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[RP] L'hostel de Malemort

---fromFRJehanne de Cassagnes
Jehanne eut un sourire bienveillant, bouche fermée - il valait mieux -, face à la moue butée de l'enfant.

-« Encore faut-il que ce comte et cette comtesse soient mariés... Votre petite sœur est fille de comtesse et de duc - je crois -, mais n'est pas pour autant enfant légitime... Elle est comme vous, finalement. Mais c'est vrai, les bâtards peuvent plus facilement épouser des roturiers.

Demoiselle, le mariage non aristotélicien n'existe pas. Vous pourrez vivre avec un homme, mais pas vous marier avec lui. Si votre mère l'accepte... Aristote nous enseigne à obéir à nos parents, n'est-ce pas ? »


La dispute s'était apaisée à côté. Jehanne se leva, en grimaçant, et à Lunedor, demanda :

-« Il va me falloir m'installer ici... J'espère que les matelas sont bien confortables... Vos autres frères et sœurs, sont-ils ici, demoiselle, hormis le sieur Barahir ? »

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[HRP : Pas trop dispo dans les jours à venir.]
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---fromFRLunedor
Louis et Elisa sont là. Mais pas Arnaut et Aliènaure. 'Liènaure elle est partie avec tante Ann à Paris, soit disant pour son éducation.

Et non, Elisa elle est pas comme elle. Elle a un père, elle. Lunedor hausse les épaules.

Quand je serai majeure, je ferai ce que je veux. Pour votre installation, je suppose que maman a prévu ce qu'il faut.
Et mon fiancé n'est pas un roturier. C'est le fils unique des comtes de Salbart.


Pas que ça soit très important, mais elle tient à ce qu'il soit clair qu'il n'y a rien à lui reprocher.
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Barahir_de_malemort
Il s'était entretenu avec l'abbé Lodovicus qui lui avait donné son accord pour le baptiser, puis il avait foncé à la chambre qu'il occupait dans une auberge de Verneuil depuis 5 mois pour y écrire deux lettres. Une demande de derogation à destination de l'évéque de limoge et, chose qui n'était pas coutume une lettre pour sa mére.

Parti vers Alençon une fois le repas passé, il s'était rendu directement au colombiers de la duchesse pour y envoyé un pigeon jusqu'à Limoge, puis était vite rentré, ne s'étant pas couvert pour afonté le froid qui regnait à cette endroit. S'en était reparti de longue engeulade au conseil, avec un duchesse et pas moins de 5 ou 6 conseillers qui n'assistait à rien se contentant à l'occasion d'hocher la tête.


Citation:
Je, Barahir de Malemort, Seigneur d'Aubiat & de Ligney,

à vous Aloïs de Malemort, Comtesse de Segur & Baronne de Chabriére, ma tendre mére,

mon plus respectueux salut.


Mére, comme je vous l'avait annoncer depuis presque le temps de mon service auprés de mon oncle, j'ai decidé de me faire baptiser. Je viens enfin d'aller voir l'abbé Lodovicus, un clerc de grande réputation qui m'a repeter qu'il ne s'aggissait là que d'une formalité pour un fervent aristotelicien, j'ai il faut dire, été à bien bonne école. Avec cette missive suit une destiné à l'évéques Inoën concernant une derogation, car c'est bien l'abbé Lodovicus qui officiera à mon baptéme, j'arriverais en terre Limousine dés que la derogation sera fait & que l'abbé pourra partir quelques jour.

Sinon mére, j'ai entendu dire que vous ne portiez plus les armes limousines ? Mes sentiment sont partagé à l'ecriture de cela, pour le Limousin, car aussi aussi virtueux que soit votre successeur, je ne doute qu'il reussisse à avoir autant de panache que vous même, d'ailleurs sur ce point, ne manquez pas de transmettre mes felicitations en mon nom & en celui de la duchesse d'Alençon, ainsi que mes souhaits de reussissement pour son "mandat". Mais je suis aussi soulagé de vous savoir liberer d'une bien lourde charge, & j'espére que vous aspirerez dés lors à quelques repos bien merité, même si je ne pense pas me tromper en disant écrire ces mots en vain.

