Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 10, 11, 12   >>

[RP] L'hostel de Malemort

Trokinas


Trokinas fut ravi de voir que son subterfuge semblait avoir fonctionné. Il n'avait par contre pas entendu la question, et pendant quelques secondes, qui lui parurent très longues, il fut bien incapable de répondre. Heureusement, les heures passées dans les couloirs des ambassades et autres lieux mondains vinrent à son secours, et il arriva à se souvenir de la phrase que la jeune fille venait de prononcer. Le potager? Quelle drole d'idée. Mais bon, tant que cela les éloignait du torchon avec leurs photos, tout était bon.

Et bien, oui pourquoi pas, vous m'en verriez ravi.


_________________
Alienaure


Ravi? Si la jeune fille ne voyait pas vraiment l'intérêt à voir des légumes, les plantes aromatiques et autres herbes cultivées avec amour par sa mère. Mais après tout, s'il voulait y aller, peu lui importait du moment qu'il lui laissait son bras.

C'est ainsi qu'ils traversèrent donc le jardinet, conversant de choses et d'autres, comme à chacune de ses visites. Il lui parlait de ses nouvelles charges, des actions de la régence,et elle... Elle l'écoutait parce que son quotidien était des plus morne et qu'il ne s'y passait rien.

Elle allait lui proposer d'aller s'assoir un moment dans le parc, quand ses mots moururent sur ses lèvres.
Une horrible bête, immense et immonde, velue et ailée, grosse comme sa jument et aussi tueuse qu'Astaroth, le loup maternel, se posa sur sa béquille.

Incapable du moindre geste, elle se figea et se sentit pâlir. Impossible d'avancer, ni même de faire fuir le monstre.
Elle ne bougerait pas tant que la guêpe n'aurait pas choisi une autre proie.


Par pitié, ne bougez plus... Elle nous regarde...

_________________
Armand_le_roumi
La fureur battait dans les temps du capitaine de la garde, non seulement il venait de perdre la face devant son principal rival mais la petite garce en avait rajouté en couche en le traitant comme un simple domestique...Où était-il lorsque les révoltés avaient attaqué ? Hélas, il ne le savait que trop, même s'il ne se rappelait plus du nom de la gueuse qui avait eu l'honneur de lui servir de distraction.

La petite pintade fanfaronnait déjà au bras de son cavalier avec l'espièglerie stupide des adolescentes éduquées à grand renfort de livres gluant de romances écœurantes et babillait avec un enthousiasme qui aggravait la fureur de l'éconduit....

Ainsi donc, elle n'était pas en danger ? Son rôle était inutile ?
Dans un claquement furieux et théâtral de cape qui n'est juste là que pour donner un coté dramatique à la scène pour le lecteur avide de détails aussi éculés qu'inutile, le sombre personnage s'enfonça dans la noirceur* du couloir en direction de ses appartements.




* En réalité, le couloir est bien éclairé mais la tradition impose que le malveillant s'enfonce toujours dans le noir...
--Bastinguet
L'élégant spadassin lissa une dernière fois sa moustache brune... C'était parfait.
Depuis qu'il était au service de Figeac, Bastinguet n'avait pas eu une seule fois à sortir des cadres de la loi et servait de temps à autre d'émissaire lorsqu'il s'agissait de traîner dans les mauvais quartier, chose que son employeur ne pouvait se permettre de faire.

Sa sinistre réputation d'homme de main, que certaines mauvaises langues, rapidement coupées, qualifieraient de "tueur à gage" ou d'"homme de peu", lui assurait une solide protection qui lui faisait presque regretter le temps où sa rapière faisait une démonstration efficace de la théorie selon laquelle traiter un homme armé de "fillette à moustache" sans connaître les capacités martiales de la fillette en question était dangereux.

Mais cette fois, sa mission était d'un ordre différent : Bastinguet devait, en l'absence de son employeur s'assurer de l'accueil des personnes désirant pénétrer en la demeure des Malemorts avec savoir-faire et courtoisie, chose dont l'élégant costume noir pouvait se charger avec talent, surtout lorsqu'il s'agissait d'une dame.

S'inclinant à l'arrivée de Zya, il indiqua à la jeune femme le chemin conduisant au salon et annonça son arrivée aux autres domestique.
Osant s'adresser à la jeune femme, il demanda posément, avec un sourire presque inopportun:


- Madame...Que dis-je Mademoiselle...Qui dois-je annoncer ?
Trokinas


Trokinas sentit sa cavalière se raidir, et ne compris pas tout de suite l'allusion. Il crut dans un premier temps, qu'Alienaure faisait référence à la Comtesse, et pour une raison inconnue, Trokinas sentit descendre une sueur froide le long de son échine. Puis il suivit le regard de la belle et comprit en voyant la taille de cette guèpe ce qu'il se passait. D'un revers de la main, il envoya promener l'attaquant ailé, puis se rassit, avec un sourire.

