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[RP] L'hostel de Malemort

---fromFRLunedor
Elle y était au pied du mur. Elle reprit d'une voix plus basse.

Il y aura un peu de danger mais si tu fais ce que je te dis, tout se passera bien.
Tu sais que 'liènaure veut m'envoyer à Ségur en punition. Cela ne doit pas se faire. Je ne peux pas. Je dois rester ici. Alors on va lui faire une farce. On va lui faire croire que je me suis enfuie. Mais ça sera juste pour quelques heures, je reviendrai après.


Elle essayait de se montrer la plus convaincante possible et de chasser de son esprit le nuage des paroles de sa soeur lors d'une de leurs habituelles prises de bec.

Ce que tu as à faire n'est pas très compliqué mais c'est indispensable à la réussite de l'entreprise. Quand tout le monde sera couché, attention, écoute bien ce que je te dis, tu te relèveras. Tu iras aux écuries où tu selleras la mule de l'intendant. Fais bien attention de ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller les palefreniers.
Une fois que ce sera fait, tu viendras me prévenir, m'accompagneras aux écuries et tu refermeras le portail derrière moi.
Si tu rencontres quelqu'un qui te pose des questions, dis que tu vas aux cabinets.

Tu as bien compris ce que tu dois faire?

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Louisdemalemort
Alors c'est toi la princesse en détresse... J'ai bien compris ce que tu attends de moi... Préparer la mule et fermer le portail des que tu sera parti? mais après je fais quoi sans toi? Ou ira tu? Que va dire Mère...

Louis commençait a resentir l' angoisse qui commençait à le saisir. Elle était combattu par l' excitation du secret et de l'interdit.
---fromFRLunedor
Elle sourit.

Ne t'inquiète donc pas. Ce n'est qu'une farce je te l'ai dit.
Une fois que tu as refermé le portail, tu remontes vite te coucher. Si on te demande quelque chose au matin, nie tout. En bloc. Dis que tu dormais tranquillement. Comme d'habitude. Et ne t'inquiète pas, je reviendrai dans la matinée. Je te le promets.


Manquerait plus qu'il aille tout raconter à leur soeur aînée... Non, elle peut compter sur lui. Du moins, il a intérêt à ce qu'elle puisse compter sur lui...
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Louisdemalemort
Lunedor réussit a apaiser les dernières craintes de Louis. C'est pour de faux, c'est un jeu. Un jeu captivant et excitant, mais qui restait un jeu.

Et bien je vois que tu a tout prévu! Et bien je suis prêt a devenir ton chevalier servant et a t'assister dans ta quête de liberté.

Louis essaya d'avoir une mine sérieuse et se mit à marcher en long et en large.
Mais comme tu l'a dit il faut rester discret. Dés que tu est prête fais moi signe mais avant pas un mot, il ne faut que rien transpire de cette chambre. Je vais aller dans ma chambre et faire si de rien n'était.

Et toujours en essayant de garder son sérieux, il prit congé de sa sœur. Que l'aventure commence!
---fromFRArnaut-de-Malemort
La guerre c'est nul, les nourrices c'est nul, les leçons c'est nul et moi j'veux maman et toi tu sens des pieds par la bouche NA !


VLAM

Renversant son tabouret au passage, le dernier né Malemort, du haut de ses trois ans quitte la salle de jeux pour courrir dans le couloir et aller se cacher dans l'appentit sous le grand escalier dans l'entrée de l'hostel.

Refugé là, les genoux rammenés sous le menton, les yeux humides mais refusant de pleurer "comme un bébé", Arnaut resasse ses malheurs, tout d'abord sa mére, partie depuis looongtemps et qui lui écrit même plus, pis ses grandes soeurs qui s'occupent même pas de lui, Louis qui a toujours des leçons avec son précepteur et qui veut pas jouer avec lui... Pis maintenant c'est sa nourrice qui le punit tout ça parce qu'Hannibal a fait un caprice !

En temps ordinaires, Arnaut et Hannibal, pour autant qu'ils n'ont pas la moindre goutte de sang en commun, sont toujours à la colle, comme des siamois et sans guére de nuage dans le ciel de leur fraternité de coeur... Séparés de seulement quelques mois par l'âge, le pupille de la Comtesse, fils de l'indomptable tourangelle Alexaria et de l'incomparable Hasdrupal, est devenu un vrai Malemort sur bien des plans... Mais ce matin là... l'énervement, la fatigue peut être avait fait éclaté une des rares disputes de ces fréres de lait.