Pour ma part, & bien que mon office de procureur de la duchesse se soit revelé du fait de mon, inexperience entre autres, bien peu brillant, j'ai été remarqué par l'ancienne secrétaire d'état d'Alençon qui m'a fait l'honneur de me placer en second sur sa liste, & d'y retenir le nom que j'avais proposé, à savoir BLONDEUR en rapelle de sa chevelure. Mon retour definitif n'est donc pas à l'ordre du jour même si je me languit de Chabriére.

J'espére que toute ma fratrie se porte au mieux, même la petit Elisa si vous ne vous êtes pas resolu à la renvoyé à la garde de son tourangeaux de pére, ainsi que toute la famille ? Je compte sur vous pour transmettre mes respectueux hommages et mes salutions à mon oncle & mon cousin si par un heureux hasard vous les croisez.

Tres respectueusement,

fait à Alençon,
en le chateau des Ducs,
le XI des calendes d'avril de l'an de paque MCDLVI

PS: Mére concernant les feliciations a votre successeurs, je vous en serais gré de les taire si par malheur cette jouvencelle de Dragonnet a été reconduit à ce poste. Je ne l'épere pas, bien au contraire, & j'aurais une bien mauvaise estime des gens qui peuple ma terre natale si ils osent vous faire l'insulte de mettre telle fol dingo à votre succession.

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http://www.heraldique-europeenne.org
Bara ban en cours de fabrication par maman Neb (la classe !)
Nicotortue
La discussion suivait son cours, tranquille et enjouée. La complicité semblait retrouvée entre les 2 cousins et c'est ainsi que Stannis les trouva, pendant que Lunedor et sa gouvernante faisaient connaissance et discutaient à bâtons rompus. Lorsque le Baron entra, un seul regard suffit au Comte pour noter le changement qu'il avait opéré. Maintenant qu'il ne portait plus une pelure sur le dos, qu'il s'était lavé et qu'il avait raccourci son poil, son nouveau cousin avait bien meilleure mine et même quelqu'un d'aussi hautain que le Comte pouvait l'envisager sous un jour un peu plus flatteur.

Un sourire crispé répondit aux excuses du nouvel arrivant et c'est sur un ton qui se voulait aimable mais qui était trop tendu pour être véritablement affable qu'il répondit.

Je vous en prie, mon cousin sourire encore plus crispé. Ne vous excusez pas. Nous savons tous ce que c'est que d'être sur les routes. Il prit bien garde à ne pas mentionner qu'il venait tout juste d'arriver de Guyenne et qu'il avait l'air de sortir de son bain ou de son tailleur, au choix. Cela n'aurait servi à rien sinon à rajouter de la tension. Ce n'était que détail. Joignez-vous donc à nous et contez nous les dernières nouvelles du front.

Sur ce, il jeta un regard à son cousine pour voir s'il s'était montré suffisamment ouvert et s'il avait respecté sa part de marché.
Stannis
Il mentait mal, le cousin. D'un autre côté, à bien examiner la situation, c'était probablement intentionnel... Enfin, toujours était-il qu'il semblait aussi heureux de voir le Poitevin qu'un bubon sur le dos de sa main. Le regard qu'il jeta à Nebisa après avoir si "cordialement" accueilli le retour de Stannis dans la pièce était sans doute lié à ceci... Une discussion à son sujet dès qu'il avait tourné le dos, probablement. Qui ne devait guère être flatteuse. Peu importait, en fait... S'asseyant, il entreprit de répondre à la dernière question de l'ancien Grand Ecuyer, s'efforçant de garder une voix amusée, mais qui trahissait toutefois un soupçon d'amertume.

