtiment et toujours guidé par sa jeune cousine, Nico se tait, absorbé dans des pensées peu réjouissantes. Il s'était réjoui de ces retrouvailles limougeaudes et voilà que tout cela était terni. Pourquoi avoir décidé de revenir au monde ?... pourquoi ne pas être resté à Turenne, bien à l'abri du monde extérieur et de sa malignité ?... pourquoi ne pas avoir continué à vivre luxueusement et confortablement de ses rentes, loin de tout gêneur ? Nouveau soupir.
Il faudrait qu'il mène une petite enquête discrète auprès de la maisonnée de sa cousine afin de confirmer les dires de la petite. Il lui faudrait aussi mettre la main sur Barahir -Aristote seul savait où il pouvait bien être - pour en savoir davantage et il lui faudrait également se préparer en vue de l'entretien qu'il ne manquerait pas d'avoir avec Neb.

Toujours aussi silencieux, l'étrange couple s'enfonce dans l'édifice, à la recherche d'un fumet d'épices.
---fromFRPapapouf
La petite Lunedor menait le Noble vers les appartements que la Comtesse lui mettait à disposition, gage de son hospitalité, lorsqu'un soldat pénétra dans la cour et s'approcha...
Garde-à-vous réglementaire puis salut de circonstance...

Mes respects Comtesse !
Sergent..le nouveau Gouverner de Limoges Sire Enguerrand de Lazare m'envoie quérir les soldats présents à Limoges pour rassemblement devant la tente du Capitaine...une déclaration à venir semble t'il...
Voilà..permission de disposer ? j'ai d'autres troupes à prévenir...

Le Sergent acquiesse, laisse le soldat partir puis termine son entretien avec la Comtesse ne négligeant aucuns remerciements pour son accueil et sa participation aux efforts de construction, avant de prendre congé avec ses soldats...
Les 5 hommes s'en retournent au campement sans perdre de temps...

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Gouverneur et Intendant de Ventadour
NULLE DEFAITE QUAND ON SE BAT AVEC HONNEUR !!
Stannis
C'est en plein cœur d'une Limoges fraîchement rénovée que le Comte Consort se retrouvait, à l'issue de son voyage depuis le Poitou... Ou plutôt, ne se retrouvait pas. Au château Comtal, on lui avait dit que la Comtesse se trouvait à son hôtel particulier, en ville. Et, avec les bouleversements architecturaux que venait de subir le bourg, trouver l'emplacement de ce bâtiment dont il ignorait jusqu'à l'existence quelques minutes auparavant était une vraie partie de plaisir, évidemment... Les passants n'avaient guère su que lui indiquer de vagues directions, parfois contradictoires, et il devint rapidement évident que leur connaissance s'arrêtait au fait qu'une grande bâtisse ait été élevée, et qu'ils n'avaient aucune idée de qui y logeait. L'Errant de la Licorne fut donc fidèle à son titre pendant une bonne heure, allant de ci de là dans la ville, jusqu'à ce que, finalement, il aperçoive un messager qui, outre son allure quelconque, portait la livrée des Malemort. Et qui, une fois rattrapé, put donc indiquer que l'hôtel particulier était ce bâtiment, là-bas... Celui devant lequel il était déjà passé une demi-douzaine de fois sans s'arrêter, évidemment. Pourquoi fallait-il toujours qu'il en soit ainsi?

Mais peu importait, sur le moment... Après un vague remerciement marmonné au page, il fit volter sa monture et arriva enfin vers la bâtisse, où on lui ouvrit sans discuter la porte, le faisant entrer dans une cour intérieure en pleine effervescence, où il ne voit que laquais aller en tous sens. Sans doute est-ce préférable, sur l'instant. Revêtu présentement de ses habits de voyage d'un brun sali, il n'est guère présentable pour le moment, et n'a pas eu le temps d'aller rafraîchir sa barbe, ce qui lui attirera force commentaires de son épouse, aussi sûrement que l'hiver succède à l'automne, si jamais elle le voit ainsi. Demandant à un serviteur attrapé au hasard, il demande donc où il pourra trouver de quoi se donner une apparence convenant davantage au lieu... Et puis, une fois l'explication obtenue, après avoir donné sans prévenir les rênes de sa monture au serviteur ahuri et s'être jeté les fontes sur l'épaule, il s'engouffre dans le bâtiment... Quelle porte avait-il dit, déjà? La seconde à droite du couloir de gauche après les escaliers, à l'étage? Ou était-ce la porte de gauche du couloir de droite? Flûte de flûte... N'aurait-il donc pas pu se montrer plus clair, cet imbécile?

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Nebisa
Les soldats s'étant retirés, la Comtesse regagne sa demeurre et afin de ménager son cousin, elle rejoint ses apartements pour oter les nipes poussiéreuses qu'elle porte et revêtir une sobre et simple houpelande d'intérieur.

Il est important, à ce stade là de la narration, d'approfondir ce que la Malemort entend pas "sobre et simple". Il s'agit en l'occurance d'une houpelande bleu sombre, dotée d'une traine relativement modeste . Le corsage est doublé d'une galon d'or et les manches revêtues d'une fourrure blanche apparentée à la zibeline. Une ceinture brodée de fils d'or et piqués de mouchetures d'argent complétant la véture. Sobre et simple n'est ce pas ?

Apprétée et parfumée, elle s'empresse de rejoindre le salon ou l'attendent Nico et Lunedor; aprés un crochet à l'office pour demander à ce qu'on leur serve une collation.


Mon cousin me trouvera-t-il plus à son goût ainsi ?