Dispute se soldant par la "fugue" d'Arnaut, bien décidé à rester là parce que "les autres, c'est tous rien que des méchants d'abord"
{deirdre}
Le sondage va être supprimé de ce RP c'est à vous de le surveiller et de le faire vivre.
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Chef Censeur du Limousin Marche

Nicotortue
Un cavalier pas trop mal monté - mais sans plus cependant -, crotté et poussiéreux, s'arrête devant les hauts murs de l'hostel de Malemort qu'il regarde d'un air curieux, se demandant s'il ne s'est pas trompé d'adresse. C'est qu'il n'y a pas signe d'une grande agitation à l'intérieur. Pourtant, le Comte a bien dit qu'il ne pourrait guère se tromper, l'hostel de Malemort étant le plus vivant de la rue, si ce n'est du quartier, voire de Limoges tout entière. Humpf, même pour l'esprit plutôt lent du coursier, l'emphase comtale est évidente, comme celle de tous les gens du Sud. Enfin bon, si c'est bien là qu'on lui a demandé de délivrer sa missive, c'est que ça doit être là. Par ailleurs, les passants à qui il a demandé sa route avaient l'air d'être bien renseignés, même si l'accent breton du messager les surprenait au premier abord et emplissait leur regard d'une lourde suspicion.

Sans démonter, le jeune homme toque à l'huis qu'on lui ouvre aussitôt qu'il a annoncé qu'il était porteur d'un message du Comte de Turenne. Apparemment, celui-ci a ses entrées ici : cela doit donc être le bon bâtiment. En tout cas, il est plus facile de faire ouvrir cette porte que celle du monastère breton dans lequel le Comte s'était retiré afin de faire soigner sa blessure. Il faut dire que les moines, bretons qui plus est, n'aiment guère trop la compagnie, à l'inverse de leur comtal hôte qui s'est ennuyé ferme en leurs murs, cloué sur un lit au confort douteux tout le temps de sa convalescence. Et lorsqu'il fut autorisé à mettre le nez dehors, le temps breton lui interdisit l'accès aux jardins ainsi qu'au cloître, l'obligeant à rester calfeutré dans la cellule qu'on lui avait attribué, moyennant une somme exorbitante - cellule si petite qu'il n'imaginait pas même que cela puisse exister.


Enfin bref, loin de ces considérations, le jeune Breton observe d'un air qui se veut intelligent la cour de l'hostel de Malemort, où chacun vaque à ses occupations, sans s'occuper outre mesure de lui. Après tout, il n'appartient même pas à la maisonnée comtale, dont il ne porte pas la livrée. Il a accepté de délivrer le message uniquement parce que son désir de voir du pays s'est vu multiplié par les quelques pièces d'or promises par le Comte si sa lettre arrivait à bon port.
Il en est là de ses intenses réflexions lorsqu'un vieil homme l'interpelle depuis le perron, lui demandant qui il est et ce qu'il veut. A la mine hautaine du bonhomme et à son ton péremptoire, il est clair qu'il a l'habitude de donner des ordres et d'être obéi en temps et en heure, si ce n'est en minute. Ôtant son bonnet de laine rouge et saluant, le coursier se présente et explique les raisons de sa présence en Limousin, extirpant du même coup une missive quelque peu froissée mais dont l'oeil averti du guillaume perronnant ne manque guère de reconnaître le sceau comtal.

Descendant les quelques marches, Guillaume - oui, oui, c'est bien de lui qu'il s'agit -, s'empare de la lettre et la décachète, parcourant rapidement son contenu, son visage s'éclairant de joie au fur et à mesure de la lecture. Il la relit une deuxième fois afin d'être sûr de ses informations et s'écrie à la cantonnade :


Holà ! Les gens de Turenne ! Sa Grandeur rentre enfin en Limousin. Elle sera à Limoges d'ici une semaine. Nous avons l'ordre de quitter l'hostel de Malemort et de nous installer en l'hostel de Brassac fraîchement rénové pour y préparer son installation.
Que tout le monde s'apprête au départ. Je veux que tout soit en ordre d'ici 2 jours.