Des nouvelles du front? Ma foi, je crains de ne pouvoir être d'une grande aide... Essentiellement, nous sommes restés cantonnés juste au nord de Thouars, avec de temps à autre des manoeuvres, sans qu'on ait jugé bon de nous informer où et pourquoi on les menait, sans prévenir ne serait-ce qu'un jour à l'avance du départ... Mais je suppose que c'est normal, après tout: nous ne sommes que des nobles Poitevins, et donc, certainement, les plus susceptibles de trahir le Comté, d'où une évidente nécessité de ne nous communiquer absolument aucune information. Je suis dans l'incapacité totale de vous dire ne serait-ce que laquelle des deux provinces avait le contrôle du noeud au moment où je suis parti, pour tout vous dire...

S'arrêtant de parler, il se saisit d'un des biscuits dont semblait si friand l'invité de sa femme, mordant calmement dedans pour signifier qu'il en avait fini avec ces nouvelles, en pesnant qu'il était probable que son cousin et sa femme en sachent davantage que lui à ce sujet, et en en remerciant silencieusement la Comtesse Poitevine et sa paranoïa galopante...
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Nebisa
Léger hochement de tête en direction de Nico, un encouragement, un "pas mal mais peux mieux faire" , elle s'apprête à commenter les nouvelles du front angevino-poitevin, ou plutot la "guerre du noeud" comme elle l'appelle et assurer à son époux qu'il n'a plus a y retourner puisque de toute façon cette guerre imbécile n'est pas prête de finir quand un valet arrive et lui remet un plis...

Des nouvelles de Barahir !

Le cachet de cire est vite rompu et la mére se plonge avec appréhension dans la lecture...Son fils n'écrit que rarement, la derniére fois pour luiannoncer qu'il souhaitait demeurer en Alençon... Qu'a -t-il encore trouvé comme tour de pendard cette fois ?


BAPTISER ! MON BEBE VEUT SE FAIRE BAPTISER ! Hum... il écrit à l'évéque Ionen... le temps qu'elle réponde il sera barbu avant que d'être Aristotélicien....

Reprise de la lecture...

OOOH... il poursuit sa carriére politique sur une nouvelle liste aux ducales... Mon bébé fait de la politique ! Ce besoin de servir la communeauté et le Roy, il le tient de moi, c'est évident !

La suite...

Et il embrasse toute la famille, tout le monde en nous assurant de la hate qu'il a de nous revoir promptement ! Nous lui répondrons tantôt....

Nouveau frappage de porte, trois nourrices impavides s'avancent et tentent maladroite révérence, les bras chargés, chacune d'un moutard en bas âge.

Ah parfais ! Dame Jehanne ? Venez que je vous présente les jeunes males de la mesnie... Louis et Elisa ne devraient plus tarder à présent en outre... Donc, voici Pauline, Bérengére et Adéle, nourrices de MEssire Aranut, mon plus jeune fils qui va sur ses quinze mois, Messire Attila, fils de Feu le Comte Hasdrupal et de Feue la Vicomtesse Alexaria, j'ai receuillit le jeune orphelin à la mort de sa mére il y a six mois de celà. Le dernier enfançon n'a pas de nom mais je le nomme Tristan, il est le fils de la filleule de mon époux qui trouva la mort en le mettant au monde. Nous le gardons prés de nous le temps que son pére le retrouve...

Les trois gniards ayant presque 6 mois d'écart tous les trois fixaient la piéce de leurs grands yeux curieux .

Dame Jehanne, vous aurez la responsabilité des nourrices et celles çi devront vous obéir comme à moi même bien entendu.
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Boisé forever !!!
Nicotortue
Il écoute attentivement son cousin (grimace ) relater les non-événements de la guerre angevino-poitevine. Rien de bien neuf, donc puisque, grosso modo, il ne s'y encore rien passé. Mais le Baron semble plus amer qu'autre chose de cet état de fait. Bah... quelques jours dans le Limousin le dérideraient à coup sûr.