Ensuite, il prit une profonde inspiration puis se lança. Il n'avait que trop remis le moment où il allait dire ... ce qu'il devait dire.


Alienaure, j'aimerais vous parler d'un sujet pour le moins épineux. Je me dois de retourner rapidement à Rochechouart, car ma propriété demande de grands soins. J'aimerais que vous me disiez comment vous voyez votre avenir. J'aimerais le partager, si vous n'y voyez pas d'inconvénient. Attention, ne vous méprenez pas, je ne vous parle pas d'engagement irrévocable et durable, mais je vous parle de se voir de façon plus régulière. Or, le fait que nous habitions dans deux villes différentes ne facilite pas notre rapprochement.

Alors je voudrais connaitre vos projets d'avenir, qu'ils soient immobiliers, politiques ou de carrière.

Bien sûr en disant cela il avait regardé intensément son interlocutrice.

_________________
Alienaure


Fichue bestiole qui lui collait une frousse bleue sans commune mesure. Autant elle avait appris à se défendre avec bien des armes, reconnaitre les pas d'un animal, supporter l'odeur infâme de corps en décomposition sur lesquels sa mère s'entraîner régulièrement à "faire de belles coutures", autant ces affreuses bêtes lui donnaient envie de prendre ses jambes à son cou et déguerpir au plus vite.
Elle se souvenait la fois où Astaroth avait voulu en attraper une et que deux de ses bestioles s'étaient engouffrées dans sa gueule. La pauvre bête avait hurlé pendant des heures avant que sa mère puisse calmer la douleur du loup.


...votre avenir. J'aimerais le partager...


Arrêt sur image pour la jeune fille.
Depuis qu'il l'avait sauvé pour la deuxième fois en quelques semaines, elle avait laissé son regard fixé sur lui. Et perdue dans ses pensées, elle avait laissé filer la conversation sans vraiment y prendre garde.
Mais les mots pris au passage la stupéfièrent bien plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer.

Elle avait dû mal comprendre. Mais alors pourquoi avait-il cet air si sérieux qu'elle ne lui avait encore jamais vu?
Non... Elle avait bien compris, vraisemblablement.

Son avenir? Comment le voyait-elle?

Et bien...


Tiens. Elle parlait!

Mon avenir? Je... A vrai dire, si j'avais une idée claire quant à mes ambitions, il y a de cela encore quelques temps, je dois vous avouer qu'aujourd'hui, je suis dans le flou.
La politique est sans doute finie pour ma part. Cette révolte m'a écœurée, et je n'ai point envie de voir une autre fois mon travail jeté aux orties et subir la colère et la jalousie de quelques harpies qui n'ont pas le poste qu'elles auraient voulu.
Après, en ce qui concerne l'immobilier, ne possédant rien, rien ne me retient en quelque endroit que ce soit. Ni même ma pauvre forge ouverte pendant la guerre, mais dont je ne me sers point. Et encore moins en ce moment.

_________________
Trokinas


Trokinas avait écouté avec attention la réponse.

Pour ma part, j'avoue que le monde politique me dégoute. Je ne dis pas que je n'y reviendrai pas, mais j'avoue qu'actuellement, je n'ai plus envie de servir le Limousin, car la loi est bafouée et cela indiffère tout le monde visiblement. Je me suis battu pour un grand Limousin, et je ne vois que bassesse et ignominie. Ce que je ne comprends pas c'est que j'ai du respect pour le Conseil de Régence, mais j'ai la nette impression de voir tout ce que j'ai participé à élaborer mis au feu. La population ne réagit pas, sorti de quelques personnes qui semblent plus aigries que reellement interessées par le sort du Limousin. Alors je vais prendre du recul, et ma fonction de Secrétaire d'Etat est parfaite pour cela.

Peut être qu'une mairie me tenterait, mais cela nécessitera beaucoup de travail...

Quoiqu'il en soit, laissez moi vous offrir ce présent.


Il se leva, puis défit son sac. Dedans, était empaqueté un pendentif avec le Limousin dessus. Une carte stylisée et magnifiquement ouvragée.
Voici pour vous. Avec cela, si vous l'acceptez, je pourrais contempler ce qui pour moi sont les deux choses les plus importantes. Acceptez le, cela ne vous engage à rien. Réfléchissez à ce que vous voulez et lors de ma prochaine visite nous pourrons en reparler.

_________________
Alienaure


Aliénaure ne cessa de le fixer tout le temps de son discours.
Il voulait "partager son avenir" sans toutefois "s'engager irrévocablement et durablement".
Certes. Cela était tout à son honneur. Trop de précipitation n'était point une bonne chose. Il fallait voir combien de fois les coups de cœur de sa mère lui avait valu douleur et souffrance.