Revenant au jeune cavalier, il le regarde d'un air absent et lui promet de lui verser sa récompense au plus vite, l'invitant dans un premier temps à se reposer. Il le laisse planté dans la cour, s'avisant qu'il faut prévenir au plus vite la Comtesse Nébisa, rentrée elle-même d'ici peu, du déménagement qui se prépare et la remercier de sa généreuse hospitalité. Aussi, remonte-t-il rapidement les marches et s'engouffre-t-il dans l'hostel, à la recherce de la maîtresse de maison.
Laissé à lui-même, le jeune Breton hésite un instant sur la conduite à suivre, avant de se diriger vers ce qui semble être les écuries où, déjà, des palefreniers aux couleurs or et gueules s'agitent. Il laisse sa monture aux mains d'un valet arborant d'autres couleurs - sûrement les couleurs Malemort, avant de monter dans le fenil, de s'y allonger et, sous peu, de ronfler consciencieusement.
Nyuu
Une jeune femme se promenait tranquillement dans les ruelles de "Lemòtges la Belà" sans idées autre que celle de prendre l'air. Les journées au conseil ne valaient certes pas ce que les soldats ont vécus en Terres Bretonnes, mais il y avait un peu de cela.
La pauvre âme pacifiste d'une femme ne voulant tenir une arme par peur de se pourfendre elle même avec cet engin de destruction... ben cette pauvre âme en prenait un coup!
Un coup de fer brutal si je puis dire ainsi.

La jeune donaisela parcourut donc les ruelles de Lemòtges, passant par les endroits où durant sa jeunesse elle chassait les rats -d'ailleurs en voici un gros là qui pourrait contenter le boucher d'coin d'la rat... mais est-il encore en activité celui là? Il me semble que c'était Dragonet... hmmm-
L'envie de courir après ce rongeur, masqué derrière la poussière sortie tout droit du cul de basse fosse de la ville, était présente de la tête de la jeunette. Mais elle fit outre et se dit qu'une personne de son rang était trop importante pour se permettre tant de... gueuseries.
Pourtant elle commençait à prendre un petit bourrelet médisant à force de rester assise toute la journée. Et son teint était pâlot! Raah ce soleil! Quelle idée de construire des murs le cachant de la sorte...

Elle trouva la grand'place où il y avait la Taverne de l'Astaroth. Du coup elle ne pouvait s'empêcher de penser à "Ibiza de Ma Mort" comme elle aimait à la nommer.
Elle réfléchit à la proposition que celle ci lui avait faite il y a peu longtemps: "dormir à l'hostel Malemort"
Pourquoi pas après tout? La petite demoiselle n'avait jamais testée les lits douillets des nobles... Ce pourrait être une grande première si l'offre d'hospitalité était toujours d'actualité.

La voilà qui fait volte-face, se met en marche vers le dit Hostel.
Elle arrive devant la belle porte. Elle toqua.

Elle toqua encore

Puis encore

....

Elle prit patience...

...

Toqua encore...

Rien...
Ils devaient être occupés, sur le marché, en charmante compagnie... le tout à la fois... N'y avait il pas assez de valets pour s'occuper d'elle? Pas aujourd'hui qu'elle verrait Ibiza alors...

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Nyu Arthalanià
Dict: "La Princessa de Lemòtges"
Chambellan du Limousin et de la Marche
Nebisa
Dans son petit salon, la Comtesse de Ségur tentait de rattraper le temps passé au loin en calinant le plus jeune de ses fils et son filleul. Les deux garnements, tout heureux d'échapper à leurs nourrices, demandaient à grand renfort de sourrires le récit des exploits de môman parti trucider des "fétons", contraction entre "félons" et "bretons"...

Les yeux encore rougis d'une nuit agitée, en proie aux cauchemards et aux angoisses refoulées durant la journée et agravée par l'effroyable scéne que Lune' lui avait la veille, la Comtesse tachait de combler les jeunes garçons pour oublier ses peurs et ses peines...

Peur de l'avenir, peur d'une absence qui au lieux de la blesser commence à devenir indifférente, peur d'un avenir trop semblable au passé, peur de plus d'avenir du tout...