Des nouvelles de Barahir ? Air incrédule du Comte devant le pli. Ainsi, le drôle sait écrire suffisamment pour rédiger un poulet entier. Diantre, voilà qui mérite attention, d'autant plus que les nouvelles contenues et débitées d'un air moitié ahuri, moitié incrédule, moitié faussement blasées de sa mère, sont d'importance et annoncent un subtil changement dans l'attitude du fripon. Peut-être un début de responsabilité et d'âge de raison.

Là-dessus, entrée de la moultitude braillarde des enfançons de la maisonnée. Le Comte s'enfonce encore davantage dans son fauteuil pour éviter la vue de ces poupons rosés et vagissants. Même un biscuit épicé ne suffirait à faire oublier leur vue...
Nebisa
Matin brumeux en l'hostel de Malemort, Atalante, la jument blanche de la Comtesse pénétre dans la cour alors que la maisonnée s'éveille à peine, un palefrenier aux yeux lourds de rêves enfuis trop tôt récupére la bride que lui tend la Malemort et s'éloigne vers les écuries pour bouchonner et ravitailler la bête.

La femme demeurrée seule reste un instant plantée au centre de la cour, ignorant ou aller ou quoi faire avant de se glisser à l'intérieur pour rejoindre ses apartement, nom pompeux pour désigner son bureau privé attenant à la chambre conjugale en cette demeurre ou l'espace est si exigu pour qui est habitué aux vastes espaces de Ségur ou Chabrières.

Arrivée dans sa chambre, elle retire sa cape et détache le ceinturon qui tient son épée contre sa taille. En silence, les yeux voilés, elle s'approche du grand coffre contre le mur sud de la piéce, s'agenouille pour l'ouvrir et en retire un collier d'or finement ciselé, songeuse, elle passe un doigt tendre sur les mailles entrelacées, vient caresse les branches de l'arc doré et esquisse un sourrire.... Des jours de travail, des heures penchés sur ses parchemins pour tracer les contours de ce collier si lourd de symboles, incarnation d'une chevalerie nouvellement acquisse, premiére épreuve initiatique en tant que héraut, premiers doutes et premiéres coléres... Trop dur, abatement, crainte... conviction... De sa sueur avait finit par naitre un dessin convaincant... Et les colliers avaient été confectionnés... Et l'arc était venu se lover contre son coeur...

Jusqu'à hier, jusqu'à ce que ce lien n'ait plus de sens... Se relevant, sans lacher le collier, elle va jusqu'à la porte, en tire le verrou pour ne pas être dérangée et se dirige vers la cache secrête amménagée sur la cheminée. Le tiroir secret est ouvert, elle dépose l'offrande prés de la bague en bois de saule, prés du stilet d'argent, prés de la fiole de sang...

Aprés avoir refermé sa boite de Pandore et saisit une bouteille de prune, elle se laisse tomber sur son lit, fermement décider à combattre le mal par le mal...

Aurait-elle dut laisser le collier là bas ? Sans doute... Elle avait déjà laissé son écu en pointe, et pour avoir donné naissance à ce collier, il était plus sien que tout autre...Et aucune de ces palabreuses n'aurait le courage de venir le réclamer de toute façon...

Gorgée de prune aprés gorgée de prune, la pensée de Bralic vient caresser son souvenir, comme souvent il faut l'avouer... Elle croit l'entendre rire, de ce rire franc et clair, joyeux et mélodieux, un rire bien rare mais si précieux pour ceux qui avaient le privilége de l'entendre... Oh oui il rirait, lui qui avait prophétisé celà il y a bien longtemps ... On ne se refait pas Amore songea-t-elle... la loyauté fait partie de moi et j'y ai cru jusqu'au bout...

Nouvelle lampée prunesque, ses pensées se dispersent, au loin elle entend le ronron famillier du fonctionnement de la maisonnée, elle est comme détachée de tout celà, seule compte cette bouteille à laquelle elle s'éccroche et qui la rattache a son unique réalité...