D'un certain côté, il y avait entre eux une certaine différence d'âge. Jamais elle n'avait eu l'indiscrétion de poser cette question, mais une bonne dizaine d'années devait les séparer. Et dans quelques jours, elle fêterait sa majorité, sans doute seule, puisque sa famille partait en voyage pour un temps.
Mais Trokinas était homme de devoir, de travail et d'honneur. Il ne lui avait jamais manqué de respect, malgré les apparences trompeuses du Poitou. Il lui avait porté secours et été venu la voir le plus souvent possible depuis sa convalescence. Alors rien ne risquait de lui arriver auprès de lui.

Elle regarda le pendentif en argent, puis, sans hésiter, le prit et le passa autour de son coup. Le Limousin brillant vint se nicher juste au creux sous sa gorge.
Elle redressa la tête et le regarda.


Merci.

Puis, sur une impulsion, elle déposa un baiser sur sa joue.

_________________
Zya62


Coche qui arrive devant l'hostel Malemort. La porte s'ouvre, Cyrielle en descend.
Et les éclats d'onix se mettent à observer les lieux.
Un garde, pendant ce temps, approche. Son mari, lui, reste à l'intérieur. Etrange. Un soucis, certainement. Il ne tardera pas, ou le cocher risque de prendre racine.
Quelques pas en avant, à la rencontre du moustachu.


- Madame...Que dis-je Mademoiselle...Qui dois-je annoncer ?

Ses yeux se posent alors sur le téméraire. Sourire furtif avec un soupçon d'ironie. Le sourcil se hausse, le regard scrute et jauge.
Son âge étonne souvent, et rarement, on la croit mariée, alors qu'elle a atteint l'âge où ses choses se font.


Veuillez faire prévenir, je vous prie, Sa Grandeur et ses enfants que le Comte de Meymac et son épouse sont venus les visiter.

Mouvements en arrière. Des bruits de pas qui crissent sur le gravier. Une main qui vient accrocher l'intérieur de son coude. Un Comte qui apparait, comme pour confirmer les dires.
--Bastinguet
Comme il était à prévoir la dame n'était pas seule, et cela attisa encore plus l'attention perverse de Bastinguet.
Pour le moment, il s'agissait seulement de conduire le couple en demeure Malemort, l'amusement viendrait peut-être plus tard.

On comparait souvent Bastinguet à un chat, non pas qu'il fût particulièrement velu ou amateur de poisson et de lait, mais tout simplement parce qu'un pan entier de son cerveau était consacré à se battre sans raison et l'autre à tenter d'obtenir les faveurs charnels de tout être humain d'un sexe opposé au sien.
Pour l'instant, il se contenta de conduire avec force politesse et usages désuets la famille comtal dans le grand hall et d'annoncer avec vigueur l'arrivée des invités


- Le Comte de Meymac et son épouse !
Lunedor


Lune' resta un instant hébétée de se voir, non pas réellement congédiée, mais oubliée, mise de côté, comme abandonnée. Ca ne lui arrivait jamais. Il faut dire qu'elle s'arrangeait généralement pour que ne manquât de la remarquer. Tout sauf l'indifférence.
Elle se décida à descendre jusque l'entrée alors qu'Aliénaure fuyait on ne sait où avec son galant du moment. Il ferait bien de l'épouser celui-là, sinon ça allait jaser, à croire que sa soeur n'en avait rien à faire de son honneur et de sa réputation. Elle arriva au bas des marches alors qu'un grouillot quelconque annonçait son cousin et sa femme.


Je vous souhaite le bonjour et la bienvenue céans, cousins.

A destination du grouillot qu'elle espérait toujours présent: Faites prévenir ma mère que son neveu est arrivé.

De quoi pourrait-elle donc les entretenir en attendant?

Avez-vous fait bon voyage? Peut-être avez-vous faim et soif? Je peux vous faire préparer une collation.

Dans le genre original....


_________________
--Jehanne_de_cassagne


Des visiteurs ? Oups, pardon, s'cusez, laissez passer... La Castelmémère, ayant laissé Lunedor errer dans l'Hostel, et s'envoler vers la porte pour jouer les majeurs dome, se retrouva dans son petit cabinet, attenant à la chambre des plus jeunes enfants. Allons, se faire présentable !

Et pour repoudrer une vieille bique, ce n'est pas sans quelques longueurs et quelques difficultés.
Recoiffer une Jehanne, c'est bien aussi long, et elle n'avait pas le temps. Allez, on renfile les mèches sous la coiffe. Ca tiendra bien.

Des visiteurs ? Allons, pressons, dressons les tables, froissons les jupons, pétrissons les moissons !

Deux visiteurs ? Ah. Deux. Bon.

Et Jehanne d'aller à la porte, sans même avoir changé sa robe verte un peu râpée, et de poser son regard sur la jeune femme face à Lunedor.
Votre Grandeur ou Votre Grâce ? Jehanne se trompait tout le temps. Dans un sens c'était flatteur, dans l'autre, moins...


-"Vos Grandeurs, soyez les bienvenues à l'Hostel des Malemort."


See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 10, 11, 12   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)