Un page empressé vient cependant troubler le récit d'une bataille prés de Rennes, au moment ou la Nebisa intrépide et avide de venger les blessures de ses amis, s'apprétait à éventrer un "brelon" (autre contracture entre "breton" et "félon") et informe sa maitresse de la missive de son cousin. Un large sourrire aux lévres, la Malemort hoche la tête, heureuse de savoir nico sur pieds et bientot à nouveau prés des siens, là ou est sa place, en Limousin...

Son oeil se voit alors attiré vers la cour, vers la silhouette familliére d'une jeune fille qu'elle n'a pas revu depuis longtemps... Ordre est donné qu'on conduise Nyuu jusqu'à elle et que l'on apporte une collation.

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Boisé forever !!!
Nyuu
Nyu attendait dehors, elle se demandait si elle devait rester encore un poil ou devait s'en aller. Visiblement il n'y avait personne, pourtant il y avait du bruit, comme un vieux monsieur qui gueulait on ne sait quoi dans les oreilles d'un autre.
Elle décida donc de rester, s'il y avait un vieillard c'est normal qu'il n'entendait pas le coup de cloquette.
La jeune femme souhaitait toquer une nouvelle fois à la porte mais celle ci s'ouvrit de sorte que le poing tomba sur le nez de l'homme.

La Diacre regarda son geste maladroit, sa main laissée sur le nez de l'autre... Elle le retira enfin en présentant mille excuses et en mettant une main devant sa bouche, choquée par ce qu'elle venait de faire.
L'homme bougonnait mais devait obéir aux ordres de la Comtesse et se contenta d'accompagner la petite vers sa maîtresse tout en jurant des mots à faire pâlir un Aristotélicien.... ce qu'elle était.

La voilà introduit dan sle salon de la Comtesse. Mais avant cela elle salua un homme aux allures de breton... un peu comme chez Gawam, le charmant Ambassadeur Breton.
Moué, bon ben voilà, un petit bonjour avec un grand sourire, puis à Nebisa


B'jour môman!
Euh... j'viens pour t'rendre une tiote visite et... Comme tu m'as mandée d'passer pour, accessoirement, dormir dans un vrai lit. Ben me voilà!
Mais bon tu sais moi les lits....
Hum, sinon ça va? Tu as l'air fatiguée! Je te le dis, le foin c'est bon pour le sommeil! Et fais fis des idées reçues, dormir dans le foin c'est pas aussi désagréable que de se laver dans une baignoire en bois mal foutue!


Elle rit en pensant à ce qu'elle avait racontée une fois. Puis lui fit grand sourire. Elle aimait bien "Ibiza"
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Nyu Arthalanià
Dict: "La Princessa de Lemòtges"
Chambellan du Limousin et de la Marche
Nebisa
Acceuillant la fillette d'un large sourrire, Neb lui fait signe de venir prés d'elle et l'embrasse sur chaque joue.

Je suis ravie de te voir ma belle princesse, tu as bien fait de venir et je vais te faire installer dans une chambre libre dés maintenant... Tu verras, le foin te paraitras bien vite un lointain souvenir.

Elle se sert un verre de jus de framboises en soupirant doucement... le souvenir des siestes coquines dans les granges voisines de sa taverne lui revient d'autant plus fort que son corps est privé de caresses depuis trop longtemps. Elle se mord les lévres pour retenir un grognement de frustration et finit par hausser les épaules.

Enfin bon... Il faut que sache qu'à partir de maintenant, tu vas devoir vivre selon les rêgles de cette demeurre. Je ne veux pas que tu sortes en dehors des heures de la journée, le soir, l'intendante ferme la grande porte qui donne sur la rue et personne dans le logis ne sort. Cette rêgles s'applique à toutes mes filles et en quasiment toutes les circonstances. Bien sur, en journée et vue ton âge, tu peux aller et venir à ta guise, du moment que j'en suis informée et que tu as ma permission. et puis, nous devons te faire confectionner un trousseau aussi, tu as besoin de jupons et de corsages et de nouvelles poulaines... Tu sais monter à cheval ? Il va te falloir une monture pour aller au chateau et je vais demander aux précepteurs de Lunedor de te consacrer quelques heures par semaine...

Petite pause dans le discour enthousiaste pour prendre un petit gateau et le porter à ses lévres carmines, sa main venant se poser délicatement sur son ventre .