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Boisé forever !!!
---fromFRLegrelé
Discretement il entra dans l'enceinte du manoir. Son maitre lui avait dit que la comtesse n'y serais pas, car occupé à accoucher à Ventadour, mais que tout risque n'etait pas exclu de présence.

Il avait reçu un plan et des consignes précises, les plus idiotes qu'il ai reçu depui longtemps. Il devait penetrer dans la chambre, non pas pour y voler, mais pour y deposer un bijoux.

A cette heure la gamine aveugle devait dormir et la preceptrice aussi, le mari devait être en vadrouille hors limousin, et le cousin sans doute en train de lire embrumé par l'alcool, mais assurement dangereux.

Il grimpa jusqu'a la fenétre de la chambre de la comtesse, evidement trops étroite pour le passage d'un homme, mais il ne voulait pas rentrer..

Il visa vers le secretaire, et lança son colis sur le bureau..

dedans, une bague




et un mot..

Citation:
pour toi,

j'espére que tout s'est bien passé quand tu lira ses lignes,

j'ai vu cette bague au doigts d'une dame et je me suis dis que nul ne la porterais mieux que toi, et tu me connais assez pour savoir que je n'aime pas que ce qui digne d'intérêt ne puisse trouver un ecrin qui lui convienne.

L'erreur est maintenant réparé, et l'ancienne propriétaire trouve que cet emprunt est finalement un prix des plus modeste à y reflechir.Nul doute que son mari lui en achetera un nouveau, qu'elle portera en attendant mon retour.

Avec ma tendresse, je passerais sans doute te voir prochainement.

D.



Puis l'intru descendit prestement, courant le plus vite possible pour eviter de se faire prendre.
Nebisa
Quelques temps plus tard c'est une Malemort aux traits tirés qui revient à l'hostel... Les tempes prises par une de ses migraines de plus en plus fréquentes et les traits tendus par le tracas des milles et une choses à préparer avant le départ... Tout celà seule bien entendu et sans pouvoir compter sur la moindre aide pour ne pas changer... on nait seul, on vit seul et on meurt seul avait-elle lu quelque part et depuis longtemps elle en était persuadée ...

Aussi pénible que celà soit, il lui fallait tout de même, une nouvelle fois, se couper en deux, penser à l'avenir des siens en assurant leur confort et leur survie du temps qu'elle irait faire honneur à son serment d'allégeance en espérant que pour une fois les pontes des hautes instances seraient foutus de rendre utile un conflit aussi long que lassant... Bref, Aliénaure, rentrée de Paris, assurerait le bon fonctionnement de la maisonnée, la jeune fille en était capable et cette tache là la guiderait dans l'avenir qui l'appelait... Lune' avait promis d'être "bien sage" et semblait moins anxieuse à l'approche du départ, ou bien n'était ce que façade ? La mére manquait de temps pour s'en assurer ... et les plus jeunes ne verraient pas bien de différences entre faire des bêtises et faire des bêtises...

Les gages des domestiques avaient été versés pour les trois mois à venir, histoire d'être tranquille une fois au front, et les ordres quant aux cultures, travaux et amménagements dans les divers domaines de la Comtesse clairement délivrés aux divers régisseurs responsable du bon fonctionnement des affaires de la Dame... D'aprés l'intendant, elles se portaient bien, enfin guére mal, mais sait-on jamais... jusqu'à ce que les récoltes soient rentrées, on ne sait jamais de quoi l'on se nourrira l'hiver venu... Et la peur de misére, quand on doit nourrir une douzaine de bouches, était sa pire hantise, aprés la peur panique qu'elle nourrissait pour le feu...

C'est donc en repensant mentalement la liste des "choses à faire", parmis lesquelles restaient encore, faire venir son armure de Chabrières, faire aiguiser son épée et trouver un coffre pour ses bouteilles de prune, s'assurer que les réserves de la cave, du garde manger, du saloir étaient suffisantes, laisser des consignes à Aliènaure sur l'or qu'elle dissimulait dans son cabinet de travail "en cas de besoin" et sur l'endroit ou elle avait rangé son testament, que Neb arrive à sa chambre , dans l'idée de s'étendre un moment.