Avec un léger sourrire, elle prend place sur une banquette, ignorant qu'à cet instant, un comte de ségur mal rasé se faufile à l'intérieur...

J'espére que Lunedor n'aura pas réussit à te convaincre qu'elle doit absolument cesser ses leçons de grec ? Cette Damoiselle là n'a guére de gout pour l'étude hélas ! Enfin... c'est bien de celà dont vous discutiez n'est ce pas ?
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Boisé forever !!!
---fromFRLunedor
Lune a subitement chaud tandis qu'elle répond à sa mère d'une voix gênée.

Ben oui...je pensais que cousin Nico pourrait m'aider à te convaincre que ça sert à rien le grec. Pis le latin non plus. Pasque moi tu me crois pas alors...

D'ailleurs comment t'as fait pour savoir de quoi qu'on parlait?
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Nicotortue
Ils sont assis au salon, dégustant les fameux petits biscuits aux épices précédemment glissés dans la conversation, tout en discutant du mariage de Neb et des conséquences pour la maisonnée Malemort lorsque ladite Neb fait son apparition dans une toilette des plus comtales. Un sourire moqueur fleurit sur les lèvres du Comte alors qu'elle pose sa question. Comme si elle n'en connaissait pas déjà la réponse. Lunedor, moins à l'aise devant sa mère que lui, s'embourbe dans des explications vaseuses et prend une belle teinte pivoine, beaucoup plus explicite que n'importe quelle réponse. D'un ton nonchalant, il vient à sa rescousse.

Ah... ma cousine. Que te voilà superbement attifurée ! Encore un peu et tu me ferais passer pour un sans-le-sou. Regard ironique puisque le somptueux velours bleu nuit richement brodé d'argent et bordé de dentelle de Venise que porte le Comte le ferait passer pour tout sauf un mendiant. Figure-toi que Lunedor me racontait votre installation à Limoges, dans cet hostel flambant neuf, ainsi que l'ennui que lui procurent ses leçons de grec et de latin. Bref, ce qu'elle vient de te dire. De quoi d'autre pourrions-nous bien parler, je te le demande ?!

Regard mi-ange, mi-démon adressé à la cousine qui n'est pas un seul instant dupe de l'air de tranquille sérénité de son cousin. Elle le connaît trop bien pour ne pas savoir qu'il s'est déjà enquis du principal sujet de conversation de l'hostel et qu'il s'est déjà forgé son opinion là-dessus et que, tôt ou tard, il lui en dira son sentiment, qu'il lui plaise ou pas.

Enfin bref, j'essayais de la persuader du bien-fondé de ses études mais j'ai bien peur de me heurter à un mur. Un instant de silence. Tiens, en parlant de mur, il faut quand même que je te dise que vont arriver d'ici peu mes bagages et mes gens. Mon hostel étant tout au plus une ruine, ils devront loger ici, si cela te sied. Il va de soi que je te dédommagerai du dérangement.

Il saisit un nouveau biscuit et l'enfourne, le machouillant longuement pour en apprécier la saveur.

Alors, quoi de neuf en notre belle Limoges ?
Stannis
Groumpf. Ce n'était visiblement pas ça... La pièce est plus probablement un cabinet de travail qu'autre chose... Retour donc au rez-de-chaussée, pour chercher un domestique qui l'accompagnera directement au bon endroit, ça serait plus efficace... Mais, d'un coup, il semble ne plus y en avoir. Saleté. Comme quoi, les vieilles pies qui radotent dans les réceptions au sujet de la bonne domesticité qui se perd n'ont pas toujours tort. Ne reste plus donc qu'à aller chercher au hasard dans les couloirs pour soit trouver directement la pièce, soit attraper un laquais...

Deux couloirs plus loin, il entend parler, une voix qu'il ne reconnaît pas... Ce doit donc être cela. Plus qu'un petit peu de patience, et il sera à peu près présentable pour aller retrouver son épouse, se dit-il en entrant dans la pièce... Avant de s'arrêter net. Au vu de la tenue des personnes qui parlent, confortablement installées, ça a peu de chances d'être la domesticité... Et la longue chevelure noire de la femme qui - heureusement - lui tourne à ce moment le dos ressemble furieusement à celle de Nebisa... Ce doit donc être elle. Demi-tour prestement débuté, donc, puisqu'elle ne l'a pas vu... Reste à espérer que l'homme qui parlait, dont la tête évoquait quelque chose au Comte sans qu'il puisse y accoler un nom, ne dise rien... Du moins, le temps qu'il soit reparti, quoi. Ce n'est pas trop espérer, non? Si?

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---fromFRJehanne de Cassagnes
Déboussolée la vieille Castelmémère ? Un peu, il fallait le dire. Elle connaissait mal Limoges, elle avait eu un mal fou à retrouver le chemin de l'auberge à laquelle elle était descendue, elle en eut bien autant pour s'orienter jusqu'à l'Hostel des Malemort.
Son espoir, désormais : n'avoir plus à en ressortir, car comment savoir en quel sens il lui faudrait partir ?

Elle était dans le vestibule, richement orné, un peu dans le goût de l'Hostel particulier de son Pair de fils à Dijon. Avec une touche un peu plus féminine, sans doute, qui n'était pas pour lui déplaire.
Au majeur dome en faction, bel homme dans la force de l'âge - mais Jehanne avait le double avantage d'être gourmande et peu regardante - elle tenta un battement de cils laborieux, en demandant :


-« Je suis Jehanne de Cassagnes-Begonhès, gouvernante des enfants de Sa Grâce. Je crois que je prends mon service aujourd'hui, sauf si c'était hier, ou demain peut-être.
Sauriez-vous me guider où que dois ? »

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