Tu veux gouter ? Ils sont à la cannelle, c'est un délice !
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Boisé forever !!!
Nyuu
La petite Princessa écoutait attentivement ce qu'avait à dire la belle Nebisa.
Une grimace fit son apparition lorsqu'elle apprit la fermeture des portes à une certaine heure. Cela voulait il dire qu'il fallait offrir les adieux à la prune du soir et à cette taverne pullulant d'amis en tout genre?
Le touché des épis de blé (quand c'est la saison) lors de la pleine lune lorsqu'elle souhaite rentrer dans sa vieille masure, c'est terminé?
L'odeur du foin et de la pestilence d'une bouse malencontreuse laissée par un cochon non avertis... c'est fini?

Et le souvenir de ses parents morts devant elle? L'odeur qui était restée n'atteindra plus ses narines?
Les potirons de sa vraie môman ne sentiront plus le moisis sur l'étagère du haut de la cuisinette?
La jeune fille se mit à sourire tendrement en regardant Nebisa. Mais ce regard fut de courte durée lorsqu'elle mena ses yeux sur une petite colline de farine, d'oeuf et de cannelle... hmmm!
Avec la permission de sa môman de coeur, elle se prit à en goûter un avec l'appétit d'un ogre, le terminant en une bouchée.
Puis elle s'exprima la bouche mi pleine...


Bah je tenterai de n'pas rentrer trop tard de la taverne ou du château ou de la cave aux prunes du pavillon des émissaires... Mais sinon ben j'rentrerai dormir dans ma masure pour pas vous déranger, c'pas bien grave j'ai l'habitude!
Un homme m'a fait bobo qu'une fois, mais c'était pas bien grave, donc en 18 ans d'ma vie j'peux dire que le quartier est sûr!

Et euh ben... pour la journée à part le château, le pavillon des émissaires, la cathédrâle de Limoges, Limoges elle même, la taverne, je ne vais nul part ailleurs! C'est promis!


Elle plaça sa main gauche sur le coeur, leva la main droite, cracha sur le tapis et jura

Quant au cheval, ben j'ai monté Blaise, le vieil âne de mon père. Très docile, mais très vieux. En plus il était pas très haut alors c'était pratique pour monter avec une robe et tout et tout.

Elle montra sa belle robe rouge toute déchirée et crasseuse donc pas si belle en fait.

Des corsages? Vindiou... ça empêche la respiration ça, non?
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Nyu Arthalanià
Dict: "La Princessa de Lemòtges"
Chambellan du Limousin et de la Marche
Tithieu
[Hrp: Bien qu'étant sur Loches IG, je débute le RP dès maintenant, histoire de gagner du temps...]

Limoges... Citée Limousine que le Penthièvre n'avait encore jusqu'alors jamais eu l'opportunité de découvrir, mesme lorsqu'il estait régnant. A chacun de ses voyages en terre Limousine, il avait esté relégué aux auberges d'estape et aux campements forestiers, interdiction luy estant faicte de franchir les portes des imposantes citées que comptait le Comté. "Ne pas effrayer la population", disait la Comtesse.
Ainsi donc, le Balafré ne connaissait du Limousin que le superbe Castel de Meymac. Du mesme, il ne connaissait de son peuple que la piètre idée qu'il s'en estait faicte. Quel genre de peuplade est assez stupide et couarde pour que la simple vue d'un oriflamme angevin déclenche une véritable vague de panique?
La moitié du Royaume? Ah oui... Passons. Son statut de persona non grata intra les muros des fières citées limousines luy estait resté en travers de la gorge, et il vouait a tous les Limousins un mépris féroce.

A tous? Non, ne généralisons point. Parmi ce peuple de déchets, de traitres en puissance et d'anti-angevins forcenés, une Comtesse, belle, rebelle et délaissée relevait amplement le niveau, sauvant ce qu'il restait d'honneur à ceste peuplade du Centre de la France.

"La Comtesse aux Prunes", comme il avait pris coutume de la surnommer. Nebisa de Malemort, Comtesse Régnante légendaire, hérault émérite, dame de fer comme on en faisait plus à l'Ouest.
Depuis tout jeune -car il estait de plusieurs années le cadet de la Malemort-, il avait écouté sa mère, sa tante et son amie Alatariel luy décrire la Noblesse de ceste Limousine, dont le Vicomte Meroot s'estait amouraché lorsqu'il la retenait captive.
Un déshonneur pour l'Anjou, un véritable conte de fée pour les sentimentaux.
Pour sa part, il ne goûtait guère les subtilités d'un amour contre-nature, contracté en pleine guerre à la manière d'une épidémie de tranchées.
Mais il en avait garder, pour Nebisa, une admiration fascinée. Comment ne pas se trouver pantois fasce à une femme qui, au pire de sa captivité, a su s'octroyer l'amitié et l'amour de ses geosliers?