Son oeil attiré par l'éclat sombre d'un écrin sur sa table de travail, la curiosité alléchée, elle s'approche et sourrit en reconnaissant l'écriture, ô combien familliére avant que de hausser les sourcils d'approbation face au présent...

L'anneau passé à sa main droite, elle laisse scintiller les pierres un moment, ravie et surprise, comme toujours quand elle recoit autre chose que critiques et insultess...

C'est finalement en sourriant qu'elle se laisse tomber nonchalement sur le lit.

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Boisé forever !!!
Nyuu
Alors... Il est où c't'Autel de la Mort?...

Après avoir arpentée les différents villages du Limousin pour hurler un petit message du Clan des Vieilles Biques, la petite Nyu avait décidée de se rendre à l'Hotel des Malemorts pour prendre les clés de la Taverne et, espérait elle, voir le dit cousin qui voulait trouver épouse.
Elle s'était même fait toute Belle pour l'occasion. Elle s'était lavée les cheveux avec l'eau d'une petite marre de la forêt d'à côté. Elle avait sortie une belle robe qui ne contenait que deux ou trois trous, presque pas mitée! Et elle a déposée en ses cheveux une petite rose bien odorante.

Enfin voilà... Elle ne savait pas où était la place Saint Michel et donc encore moins où était cet Hotel qu'elle prenait pour un Autel... Ce qui ne l'aidât point.
Ses pieds foulèrent de nouveau les pavés de la ville où, auparavant, elle avait tapée du tambour et chassée du rat pour l'compte d'boucher du coin d'la rue.
Elle avait déjà tant de choses à raconter à son Père et à sa Mère en rentrant chez elle! Elle souriait, toute fière de ce qu'elle a vécue aujourd'hui.
Enfin le temps n'est pas à la pensée mais à chercher cet Hôtel. Elle interrogea un passant.


_B'soir M'sieur... Euh navrée d'vous déranger d'la sorte mais j'cherche l'Autel d'la Mort. Derrière l'place Saint Michel. Vous savez où qu'c'est y?

Le pauvre passant qui n'avait rien demandé à personne se retrouvait là bien embêté à chercher un endroit qu'il ne connaissait guère.
Il réfléchissait... Tout en fronçant les sourcils. Nyu avait un peu peur à voir cette tête étrange.
Puis l'homme finit par dire


-J'sais pas...

Elle le remercia tout de même et interrogea d'autres personnes. Toutes ne surent où ça se trouvait.
Mais un homme lui avait donné une réponse plus que bizarre.


Ben... L'Autel c'est à l'Saint Eglise, là bas!

Alors pour en être sûr elle se rendit à l'Eglise et trouva le curé. Elle lui posa la question habituelle. Le curé se tint le menton et ria de tout son être tel un démon acâriatre. Nyu le regarda avec son regard d'Ange Simplet. Puis le curé lui dit, entre deux rires

-Ah ben l'Autel de la Mort c'est la rue derrière cette place. Vous ne risquez pas de le manquer!

Puis il referma les portes de l'Eglise. Des rires se laissaient entendre dans le choeur de ce bâtiment. Nyu resta à regarder la porte ne comprenant pas pourquoi il riait ainsi. Puis elle prit le chemin de la rue derrière et trouva ce qui semblait être le lieu dit.
Elle frappa à la porte. Le temps de réponse était long alors elle cria


M'Dame Ibiza d'la Mort? J'suis Nyu vot' nouvelle Tavernière. J'voulais vous voir après c'que vous m'avez dit quand j'passais avec mon tambour. J'peux entrer?

Elle attendit une réponse. Impressionnée devant la majesté du lieu
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Nyu Arthalanià
Dict: "La Princessa de Lemòtges"
Chambellan du Limousin et de la Marche
---fromFRLunedor
Portier de l'hostel Malemort. Voilà une bonne place. Pas trop fatigant. En plus on voit passer des gens d'la haute. Nourri, logé, à l'abri. Un vrai coq en pâte. Tranquille en somme. Sauf quand on vient le déranger en criant à tue-tête comme s'il n'avait pas d'oreilles pour entendre comme tout le monde. La mine patibulaire, il ouvre la porte et toise la gamine.

Quoi qu'tu lui veux à Sa Grandeur? C'est pas l'jour pour les quêteux. Passe ton ch'min, on a assez d'servantes.
Nyuu
Effrayé par l'individu, Nyu fit trois pas en arrière et tenta de parler mais resta un moment comme paralysée. Elle n'avait pas prévue ça. Bien sûr, elle a un portiers, des servantes, tout ce qu'il faut... c'est pas une Comtesse pour rien.
Mais Nyu fut déçue que le portier ne voit pas là ses beaux vêtements que peu troués qui indiquent là une intention tout autre que de postuler à une offre... Mais plutôt pour impressionner un certain vieux célibataire et aussi prendre les clés de la taverne...

Nyu parvint donc à s'extirper de sa torpeur. Tenta un sourire qui tourna à la grimace.


Ben M'sieur... j'viens pas postuler à une offre ni rien... En fait M'Dame Ibiza m'a d'mandée d'v'nir... Dîtes lui qu'c'est d'la part d'Nyu, l'fille au tambour...
Moi j'ai rien d'mandée...


Elle rougit, et perdit un peu de sa force et de son enthousiasme.
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Nyu Arthalanià
Dict: "La Princessa de Lemòtges"
Chambellan du Limousin et de la Marche
---fromFRLunedor
Ben tiens, et moi j'suis l'prince Morgennes. Il allait laisser là la gamine quand il se ravisa. Et si elle disait vrai? Vaut peut-être mieux ne pas risquer d'encourir l'ire de Sa Grandeur.

Reste là. J'vais voir si Sa Grandeur veut te recevoir.

Le portier referma soigneusement l'huis et s'en alla mander consignes auprès de sa maîtresse.
Nebisa
Prévenu par Roger, l'huissier de garde à l'entrée, que la visite qu'elle attendait venait d'arriver, la Comtesse Chieuse pose sur sa table de travail la plume d'oie pour verser une fine pellicule de sable sur le velin et laisser l'encre non séche se faire absorber avant de souffler pour le dissiper. Le parchemin est en suite soigneusement plié pour être en suite clos d'une couche de cire et que l'apposition du scel ornant sa main gauche de renferme le message, le protégeant des éventuelles indiscrétions.

Sa tache achevée, la Malemort se léve pour rejoindre l'entrée de l'hostel. Passant à la hauteur de la jeune chambrière, elle lui glisse quelques consignes..


Marceline, faites servir une collation dans le petit salon et prévenez les Damoiselles Aliènaure et Lunedor que je souhaite les entretenir dans une moitié d'heures. Vous ferez également venir Messire Louis et Damoiselle Elisa, leurs nourrices les ont emmené sur la place du marché il me semble. En suite, veillez à ce qu'Herminie soit sellée et mes malles portées à la caserne ... Nous partons dés l'aube...

Elle n'avait pas jugé nécessaire de prévenir ses ainées du départ pour la guerre, les laissant à la joie de leurs retrouvailles tandis qu'elle même vaquait aux préparatifs ... maintenant, elle devait bien les prévenir ...

Etoufant un soupir, elle rejoint la piéce d'entrée et adresse un sourrire à sa toute nouvelle taverniére.


Le bonjour princesse ! Vous avez trouvé l'hostel je vois ! Celà me réjouie, Roger ne vous a pas effrayée j'espére ? Il est parfois un peu trop bougon, mais c'est un homme le pauvre . Approchez donc que je vous vois... Voilà fort seyante véture ! Tout a fait digne de la taverniére de l'Astaroth !
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Boisé forever !!!
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