Et lorsque luy mesme avait atteint sa maturité, et qu'il avait eu l'occasion d'estre présenté à ceste énigmatique Comtesse, son admiration pour elle s'estait confirmée, renforcée.
De ce jour, et d'une correspondance assez régulière, estait née une amitié particulière. Amitié dont il n'estait pas peu fier, le Penthièvre, et qu'il entendait préserver précieusement. Ainsi, mesme au pire de la guerre, alors que les troupes Limousines permettaient au Poictou peureux de n'avoir à craindre aucune incursion angevine, il avait garder pour Nebisa toute l'estime que l'on réserve à une amie sincère.


Toc. Toc. Toc. Toc.

Ohé, au dedans. Ouvrez au Vicomte de Brissac, qui a grand soif et forte fatigue.


Il ne boitait plus, l'Angevin. Pourtant, il estait venu à Limoges accompagné de sa fidèle canne de bois riche, dont le paumeau estait orné de pierres précieuses. Petite indécence fastueuse, qui demeurait l'unique signe extérieur de richesse qu'il se permettait d'arborer depuis qu'il avait épouser les principes hospitaliers.
Et c'est de ceste mesme canne qu'il tambourinait à la massive porte de l'Hostel Malemort. Hostel à l'architecture duquel il n'avait accordé que peu d'attention, préférant le dédain à une jalousie malsaine qui luy estait propre.

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Nebisa
Grignotant à son tour un gateau à la cannelle, sa lubi du moment, Neb laisse Nyu faire serment d'obéissance aux rêgles de l'hostel, légèrement sceptique quant à l'efficacité de sa promesse... La petite est bien habituée à sa vie de liberté et le monde tendait à lui imposer des chaines, des rêgles... D'un autre coté, elle ne pouvait pas la laisser seule, orpheline et à la merci des périls courant en ce moment pour une jeune fille innocente et naïve, dépourvue de fortune et de protection...

Bref, sa résolution d'adopter au plus vite la fillette se renforcait avec le temps, elle se promit d'en toucher deux mots à Aliènaure avant de retenir un rire...


Un ane ? Allons... tu as l'âge d'apprendre à monter. Nous nous en occuperons à Ségur, je compte que nous y emménagions à la fin de l'été pour passer l'hiver sur mes terres... Mais en attendant, tu veux bien être un amour et aller voir si Lunedor a finit ses devoirs ? Si c'est le cas, descend avec elle en cuisine pour qu'elle prenne son gouter...

Sourrire tendre tandis que Nyu sort de la piéce. A l'instant ou la porte se referme, la comtesse s'abandonne contre sa banquette, poussant un bref soupir alors que la piéce se met à trembler sous ses yeux, vacillant dangeureusement alors même qu'elle sait bien ne pas se trouver sur le pont d'un navire pris en pleine tempête...

Saleté de malaise, faiblesse dérangeant qui la prend jusqu'à fois par jour et deviend de plus en plus difficile à cacher au personnel comme à ses enfants... Symptome percé à jour par Lunedor et signe trop évident d'un avenir bien sombre...

Pour l'heure la fatigue de la guerre suffirait à détromper les éventuels spectateurs, et il est vrai que ses traits se sont encore creusés et que sa paleur naturelle tendrait à la lividité que le conflit breton explique en parti, de même que les cernes violette, discrétement atténuées par quelques artifices femminins... Mais la guerre ne pourra pas éternellement être une réponse acceptable... Et ce jour là... que faire ?

D'une gorgée elle vide à demie la coupe de sirop de framboise qu'elle vient de saisir, étouffant un rire amer... L'idée se précise dans son esprit... le temps de finir les cérémonies de vassalité en attente et de faire préparer Ségur et la mesnie Malemort prendra ses quartier à la campagne... Là bas le risque sera moins grand qu'un imprévu vienne mettre à jour son secret et qui sait, peut être qu'il...


Comtesse ? Une visite... Un certain Vicomte de Brissac demande à être introduit auprés de Vostre Grandeur. Que dois-je...

Quelqu'un d'un peu moins habitué à dissimuler ses sentiments aurait fait montre de surprise, se serait réjoui ou aurait poussé un cri... Mais la Comtesse avait acquis avec le temps cette capacité surprenante de pouvoir dissimuler ses pensées et ses émotions sous un masque neutre et froid dont ne transparait que hauteur et dédain.

En l'occurance, la bêtise patentée de son valet et son désapointement face à tant de stupidité, parviendrait presque à surpasser la surprise et la joie de la nouvelle, mais, en bonne chieuse-suzeraine, elle prend le temps de hausser son sourcil droit, marque de famille déposée "Arduilet's inc" et de laisser tomber avec nonchalance...


Samson... quand un hote se présente, et souhaite me voir, que je suis présente et que cette personne n'a rien d'un soudard, d'un usurier ou d'un prêtre... comment se fait-il que vous n'ayez toujours pas compris, qu'en tant que domestique ici, vostre travail consiste à satisfaire à ces points là précisément ?

Euh... Ben...

IL suffit ! Les détails de vostre incompétance n'ont, pour moi, aucun intérêt. Conduisez le Vicomte céans et ne croisez pas mon chemin avant tantot ou je vous fais rouer !

Le valet, tremblotant légèrerement ses jambes se retenir, l'oreille basse et la queue entre les jambes tandis que la comtesse se léve rapidement, pour retomber aussi sec sur son siége en poussant un soupir excédé... Nouvel essais, plus doucement... ah voilà... cette fois ça va..

La Malemort se dirige vers une vitre, examine son reflet, rectifie sa coiffure, ajuste son corsage et reserre les lacets de son corset d'un bon cran, malgré la difficulté de l'entreprise... Il ne faudrait pas passer pour une campagnarde arriéré tout de même !


Et Neb de retourner prestement s'assoir, attendant son invité
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Boisé forever !!!
Tithieu
Passons sur le mécontentement et la contrariété du Penthièvre de se voir accueillit par un simple valet.
Sûrement que ledict valet estait de passage dans la hall d'entrée de l'Hostel, lorsqu'il a tambouriner à la porte, s'annonçant du dehors. Sans doute, oui, mais cela n'enlève rien au faict que le Balafré avait osé espérer estre accueillit par l'Intendant des Malemort, ou mesme la Comtesse en personne.
Passons, également, sur la contrariété et le courroux grandissant qui le gagne, fasce à la fébrilité hésitante du domestique. Sa ganache balafrée ne semble pas inspirer confiance au serf Limousin, qui le prie de patienter quelques instants, le temps pour luy d'aller vérifier auprès de Sa Grandeur que l'Angevin est bel et bien le bienvenu en ses murs.
Passons, enfin, sur le décors somptueux et la richesse de l'architecture intérieure qui l'agace plus qu'elle l'intimide. Oui, passons.

Abrégeons, donc, et venons en au faict. Après un courte attente et un périple dantesque à travers les couloirs cernées de tableaux et de fresques, l'Angevin est enfin introduit auprès de la Comtesse.
Le valet frappe trois fois à la porte du salon, avec une délicatesse plus craintive qu'attentive.
Pas de réponse du dedans, mais le domestique fébrile pousse tout de mesme la porte, qui s'ouvre sur une salle confortable et chaleureuse, repaire de la Comtesse aux Prunes et, certainement, refuge de ses pensées les plus sombres.


Le bonsoir, Comtesse.

Alors que la porte se referme derrière luy, il dévisage la Malemort, un léger sourire au coin des lèvres. Malgré une élégance sans cesse travaillée et améliorée, les stigmates du temps et des souffrances marquent son visage. Rien de plus normal, pour des gens de leur calibre et de leur race. Mais chez Nebisa, ces marques semblent se creuser, s'accentuer un peu plus au fil des semaines. Ainsi, à chacune de leur rencontre, Tithieu remarque chez son amie une métamorphose sans cesse plus notable.
La guerre, probablement, ainsi que ses nombreuses responsabilités qui apportent à la vie de la Comtesse leur lot incontournable de préoccupations.


Comment allez-vous, depuis Meymac?
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